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15 novembre 2024
L'IMPERATIF COHESION
Le pouvoir, l’opposition et les populations de tous bords politiques confondus, doivent tout faire pour préserver l’intérêt général et la stabilité du pays, a estimé dimanche Cheikh Mahi Ibrahima Niass, khalife général de la ”Faydatou Tidjania”
Le pouvoir, l’opposition et les populations de tous bords politiques confondus, doivent tout faire pour préserver l’intérêt général et la stabilité du pays, a estimé dimanche Cheikh Mahi Ibrahima Niass, khalife général de la ”Faydatou Tidjania” lors de son discours de clôture du ‘’Gamouwaat’’.
‘’Les populations doivent mieux s’organiser pour accompagner les nouvelles autorités qui semblent afficher une réelle intention de bien faire. Ces nouvelles autorités doivent surtout se mettre au service des populations. Chaque entité politique peut mener librement ses activités. Mais le pouvoir et l’opposition doivent privilégier l’intérêt général’’, a-t-il dit.
Cheikh Mahi Ibrahima Niass s’exprimait dans la nuit de dimanche à lundi lors de son traditionnel discours de clôture du Mawlid international de Médina Baye en présence de plusieurs disciples sénégalais et étrangers.
‘’Tout projet politique doit être bâti sur l’amour du pays, le souci de préserver l’intérêt général et l’équilibre de la nation’’, a-t-il poursuivi.
Le khalife de la ”Faydatou Tidjania” a lancé un appel à la jeunesse pour ‘’relever les défis qui l’attendent’’.
‘’Les jeunes constituent l’élite dirigeante de demain. C’est l’avenir. Mais la jeunesse doit être préparée à cette grande responsabilité. Il nous faut une jeunesse consciente, ancrée sur des valeurs humaines et sur une forte spiritualité. Tout projet sociétal ne peut durer sans une forte conviction et de foi en Dieu’’, a estimé l’autorité religieuse.
‘’Nos pays font partie des pays les plus jeunes au monde. C’est un gros potentiel. Mais il doit être encadré et préparé pour pouvoir relever les défis de demain’’, a préconisé le khalife général de la ”Faydatou Tidjania”.
‘’Dans plusieurs pays, notamment au Mali, au Nigéria, au Soudan, au Burkina Faso entre autres pays frères, des hommes et des femmes sont tués à longueur de journée. Des personnes de la même religion s’entretuent’’, a-t-il regretté.
Cheikh Mahi Ibrahima Niass a bouclé son intervention en priant pour la paix et la stabilité au Sénégal, dans la sous-région et dans toute la Ummah islamique.
LE FITNESS EN PLEIN AIR
A Dakar, la capitale sénégalaise, la pratique du fitness, abréviation de l’expression anglaise ‘’physical fitness’’ (forme physique) est de plus en plus développée.
A Dakar, la capitale sénégalaise, la pratique du fitness, abréviation de l’expression anglaise ‘’physical fitness’’ (forme physique) est de plus en plus développée. Les clubs de fitness, dans des salles dédiées ou en pleine rue, sont en plein essor, et sont fréquentés par des pratiquants, hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, de plus en plus nombreux.
A la place de la Nation, ex-place de l’Obélisque, dans le quartier de Colobane, le fitness se pratique en plein air. Il est 20 heures sur les lieux. Les pratiquants commencent à arriver, seul ou par petits groupes, et enfilent leur tenue de sport. Une sono diffuse une musique techno entrainante, tandis qu’une jeune fille balaie l’espace qui, bientôt, sera prise d’assaut par ces sportifs du soir.
Marie Diop, la quarantaine, qui a commencé à pratiquer le fitness en plein air il y a juste un an, est de ceux-là. ‘’C’est une pratique vraiment bénéfique pour moi, car j’avais pris du poids. Mais depuis que je viens ici, à Colobane, je suis devenue un peu plus fine’’, dit-elle dans un léger sourire laissant paraître une certaine fierté.
Selon elle, la perte de poids n’est pas le seul avantage qu’elle tire de la fréquentation de ce club de fitness.
‘’Je m’essoufflais très vite, mais le fitness m’a beaucoup aidé à réguler mon rythme cardiaque. C’est vraiment une activité idéale pour la santé’’, dit-elle.
Au son d’une musique entraînante, la pratique du fitness en plein air attire hommes, femmes, jeunes et moins jeunes.
En effet, avec le développement des maladies cardiovasculaires, le sport et le fitness particulièrement, l’a aidé ‘’à brûler beaucoup de calories’’ et ‘’à afficher une bonne mine’’.
C’est pourquoi, chaque soir, Marie Diop enfile son jogging pour sa séance de fitness de 30 minutes, qui lui a permis de perdre ‘’pas moins de 5 kilos superflus, de la mauvaise graisse’’, sourit-elle, conseillant aux femmes de son âge et aux plus âgées de faire comme elle.
‘’Bien se sentir, physiquement et mentalement’’
Un peu plus expérimenté que Marie Diop dans la pratique du fitness, M. Camara confie qu’il a débuté en 2020, et depuis lors, ‘’je ne me suis pas arrêté’’, dit-il.
Comme Marie Diop, le fitness est pour lui un moyen efficace de se ‘’sentir bien mentalement et physiquement’’. Mieux, ajoute-t-il, ”les exercices de cardio, qui renforcent le cœur, sont essentiels pour maintenir et améliorer la santé’’.
Au club de fitness de la place de la nation, les pensionnaires sont non seulement initiés à l’aérobic, un mélange de mouvements chorégraphiques en musique permettant de développer la souplesse, et au ‘’BodyAttack’’, mais également à des exercices de self-défense.
‘’Outre le fitness simple l’aérobic et le BodyAttack, nos moniteurs nous enseigne également, le +BodyCombat+’’, un entraînement d’arts martiaux, renseigne M. Camara.
Le fitness, c’est aussi des exercices de self-défense sans contact.
Joignant la parole à l’acte, on le voit, au milieu de ce groupe mixte, donner des coups de poings et des coups de pied sans contact, pendant plusieurs minutes.
Une remise en forme dans la bonne humeur
Malgré la sueur qui dégouline de son front, M. Camara exécute ses mouvements à cœur joie. ‘’Le fitness est une pratique sportive exécutée de manière décontractée. Il me permet d’évacuer le stress, de m’entraîner avec amusement’’, dit-il.
