Le chanteur Sidy Diop envoyé en prison -
L’artiste chanteur Sidy Diop a été déféré au parquet hier. Il a été placé sous mandat de dépôt par le procureur pour défaut de permis de conduire et d’assurance. Il a passé hier sa première nuit à la citadelle du silence. L’artiste fera face au juge du tribunal des flagrants délits de Dakar lundi prochain. Pour rappel, Sidy Diop a été arrêté le lundi 19 août 2024 par la gendarmerie de Hann pour défaut de permis de conduire et défaut papier d’assurance de sa voiture
Autorisation de l’avortement en cas de viol et d’inceste
Pour mieux outiller les journalistes sur l’autorisation de l’avortement en cas de viol et d’inceste, l’association des journalistes en santé, en collaboration avec Taskforce, a tenu un atelier sur l’avortement médicalisé. D’après la présidente, Madjiguène Sarr Bakhoum, cet atelier aidera les journalistes à avoir une meilleure compréhension de la problématique de l’avortement ainsi que du protocole de Maputo qui met à la charge des États parties l’obligation de donner accès à l’avortement médicalisé aux femmes et aux filles enceintes suite à un inceste, un viol ou toute autre forme d’agression sexuelle ou lorsque la santé mentale ou physique de la femme ou de la fille enceinte est en danger, ou encore lorsqu’il y a risque sur la vie de la femme, de la fille enceinte ou du fœtus. Le rapport sur la situation des droits des femmes dans les lieux de détention au Sénégal en 2015 révèle que 16% d’entre elles sont incarcérées pour infanticide et 3% pour le délit d’avortement. Le crime d’infanticide est souvent la conséquence de situations discriminatoires ou de violences préexistantes, notamment de grossesses issues d’actes de violences sexuelles (viol, inceste pédophilie).
Plainte de Thierno Alassane Sall contre les deux Cheikh
A la suite du jeu de ping-pong entre le ministre de l’Hydraulique et l’ancien directeur général de l’Onas, le député entre dans la danse. Thierno Alassane Sall qui veut la lumière dans cette affaire qui pue la corruption va déposer officiellement aujourd’hui une plainte contre X auprès du procureur de la République, afin qu’il édifie le peuple sénégalais. Selon le leader de la République des Valeurs, au moment où «nous pataugeons dans les eaux nauséabondes qui polluent notre environnement et contaminent nos aliments, le ministre en charge de l’Assainissement et l’ancien Directeur de l’Onas continuent d’enfoncer la république dans les caniveaux, en se lançant des accusations de corruption par presse interposée ». A l’en croire, dans cette affaire d’eaux troubles, une chose est certaine : «l’un des deux, le ministre ou le DG, ne dit pas la vérité. Seule la Justice peut faire la lumière sur cette affaire»
Bras de fer entre la Cbao et les travailleurs
Le bras de fer entre la CBAO et ses travailleurs est loin de connaître son épilogue. L’affaire qui a été évoquée hier à la barre du tribunal du Travail a été renvoyée au 3 septembre prochain pour la mise en état du demandeur du procès opposant la CBAO aux travailleurs licenciés. Il faut souligner qu’Amadou Lamine Diack, Ali coumba Nael, Jean-Claude Husband et Idy Watt avaient saisi le tribunal du travail suite à leurs licenciements pour motif de grève.
L’audit de la SN HLM bouclé
L’audit de la Sn Hlm est bouclé. Les auditeurs ont fini de fouiller la gestion du Directeur général sortant, Mamadou Diagne Sy Mbengue. L’annonce est de l’actuel Directeur général de la SN HLM, Bassirou Kébé qui a d’ailleurs reçu le rapport d’audit le 20 août 2024. Les auditeurs ont examiné toutes les divisions et procédures de la société. Selon Bassirou Kébé, ce bilan est essentiel pour orienter les choix futurs. Il va transmettre le rapport aux autorités compétentes pour une évaluation détaillée de la situation de la SN HLM. La direction s’engage à mettre en œuvre les recommandations afin de renforcer l’efficacité et la crédibilité de l’organisation.
Une commission pour renégocier les contrats d'hydrocarbures
Le gouvernement est déterminé à renégocier les contrats d’hydrocarbures. Il a fait un pas supplémentaire pour revoir les contrats pétroliers, gaziers et miniers pour que le Sénégal en tire davantage de bénéfices. Le Premier ministre Ousmane Sonko a mis en place une commission d'experts. Elle est composée de hauts cadres de l'administration sénégalaise, des experts dans les domaines pétrolier, minier, fiscal et économique. Selon Sonko, l’installation de la commission découle de la volonté du chef de l’Etat de respecter son engagement. « Nous avions eu à regretter et dénoncer vigoureusement la manière dont les accords et les conventions ont été conclus au détriment de la plupart du temps des intérêts stratégiques du Sénégal et de son peuple», a déclaré le chef du gouvernement lundi. A l’en croire, le gouvernement a pris l'engagement ferme de revenir sur ces différents accords, de les réexaminer et de travailler à les rééquilibrer dans le sens de l'intérêt national. Le premier exercice consiste à passer en revue ces conventions à l'aune des différentes bases juridiques qui les fondent.
Pastef Keur Massar au front
Les militants du parti Pastef du département de Keur Massar (sages, jeunes, femmes) ont tenu hier un point de presse pour dénoncer les vagues d’attaques contre des responsables de la mouvance présidentielle dont Waly Diouf Bodian. Ils promettent désormais de s’ériger en bouclier contre les détracteurs du régime dont le communicateur traditionnel Bécaye Mbaye à qui ils promettent l’enfer sur le terrain politique.
Colère des ex travailleurs de Icotaf
Revoilà les travailleurs de l’ex usine Icotaf qui continuent de réclamer leurs droits à leur ancien employeur, Oumou Salamata Tall. Selon eux, elle refuse d’appliquer les décisions de justice sur la liquidation de la société. Ces anciens employés de Icotaf qui ont adressé une lettre au Chef de l’État et au Premier ministre espèrent que leurs doléances seront entendues. Jointe au téléphone, Oumou Salamata Tall déclare ignorer ces protestataires.
Escroquerie au foncier
Promoteur immobilier à Pikine Icotaf, Ch. Mbengue est dans de beaux draps. Âgé de 52 ans, le mis en cause a vendu au sieur Ch. Ndiaye un terrain litigieux. Car après avoir remis une avance de 4,800 millions francs sur les 6 millions pour l’achat du terrain, Ndiaye a eu la surprise de sa vie en se rendant sur le site à Tivaouane-peulh pour démarrer les travaux de construction de la parcelle. Une autre personne se présente et dit être le propriétaire du terrain. Les gendarmes de la Dscos se sont rendus sur les lieux pour sommer Ndiaye d’arrêter les travaux. Sachant qu’il a été roulé dans la farine, Ndiaye s’est rendu à la Division des investigations criminelles pour porter plainte contre le promoteur indélicat Ch. Mbengue. Ce dernier a reconnu les faits avant de solliciter un moratoire. Ce que le plaignant Ch. Ndiaye a refusé. Il est placé en garde à vue et déféré au parquet pour escroquerie au foncier.
