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15 novembre 2024
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE MARDI 24 SEPTEMBRE 2024
Yoor-Yoor Bi, Sud Quotidien, Le Soleil, Le Témoin Quotidien, Walf Quotidien, Libération, L'As, EnQuête, Le Quotidien, L'Observateur, Révélation Quotidien, Bes Bi le jour
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CONFIDENTIEL DE 'BES BI LE JOUR' DE CE MARDI 24 SEPTEMBRE 2024
Baadoolo - Seyou Apr-Pds, bou si kenn dougou...
Les amours sont éternelles ! Le couple Apr-Pds peut s’entretuer mais la flamme demeure. Il y a eu des incompatibilités d’humeur, des divorces, de la séparation de corps... Mayma sama baat sakh plus de 3 fois. Mais comme politique dou diiné... Donc, Karim retrouve Idy dans une coalition. Seyou diambour daal bou si kenn dougou. C’est la famille et les fils Putatifs et biologique. Mais attention dé, Assemblée c’est un autre foyer.
Rewmi-Apr Ça recolle pour les Législatives
Idrissa Seck aussi était très attendu. Et il a fini par choisir l’Alliance pour la République (Apr) de Macky Sall. Un communiqué conjoint des deux formations, un temps alliés au sein de Benno bokk yaakaar jusqu’en mai 2023, indique que ce dimanche 22 septembre 2024, «deux délégations de haut niveau» de Rewmi et de l’Apr se sont rencontrées chez Idrissa Seck, au Point E, pour échanger sur les enjeux des élections législatives du 17 novembre 2024. «Après de larges discussions, les deux formations politiques ont décidé de participer ensemble aux élections législatives dans une grande coalition», lit-on.
Elections législatives Le Grand parti soutient le Président Bassirou Diomaye Faye
Le Grand parti a choisi son camp pour les élections législatives du 17 novembre prochain. Dans un communiqué, le Bureau politique du parti de Malick Gakou a officiellement exprimé son soutien «sans faille» au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, ainsi qu’au Premier ministre Ousmane Sonko. Il dit mettre en avant «l’urgence de réaliser un changement significatif au Sénégal», soulignant que «cette transformation passe par l’obtention d’une majorité absolue au sein des forces de rupture et de progrès». Selon le Grand parti, cette majorité doit œuvrer «exclusivement au service du peuple sénégalais». Cette déclaration, marque ainsi une nouvelle étape dans la dynamique politique en vue de la préparation de ce scrutin crucial.
Parrain des journées culturelles et sportives du Buludji - Le message fort du Dr Sékouna Diatta à la jeunesse
Les rideaux sont tombés, hier, sur les journées culturelles et sportives du Buludji, organisées du 17 au 23 septembre 2024 à Boutegol. Ainsi, pendant une semaine, la jeunesse du Bluff (arrondissement de Tendouck) constitué de 21 villages s’était mobilisée à Boutegol. Pour l’édition de 2024, le parrain était le maire de la commune de Mangangoulack, Dr Sékouna Diatta, par ailleurs Directeur général de l’Agence sénégalaise de la reforestation et de la Grande muraille verte qui a donné 4 jeux de maillots, 6 ballons de football, des médailles en or comme en argent pour les équipes finalistes cadettes comme seniors, des trophées pour les meilleurs joueurs, meilleur butteur, meilleur entraîneur, la meilleure troupe théâtrale, Miss Buludji, les arbitres, en plus d’une enveloppe. La finale a opposé l’Asc Santos de Thionck Essyl à l’Asc Balinghor. Et c’est l’Asc Santos qui a pris le meilleur par le score de 2 buts à 0. Le parrain Dr Sékouna Diatta, dans son message adressé à la jeunesse, par la voix de son 2ème adjoint, Bassirou Sambou, a appelé à «l’unité et à la cohésion». Il a demandé à la jeunesse du Bluff de mettre l’accent dans la mise en place de projets de développement socioéconomique et a promis de les accompagner dans ce sens. A noter que la finale s’est jouée en présence du sous-préfet de Tendouck, Sadéné Sène et de Seydou Sané, président du club fanion du Casa sport.
