KEEMTAAN Gi – CANIVEAUX
Après le dérèglement de notre démocratie durant le dernier mandat du Chef, on aspirait à mieux avec une Opposition plus responsable, plus républicaine et prospective. Bien entendu, on pense à celle qui tire depuis quelque temps sans sommation sur celui qui semble être le point focal de critiques souvent malvenues et s’apparentant à des réactions épidermiques d’une lâcheté méprisable. Pour un oui ou un non, des « leaders » qui n’ont aucune représentativité électorale crachent leur venin. Plutôt qu’à des arguments qui volent haut, nous avons droit à des débats de bas étage voire nauséabonds. Des attaques en dessous de la ceinture sont joyeusement servies à l’adversaire. Et avec l’amplification des réseaux sociaux, ça tire dans tous les sens dans un glossaire pour le moins ordurier et ça donne l’impression d’un curage de caniveaux. Non, non, non nous ne parlons pas du jeu de ping pong en cours entre l’Ex-Dg de l’Onas et son ministre bien que là aussi il soit question de curage de caniveaux, de vrais ceux-là. Nous, nous parlons de cette indigence cérébrale qui apparaît même dans les communiqués politiques de certains de ces leaders qui semblent prendre un malin plaisir à barboter dans les mares de détritus. Un de ces avis d’une malveillante agressivité, envoyé récemment à la presse et adressé à une autorité — un ministre de la République — foule à ce point au pied toutes les convenances et règles les plus élémentaires de bienséance que le premier président de ce charmant pays, le Père Léo, ne reconnaîtrait pas Galsen s’il revenait au monde. Une Nation qu’il avait laissée entre les mains d’hommes et femmes d’une admirable probité morale et intellectuelle. En face de ces hommes, il y avait une Opposition civilisée loin des marécages fétides qui font aujourd’hui le lit de la politique sénégalaise. L’un de ces « politiciens » s’est encore distingué hier à travers un post qui frise l’insolence. Et il n’est pas le seul dans ce qui parait être une compétition d’irrévérence. Tout le monde s’y met - journalistes – affairistes- pour faire mal en fouillant des poubelles. Là, nous ne sommes plus sur le terrain de la confrontation politique, mais dans un concours d’insolence et de grossièreté. Mais ne dit-on pas que le style, c’est l’homme ? KACCOOR BI - LE TEMOIN
TOUBA OUSMANE SONKO REÇU PAR SERIGNE MOUNTAKHA
Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a été reçu, mercredi, par le Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, dans le cadre d’une visite qu’il effectuait à Touba, en prélude de la 130ème édition du Grand Magal, événement religieux commémorant le départ en exil du fondateur du mouridisme, prévu vendredi. C’est peu avant 15h que le chef du gouvernement, accompagné d’une délégation restreinte, est arrivé à la résidence du Khalife sise à Darou Miname. Étaient présents, entre autres, les ministres des Collectivités territoriales, Moussa Balla Fofana, de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diene Gaye, le ministre de la Communication, Alioune Sall, des Finances, Cheikh Diba, les secrétaires d’État à l’Urbanisme, Momath Talla Ndao, à la Coopérative paysanne, Bacary Sarr. ”Cette forte délégation témoigne de l’importance que l’Etat accorde au Magal, un évènement religieux à la dimension de la vie et de l’œuvre de Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul”, a indiqué le Premier ministre, s’adressant au Khalife. Poursuivant, le Premier ministre a rappelé que « l’année dernière, en pareil moment, nous avions suivi le magal à travers la télévision et sur un lit d’hôpital. C’est d’ailleurs le ministre Habib Sy et Madame Aïda Mbodj qui étaient venus vous rencontrer. Et c’est alors que vous leur aviez donné un paquet de dattes pour moi. Vous leur aviez demandé de m’exhorter, en votre nom, d’interrompre la grève de la faim que j’avais entamée. Ce geste reste encore gravé dans ma mémoire. C’est à partir de ce fait que j’ai su que jamais vos pensées ne me quittaient ».