Grogne des boulangers
Le regroupement des boulangers du Sénégal (Rbs) est en colère contre l’État du Sénégal qui a imposé les prix du pain en lieu et place d’une homologation. Ils estiment que le Gouvernement a fixé la baguette à 150 francs sans tenir compte de la cherté des intrants comme la levure, le sel, les améliorants mais aussi du coût de l’eau et de l’électricité. Ils ont, d’ailleurs, tenu un point de presse à Guédiawaye pour annoncer la fermeture d’une dizaine de boulangeries, la réduction de leurs personnels. Ils exhortent l’État à engager des discussions pour éviter la mort programmée de leur secteur.
Coup de gueule des ferrailleurs
La fédération nationale des ferrailleurs, recycleurs et brocanteurs (Fnfrb) dit halte aux lobbies qui veulent s’approprier leur secteur. Pour le président, Assane Bischichi, des lobbies sont en train de manœuvrer pour s’accaparer des licences d’exportation de la ferraille. Ils pensent que cela ne passera pas au regard de la volonté des autorités, notamment du ministre du Commerce, d’assainir leur secteur
Proparco alloue 6,5 milliards à Acep Sénégal
Proparco, une filiale du groupe Agence française de développement (AFD) a alloué à Acep Sénégal une ligne de crédit senior de 6,5 milliards de francs CFA. Ce financement vise à stimuler l'expansion des prêts de cette structure, en particulier auprès des micro-agriculteurs et micro-entrepreneurs opérant dans la chaîne de valeur agro-alimentaire locale. Selon un communiqué reçu à «L’As», ce financement vise à soutenir les très petites et moyennes entreprises (TPE/PME) en mettant un accent particulier sur celles détenues ou dirigées par des femmes. D’après la même source, ce partenariat devrait permettre au minimum de doubler l'activité de prêts d'ACEP Sénégal, renforçant ainsi l'autosuffisance alimentaire du Sénégal. Grâce à cette ligne de crédit, Acep Sénégal pourra créer près de 7 500 emplois et soutenir environ 2 300 TPME, dont au moins la moitié est impliquée dans le secteur agricole. Cette approche intégrée vise à renforcer toute la chaîne agricole locale, à accroître l'échelle des opérations, et à contribuer significativement à la souveraineté alimentaire du Sénégal. Àce jour, 49 % des sociétaires et 46% des clients d’ACEP Sénégal sont des femmes, tandis que les prêts qui leur sont accordés ne représentent que 23% de l’encours. Afin de développer l’entrepreneuriat féminin, ACEP a mis en place des dispositifs permettant de favoriser l’inclusion financière des femmes.
L’APPEL invite à une mise à jour du CNRA
En voulant appliquer à la lettre le code de la presse, les autorités doivent commencer par la mise à jour du Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA). Le rappel est de l’association des éditeurs et professionnels de la presse en ligne (APPEL), qui a appris à travers un communiqué que le CNRA rappelle aux éditeurs, distributeurs et diffuseurs que selon l’article 94 de la loi n°2017-27 du 13 juillet 2017 portant Code de la presse, que l’exercice de toute activité est subordonné à une autorisation délivrée par le ministre chargé de la Communication, après avis conforme de l’organe de régulation. L’association est surprise que le CNRA attende maintenant pour rappeler cette importante disposition. Et pourtant, ajoute-elle, le régulateur a eu le temps d’organiser des concertations avec les radios et télévisions traditionnelles en février 2021 jusqu’à signer des conventions et cahiers de charges avec leurs directions. Pourquoi les éditeurs de la presse en ligne, notamment des WebTV et WebRadio, n’étaient pas conviés à ces pourparlers, s’interrogent-ils. L’association a toujours rappelé aux autorités que le CNRA est caduc et qu’il ne peut plus assurer la régulation d’un secteur où le numérique a fini par s’imposer. Elle le réitère et demande ainsi à tous ses membres et acteurs de l’écosystème digital média de ne pas donner suite à cette injonction du CNRA. Les éditeurs de la presse appellent les nouvelles autorités à rouvrir les discussions sur l’avant-projet de la HARCA qui est au secrétariat général du gouvernement pour opérer les mises à jour nécessaires.
Par Biram Ndeck NDIAYE
APRES LE VERDICT DES URNES, PLACE AU TRAVAIL
Le peuple s’est prononcé il n’y a guère longtemps. Il a élu les uns en sanctionnant les autres comme il en a le pouvoir. Il est temps de reprendre le cours normal des choses en se mettant au travail
Le peuple s’est prononcé il n’y a guère longtemps. Il a élu les uns en sanctionnant les autres comme il en a le pouvoir. Il est temps de reprendre le cours normal des choses en se mettant au travail. Laissons-les travailler pour dire tout simplement: travailler et laisser travailler..
Respecter le choix du peuple.
Que tous les sénégalais, sans exception, respectent ce choix mais pas seulement du bout des lèvres. Chacun a le droit d’avoir ses préférences, ce qui ne saurait être un délit. Depuis la nuit des temps, dans tout pouvoir et dans toute opposition il y aura du bon et du moins bon, c’est une question de conduite qui relève de la responsabilité de chacun pris individuellement. Quel fonctionnaire n’a pas reçu et appliqué les directives de l’État et ses représentants ? Quel travailleur indépendant n’a pas respecté et appliqué la loi votée par l’État ainsi que les règlements dont l’application est confiée à ses démembrements ? Les meilleurs critères qui vaillent pour juger les individus sont l’honnêteté, la compétence et le mérite.
Savoir écouter d’autres voix.
Cela dit, les journalistes et les politiques, surtout ceux qui s’adonnent à la politique dite politicienne ont beaucoup parlé pendant longtemps tandis que les autres se contentaient d’écouter. Les autres, largement plus nombreux, ont beaucoup écouté et beaucoup subi alors qu’ils ont la majorité, donc la représentativité. Ce peuple s’est prononcé et tout démocrate, gagnant ou perdant, doit respecter son verdict. Il est venu le temps d’entendre les autres, la grande masse silencieuse. Politiciens et media (journalistes et chroniqueurs autoproclamés), on vous a écoutés, écoutez les autres maintenant, au besoin faites les parler. «Mën wax dafa neex, waaye degga ko raw»,s’il est bon de parler il est encore mieux d’écouter car ce qu’on ne sait pas encore est beaucoup plus important que ce que l’on sait. Faisons preuve d’humilité.
Rester objectif et faire preuve de bon sens
Pour qui veut dresser un état des lieux objectif à partir de l’année 2012, il est loisible de constater que le pouvoir a d’abord été donné à un camp pour l’exercer pendant sept (07) ans, suivi d’un renouvellement de la confiance du peuple pour cinq (05) ans, soit un total de douze (12) longues années. Le peuple ne doit rien à ce camp qui lui doit beaucoup en retour. C’est le moment de faire le bilan de cet exercice passé du pouvoir, sans complaisance ni parti pris. Pour les sortants on peut parler de bilan, mais seulement de programmes et projets pour les entrants. Le bon sens est-il en train de déserter notre pays ? Il voudrait que l’on laisse au nouveau pouvoir le temps de gouverner et de présenter un bilan le moment venu, pas avant. Il est élu pour cinq (05) ans et non point pour trois (03) mois ou cent (100) jours. On présente un bilan après avoir exécuté un programme, ce qui n’interdit pas un bilan de mi-parcours laissé à la latitude de l’exécutant. Les attaques personnelles et sans fondement objectif doivent cesser. On ne doit pas chercher systématiquement à empêcher ceux qui tiennent le gouvernail d’arriver à bon port. Si ce triste dessein réussit, tout le monde y perd (ki la boot boo yéenee mu deeteelu sa cuukel toj). De grâce, que ceux qui se taisent parlent enfin pour pas qu’on parle à leur nom. «Je me méfie des partis, ils deviennent vite des parti pris», disait l’autre.