Démissionnaires de Taxawu Sénégal Made Codé Ndiaye et Cie lancent le parti Pacte
Les 26 cadres qui avaient démissionné de Taxawu Sénégal le 26 août dernier ont créé leur propre formation : Le Parti pour l’action, la convergence, le travail, et l’équité (Pacte)/Siggil Sa Rew. «D’aucuns se diront, ‘’encore un parti politique de plus’’ ! Certes ! Mais l’idéal qui nous anime est différent», lit-on dans leur Manifeste. «Le Pacte est un regroupement transgénérationnel composé de femmes et d’hommes convaincus que la qualité d’un résultat réside dans la vertu de l’‘’Action’’, conscients de la force du collectif et donc de la nécessité d’agréger, de faire, ‘’Converger’’ toutes les compétences nationales et de les orienter, avec leadership, sur une dynamique de solidarité, de progrès, de production, et de développement», entre autres. Made Codé Ndiaye assure la présidence du Bureau exécutif provisoire.
Mise en place 2AP Siggi Jotna Abdoulaye Dièye et Cie pour une large coalition
Abdoulaye Dièye a lancé 2AP/Siggi Jotna en direction des Législatives. Dans une déclaration, l’ancien Dg de l’Aibd entend «s’ouvrir pour une large coalition en vue de la concrétisation d’une assemblée forte». Ancien allié de l’Apr à Thiès, il invite tous ses militants et sympathisants à une «mobilisation active pour la massification du parti». Avant d’ajouter : «La situation politique nationale rend plus que favorable le renforcement de notre génie et l’affinement de notre projet pour Thiès en particulier, et le Sénégal dans sa globalité.»
Elections législatives Le Rnd se dit ouvert à toutes les forces politiques
Le Rassemblement national démocratique (Rnd), après avoir «analysé la situation politique nationale et observé le panorama des forces politiques», a décidé d’aller aux élections législatives dans le cadre d’une liste inclusive dénommée «Deggay Muji». Dans un communiqué, son secrétariat exécutif souligne que le parti est « ouvert à toutes les forces politiques et sociales (mouvements politiques, associations citoyennes et personnalités indépendantes...). A cet égard, le Rnd lance «un vibrant appel à tous les Panafricains, patriotes, démocrates, progressistes et républicains du Sénégal qui ne se reconnaissent pas dans ce théâtre politique à grandeur nature, à se joindre à la liste des vrais héritiers de Cheikh Anta Diop, pour assurer le grand changement de paradigme de développement dont le Sénégal et l’Afrique ont tant besoin».
DE L’ÉVALUATION DE L’ACTION GOUVERNEMENTALE DE DIOMAYE-SONKO
EXCLUSIF SENEPLUS - Le gouvernement n'a pas encore réussi à dissiper le pessimisme ambiant face à la soif d'espoir de la jeunesse. Ils n’ont pas encore réussi à agir sur les imaginaires. Le bilan à l’heure actuelle est « mi-figue, mi-raisin »
Peut-on, doit-on « déjà » évaluer l’action gouvernementale de Diomaye-Sonko ? Cette question fait l’objet de débats aussi bien dans les forums scientifiques, les forums politiques et ceux de la société civile.
L’évaluation d’un travail gouvernemental dépend des indicateurs que nous voulons évaluer. On ne peut pas évaluer sans avoir eu de baseline, c’est-à-dire d’où l’on est parti et où on veut aller, dans combien de temps. Cela aurait nécessité au premier mois d’avoir un projet suffisamment clair, des objectifs suffisamment précis à court, moyen et long terme pour permettre à l’ensemble des observateurs de suivre et d’évaluer en tout temps et en tout lieu l’action gouvernementale. Nous sommes à 6 mois et n’avons toujours pas un tableau de bord, ce « PROJET » qui nous permettrait d’apprécier l’action publique. Cette situation désagréable entraine conflits et controverses chez ceux-là même qui ont voté pour le nouveau régime. Quand faut-il alors les évaluer ? après la mise en place de la Nouvelle Assemblée ? À un an ? à la fin du mandat de cinq ans ? Et s’ils n’ont pas la majorité absolue à l’Assemblée ?
Quels indicateurs pouvons-nous évaluer pour dire que les nouvelles autorités sont sur la bonne, la mauvaise voie, s’ils vont réussir ou échouer. Est-ce que le facteur temps : six mois, est suffisant pour évaluer un travail gouvernemental surtout dans le contexte actuel du Sénégal.
