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17 novembre 2024
ACCORD ENTRE LE BARÇA ET RENNES POUR LE TRANSFERT DE MIKAYIL NGOR FAYE
Le montant du transfert est estimé à 12 millions d’euros, soit près de 9 milliards de francs CFA, plus une cause libératoire fixée à 35 millions d’euros, soit un peu plus de 23 milliards de francs CFA.
Dakar, 22 août (APS) – L’international sénégalais Mikayil Faye va passer sa visite médicale, vendredi, en vue de rejoindre le club français de football du Stade Rennais, en provenance du FC Barcelone, a annoncé le journaliste italien, Fabrizio Romano.
Le spécialiste des transferts de joueurs a indiqué, jeudi, sur ses réseaux sociaux que les deux clubs ont convenu d’un accord pour signer avec le défenseur de 20 ans pour un ‘’transfert permanent’’, après l’offre officielle émise par l’équipe française, la semaine dernière.
Le montant du transfert est estimé à 12 millions d’euros, soit près de 9 milliards de francs CFA, plus une cause libératoire fixée à 35 millions d’euros, soit un peu plus de 23 milliards de francs CFA.
Les deux équipes ont également convenu d’un versement de 25% de la somme de revente du joueur à un autre club.
Le défenseur sénégalais, qui a fait partie du dernier regroupement des ‘’Lions’’, était aussi convoité par le PSV Eindhoven (Pays-Bas), qualifié en Ligue des champions, et Lille (France).
TOUBA, LE DISPOSITIF HYDRAULIQUE RENFORCÉ POUR ASSURER L’APPROVISIONNEMENT EN EAU
Cheikh Tidiane Dièye a confirmé que 41 forages de la ville sont fonctionnels, à l’exception d’un seul, avec une production journalière estimée à 135 000 m³. En plus de ces forages, 7 châteaux d’eau, représentant un volume de 4 450 m³, ont été remplis.
À la veille du Grand Magal de Touba, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dieye, a partagé un état des lieux des préparatifs mis en œuvre pour assurer l’approvisionnement en eau des millions de pèlerins attendus dans la ville sainte de Touba. Dans un message adressé à la population, il a détaillé les mesures concrètes prises pour répondre à cet enjeu crucial.
Le ministre a confirmé que 41 forages de la ville sont fonctionnels, à l’exception d’un seul, avec une production journalière estimée à 135 000 m³ d’eau. En plus de ces forages, 07 châteaux d’eau, représentant un volume de 4 450 m³, ont été remplis et leur contenu sera injecté dans le réseau hydraulique durant les deux prochains jours. Par ailleurs, six réservoirs au sol, capables de stocker jusqu’à 20 000 m³ d’eau, ont été également remplis.
Pour pallier les éventuelles insuffisances d’eau, 135 camions-citernes sont mobilisés dans la ville pour distribuer gratuitement de l’eau aux populations. Une partie de cette flotte sera dédiée au Khalife et au comité d’organisation du Magal, qui accueillent de nombreux hôtes. Les autres camions sillonneront la ville, en particulier les quartiers les plus vulnérables. Le ministre a aussi assuré que 13 forages sont désormais équipés de systèmes de télégestion pour une meilleure gestion à distance, et 35 unités de chloration ont été mises en service pour garantir la potabilité de l’eau.
Malgré ces mesures préventives, Cheikh Tidiane Dieye a reconnu que certains points de la ville peuvent encore souffrir de déficits en raison de l’afflux massif de pèlerins. Afin de répondre à cette situation, des équipes sont déployées jour et nuit pour distribuer de l’eau aux populations en difficulté. Les citoyens peuvent contacter ces équipes via des numéros dédiés ou signaler tout problème directement sur la page Facebook du ministre.
La gratuité de l’eau pour les pèlerins est au cœur de cette initiative, renforçant ainsi l’engagement du gouvernement à accompagner les fidèles dans ce moment spirituel intense.
LE DEUXIÈME PLUS GROS DIAMANT AU MONDE DÉCOUVERT AU BOTSWANA
Cette pierre précieuse, détectée dans la mine de Karowe dans le nord-est du pays, premier producteur africain de diamants, est "l'un des plus gros diamants bruts jamais découverts", souligne la société Lucara dans un communiqué.
Un diamant de taille exceptionnelle, le deuxième plus gros au monde à 2.492 carats, et qui tient à peine dans la paume d'une main, a été trouvé dans une mine du Botswana, a annoncé une compagnie minière canadienne jeudi.
Cette pierre précieuse, détectée dans la mine de Karowe dans le nord-est du Botswana, premier producteur africain de diamants, est "l'un des plus gros diamants bruts jamais découverts", souligne la société Lucara dans un communiqué.
