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7 avril 2025
Par Elhadji Ibrahima THIAM
L’ANNONCE QUI FAIT PERDRE LE SOMMEIL A L’ONCAV
Depuis que le chef de l’État a demandé, mercredi dernier, en Conseil des ministres, de réformer le mouvement Navétanes, on en connaît qui ne dorment plus du sommeil des justes.
Depuis que le chef de l’État a demandé, mercredi dernier, en Conseil des ministres, de réformer le mouvement Navétanes, on en connaît qui ne dorment plus du sommeil des justes. En premier, celui qui préside aux destinées de ce championnat national populaire de quartiers depuis plus d’une vingtaine d’années. Et c’est tout à fait normal que lui et son engeance perdent le sommeil à la suite de cette instruction présidentielle.
D’abord, parce que jamais de mémoire, la question du Navétanes ne s’est invitée sur la table du Conseil des ministres. Ensuite, c’est tout un système de copains et de coquins qui risque de voler en éclats. Le surplace voulu et imposé par les actuels dirigeants du Navétanes a duré trop longtemps. Il fallait bien, à un moment où un autre, que quelqu’un siffle la fin de ce jeu de bonneteau entretenu par un groupuscule fort en esbroufe. C’est heureux que cela vienne de la plus haute autorité. On va enfin pouvoir secouer le cocotier pour redonner à ce mouvement son lustre d’antan et le réadapter aux enjeux de notre temps. Les énièmes scènes de violence de ces derniers jours soldées par mort d’homme à Guédiawaye sont certainement ce qui a décidé le chef de l’Etat à hausser le ton. Mais elles sont loin d’être le seul facteur qui, depuis des années, ont contribué à éloigner ce mouvement de ses missions originelles.
En réalité, le Navétanes a été dépouillé de sa substantifique moelle depuis belles lurettes, lorsque, de réformettes en réformettes, ses dirigeants se sont organisés pour rester à sa tête. Le subterfuge est du même artifice que celui de ces chefs d’Etat africains qui, à l’approche de la fin de leur mandat, s’arrangent pour retoucher les textes et demeurer encore au pouvoir. Dans leur démarche, les actuels dirigeants du Navétanes développent une forte appétence pour le football, car il apporte de l’argent. Les sous, le nerf de leur désir d’éternité. Evidemment, tout cela se fait au détriment des activités socioculturelles et socio-éducatives qui ont complètement disparu de la carte alors qu’on parle bien d’Associations sportives et culturelles.
Les compétitions de théâtre, les joutes à caractère cérébral comme les jeux de dame, de Scrabble, les dictées et mêmes les élections miss, bref toutes ces activités connexes qui permettaient d’occuper la jeunesse dans une saine émulation entre quartiers voisins ont été abandonnées. La faute à des dirigeants fossilisés qui refusent de se réinventer, de repenser le mouvement pour le mettre au diapason, à l’air du temps. Aucune contradiction n’est tolérée à l’interne. Toutes les voix dissidentes sont étouffées ou leur auteurs exclus des instances.
Les foucades du président de l’Oncav, plus préoccupé à enchaîner les mandats au sein de la Fédération sénégalaise de football sont de notoriété publique. Parce qu’effectivement, il y a à boire et à manger dans le Navétanes. Les recettes générées par les entrées au stade sont de plus en plus consistantes car il y a plus d’Asc à la faveur de la démographie galopante et de nouveaux quartiers, donc plus de matchs. Sauf que les infrastructures sportives ne suivent pas le même rythme. D’ailleurs, c’est l’une des raisons de l’impossibilité de circonscrire le Navétanes aux vacances scolaires. L’émiettement des Asc doit être posé sur la table. Peut-être faut-il encourager des fusions, ce qui aura l’avantage de réduire le nombre de matchs, de faire souffler nos infrastructures sportives et de raccourcir le temps des compétitions. On aurait ainsi des ensembles forts, utiles et impliqués dans la marche du pays. Le Premier ministre Ousmane Sonko vient de lancer l’idée de coopératives urbaines. Justement, les Asc, déjà existantes, sont une piste à explorer. Seulement, il ne faut pas commettre l’erreur d’y aller avec l’Oncav sans l’avoir réformée au préalable. Ses dirigeants ont déjà montré par le passé qu’en matière de situationnisme, ils sont assez rodés.