TOUBA OUSMANE SONKO REÇU PAR SERIGNE MOUNTAKHA (BIS)
« La conclusion que j’en tire c’est que rien n’est éternel dans ce monde. Lorsque le Cheikh partait en exil, tout le monde était déboussolé mais luis avait que seul le succès couronnerait son périple ». Toujours devant le Khalife général des mourides, Ousmane Sonko a indiqué que son séjour à Touba ” n’est pas d’une visite privée mais plutôt un ziar effectué au nom du gouvernement, pour recueillir vos prières et recommandations afin que la mission confiée à nous par les Sénégalais soit accomplie de la meilleure des manières”. Le chef du gouvernement a également réitéré au Khalife la promesse du chef de l’État de résoudre, dans les cinq ans à venir, les problèmes liés à l’eau et à l’assainissement à Touba. ”Nous avons reçu des instructions fermes du président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, allant dans ce sens. Et nous allons nous y atteler dans les meilleurs délais, pour soulager les populations de la ville sainte”, a-t-il martelé. Prenant la parole à la suite du Premier ministre, le Khalife général des mourides dit avoir un grand espoir dans ce projet majeur annoncé par le chef de l’État envers qui il dit avoir ”un grand estime”. Serigne Mountakha Mbacké l’a aussi rassuré de son engagement à accompagner le gouvernement dans tous ses projets de société et de développement.
DECES DU SOUS-PREFET DE KATABA 1
Le sous-préfet de l’arrondissement de Kataba 1, département de Bignona, Amadou Wagué, est décédé ce mercredi 21 aout 2024. C’est hier matin que la nouvelle de son décès a été annoncée. Selon les informations fournies par des autorités proches du défunt, Amadou Wagué avait récemment éprouvé des malaises, ce qui avait justifié son absence à la réunion du CDD convoquée par le préfet lundi dernier. Il convient de rappeler qu’Amadou Wagué venait d’être nommé sous-préfet à Sagatta Djoloff lors du dernier mouvement du commandement territorial, rendu public à l’issue du Conseil des ministres du 7 août 2024.
AL KHAYRI
Lorsque Alioune Diop, l’un des derniers Mohicans du « Sopi » triomphant, donne sa fille Tacko en mariage, c’est toute la galaxie libérale qui fait le déplacement. Le très discret et courtois Alioune Diop fut un ministre du président Abdoulaye Wade qui l’a toujours considéré comme son fils. Il a adhéré au Pds très jeune, dans les années 80, alors qu’il était élève au lycée Limamoulaye de Guédiawaye, avec son « jumeau » Boubacar Ba, et ils ont été tous les deux allaités aux mamelles libérales. Il a blanchi sous le harnais di Parti démocratique sénégalais (Pds) où il a gravi tous les échelons. Lorsque Me Wade a accédé au pouvoir, Alioune Diop a assumé d’éminentes responsabilités et a été maire d’une commune du département de Podor. Il n’a jamais envisagé de quitter la formation libérale qui lui a tout donné après lui avoir tout appris. Samedi dernier, donc, ce fidèle parmi les fidèles du Pape du Sopi donnait la main de sa fille Tacko à un jeune homme nommé Ibrahima Kébé, petit-fils du milliardaire Ndiouga Kébé. A cette occasion, le ban et l’arrière-ban du Pds avait fait le déplacement. Une forte délégation conduite par le député Lamine Thiam, président du groupe parlementaire, avait fait le déplacement à la mosquée Omarienne où on remarquait également la présence du milliardaire Aïdara Sylla, ancien maire de Thilmakha et très proche des Wade père et fils, de l’ancien ministre des Affaires étrangères Cheikh Tidiane Gadio, de Ndiouga Sakho, neveu du président Wade et ex-directeur général de la Sapco. La délégation représentait Karim Meïssa Wade, parrain de la mariée mais qui avait préféré « retourner » cet honneur au frère utérin d’Alioune Diop. Néanmoins, tous ses anciens proches collaborateurs, à commencer par son ancien directeur de cabinet Abdoulaye Racine Kane, étaient présents pour témoigner de la considération qu’il porte à son frère Alioune Diop. Il y avait aussi notre dirpub Mamadou Oumar Ndiaye qui a connu Alioune Diop durant les années de braise du « Sopi ». Du côté de l’époux, une forte délégation était venue de Touba pour assister au « Al Khayri ». Toutes nos félicitations à notre ami Alioune Diop et heureux ménage aux jeunes mariés!