Selon le gouvernement du Botswana ainsi que plusieurs experts, il s'agirait du deuxième plus gros jamais trouvé dans la terre. En termes de carats, il n'est pas loin du plus gros diamant connu au monde, le "Cullinan", de plus de 3.100 carats, mis au jour en Afrique du Sud en 1905.
"Nous sommes enchantés d'avoir récupéré cet extraordinaire diamant", a déclaré William Lamb, PDG de Lucara, cité dans le communiqué, qui n'offre aucune précision sur la valeur de la découverte ni sa qualité.
Le diamant devrait être présenté au président Mokgweetsi Masisi, qui souligne qu'il s'agit du plus gros jamais trouvé dans le pays d'Afrique australe, ainsi qu'à la presse à Gaborone dans l'après-midi.
"La découverte historique de ce diamant brut, la plus importante depuis 120 ans, est passionnante", souligne Tobias Kormind, directeur général de 77 Diamonds, plus grand bijoutier en ligne d'Europe.
Détection par rayons X
Selon lui, ce gros caillou largement translucide est "le plus gros diamant brut mis au jour depuis la découverte du diamant Cullinan", qui avait été taillé en plusieurs morceaux, dont les plus gros avaient été "sertis dans les joyaux de la Couronne britannique".
Cette découverte est "en grande partie due à une technologie récente" de détection par rayons X, mise au point par la société Lucara et utilisée depuis 2017, "qui permet d'extraire de plus grosses pierres précieuses du sol sans qu'ils se brisent en morceaux", souligne le spécialiste. "Il est donc probable que nous en verrons d'autres" émerger, a-t-il ajouté.
Le Botswana est l'un des plus grands producteurs mondiaux de diamants, qui constituent sa principale source de revenus, représentant 30% du PIB et 80% de ses exportations.
Comme le souligne Lucara dans son communiqué, les revenus diamantaires apportent au Botswana "des avantages socio-économiques considérables", en finançant "des domaines essentiels tels que l'éducation et la santé" comme les infrastructures de ce pays de 2,6 millions d'habitants.
Avant la découverte annoncée jeudi, le plus gros diamant découvert au Botswana était une pierre de 1.758 carats également extraite par Lucara en 2019 et baptisée Sewelo, ce qui signifie "découverte rare" dans la langue tswana.
Gros comme une balle de tennis, il avait été acheté par la maison Louis Vuitton, marque-phare du géant du luxe LVMH, pour un prix non divulgué.
Lucara rappelle dans son communiqué avoir également trouvé en 2021 un diamant de 1.174 carats au Botswana, en utilisant la même technologie à rayons X utilisée pour identifier cette semaine le diamant brut de taille exceptionnelle.
PACASEN, PRÈS DE SIX MILLIARDS INVESTIS À TOUBA EN SIX ANS
Le programme a financé la construction de la route Madiyana-Sam d’un linéaire de 8,5 kilomètres mais aussi la construction et la réhabilitation de la voirie urbaine sur un axe principal et deux bretelles pour un montant de 1 591 748 832 F CFA.
Touba, 22 août (APS) – Le Programme d’appui aux communes et agglomérations du Sénégal (PACASEN) a investi dans la commune de Touba mosquée (centre) près de six milliards de francs CFA depuis 2018 dans la construction et l’équipement d’infrastructures sociales de base.
”La commune de Touba mosquée, située dans la région de Diourbel a bénéficié depuis le début du programme en 2018 jusqu’en 2024 d’une enveloppe de 5. 768 320 469) FCFA pour l’aménagement et la construction d’infrastructures de base”, indique un document transmis à l’APS.
Le texte précise que la commune de Touba mosquée a signé avec l’agence d’exécution des travaux d’intérêt public contre le sous-emploi (AGETIP) une convention de maîtrise d’ouvrage déléguée, pour la mise en œuvre des investissements prévus dans le cadre du programme.
Ce programme a permis de construire avec des équipements nécessaires cinq postes de santé dans la cité religieuse notamment à Touba Alia, Touba belel, Sam Abdou Latif, Touba Ndiarem et Ndiliky vers l’autoroute Ila Touba pour une enveloppe globale estimée à 451 276 720 F CFA, renseigne la même source.
Elle précise que dans le secteur de l’éducation, le PACASEN, a construit et équipé 20 salles de classe pour un montant de 144 360 628 F CFA.
De même, il a financé la construction de la route Madiyana-Sam d’un linéaire de 8,5 kilomètres mais aussi la construction et la réhabilitation de la voirie urbaine sur un axe principal et deux bretelles pour un montant de 1 591 748 832 F CFA, ajoute le communiqué.
Concernant les infrastructures hydrauliques, le document indique que le programme d’appui aux communes et agglomérations du Sénégal, a engagé les travaux de construction et d’extension du réseau d’approvisionnement en eau potable dans 11 villages de la commune de Touba pour un montant de 172 409 214 F CFA.
