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15 novembre 2024
LES RETOMBES DE L'OUVERTURE DU MARCHE LOCAL
A2FP, une société sénégalaise de production et de transformation agricole implantée à Ndoucoumane, dans la région de Thiès, affirme avoir enregistré des pertes estimées à 250 millions de francs CFA, avec l’ouverture du marché sénégalais aux importations
Thiès, 26 sept (APS) – A2FP, une société sénégalaise de production et de transformation agricole implantée à Ndoucoumane, dans la région de Thiès, affirme avoir enregistré des pertes estimées à 250 millions de francs CFA, avec l’ouverture du marché sénégalais aux importations de carottes.
A2FP, entité d’un groupe dénommé Africa Farming, est une société spécialisée dans la production de pomme de terre, d’oignon, de piments et de carotte.’
La société installée à Ndoucoumane, un village de la commune de Touba-Toul, est également spécialisée dans l’import-export.
“L’ouverture du marché pour les importations de carottes a entrainé une perte immense, qui aujourd’hui, a obligé le responsable de production à arrêter les récoltes sur 15 hectares”, a expliqué Serigne Issa Diop, directeur du système d’information de la société.
Selon lui, initialement 25 hectares devaient être récoltés, mais finalement seulement 10 l’ont été avant l’ouverture du marché local aux importations de carottes.
Il a fait observer que la commercialisation de la production des 10 hectares récoltés “a coïncidé avec l’ouverture du marché à l’importation, ce qui a entrainé une mévente et un pourrissement de la production”, pour un manque à gagner chiffré à 250 millions de francs CFA.
“Le paradoxe de cette situation, note-t-il, c’est qu’au même moment, une des sociétés du groupe [Africa Farming] dispose, au niveau du Port autonome de Dakar, de 1440 tonnes d’oignon qui sont bloquées pour cause de fermeture du marché des oignons importés”.
Il considère que la décision de rouvrir le marché sénégalais aux importations de carottes est lourde de conséquences pour les producteurs locaux, faisant observer que le kilogramme de carotte locale coûte 600 francs, contre 3000 francs pour la carotte importée.
La société A2FP, désireuse de s’adapter à cette nouvelle donne et de limiter ses pertes, a décidé, dans un premier temps, d’arrêter la récolte de ses 15 hectares restants dont la production projetée est de 600 tonnes.
Dans un second temps, l’entreprise a noué contact avec les autorités compétentes pour trouver avec elles des solutions.
“Si cette situation perdure, alerte Serigne Issa Diop, les emplois de 1000 prestataires et 70 permanents seront menacés”.
Il soutient que les activités de la société constituent “une véritable source de revenus pour des milliers de familles sénégalaises”, sans compter les “sommes considérables” qu’elle injecte dans l’économie nationale.
“Nous nous apprêtons à emblaver 400 hectares, avec des spéculations comme la pomme de terre et l’oignon, nous n’aimerions pas qu’une telle situation surgisse à nouveau”, a-t-il-dit.
LA SITUATION DES COMPTES PUBLICS A LA UNE DE LA PRESSE DU JOUR
Les parutions de ce vendredi dévoilent la situation des finances publiques léguées par l’ancien régime qui fait ressortir des ‘’données erronées’’ sur la dette et le déficit, selon les nouveaux dirigeants
Dakar, 27 sept (APS) – La situation des finances publiques léguées par l’ancien régime qui fait ressortir des ‘’données erronées’’ sur la dette et le déficit, selon les nouveaux dirigeants est le principal sujet au menu des quotidiens reçus, vendredi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Des membres du gouvernement, dont le Premier ministre, Ousmane Sonko, ont dénoncé, jeudi, à Dakar, la publication de ‘’données erronées’’ par leurs prédécesseurs, Macky Sall et d’anciens ministres, concernant les comptes publics du pays, la dette et le déficit budgétaire notamment.
Ousmane Sonko ‘’sort le livre noir de Macky Sall’’, affiche à la Une WalfQuotidien. ‘’Le nouveau régime a hérité un pays en lambeaux, surendetté. Les révélations sont du ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération. En conférence de presse conjointe avec le Premier ministre Ousmane Sonko, le ministre de la Justice et le Secrétaire général du gouvernement, Abdourahmane Sarr affirme que la dette centrale de l’Etat est à plus de 15 000 milliards de francs Cfa, soit 83,7% du Pib, et un déficit budgétaire de 10,4% du Pib. Des chiffres, précise-t-il, loin de ceuх publiés par l’ancien régime’’, rapporte Walf.
Alors que cette conférence de presse du gouvernement coïncide avec les commémorations du naufrage du navire Le Joola, le quotidien Bës Bi indique que ‘’Ousmane Sonko présente une épave’’. ‘’C’est un Premier ministre qui fait son entrée, tout de blanc vêtu, le visage grave. Entouré des ministres de l’Economie, de la Justice, de l’Enseignement supérieur et le secrétaire général du gouvernement, il a fait observer une minute de silence en l’honneur des victimes du naufrage du bateau Le Joola. Il lui a été reproché d’avoir organisé ce rendez-vous médiatique en ce jour de deuil qu’il va sans doute noyer. Ousmane Sonko a compris l’enjeu de cette opération de communication- parce que c’en était une- qui peut être mal vue. Il a peint un tableau économique et financier sombre. Déficit budgétaire, dette, fausses données… Macky Sall, Amadou Ba, Moustapha Ba, Abdoulaye Daouda Diallo sont +responsables+ de la situation du pays et ils doivent s’expliquer’’, écrit le journal.