La police de notre conscience comme dernier recours
Pour notre part, nous nous sentons à l’aise pour dire que trop c’est trop. Nous l’avons pensé et défendu publiquement entre 2012 et 2014 quand un politicien local (de Saint-Louis), beau-frère de Monsieur le Président de la République, du haut de sa grandeur d’antan, a voulu nous intimider en vain, nous dicter un comportement que ni l’orthodoxie ni les règles de bonne gestion ne pouvaient justifier. Un détracteur (Birima Ndiaye soi-disant chroniqueur, armé pour exécuter la sale besogne, se souviendra encore longtemps du mauvais quart d’heure passé entre les mains de la justice). C’est le moment de rendre hommage à Monsieur Mary Teuw Niane alors ministre de l’enseignement supérieur pour son honnêteté, son courage et son objectivité, à Monsieur le Procureur de la République, au gendarme chargé de l’affaire qui a été déplacé hors de la ville par la suite, à Maître Alioune Badara Cissé qui a dénoncé la position partisane de Mansour Faye qui, sans être le Ministre de tutelle, avait la prérogative indue d’exiger le remplacement d’un Directeur par un militant plus enclin à exécuter ses ordres. L’enjeu étant la Mairie, le CROUS était perçu comme la vache laitière et le réceptacle pour l’emploi de militants. Le refus de l’inacceptable nous a coûté notre poste de Directeur même si nous avons redressé cet établissement public qui nous a été confié (passé d’un déficit de près d’un milliard de francs CFA à moins de 10 millions, les arriérés en instance de paiement et les caisses remplies à notre départ. Qu’a-t-on fait de tout cela après ? Bien entendu, les convictions profondes qui mettent en avant Dieu et notre cher pays l’emportent sur un poste, quel qu’il soit. Il est loisible d’aller discrètement faire une enquête sur place et sur pièces, d’interroger les travailleurs honnêtes et les étudiants de l’époque, jusqu’aux imams et habitants des villages environnants. Cette même attitude, nous l’avons adoptée mordicus quand il s’est agi d’un troisième mandat au moment où pouvaient se sentir menacés ceux qui s’aventuraient à défendre une telle position. Nous avons écrit dans la presse locale que tous les concurrents pour le fauteuil présidentiel devaient être traités sur un pied d’égalité. Et si d’aventure ceux qui sont au pouvoir aujourd’hui se risquaient demain à prendre le chemin que leur devancier (à sa décharge, il a su freiner des quatre fers à temps pour nous épargner des troubles dangereux et inutiles), nous aurons la même attitude de défiance, sans toutefois penser une seule seconde qu’ils le feraient, eux qui prônent le jub, jubal, jubanti et qui bénéficient d’un préjugé favorable. Quel administré n’aimerait pas entendre un dirigeant politique parler de morale, de respect du droit et de reddition des comptes dans les affaires publiques ? Telle est la volonté du peuple et il faut la respecter nonobstant nos positions personnelles passées, présentes et à venir.
Place au travail
A la place de l’injure, principale arme des faibles, Il est temps pour les politiques de tous bords et certains pseudo-journalistes de se prononcer en priorité, pour ne pas dire exclusivement, sur les sujets afférents à notre développement avec des arguments objectifs et bien renseignés: l’industrialisation, l’emploi, la santé, l’éducation, l’agriculture, la justice, l’équité, le sport, la culture, une fiscalité incitative, le cadre de vie, la discipline, la pollution sonore et le tapage nocturne qui empêchent la concentration, la réflexion, les recherches au service du progrès, l’occupation anarchique de l’espace public, la corruption.
Journalistes, hommes et femmes politiques, intellectuels de toutes obédiences, religieux, artistes, universitaires, voilà le vrai débat, celui-là qui concerne tout un pays sans exclusive. A vos plumes, micros et caméras ! Au travail, citoyens, en attendant le prochain verdict qui va confirmer ou infirmer celui-ci. Il y a un temps pour chaque chose.
IL Y A 27 ANS, MANDINA MANCAGNE !
Le 19 août 1997, l’armée perdait 33 soldats dans ce bastion des rebelles du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC) situé non loin de la ville de Ziguinchor.
L’Armée nationale a connu des épisodes tragiques dans le conflit qui l’oppose aux rebelles « séparatistes » de la Casamance. L’embuscade de Mandina Mancagne restera sans doute l’une des plus meurtrières. Le 19 août 1997, l’armée perdait 33 soldats dans ce bastion des rebelles du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC) situé non loin de la ville de Ziguinchor. Un drame de plus pour l’armée qui avait déjà perdu 25 hommes deux ans auparavant, plus précisément le 25 juillet 1995, dans les faubourgs de Babonda. Vingt-sept ans après, le courage et la détermination des soldats tombés au front ce jour-là demeurent profondément ancrés dans les mémoires.
Après le drame de Babonda, l’armée avait mis au point des stratégies pour détruire les nids de «« rebelles » qui encerclent la ville de Ziguinchor, où se trouvent les éléments d’Atika, la branche armée du MFDC. Le village de Mandina Mancagne, situé à 3 kilomètres de Ziguinchor, faisait partie à ce moment-là des bastions rebelles. C’est dans cette localité que les caciques du mouvement avaient trouvé refuge après la première marche pour revendiquer l’indépendance de leur région en décembre 1982. Mandina Mancagne est d’ailleurs le point focal d’où partent, en 1983, les manifestants armés de flèches et de lances.
Médina Mancagne, un fief du MFDC
Par sa position stratégique et sa configuration géographique, le MFDC a fait de ce village une redoute pour planifier ses opérations calquées sur le modèle de la guérilla. Mandina Mancagne a également servi de base pour mener la bataille des cœurs auprès des populations des villages éloignés des centres urbains, souvent sensibles aux causes de parenté. Sidi Badji et Salif Sadio ont étoffé le maquis en profitant de la soi-disant exclusion des populations du Sud. « L’injustice de la condition de la région, les micro-événements disparates, à plusieurs échelles, répressions comme anecdotes d’une désaffection teintée de mépris du Sud, raidissent les cœurs et sèment le poison du désir de vengeance. Le MFDC s’en fait le catalyseur. Il recrute dans le désœuvrement, la proximité ethnique. Il a une aile extérieure, des soutiens politiques, des zones de retraite ponctuelles », explique El Hadji Souleymane Gassama. Selon lui, ces facteurs ont joué un mauvais tour à l’Armée, militairement supérieure, mieux équipée mais désavantagée par les termes asymétriques de cette guerre et sa teneur civile. Face à cette situation, l’armée devait réagir. La tragédie de Babonda avait été le premier coup de semonce, deux ans auparavant. A la suite de cette embuscade, le mot d’ordre était clair : il fallait décapiter les tentacules du maquis, ce qui passait par la neutralisation systématique de Mandina Mancagne, un embryon du MFDC. Pour réussir cette mission, une unité d’élite est mise sur pied : le COSRI (commando des opérations spéciales, recherche et infiltration). Cependant, le rôle de cette force de combat demeure encore un mystère. Notre confrère Barka Ba, spécialiste des questions militaires, donne des éléments: « Ils avaient quitté leur base de Thiès où ils avaient été entraînés par les Américains, notamment avec des équipements dernier cri, comme des lunettes de vision nocturne. C’était surtout le général Wane, ancien aide de camp de Diouf [président Abdou], alors patron des services de renseignement, qui voulait en faire un coup d’éclat en anéantissant la base de Mandina Mancagne avant d’aller à la table des négociations.