Une analyse diachronique et synchronique dans d’autres contextes démontre que la réussite d’un travail gouvernemental dépend des orientations prises au début, à l’origine. La référence mondiale est « les 100 premiers jours », qui renvoient au New Deal de Roosevelt qui avait réussi en 100 jours à voter une série de lois qui ont fixé le cap et permis aux Etats-Unis de sortir de la crise de 1929. Nous sommes à plus 200 jours ! Effectivement, le contexte n’est pas le même, mais en six mois, il est possible, déjà, de montrer la voie, de donner de l’espoir à la population (en France, on dirait c’est cet espoir qui permet de susciter la consommation des ménages et de faire repartir l’économie). Au Sénégal, la plupart des investisseurs attendent d’être édifiés sur les orientations du gouvernement avant d’investir.
Oui, effectivement, sur certaines questions (la lutte contre la corruption, les politiques agricoles, la réforme de la justice… c’est plus ou moins clair me semble-t-il, il y a déjà des orientations, mais sur beaucoup d’autres et parfois les plus importantes, les orientations ne sont pas claires. Nous attendons le Projet et la déclaration de politique générale.
L’une des attentes majeures et sur lesquelles, les Sénégalais et surtout les jeunes attendent le gouvernement c’est de rétablir l’espoir. Malheureusement, sur cette question fondamentale, le gouvernement n’a pas encore réussi à mettre fin au pessimisme des Sénégalais : 52% des jeunes qui représentent 75% de la population souhaitent quitter le pays dès qu’ils en ont l’occasion. Comment alors construire un pays si plus de la moitié de sa population ne souhaite pas y rester ? Il y a alors un travail fondamental à réaliser pour agir sur les consciences et fixer le cap qui permettrait aux Sénégalais de retrouver de l’espoir. C’est vrai qu’on peut reprocher aux jeunes, aux Sénégalais d’être trop pressés. Mais regardons le nombre de jeunes candidats à l’émigration morts depuis six mois, le nombre de vies perdues dans les hôpitaux depuis six mois, le nombre de personnes ayant perdus leur logement depuis six mois, le nombre de morts sur la route depuis six mois…. Le gouvernement est-il responsable ? Bien sûr, car il est élu pour trouver des solutions aux problèmes des Sénégalais, les nouvelles autorités ont suscité de l’espoir. Combien de temps leur faudra-t-il pour rétablir l’espoir… Pour le moment, ils n’ont pas encore réussi à agir sur les imaginaires et à remettre en cause la perception que la majorité des Sénégalais ont des hommes politiques (« ils sont tous pareils les politiciens », « ils se servent d’abord avant de servir la population », « ils continuent de faire de la politique politicienne », « les promesses des politiciens visent uniquement leur accès au pouvoir » …).
Les acteurs politiques, scientifiques et de la société civile ont le droit et même l’obligation de faire pression au gouvernement et de leur rappeler leurs engagements toujours et sur tout ce qu’ils avaient promis. Quand, de manière rétrospective, nous visionnons leurs vidéos en tant qu’opposants et candidats, tout avait l’air tellement facile, ils semblaient être le messie pour résoudre, sur un coup de baguette magique les problèmes des Sénégalais et surtout des jeunes… Aujourd’hui leur discours sur ces problèmes est plus réaliste. Ils le disent : il n’y a pas de solution magique ! C’est surtout cela que nous leur reprochons, d’avoir eu un discours populiste pour accéder au pouvoir, et de ne pas être assez prompt sur les solutions aux problèmes ou plutôt sur les pistes de solutions car le temps de la résolution des problèmes est un temps long et parfois élastique, mais comme dit un proverbe africain « connaitre le chemin est plus important que de marcher vite ».
L’un des défis majeurs est d’être capable d’agir sur les mentalités, sur les consciences pour lutter contre la corruption, le népotisme, l’émigration irrégulière, les accidents de la route, l’échec scolaire et tous les problèmes auxquels les Sénégalais sont confrontés…. Nous avons besoin d’un réferentiel nouveau en matière de politique publique qui peut agir sur les mentalités des Sénégalais pour impulser une nouvelle dynamique à tous les niveaux et dans tous les secteurs d’action publique. La politisation, l’électoralisation de l’action gouvernementale n’est pas la meilleure solution. Effectivement, il faut une majorité pour gouverner, néanmoins, ne pas être capable de convaincre les députés, certains députés, pour avoir une majorité suffisante pour mettre en place les mesures les plus urgentes, c’est d’abord un aveu d’échec, car me semble-t-il, ils, nous aimons tous ce pays et sommes tous prêts à suivre la voie qui va permettre à la majorité des Sénégalais de vivre dignement… Il faut rassembler les Sénégalais autour d’une vision commune, éviter les divisions et « faire nation » car l’enjeu majeur est là, permettre aux Sénégalais d’être ensemble, aux jeunes de vivre dignement tout en restant dans leur pays.