Le club de fitness de la place de la nation, Colobane Fitness Club (CFC), sur le papier, a été créé le 9 août 2019, renseigne son fondateur, Modou Samb, qui dit pratiquer assidument le sport et les arts martiaux depuis 1996.
‘’C’est une association légalement reconnue avec un bureau comprenant un président, un vice-président, un secrétaire général, un trésorier, etc.’’, explique-t-il.
Selon lui, un certain nombre de critères d’adhésion est édicté, que les adhérents sont tenus de respecter.
‘’Nous veillons à la discipline, le comportement et l’habillement décent des membres de CFC. C’est cela qui nous a permis de nouer des jumelages avec d’autres clubs de fitness dans les régions du pays. Nous sommes également en contact avec d’autres collègues coachs de pays africains comme le Mali, Rwanda, Afrique du Sud, par exemple’’, se félicite-t-il.
Le fitness, une excellente activité pour prévenir et lutter contre les maladies cardiovasculaires.
Sur les bienfaits du fitness, Modou Samb indique qu’il s’agit d’‘’une activité qui permet d’améliorer, de façon générale, son état de santé, sa musculation ou simplement à un pratiquant de s’adonner à une remise en forme’’.
A titre d’exemple, il ajoute que les exercices de cardio, parce qu’ils renforcent le cœur, permet d’avoir une bonne oxygénation sanguine, et ainsi de prévenir et de lutter contre les risques de tension artérielle.
De plus en plus de femmes et de jeunes filles
A en croire Modou Samb, l’adhésion au CFC, ouvert du lundi au vendredi, est plus abordable comparé aux salles de fitness. ‘’Il faut d’abord payer des frais d’inscription à 8 000 francs CFA. Ensuite, 100 francs CFA par jour ou 2 000 francs le mois et 3 000 francs CFA la tenue de sport’’.
‘’Colobane fitness club est un club social qui organise des actions caritatives durant les mois de ramadan, dans les mosquées, et aident ses membres en cas de maladies ou en cas d’urgence’’, ajoute El Hadj Sarr, le trésorier du CFC.
Vantant les mérites de ce club de fitness, il déclare que leurs moniteurs proposent aux adhérents, selon leurs besoins, des exercices de musculation, d’amincissement, en plus du bien-être sur le plan de la santé ; le tout dans une ambiance psycho-sociale qui font qu’ils se sentent zen.
Aujourd’hui, constate El Haj Sarr pour s’en réjouir, de plus en plus de gens, la femmes notamment, pratiquent le fitness.
‘’C’est devenu une mode, une bonne alternative pour tous ceux qui ne savent pas quel sport pratiquer. Les femmes et les filles, qui pratiquent de plus en plus le fitness, se sont rendues compte de ses bienfaits, sur le plan de la santé et de l’esthétique de leur corps’’, observe-t-il
Le ministre de l'Intérieur à Ndiassane
Les rideaux sont tombés sur l'édition 2024 du Gamou de Ndiassane qui célèbre, selon la tradition Khadre, le huitième jour de la Naissance du Prophète Mohammed (PSL). Les fidèles ont convergé de tous les horizons du pays et de la sousrégion, notamment du Mali, du Burkina Faso, de la Gambie, etc., pour de forts moments de dévotion de rappel de l'œuvre gigantesque du patriarche fondateur de la cité religieuse de Ndiassane et de louanges à l'endroit du Prophète. C'est Jean Baptiste Tine ministre de l'Intérieur, qui a représenté hier le président de la République Bassirou Diomaye Faye à la cérémonie officielle. Devant la famille Kountiyou, il a réitéré l'ambition exprimée par le chef de l'État lors de sa récente visite à Ndiassane, d'accompagner le programme d'assainissement de la cité religieuse, mais aussi celui de développement de l'agriculture. Il est par ailleurs revenu sur la problématique de la recrudescence des accidents de la route, pour dire que ce phénomène est dans les préoccupations du gouvernement. C'est d'ailleurs dans ce cadre, dit-il, que le président de la République a engagé le gouvernement dans la tenue de concertations nationales sur le transport de manière générale et il a appelé à une participation des forces religieuses pour la réussite de ces assises.
La coalition Diomaye Président sous la bannière de Pastef aux législatives
La mouvance présidentielle ira aux élections législatives sous la bannière de Pastef. La présidente de la conférence des leaders, Dr Aïssatou Mbodj, a annoncé hier que la coalition Diomaye Président a décidé de participer aux prochaines élections législatives sous la bannière du Pastef, parti allié qui constitue l'ossature de la mouvance présidentielle. «Cette démarche, responsable, logique et stratégique, s'inscrit dans la continuité de notre engagement indéfectible pour la réussite du PROJET visant à bâtir un Sénégal souverain, juste et prospère avec la doctrine «Jub -Jubal- Jubanti», écrit-elle dans un communiqué parvenu à «L’As». La coalition Diomaye Président appelle le peuple sénégalais à une mobilisation patriotique, citoyenne et collective pour une majorité écrasante à l'Assemblée nationale, indique Mme Mbodji.
Me Moussa Diop aura sa liste aux législatives
Restons avec la coalition Diomaye Président pour dire que Me Moussa Diop est très remonté contre sa présidente Aida Mbodji. «J'apprends ce jour dans la presse que j'aurais démissionné de la coalition Diomaye Président. Je tiens à démentir formellement cette fausse information», a indiqué d’emblée l’ancien Directeur général de Dakar Dem Dikk. Cependant, même s’il n’a pas quitté la mouvance présidentielle, Me Moussa Diop sera aux législatives sous sa propre bannière. «La vérité est la suivante : Ousmane Sonko nous a conviés hier à une rencontre suite à ma demande d'explications jeudi sur la Rts. Il nous a tous fait comprendre qu'il avait décidé d'aller aux élections législatives avec son parti le Pastef, en estimant que la coalition Diomaye Président était périmée par son objet. Le parti Andu Gor yi que je dirige a alors décidé de déposer ses listes face à ce manque de considération des alliés». Me Moussa Diop précise qu’il n'a jamais été dit ou écrit par lui qu’il démissionne de la noble coalition ayant porté le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye au pouvoir, patrimoine de tous les leaders. «Cette fausse information véhiculée par certains fedayines du président du Pastef (dont la coordonnatrice Aïda Mbodj) pour ternir mon image ne saura prospérer car je sais me défendre», regrette Me Diop.