Une embuscade meurtrière
Il fut alors décidé de détruire les forces rebelles par une offensive éclair, tout en évitant les pertes civiles. L’aube pointait à peine lorsque les vaillants soldats sénégalais de l’unité d’élite COSRI s’aventurèrent dans le village de Mandina Mancagne pour traquer les hordes rebelles qui déstabilisaient une partie de la verte région de Casamance. Dans cette bourgade enclavée, les anacardiers rivalisaient de hauteur. Le panorama, parsemé de craquelures, était dominé par de grandes rizières et une végétation luxuriante. Un véritable paradis pour les bêtes de somme. Hélas, dans ce village si paradisiaque et enclavé, s’étaient réfugiés des rebelles aguerris. En cette matinée du 19 août, l’atmosphère était lourde. La brume, rythmée par la fraîcheur matinale, étouffait presque les sons.
Les soldats marchaient en colonne vers le village, scrutant les bois pour anticiper une éventuelle attaque surprise, une tactique très prisée par les rebelles. Ils savaient qu’ils étaient en territoire ennemi, où la moindre erreur pouvait leur coûter la vie. Le village était étrangement silencieux. Pas un souffle de vent. Seuls des paysans étaient là, en train de labourer leurs champs de riz.
Soudain, un cri alerta le peloton avant d’être brusquement interrompu par des rafales de balles. Les soldats se jetèrent à terre. Les balles jaillirent de toutes parts. C’était la confusion totale. La colonne venait de tomber dans une embuscade méticuleusement planifiée par les rebelles. Les assaillants, connaissant le moindre recoin du terrain, s’étaient minutieusement préparés avant l’arrivée des soldats. Cachés dans les buissons et les hautes herbes, ils avaient laissé les soldats s’engouffrer dans la brèche qu’ils avaient ouverte à l’entrée de Mandina Mancagne avant d’ouvrir le feu sur eux. Les soldats comprirent alors qu’ils devaient sortir de ce cercle de feu avant qu’il ne soit trop tard. Les hommes manœuvraient au milieu du chaos, maisles hordes rebelles, venant de toutes parts, accentuaient la pression. Les rafales de tirs provenaient de toutes directions, ponctuelles et exterminatrices. Chaque mètre gagné semblait coûter une vie. Les soldats voyaient leurs camarades tomber, leurs vies s’éteignant dans un dernier souffle. Malgré la situation difficile, les « Jambaar » maintinrent leur calme avec courage et détermination. Ils se livrèrent à un corps à corps d’une intensité redoutable. « Lors de ce fameux accrochage entre rebelles et militaires, les tireurs arrosaient systématiquement les arbres de balles pour voir s’il n’y avait pas de rebelles ou de militaires qui s’y cachaient. Aujourd’hui encore, les impacts de balles restent visibles sur de nombreux arbres. Des balles tombent encore des écorces de certains arbres. En d’autres termes, les arbres se cicatrisent », expliquait en 2017 Jules Dominique Mancabou, un conseiller du village.
Dans cette configuration des combats, l’appui aérien était quasi impossible. Les avions de combat Rallye Guerrier, le cauchemar des rebelles, ne pouvaient rien faire. Un bombardement aurait causé un carnage parmi les « Jambaar ». De 6 h du matin à 20 h, les soldats ripostaient tant bien que mal, refusant de céder un pouce de terrain aux gredins indépendantistes. « C’était un spectacle tragique. Il y avait des explosions d’obus et des crépitements d’armes toute la journée, jusqu’à la nuit, avec des frappes à l’arme lourde », déclarait le journaliste Ibrahima Gassama, l’un des rares reporters à avoir couvert cet événement.
Des interrogations qui persistent
Après 14 heures de combat acharné, ce qui sembla une éternité, l’armée parvint à se dégager du piège mortel. Le silence retomba tranquillement dans ce village paradisiaque. Les assaillants avaient fui, laissant derrière eux plusieurs morts. Les pertes furent également lourdes du côté de nos vaillants soldats : 33 Jambaar perdirent la vie. « Le capitaine Camara mourut héroïquement à la tête de ses hommes ; son chef, je ne sais par quel miracle, avait pu échapper avec le médecin. Le COSRI laissa sur ce champ de bataille trente-trois morts parmi les trente-six militaires engagés ainsi que tout son matériel américain de pointe avec des GPS et des moyens radio ultramodernes », révèle le colonel Abdoulaye Aziz Ndaw dans son ouvrage intitulé Pour l’honneur de la gendarmerie sénégalaise : le sens d’un engagement. Au lendemain de cette tragédie, c’était la tristesse et la consternation. Les interrogations fusaient de partout : « Que s’était-il passé à Mandina Mancagne ? ». La grande muette restera fidèle à sa réputation de taciturne. « Mais en arrière-plan de cette tragédie demeure un mystère irrésolu : y a-t-il eu une guerre de positionnement des chefs de l’armée, une guerre des services ? », s’interroge El Hadji Souleymane Gassama dit Elgas, journaliste et sociologue. Cependant, selon le colonel Abdoulaye Aziz Ndaw dans son ouvrage sur la gendarmerie, c’est à cause de la manipulation des renseignements et d’une mauvaise appréciation de la situation que 33 soldats sénégalais ont trouvé la mort à Mandina Mancagne. Aujourd’hui encore, le mystère demeure..
Après les combats meurtriers qui se sont déroulés à Mandina Mancagne il y a 27 ans, le village tente aujourd’hui d’oublier ce douloureux souvenir qui ternit son image. La tragédie du 19 août 1997 a quasiment freiné l’économie de cette bourgade melting-pot de la Casamance, qui regorge pourtant de potentialités avec ses rizières, ses vergers et ses nombreux arbres fruitiers. Pour renforcer la cohésion et la paix entre les communautés, la localité s’est dotée d’un cadre de dialogue réunissant toutes les ethnies de tous les quartiers pour tourner la page, selon le chef du village. « Nous organisons des rencontres autour du curé et de l’imam pour appeler au dialogue et à la réconciliation. Pendant 12 ans, notre village a été rayé de la carte. C’est en 2005 que les gens ont commencé à revenir au bercail. Et nous sommes toujours hantés par cette tragédie », confiait-il. Les événements de Mandina Mancagne resteront un douloureux souvenir pour l’armée. Malmenés, les Jambaar ne s’avouent jamais vaincus en ce qui concerne la souveraineté nationale. Au milieu des craquements, les soldats ont lutté comme des héros. Vers la mort inéluctable, ils se sont battus bravement comme des lions. Jërëjëf Jambaar !