LES ASSURANCES DU MINISTERE DU COMMERCE À PROPOS DU MARCHÉ DU SUCRE
Face aux accusations relayées par certains médias concernant un supposé scandale dans la délivrance des DIPA (Déclarations d’Importation de Produits Alimentaires) sur le sucre, le Ministère de l’Industrie et du Commerce rétablit les faits
Face aux accusations relayées par certains médias concernant un supposé scandale dans la délivrance des DIPA (Déclarations d’Importation de Produits Alimentaires) sur le sucre, le Ministère de l’Industrie et du Commerce a tenu à rétablir les faits.
Dans un communiqué officiel, le ministère dénonce une tentative de désinformation visant à faire pression pour maintenir les importations de sucre.
Régulation des importations pour protéger l’industrie locale
Le ministère rappelle que l’importation du sucre est strictement encadrée afin d’assurer un approvisionnement correct du marché tout en protégeant la production nationale. « Le Ministère rappelle qu’il s’évertue à assurer un approvisionnement correct et régulier du marché, tout en veillant scrupuleusement à la parfaite commercialisation de la production locale, qui, du reste, demeure une priorité. »
Ainsi, tant que la production locale est suffisante, les importations restent gelées. Toutefois, une période de dégel a été fixée entre juillet et décembre 2024, avec un quota global de 100.000 tonnes, réparti entre les différents opérateurs en fonction de leurs parts de marché. Le ministère insiste sur le fait que « toutes les DIPA délivrées durant cette période sont en conformité avec les décisions sur la régulation des importations de sucre. »
Un nouveau système pour plus de transparence
Pour éviter les abus et renforcer la transparence, le ministère a mis en place un nouveau système exigeant le contreseing du ministre sur chaque DIPA. L’objectif est de limiter les spéculations et les dysfonctionnements observés, notamment en période de forte demande liée aux fêtes religieuses.
« Concrètement, il a été constaté de façon récurrente, des dysfonctionnements dans ce système de régulation, liés à la forte demande notamment lors des évènements religieux (Korité, Pâques, Tabaski, Magal, Gamou, etc.). Cette situation propice à la spéculation désorganise profondément le marché et obère le pouvoir d’achat des consommateurs. »
Aucune nouvelle autorisation d’importation en 2025
Le ministère réfute les allégations selon lesquelles de nouvelles autorisations d’importation auraient été accordées pour l’année 2025. Il précise cependant que certains opérateurs ont rencontré des retards dans leurs financements et leur logistique de livraison et ont ainsi obtenu des dérogations limitées.
« Concernant l’année 2025 et les décisions incriminées par une certaine presse, aucune nouvelle autorisation n’a été délivrée. Toutefois, certains opérateurs, confrontés à des retards dans la mise en place de leur financement et leur logistique de livraison, ont sollicité et obtenu des dérogations.» Le volume concerné est de 5.000 tonnes seulement, bien loin des 23.950 tonnes évoquées dans certaines publications.
Une offre suffisante pour répondre à la demande nationale
Le ministère rassure la population sur l’approvisionnement en sucre, affirmant que les stocks disponibles couvrent largement les besoins nationaux. « Présentement, la CSS dispose d’un stock global de 61 160 tonnes pour un besoin national de 30.000 tonnes en période normale et de 45.000 tonnes en période de fortes demandes comme ce sera le cas les prochaines semaines avec le Carême et le Ramadan. » Si des tensions dans la distribution sont constatées, un dispositif palliatif sera activé pour garantir un approvisionnement immédiat.
Un comité de suivi pour stabiliser le marché
Pour assurer un meilleur suivi des produits sous régulation (sucre, riz, oignons, pommes de terre), un comité de suivi a été mis en place conformément aux recommandations de la Cour des Comptes. Ce comité proposera des mesures correctives pour éviter toute nouvelle perturbation du marché. Enfin, le ministère réaffirme son engagement à protéger les populations vulnérables et à garantir un prix accessible du sucre, tout en favorisant une industrie locale durable et compétitive. « Le Ministère de l’Industrie et du Commerce se veut à l’écoute des acteurs concernés par le secteur du sucre et mettra en place des mécanismes de concertation pour garantir une distribution harmonieuse et bénéfique à tous les citoyens. »
SALOUM COLY, UN CUISTOT 2.0
Une bonne dose d’audace, une pincée de motivation, un soupçon de courage et le tout saupoudré d’un bon coup de pouce du destin, ce sont là les ingrédients du succès virtuel de Saloum Coly.