Baadoolo - Manque d’eau contre mank ndox
Météo waxatina dé ! Prions le Ciel pour que le Magal se passe dans les conditions les meilleures. Mais les dégâts sont déjà nombreux. Certains manquent d’eau. Parce que c’est difficile de gérer les millions de pèlerins qui s’y rendent. Nieneen di mank ndox. Parce que les maisons sont inondées. Yallah rekk meun ! Il y’en a qui ont bu le calice jusqu’… au lit. Et qui n’ont plus où fermer l’œil. En attendant, il faut admirer le soulagement de certains voyageurs à bord de Dem Dikk. Même s’il y a toujours des «bre-bus» galeuses qui ont triplé les prix. Bon Magal à tous ! Jërëjëfé Serigne Touba !
Réplique de Atépa à Madiambal «Inacceptable que des individus aux moyens financiers douteux nous imposent leur loi»
Atépa n’a sans doute pas digéré la grosse pierre de Madiambal Diagne qui l’accuse de vouloir détruire son immeuble aux Mamelles. L’architecte, sans nommer le journaliste, n’a pas non plus utilisé des fleurs pour sa réponse. Dans une vidéo tournée devant le siège de l’Unesco- en référence au patrimoine- il annonce une initiative dénommée Amor (Amis du monument de la renaissance). «L’objectif, c’est de sauvegarder ce que nous avons de plus précieux, à savoir l’environnement qui entoure le Monument de la renaissance qui est notre bien commun. Il est inacceptable que des individus, sans foi ni loi puissent penser qu’ils peuvent nous imposer leur loi parce qu’ils ont des moyens financiers - dont d’ailleurs la provenance est douteuse. Donc nous allons créer avec vous Amor pour l’amour de la patrie», a-t-il dit.
Après 3 mois de prison Bah Diakhaté et Imam Cheikh Tidiane Ndao libres
Ils retrouvent leur liberté, 3 mois après leur condamnation. L’activiste proche de l’Alliance pour la République (Apr), Bah Diakhaté et Imam Cheikh Tidiane Ndao ont purgé leur peine. Ils avaient été arrêtés par la Division des investigations criminelles (Dic) pour offense au Premier ministre et diffamation après la tenue de propos virulents contre Ousmane Sonko. Finalement le juge a retenu le délit de diffusion de fausses nouvelles. Il y a aussi Amath Suzanne Camara qui est en prison pour «offense au chef de l’Etat, acte de nature à jeter le discrédit sur une institution de la République et incitation à enfreindre les lois».
Collision sur la route de Touba - Le président de l’Association des chefs de village de Kaffrine perd la vie
Il ne passera pas le Magal. La faute à un violent accident de la route. Le président de l’Association des chefs de village de la région de Kaffrine, qui se rendait à Touba, n’a pas échappé à une collision entre son véhicule et un camion à hauteur de Boulel, à 20 km de la commune de Kaffrine. Ce mercredi, la Brigade nationale des sapeurs-pompiers a déclaré avoir enregistré 94 accidents ayant occasionné la mort de 4 personnes.
Fermeture du campus ce jeudi Les amicales dénoncent, le Coud fait une concession
Les amicales d’étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop dénoncent la fermeture du campus social annoncée pour jeudi. Dans un communiqué, Elles interpellent le Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud). Elles regrettent que la décision intervient alors que des étudiants sont partis à Touba pour le Magal et ont laissé leurs bagages dans leurs chambres. En outre, elles précisent à l’endroit du Directeur du Coud, Ndéné Mbodj, que «des facultés comme la Faseg et la Fsjp n’ont pas encore terminé les cours» et réclament, en conséquence, le retrait de cette décision. Les amicales déplorent cette mesure «unilatérale, non concertée et irréfléchie» qui, selon elles, relève «d’un amateurisme de premier ordre de la part du Coud». Le directeur du Coud, selon Seneweb, a accédé à cette demande et assuré qu’une «prise en charge sociale exceptionnelle est prévue du 23 au 31 août» pour certains étudiants de la Fsjp (de Licence 1 à Master 1) et de la Faseg (Master 1).