‘’Le Sénégal de Macky Sall est semblable à ces cygnes qui sont si beaux et si majestueux sur l’eau qu’on en arrive à oublier qu’ils marchent en claudiquant sur terre. Sous le vernis habilement lustré se cache une réalité cruelle, un tableau cauchemardesque : un surendettement largement au-dessus de la marge communautaire et un déficit budgétaire abyssal associés à ++ la gabegie, la mauvaise gouvernance, la corruption, la concussion, le détournement de fonds et l’accaparement de biens publics+’’, déplore l’éditorialiste de Le Soleil.
Selon Vox Populi, Ousmane Sonko ‘’fait l’état des lieux et des leurres’’ sur fond de ‘’révélations explosives’’. Le Premier ministre estime que ‘’le régime du Président Macky Sall a menti au peu partenaires, en falsifiant les chiffres publics’’. Dans sa ligne de mire, note le journal, il y a ‘’les ministres des Finances Moustapha Amadou Ba, Abdoulaye Daouda Diallo et le Président Macky Sall’’, lesquels, selon lui, ‘’devront expliquer aux Sénégalais pourquoi et comment ils pu plonger le pays dans cette situation’’.
‘’Situation catastrophique et tronquée des finances publiques, l’ancien régime à la barre’’, titre Sud Quotidien, qui écrit : ‘’ Plus de 2500 milliards utilisés sans que le Trésor public ne soit au courant qu’au moment de l’effectivité, un sur financement de 605 milliards pour payer des dépenses non budgétisées, une dette centrale, hors secteur parapublic, qui atteint 15664 milliards à fin 2023 contre 13772 milliards annoncés: voilà quelques-unes des informations révélées par le nouveau gouvernement qui accuse le régime sortant d’avoir falsifié les chiffres sur la situation financière réelle du Sénégal et d’avoir livré des données erronées aux Partenaires techniques et financiers (PTF). Pour le Premier ministre Ousman Sonko, +Moustapha Ba, Amadou Ba, Abdoulaye Daouda Diallo et le président Macky Sall devront s’expliquer devant les Sénégalais’’
Selon L’Info, ‘’le régime de Bassirou Diomaye Faye évente un carnage financier’’. ‘’Les révélations hier, du ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération font froid dans le dos. Elles laissent voir une vaste opération de maquillage des chiffres sur la dette publique et le déficit budgétaire du pays. Du moins si on en croit Abdourahmane Sarr qui a rendu publics le raрport sur la situation des finances publiques, commandité par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye dès son accession à la tête du pays’’, rapporte le journal.
‘’Dérapages financiers, mauvaise gouvernance, +détournement+ des deniers publics, +falsification+ de chiffres, +fausses déclarations+ de dette et du déficit public du pays aux partenaires internationaux. Ce sont ces accusations que le Premier ministre Ousmane Sonko et son gouvernement ont portées sur le régime précédent lors de la conférence de presse d’hier. Ils ont présenté un état des lieux de la gouvernance de Macky Sall, de 2012 à 2024’’, souligne L’Observateur, qui affiche à la Une ‘’+Sall+ Mackyallage’’.
LES REVELATIONS SONT IMPORTANTES, MAIS EXTREMEMENT GRAVES
Elimane Haby Kane, président du Think Tank Legs Africa, dénonce les dysfonctionnements de l’administration financière ayant conduit à de graves manquements dans la gestion des finances publiques.
Elimane Haby Kane, président du Think Tank Legs Africa, dénonce les dysfonctionnements de l’administration financière ayant conduit à de graves manquements dans la gestion des finances publiques. Toutefois, il regrette la réaction précipitée du gouvernement alors que le véritable rapport de la Cour des comptes n’a pas encore été publié.
En réagissant au bilan présenté hier, jeudi 26 septembre, par le gouvernement du Sénégal sur l’état des finances publiques, Haby Kane, président du think tank Leadership, Éthique, Gouvernance et Stratégies pour l’Afrique (Legs Africa), estime que les informations sont à la fois importantes et extrêmement préoccupantes. Elles révèlent en effet que notre « administration financière n’a pas fonctionné correctement au cours des cinq dernières années, avec des falsifications de données visant probablement à dissimuler la réalité, notamment en ce qui concerne les indicateurs relatifs aux critères de convergence de l’UEMOA, sur la base desquels interviennent nos partenaires techniques et financiers », déplore Elimane Haby Kane.