A cela s’ajoute,” l’acquisition de deux camions de vidange pour un montant de 144 000 000 F CFA”.
Le document renseigne également que “la commune de Touba mosquée a engagé d’autres marchés en maîtrise d’ouvrage direct dont la plupart sont à l’étape de passation”.
Par ailleurs, ”la commune de Diourbel, a reçu depuis le démarrage du PACASEN, un montant d’un milliard neuf cent quatre-vingt millions cent cinq neuf mille sept cent quarante (1 980 159 740) FCFA”.
Avec ce financement, la commune de Diourbel a réalisé l’aménagement de quatre entrées de la ville, la densification du réseau d’éclairage public dans les grandes artères ainsi que l’extension du réseau d’adduction d’eau et l’acquisition d’un camion benne.
Du coté de Mbacké, la commune vient de procéder à l’extension des locaux abritant la bibliothèque municipale pour un coût de 39 427 340) FCFA grâce à un financement du PACASEN, indique le texte.
Le PACASEN s’inscrit dans le cadre d’une approche globale visant à appuyer le programme d’opérationnalisation de l’Acte III de la décentralisation (PROACTSEN) du gouvernement du Sénégal. Il est mis en œuvre dans 124 communes du Sénégal par l’agence de développement municipal (ADM).
L’objectif du programme consiste à soutenir la mise en œuvre de l’Acte III de la décentralisation, en participant au développement des capacités de gouvernance et de financement des collectivités territoriales.
VERS LA CRÉATION D’UN INSTITUT DU PÉTROLE ET DU GAZ À TOUBA
Les responsables du Complexe Cheikh Ahmadoul Khadim pour l’éducation et la formation (CCAK-EF) veulent préparer les jeunes à jouer un rôle important dans l’exploitation des ressources d’hydrocarbures.
Les responsables du Complexe Cheikh Ahmadoul Khadim pour l’éducation et la formation (CCAK-EF) ambitionnent de créer, sous l’impulsion du khalife général des mourides, un institut du pétrole et du gaz pour préparer les jeunes à jouer un rôle important dans l’exploitation des ressources d’hydrocarbures découvertes au Sénégal.
‘’Aujourd’hui les ressources naturelles de notre pays sont confiées à des étrangers alors que le Sénégal regorge de jeunes qui doivent s’orienter vers ce secteur. C’est pourquoi nous avons l’ambition de créer prochainement un institut du pétrole et du gaz pour former des jeunes capables de se positionner dans l’exploitation de ces ressources au bénéfice des populations’’, a-t-il déclaré.
Dans un entretien avec une équipe de l’APS, il a indiqué que l’institut du pétrole et du gaz fait partie des projets de l’université Cheikh Ahmadoul Khadim (CCAK- EF) pour permettre aux étudiants d’être des acteurs principaux dans l’exécution des décisions à prendre dans un futur proche concernant les métiers du gaz et du pétrole.
Le président du CCAK- EF, Ahmadou Badawi Mbacké a précisé que ‘’l’institut va former dans plusieurs dizaines de métiers liés au pétrole et au gaz des jeunes sénégalais pour permettre à notre pays de mieux profiter de ces ressources” en vue de son développement socio-économique.
Il a insisté sur la nécessité de préparer les jeunes pour qu’ils jouent un rôle majeur dans l’exploitation du pétrole et du gaz au Sénégal.
‘’Le complexe Cheikh Ahmadoul Khadim peut former des jeunes qui peuvent être parmi ceux qui vont s’occuper de l’économie tirée des métiers du gaz et du pétrole’’, a-t-il fait savoir.
‘’Les étrangers qui sont en train d’exploiter nos ressources naturelles ne sont animés que par leurs intérêts afin de tirer profit de notre pétrole et gaz’’, a-t-il souligné.
Ahmadou Badawi Mbacké a invité les pouvoirs publics à accompagner le processus de création de l’institut du pétrole et du gaz du complexe Cheikh Ahmadoul Khadim afin de permettre aux jeunes d’être au cœur du processus d’exploitation de ces ressources naturelles.
PAR Ibou Fall
LA RÉPUBLIQUE ORPHELINE DE SA MAJESTÉ
Après soixante-quatre ans de navigation, tempête après tempête, la République sénégalaise donne l’air d’un rafiot rafistolé de bric et de broc, donc le capitaine est le dernier moussaillon que la désertion des amiraux propulse fatalement à la barre
La vertigineuse dégringolade fait peine à voir… Après soixante-quatre ans de navigation, tempête après tempête, la République sénégalaise donne l’air d’un rafiot rafistolé de bric et de broc, donc le capitaine est le dernier moussaillon que la désertion des amiraux propulse fatalement à la barre.