Kataba 1 dans le Bignona Le sous-préfet Amadou Wagué n’est plus
Le sous-préfet de l’arrondissement de Kataba 1, département de Bignona, est décédé ce mercredi. Selon les informations d’autorités proches du défunt, Amadou Wagué ne se sentait pas bien ces derniers jours, ce qui a d’ailleurs justifié son absence au Comité départemental de développement (Cdd) convoqué par le Préfet, lundi dernier. Pour rappel, M. Wagué a été muté à Sagatta Djoloff, lors du dernier mouvement du commandement territorial rendu public a l’issue du Conseil des ministres du 7 août 2024.
THIERNO ALASSANE SALL SAISIT LA JUSTICE DANS L'AFFAIRE L'ONAS
Le député appelle le procureur de la République à faire la lumière sur ce dossier opposant notamment le ministère de l'Hydraulique et l'ancien patron de l'Office National de l'Assainissement du Sénégal, Cheik Dieng
(SenePus) - Le député Thierno Alassane Sall a déposé une plainte contre X auprès du Procureur de la République, visant des irrégularités présumées au sein de l'Office National de l'Assainissement du Sénégal (ONAS).
Dans sa lettre datée du 21 août 2024, le parlementaire évoque deux affaires troublantes : "une histoire de voiture de 80 millions" et "une accusation d'attribution illégale d'un marché public avec une surfacturation pour un montant de plus de 200 millions". .
"Ces faits, s'ils sont avérés, constitueraient des infractions pénales graves", souligne M. Sall dans sa plainte.
L'affaire a éclaté suite à une conférence de presse tenue le 16 août par M. Cheikh Dieng, ancien directeur général de l'ONAS, au cours de laquelle il aurait fait des déclarations sur sa gestion de l'organisme entre mai et août 2024. Bien que M. Dieng ne soit pas nommément visé par la plainte, ses déclarations semblent être au cœur de l'affaire.
Le ministère de l'Hydraulique a rapidement réagi, organisant une conférence de presse le 20 août pour contester les allégations concernant l'attribution des marchés de curage à Dakar et dans les régions.
"En conséquence, je porte plainte contre X pour corruption, concussion et toutes autres qualifications qui pourraient se révéler convenables aux faits allégués", déclare le député dans son courrier au Procureur.
Ce matin, j’ai mandaté, au bureau du Procureur de la République, un de mes conseillers juridiques, accompagné d’une Responsable de notre parti pour déposer la plainte que j’ai annoncée hier.
Désormais la balle est dans le camp de l’autorité judiciaire afin que les Sénégalais… pic.twitter.com/Pk63OH1vGU
Joal-Fadiouth, avec ses 8000 habitants, est un laboratoire de tolérance et de respect mutuel. Dans ce lieu, les différences de foi ne sont pas des barrières, mais des ponts. Chrétiens et musulmans célèbrent ensemble la vie et partagent leur dernier repos
Au large des côtes sénégalaises, l'île de Joal-Fadiouth brille comme un phare d'espoir. Ce petit paradis de 8000 âmes incarne une vision rare du vivre-ensemble, où musulmans et chrétiens tissent une tapisserie sociale harmonieuse.
Le symbole le plus marquant de cette union ? Un cimetière mixte, où les défunts de toutes confessions reposent côte à côte, témoignant d'une fraternité qui transcende la mort. Dans les rues parsemées de coquillages, les fêtes religieuses sont célébrées collectivement, effaçant les frontières entre les communautés.
Pourtant, ce havre de paix n'est pas à l'abri des remous politiques. Les débats récents sur le port du voile à l'école ont fait trembler les fondements de cette entente cordiale. Les habitants, conscients de la fragilité de leur trésor, s'efforcent de préserver leur modèle de coexistence.
Fadiout incarne ainsi un défi audacieux : celui de maintenir vivace un idéal de tolérance dans un pays laïc mais majoritairement musulman.