Amadou Ba enrôle la LD, AFP, PIT, And-Jëf, Mpcl
Le leader de la Nouvelle responsabilité, Amadou Ba, vient d'enrôler la gauche plurielle pour les élections législatives du 17 novembre prochain. Selon une note parvenue à «l’As», une délégation de la Nouvelle responsabilité, composée, entre autres, de l'ancien ministre Cheikh Oumar Hanne, de l'ancien député Cheikh Oumar Sy, Ndèye Saly Diop Dieng, a rencontré des responsables de la LD, AFP, PS, PIT, AND-JEF, MPCL au siège de la Ligue démocratique à GrandYoff. La rencontre s’est tenue en présence de Cheikh Tidiane Gadio et El hadji Momar Samb. Au terme de la rencontre, ils ont convenu d'aller ensemble dans une grande coalition aux élections législatives. Amadou Ba poursuit ses consultations en vue de renforcer sa coalition.
Trois morts et 5 blessés dans un accident à Dagana
Un accident s'est produit ce samedi dans la soirée à hauteur du village de Colona, dans la commune de Ronkh, sur la Rn2, à 18 km de Richard Toll. Un bus en provenance de Dakar est entré en collision avec un véhicule « 7 places » en partance pour SaintLouis, rapporte le soleil digital. Le bilan provisoire fait état de huit victimes dont 3 morts et 5 blessés. Les victimes ont été acheminées à l'hôpital de Richard-Toll par les sapeurs-pompiers.
Le maire de Rufisque nord démissionne de Taxawu Senegaal
Une nouvelle défection dans les rangs de Taxawu Senegaal et pas des moindres. Le maire de la commune de Rufisque nord, Me Assane Kassé porte à la connaissance de l'opinion de sa décision de geler ses activités politiques au sein de la plateforme politique Taxawu Senegaal. Il promet de faire une déclaration pour donner les raisons de cette décision.
Diomaye à la 79e Assemblée générale des Nations unies
Le chef de l'État Bassirou Diomaye Diakhar Faye a pris part ce dimanche, à New York, à la cérémonie d'ouverture du Sommet de l'Avenir, un événement de haut niveau organisé en marge de la 79e Assemblée générale des Nations unies. La rencontre a réuni des chefs d'État et de gouvernement, des dirigeants d'organisations internationales, ainsi que des représentants de la société civile et du secteur privé pour discuter des défis mondiaux urgents et des moyens de construire un monde plus durable, inclusif et résilient.
Abdou Karim Sall déclare sa candidature aux législatives
Décidément les anciens cadres de l’Alliance pour la République (Apr) prennent chacun son destin en main. Le maire de Mbao, Abdou Karim Sall a lancé sa propre coalition «And si Koluté nguir Sénégal» (AKS) pour les élections législatives anticipées. Du coup, il annonce son départ de l’Alliance pour la République (Apr). Cette décision de lancer sa propre coalition est une décision prise, poursuit-il, au regard du contexte politique, économique et social du pays et après avoir consulté les militants, les parents, les amis, les sympathisants, les guides religieux et beaucoup de républicains démocrates. L’ancien ministre de l’Environnement estime que l'heure est venue de prendre un nouveau cap. Abdou Karim Sall appelle toutes les parties prenantes aux élections à un dialogue inclusif pour assurer un scrutin libre et transparent.
L’APR enrôle Rewmi d’Idrissa Seck
Ce sont les retrouvailles des «fils égarés de Wade». Après avoir scellé son alliance avec le parti démocratique sénégalais (Pds), une délégation de l’Alliance pour la République s’est rendue hier chez Idrissa Seck au Point E pour échanger sur les enjeux des élections législatives du 17 novembre 2024. Après de larges discussions, renseigne un communiqué, les deux formations politiques ont décidé de participer ensemble aux élections législatives dans une grande coalition. Le Rewmi et l’APR invitent tous les partis et mouvements politiques à les rejoindre dans cette grande coalition pour le redressement économique et social dans la paix et la stabilité, ajoute la même source.
Permanences pour la délivrance de casiers judiciaires
Pour faciliter aux candidats à la députation l’obtention de casiers judiciaires, le ministre de la Justice a mis en place un dispositif. Dans un communiqué, Ousmane Diagne informe qu’en vue de permettre aux candidats souhaitant briguer les suffrages des Sénégalais de disposer du bulletin du casier judiciaire, il a demandé aux différentes juridictions compétentes d'organiser des permanences, à compter de ce samedi 21 septembre 2024, jusqu'à la clôture du dépôt des dossiers. Il promet que toutes les dispositions utiles seront prises afin de faciliter la délivrance diligente desdits bulletins.
Avenir Sénégal bi ñu bëgg donne carte blanche à Sonko
Le Bureau exécutif de Avenir Sénégal Ni ñu bëgg approuve la proposition de son coordonnateur national, Docteur Cheikh Tidiane Dièye, consistant à donner au leader de Pastef les Patriotes et allié historique un mandat clair et intégral pour prendre toute décision qu'il jugera nécessaire pour une éclatante victoire. Ce mandat porte, indique le communiqué, entre autres, sur la définition de la stratégie électorale, la détermination du cadre et des modalités de participation aux élections, l'élaboration des listes de candidats, les moyens à mobiliser pour la campagne et l'organisation des équipes. Le Bureau appelle l'ensemble des membres et sympathisants à s'organiser et à se mobiliser comme jamais auparavant pour une majorité confortable permettant de traduire en acte la vision ambitieuse que le Président Diomaye a pour le Sénégal.
Le pêcheur cache la drogue sous la pirogue
Surpris par une patrouille policière avec l’un de ses amis, l’élève D. Guèye, en train de griller son joint vers Soumbédioune, le pêcheur K. Guissé a jeté le cornet de drogue sous la pirogue. Les hommes du Commissaire Abdou Sarr ont contrôlé les moindres recoins de la pirogue. Ils ont découvert le cornet de chanvre indien sous la pirogue. Ce qui va motiver l’interpellation de K. Guissé et de son ami D. Guèye. Ils sont placés en garde à vue et seront déférés au parquet pour détention et usage de chanvre indien.