Il précise qu’il s’agissait de masquer la véritable ampleur de l’endettement, qui dépasse largement les 70 % recommandés par l’UEMOA, pour atteindre 83,7 %, ainsi que le déficit budgétaire, qui s’élève à 10 %, entre autres irrégularités. Face à la gravité de ces accusations, il dénonce l’absence de source légale. Selon lui, la seule source légale est le rapport que la Cour des comptes doit produire sur cette situation de référence. Cependant, ce rapport ne peut être publié qu’après avoir été certifié par ladite Cour. Ce qui le conduit à affirmer : « Nous attendons le véritable rapport de la Cour des comptes, lequel devrait être publié au plus tard six mois après l’accession du président de la République au pouvoir. »
Il ajoute : « Il est donc légitime de s’interroger sur l’opportunité de cette communication du gouvernement, alors que le rapport de la Cour des comptes n’a pas encore été rendu public. Cela rappelle l’importance de conduire les activités de reddition des comptes sur des bases strictement juridiques, en évitant toute dérive politicienne. » M. Kane poursuit en ces termes : « Par le passé, en 1980 précisément, l’ancien président de la République Abdou Diouf avait mis en place la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), une institution qui s’est révélée inefficace. Le président Abdoulaye Wade, quant à lui, avait commandité des audits, qui, au final, n’ont servi qu’à favoriser la transhumance de certains prédateurs. Lors de son accession au pouvoir, Macky Sall a réactivé cette juridiction et créé l’OFNAC, qui n’a pas eu l’impact escompté. » Elimane Kane conclura en insistant sur l’importance « d’éviter de retomber dans les mêmes travers ».
DEPUIS 2023, JE N’AI CESSE D’ALERTER SUR LES DIFFICULTES DU TRESOR…
L’économiste et enseignant à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), Meissa Babou, réagit à la situation « calamiteuse » des finances publiques, affirmant avoir alerté le régime sortant dès 2023.
L’économiste et enseignant à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), Meissa Babou, réagit à la situation « calamiteuse » des finances publiques, affirmant avoir alerté le régime sortant dès 2023. Toutefois, il n’écarte pas la responsabilité de la Banque mondiale, qu’il accuse d’avoir fermé les yeux sur cette situation.
Selon Babou, la crise actuelle des finances publiques était prévisible. « Nous avions vu cette situation se profiler et n’avons cessé d’alerter depuis 2023 », souligne-t-il. Cependant, regrette-t-il, « nous n’avons pas été entendus par le régime sortant ». En réalité, « le pouvoir en place n’a cessé de maquiller les chiffres et n’a jamais dit la vérité », déplore-t-il. Pour étayer ses propos, il rappelle que dès 2022, les signes avant-coureurs étaient perceptibles, notamment à travers la hausse des factures d’eau, d’électricité, de carburant et de ciment, entre autres. « Cela laissait déjà entrevoir que l’État du Sénégal faisait face à des difficultés de trésorerie », ajoute-t-il. De plus, « chaque mois, l’État empruntait environ 100 milliards de francs CFA sur le marché de l’UEMOA », une stratégie visant à combler un déficit mensuel croissant.
L’État est même allé jusqu’à émettre des euro-obligations (eurobonds) sur le marché européen. Meissa Babou précise que les charges de fonctionnement étaient devenues insoutenables. « Sous la présidence d’Abdoulaye Wade, la masse salariale mensuelle s’élevait à 60 milliards de francs CFA, sous Macky Sall, elle a grimpé à 130 milliards », ce qu’il qualifie de sabotage. L’économiste poursuit en relevant : « alors que l’endettement représentait 37 % du PIB sous le président Wade, il s’élève désormais à 83,7 %, avec des remboursements annuels avoisinant les 2000 milliards de francs CFA. Combinée à une masse salariale croissante, cette situation rend les finances publiques intenables à long terme », affirme-t-il.
Selon lui, cette fragilité du Trésor public était perceptible depuis longtemps et résulte de « choix inopportuns » effectués par le gouvernement. « En clair, ils ont emprunté une voie erronée », conclut-il. Il ajoute que de nombreux fonds ont été investis dans les secteurs du transport et des infrastructures routières, sans pour autant créer d’emplois ni générer de richesses. Enfin, Meissa Babou critique sévèrement le silence de la Banque mondiale face à cette situation. « La Banque mondiale aurait dû intervenir pour garantir la crédibilité de la signature du Sénégal, mais elle a laissé faire », conclut-il.
LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL DEBOUTE ATEL
Le Conseil constitutionnel rejette les deux recours introduits par les responsables de l’Alliance pour la transparence des élections (ATEL) tendant à l'annulation du processus électorale en cours en vue des élections législatives anticipées
Le Conseil constitutionnel rejette les deux recours introduits par les responsables de l’Alliance pour la transparence des élections (ATEL) tendant à l'annulation du processus électorale en cours en vue des élections législatives anticipées, à l’issue de sa séance du 25 septembre dernier. Ces requêtes demandaient l'annulation du décret portant convocation du corps électoral et celui portant convocation du corps électoral.
Douche froide pour les responsables de l’Alliance pour la transparence des élections (ATEL). Le Conseil constitutionnel qui statuait en sa séance du 25 septembre sur le recours tendant à l'annulation du décret n°2024- 1981 du 13 septembre 2024 portant convocation du corps électoral et celui tendant à l'annulation du décret n° 2024- 1981 du 13 septembre 2024 portant convocation du corps électoral, a rejeté lesdites requêtes.
