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15 novembre 2024
LA BANQUE MONDIALE DISPOSEE A SOUTENIR LES PRIORITES DU GOUVERNEMENT
C’est du baume au cœur après le passage du Fmi. Le Groupe de la Banque mondiale, qui a récemment achevé une mission au Sénégal, a «réaffirmé sa volonté de soutenir les priorités du gouvernement
C’est du baume au cœur après le passage du Fmi. Le Groupe de la Banque mondiale, qui a récemment achevé une mission au Sénégal, a «réaffirmé sa volonté de soutenir les priorités du gouvernement, notamment dans les secteurs de la gouvernance, de l’agriculture, de l’énergie, de l’économie numérique, de l’éducation et de la santé», indique un communiqué de l’institution.
La mission de la Banque mondiale au Sénégal, dirigée par Ousmane Diagana, Vice-Président pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre de la Banque mondiale, et Sergio Pimenta, Vice-Président Afrique de la Société financière internationale (Ifc), a «réaffirmé sa volonté de soutenir les priorités du gouvernement, notamment dans les secteurs de la gouvernance, de l’agriculture, de l’énergie, de l’économie numérique, de l’éducation et de la santé», indique un communiqué de l’institution daté du 23 septembre. Elle a informé président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko, de «la préparation en cours du nouveau Cadre de partenariat pays (Cpp) avec le Sénégal pour la période 2025-2030». La note ajoute : «Cette nouvelle étape du partenariat de plus de 60 ans avec le Sénégal ouvre la voie à des opportunités prometteuses pour un développement durable et inclusif. Les consultations avec les parties prenantes ont inclus une réunion d’analyse approfondie dédiée à la création d’une plateforme de financement pour la première phase des autoroutes de l’eau.»
120 milliards de F CFA sur 10 ans pour l’Eau et l’assainissement
Au cours de la rencontre, le Groupe de la Banque mondiale a partagé ses engagements en cours dans le secteur. «Il s’agit notamment du Programme intégré de sécurité de l’eau et de l’assainissement au Sénégal (Pisea), qui s’étend sur une période de 10 ans en plusieurs phases, avec un premier financement de 200 millions de dollars (près de 120 milliards de F CFA) approuvé cette année. L’accès universel à l’eau potable a également été au cœur de la visite de la mission dans le sud du pays. En Casamance, à Niamone, elle a inauguré un système d’alimentation en eau par pompe solaire. L’eau est la sève qui nourrit la croissance ; en assurant son accès universel, nous cultivons un avenir florissant et durable pour le Sénégal. Nous pourrions ainsi améliorer la productivité agricole, favoriser l’industrialisation et renforcer la résilience face aux changements climatiques», a déclaré Ousmane Diagana, Vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.
«Stimuler une croissance inclusive pour renforcer le secteur privé»
Sur la rencontre avec les acteurs de l’écosystème entrepreneurial pour aborder les opportunités de soutien aux Petites et moyennes entreprises (Pme), Sergio Pimenta, Vice-Président Afrique de la Société financière internationale (Ifc) a déclaré : «En capitalisant sur notre expertise globale et notre présence locale, nous renforçons notre soutien aux petits entrepreneurs, aux champions locaux et nous attirons les investisseurs. Nous visons à stimuler une croissance inclusive, partant de la base pour renforcer l’ensemble du secteur privé.»
CAPITAL MORTAL KOMBAT
Avec ses sept sièges convoités, Dakar devient le théâtre d'un affrontement politique majeur dans le cadre des élections législatives. Entre le nouveau pouvoir, Taxawu et Amadou Ba, c'est un combat à trois qui se profile
Si, à l’intérieur du pays, la course aux sièges sera âprement disputée pour ces Législatives anticipées, à Dakar, la bataille pour les 7 le sera davantage. Entre un nouveau pouvoir tenu de s’imposer, le camp de Taxawu, détenteur de la municipalité de cette ville et un Amadou Ba, chef de l’opposition obligé de s’affirmer dans son fief, l’enjeu augure un mortal kombat.
Le jackpot en vaut la chandelle ! Plus qu’un grenier de sièges pour l’Assemblée, Dakar est aussi politiquement convoitée du point de vue symbolique. Inutile donc de dire que c’est au cœur de cette capitale que vont se jouer les plus intenses joutes de ces Législatives anticipées. Mieux, le caractère quasi exceptionnel du contexte préfigure à lui seul la force de l’enjeu. Autrement dit, un parti présidentiel décidé à laver l’affront face à d’anciens alliés qu’il considère avoir conduit jusqu’à destination, avant d’être «trahi» en tant que locomotive électorale de Yewwi askan wi. Sur ce, les esprits sont évidemment braqués sur Khalifa Sall et ses camarades dont le plus ciblé Barthélémy Dias. Bien que frappé d’inéligibilité aux Législatives, le maire de Dakar est farouchement attendu sur le terrain par Abass Fall, patron de Pastef dans la capitale. «Ce qui est sûr, c’est que le Pastef va reprendre Dakar. On connait d’ailleurs le rôle que nous y avons joué lors des précédentes élections. Rien que pour la Présidentielle, nous avons remporté 280 000 voix. Surtout qu’on ne peut pas être un parti au pouvoir sans contrôler Dakar. Parce que qui gagne Dakar gagne le Sénégal», avait juré le parlementaire au cours de l’émission «Banc public» sur Seneweb. C’est dire que pour quelqu’un qui rêvait de conduire la liste de Yewwi à Dakar aux dernières Locales, puis Législatives avant d’être écarté au profit de Barth’, l’heure de la revanche a sonné.