VIDEO
ATEPA RIPOSTE À MADIAMBAL
L'architecte annonce la création d'un mouvement citoyen baptisé "AMOR" (Amis du Monument de la Renaissance), citant "des individus sans foi ni loi" qui tenteraient d'imposer leur volonté grâce à des "moyens financiers douteux"
Dans un rebondissement inattendu de l'affaire opposant l'architecte Pierre Goudiaby Atepa au journaliste Madiambal Diagne, le premier a lancé une contre-offensive. Devant le siège de l'UNESCO à Paris, l'architecte a annoncé la création d'un mouvement citoyen baptisé "AMOR" (Amis du Monument de la Renaissance).
Cette initiative survient quelques jours après les accusations de Diagne, affirmant qu'Atepa aurait menacé de "casser" son immeuble en construction aux Mamelles. L'architecte, sans évoquer directement ces allégations, a appelé dans sa vidéo, à une mobilisation pour "sauvegarder l'environnement" autour du Monument de la Renaissance.
Il a notamment évoqué "des individus sans foi ni loi" qui tenteraient d'imposer leur volonté grâce à des "moyens financiers douteux". Cette déclaration semble faire écho aux propos de Diagne, qui évoquait une possible instrumentalisation des autorités pour entraver ses projets immobiliers.
MAGAL DE TOUBA, QUATRE DÉCÈS ENREGISTRÉS DANS DES ACCIDENTS DE LA ROUTE
A quelques heures de la 130 ème édition du grand Magal de Touba, la brigade nationale des sapeurs-pompiers a enregistré 94 accidents.
Touba, 21 août (APS) – A deux jours de la 130 ème édition du grand Magal de Touba, la brigade nationale des sapeurs-pompiers a enregistré 94 accidents ayant occasionné la mort de quatre personnes, a-t-on appris du chef de la division informations et relations publiques de la BNSP, capitaine Yatma Dièye
”A 48h du grand Magal de Touba, le détachement de la brigade des sapeurs-pompiers a enregistré 154 interventions de toutes natures dont les 94 sont relatives à des accidents de la circulation routière occasionnant 314 victimes dont quatre corps sans vie”, a-t-il déclaré dans une vidéo transmise à l’APS.
Capitaine Yatma Dièye a invité les conducteurs à faire davantage preuve de prudence sur les routes.
Concernant, la gestion des inondations, a-t-il indiqué, la situation est sous contrôle grâce en partie aux moyens conséquents en motopompes, électropompes et camions hydrocureurs déployés dans la cité religieuse.
Il a annoncé par la même occasion que la Brigade nationale des sapeurs-pompiers a engagé 18 camions citernes dont 14 de 30 mille litres et quatre de douze mille litres pour venir en aide aux services habilités à ravitailler les populations et les pèlerins en eau.
Capitaine Dièye a signalé que le détachement n’a pas encore enregistré de sortie concernant les incendies.
CÔTE D’IVOIRE, UN PROCHE DE GUILLAUME SORO CONDAMNÉ À 3 ANS DE PRISON
Le tribunal de première instance d’Abidjan reproche à l'ancien député de Biankouma, Kando Soumahoro, d’avoir ‘’maintenu en vie une association’’ dissoute en juin 2021 par une décision de justice.
La justice ivoirienne a condamné, mercredi, Kando Soumahoro, un responsable du mouvement Générations et peuples solidaires (GPS) de Guillaume Soro, à trois ans de prison, dont deux ans ferme, pour ‘’troubles à l’ordre public’’, ont annoncé plusieurs médias.
Le tribunal de première instance d’Abidjan reproche à cet ancien député de Biankouma (ouest d’Abidjan) d’avoir ‘’maintenu en vie une association’’ dissoute en juin 2021 par une décision de justice.
M. Soumahoro avait, en effet, participé, le 9 août dernier, à une réunion de plusieurs organisations, qui réclament, entre autres, la tenue d’un dialogue politique et une révision de la Commission électorale indépendante ivoirienne.
Le mouvement Générations et peuples solidaires (GPS) est fondé en 2019 par Guillaume Soro, après son départ de la présidence de l’Assemblée nationale ivoirienne, suite à son divorce avec le président Alassane Ouattara, dont il a été l’allié et le Premier ministre de 2007 à 2012.