Entre Léopold Sédar Senghor et Bassirou Diomaye Faye, deux enfants du Sine, il n’y a pas qu’un siècle quasiment de distance. Le Sénégal que Senghor lègue à la postérité, certes, est un pays déclaré pauvre par les implacables chiffres de l’ordre économique mondial ; il suscite quand même le respect, la convoitise.
Le Sénégal de Diomaye Faye inspire la condescendance et la pitié.
La pauvreté est dans la tête : Senghor, cet aristocrate guindé, ne sait pas penser en pauvre… Dans le monde, dès les premières décennies de nos indépendances, ça veut un Sénégalais à la table des grands. Par exemple, à la tête d’Air Afrique ou de l’Unesco, alors que Isaac Forster est déjà à la Cour internationale de La Haye.
Quand Senghor convoque à Dakar le monde noir en 1966, ça vient de tous les recoins de la planète pour vibrer au rythme des arts nègres. Il n’y a que les incultes, les gagne-petit et les miséreux qui y voient du gâchis.
Certes, le combat contre la famine est alors pratiquement perdu d’avance. L’ancienne métropole dont la légendaire capacité de nuisance en est à ses sommets, multiplie les chausse-trappes pour garder sous dépendance ses territoires d’Outre-Mer émancipés. C’est bien parce qu’elle nous a vendu son rêve de progrès et de modernité, en même temps que le cauchemar de notre dénuement, notre rachitisme et notre inculture. Bokassa, Idi Amin Dada, Houphouët-Boigny, Bongo et Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu wa Za Banga (traduction : le coq dans le poulailler ne laisse aucune poule indemne).
La République sous Senghor ose limoger un ministre parce qu’il manque juste de tenue. Le ministre de l’Hydraulique de l’époque, un dimanche, au sortir d’un déjeuner trop arrosé au Colisée, sur l’avenue Maginot, chante la Marseillaise et étrenne le drapeau français en bonne compagnie. Les renseignements généraux signalent l’incongruité.
La main du Président qui signe le décret de son limogeage ne tremble pas. En 1968, Maître Doudou Thiam, sémillant avocat, premier ministre des Affaires étrangères du Sénégal, devenu l’homme fort du pays après décembre 1962, hérite du Conseil économique et social. Une phrase malheureuse scelle son destin. Il est limogé avant même de prendre ses aises. Maître Doudou Thiam, le concepteur de la Constitution de la Fédération du Mali, hérite pourtant du somptueux fromage de l’avocat Léon Boissier-Palun, le défenseur des cheminots sénégalais à la fin des années quarante, ces rebelles qui forcent le pouvoir colonial à mettre un genou à terre ; Boissier-Palun, qui héberge le député Senghor lors de ses séjours au Sénégal, est le premier mécène du Bds qui propulse le «député kaki» au firmament de la politique sénégalaise et neutralise Lamine Guèye ; en résumé, l’un des artisans méconnus de notre indépendance. «Il y a des services si grands qu’on ne peut les payer que par l’ingratitude», professe Alexandre Dumas : Maître Léon Boissier-Palun, de mère dahoméenne et père marseillais, n’a même pas une ruelle à son nom dans ce pays auquel il apporte généreusement sa pierre quand tout semble perdu.
Revenons à nos piètres sénégalaiseries…
Lors de la prestation de serment du Président Diouf, héritier de Senghor qui lui épargne une bataille électorale incertaine, le 1er janvier 1981, le Premier président de la Cour suprême, Kéba Mbaye, indique la voie : «Les Sénégalais sont fatigués !»
Depuis cette bravade devant un Président démissionnaire sans pouvoir depuis la veille, nos compatriotes, qui en font leur leitmotiv, ont la raison suffisante de s’installer dans une économie de la pitié.
En 1988, l’année où l’agrégé d’économie et de Droit, l’opposant Abdoulaye Wade vend du rêve avec «le prix du kilo de riz à quarante francs», un personnage de bandes dessinées, symbolise ce choix délibéré : «Goorgoorlou» qu’il se nomme, il est la créature de Alphonse Mendy, alias TTFons, caricaturiste vedette du satirique Le Cafard Libéré. L’ultime ambition du besogneux personnage, devenu populaire au point d’inspirer une série télévisée sur la télévision publique, est de dévorer du couscous de mil au poulet.
Ce n’est pas le genre d’ambiance qui fabrique du capitaine d’industrie. Avant cela, le Parlement commence à accueillir des analphabètes. Certes, applaudir et crier «Vive Senghor !», comme cela se fait à l’époque, n’exige pas le Nobel des sciences. Mais il y subsiste encore le souci de ne pas être ridicule, d’avoir de la tenue.
En ces temps immémoriaux, la République du Sénégal a de la classe, comprenez la faculté à imposer le respect.