Une bonne dose d’audace, une pincée de motivation, un soupçon de courage et le tout saupoudré d’un bon coup de pouce du destin, ce sont là les ingrédients du succès virtuel de Saloum Coly. Au fil du temps, il est passé d’un passionné de cuisine à futur chef grâce à la magie du net.
Le menu du jour est du Domoda. L’apprenti cuisinier tient d’abord à prévenir ses pairs : «je cuisine le plat que certains hommes n’aiment pas». Ce dernier commence par les boulettes. De la farce à la cuisson du riz blanc, le jeune de 21 ans fait tout lui-même avec une dextérité remarquable. Après dressage, il présente son plat à ses 146.000 abonnés sur Tiktok. A la maison, Saloum Coly alias Papito est le chef. Il n’hésite pas à se mettre aux fourneaux pour le bonheur de la famille. Pas besoin de toque ni de tablier. Le jeunot a juste eu besoin d’une bonne dose de curiosité et d’un coup de main du destin.
L’entrée en cuisine de ce cuistot s’est faite par le plus grand des hasards en 2020. C’est suite à l’hospitalisation de son unique sœur qu’il a pris la cuisine en main. En effet, cette dernière tombe malade et est hospitalisée trois mois plus tard pour une durée de dix jours. Sa mère est aux petits soins et passe toute la journée à son chevet. Saloum Coly ne perd pas de temps et décide de nourrir la famille. «Ma mère m’a donné quelques consignes que j’ai respectées et cela a bien marché. Pour les autres plats, j’ai fait mes propres recherches sur YouTube», explique-t-il guilleret.
Le longiligne se découvre rapidement une passion pour la cuisine Il commence à poster ses recettes sur Instagram et Whatsapp. Ce dernier prend plaisir à essayer de nouveaux plats sur le réseau social Tiktok. Un créateur de contenus turc va lui donner le zest de motivation dont il a besoin pour se lancer davantage dans les vidéos. «Les gens me motivaient également et m’encourageaient à continuer sur cette lancée. C’est de là que j’ai décidé d’utiliser mon ancien compte de football pour commencer à poster mes réalisations. Ce fut un succès», avoue-t-il fièrement.
«C’est une des amis de ma mère qui m’a aidé à monétiser le compte en le créant depuis la France», fait savoir Papito. Au fil des recettes, le passionné de cuisine se fait rapidement un nom. «Une de mes vidéos a même franchi la barre des un million de vues». Une fierté pour le passionné.
Le goût de la reconnaissance
Saloum Coly partage ses recettes depuis plus de trois ans sur les plateformes numériques. «Je reçois beaucoup de bienveillance. Mes abonnés m’encouragent et me motivent dans ce domaine», affirme-t-il tout sourire. Avec la bénédiction de sa mère, Papito n’hésite pas à se mettre aux fourneaux pour concocter des plats. Le cuisinier en herbe révèle prendre du plaisir à partager sa passion aussi bien avec sa famille que ses abonnés. «Un de mes abonnés m’a appelé récemment pour me remercier car c’est grâce à mes recettes qu’il a pu s’en sortir en cuisine», confie-t-il. Une source de satisfaction pour le jeune longiligne.
Les réseaux sociaux ont boosté la passion du créateur de contenus. Ce dernier fait des pubs et collabore également avec des entreprises de la place. Il pense même à changer de vocation. L’étudiant en informatique ne parle que le langage de la cuisine. «Je veux faire une formation en hôtellerie et tourisme», dit-il convaincu. Le futur chef cuisinier veut continuer à faire découvrir au monde les recettes sénégalaises et devenir l’un des plus grands cuisiniers du monde. «C’est désormais la voie que j’ai choisi pour réussir ma vie et venir en aide à ma famille», affirme-t-il avec beaucoup d’ambitions.
LE CORED ANNONCE SON RETRAIT DE LA PRESIDENCE DE LA CAP
Le 1er février 2025, le Conseil pour l’Observation des Règles d’Éthique et de Déontologie dans les Médias (CORED) a annoncé son retrait de la présidence de la Coordination des Associations de Presse (CAP).