Dans leur décision, Mamadou Badio Camara, président du Conseil et ses collègues avaient pourtant pris le contrepied des mémoires de l'Etat du Sénégal, enregistré à son greffe le 24 septembre 2024 par l'Agent judiciaire de l'État qui avait conclu, à titre principal, à l'irrecevabilité des requêtes et, à titre subsidiaire, à leur rejet en déclarant les requêtes recevables en précisant que les requérants justifient un intérêt légitime à agir.
Cependant, statuant sur le fond de ce recours notamment sur le moyen tiré de la violation des articles L. 54, L. 68, L176 et L.O. 183 du Code électoral évoqué par Oumar Sarr et ses camarades du Parti des libéraux et démocrates Ande souquali (PLDA/AS) », « Osez l'avenir » de Me Aïssata Tall Sall et Abdou Mbow et 38 autres députés, le Conseil constitutionnel a tout simplement rejeté ce moyen. Et pour motiver cette décision, les « Sages » rappelant que « les dispositions de l'article 87 de la Constitution prévalent sur les dispositions du Code électoral », précisent « que dès lors qu'il n'est pas contesté que la date retenue par le décret attaqué pour la tenue du scrutin est conforme à ce texte, le calendrier électoral doit être défini en cohérence avec cette date ; que le moyen est rejeté ».
Statuant également sur le moyen tiré de la violation du principe d'égalité des partis politiques devant la loi brandit par les requérants sous prétexte que la décision rendue par le Conseil constitutionnel sur demande d'avis du Président de la République n'a pas été publiée, le Conseil constitutionnel a opposé le même rejet
Pour motiver ce rejet, Mamadou Badio Camara, Mouhamadou Diawara, Youssoupha Diaw Mbodj, Awa Dieye et Cheikh Ahmed Tidiane Coulibaly qui étaient assistés lors de cette séance du 25 septembre par Maître Fatma Ndiaye, Chef du greffe par intérim, ont rappelé à l’endroit des requérants que leur décision rendue sur cette demande d'avis du Président de la République, a été publiée au Journal officiel nº 7759 du 6 septembre 2024. Mieux ajoutent-ils, « cette décision ne fait pas partie du processus électoral dont le décret n° 2024- 1980 du 12 septembre 2024 portant dissolution de l'Assemblée nationale et fixant la date du scrutin pour les élections législatives anticipées au dimanche 17 novembre 2024 constitue le point de départ; qu'en effet, l'avis donné par le Conseil constitutionnel au Président de la République ne porte pas sur l'opportunité de dissoudre ou non l'Assemblée nationale mais uniquement sur la date à partir de laquelle une dissolution est possible, celle-ci ne dépendant que de la volonté du Président de la République; que le moyen est rejeté.
L’ETAT «REHABILITE» LES ORPHELINS PUPILLES DE LA NATION ET OFFRE UN MUSEE MEMORIAL JOOLA AUX FAMILLES DES VICTIMES
C’est dans une ferveur émotionnelle que Ziguinchor et sa population ont célébré hier, jeudi 26 septembre 2024, le vingt-deuxième (22e) anniversaire du naufrage du bateau le «Joola».
C’est dans une ferveur émotionnelle que Ziguinchor et sa population ont célébré hier, jeudi 26 septembre 2024, le vingt-deuxième (22e) anniversaire du naufrage du bateau le «Joola». La cérémonie a été marquée par la «réhabilitation» des orphelins pupilles de la nation par l’Etat qui a offert un Musée Mémorial «Joola» aux familles des victimes.
L ’inauguration du Musée Mémorial Joola, une vielle doléance des familles des victimes, a été l’un des temps forts de cette 22e célébration du naufrage du bateau le «Joola». Mais pour autant, cela n’a pas occulté les doléances du renflouement du navire, soulevées par le président de l’Association des Familles des victimes, Boubacar Ba, qui exige également justice dans cette affaire du Joola.
L’absence du Premier ministre, Ousmane Sonko, pourtant annoncé, n’a pas laissé indifférents certains membres de l’Association des Familles des Victimes du Joola (l’ANFV/ Joola), à l’image du président de cette structure, Boubacar Ba, qui se dit déçu par ce faux bond. Mais la présence de cinq (5) ministres de la République (Général Birame Diop, ministre des Forces Armées ; Général Jean Baptiste Tine, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique ; Mme Khady Diène Gaye, ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Cultures ; Olivier Boucal, ministre de la Fonction publique et de la Réforme du service public ; Yankhoba Diémé, ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions) a rehaussé cette 22e commémoration du naufrage du Joola.
Le cimetière des naufragés de Kanténe, première étape de la célébration, a permis aux autorités, familles des victimes et personnalités religieuses de rendre un vibrant hommage aux disparus. Prières et recueillement ont été les temps forts sur place, avant la cérémonie officielle au Musée «Mémorial Joola», point focal des activités de cet an 22 du naufrage du ferry assurant la liaison maritime Dakar-Ziguinchor qui a coulé le 26 septembre 2022 dans l’océan Atlantique, au large de la Gambie. Les discours des responsables des trois entités de l’Association des Familles des Victimes ont illustré les divisions au sein de cette association minée par des dissensions.