«Borom Ndakaaru» menacé
Pour l’autre camp qui se revendique «Borom Ndakaaru», c’est aussi l’occasion de prouver qu’il reste maitre des lieux. Mieux, après la grosse déception de la Présidentielle, Khalifa Sall, ou Taxawu, court le risque de ne garder que la mairie. En attendant les prochaines Locales. Il est loin le temps où il mettait en ballotage le parti au pouvoir en 2017 avec une différence de 2000 voix dans le département de Dakar en faveur de Benno qui avait fini par rafler les 7 sièges. Une intercoalition avec le Ps et Amadou Ba ou le Pur comme annoncé sera-t-elle suffisant pour reprendre la main à Dakar, après le score fleuve de la coalition Diomaye Président à Dakar et ailleurs ? Taxawu n’a pas d’autre choix que de trouver une formule puissante à la dimension de YewwiWallu.
Amadou Ba contre l’Apr, le combat des frères ennemis
Prêt à se lancer dans sa «Nouvelle responsabilité» politique, Amadou Ba est l’autre baron attendu dans cette bataille de Dakar. À l’image d’un Abass Fall, lui aussi est sûrement loin d’avoir digéré le choix qui était porté sur Diouf Sarr comme tête de liste de Benno à Dakar aux Locales de janvier 2022. Probablement, l’Apr (re)mettra l’homme de Yoff dans la capitale. Emancipé du mentorat politique du Président Macky Sall qui l’avait contraint de faire profil bas, le leader de l’opposition (au regard des résultats de la dernière Présidentielle) n’a plus droit à l’échec dans son propre fief. Avec ces Législatives, il est appelé une nouvelle fois à prouver que c’était Macky Sall qui avait obstrué son ascension, quoique n’importe quel schéma aurait difficilement résisté à la vague YewwiWallu en 2022. Et pour un homme politique de sa trempe qui aspire à la Présidence, c’est maintenant ou jamais !
DJIM DRAME S’ENGAGE A TRAVAILLER POUR L’ENSEMBLE DES CULTES ET CROYANCES
Nommé récemment par le président de la République comme directeur des Affaires religieuses et de l’insertion des diplômés en langue arabe, Djim Dramé a réagi suite à sa nomination.
Nommé récemment par le président de la République comme directeur des Affaires religieuses et de l’insertion des diplômés en langue arabe, Djim Dramé a réagi suite à sa nomination. Il s’est ainsi engagé à «travailler pour l’ensemble des Cultes et pour toutes les croyances pour essayer de garder le modèle sénégalais du vivre ensemble».
Maître de recherches titulaire à l’Ifan où il dirige le Laboratoire d’islamologie, et titulaire d’un doctorat en Langues et civilisations arabo-islamiques, Djim Dramé est, depuis le 18 septembre dernier, le Directeur des Affaires religieuses et de l’insertion des diplômés en langue arabe. Un poste nouvellement créé par le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye.
Réagissant à sa nomination, Djim Dramé, a exprimé, à l’Aps, sa volonté de «travailler pour l’ensemble des Cultes et pour toutes les croyances pour essayer de garder le modèle sénégalais du vivre-ensemble».
Remerciant au passage le chef de l’Etat pour «la confiance et le choix portés sur sa personne, alors qu’ils ne se connaissaient même pas», il a, par la même occasion, dit vouloir travailler «fidèlement et sincèrement pour mériter cette confiance». Il a ainsi reconnu que la tâche qui l’attend «peut-être compliquée», tout en assurant que «les orientations des autorités, du président de la République et son Premier ministre, l’aideront à faire ce travail convenablement avec certainement l’appui d’une équipe composée de personnes ayant l’amour du travail, des compétences avérées et fières de travailler pour leur peuple, leurs religions».
Arrestation de trafiquants de migrants
La police a démantelé une bande de trafic de migrants. Il s’agit de transporteurs migrants clandestins vers les côtes européennes. En effet, dans la nuit du dimanche, l’Antenne de la Division nationale de lutte contre la traite des personnes et pratiques assimilées (DNTL) de Saint-Louis a mis hors d’état de nuire la bande de trafiquants de migrants qui sévissait entre Saint-Louis et Mboro. En exploitant une source, renseigne une note de la police, les limiers ont réussi à interpeller l’organisateur et les capitaines, notamment A. Diop, D. Dieng, M. Diop, D. Niang et M. Seck. Ils s'apprêtaient à organiser un voyage clandestin par pirogue à destination des îles Canaries. Aussi, les policiers ont saisi l’un des moteurs qui devait servir au voyage et une somme de 5 millions 500 mille de nos francs. La pirogue a été déjà localisée à Mboro. Les individus arrêtés sont placés en garde à vue.