Défection dans les rangs du Pds à Kébémer
L’ancien député de Kébémer, Ousmane Thiam, a tourné le dos au Parti démocratique sénégalais (Pds). Il a rejoint le mouvement ABS d’Abdoulaye Sylla. Il a officialisé sa démission samedi lors d’une assemblée générale tenue dans les locaux de l’ancienne mairie de Kébémer. Revenant sur les raisons de son départ, M. Thiam a estimé que le Pds ne peut plus être dirigé par procuration puisque son leader Karim Wade refuse de rentrer au bercail. A l’en croire, le parti ressemble à un bateau sans capitaine. Il déplore le fait que le parti ait raté successivement deux élections présidentielles. Ousmane Thiam promet de battre ses adversaires dans le département de Kébémer
L'AFFREUX AU LARGE DE DAKAR
Une pirogue avec des corps en état de décomposition avancée a été découverte par des pêcheurs, dimanche, au large de Dakar, rapportent plusieurs sources médiatiques.
Une pirogue avec des corps en état de décomposition avancée a été découverte par des pêcheurs, dimanche, au large de Dakar, rapportent plusieurs sources médiatiques.
La Marine nationale a envoyé des unités sur place.
Les mêmes sources ne précisent pas si les victimes sont des pêcheurs ou des candidats à l’émigration irrégulière, un phénomène qui s’est accentué ces derniers temps.
LE DEAL
Le Parti démocratique sénégalais (PDS) de Me Abdoulaye Wade et l’Alliance pour la République (APR) de Macky Sall ont annoncé la mise en place d’une ‘’grande coalition politique’’ en perspectives des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024.
Dakar, 23 sept (APS) – Le Parti démocratique sénégalais (PDS) de Me Abdoulaye Wade et l’Alliance pour la République (APR) de Macky Sall ont annoncé la mise en place d’une ‘’grande coalition politique’’ en perspectives des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024.
Dans un communiqué rendu public dimanche, les deux formations politiques ”ont acté leur volonté de mettre en place une grande coalition politique, ouverte aux alliés respectifs, et à toute formation politique qui souhaiterait la rejoindre en vue de remporter largement les élections législatives prochaines’’.
La même source souligne que cette décision a été prise à l’issue d’une rencontre de ‘’haut niveau’’ entre les deux entités et après ‘’une parfaite convergence de vue’’ en prélude des élections législatives anticipées.
‘’Sur proposition de la délégation de l’APR, le PDS ayant toujours partagé les mêmes préoccupations sur la transparence dans les différentes élections au Sénégal va adhérer à l’Alliance pour la Transparence Electorale (ATEL)’’, rapporte la même source.
Le PDS et l’APR invitent les organisations et forces vives du pays à ”adhérer à cette nouvelle entité politique pour une victoire” qui permettra de ‘’redresser et prendre en charge les urgences sociales ainsi que les préoccupations des sénégalais’’.
Un comité technique paritaire a été mis en place par les deux formations en vue de travailler sur les modalités de mise en œuvre et d’élargissement de cette grande initiative.
LES POINTS D’ACHOPPEMENT AVEC LA FIFA
Le président de la comité ad hoc de révision des textes de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Kosso Diane, a dévoilé ce samedi 21 septembre, le «désaccord» entre l’instance fédérale et la Fifa sur certains points.
Le président de la comité ad hoc de révision des textes de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Kosso Diane, a dévoilé ce samedi 21 septembre, le «désaccord» entre l’instance fédérale et la Fifa sur certains points. La très longue durée des AG, la réduction du temps de parole aux délégués et la pléthore des membres du comité exécutif sont entre autres, les points d’achoppement. Certains délégués de clubs sont restes bouches blées pendant que Me Senghor lui, avec ironie, déclare : «pourtant des gens ont dit que la Fsf préparerait un hold-up». Saisi par la Rédaction de Sud Quotidien, une source établie à Zurich a accepté de nous livrer la teneur des échanges.
LIMITATIONS DE NOMBRE DE MANDATS SUCCESSIFS
«C’est le 18 octobre 2023 que nous avons reçu certaines dispositions des statuts de la FSF et nous avons répondu par mail le 27 novembre », confie notre source qui précise que la FSF est revenue a la charge.
L’essentiel des observations de la Fifa portent sur la limitation du nombre de mandats successifs, le nombre élevé de membres du comité exécutif, la taille de l’assemblée générale, le grand nombre de commissions permanentes proposées et l’absence d’une disposition sur la publication des comptes de la FSF. L’instance fédérale a d’ailleurs précise selon notre interlocutrice avoir pris en compte dans la nouvelle version à un maximum de trois mandats de quatre ans successifs et a ajouté une disposition sur la publication des comptes de la FSF.
INTERMINABLE ASSEMBLEE GENERALE
La Fifa a suggéré que la taille de l’Assemblée générale avec plus de 400 délégués soit revue à la baisse ainsi que le nombre des membres du Comité exécutif qui devrait passer de 33 à 23.
Or, la FSF y voit plutôt une «spécificité bien sénégalaise qui constitue le socle sur lequel est bâtie la stabilité de notre association en ce qu’elle traite avec une égale dignité tous ses membres, donne à ses dirigeants et organes de direction une légitimité incontestable, renforce sa base affective et le sentiment (à travers l’inclusion) d’appartenance à la famille du football de tous ses membres, du club professionnel au club amateur de niveau régional».
Suite à une large consultation des tous les segments, acteurs et membres de la fédération le consensus large qui se dégage, c’est son maintien.
Et pour cause, argue la FSF, « ce format a fini de façonner l’identité de notre modèle de gouvernance qui fait que, malgré les candidatures plurielles, nos élections sont apaisées et n’aboutissent jamais à des contestations ou crises post-électorales courantes dans beaucoup d’associations à suffrage limité ». Mieux, soutient l’instance fédérale «lors des derniers renouvellements 2021, un consensus large entre les différents candidats a fait, qu’au lendemain de celles-ci, les parties prenantes se sont retrouvées par un mécanisme de cooptation au sein de l’organe dirigeant qui est le comité exécutif dans le cadre d’un management inclusif et participatif inédit. C’est d’ailleurs cette dynamique unitaire qui est la base objective des succès au plan africain et mondial que notre football a connus au cours de ce mandat 2021-2025 ».
Quid du cout de l’organisation mis en avant par la Fifa, la Fsf soutient, « le nouveau système d’élections proposé dans le projet de statuts révisés permettra de faire des économies d’échelle ».