A quel moment notre pays bascule dans le misérabilisme, étale sa misère crasse et vit de la charité ? Pendant des années, le Journal télévisé, à chaque occasion, déploie un talent fou à glorifier la charité des pays riches : quand ce n’est pas une ambulance qu’un ministre du gouvernement réceptionne devant les caméras, ce sont des carcasses de moutons en provenance de La Mecque qui font la joie des misérables que sont devenus les Sénégalais.
Il ne manque pourtant pas de compatriotes ingénieux, audacieux, partis à la conquête du monde pour essuyer les larmes de leur mère, envoyer leur père à La Mecque et ouvrir l’avenir à leurs petites sœurs et petits frères, laissant derrière eux une épouse au service de la tribu affamée.
Dans les années soixante-dix, Senghor assigne à son ministre des Finances, Babacar Bâ, la redoutable mission de créer des riches de couleur locale ; le légendaire compte K2 ne fera pas que d’heureux chercheurs de gloire et fortune ; il crée aussi des jaloux dont le… Premier ministre, Abdou Diouf, que l’aura du ministre des Finances inquiète. Le chef du gouvernement finit par obtenir la tutelle de ce compte qu’il fermera, avec la complicité de l’opposant de façade Laye Wade, lequel ne pardonnera jamais à Babacar Bâ d’être ministre des Finances à sa place, en remplacement de Jean Collin.
Les années Diouf consacrent le triomphe de la friperie dont les précurseurs deviennent les heureux propriétaires de l’industrie de confection, le groupe Sotiba-Simpafric qui produit du tissu pour fauchés et finit par fermer, victime du train de vie d’un Pdg qui ne se refuse rien et n’en doute pas moins.
Voir petit devient la religion d’Etat qui dégraisse la Fonction publique et rabote l’école jusqu’à ne lui permettre que de produire de la racaille en quantité industrielle. Abdou Diouf initie et encourage les mutuelles qui forgent de l’entreprise à vingt-cinq mille francs, avec quoi ça a juste de quoi acheter un étal de bois branlant devant son domicile, sur lequel sont exposés trois choux, deux tomates et une tranche de poisson fumé.
L’offre politique de Wade ne vaut pas mieux… Le «Pape du Sopi», sous Diouf, se débarrasse de ses cadres et va chercher des sans-culottes pour porter sa volonté de changement, le «Sopi». Il tient le langage auquel le Sénégalais est sensible : vous faites pitié et j’en suis plus indigné que personne d’autre.
C’est la direction que Macky Sall emprunte douze années plus tard en multipliant les actes de charité : bourses familiales, et autres aides pour supporter l’insoutenable destin du pauvre descendant du tirailleur sénégalais qui peut se vanter d’avoir droit à un dessert.
La République perd définitivement de sa majesté lorsqu’un Farba Senghor peut y devenir ministre et qu’un Cheikh Amar trône sur le monde des affaires.
Lorsque la République du Sénégal de Senghor vous force à une posture d’aristocrate, et cherche à créer des capitaines d’industrie, celles de Diouf, puis de Wade, de Macky et Diomaye traquent le Sénégalais trop heureux pour être honnête, glorifient la mauvaise éducation, déifient la pauvreté.
Signe des temps : le Pierre Goudiaby Atepa des années Senghor, surnommé «Pierre le Bâtisseur», est devenu, un demi-siècle plus tard, «Pierre le démolisseur». Dans les années soixante-dix, l’architecte crée des tours et rêve de construire des métropoles entières sur le continent dont les chefs d’Etat se vantent de ses conseils ; Wade en fait son éminence grise au début des années 2000 et il rêve encore plus grand ; entre mégalomanes, on est comme larrons en foire… L’Atepa des années Macky en est réduit à batailler avec une Aby Ndour pour un morceau de corniche et répondre devant les tribunaux dédiés aux faits divers à la plainte de Adji Raby Sarr pour diffamation ; l’Atepa de l’ère Diomaye fait mieux. Son fantasme absolu serait de démolir un immeuble…
MAGAL TOUBA 2024, UN FIDÈLE TUÉ À COUPS DE MACHETTES PAR UN CHARRETIER
La victime qui avait pris une charrette avec ses amis vers les coups de 22h pour aller effectuer son ziar à la grande mosquée a eu une altercation avec le conducteur.
Alors qu’on n’a pas encore fini d’épiloguer sur l’affaire Aziz Dabala et son neveu, tous les deux, tués dans leur appartement à Pikine, une rocambolesque affaire de meurtre secoue la ville sainte de Touba en cette période de Magal.