A l’image des différents orateurs qui ont rendu un vibrant hommage aux disparus, le ministre des Forces Armées, le Général Birame Diop, qui a dirigé la délégation officielle, a exprimé toute sa compassion et toute sa solidarité avant de prendre des engagements en faveur des orphelins et pupilles de le Nation. «Plusieurs mesures sont prises par l’Etat pour satisfaire les doléances exprimées par les associations des familles des victimes notamment : la prise en charge des orphelins pupilles de la nation par l’octroi des bourses d’études dans les écoles privées et universités publiques, la prise en charge médicale et des formations professionnelles pour permettre aux orphelins du Joola de disposer de qualification. La prise en charge de la liste additionnelle de trois cent soixante-onze (371) orphelins omis par le décret d’application de 2009, la construction effective du Mémorial Musée le Joola», a promis le Général Birame Diop qui rassure le président de l’Association des familles d’une étude attentive de toutes les doléances soulevées par les associations, dans le respect des dispositions réglementaires.
Le thème de cette année, «La place du Mémorial dans la commémoration», est perçu parle ministre comme une invite à une introspection et au changement de comportements, à un moment où certaines de nos valeurs essentielles sont en perdition. La mise en service du Musée Mémorial le «Joola», un bel et imposant édifice qui se dresse majestueusement sur le quai de Ziguinchor, exprime, selon le patron des Armées, une volonté politique de l’Etat d’ancrer le souvenir du naufrage dans cette mémoire collective et d’en faire un levier dans la consolidation dans la cohésion nationale, dira le Général Diop qui a saisi l’occasion pour dresser les avantages du Mémorial «Musée le Joola» dont la gestion et l’exploitation restent une préoccupation des autorités. Ce 22e anniversaire du Joola a été également l’occasion d’appeler les populations à la prudence et à l’adoption de meilleurs comportements en rappelant les enseignements de cette tragédie du Joola.
BOUBACAR BA, PRESIDENTDE L’ASSOCIATIONNATIONALE DES FAMILLES DES VICTIMES (ANFV/JOOLA) : «Nous voulons que le 26 septembre soit déclaré jour férié...»
Faire du 26 septembre un jour férié ; c’est l’une des doléances soulevées par le président de l’ANFV/Joola, Boubacar Ba, qui salue les efforts consentis par l’Etat. Avant d’agiter cette doléance : «Nous voulons également que la date commémorative du 26 septembre soit déclarée jour férié. En plus, nous demandons la création d’une Fondation «Joola» dotée de moyens conséquents pour satisfaire les nombreuses doléances des familles des victimes», dira le responsable des familles des victimes qui continue de réclamer que justice soit faite pour, dit-il, permettre aux familles de faire le deuil. La question du renflouement soulevé a été également reprise par les pupilles de la nation, à l’image de la représentante des pupilles de la Nation.
BINTA GASSAMA, REPRESENTANTE DES ORPHELINS PUPILLES DE LA NATION : «Nous voulons que les ossements soient récupérés de l’épave et exposés au Musée…»
A peine 22 ans, Binta Gassama ne s’est pas fait prier pour poser la requête de la récupération des ossements de l’épave du bateau le «Joola» qui sombre au fond de l’océan Atlantique, au large de la Gambie, depuis le 26 septembre 2022, date de son naufrage. Une façon de réclamer le renflouement du navire car, pour lui, «cela permettra d’exposer les ossements récupérés de l’épave pour les exposer dans ce musée». Et comme si cela ne suffisait pas, Mademoiselle Gassama de plaider pour l’enseignement de cette affaire du «Joola» à l’école. «Le Joola» doit être enseigné dans les écoles et doit inspirer le Sénégal, plus particulièrement sa jeunesse», dira-t-elle ; avant de lancer ceci : «22 ans après, c’est l’impunité totale».
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DISCOURS DU PREMIER MINISTRE À LA LEVEE DU CORPS D'AMADOU MAKTAR MBOW
Discours touchant du Premier Ministre Ousmane Sonko levée du corps Amadou Maktar Mbow
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE VENDREDI 27 SEPTEMBRE 2024
Le Soleil, Sud Quotidien, Yoor-Yoor Bi, EnQuête, Walf Quotidien, Le Témoin Quotidien, Libération, Vox Populi, L'As, L'Observateur, Le Quotidien, Bes Bi le jour, Révélation Quotidien
Le Soleil, Sud Quotidien, Yoor-Yoor Bi, EnQuête, Walf Quotidien, Le Témoin Quotidien, Libération, Vox Populi, L'As, L'Observateur, Le Quotidien, Bes Bi le jour, Révélation Quotidien
KEEMTAAN Gi - CRIMES ET MENSONGES