KEEMTAAN GI - GANG DES TUEURS DE LA ROUTE
Nos routes tuent et n’ont jamais cessé de semer peines et douleurs au sein de familles éplorées. Des voyous tuent et détruisent impunément des vies sans que des sanctions appropriées à la mesure de leurs crimes ne leur soient appliquées. Ils tuent avec désinvolture et un sentiment de « je m’en foutisme ». Ces auteurs d’homicides s’en sortent gaillardement toujours avec des peines d’une déconcertante légèreté. Ces gangs de la route, protégés par des syndicalistes qui ont réussi depuis plus de trente ans à imposer leurs diktats à tous les pouvoirs, sévissent sans état d’âme. Les mêmes personnes trônent à la tête de ces associations où elles font parler leurs biceps plutôt que leur intellect qui les a désertées depuis longtemps pour le profit. Convoqués dans le cadre de la préparation des états généraux du secteur des transports, certains de ces messieurs restent réfractaires à toutes sanctions qui toucheraient leurs portefeuilles. Ils ont ainsi réussi à tordre les bras à tous les pouvoirs qui se sont succédé à la tête de ce pays depuis 1960. Bien entendu, quand ce pays était dirigé par des Blancs, ils n’osaient pas avoir ces comportements que nous dénonçons. Tous les rencontres et séminaires initiés pour réduire les homicides sur les routes n’ont pu arrêter l’hécatombe. C’est d’ailleurs symptomatique que tous les accidents portent la signature de camionneurs et autres conducteurs de carcasses qui auraient dû être à la casse depuis longtemps et qui continuent de rouler. Au mépris du code de la route. Qu’ils aient sommeil ou qu’ils aient consommé de l’alcool ou des drogues, rien ne peut empêcher ces chauffards de prendre le volant. Nos routes sont certes étroites à l’intérieur du pays en plus d’être mal éclairées. Ce qui devrait inciter les chauffeurs à faire preuve de prudence. Mais c’est sur ces routes qu’ils mettent le pied sur l’accélérateur, se fichant de la vie de gens qu’ils transportent. Ça, c’est le côté macabre qui porte la signature de conducteurs. A l’arrière-plan, se cachent les propriétaires de ces véhicules qui se révèlent être de véritables gangsters. Des véhicules dévolus à la casse sont ainsi remis dans la circulation après que les propriétaires ont encaissé la prime de casse. C’est ce qui explique tous ces véhicules qui circulent et qui ne devraient rouler sur aucune route du monde. A de tels individus, le seul langage qu’il faudrait leur parler c’est celui de la fermeté. Encore faudrait-il que les gouvernements successifs osent affronter les maffias qui sont derrière ces gangs du secteur des transports terrestres. L’actuel ministre des Transports ne devrait point fléchir. Il lui faudra être ferme dans l’application des mesures qui sortiront du conclave de ce secteur — un conclave prévu le mois prochain — et les appliquer sans état d’âme. Rigueur implacable. Le seul langage qui mettrait fin aux massacres. KACCOOR BI - LE TEMOIN
ARRESTATION DE SIDY DIOP LES JUSTICIABLES S’EN FELICITENT !
Arrêté pour défaut de permis de conduire et de police d’assurance, le chanteur Sidy Diop a été déféré hier et placé sous mandat de dépôt par le procureur de la République. Il sera jugé lundi 26 août prochain devant le tribunal des flagrants délits de Dakar pour diverses infractions liées au code de la route. Ndeyssane il n’ira pas au magal de Touba ! Une arrestation qui ravit en tout cas le Sénégal des justiciables car Sidy Diop se prenait pour une star planétaire bénéficiant de l’immunité…judiciaire. Autrement dit, il se croyait tout permis ! Y compris rouler sans permis… D’ailleurs Sidy Diop s’aventurait même parfois à conduire des bolides sans plaque d’immatriculation, confient ses proches. Pendant ce temps, aucun ministre, magistrat ou avocat par exemple n’osait conduire une voiture sans permis ou police d’assurance. Toujours est-il que l’arrestation de Sidy Diop est un signal de rupture très fort dans un Sénégal de Diomaye qui se veut Etat de droit. Dans ce sens, « « Le Témoin » félicite les nouvelles autorités de la gendarmerie d’avoir tenu bon et solide face aux nombreuses interventions en faveur du chanteur. De même que les nouvelles autorités judiciaires pour l’application stricte de la loi pour que plus jamais ça !
MAGAL DE TOUBA L’ETAT A RESPECTE 96% DE SES ENGAGEMENTS
L’état des lieux fait par le ministre de l’Intérieur à deux jours du Magal montre que l’Etat a respecté 96 % de ses engagements. Une manière pour les autorités de rassurer le khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, et les dignitaires de la cité de Bamba. L’annonce a été faite ce mardi par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique à l’issue de la réunion d’évaluation nationale du grand Magal de Touba organisée à la résidence Darou Marnane. Jean Baptiste Tine s’est dit ”entièrement satisfait” du travail accompli jusqu’ici par les différents services étatiques impliqués dans l’organisation de cette manifestation religieuse. « Et nous espérons que d’ici vendredi, nous atteindrons les 100% de réalisation », a ajouté le général Jean Baptiste Tine. Prenant la parole, le porte-parole du Khalife général des mourides, Serigne Bassirou Abdou Khadre, a salué les efforts du gouvernement et l’ensemble des services concernés pour leur « mobilisation exceptionnelle dans ce contexte particulier marqué par l’hivernage ».
SONKO VEUT UNE APPROPRIATION DU « PROJET » PAR LES SENEGALAIS
Le Projet doit être approprié par les Sénégalais. C’est la forte conviction d’Ousmane Sonko, leader de Pastef et Premier ministre qui rencontrait ce mardi des artistes musiciens qui avaient soutenu le Pastef. Il a souligné que la réussite du Projet devenu programme national dépend du degré d’adhésion populaire. Selon lui, il est crucial que chaque citoyen comprenne la direction que va prendre l’État dans les années à venir pour pouvoir contribuer efficacement à la réalisation des objectifs fixés. « Celui qui ne sait pas où tu vas ne peut pas t’accompagner. Donc, la réussite du « PROJET » dépendra du niveau d’appropriation populaire », a déclaré Ousmane Sonko. Il a insisté sur l’importance de faire du « PROJET » une vision partagée par tous, au-delà des individus ou des groupes particuliers. Pour renforcer cette appropriation, le Premier ministre a annoncé l’organisation prochaine d’ateliers de formation et d’information à travers le pays. Ces sessions auront pour but de recueillir les avis des citoyens afin de garantir une compréhension commune du « « PROJET » et de s’assurer que chacun puisse contribuer à son succès. « Il est fondamental que les citoyens aient une compréhension claire des attentes et des objectifs de cette vision », a-t-il ajouté. Évoquant la pertinence du « PROJET » en tant que référentiel politique du régime actuel, Ousmane Sonko s’est réjoui des résultats obtenus en seulement quatre mois, comparant cette réussite au Plan Sénégal Émergent (PSE) de l’ancien gouvernement. Il a promis de présenter prochainement les résultats de sa vision, articulés autour de trois grands axes. Ousmane Sonko a également salué l’engagement des artistes dans la défense des causes communes, soulignant leur rôle important dans la sensibilisation et la mobilisation des masses. Il a invité chaque citoyen à faire du développement du pays une priorité personnelle, appelant au culte du travail et du civisme.