Le jeune M. Diop, qui avait quitté Diamaguène en début de semaine a été tué par un charretier dans la nuit du mercredi. S’agissant des faits, la victime qui avait pris une charrette avec ses amis vers les coups de 22 heures pour aller effectuer son ziar à la grande mosquée a eu une altercation avec le conducteur. Après quelques échanges de propos aigres doux, ce dernier a brandi une machette.
Pendant leur accrochage, M. Diop a été donc poignardé par le charretier. Les policiers ont procédé à l’arrestation du présumé meurtrier qui, on le rappelle, se trouve actuellement dans les locaux du commissariat de Touba. Le corps sans vie du jeune M. Diop est déposé à l’hôpital de Touba.
Le jeune M. Diop habitait à Diamaguene Diack Sao, précisément au quartier Médina Marène de la commune de Tivaouane Diack Sao. La victime était aussi un cousin du chargé de communication national de Mimi24.
LE PERSONNEL DE TSA DE L’AIBD INTERPELLE LE PREMIER MINISTRE
Des travailleurs de Teranga sûreté aéroportuaire ont organisé une conférence de presse pour dénoncer les difficultés qu’ils rencontrent dans leur travail. Selon Magueye Sy, les agents ont des salaires très en deçà des normes établies par la loi.
Les délégués du personnel des travailleurs de Teranga sûreté aéroportuaire (TSA) de l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) ont organisé une conférence de presse pour dénoncer les difficultés qu’ils rencontrent dans leur travail. Selon Magueye Sy, les agents ont des salaires très en deçà des normes établies par la loi.
A les en croire, ils ont déjà envoyé plusieurs lettres aux différentes autorités de l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) et au ministère des Transports mais le problème reste toujours entier.
Aucun effort n’a été fait depuis des mois pour changer leur précarité, à savoir «la revalorisation des salaires, des primes spécifiques pour les chauffeurs, une prime de risque, une prime de logement, et une salle des opérations dédiée à la prestation des compagnies ».
Face au mutisme de la tutelle, les travailleurs interpellent le Premier ministre Ousmane Sonko «pour un audit profond de leur boîte » afin de trouver une solution de sortie de crise.
DES RISQUES DE DÉBORDEMENT DU FLEUVE SÉNÉGAL, ENTRE BAKEL ET MATAM
À la date de ce jeudi 22 août 2024, le niveau de l’eau à Bakel, qui était de 9,52 mètres à 8 heures, est monté à 9,57 mètres à 12 heures, à 43 centimètres seulement de la cote d’alerte, qui est de 10 mètres.
Le directeur de la gestion et de la planification des ressources en eau, Bakary Faty, a signalé, jeudi, des “risques de débordement” du fleuve Sénégal, entre Bakel (est) et Matam (nord).
“À la date de ce jeudi 22 août 2024, le niveau de l’eau à Bakel, qui était de 9,52 mètres à 8 heures, est monté à 9,57 mètres à 12 heures, à 43 centimètres seulement de la cote d’alerte, qui est de 10 mètres”, a-t-il noté dans un communiqué.
“Par conséquent, a ajouté M. Faty, si la tendance pluviométrique actuelle se poursuit, le seuil critique pourrait être atteint dans les prochaines heures, ce qui entraînerait des débordements du fleuve par endroits, notamment sur l’axe Bakel-Matam.”
En raison de “ces informations, le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement invite les populations riveraines et [celles exerçant des] activités aux abords du fleuve Sénégal […] à observer une vigilance maximale”, lit-on dans le communiqué.
Il est recommandé aussi aux personnes vivant près de ce cours de “prendre toutes les dispositions nécessaires pour se prémunir d’éventuels dégâts qui seraient liés au débordement du cours d’eau”.
“Dans le cadre de la prévention des inondations, le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement assure un suivi permanent de la situation hydrologique des fleuves Sénégal et Gambie, à travers les stations hydrométriques installées à cet effet”, a assuré Bakary Faty.
Le REELS se propose comme médiateur
Pour apaiser la tension entre le ministre des Collectivités territoriales, de l'Urbanisme et de l'Aménagement du territoire, Moussa Balla Fofana et les travailleurs des Collectivités territoriales (Réseau des Élus Locaux du Sénégal), le REELS demande aux travailleurs de suspendre leur mot d’ordre de grève afin de permettre aux nouvelles autorités d'ouvrir des concertations multi-acteurs pour trouver une réponse aux revendications. Ces élus qui militent en faveur d'une conciliation permanente entre le droit de grève et la continuité du service public, ainsi que d'une gouvernance concertée, demandent au ministre des Collectivités territoriales d'engager un dialogue multi-acteurs. Ce dialogue devrait porter sur la fonction publique locale, le protocole d'accord concernant la revalorisation des salaires, la circulaire du 24 février 2023, ainsi que sur la grève en cours des travailleurs des collectivités territoriales. Le REELS se propose comme médiateur entre le ministre des Collectivités territoriales, les exécutifs locaux et les travailleurs des Collectivités territoriales en grève, en vue d'une solution définitive à la crise.