La Marine repêche une pirogue avec 30 corps de migrants
Le Sénégal continue de dénombrer les victimes de l’émigration clandestine. Le dimanche en début de soirée, la Marine nationale sénégalaise a été informée de la présence d'une pirogue à la dérive à environ 70 km au large de Dakar, avec plusieurs corps de migrants. Elle a déployé le patrouilleur Cayor qui a retrouvé l'embarcation qui a été remorquée vers la rade extérieure du port de Dakar où le convoi est arrivé vers 06h00 le lundi matin. D’après la Dirpa, trois vedettes et un chaland de débarquement transportant les équipes de médecins, de sapeurs-pompiers et du service d'hygiène ont rejoint le convoi au mouillage. Les opérations de récupération, d'identification et de transfert sont rendues très délicates par l'état de décomposition avancée des corps, renseigne le communiqué. La Marine a dénombré trente corps. Les investigations se poursuivent pour permettre d'avoir des informations plus précises sur le bilan et l'origine exacte de la pirogue. Selon Dakaractu, certains portaient des habits de «Baye Fall» et trois autres avaient des bracelets de Pastef.
Mimi Touré appelle au parachèvement de la victoire du 24 mars
Le Mouvement pour l’intégrité, le mérite et l’indépendance (Mimi) de Aminata Touré donne carte blanche à Ousmane Sonko. Membre-fondateur de la Coalition Diomaye Président, Mimi Touré appelle ses militants, sympathisants et les sénégalais à parachever la victoire du 24 mars en votant massivement pour la liste Pastef en vue de donner au régime les moyens de travailler activement pour l’avènement d’un Sénégal souverain, juste et prospère.
Usurpation de Bokk Gis Gis
Pape Diop se plaint auprès du ministre de l’Intérieur pour usurpation de son parti. Le président du Parti politique convergence démocratique Bokk Gis Gis, Pape Diop, informe le ministre de l’Intérieur de la parution sur les réseaux sociaux du lancement par un certain Daouda THIAM le samedi 21 septembre 2024 d'un mouvement dénommé Bokk Gis Gis. Il rappelle que son parti a obtenu son récépissé le 02 avril 2013, dont le dénominateur de base est Bokk Gis Gis. Il alerte pour parer à toute homonymie préjudiciable à sa formation.
Malick Gakou soutient Pastef aux législatives
Le président du Grand Parti, El hadji Malick Gakou s’engage auprès de Pastef aux élections législatives. Il souligne, dans un communiqué, que le Grand Parti soutient sans réserve le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye et le Premier Ministre Ousmane Sonko pour une victoire éclatante aux élections législatives anticipées du 17 novembre 2024. A en croire l’ancien ministre, le Sénégal doit changer et la clé du changement nécessite une majorité absolue pour les forces de rupture et de progrès au service exclusif du peuple sénégalais. M. Gakou appelle à la mobilisation déterminée de toutes les forces vives de la nation pour la matérialisation de cet objectif primordial. Il encourage le gouvernement dans sa ferme volonté de poursuivre les réformes intrépides pour la reddition des comptes et pour les perspectives de développement harmonieux de notre pays.
Vers une alliance entre le Ps et Aïssata Tall Sall
Les socialistes sont en train de se rabibocher après une longue dissension. Après le passage de Khalifa Sall, la secrétaire générale du Parti socialiste, Aminata Mbengue Ndiaye et les membres du bureau politique ont reçu hier une délégation de «Osez L’Avenir» conduite par Aïssata Tall Sall. La Secrétaire générale du Parti socialiste a souhaité une chaleureuse bienvenue à Aïssata Tall Sall et à la délégation qui l’accompagne. Cette dernière a rappelé leur long compagnonnage et l’idée socialiste qu’elle porte toujours en elle, renseigne une note publiée sur la page Facebook de l’ancienne maire de Podor. Au terme de la rencontre, il a été décidé que les plénipotentiaires des deux partis se retrouvent pour travailler à une alliance en vue des élections législatives et audelà, de travailler à la définition d’un cadre pérenne de collaboration en vue de faire face ensemble aux multiples défis qui se posent au Sénégal. Ensemble, les deux partis vont voir comment les socialistes peuvent se retrouver autour de l’essentiel.
La gauche plurielle partagée entre Khalifa Sall et Amadou Ba
Les 36 organisations et partis de la gauche sénégalaise sont à la recherche d’alliés pour les élections législatives. Contrairement à l’information donnée par le camp d’Amadou Ba, la gauche n’a pas encore acté une alliance. Elle a eu des rencontres avec Taxawu Senegaal de Khalifa Sall, la Nouvelle Responsabilité d’Amadou Ba, le Parti socialiste et l’AFP. Avec Khalifa Sall et Amadou Ba, un accord de principe d’aller ensemble aux élections législatives anticipées a été acté, mais les discussions se poursuivent, informe un communiqué. En fait, la gauche plurielle s’est entendue sur la nécessité de s’ouvrir à d’autres forces afin de constituer une vaste coalition pour défendre la République et la Démocratie et faire face au pouvoir actuel. Elle a mis en place, à cet effet, un groupe de contact chargé de rencontrer d’autres forces en vue d’alliances. Elle compte se battre pour «sauver le Sénégal» et empêcher l’actuel pouvoir de disposer d’une majorité à l’Assemblée et se renforcer en devenant une force incontournable aux élections à venir.