Toutefois, la FSF reconnait qu’avec les anciennes dispositions des statuts, obtenir les deux tiers des suffrages valablement exprimés, pour se faire élire au premier tour, est pratiquement impossible dans le contexte actuel. Ce qui conduit forcément à un second tour qui rallonge la durée de l’assemblée générale.
C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles les acteurs ont demandé la révision des statuts dans le sens de consolider le système de gouvernance tout en expurgeant les aspects négatifs. C’est pourquoi avec le système d’élections par collège des membres du comité exécutif inscrit comme nouveauté dans la proposition de statuts révisés, l’assemblée générale n’aura plus à élire que le seul président de la fédération, après avoir pris acte de l’élection des autres membres du comité exécutif par leurs collèges respectifs.
Ceci réduira de manière drastique la durée de l’assemblée générale de même que cela induira forcément une réduction des coûts de l’organisation.
REFUS D’UNE DEMOCRATIE REPRESENTATIVE
Autre point d’achoppement entre la Fsf et la Fifa, c’est au niveau de la représentation a l’Assemblée générale. L’instance faitière souhaite que les délégués passent de 400 a 60 voire 80 maximum. Charge à ces derniers de porter les voix des autres, comme dans certaines associations nationales. Or, la FSF qui estime que le Sénégal a déjà expérimenté un tel système jusqu’en 1995 et refuse de le voir comme une « panacée ». Au contraire ! Il est même source de « certaines dérives constatées sous forme de compromissions en vue du détournement de suffrages ».
Pis, la FSF estime que «ce système de représentation universelle directe est tellement bien ancré dans nos pratiques et assimilé par nos membres que vouloir le changer à seulement une année de la fin du mandat peut être considéré comme suspect par les acteurs d’autant que, récemment, lors d’une tournée nationale de restitution des propositions de modifications retenues et consolidées par la commission de révision des textes, ils l’avaient tous approuvé sans réserve. C’est donc un pari risqué qui peut dérégler tout le système et porter les germes d’une certaine instabilité ». Quant au nombre des membres du ComEx que la Fifa trouve élevé, la Fsf va adopter la même démarche pour se justifier en soutenant que la « logique de développement horizontal du football ne milite pas forcément vers la réduction du nombre de clubs affiliés (même si cela pèse sur le budget fédéral) ».
Selon la FSF, la composition élargie du ComEx à compétences diversifiées reflète un « maillage territorial qui fortifie l’unité fédérale et l’union sacrée autour du football symbolisée par le slogan «Manko Wuti Ndamli» ( Se rassembler pour la victoire) qui a permis au football sénégalais d’exorciser les démons de la division structurelle pour se muer en modèle de football performant en Afrique ».
Par ailleurs, si on fait le rapport entre le nombre de membres du comité exécutif et le nombre de clubs, le ratio (environ 6%) est raisonnable et permet d’assurer une gouvernance inclusive, argue l’instance fédérale.
DOUBLONS DANS LA REPRESENTATION DE CERTAINES CATEGORIES
La Fifa qui a très bien scruté les textes de la Fsf relève des doublons dans la représentation de certaines catégories d’acteurs notamment un Président de la Ligue de football amateur qui fait office de Vice-président représentant les clubs amateurs ; du président du Collège des présidents de ligues régionales et 6 autres postes réservés aux présidents de ligues régionales.
Répondant a la première question, la FSF rappelle qu’il s’agit d’acquis sur la base de concessions de la Fifa et de l’Etat du Sénégal lors de l’adoption des statuts «post-normalisation» en 2009. Compte tenu de la grande majorité que représente le football amateur (plus de 400 clubs et groupements), il avait été décidé de lui accorder dans le comité exécutif deux postes de vice-président qui y ont des rôles et missions différents : le Président de la LFA avec des attributs de 2e vice-président de la FSF tandis que le 5e vice-président issu de la Ligue de Football Amateur donne plus de poids au rôle de clé de voute du football qui est dévolu aussi bien par les textes que par la réalité du terrain.
Quant à la 2eme question, la FSF répond : « c’est un mécanisme pour faire en sorte que les ligues régionales qui sont le moyen d’action de la fédération à la base soient bien représentées, en nombre, dans l’organe de décision. Leur présence dans le comité exécutif et leur implication dans la prise de décision garantit une mise en œuvre harmonisée et cohérente des décisions et directives au niveau de la base ».
VERS UNE VICE-PRESIDENCE DEDIEE AU FOOTBALL FEMININ
Dans ces recommandations, la Fifa demande plus de considération du football. C’est ainsi qu’elle réclame plus qu’une commission mais une vice-présidence. Une recommandation qui rencontre l’assentiment de la FSF qui soutient qu’elle a été prise en compte dans la dernière mouture des modifications avec l’attribution d’un nouveau poste de 7ème vice-président au football féminin en sus du poste de président de la commission de football féminin.
En effet, souligne l’instance fédérale, « le souci est, en perspective de la nouvelle Ligue nationale du football féminin en gestation, de marquer tout l’intérêt porté au développement de ce football et à la promotion du genre à travers une représentation consolidée au sein de l’instance de décision exécutive ».
LA FORMATION DES ALLIANCES ELECTORALES AU MENU DE LA PRESSE DU JOUR
Les parutions de ce lundi 23 Septembre commentent la constitution de grandes coalitions en perspective des élections législatives anticipées du 17 novembre
Dakar, 23 sept (APS) – La constitution de grandes coalitions en perspective des élections législatives anticipées du 17 novembre est largement commentée par les quotidiens reçus, lundi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’La course aux alliances !’’, s’exclame EnQuête qui parle de ‘’retrouvailles libérales’’ entre l’Alliance pour la République (APR) de Macky Sall, Rewmi d’Idrisssa Seck et le PDS de Me Abdoulaye Wade. Le même journal croit savoir que Amadou Ba, Khalifa Sall et Aminata Mbengue Ndiaye tentent de ‘’faire renaître la fibre socialiste’’.
‘’Jeux d’alliances’’, affiche à la Une Sud Quotidien qui signale que le Parti démocratique sénégalais (PDS) et l’Alliance pour la République (APR) ‘’scellent leurs retrouvailles’’.
Le journal rapporte que dans un communiqué rendu public, dimanche, les deux formations ont annoncé leur ‘’volonté de mettre en place une grande coalition politique ouverte aux alliés respectifs et à toute formation politique qui souhaiterait la rejoindre en vue de remporter les élections législatives prochaines’’.