Psychose des inondations à Kounoune
La saison des pluies, tant attendue pour ses bienfaits, est devenue une période de profonde angoisse pour les habitants de la zone de Kounoune et ses environs. C’est l’amer constat de Boubacar Kambel Dieng habitant la cité. Dans son pamphlet lu par «L’As », il renseigne que chaque année, les populations se retrouvent dans une situation de vulnérabilité extrême car leurs maisons, leurs biens, et parfois même leur santé sont constamment menacés par les inondations. A l’en croire, malgré cette détresse récurrente, les habitants de Kounoune sont les victimes d’une indifférence qui ne fait que renforcer leur sentiment d’abandon. Les autorités administratives et locales compétentes, pourtant censées être en première ligne, semblent incapables de fournir l’aide nécessaire, décrie M. Dieng. Ainsi les habitants, désespérés, se tournent vers leurs élus et responsables locaux, mais leurs appels à l’aide semblent rester sans réponse. Selon M. Dieng, les populations ont besoin d’une intervention pour évacuer les eaux qui les assiègent, pour dégager leurs routes et pour leur permettre de retrouver un semblant de normalité.
La Dic hérite du dossier du double meurtre présumé à Pikine
C’est le mystère sur le double meurtre présumé à Pikine ayant coûté la vie à l’artiste danseur Abdou Aziz Ba et son neveu, découverts hier dans l’appartement du premier nommé à la cité Technopôle. Nos radars nous renseignent que c’est la Division des investigations criminelles (Dic) qui a hérité de l’enquête qui était dans un premier temps confiée au Commissariat de Pikine. Affaire à suivre.
Galère des fidèles pour rejoindre Touba
Les fidèles sont confrontés à de sérieuses difficultés pour rallier la capitale du Mouridisme, Touba. Ce, à cause de la hausse des tarifs du transport. A la gare des Baux maraîchers de Pikine, les chauffeurs des bus réclament 9 000 F voire 10 000 F. Quant aux taxis jaune-stationnés à Bountou Pikine, ils demandent 20 mille francs.
L’activité économique au ralenti à Dakar
Dakar se vide de son monde avec la décentralisation des activités à Touba le temps du grand Magal. Les boutiques de transferts d'argent et le petit commerce commencent à baisser rideaux. Le constat est fait à Bountou Pikine et Thiaroye gare.
Les travailleurs de l’Onas exigent la lumière
Le différend opposant le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, au désormais ex-Directeur général de l’Office national de l'assainissement du Sénégal (ONAS) ne laisse pas indifférents les syndicats des travailleurs de la boîte. Conscient que ce climat délétère ternit l’image de l’Onas, le cadre unitaire des syndicats exige la lumière. « Il est nécessaire de rappeler les exigences de transparence et de redevabilité qui gouvernent la bonne marche d’une entité aussi stratégique que l’Onas. A ce titre, tout litige y afférent ne peut connaître épilogue que celui que voudra bien lui donner l’institution judiciaire», déclarent les syndicalistes dans un communiqué parvenu à «L’As». Le Cus-Onas demande aussi aux autorités de garantir aux agents un environnement de travail serein. «Compte tenu des urgences qui rythment cette période d’hivernage et l’état de détresse de certaines populations, le syndicat marque sa disponibilité à accompagner toutes les initiatives visant à les soulager», ajoute le syndicaliste en apportant son soutien aux autorités pour trouver des solutions à tous les écueils qui se posent à la boîte. «Vu tout ce qui précède, et en tant qu’organisation syndicale responsable, nous appelons toutes les parties prenantes (tutelle, Direction, agents et autres) à faire prévaloir l’intérêt de la boîte», ajoute le coordonnateur du Cus-onas. En attendant, il appelle les autorités à mettre en avant le règlement définitif des soucis engendrés par les inondations qui éprouvent les populations.