Les guichets de la CDC ouverts pour les législatives
La Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) est fin prête pour les élections législatives. Le directeur général Fadilou Keita a pris les dispositions pour faciliter le dépôt de cautions aux partis politiques, aux coalitions de partis et aux indépendants. Le communiqué reçu à «L’As» indique que les guichets sont ouverts du 23 septembre 2024 au 28 septembre 2024 inclus de 8h à 19h sans interruption. Le dernier jour de dépôt matériel des dossiers de déclaration de candidature, à savoir le 29 septembre 2024, les guichets sont ouverts de 08 heures à 00 heure sans interruption. Le patron de la CDC rappelle que la caution est remise sous la forme exclusive d'un chèque de banque d'un montant de 15 millions de FCFA par le mandataire légalement désigné. Une quittance et une attestation de confirmation du dépôt seront aussitôt délivrées au mandataire après dépôt.
La garde à vue de Lat Diop prorogée
L’ancien directeur général de la Lonase n’est pas encore sorti de l’ornière. La garde à vue de Lat Diop a été prolongée hier par le parquet pour permettre aux enquêteurs de la division des investigations criminelles (Dic) pour boucler l’enquête. Hier, Lat Diop a été interrogé toute l'après-midi sur son patrimoine. Il passe une nouvelle nuit au commissariat du Port.
Retour de parquet pour Jérôme Bandiaky
Les choses se corsent pour le sniper, Jérôme Bandiaky. Après le prolongement de sa garde à vue, il a été déféré hier au parquet. Il est poursuivi pour escroquerie, détention d'armes et de munitions sans autorisation administrative et usurpation de fonction. Mais il bénéficie d’un retour de parquet. Il sera présenté au procureur de la République qui décidera de son sort.
Plainte de Dame Mbodji contre Jérôme Bandiaky
Restons avec Jérôme Bandiaky pour dire qu’il fait l’objet d’une nouvelle plainte pour tentative d'assassinat et destruction de biens appartenant à autrui. L’auteur de la plainte n’est personne d’autre que Dame Mbodji. Il a rappelé que le 16 mars 2023, tard dans la nuit, à la fin d'une émission portant sur un débat politique tenue dans les locaux de la TFM, il avait emprunté la corniche pour rentrer chez lui. Arrivé à hauteur de la mosquée de la Divinité, rapporte-t-il dans sa plainte, il a senti des tirs de balles sur son véhicule, immédiatement il a appuyé sur l'accélérateur pour échapper aux attaques des assaillants qui continuaient de le viser avec des balles réelles. Arrivé à hauteur de l'hôtel Radisson Blue, indique Dame Mbodji, il s’est immédiatement introduit dans le parking dudit hôtel sous le regard des éléments de sécurité. A l’en croire, c'est grâce à l'intervention de ces derniers qui l’ont planqué dans l'hôtel que sa vie est sauvée. Sachant que j'étais dans les locaux de l'hôtel, écrit Dame Mbodji, le sieur Bandiaky s'est permis de s'introduire dans l'enceinte du Radisson Blue avec des armes, que les caméras de l'hôtel ont d'ailleurs filmé. Selon lui, la visualisation des images des caméras de surveillance a confirmé qu'il s'agissait bien de la personne de Jérôme Bandiaky.
Le commerçant harcèle une étudiante et écope d’un mois de prison
Pour joindre les deux bouts, l’étudiante N. Camara allie étude et travail. C’est ainsi qu’elle vend de la bouillie de mil à ses heures perdues. C'est dans le cadre de cette activité commerciale qu'elle a fait la connaissance du commerçant C. M. Diop. Suite à une amitié qui s’était installée entre eux, le sieur Diop lui a avoué ses sentiments. N’étant pas réciproque, celle-ci a refusé de nouer une relation amoureuse avec lui. Ne désespérant pas, C. M. Diop lui a envoyé des cadeaux constitués de vêtements et de chaussures. Étant droite dans ses bottes, l’étudiante lui a restitué tous les articles. Ce qui n’a pas plu à C. M. Diop. Ce dernier l’a abreuvée d’injures par messages avant de réitérer ses agissements chez elle. Prise de panique, Camara a déménagé chez son oncle pour éviter que la situation ne dégénère. Malgré cela, C Diop continuait à la harceler en lui envoyant toujours des messages d'insultes. Interrogé, ce jeune homme de 25 ans a reconnu avoir envoyé un message d'insulte à la partie civile. N. Camara nie devoir de l’argent au mis en cause. «On n’a jamais été en couple car je n’éprouvais aucun sentiment envers lui. Il est devenu colérique depuis le jour où je lui ai retourné ses habits et chaussures. En plus, je ne décrochais plus à ses appels. En outre, j’avoue qu’il m’envoyait de l'argent en guise de cadeau dans mon compte wave», a-telle expliqué. Au finish, le prévenu a été déclaré coupable et condamné à un mois assorti de sursis. En plus, il devra payer 100 mille francs en guise de dommages et intérêts.
ET SI LE JARAAF FAISAIT MIEUX QU'EN 2021
Les Verts et blancs du Jaraaf ont réussi à revenir en phases de poule de la coupe de la confédération Africaine de football trois ans après avoir échoué face à une moyenne équipe camerounaise: le Coton sport.
L’équipe de la Médina s’est qualifiée pour les phases de poule de la coupe de la Confédération Africaine de football (CAF) en battant le Stade d’Abidjan (3-0) au match retour. Le Jaraaf ambitionne de faire mieux qu’en 2021 où l’équipe s’était arrêtée en quart de finale face au Coton Sport. Cette année, l’équipe, coachée par Malick Daf, a très tôt affiché ses ambitions et nourrit intérieurement le rêve de faire mieux qu’en 2021.