SONKO RAILLE L’OPPOSITION…
Le président de Pastef n’a pas raté hier l’opposition. Recevant des artistes musiciens qui ont accompagné le Projet jusqu’à l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la présidence de la République, Ousmane Sonko a précisé qu’il parlait en tant président de Pastef. D’ailleurs, il n’a pas voulu recevoir les artistes musiciens à la Primature. Cette rencontre visait à remercier les artistes musiciens pour services rendus au parti lors de la campagne. Devant ces invités spéciaux, Ousmane Sonko s’est aussi dit ouvert à un débat avec les acteurs politiques de tous horizons. « Nous sommes en politique et nous l’assumons pleinement. Je suis prêt à débattre avec tout le monde, notamment sur les politiques publiques, les ressources naturelles et la finance publique », a-t-il affirmé. Il s’est aussi exprimé sur l’état de grâce. « Nous, on ne connait pas l’état de grâce. L’état de grâce c’est pour les faiblards. Quand on était du côté de l’opposition on n’avait pas bénéficié d’état de grâce. Les dés sont jetés quiconque veut s’opposer n’a qu’à se lancer. Nous, ce que l’on sait, c’est se battre et dans le bon sens du terme. On ne provoque personne, mais quiconque nous cherche, nous trouvera. Et c’est de cette façon que l’on compte gouverner le pays. Qui veut s’opposer n’a qu’à le faire, on n’a que dalle à faire de cette opposition, une opposition de sac à main ne nous fait pas trembler. Une n’opposition qui vit avec l’espoir de voir la séparation de Sonko et Diomaye, on ne la calcule pas. On est serein et on dort tranquillement » a ironiquement indiqué le leader de Pastef. Ousmane Sonko a aussi annoncé la reprise des activités politiques de parti Pastef. Il a promis de poursuivra les rencontres avec tous les acteurs quel que soit leurs domaines qui ont cru au projet malgré tout ce qu’ils ont subi. Ousmane Sonko a profité de l’occasion pour réitérer son engagement en faveur d’une gestion transparente et vertueuse de l’État. « Tout ministre ou directeur qui accepte une somme illégalement sera immédiatement démis de ses fonctions », a-t-il averti. Il risque d’y avoir beaucoup de monde qui sera démis… …
ET DEMANDE AUX SENEGALAIS DE PATIENTER POUR LES VICTIMES DES MANIFESTATIONS
Restons à cette audience spéciale avec les artistes qui ont accompagné le Projet. Ces derniers ont évoqué la justice pour les Sénégalais qui ont été tués ou blessés lors des graves manifestations des années 2021- 2023. Ousmane Sonko a exprimé son profond attachement aux jeunes victimes des manifestations, affirmant : « Je ne passe pas une seule nuit sans penser à eux. » Le leader de Pastef s’est dit reconnaissant envers ces jeunes qu’il considère comme des martyrs, soulignant l’importance des sacrifices qu’ils ont consentis dans la lutte pour la justice et la démocratie. « Le Sénégalais est par essence impatient. » Une manière de dire à ses invités que l’actuel régime qui doit sa victoire à la présidentielle au sacrifice suprême des nombreux morts et blessés lors des récentes manifestations. Il a rassuré que ceci n’a jamais été occulté par le régime actuel. « Ces jeunes sont partis pour que le Sénégal change. Nous ne devons pas oublier cela. Si nous nous laissons emporter par les ors du pouvoir, nous aurons trahi le peuple sénégalais. Et ceci n’est pas ce que nous souhaitons ». D’après le président du Pastef, « chaque chose en son temps » mais il faut que les Sénégalais sachent que, pour ces victimes, « le régime n’a d’autre choix que de réussir ».
LA SOCIETE CIVILE APPELLE L’ETAT ET LA PRESSE AU DIALOGUE
La société civile, réunie au sein de « Forces vives » et composée de Afrikajom center, du COSCE, de ONG 3D, PACTE, GRADEC, PFANE, Réseau Siggil Jiggeen, LSDH, RADDHO, ONDH, AFEX, URAC, AJED, OSIDEA, Handicap FormEDUC, a reçu une délégation des patrons de presse le 15 août 2024. Après l’entretien, la société civile reste convaincue que le bras de fer qui oppose les journalistes aux autorités doit être surmonté par le dialogue entre les deux parties. « Le journalisme est l’épine dorsale de la démocratie, une force qui éclaire les citoyens, et façonne l’opinion publique. Il est donc un fait incontestable que les destins de la presse et du pouvoir sont intimement liés. Ils constituent deux piliers forts de la démocratie », ont déclaré les « Forces vives » qui lancent un appel aux deux parties et les exhortent à se retrouver autour d’une table pour discuter dans l’intérêt supérieur de la Nation. La Société Civile, réunie au sein des Forces vives », se dit disposée à accompagner les deux parties dans cette perspective.
TOUJOURS PAS D'ACCORD
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a quitté le Proche-Orient mardi 20 août sans réussir à obtenir un accord de trêve entre Israël et le Hamas. Malgré plusieurs jours de négociations intensives, sa neuvième visite dans la région depuis le début
Antony Blinken a entrepris une tournée diplomatique en Israël, en Égypte et au Qatar, trois acteurs clés dans la médiation du conflit. Ces rencontres se sont déroulées dans un climat tendu, marqué par des accusations mutuelles entre Israël et le Hamas, chacun rejetant sur l'autre la responsabilité du blocage, rapporte notre envoyé spécial à Jérusalem, Nicolas Falez.
L'objectif du chef de la diplomatie américaine était clair : obtenir une trêve à Gaza, la libération des otages israéliens et celle des prisonniers palestiniens, en échange. Bien qu'Israël ait donné son accord de principe au plan de cessez-le-feu proposé par le président américain Joe Biden, le Hamas a refusé de le valider, laissant la situation dans l'impasse. Le mouvement palestinien s'est dit « désireux de parvenir à un cessez-le-feu », mais a protesté contre les « nouvelles conditions » posées par Israël dans cette dernière proposition américaine.
Antony Blinken, visiblement frustré, a averti que « le temps était compté ».
Divergences persistantes avec Israël
Lors de sa visite à Jérusalem, Antony Blinken a laissé entendre que le gouvernement israélien était prêt à accepter la proposition américaine de trêve, bien que le Premier ministre Benyamin Netanyahu n'ait pas confirmé cet engagement. LIRE PLUS ICI
MALI : LES REFUGIES BURKINABE DANS DES CONDITIONS DESASTREUSES
Le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC) déplore « les conditions » dans lesquelles vivent les burkinabés, classant le Mali à la quatrième position dans la liste des crises de déplacement les plus négligées dans le monde en 2023.
Le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC) déplore « les conditions » dans lesquelles vivent les burkinabés, classant le Mali à la quatrième position dans la liste des crises de déplacement les plus négligées dans le monde en 2023.
Confronté aux violences terroristes au même titre que d’autres pays du Sahel, le Mali est devenu la terre d’accueil de plusieurs milliers de burkinabè qui ont fui les violences en cours dans leur pays. Dans un communiqué transmis mercredi à APA, le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC) a alerté sur la situation « intenable » de ces personnes au centre du Mali, notamment dans le cercle de Koro, en raison de la période de soudure.
Le NRC a classé le Mali à la quatrième position dans la liste des crises de déplacement les plus négligées dans le monde en 2023 alors que plus de 180 000 réfugiés burkinabè vivent dans ce pays.