Le 1er février 2025, le Conseil pour l’Observation des Règles d’Éthique et de Déontologie dans les Médias (CORED) a annoncé son retrait de la présidence de la Coordination des Associations de Presse (CAP). Le CORED invite désormais les autorités et institutions à adresser directement leurs correspondances aux responsables de chaque association membre de la CAP. Ce retrait fait suite à son rôle dans l’organisation des Assises nationales des médias en 2023, où il avait assuré le secrétariat aux côtés du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (SYNPICS), ce qui l’avait conduit à coordonner les activités de la CAP pendant cette période.
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DES ETUDIANTS PROPOSENT DES SOLUTIONS INNOVANTES POUR CULTIVER BIO
Il est désormais possible de cultiver sa propre nourriture, peu importe l’endroit où l’on vit
Mariama DIEME et Djamil THIAM |
Publication 03/02/2025
Au Sénégal, il est désormais possible de cultiver sa propre nourriture, peu importe l’endroit où l’on vit. Que l’on soit en milieu rural ou urbain, même sur une simple terrasse, l’agriculture est accessible. Dans le cadre de la Semaine de l’entrepreneuriat à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), des étudiants en Licence professionnelle en Agro-Ressources Végétales et Entrepreneuriat partagent leurs connaissances sur les méthodes de micro-jardinage. Ils encouragent particulièrement les jeunes, et en particulier les filles, à se lancer dans l’agriculture, pour contribuer activement au développement socio-économique du Sénégal.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE LUNDI 3 FEVRIER 2025
ud Quotidien, Walf Quotidien, Yoor-Yoor Bi, L'Observateur, Libération, Le Quotidien, Enquête, Vox Populi, Le Verdict News, L'As, Record, Le Soleil
Les chefs de la sécurité ont été écartés après leur confrontation avec l'équipe d'Elon Musk, dans une purge touchant des centaines d'employés. Cette agence aux 38 milliards de budget consacré à l'aide internationale risque maintenant la dissolution
(SenePlus) - L'Agence américaine pour le développement international (USAID) traverse la plus grave crise de son histoire. Les chefs de la sécurité ont été écartés après leur confrontation avec l'équipe du milliardaire proche du nouveau président américain Elon Musk, dans une purge touchant des centaines d'employés. Cette agence aux 38 milliards de budget risque maintenant la dissolution pure et simple.
Le site internet de l'USAID s'est brutalement éteint samedi après-midi, alors qu'une version réduite de ses activités apparaissait sur le site du Département d'État, signalant une possible absorption de l'agence. Selon le New York Times, les signes physiques de l'USAID ont commencé à être retirés de son siège à Washington, tandis que des rumeurs circulent sur le rappel des directeurs de mission à travers le monde.
Deux employés du siège, s'exprimant sous couvert d'anonymat en raison d'une directive interdisant toute discussion sur les changements en cours, décrivent un climat de "peur et de chaos". La moitié du personnel aurait été éliminée en une semaine. Plus inquiétant encore, trois autres employés ont signalé l'installation présumée d'un programme d'intelligence artificielle nommé Gemini sur leurs comptes de messagerie.
Pete Marocco, un responsable du Département d'État ayant occupé plusieurs postes sous la première administration Trump, semble orchestrer ce démantèlement de l'USAID. Il apparaît comme une figure centrale dans la confrontation avec les responsables de la sécurité et dans les efforts de l'équipe Musk pour accéder aux documents classifiés.
Le sénateur Chris Coons, démocrate du Delaware et membre des commissions sénatoriales des relations étrangères et des crédits, s'alarme : "Tous les signaux, de la mise en congé administratif des hauts responsables à l'ordre de silence imposé au personnel, suggèrent davantage les prémices d'une fermeture qu'une simple restructuration."
Créée en 1961, l'USAID est l'agence gouvernementale principale pour l'aide humanitaire et l'assistance au développement. Bien que recevant ses orientations de politique étrangère du Département d'État, elle a toujours fonctionné de manière autonome. Les législateurs démocrates soulignent que sa fermeture unilatérale serait illégale, l'agence ayant été créée par le Congrès et recevant des crédits spécifiques.
Les conséquences géopolitiques d'un tel démantèlement inquiètent. La sénatrice Amy Klobuchar avertit : "Éliminer l'USAID - qui prévient les famines, combat l'extrémisme et crée des marchés pour les exportations américaines - rendrait le monde plus dangereux pour les Américains et serait un cadeau à la Chine et à la Russie."