Les Verts et blancs du Jaraaf ont réussi à revenir en phases de poule de la coupe de la confédération Africaine de football trois ans après avoir échoué face à une moyenne équipe camerounaise: le Coton sport. Les protégés de Malick Daff ont très tôt nourri l’ambition de revenir dans cette prestigieuse compétition africaine afin de prendre leur revanche. Maintenant que l’un des objectifs est atteint, reste à se fixer d’autres. Pour les dirigeants du club de la Médina, rien n’est de trop pour accompagner cette équipe à aller le plus loin possible dans cette compétition. D’abord, parce que le Jaraaf a l’expérience des grandes compétitions africaines pour avoir bourlingué un peu partout en Afrique. Ensuite, l’équipe s’est doté les moyens de faire revenir Malick Daf qui occupait le poste de sélectionneur des U 20 avec qui il a remporté la CAN de la catégorie et aller à la coupe du monde. En homme de challenge, le coach Daf a accepté de lâcher du lest pour quitter son poste de sélectionneur pour celui de coach des verts et blancs de la Medina. En une année, il a su imprimer ses empreintes dans cette équipe jusqu’à décrocher une qualification en phase de poule, après avoir vu le titre de champion du Sénégal lui filer entre les doigts du fait d’une commission de discipline aux abois. En réussissant à battre le Stade d’Abidjan, le Jaraaf compte faire mieux qu’une qualification en quart de finale de la compétition.
Jusqu’ici, une seule équipe sénégalaise a encore réussi à jouer une finale de la coupe de la CAF en 1998 : la Jeanne d’Arc de Dakar. En effet, les bleus et blancs sous la houlette de feu Omar Seck, avec une génération de joueurs dorés que sont Pape Malick Diop, Pape Niokhor Fall, Assane Ndiaye entre autres, avaient réussi à hisser haut le drapeau du foot sénégalais. Cette équipe a été par la suite la locomotive ou la renaissance de l’équipe nationale de foot. Malheureusement, ils ont perdu lourdement la finale face au Sfax de Tunis (4-0). Espérons que cette génération de joueurs suscitera l’enthousiasme chez leurs cadets du Jaraaf pour faire mieux qu’eux en décrochant pour la première fois de l’histoire du football sénégalais le trophée de cette compétition. Il n’est pas interdit de rêver...
LE PARTI DÉMOCRATIQUE SÉNÉGALAIS DANS UN JEU DÉCIDÉMENT ILLISIBLE
Tiraillé entre alliances controversées et dissensions internes, le PDS peine à trouver sa place dans le nouveau paysage politique. À l'approche des législatives du 17 novembre, le spectre d'une division profonde plan sur cette formation historique
Le Parti démocratique sénégalais (Pds) risque d’aller aux élections législatives du 17 novembre prochain en rangs dispersés. Des dissidents de ce parti voulaient tenir hier une conférence de presse pour exprimer leur position et se démarquer du choix fait par la direction officielle de s’allier avec l’Alliance Pour la République à ce scrutin. Depuis sa perte du pouvoir en 2012, ce parti libéral qui mena tant de batailles pour l’avènement et la consolidation de la démocratie dans notre pays peine à rebondir.
Depuis 12 ans, il en est réduit à nouer des alliances ou à se faire remorquer pour survivre sur la scène politique nationale. Ce qui fait qu’il est difficile de mesurer son vrai poids électoral. Le parti de Me Wade doit ses sièges de la quatorzième législature, qui vient d’être dissoute par le président de la République Bassirou Diomaye Faye au soutien du leader de Pastef, l’actuel Premier ministre Ousmane Sonko, qui avait battu campagne et incité les électeurs à voter pour lui dans certains départements. Le parti de l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade, avait participé à ce scrutin sous la bannière de la coalition Wallu dont il était la locomotive. Par la suite, cette dernière avait fondé avec la coalition dirigée par Ousmane Sonko l’inter-coalition Wallu-Yewwi pour essayer d’imposer une cohabitation avec l’ancienne majorité, Benno Bokk Yaakar (BBY). À l’arrivée, lors de l’installation des députés de la 14ème législature, le Pds avait profité de l’inexpérience politique de Yewwi Askan Wi (YAW), pour constituer son propre groupe parlementaire « des libéraux et démocrates » présidé par l’expérimenté Mamadou Lamine Thiam. Après avoir été élus grâce à Ousmane Sonko, aussi bien le Pds que Takhawou Sénégal, le mouvement dirigé par Khalifa Sall, n’avaient pas tardé à s’éloigner de leurs bienfaiteurs de Pastef n’hésitant pas même parfois à les poignarder dans le dos. En flirtant notamment avec l’ancienne majorité au pouvoir. C’est donc instruits par l’expérience et en ayant en tête que chat échaudé craint l’eau froide, que les dirigeants de Pastef ont décidé cette fois-ci de présenter une liste de leur seul parti pour les législatives du 17 novembre prochain. Ce même s’ils n’excluent pas de coopter à l’intérieur de celle-là des responsables de partis alliés dans le cadre de la coalition « Diomaye Président » qui porta l’actuel chef de l’Etat au pouvoir. Selon certains observateurs politiques, toutefois, cette option de faire cavalier seul constitue un pari risqué pour le parti dirigé par Ousmane Sonko. Des observateurs politiques qui semblent toutefois oublier que l’actuel Premier ministre est un homme de défis !