Depuis janvier 2024, « plus de 20 000 réfugiés burkinabés » ont été enregistrés à Koro alors que de nombreux autres de leurs compatriotes attendent encore d’être enregistrés, selon une évaluation conjointe menée par NRC et d’autres partenaires. Cet afflux important de réfugiés et de demandeurs d’asile en provenance du Burkina, principalement du nord du pays, a commencé depuis octobre 2023, précise le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA) des Nations Unies.
C’est une « pression énorme » qui s’exerce alors sur les ressources limitées des communautés locales qui accueillent déjà un grand nombre de personnes déplacées à l’intérieur du pays. « La période de soudure est la plus difficile de l’année pour les familles et la situation est alarmante pour des milliers de réfugiés dans le centre du Mali. La communauté internationale doit agir maintenant pour éviter de nouvelles souffrances », a déclaré Maclean Natugasha, directrice du NRC au Mali, ajoutant que le déplacement et l’insécurité alimentaire pendant cette période critique sont le « double fardeau » qui handicape les réfugiés burkinabés.
À Koro, l’organisation note que les autorités locales ont fait preuve d’une « générosité remarquable » en offrant à ces derniers des terres arables, mais beaucoup d’entre eux n’ont pas pu cultiver faute de ressources. Ils dépendent donc de l’aide humanitaire, qui reste insuffisante compte tenu de l’ampleur de la crise. De nombreuses familles déplacées restent également sans abri ou vivent dans des conditions de surpeuplement avec des familles d’accueil elles-mêmes vulnérables, a souligné du NRC.
« Nous avons fui nos maisons dans le village de Nodin, dans le nord du Burkina Faso, sans rien, et maintenant nous luttons pour trouver même les produits de première nécessité ici au Mali. Nous espérons que ceux qui peuvent nous aider ne nous oublieront pas », a confié Hamidou, un réfugié burkinabé vivant à Koro, au NRC.
Mme Natugasha fait savoir ainsi que le manque de financement, combiné aux difficultés liées à l’enregistrement et à l’assistance des réfugiés dans les zones reculées et difficiles d’accès, continue d’entraver la réponse humanitaire. Elle appelle la communauté internationale à « redoubler d’efforts » pour fournir de la nourriture, des abris et des services essentiels aux réfugiés et aux communautés d’accueil qui ont fait preuve d’une telle générosité.
PARLEMENT DE LA CEDEAO EN MODE SEDUCTION
Alors que le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont annoncé, le 06 juillet 2024, la création de la Confédération des États du Sahel (AES), la Cédéao continue de mener des actions pour qu’ils demeurent dans l’organisation régionale.
Alors que le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont annoncé, le 06 juillet 2024, la création de la Confédération des États du Sahel (AES), la Cédéao continue de mener des actions pour qu’ils demeurent dans l’organisation régionale.
Une mission du Parlement de la Cédéao va bientôt séjourner au Burkina, au Mali et au Niger pour mener des négociations avec les autorités de l’AES, a indiqué l’Agence de presse du Nigéria (NAN).
Cette mission a pour objectif de dissuader l’AES de quitter la Cédéao avant le 28 janvier 2025. « Nous allons leur ouvrir les portes pour qu’ils reviennent dans la famille, nous avons besoin d’eux », a déclaré le vice-président du parlement de la Cédéao, Benjamin Kalu, par ailleurs président de la Chambre des représentants du Nigéria.
Au cours d’une réunion du comité conjoint du Parlement de la Cédéao tenue à Abidjan, en Côte d’Ivoire, Benjamin Kalu a déclaré que le départ du Burkina Faso, du Mali et du Niger de l’institution régionale risque d’augmenter les problèmes de sécurité dans la région.
Le dernier sommet des chefs d’État de la Cédéao avait déjà désigné le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye et son homologue togolais, Faure Gnassingbé pour dissuader ces pays de quitter l’organisation.
LA QUESTION ORALE DE CHEIKH THIORO MBACKE À L’ORIGINE DE LA CRISE ENTRE LA FSF ET LE MINISTÈRE
Tout est parti de la question écrite que le député Cheikh Thioro Mbacké a adressé au Ministre des sports depuis le 8 juin dernier dont Sud Quotidien publie in extenso pour ses lecteurs.
Tout est parti de la question écrite que le député Cheikh Thioro Mbacké a adressé au Ministre des sports depuis le 8 juin dernier dont Sud Quotidien publie in extenso pour ses lecteurs.
«Monsieur le Président.
Sur le fondement de l'article 92 du Règlement intérieur de l'Assemblée nationale, j’ai l'honneur de vous transmettre la lettre ci-jointe portant question orale au Gouvernement.
Elle porte sur les conditions d'utilisation des fonds liés aux campagnes de l'Équipe nationale A de football pour la Coupe d'Afrique des Nations 2023 et la Coupe du Monde de football 2022 par le Ministère et la Fédération.
Vous souhaitant bonne réception. je vous prie d'agréer Monsieur le Président, l'expression de ma respectueuse considération.
QUESTION ÉCRITE
Objet : Les conditions d'utilisation des fonds liés aux campagnes de l'Équipe nationale A de football pour la Coupe d'Afrique des Nations 2023 et la Coupe du Monde de football 2022 par le Ministère et la Fédération
Madame la Ministre,
Conformément au principe constitutionnel de transparence dans la gestion des affaires publiques et à l'obligation constitutionnelle de rendre compte de cette gestion, les conditions d'utilisation des fonds liés aux campagnes de l'Équipe nationale A de football pour la Coupe d'Afrique des Nations 2023 et la Coupe du Monde de football 2022 par le Ministère et la Fédération soulèvent de nombreuses interrogations auxquelles le Peuple doit, sans délai, obtenir des réponses.
Lors de la Coupe d'Afrique des Nations 2023, le Sénégal a terminé à la neuvième place après avoir été éliminé en huitièmes de finale. À ce jour, l'Assemblée nationale n'a pas connaissance d'un bilan exhaustif de la Fédération de football, notamment en ce qui concerne les conditions d'utilisation des fonds publics mobilisés lors de cette compétition. Madame la Ministre, est-ce à dire que le dossier relatif à la gestion de ces deux grandes compétitions n'a jamais été instruit par vos services conformément aux exigences de redevabilité dans la gestion des affaires publiques ?
Pourriez-vous répondre aux questions suivantes :
1. À quel montant s'élève l'argent officiellement dépensé pour ces deux campagnes majeures ?
2. À combien s'élève le montant des primes touchées par les joueurs de l'Équipe nationale A ?
3. À combien s'élève le montant des primes touchées par le staff et les officiels ?
4. Existe-t-il un bilan financier disponible de la Fédération sénégalaise de football ?
5. Pouvez-vous mettre à la disposition de l'Assemblée nationale tous les documents attestant de la bonne gestion et de la transparence de ces différentes campagnes ?
Dans l'attente de recevoir ces documents, nous vous prions de bien vouloir fournir des explications claires et détaillées aux députés. Nous vous remercions par avance de votre collaboration et de votre diligence.
Respectueusement».
LA PRESSE SOUS PRESSION
Au Sénégal, les médias traversent une période trouble sur fond de blocage des comptes de certaines entreprise de presse par l’Etat. Mais, les acteurs sont conscients que leurs problèmes vont au-delà de la dette qu’ils doivent à l’Etat....