Ça vous fend le cœur ? Tant pis pour ceux qui ont été si naïfs ! Quand il se présentait à ses compatriotes pour solliciter leurs suffrages, il nous avait bien eus avec son air si candide. Du moins, c’est ce qu’il nous offrait à voir. Et puis, on pouvait bien le croire, lui, le fils du terroir, qui a subi les affres de la pauvreté contrairement à ces autres nés avec une cuillère en or dans la gueule et qui faisaient des rodéos dans les rues de Dakar-Plateau avec leurs puissants bolides. Lui, il est venu de loin. Ses parents cherchaient le diable pour lui tirer la queue. Avec une si touchante histoire, on était bien en devoir de le croire surtout avec ses slogans racoleurs qu’il nous vendait. La Patrie avant le Parti ou la gestion sobre et vertueuse en plus d’autres attrape-nigauds comme cette promesse électorale (qui n’engage que ceux qui y croient !) d’écourter son mandat. Autant en a emporté le vent ! A la fin, un bilan peu reluisant d’une centaine de morts et de milliers de jeunes gens et filles dans les prisons pour des peccadilles. Des jeunes dont certains ont vu leur vie complètement bousillée et parmi lesquels il y en a qui trainent encore le traumatisme de leur incarcération. Hier, ce que nous avons appris de la gouvernance prétendument sobre et vertueuse du Chef, a fini de nous fendre le cœur. Pourtant des hommes de l’art n’avaient cessé de tirer la sonnette d’alarme sur la fausseté des chiffres ainsi qu’à propos du maquillage auquel les gens de l’ancien régime s’exerçaient. En réalité, ces gens nous mentaient, nous peignant un avenir radieux avec la promesse d’une émergence qu’ils étaient les seuls à apercevoir. Ce alors que le Sénégal était au bord de la faillite ! Ce qui s’est passé sous leur magistère est d’une gravité extrême. Leur gouvernance s’est traduite par un véritable carnage financier. C’est incroyable de voir des personnes qui quémandaient, il y a moins de quinze ans, la dépense quotidienne se prélasser en moins de 12 ans au pouvoir sur d’épais matelas financiers. Le plus pathétique c’est de voir celui qui est à l’origine de tout ce carnage venir nous narguer pour sa désignation comme président du Centre mondial sur l’adaptation. Ce à peine quelques heures après des révélations sur les turpitudes financières de son régime. De garçon de courses de Macron, le voilà avec une autre sucette pour plastronner après avoir complètement déchiqueté nos finances publiques. Après le « livre blanc » de ses partisans sur ses réalisations, on attend un « livre noir » sur le carnage de nos finances publiques en attendant un dernier « livre rouge » (pas celui de Mao) sur les meurtres commis par des Fds et des milices pour protéger le régime du Chef ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
NECROLOGIE
C’est avec une très grande tristesse que nous avons appris le décès survenu hier à Touba, des suites d’une longue maladie, de Serigne Modou Abdallah Mbacké Borom Deul-bi. Ce chef religieux relativement jeune fut un temps très célèbre à Dakar où il avait notamment de nombreux amis dans la presse. C’était un grand ami du « Témoin » et il se considérait comme le petit frère de notre directeur de publication Mamadou Oumar Ndiaye qui l’avait d’ailleurs présenté à Ousmane Tanor Dieng, alors tout-puissant ministre d’Etat directeur de cabinet du président Abdou Diouf. Lequel Tanor ne manquait pas de se faire représenter aux chants religieux qu’organisait Serigne Modou Abdallah le 31 décembre de chaque année à Niary Tally. Le Témoin ne manquait d’ailleurs pas d’ironiser sur la concurrence que se livraient, à coups de bœufs immolés, dans la même commune de Niary Tally, Serigne Modou et le défunt chérif Abdourahmane Fall « Tilala ». Mais c’est surtout sous le magistère du président Abdoulaye Wade que Serigne Modou Abdallahi avait connu son heur de gloire puisque le Pape de Sopi avait fait de lui un conseiller personnel avec tous les avantages, le comblant de cadeaux et d’argent. Le défunt avait aussi beaucoup d’amis dans le milieu de la musique parmi lesquels Youssou Ndour et le regretté Thione Seck. Malade depuis quelques années, il s’était retiré à Touba où il s’est éteint hier. Durant toute sa maladie, il n’a jamais cessé d’appeler notre directeur pour prendre des nouvelles de notre journal. Le Témoin présente ses condoléances attristées à toute sa famille. Que Dieu accueille Serigne Modou Abdallahi Mbacké dans Son paradis.
DETOURNEMENT DE DENIERS PUBLICS ET BLANCHIMENT D’ARGENT : LAT DIOP ANCIEN DG DE LALONASE ENVOYE EN PRISON
Lat Diop, l’ancien directeur général de la Lonase, a passé hier sa première nuit en prison. Il a été placé sous mandat de dépôt par le juge d’instruction du Pool financier judiciaire qui a suivi le réquisitoire du Procureur du Pool financier judiciaire. Ce dernier a visé le détournement de deniers publics de 8 milliards de frs, l’extorsion de fonds et le blanchiment d’argent. Le détournement de deniers publics est consécutif aux 8 milliards de frs qu’il aurait reçus de Mouhamed Dieng patron de IXbet Sénégal. Ce montant aurait été extorqué par Lat Diop sur Mouhamed Dieng. Pour le blanchiment d’argent, c’est l’immeuble qu’aurait acquis à Grenoble l’ancien Dg de la Lonase qui explique ce délit. Les conseils de ce dernier ont trouvé ridicule les charges d’accusation retenues contre leur client.
FAUX CHIFFRES DE L’ECONOMIE LA BM ET LE FMI ACCUSES DE COMPLICITE ?