Les magouilles du Parti !
Pour en revenir au Parti démocratique sénégalais, il a joué un rôle déterminant dans le report de la présidentielle du 24 février dernier jusqu’au mois de mars qui a suivi. Après que son candidat Karim Wade a été recalé par le Conseil constitutionnel pour cause de double nationalité, le Pds avait accusé les magistrats du Conseil constitutionnel d’avoir été corrompus par le candidat de Benno, Amadou Ba. À quelques heures du démarrage de la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 24 février, l’ancien président de la République, Macky Sall qui, décidément, voulait encore s’accrocher au pouvoir, même s’il disait le contraire, avait abrogé le décret convoquant le collège électoral, le temps, disait-il, de permettre de faire la lumière sur cette affaire. Les députés de Benno, de connivence avec ceux du Pds, avaient voté le report de la présidentielle jusqu’en décembre avant que cette décision soit retoquée par le Conseil constitutionnel qui avait imposé la date du 24 mars à laquelle l’élection présidentielle s’est effectivement tenue. Elle avait permis la survenue d’une troisième alternance à la tête du pays. L’Apr, autrefois locomotive de la coalition Benno Bokk Yaakaar, a perdu le pouvoir lors de l’élection présidentielle de mars 2024. Quelques mois après cette défaite, l’ancien président Macky a officiellement dissous Bby, marquant la fin d’une coalition politique majeure qui avait dominé la scène sénégalaise pendant 12 ans.
Le Pds malgré lui, alliance contre nature !
Après avoir soutenu la candidature de Bassirou Diomaye Faye président à la présidentielle du 24 mars, le Parti démocratique sénégalais s’était rapproché du nouveau régime lors des plénières à l’Assemblée nationale face à la majorité Benno. Contre toute attente, pourtant, pour les législatives du 17 novembre prochain, le parti de l’ancien président, Me Abdoulaye Wade, a décidé de rejoindre celui du tombeur de ce dernier c’est-à-dire l’Apr de Macky Sall. Le Parti démocratique sénégalais (Pds) et l’Alliance pour la République (Apr) ont en effet annoncé la formation d’une grande coalition en perspective de ce scrutin. Une alliance contre nature au regard du lourd contentieux entre les deux formations. Toutefois, c’est l’instinct de survie qui a prévalu dans ces deux partis qui se sont succédé au pouvoir. Conscients que, seuls, ils risquent d’être écrasés par le rouleau compresseur Pastef, ils ont choisi d’unir leurs forces pour limiter les dégâts. Carsi, après la perte du pouvoir en 2012, le Pds a subi une saignée au profit de l’Apr qui avait encouragé à fond la transhumance de ses principaux cadres, la famille libérale, l’Apr, à on tour, subit un retour de flammes. En effet, plusieurs de ses cadres, et non des moindres, l’ont quitté le parti et certains d’entre eux ont rejoint Amadou Bâ, candidat de Bby lors de la dernière présidentielle et leader d’un mouvement dénommé Nouvelle Responsabilité. L’ancien Premier ministre et candidat malheureux de Benno Bokk Yaakar (BBY) lors de la dernière présidentielle est en discussions avec le Parti Socialiste et Taxawu Sénégal, le mouvement de l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, en vue de former une coalition pour ces législatives de novembre. L’Apr quant à elle, on l’a vu, malgré ses divisions internes, a décidé de s’unir avec son ancien frère ennemi du Pds, de l’ancien président de la République Me Abdoulaye Wade.
Le risque d’aller aux législatives en rangs dispersés !
Toutefois, alliance avec l’Apr ou pas, le Pds risque d’aller aux législatives en rangs dispersés. Des dissidents de ce vieux parti créé en 1974 voulaient d’ailleurs tenir une conférence de presse hier pour exprimer leur position et se démarquer du choix de la direction du parti. Dans un communiqué rendu public, son porte-parole, Bachir Diawara, a apporté des clarifications. Il porte à la connaissance de tous que cette invitation est fausse et n’émane pas du PDS. «Nous informons la presse nationale et internationale que l’invitation du PDS à une conférence de presse, dans un restaurant d’un quartier de Dakar, n’émane pas de notre parti et constitue une manœuvre frauduleuse d’individus qui utilisent illégalement les couleurs et le sigle de notre parti ». Dénonçant un canular, Bachir Diawara invite les militants et sympathisants à plus de vigilance. « Le PDS n’est pas à l’origine de cette invitation et de cette conférence de presse, il s’agit d’un canular organisé par une petite poignée d’individus au service de l’éternel perdant qui ferait mieux de s’expliquer sur l’affaire de corruption ayant empêché la candidature notre candidat Karim Wade. Nous demandons à tous les militants et sympathisants du PDS de rester alertes, vigilants et à l’écoute des directives du Parti. Vive le PDS », lit-on dans le communiqué signé par Bachir Diawara. Les libéraux se recherchent pour exister face à la nouvelle configuration politique incarnée par la jeunesse. La présidentielle du 24 mars a signé le déclin ou la mort anticipée des idéologies politiques. Vivement un rajeunissement du parti de l’ancien président de la République Abdoulaye Wade dont le fils est toujours en exil au Qatar !