Au Sénégal, les médias traversent une période trouble sur fond de blocage des comptes de certaines entreprise de presse par l’Etat. Mais, les acteurs sont conscients que leurs problèmes vont au-delà de la dette qu’ils doivent à l’Etat. Et ceux qui en pâtissent le plus sont les reporters...
L’autre vérité, conséquence de la crise qui frappe le secteur de presse, c’est la précarité du métier de journaliste et de professionnel des médias au Sénégal. Syndicats et associations de presse ne cessent de rappeler aux patrons leurs obligations vis-à-vis du personnel qui fait fonctionner leurs entreprises.
Des travailleurs qui déplorent à longueur d’année leurs mauvaises conditions de travail et leurs salaires dérisoires qui les font passer pour des miséreux. La Convention des jeunes reporters du Sénégal (CRJS) dresse d’ailleurs un tableau très sombre de la situation...
Pour faire face à ces difficultés, les professionnels des médias en appellent au soutien de l’Etat. Ils demandent une augmentation de l’aide à la presse, au cœur d’une nouvelle polémique à la suite des chiffres révélés par le ministre de la Communication la semaine dernière.
JOJ DAKAR 2026, LE COMITE D’ORGANISATION EN AVANCE SUR LE TEMPS
Le Comité d’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse Dakar 2026 (JOJ Dakar 2026) est dans les temps pour organiser cette manifestation, malgré les inquiétudes sur le niveau d’avancement des travaux de construction des sites de compétition...
Dakar, 21 août (APS) – Le Comité d’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse Dakar 2026 (JOJ Dakar 2026) est dans les temps pour organiser cette manifestation, malgré les inquiétudes sur le niveau d’avancement des travaux de construction des sites de compétition, à plus de six mois de sa tenue, assure son coordonnateur général, Ibrahima Wade.
‘’Je voudrais rassurer les uns et les autres qu’il n’y a pas de retard. L’organisation des JOJ est sous contrôle. Nous avons une très grande anticipation pour les jeux’’, a déclaré M. Wade, lors de l’émission Sports2s sur la chaine privée 2STV.
Le Sénégal va abriter du 30 octobre au 13 novembre 2026, les quatrièmes Jeux olympiques de la jeunesse, les premiers en Afrique. L’évènement sportif réunira des jeunes âgés entre 15 et 18 ans. Ils s’affronteront dans 35 disciplines sportives.
Initialement prévu en 2022, puis reporté à 2026, il se déroulera dans trois villes : Dakar, Diamniadio et Saly dans le département Mbour (Thiès). Le slogan officiel de la compétition est ‘’l’Afrique accueille, Dakar célèbre’’.
‘’Le principe du Comité international olympique (CIO) est de confier les JOJ aux pays qui disposent de tous les prérequis pour qu’en l’état, ils puissent organiser les jeux. Et cela a été la base du cahier de charges de Dakar 2026. Il y a un principe de zéro construction nouvelle sur les JOJ de Dakar. Les seules options étaient d’aller vers la réhabilitation’’, a-t-il expliqué.
Selon M. Wade, pour Dakar 2026, seuls deux sites font l’objet de travaux : il s’agit du stade Iba Mar Diop et de la Piscine olympique de Dakar.
‘’Pour le stade, les travaux ont réellement démarré. L’entreprise va commencer les constructions. La livraison de Iba Mar Diop est prévue pour décembre 2025. Pour la piscine olympique, l’entreprise a pris possession du site et va démarrer les travaux pour une durée de 14 mois’’, a-t-il rassuré.
Ibrahima Wade a rappelé que les stades Demba Diop et Léopold Sédar Senghor, en réhabilitation, ne ‘’font pas partie de l’héritage des JOJ’’. ‘’Ce sont des infrastructures fédérales’’, a-t-il précisé.
‘’Les JOJ se dérouleront à Diamniadio au Centre des expositions pour les compétitions de combats, à l’Université Amadou Makhtar Mbow, qui va abriter le village olympique. Tout est pratiquement prêt dans ces sites de même qu’à l’arène nationale, à Pikine (Dakar). Le 3e site est à Saly, où tout sera en installation temporaire’’, a-t-il précisé.
Il a assuré que le Comité d’organisation travaille actuellement sur ‘’d’autres points, comme le calibrage du programme des compétitions en relation avec le département sport du CIO’’.
‘’Nous travaillons avec l’aéroport international Blaise Diagne et avec les membres du Comité portuaire pour voir comment aménager le dispositif d’arrivée et de départ des délégations. C’est une activité complexe, mais le Sénégal est habitué à ces choses’’, a-t-il dit.
Il signale qu’une planification des marchés par appel à concurrence pour la restauration, les installations temporaires et la sécurité, a été déjà faite. ‘’Toutes ces dimensions, de même que l’hébergement sont assurées’’, a-t-il ajouté.
‘’Garantir la ferveur autour du premier évènement olympique en Afrique’’
Selon M. Wade, ‘’la dimension importante, c’est comment garantir la ferveur autour de ces jeux. Le mandat fondamental du Comité d’organisation est de faire en sorte que le monde du Comité olympique vienne, soit accueilli et reparte dans des conditions sécuritaires’’.
Pour cet objectif, dit-il, ‘’toutes les parties prenantes de la communauté nationale doivent se mobiliser’’.
‘’Parfois, je pense que nous ne mesurons pas l’envergure de ce dont on parle. Il s’agit du premier évènement olympique en Afrique. On disait avant que le sport est un soft power, mais maintenant, on parle de sport power. Je pense que notre pays doit pouvoir capitaliser sur l’organisation de ces jeux, pour se positionner comme un pays d’organisation de grands évènements’’, a-t-il suggéré.
‘’Nous sommes au cœur d’une dimension importante, celle de l’héritage. Comment garantir des retombées économiques positives pour le secteur privé local. Nous travaillons à permettre au secteur privé d’être compétitif. Le comité d’organisation a tous les partenariats qu’il faut’’, a-t-il soutenu.
Selon Ibrahima Wade, celui-ci va d’ailleurs accentuer la communication. ‘’Nous sommes très présents sur les réseaux sociaux, mais il nous reste la communication de masse que nous allons engager bientôt’’, a-t-il promis.
Près de 500 athlètes sénégalais détectés
Selon lui, sur les 35 sports en jeux, toutes les fédérations ont engagé un programme de détection de talents. ‘’Ce travail avait déjà été fait en perspectives de 2022, date initiale des JOJ, avant leur report à 2026. Les techniciens des fédérations ont été formés à l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance de Paris’’, a-t-il informé.
‘’Aux dernières nouvelles, nous avions une liste de 500 athlètes. C’est la base de contribution des fédérations. Nous espérons sortir de cette liste, les athlètes qualifiés pour les JOJ 2026. Il y a un travail qu’il faut accélérer et organiser. Une chose est de bien organiser, mais c’est aussi important de gagner des médailles et mettre en avant les jeunes. Ce sera de bon augure pour les JO de 2028 et 2032’’, a-t-il dit.
A cet effet, Ibrahima Wade préconise d’ores et déjà la mise en place de camps d’entraînement pour les athlètes scolarisés, avec un accompagnent psychologique afin de les préparer aux compétitions.