Ceci ne passe pas seulement par des discours, mais par des pratiques, des actions quotidiennes pour réduire le train de vie de l’État (non pas seulement supprimer la CESE et du HCCT, mais aussi dans celui de ces centaines d’agences, consulats, administrations qui continuent de peser sur le budget de l’État, encourager les Sénégalais à payer leurs impôts à être solidaires les uns les autres, à se respecter, à avoir confiance à notre administration…. On pourrait continuer l’énumération, mais l’heure n’est peut-être pas encore celle de l’évaluation…. Mais le bilan à l’heure actuelle est « mi-figue, mi-raisin ». Pour cela, comme dit plutôt, nous devons continuer à analyser, surveiller, dénoncer, critiquer, rappeler car c’est seulement dans les controverses constructives qu’on peut inscrire notre nation dans la voie du développement.
Elhadji Mamadou Mbaye est enseignant-chercheur en science politique à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis et membre de Sursaut Citoyen et du Collectif des Universitaires pour la défense de la démocratie
DETHIE, KHALIFA, BOUGANE, ANTA BABACAR S'UNISSENT CONTRE LE RÉGIME
Réunis autour de la coalition Samm sa kaddu, ces opposants entendent offrir aux populations des représentants crédibles, capables d’assumer pleinement le rôle de parlementaires au service exclusif du peuple sénégalais.
À la veille des élections législatives, les alliances sont en train de se nouer. En effet, Khalifa Sall, Anta Babacar Ngom, Déthié Fall, Oumar Youm, Thierno Bocoum et Bougane Gueye Dany Viennent de mettre en place une coalition. Ci-dessous leur déclaration conjointe.
«En prélude aux élections législatives du 17 novembre prochain : Considérant que le régime en place a failli à ses engagements en ne tenant pas les promesses faites aux Sénégalais ; Considérant les difficultés quotidiennes auxquelles les populations sont confrontées, liées à une situation économique morose, à une flambée du coût de la vie et à la perte massive d’emplois ; Considérant le désespoir croissant de notre jeunesse, qui, faute de perspectives, brave les dangers de l’émigration clandestine au péril de sa vie ; Considérant la nécessité d’encadrer les actions gouvernementales à travers un contrôle parlementaire effectif, l’évaluation des politiques publiques et le vote des lois par de dignes représentants du peuple ; Considérant la nécessité de revaloriser l’initiative parlementaire pour mieux répondre aux préoccupations et aux aspirations du peuple ;
La coalition Samm sa kaddu : Sauver le Sénégal ! a été mise sur les fonts baptismaux pour offrir aux populations sénégalaises des représentants crédibles, capables d’assumer pleinement le rôle de parlementaires au service exclusif du peuple sénégalais. Notre objectif est de constituer une majorité parlementaire forte, qui permettra d’instaurer une cohabitation au sein de l'exécutif, garantissant ainsi un véritable équilibre des pouvoirs et une meilleure gouvernance. Samm Sa Kaddu / Sauver le Sénégal reste ouverte à toutes les forces vives de la nation, désireuses de se joindre à cette dynamique de renouveau pour bâtir ensemble un Sénégal juste, prospère et solidaire."
SOMMET DE L’AVENIR, DIOMAYE APPELLE À UNE RÉFORME DU MULTILATÉRALISME
Le chef de l'Etat a souligné l’urgence de lutter contre la pauvreté, de réformer la gouvernance internationale, d’investir dans l’éducation et de promouvoir l’innovation numérique, afin de bâtir un avenir plus juste et inclusif.
Lors de la clôture du Sommet de l’Avenir, organisé en marge de la 79ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, le Président de la République du Sénégal, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, a prononcé un discours fort en appelant à des réformes structurelles du système mondial pour assurer un avenir plus juste et inclusif.
Le Chef de l’État a salué l’initiative du Secrétaire général des Nations Unies pour l’organisation de ce sommet et a souligné l’urgence de bâtir un monde où règnent la paix, la stabilité et le développement inclusif, tout en veillant à ce que personne ne soit laissé de côté.