LES RÉGIMES SAHÉLIENS APPELLENT L'ONU À PRENDRE DES MESURES CONTRE L'UKRAINE
Dans une lettre ouverte, le Mali, le Burkina Faso et le Niger accusent Kiev de soutenir des groupes rebelles dans le nord du Mali.
Le Mali, le Burkina Faso et le Niger, trois régimes alliés dirigés par des militaires, ont appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à "prendre les mesures appropriées" contre l'Ukraine qu'ils accusent de soutenir des groupes rebelles dans le nord du Mali, dans une lettre ouverte.
Début août, le Mali et le Niger ont rompu leurs relations diplomatiques avec l'Ukraine après une lourde défaite fin juillet de l'armée malienne et de son allié russe, le groupe paramilitaire Wagner, également déployé en Ukraine, lors de combats avec des séparatistes et des jihadistes.
Un responsable du renseignement militaire ukrainien, Andriï Ioussov, avait sous-entendu que Kiev avait fourni des informations aux rebelles pour qu'ils puissent mener à bien leur attaque, des propos qui avaient ensuite été partagés par l'ambassadeur ukrainien au Sénégal.
Une source sécuritaire occidentale a confirmé à l’AFP l’existence de contacts entre les autorités militaires ukrainiennes et les séparatistes maliens. Cette source n’a pas été en mesure de préciser la nature exacte du soutien éventuel de Kiev aux séparatistes, tout en excluant a priori une présence ukrainienne sur le terrain.
"Nous appelons le Conseil de sécurité à prendre ses responsabilités face au choix délibéré de l'Ukraine de soutenir le terrorisme", déclarent dans une lettre ouverte diffusée mardi soir les ministres des Affaires étrangères des trois pays.
Ils demandent en outre au Conseil de sécurité de "prendre les mesures appropriées contre ces actions subversives qui renforcent les groupes terroristes en Afrique et constituent la manifestation de l'implication de sponsors étatiques étrangers dans l’expansion du terrorisme dans la région".
La diplomatie ukrainienne avait rejeté fermement les accusations du Mali et assuré qu'elle adhérait "inconditionnellement" aux normes du droit international, regrettant une décision "précipitée" des régimes militaires malien et nigérien de rompre ses relations avec elle.
Ces dernières années, la Russie a intensifié ses efforts diplomatiques en Afrique, de façon à concurrencer les Occidentaux dans des pays qui sont traditionnellement leurs alliés. La junte au Mali avait rompu en 2022 l'alliance ancienne avec la France et ses partenaires européens, pour se tourner militairement et politiquement vers Moscou. Elle a fondé avec le Burkina Faso et le Niger la nouvelle confédération de l'Alliance des Etats du Sahel (AES).
PERTURBATIONS ANNONCÉES DANS LA DISTRIBUTION DE L’EAU À DAKAR
La SEN’EAU informe ses clients que des travaux de renouvellement d’équipements stratégiques sur la conduite d’adduction du Lac de Guiers n°1 auront lieu le jeudi 22 août 2024 à partir de 15 heures.
Des perturbations seront observées jeudi dans le service de distribution d’eau potable à Dakar, sa banlieue, ainsi qu’à Rufisque et ses environs, annonce la SEN’EAU.
“La SEN’EAU informe ses clients que des travaux de renouvellement d’équipements stratégiques sur la conduite d’adduction du Lac de Guiers n°1 auront lieu le jeudi 22 août 2024 à partir de 15 heures,” rapporte le communiqué.
L’entreprise responsable de l’exploitation et de la distribution de l’eau potable en zone urbaine et péri-urbaine indique que ces travaux entraîneront des perturbations dans la distribution d’eau potable, allant d’une pression réduite à une absence totale d’eau dans les zones de Rufisque, ses environs, ainsi qu’à Dakar et sa banlieue.
La SEN’EAU assure que la situation reviendra progressivement à la normale dans la matinée du vendredi 23 août 2024.
“Un dispositif de camions-citernes sera mis en place pour aider les populations des quartiers les plus touchés par le manque d’eau,” ajoute la SEN’EAU.