LE COMEBACK D'AISSATA TALL SALL?
L’ancienne ministre va-t-elle retourner au Parti socialiste ? Cette question reste suspendue à toutes les lèvres, suite de la rencontre à la Maison du Parti socialiste entre la délégation du mouvement "Osez l'avenir" et le PDS
L’ancienne ministre, Me Aïssata Tall Sall, va-t-elle retourner au Parti socialiste ? Cette question reste suspendue à toutes les lèvres, suite de la rencontre à la Maison du Parti socialiste entre une délégation de son mouvement politique «Osez l’avenir», conduite par l’ancienne Garde des sceaux, et les membres du Bureau politique du Parti socialiste. En tout cas, le communiqué ayant sanctionné la rencontre fait état d’une volonté des deux entités politiques d’unir leurs forces en direction des élections législatives de novembre prochain.
Constitution des alliances : Khalifa et 6 partis veulent Samm sa kaddu
Le document reçu par Seneweb informe qu’«il a été décidé que les plénipotentiaires des deux partis se retrouvent pour travailler à une alliance en vue des élections législatives et au-delà, de travailler à la définition d’un cadre pérenne de collaboration en vue de faire face ensemble aux multiples défis qui se posent au Sénégal. Et voir comment les Socialistes peuvent-ils se retrouver autour de l’essentiel». En effet, renseigne le document, «après les retrouvailles célébrées dans la joie et l’émotion, Aminata Mbengue Ndiaye, Secrétaire générale du Parti socialiste, a souhaité une chaleureuse bienvenue à Aïssata Tall Sall et à la délégation qui l’accompagne».
D’ailleurs, note le texte, «cette dernière a rappelé leur long compagnonnage et l’idée socialiste qu’elle porte toujours en elle».
Alliance pour les législatives : Apr cherche chevaux
Aïssata Tall Sall avait quitté le Ps après une crise interne au parti. Elle crée en 2017 le mouvement «Osez l’avenir», qui participe aux élections législatives de juillet 2017. Elle devient députée de ce mouvement dont elle est la présidente.
MME ASTOU ROSE GAYE VA-T-ELLE PRENDRE VITE SES RESPONSABILITES ?
En infiltrant les égouts de l’Habitat, « Le Témoin » a pu constater qu’il y existe bon nombre de directeurs qui refusent d’aller à la retraite. Pire, ils continuent toujours de toucher des salaires de complaisance estimés à 4 millions Cfa environ
Dans une de ses éditions, « Le Témoin » quotidien avait annoncé le départ du désormais ex-Dg de la Bhs, Bocar Sy, par la…fenêtre. Ce alors qu’il devait quitter l’habitat par la grande porte depuis sa retraite en 2021 soit trois ans de prolongation illégale ou négociée.
Malheureusement, Bocar Sy avait du mal à comprendre que toute chose a une fin après 14 ans passés à la tête de la Banque de l’Habitat du Sénégal (Bhs) comme directeur adjoint puis comme directeur général. Pour preuve, il a été violemment soufflé voire balayé par les réacteurs de « Jubanti » activés par le président Bassirou Diomaye Faye.
Il est remplacé au poste de Dg par Mme Astou Rose Gaye, une brillante femme, cadre de banque. Laquelle Mme Gaye est appelée à exercer ses pleins pouvoirs à la tête de la Bhs dès sa nomination par le conseil d’administration. Car tous les actes signés et décisions prises engagent désormais sa responsabilité même si l’ex- Dg Bocar Sy semble faire de la résistance sous prétexte d’attendre la validation de la Commission bancaire de l’Umoa basée à Abidjan.
Non ! Cette commission ne fait qu’une validation de principe, et l’échéance peut durer des mois. « Donc Mme Astou Rose Gaye doit prendre ses responsabilités en faisant organiser très rapidement sa prise de fonction en tant que Dg entrante. Parce que M. Sy n’est plus habilité à décider au nom de la banque. Donc Mme Gaye doit s’imposer. Sinon demain, elle sera comptable juridiquement d’éventuels dossiers brulants ou empoisonnés » estime un professeur agrégé en Economie et Gestion
En infiltrant les égouts de l’Habitat, « Le Témoin » a pu constater qu’il y existe bon nombre de directeurs qui refusent d’aller à la retraite. Pire, ils continuent toujours de toucher des salaires de complaisance estimés à 4 millions cfa environ au détriment de la Bhs.
Face à cette situation inadmissible, la dame doit prendre des mesures fortes pour jeter tous ces directeurs et cadres « obsolètes » par la fenêtre. Pendant ce temps, un brillant jeune cadre du nom de B. S. Ndiaye est illégalement poussé à la démission. Une chose est sûre, l’honorable Bocar Sy n’avait rien vu venir puisque le départ inattendu du président Macky Sall aurait faussé ses calculs d’éternel Dg. Hélas, il avait pourtant tout fait pour plaire à l’ancien Président allant jusqu’à implanter une agence de la Bhs dans la désertique région de Fatick pour faire les yeux doux au président Macky Sall. Dommage qu’il n’ait pas eu le temps d’ouvrir une agence de la BHS à Ndiaganiao !