Le Président de la République a articulé son discours autour de quatre observations majeures pour garantir un avenir plus équitable : Lutter contre la pauvreté et les inégalités : Il a pointé du doigt l’extrême pauvreté, qui touche encore 10 % de la population mondiale, et l’impact négatif du réchauffement climatique et des tensions géopolitiques. Selon lui, le cycle de la dette, avec des taux excessifs imposés aux pays en développement, constitue un obstacle majeur à la prospérité mondiale. Il a ainsi plaidé pour une réforme des conditions d’accès au crédit, appelant à un assouplissement des taux d’emprunt et des périodes de remboursement.
Réformer la gouvernance mondiale : Bien que des progrès récents aient été réalisés, comme l’attribution d’un siège permanent à l’Afrique au G20 et l’octroi d’un troisième siège à l’Afrique au FMI, le Président Faye a insisté sur la nécessité d’une inclusion complète des pays en développement dans les instances internationales.
Investir dans l’éducation et la formation : Le Président a également mis l’accent sur l’importance de renforcer l’éducation et la formation professionnelle pour lutter contre l’ignorance et l’endoctrinement. Il a appelé à une accélération du plan de relance des Objectifs de Développement Durable (ODD), mettant en avant l’importance de former les jeunes et de leur offrir des opportunités d’épanouissement.
Promouvoir la digitalisation et l’innovation : M. Faye a souligné la nécessité d’investir dans la connectivité et les infrastructures numériques pour soutenir l’innovation et l’industrie créative, notamment celle des jeunes, qu’il considère comme les véritables vecteurs de paix et de développement pour l’avenir.
Le chef de l’état a conclu en appelant à une action concertée pour transformer ces défis en opportunités, et à mettre les jeunes au cœur des décisions politiques. Il a réaffirmé son engagement à promouvoir un avenir fondé sur la justice, l’équité et la paix durable.
L'ISRA VA INTRODUIRE UNE NOUVELLE VARIÉTÉ DE BANANE DANS LA RÉGION DE TAMBACOUNDA
Ce projet vise à améliorer les rendements des bananeraies locales et à partager des connaissances avec les producteurs pour renforcer la filière.
Tambacounda, 23 sept (APS) – L’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA) va introduire une nouvelle variété de banane ‘’très performante’’ dans la région de Tambacounda (est), a-t-on appris lundi de Dienaba Sall, une spécialiste de la production végétale, employée de cet organisme de recherche scientifique.
‘’La région de Tambacounda étant une zone de production par excellence de banane, nous sommes en train de travailler sur les variétés. Nous avons une variété très performante, que nous venons d’évaluer dans cette zone’’, a-t-elle dit à l’occasion d’un atelier du centre de recherche agricole de Tambacounda.
La nouvelle variété sera cultivée dans les bananeraies de Tambacounda afin d’améliorer leur production, selon Dienaba Sall.
‘’Nous comptons aider les producteurs de bananes à améliorer la filière, par un partage des connaissances’’, a-t-elle assuré.
L’ISRA vient d’élaborer un document destiné à la ‘’revitalisation’’ du système national de recherche et à la vulgarisation de la recherche en matière d’agriculture et d’élevage, selon la spécialiste de la production végétale.
Dienaba Sall a signalé, par ailleurs, une forte utilisation des pesticides dans la culture du coton à Tambacounda. ‘’Nous sommes en train d’étudier les solutions’’ à ce problème, a-t-elle dit, ajoutant : ‘’Nous proposons une alternative à ces pesticides […] Nous avons déjà d’assez bons résultats.’’
UN RÉSEAU DE TRAFIC DE MIGRANTS QUI SÉVISSAIT ENTRE SAINT-LOUIS ET MBORO DÉMANTELÉ
Les trafiquants s'apprêtaient à organiser un voyage clandestin en pirogue vers les îles Canaries. Plusieurs arrestations ont été effectuées, et du matériel, dont un moteur et une somme de 5,5 millions de FCFA, a été saisi.
Un réseau de trafic de migrants qui sévissait entre Saint-Louis et Mboro a été démantelé, dimanche par l’Antenne de la DNLT(Division Nationale de Lutte contre la Traite des personnes et pratiques assimilées, alors qu’il s’apprêtait à organiser un voyage clandestin par pirogue à destination des îles canaris, a-t-on appris de la direction générale de la police nationale.
« Dans la nuit du dimanche 22 Septembre 2024, l’Antenne de la DNLT(Division Nationale de Lutte contre la Traite des personnes et pratiques assimilées) de Saint Louis a procédé au démantèlement d’une filière de trafic de migrants qui sévissait entre St. Louis et Mboro », a-t-elle écrit sur Facebook.