Cette crise survient alors que l'administration Trump a déjà ordonné en janvier le gel de presque tous les programmes d'aide étrangère, n'accordant qu'une dérogation limitée pour l'aide humanitaire vitale. Le président Trump n'a jamais caché son mépris pour l'ampleur de l'aide étrangère américaine, arguant que l'envoi de dollars des contribuables à l'étranger va à l'encontre de son agenda "America First".
L'avenir de millions de bénéficiaires de l'aide américaine reste désormais en suspens, tandis que le Congrès, qui finance l'agence jusqu'au 14 mars, se prépare à une possible bataille constitutionnelle sur le sort de cette institution cruciale pour l'aide internationale.
L’AS PIKINE RENOUE AVEC LA VICTOIRE, TEUNGUETH FC ET GUÉDIAWAYE SE CONTENTENT DU NUL
Après une période difficile marquée par trois revers consécutifs, l’AS Pikine a retrouvé le sourire ce dimanche. Dès la première minute de jeu, Ousseynou Touré a ouvert le score, offrant ainsi l’avantage aux siens.
L’AS Pikine a mis fin à une série de trois défaites consécutives en s’imposant sur le plus petit des scores face à Sonacos. Pendant ce temps, le choc de la 13ᵉ journée de Ligue 1 entre Teungueth FC et Guédiawaye FC s’est conclu sur un match nul.
Après une période difficile marquée par trois revers consécutifs, l’AS Pikine a retrouvé le sourire ce dimanche. Dès la première minute de jeu, Ousseynou Touré a ouvert le score, offrant ainsi l’avantage aux siens.
Malgré l’expulsion de Mohamed Johnson en seconde période, les Pikinois ont tenu bon jusqu’au coup de sifflet final pour s’adjuger trois points précieux.
L’affiche la plus attendue de cette journée opposait Teungueth FC, champion en titre, à Guédiawaye FC.
Les Rufisquois, en quête de victoire depuis neuf rencontres, ont concédé l’ouverture du score avant de réagir en seconde période pour arracher un point (1-1).
Un résultat qui ne leur permet pas de redresser la barre, tandis que Guédiawaye FC reste solidement accroché à la sixième place du classement.
LA POLICE TEND LA MAIN AUX MÉDIAS
Une récente rencontre historique a rassemblé plus de 200 policiers et des journalistes, dont Absa Hann, victime de violences policières en février 2024. L’objectif ? Désamorcer les tensions et trouver des solutions pour une meilleure collaboration
(SenePlus) - Une rencontre s'est tenue entre forces de l'ordre et professionnels des médias, dans une tentative de réconciliation après plusieurs années de relations tendues. Comme le rapporte RFI, cette initiative inédite de la police nationale visait à restaurer la confiance entre deux corps de métier que les récentes crises politiques ont profondément opposés.
La symbolique était forte : dans l'assemblée, plus de 200 policiers en uniforme faisaient face à Absa Hann, journaliste victime de violences policières en février 2024 lors des manifestations contre le report de la présidentielle. Une configuration qui illustre l'ampleur du fossé à combler.
Le commissaire Ndiaga Diop, cité par RFI, a d'ailleurs reconnu l'urgence de la situation : "Les tensions passées entre la police et les journalistes nécessitent d'être désamorcées. Il y a également un besoin urgent de restaurer la confiance entre les deux corps de métier."
Le bilan des trois dernières années est en effet accablant, comme le souligne Ibrahima Lissa Faye, président de la coordination nationale des associations de presse : "Beaucoup de journalistes ont été agressés, une soixantaine de journalistes brutalisés, leurs matériels détruits et il n'y a pas eu de suite judiciaire. Et il n'y a pas eu en tout cas de suites administratives, malheureusement."
Pour Mateew Mbaye, responsable des questions de protection pour l'ONG Article 19, la solution passe par "plus de communication". Il pointe notamment l'absence de "canaux de communication clairs qui fait que chacun pourra plus faire son travail sur le terrain sans pour autant gêner l'autre."
Des propositions concrètes ont émergé de cette rencontre, rapporte RFI : création d'une zone sécurisée pour les journalistes, établissement d'un guide de bonne conduite, mise en place de formations croisées pour sensibiliser chaque corps de métier aux contraintes de l'autre. Les journalistes insistent particulièrement sur la nécessité d'un suivi effectif des plaintes déposées contre les forces de l'ordre.
Cette initiative intervient dans un contexte de normalisation progressive au Sénégal, après une période marquée par la répression des manifestations de l'opposition et la restriction de l'espace d'expression publique.