‘’Inattendu et surprenant. Le Parti démocratique sénégalais (Pds) et l’Alliance pour la République (Apr) ont officialisé la formation d’une grande coalition politique. Cette alliance, ouverte à leurs alliés respectifs et à toute formation désireuse de les rejoindre, vise à remporter largement les prochaines élections. Ils invitent l’ensemble des forces politiques et sociales à contribuer à cette initiative qui entend répondre aux préoccupations urgentes des Sénégalais’’, note Les Echos.
Le champ politique est en ‘‘ébullition’’, constate Le Quotidien, relevant, entre autres, que l’ancien candidat à la présidentielle, Amadou Ba, ‘’s’allie avec Aminata Mbengue Ndiaye’’ du Parti socialiste. Le journal fait également état d’un ‘’accord entre Amadou Ba et 30 organisations de la Gauche’’.
Selon L’As, ‘’même si le scrutin est anticipé, la bataille pour la 15e législature s’annonce rude. En effet, des discussions sont entamées de tous bords pour nouer des alliances. L’objectif étant d’imposer une cohabitation au régime actuel’’.
C’est le temps des ‘’grandes manœuvres’’ pour la constitution de ‘’grands blocs’’, selon Vox Populi. Si le Pastef de Ousmane Sonko a décidé de porter la coalition Diomaye Président, le journal souligne que l’APR, le PDS et Rewmi ‘’se retrouvent en coalition’’.
Alors que Pastef part ‘’en solo’’, des alliances sont en vue dans le camp de l’opposition, fait observer Le Soleil. ‘’Tout est possible avant le dépôt des listes, mais l’option prise au sein du Pastef est claire: aller seul aux législatives et les gagner pour assurer une majorité confortable au pouvoir’’, rapporte le journal qui signale qu’à l’approche des élections législatives du 17 novembre prochain, ‘’le Parti socialiste, la Nouvelle responsabilité, Taxawu Senegaal et la Gauche plurielle renforcent leurs liens pour bâtir une coalition solide’’.
‘’Pastef a les épaules suffisamment larges, pour porter, seul et avec succès, le combat des législatives. Même si ça n’a pas été dit dans les mêmes termes, c’est ce que Sonko et Cie ont fait clairement savoir à leurs alliés politiques de la coalition Diomaye/Président. En effet, lors de la réunion, samedi dernier, de la conférence des leaders de la ladite coalition, convoquée par le leader de Pastef Ousmane Sonko, ce dernier a informé ses alliés, que la Coalition Diomaye Président, créée pendant la présidentielle et qui a permis l’élection du président Faye, n’avait plus sa raison d’être, puisque son objet était atteint. Et qu’il ira aux législatives avec son parti, qui pourrait coopter sur ses lits, des membres de la coalition présidentielle’’, rapporte L’Info.
Selon Bës Bi, ”Ousmane Sonko a choisi d’aller aux Législatives sous la bannière de son parti et avec quelques alliés. Le PDS, qui était plus proche du Pouvoir, semble sceller la +rupture+ en s’alliant avec l’APR, dans l’opposition’’.
ZIGUINCHOR MET EN EXERGUE LE ROLE IMPORTANT DES FEMMES DANS LE PROCESSUS DE PAIX EN CASAMANCE
«La paix, c’est d’abord une histoire des femmes.» Cette phrase de la Coordonnatrice de la Plateforme des Femmes pour la Paix en Casamance est assez révélatrice de la détermination et du rôle des femmes dans le processus de paix en Casamance.
«La paix, c’est d’abord une histoire des femmes.» Cette phrase de la Coordonnatrice de la Plateforme des Femmes pour la Paix en Casamance est assez révélatrice de la détermination et du rôle des femmes dans le processus de paix en Casamance.
L es acteurs du processus de paix regroupés autour d’ONG, de projets, de structures étatiques se sont fortement mobilisés, le weekend à Ziguinchor, pour marquer la Journée internationale de la Paix. Une célébration qui a permis de mettre en exergue l’investissement des femmes dans le processus de paix en Casamance, comme souligné par Madame Ndèye Marie Thiam, la Coordonnatrice de la Plateforme des Femmes pour la Paix en Casamance, qui a saisi l’occasion pour montrer tout le travail fait au niveau de la base pour cheminer vers la paix.
«Il s’agit de montrer tous les efforts consentis par les organisations de femmes, tout le travail qui a accompagné cette volonté de l’Etat du Sénégal et du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) à aller vers la paix. Elles (ces femmes) ont fait un travail titanesque dans le cadre de la cohésion social, accompagnant les organisations de femmes, formant aussi les associations de femmes… les femmes notre premier rôle qui est de donner la vie, de porter la vie, de protéger également la vie. Aujourd’hui montrons aux yeux du monde le travail que les femmes ont fait», déclare la responsable des femmes qui œuvrent pour la paix dans le Sud du Sénégal et qui estime que la région méridionale est dans une belle dynamique de paix qu’il faut accompagner.
Toutefois, la situation de post conflit reste une préoccupation pour ces femmes qui tiennent à alerter sur l’accompagnement des anciens combattants, leurs familles. «Aujourd’hui, les femmes de la Casamance aspirent fortement à une Casamance de paix», lâche Madame Thiam qui a surtout magnifié l’attention des autorités étatiques quant à la situation de la Casamance.