COMPETITION INTERCLUB, LE POINT SUR LES NATIONS LES PLUS REPRESENTEES
Les tours préliminaires des compétitions interclubs 2024-2025 de la Confédération africaine de football (CAF) sont achevées dimanche soir. Le point sur les nations les plus représentées en perspective du tirage au sort de groupes.
iGFM (Dakar) Les tours préliminaires des compétitions interclubs 2024-2025 de la Confédération africaine de football (CAF) sont achevées dimanche soir. Le point sur les nations les plus représentées en perspective du tirage au sort de groupes.
Avec quatre participants, deux en Ligue des champions (CR Belouizdad et MC Alger) et autant en Coupe de la Confédération (USM Alger et CS Constantine), l’Algérie est la nation la plus représentée aux côtés de l’Egypte, laquelle compte également deux équipes dans chaque tournoi, à savoir le tenant Al Ahly et Pyramids en LdC, et Zamalek et Al Masry en CdC.
Le Maroc a failli, la RDC fait bonne figure, la Tunisie pâlit
Vient ensuite le Maroc et ses trois représentants (Raja Casablanca et AS FAR Rabat en LdC, et RS Berkane, finaliste malheureux de la dernière édition en CdC) sur le même pied d’égalité avec l’Afrique du Sud et l’Angola. Le royaume chérifien aurait pu glaner quatre places lui aussi n’eût été l’élimination de l’Union de Touarga en CdC. À l’instar des Marocains, les Sud-Africains répertorient deux formations en LdC (Mamelodi Sundowns et Orlando Pirates) et une seule en CdC (Stellenbosch). Tout l’inverse des Angolais qui comptent une équipe en LdC (Sagrada Esperança) et deux en CdC (Lunda Sul et Bravos do Maquis).
La RDC se présente avec le TP Mazembe et l’AS Maniema Union, tous deux qualifiées en LdC, mais en ayant perdu ses deux représentants en CdC, Vita Club et le FC Lupopo. Deux, c’est également le nombre de représentants ivoiriens cette saison, à savoir le Stade d'Abidjan en LdC et l’ASEC Mimosas en CdC (San Pédro en LdC et le Racing Abidjan en CdC ont en revanche pris la porte). Idem pour la Tunisie qui place une équipe dans chaque compétition (l’Espérance de Tunis de Youcef Belaïli en LdC et CS Sfaxien en CdC). Un faible score cependant en comparaison aux nombres élevés de représentants lors des précédentes éditions.
Le Mali fait carton plein, le fiasco libyen
Idem en ce qui concerne la Tanzanie, plus en retrait qu’à l’accoutumée avec cette fois deux participants (Young Africans en LdC, et Simba en CdC). Le Mali signe deux ambassadeurs lui aussi, mais surtout un carton plein. Puisque ses deux équipes, le néophyte Djoliba en LdC, et le Stade Malien en CdC, ont toutes décroché leurs billets.
Avec un représentant (Jaraaf en CdC) sur deux durant les éliminatoires, le Sénégal ne s’en sort pas trop mal. Al-Hilal de Florent Ibenge sauve l’honneur pour le Soudan, lequel n’a inscrit aucun club en LdC.
À noter le fiasco de la Libye, qui a vu ses quatre écuries piégées lors des qualifications (Al Ahly Benghazi et Al Nasr en LdC, et Al Ahli Tripoli et Al Hilal Benghazi en CdC). Le Cameroun, le Ghana et la Guinée, qui avaient eu un seul représentant par compétition, ont également fait chou blanc.
LES CHIFFRES ALARMANTS DU CHOMAGE ET DE L'EMPLOI
Au Sénégal, les clignotants de l’économie sont actuellement inquiétants. Ceux de l’emploi aussi. En effet, le taux d’activité et le taux d’emploi ont chuté durant le second trimestre de l’année 2024, tandis que le taux de chômage est, lui, monté en flèche
Au Sénégal, les clignotants de l’économie sont actuellement inquiétants. Ceux de l’emploi aussi. En effet, le taux d’activité et le taux d’emploi ont chuté durant le second trimestre de l’année 2024, tandis que le taux de chômage est, lui, monté en flèche.
Le rapport du Fonds monétaire international (Fmi) avait révélé une situation économique et financière inquiétante. Celui de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) sur l’emploi est, lui aussi, très alarmant.
En effet, durant le second trimestre de l’année, c’est-à-dire du mois d’avril à fin juin, le taux de chômage a grimpé à 21.6%, alors qu’il était à 18.6 % à la même période de l’année 2023. «Ce qui représente une augmentation de 3 points de pourcentage», signale l’Ansd dans son rapport.
Le taux d’activité aussi est inquiétant. Il a reculé de 5.9% par rapport à la même période de l’année dernière. Il s’est placé à 57.6%, renseigne l’Agence nationale de la statistique et de la démographie dans son enquête nationale sur l’emploi au Sénégal (Enes-Deuxième trimestre 2024).
Le taux d’emploi, qui mesure la part des personnes en emploi parmi celles en âge de travailler, n’a pas non plus progressé. Au contraire, il est ressorti a 40,8% durant le second trimestre de cette année, contre 46% au deuxième trimestre de 2023. Soit une baisse de 5,2%.
L’emploi salarié, qui s’est situé à 36,1% durant le trimestre sous revue, est, lui aussi, en déliquescence, puisqu’il s’est rétractée de 1,3% par rapport à la même période de l’année 2023 où il était à 37.4%.