Les agents de TSA interpellent le Premier ministre
Les agents de la Teranga Sûreté aéroportuaire (TSA) de l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) sont très remontés contre leurs autorités. Face à la presse hier, les délégués du personnel ont listé les nombreuses difficultés rencontrées par le personnel de la boîte. Selon le délégué du personnel, Maguèye Sy, les agents évoluent au sein de la plateforme aéroportuaire dans des conditions précaires sans compter les revenus mensuels jugés très en deçà des normes et réalités du milieu. D’après un autre délégué, en l’occurrence Mouhamed Faye, la direction générale fait la sourde oreille et n’entend pas respecter ses engagements, ni l’accord d’établissement. Les travailleurs ont envoyé plusieurs lettres à la direction générale de l’AIBD et au ministère des Transports pour leur faire part de leur situation. Mais les difficultés perdurent et les agents souffrent de tous les maux, disent-ils. Et le comble est que depuis la tenue du dernier mouvement d’humeur, disent-ils, les sanctions se multiplient. M. Faye a reçu une demande d’explication suite à une question posée lors d’une réunion syndicale. Son collègue Mbaye Diagne Diaw attire l’attention du ministre des Transports sur les pratiques trompeuses de la hiérarchie qui n’hésite pas à envoyer de faux procès-verbaux pour justifier sa forfaiture. Les points de revendications : la revalorisation des salaires, une prime de prudence pour les chauffeurs, une prime Presta, une indemnité de prime de risque dénommée ISA, une prime de logement conséquente et une salle des opérations pour la prestation de la compagnie. Ils interpellent le Premier ministre Ousmane Sonko.
Dr Sékouna Diatta annonce la mise en place des pépinières scolaires
Le Directeur général de l’Agence sénégalaise de la Reforestation et la Grande Muraille verte, Dr Sékouna Diatta, a clôturé le forum du Blouff sur l’environnement et du développement tenu à Thionk-Essyl. Dr Sékouna Diatta en a profité pour annoncer la mise en place des pépinières scolaires qui permettront de poursuivre l’éducation environnementale pour former des éco-citoyens. Il s’agira d’inculquer aux citoyens la culture du reboisement. En plus des pépinières scolaires, Dr Diatta travaille également à mettre en place des pépinières communales en étroite collaboration avec les maires. A cet effet, il a échangé avec les responsables des universités du Sine Saloum et de Ziguinchor sur le projet. Il appelle aussi les acteurs à sensibiliser les populations sur l’importance de l’arbre. Au-delà de la sensibilisation, des actions doivent être menées en plus de la remise en marche des pare-feu, en intensifiant le reboisement. Et pour cela, il pense qu’il faut disposer de semences de qualité.
4 décès enregistrés dans des accidents de la route
A deux jours de la 130e édition du grand Magal de Touba, la brigade nationale des sapeurs-pompiers a enregistré 94 accidents ayant occasionné la mort de quatre personnes, a-t-on appris du chef de la division informations et relations publiques de la BNSP, capitaine Yatma Dièye. « A 48h du grand Magal de Touba, le détachement de la brigade des sapeurs-pompiers a enregistré 154 interventions de toute nature dont les 94 sont relatives à des accidents de la circulation routière occasionnant 314 victimes dont quatre corps sans vie », a-t-il déclaré dans une vidéo transmise à l’Aps. Capitaine Yatma Dièye a invité les conducteurs à faire davantage preuve de prudence sur les routes. Concernant la gestion des inondations, a-t-il indiqué, la situation est sous contrôle grâce en partie aux moyens conséquents en motopompes, électropompes et camions hydrocureurs déployés dans la cité religieuse. Il a annoncé par la même occasion que la Brigade nationale des sapeurs-pompiers a engagé 18 camions citernes dont 14 de 30 mille litres et quatre de douze mille litres pour venir en aide aux services habilités à ravitailler les populations et les pèlerins en eau. Capitaine Dièye a signalé que le détachement n’a pas encore enregistré de sortie concernant les incendies.
La Police déploie 4 331 agents et 144 véhicules à Touba
Au total, la police a déployé 4 331 agents et 144 véhicules pour assurer la sécurité des personnes et des biens lors de la 130e édition du Grand Magal, événement religieux commémorant le départ en exil du fondateur du Mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul, a appris l’Aps du Commissaire spécial de Touba. Lors d’un point de presse organisé au Commissariat spécial de Touba, le Commissaire principal Diégane Sène a précisé que ce dispositif est constitué de personnels du groupe mobile d’Intervention, de la compagnie de circulation, des services de police judiciaire et de renseignement, de la brigade d’intervention polyvalente, de ceux des commissariats qui sont au niveau de la région de Diourbel ainsi que des éléments des services d’appui. Sur le plan de la logistique, le Commissaire de Touba a indiqué qu’il y a 144 véhicules et 21 motos. Il y a aussi un dispositif de surveillance et technique qui a été déployé, a-t-il précisé.
Thierno Alassane Sall saisit le procureur de la République
Désormais la balle est dans le camp de la justice. Le député Thierno Alassane Sall a porté l’affaire de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas) devant la justice, comme il l’avait promis. Le leader de la République des Valeurs a mandaté hier son conseiller juridique pour déposer une plainte au bureau du procureur de la République. Il attend que la justice édifie les Sénégalais sur cette affaire qui implique le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement et l’ancien directeur général de l’Onas, Cheikh Dieng. M. Sall a porté plainte contre X pour corruption, concussion et toutes autres qualifications qui pourraient se révéler convenables aux faits allégués.