«L’investissement des organisations de femmes dans le processus de paix en Casamance», c’est le thème choisi par les femmes de la Casamance pour célébrer cette journée dédiée à la paix dont la marraine, la ministre de la Familles et des Solidarités, Madame Maïmouna Dieye, a effectué le déplacement sur Ziguinchor. Elle soulignera «la place importante occupée par l’amélioration de la participation des femmes à tous les niveaux de développement dans le projet de société de Son Excellence le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et de son Premier ministre, Ousmane Sonko». Le ministre n’a pas manqué de magnifier le rôle des femmes dans la pacification et l’apaisement de la Casamance, à travers le plaidoyer, l’assistance. Travailler à bâtir une culture de paix dans le pays, une des missions du Haut-Conseil du Dialogue Social (HCDS) dont la présidente, Madame Innocence Ntap Ndiaye, qui a pris part à cette journée, a soulevé deux enjeux principaux qui tournent autour de la bonne maîtrise des enjeux qui sont inhérents à une l’absence de la paix. «Au niveau de la Casamance, les femmes et les jeunes comprennent bien ces enjeux». Sur le plan social, l’ancienne ministre d’Etat de souligner ceci : «le déminage, le retour des populations ; il y a tout ce travail qu’il faut faire», martèle la présidente du HCDS qui évoque l’émigration irrégulière qui reste un autre enjeu qui se manifeste depuis quelque temps. Un fléau qui est entrain de décimer une partie importante de la population. «J’ai insisté auprès de Madame la ministre de travailler au côté de tous les acteurs pour éradiquer ce fléau qui est entrain de décimer une partie de la population», martèle Mme Ndiaye qui reste convaincue que «sans la paix il ne peut y avoir de développement». Avant de s’engager à jouer pleinement sa partition dans l’éradication de ce fléau. Mobilisés autour des femmes de la Plateformes pour la Paix en Casamance et de la ministre de la Familles, des structures et organisations comme ONU Femmes, NDI, HD- Centre, le Bureau National de la CEDEAO, la Coopération française, USAID, CRS, l’ANRAC, tous représentés à la cérémonie célébrant cette Journée internationale de la Paix à Ziguinchor, samedi dernier, n’avaient qu’un seul message en bandoulière, du genre «La paix et sa consolidation dans une Casamance en situation d’accalmie.»
LE GENERAL MANSOUR SECK LIVRE SA RECETTE CONTRE L'ÉMIGRATION IRRÉGULIÈRE
L'ancien chef d'État-Major Général des Armées propose une stratégie en 20 points pour "prévenir et guérir" ce fléau. Son approche multidimensionnelle vise à sensibiliser, contrôler et offrir des alternatives aux candidats
Des veuves de la mer, aux orphelins des océans, le Sénégal semble impuissant face aux drames de l’émigration irrégulière. Les régimes se succèdent, les passeurs et candidats se multiplient avec la complicité souvent des parents victimes comme leur progéniture d’une pression sociale inouïe. Par la terre, le ciel et la mer, rien n’est épargné pour tenter de rejoindre l’Occident à la recherche d’un supposé Eldorado. Cette situation quasi-insoluble a poussé l’ancien chef d’État-Major Général des Armées, le Général Mamadou Mansour Seck, à sortir de sa réserve et à faire part d’une proposition pour dit-il «prévenir et guérir».
«Une stratégie pour prévenir et guérir». C’est la recette que propose l’ancien chef d’ÉtatMajor Général des Armées (CEMGA) du Sénégal et ancien ambassadeur du Sénégal aux Etats-Unis, le Général Mamadou Mansour Seck. Face au drame de l’émigration irrégulière avec son lot d’orphelins, de veuves, le Général Seck connu pour ses prises de position courageuses, s’est confié à Sud Quotidien. Une recette en 20 points.
Pour l’ancien CEMGA, il faut «préparer un film documentaire dans les différentes langues nationales pour montrer les obstacles et les risques des deux traversées par mer et par terre et répéter les séances dans les 14 régions du pays».
Puis, «immatriculer toutes les pirogues, lister leurs propriétaires et identifier les menuiseries qui les fabriquent» ; «poursuivre les passeurs avec la participation des citoyens; «Faire parler ceux qui ont expérimenté l’émigration»; «Documenter et diffuser les séjours en Afrique du Nord, surtout en Libye et en Tunisie» avec des risques comme la réduction en esclaves à vendre, d’abus sexuels, de recrutements forcés pour le terrorisme, etc. Au 6ème point, le Général Mamadou Mansour Seck soutient qui’ faut «expliquer les performances limitées des pirogues et de leurs moteurs conçus pour la pêche » avec comme conséquences «une autonomie de 100 à 200 km et non pour 4000 km » pour joindre l’Europe. Sans occulter les risques de panne en pleine mer, l’absence de confort, le problème d’hygiène (toilette). En cas de pluie en période d’hivernage, ces pirogues de fortune ne disposent pas de toit encore moins de bouées de sauvetage ».
« Un décès toutes les 40 minutes »
Toujours dans une «stratégie pour prévenir et guérir», le Général Seck soutient qu’il faut «présenter le nombre de morts et le nombre de réussites » en soutenant qu’on dénombre «un décès toutes les 40 minutes ces dernières années ».
Au point 8, il estime qu’il faut «décrire et documenter la traversée de la Méditerranée par des canots pneumatiques surchargés, donc instables » ; « Sensibiliser sur l’accueil en Europe: la montée des partis de droite opposés à l’immigration »; « Donner les moyens aux forces de défense et de sécurité pour contrôler la mer et surtout au niveau de Saint-Louis par la Marine et l’Aviation (patrouilles aériennes, emplois d’hélicoptères) »; « Déployer la Police et la Gendarmerie nuit et jour aux points de départ des pirogues ; contrôler les stations d’essence »; « Expliquer que les Canaries ne sont pas en Europe continentale mais à mi-chemin seulement et que pour aller en Amérique, la distance est deux fois plus longue ; pour arriver aux USA, il faut traverser plusieurs pays et frontières »; « Attirer l’attention des autorités des pays du Maghreb sur le traitement inhumain des émigrés »; « Coordonner les activités avec les institutions existantes (OIM- Organisation internationale pour les migrations -, OPEX - opérations extérieures - , Accord avec l’Espagne, ONG Caminando Fronteras, etc.) Coopérer avec nos voisins, surtout la Mauritanie »; «Demander aux chefs religieux de parler aux parents et de s’impliquer comme certains l’ont fait récemment »; Entre autres solutions, le Général Mamadou Mansour Seck demande aussi de « former et employer les jeunes dans l’agriculture moderne qui demande des bras », d’autant plus que, « la souveraineté alimentaire pourrait être ainsi accélérée ». « Ily a plus de vingt ans, l’Université du Minnesota nous avait promis l’autosuffisance alimentaire au bout de trois ou quatre ans de partenariat. Elle formerait des étudiants sénégalais dans les diverses disciplines agricoles », rappelle-t-il.
Au point 17, il met le curseur sur le fait que « les réseaux sociaux, dont la jeunesse est friande, sont une menace par leur capacité de lavage de cerveaux. Ils ont pu détourner certains jeunes du droit chemin pour en faire des terroristes »; «Sensibiliser à travers la documentation, surtout visuelle, sur l’enfer de la traversée du désert par le Niger ou certains candidats à l’émigration ont été abandonnés en plein désert par des véhicules de transport »; « Inclure l’émigration dans l’enseignement au niveau des lycées comme le Prytanée militaire et les futurs lycées Armée-Nation ».