Si on suit la logique des révélations sur les tripatouillages des statistiques économiques parle régime de Macky Sall dans la période 2019 à 2023, autant on doit envoyer au poteau d’exécution l’ancien chef d’Etat, mais aussi ses ministres en charge de l’économie au cours de cette période notamment Amadou Ba, Abdoulaye Daouda Diallo et Moustapha Ba, on devrait aussi le faire pour la Banque mondiale et le Fonds monétaire international. Parce que finalement tout ce groupe doit être accusé de haute trahison contre le peuple sénégalais. Les chiffres avancés comme des performances économiques inédites dans cette période ont été souvent validés par les différentes missions de contrôle des deux institutions de Bretton Woods. La Banque mondiale et le Fonds monétaire international ont aussi régulièrement menti aux Sénégalais et aux autres partenaires sur la gestion économique du pays. En octobre 2023, le Fmi concluait une mission dans notre pays en disant que les performances des programmes économiques et financiers du gouvernement, soutenus par le Fonds monétaire international (FMI) ont été « satisfaisantes ». Dans la foulée, Macky Sall avait reçu en récompense une enveloppe de 169 milliards de frs. Même chose du côté de la Banque mondiale. Finalement l’on peut à juste titre penser comme ceux qui appellent à brûler ces institutions qui sont en réalité des partenaires peu crédibles et fiables. Et d’ailleurs, peut-on mentionner un seul pays au monde qui s’est développé grâce à la Banque mondiale et au Fonds monétaire international ? En tout cas au Témoin, nous pensons qu’il est possible de vivre dans ce monde sans la Banque mondiale et le FMI. Il faudra surtout beaucoup de courage.
LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL REJETTE LE RECOURS DE L’OPPOSITION
Le Conseil Constitutionnel a rejeté hier le recours de l’opposition tendant à l’annulation du décret numéro 2024-1981 du 13 septembre 2024 portant convocation du corps électoral en vue des élections anticipées du dimanche 17 novembre 2024. Un des moyens soulevés par l’opposition était de dire l’incompétence du PR à déroger au Code électoral alors qu’il n’y a pas été habilité par l’Assemblée nationale. Les 7 Sages ont rejeté la requête de l’opposition en estimant qu’elle est mal fondée.
MACKY SALL TRUSTE UN NOUVEAU LAURIER INTERNATIONAL
En attendant la suite des événements sur les révélations du Premier ministre dans sa gestion économique, Macky Sall continue de truster des lauriers internationaux. Ce mercredi, du haut de la tribune de la 79e Assemblée générale des Nations-Unies, son employeur Emmanuel Macron avait tissé des lauriers à l’engagement international du Président Macky Sall en tant Envoyé spécial et Président du comité de suivi du Pacte de Paris pour la planète et les peuples(4P). Ce jeudi, le président Macky Sall a annoncé lui-même sa désignation comme Président du Centre mondial sur l’adaptation en marge de l’UNGA 79, en présence de 14 chefs d’Etat et de gouvernement ainsi que de 45 autres représentants. Un truc bidon, évidemment. « Je salue le travail de mon prédécesseur, l’ancien SG de l’Onu Ban Ki-Moon qui sera président honoraire du GCA à partir de janvier 2025. Je suis heureux de travailler avec le dynamique Prof. Patrick V. Verkooijen et toute la communauté du Centre mondial pour l’adaptation au changement climatique afin de relever les défis liés au réchauffement climatique » a commenté Macky Sall.
ÉTATS GÉNÉRAUX DES TRANSPORTS EL HADJI MALICK NDIAYE INSTALLE LE COMITE DE PILOTAGE
Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, El Hadji Malick Ndiaye, a installé, hier, le comité de pilotage des États généraux des Transports. Ce comité rassemble divers acteurs, y compris des experts en transport, des directeurs des structures liées au MITTA, ainsi que des représentants du secteur privé et de la société civile. Son objectif principal est de définir des orientations stratégiques pour l’organisation des transports publics dans notre pays et de valider les termes de référence ainsi que les productions scientifiques issues des États généraux. Lors de son discours, le ministre a mis en avant l’importance de cet événement, le qualifiant de moment clé pour l’avenir des transports publics au Sénégal. Il a également souligné le caractère inclusif des États généraux, visant à favoriser les échanges et la collaboration entre tous les acteurs du secteur pour mieux répondre aux besoins futurs des usagers en matière de mobilité
CONFIDENTIEL DE 'BES BI LE JOUR' DE CE VENDREDI 27 SEPTEMBRE 2024
Baadoolo - Renflouer le bateau Sénégal
Plus qu’un pays en «ruine», le Sénégal que Macky Sall nous a laissé est donc une «épave». Dans sa déclaration économique générale, parfois politique, le «procureur» Sonko baayiwoul ponkal mi. Mais ira-t-il jusqu’à poursuivre le capitaine, Macky Sall ? Pour lui, Amadou Ba, Abdoulaye Daouda Diallo et Moustapha Ba sont les auteurs de ce «naufrage» économique à cause d’une «surcharge» de «mensonges». Walla c’est des songes ? En tout cas, si c’est vrai c’est grave. J’espère qu’on ne nous mène pas encore en bateau. Il faut vite renflouer les caisses. Et le bateau Sénégal. Campagne bi dina neex nak.