Selon la police, en exploitant une source l’antenne a réussi à interpeller l’organisateur et les capitaines.
« Ils s’apprêtaient à organiser un voyage clandestin par pirogue à destination des îles canaris. La DNLT a été procédé à la saisie de l’un des moteurs qui devait servir au voyage et une somme de 5millions 500 mille de nos francs, la pirogue a été déjà localisée à Mboro », a-t-elle ajouté.
Les personnes arrêtées sont toutes placées en position de garde à vue.
RÉFLEXION SUR LA REFONDATION DE LA POLITIQUE DE RECHERCHE AGRICOLE
Un atelier s'est ouvert à Dakar pour repenser la politique de recherche et de vulgarisation agricole. Cette rencontre vise à adapter les méthodes de recherche aux besoins des producteurs et à promouvoir une agriculture durable.
Un atelier de réflexion sur la refondation de la politique de recherche et de vulgarisation agricole s’est ouvert ce lundi à Dakar, dans les locaux de l’Institut Sénégalais de Recherche Agricole (ISRA). Cet événement rassemble experts, chercheurs, universitaires, officiels, producteurs et partenaires pour trois jours de discussions stratégiques sur l’avenir de l’agriculture au Sénégal.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par Djibril Diop, Directeur de Cabinet du Secrétaire d’État aux Coopératives et à l’encadrement paysan, qui a souligné les défis auxquels fait face le secteur agricole, en particulier dans les domaines de la recherche agrosylvopastorale et halieutique. « Ces défis interpellent directement la recherche, qui doit orienter les choix politiques vers une performance durable des systèmes de production », a-t-il affirmé. M. Diop a rappelé que l’agriculture est un levier socio-économique crucial au Sénégal, contribuant à la création d’emplois, à la sécurité alimentaire et à la lutte contre la pauvreté.
Selon lui, le Président de la République place une grande confiance dans le potentiel de l’agriculture pour impulser le développement économique et social du pays. Ce secteur est vu comme une voie essentielle pour atteindre les objectifs de souveraineté alimentaire et nutritionnelle, tout en réduisant la dépendance vis-à-vis des importations.
Dr Moustapha Guèye, Directeur général de l’ISRA, a quant à lui mis en lumière les nombreux succès enregistrés par l’Institut au cours des cinq dernières années, grâce à l’engagement des chercheurs et du personnel de soutien. Il a également exprimé sa reconnaissance envers les partenaires techniques et financiers qui soutiennent l’ISRA dans sa mission. « Nous sommes résolus à relever le défi d’une recherche agricole renouvelée, capable de fournir des solutions innovantes pour répondre aux objectifs ambitieux du Sénégal en matière de souveraineté alimentaire », a-t-il déclaré.
Cet atelier marque ainsi une étape clé dans la refondation de la politique agricole du Sénégal, avec pour ambition d’adapter les méthodes de recherche aux besoins des producteurs et aux réalités locales, tout en assurant une transition vers des systèmes de production plus résilients et durables.
RENCONTRE ENTRE LE PRÉSIDENT FAYE ET BILL GATES
Les échanges ont porté sur le renforcement de la coopération entre le Sénégal et la Fondation Gates, en mettant l’accent sur les priorités de développement du pays, notamment l’agriculture, soutenue par l’intelligence artificielle,
Après son audience avec le Premier Ministre du Luxembourg, le Président Bassirou Diomaye Faye a reçu Bill Gates.
Les échanges ont porté sur le renforcement de la coopération entre le Sénégal et la Fondation Gates, en mettant l’accent sur les priorités de développement du pays, notamment l’agriculture, soutenue par l’intelligence artificielle, l’assainissement, ainsi que l’utilisation du numérique pour améliorer la santé et d’autres secteurs stratégiques.
À travers sa nouvelle politique technologique, le Sénégal vise à devenir un hub digital en Afrique, en collaboration avec des partenaires tels que la Fondation Gates.
Le Président de la République Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a pris part ce dimanche à New York à la cérémonie d’ouverture du Sommet de l’Avenir, un événement de haut niveau organisé en marge de la 79e Assemblée générale des Nations Unies.
Ce Sommet a réuni des chefs d’État et de gouvernement, des dirigeants d’organisations internationales, ainsi que des représentants de la société civile et du secteur privé pour discuter des défis mondiaux urgents et des moyens de construire un monde plus durable, inclusif et résilient.