Enfin, « après la tragédie de Mbour où l’on compte de nombreux morts, cette stratégie, soutient-il, pourrait être efficace si le Président de la République la lance solennellement en présence des représentants des Institutions comme l’OIM, mais aussi des représentants de la Mauritanie, du Maroc, de l’Algérie, de la Tunisie, de la Lybie, de l’Espagne, de la France et de l’Italie ».
Selon lui, « cette initiative nationale souveraine sera bien perçue parles pays du Sud de l’Europe qui pourraient même contribuer à son efficacité ».
En conclusion, le Général Mamadou Mansour Seck fera remarquer que «l’Union Africaine pourrait s’en inspirer dans une stratégie continentale pour combattre l’émigration » Et que « les images des Africains cherchant à aller en Europe, dont de nombreux morts en Méditerranée, donnent une très mauvaise image de nos Etats ». Par conséquent, «cette stratégie doit être en harmonie avec des accords de pêche permettant à nos pêcheurs de pouvoir disposer de nos ressources halieutiques surexploitées ». Quant à l’information audiovisuelle, il estime qu’elle est une « arme pédagogique dissuasive dans cette stratégie de prévenir et guérir ».
ABBE ROGER GOMIS APPELLE A TRAVAILLER POUR UNE EDUCATION QUI UNIT
A quelques jours de l’ouverture de l’année scolaire, le débat sur le port de voile dans les établissements scolaires refait surface.
A quelques jours de l’ouverture de l’année scolaire, le débat sur le port de voile dans les établissements scolaires refait surface. Face à la nouvelle directive du Premier ministre, Ousmane Sonko, l’enseignement catholique se sent visé. Pour Abbé Roger Gomis de l’archidiocèse de Dakar, il est temps de rappeler ce qu’est véritablement l’école catholique, son identité profonde et la mission qui et la sienne, au service de la jeunesse sénégalaise.
Depuis quelques années maintenant, l'école catholique dans notre pays fait l'objet de vives polémiques. Selon Abbé Roger Gomis, on l'accuse de pratiquer des rejets à connotation religieuse, notamment en excluant des élèves voilées. Face à cette situation préoccupante, il a rappelé, comme le souligne la Congrégation pour l'Education Catholique, que l'école catholique est d'abord et avant tout une école. Elle doit présenter «les éléments déterminants d'une école», avant de pouvoir se définir comme catholique. Cela signifie pour lui qu'elle poursuit une mission d'instruction et d'éducation ouverte à tous, sans discrimination. Mais ce qui fait sa spécificité, selon le prélat, c'est sa vision éducative centrée sur Jésus-Christ, fondement de son projet pédagogique. «Le Christ, l'homme parfait, en qui, toutes les valeurs humaines trouvent leur pleine réalisation et leur unité harmonieuse. C’est dans cet esprit que l’école catholique s’engage à promouvoir «l'homme intégral», en alliant culture, foi et vie quotidienne, dépassant ainsi le simple rôle de transmission des savoirs. Il s'agit de «former des personnalités capables de ressentir, de juger, d'agir avec les autres sans les instrumentaliser», a-t-il fait savoir.
Pour l’Eglise catholique, cette identité chrétienne affirmée ne signifie en aucun cas «repli identitaire, exclusion ou volonté de convertir au christianisme». Bien au contraire ! Abbé Roger a déclaré : «Inspirée par l'exemple du Christ, l’école catholique aspire à former des esprits éclairés, des cœurs généreux et des consciences droites. Ainsi, loin de s'opposer aux valeurs républicaines, cet idéal rejoint pleinement les finalités de l'école dans une société démocratique : former des citoyens libres, responsables et ouverts à la transcendance».
Et d’ajouter : « c'est justement ce que s'efforcent de vivre au quotidien les écoles catholiques du Sénégal qui accueillent depuis toujours des élèves de toutes confessions, dans le respect de leur foi. Les règles de vie qui y sont en vigueur, connues des parents au moment de l'inscription, visent uniquement à créer un climat propice aux apprentissages et au vivre-ensemble».
Pour Abbé Roger, lorsqu'une élève voilée refuse de serrer la main à un camarade ou de s'asseoir à côté de lui pour des motifs religieux, ce n'est pas sa religion qui est en cause, mais bien certains comportements considérés comme contraires à l'esprit de fraternité et d'ouverture que promeut l'école catholique. De même, la participation aux cours d'éducation physique et sportive fait partie intégrante de la formation proposée, dans le souci du développement harmonieux de chaque jeune qui est confié à l’école catholique.
«Je voudrais alors le redire avec force : l'école catholique au Sénégal se veut un espace de dialogue et de rencontre, fidèle en cela à sa mission d'Église. Et, comme le rappelle l’Eglise, « par la diversité qui la compose, l'école catholique constitue un laboratoire du dialogue qu'elle appelle de ses vœux ». C'est tout le sens de son engagement au service de la jeunesse sénégalaise depuis le début», a-t-il souligné.
Et de mettre en garde contre des procès d’intention, des amalgames nuisibles à a cohésion sociale : «en ces temps troublés, gardons-nous des procès d'intention et des amalgames dangereux. L'école catholique ne demande qu'à poursuivre sa mission éducative dans la sérénité et la confiance, main dans la main avec tous les acteurs de bonne volonté. Puisse le dialogue et la concertation l'emporter, pour le bien de notre jeunesse et l'avenir de notre cher Sénégal».
Abbé Roger Gomis a aussi estimé que ce dialogue ne peut être fécond que s'il se fonde sur une compréhension juste et objective de ce qu'est réellement l'école catholique, au-delà des préjugés et des instrumentalisations. «Les écoles catholiques sont et demeureront des lieux de rencontre de ceux qui veulent témoigner des valeurs chrétiennes dans toute l'éducation. Elles ne peuvent et ne pourront jamais constituer une menace pour notre cohésion nationale, elles sont au contraire des ferments de fraternité et de paix, des laboratoires du vivre-ensemble dans le respect mutuel», a-t-il fait comprendre. Et d’inviter tous les acteurs à continuer à travailler ensemble pour une éducation qui unit plutôt que (celle qui) divise, qui élève plutôt qu'elle n'exclut.