Nouveau poste à l’Onu sur le changement climatique Macky Sall succède à Ban Ki-moon
Macky Sall monte et monte. Après les 4P, il se rapproche davantage de la tête de l’Onu. Quand on remplace un ancien Sg de l’organisation, on peut rêver ! «Je suis honoré d’avoir été désigné aujourd’- hui (ce jeudi) président du Centre mondial sur l’adaptation en marge de l’UNGA79, en présence de 14 chefs d’État et de gouvernement ainsi que de 45 autres représentants. Je salue le travail de mon prédécesseur, l’ancien Sg de l’Onu Ban Ki-moon, qui sera président honoraire du Gca à partir de janvier 2025. Je suis heureux de travailler avec le dynamique Prof. Patrick V. Verkooijen et toute la communauté du Centre mondial pour l’adaptation au changement climatique afin de relever les défis liés au réchauffement climatique», a posté sur X l’ancien président de la République.
Mamoudou Ibra Kane répond à Sonko «C’est un Premier ministre en campagne»
Ousmane Sonko a accusé les trois derniers ministres des Finances de Macky Sall dont Amadou Ba d’être responsables du «carnage» financier que son gouvernement a trouvé. Le camp du leader de La Nouvelle responsabilité réagit. Mamoudou Ibra Kane voit un «Premier ministre déjà en campagne». «C’est le jeu favori de Ousmane Sonko. Il l’avait fait en 2022 en accusant Aar Sénégal d’être à la solde Macky Sall. Au lieu de créer des emplois, ils ont envoyé des jeunes en chômage», a dit le leader de Demain c’est maintenant au micro de Rfm. Il ajoute que des responsables du régime ont pourtant été épinglés. «A l’Onas, Cheikh Dieng qui accuse directement le ministre Cheikh Tidiane Dièye ou encore à l’Aser. Mieux encore, Cheikh Diba, son ministre des Finances était le directeur de la programmation budgétaire il y a 6 mois. Au lieu d’être à la cérémonie d’ouverture du muséemémorial Le Joola, en tant que Pm et ancien maire de Ziguinchor, il a préféré battre campagne», a conclu M. Kane, membre de la coalition Jamm ak Ndiarin de Amadou Ba.
Soutien aux Législatives - Le maire de Mboss «Marc» pour Sonko
Le maire de Mboss a décidé de soutenir la liste de Pastef aux élections législatives. A travers son Mouvement alternatif pour la rénovation et la citoyenneté (Marc), Modou Diop Guène et ses camarades se sont réunis pour clarifier leur position en vue de ces échéances. «Après un long processus de concertation avec les responsables départementaux, le mouvement des femmes, la convention des jeunes, les autorités religieuses, les représentants de la Diaspora et l’ensemble des militants et sympathisants de Marc, le bureau politique décide de soutenir la liste de Pastef pour une victoire éclatante aux prochaines élections législatives pour donner à Monsieur le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye une majorité à l’Assemblée nationale afin de réaliser le projet de transformation systémique tant attendu par les Sénégalais», a annoncé hier, dans un communiqué, sa formation.
Détournement de deniers publics pour 8 milliards, blanchiment de capitaux… Lat Diop placé sous mandat de dépôt
L’ancien ministre, Lat Diop, qui a été déféré aujourd’hui devant le parquet financier, a été finalement placé sous mandat de dépôt, après une semaine de garde à vue. Il est poursuivi pour 3 chefs d’inculpation : détournement de deniers publics pour 8 milliards, blanchiment de capitaux et extorsion de fonds, a appris Bés bi. Ces proches déplorent qu’il soit envoyé en prison «sans aucun rapport, même pas interne».
Ouverture du mémorial-musée Le Joola TAS invite à «méditer sur nos manquements collectifs»
Le 22e anniversaire du naufrage du bateau Le Joola a été marqué par l’ouverture du mémorialmusée. Le leader de la République des valeurs a partagé sur sa page X sa compassion aux famille et lancé un appel. «Nous avons le devoir de ne jamais laisser s’éteindre la mémoire de ceux qui ont péri. Ce drame, qui a marqué à jamais l’histoire du Sénégal, nous rappelle douloureusement que les négligences humaines peuvent engendrer des conséquences tragiques. Aujourd’hui encore, de nombreuses épreuves que nous traversons montrent que nous n’avons pas su tirer toutes les leçons de cette catastrophe. En tant que nation, il est impératif de repenser notre trajectoire et de méditer sur nos manquements collectifs», a dit Thierno Alassane Sall.
Ralliement à Pastef pour les Législatives Théodore Chérif Monteil se sépare de Mamadou Lamine Diallo
Allié du candidat de Mamadou Lamine Diallo à la dernière élection présidentielle, Théodore Chérif Monteil a tourné le dos à ce dernier qui vient de se ranger derrière le Pastef pour ces Législatives. Dans un communiqué publié ce jeudi, l’ancien parlementaire «se réserve le droit de prendre l’option qui lui conviendra le mieux en vue» de ces échéances anticipées. «La plateforme politique Alternative citoyenne Diisoo, vous informe qu’elle met fin ce jour mercredi 25 septembre 2024, à sa collaboration avec la coalition Tekki 2024 qu’elle avait intégrée lors des dernières élections présidentielles», a signé M. Monteil.