Baadoolo - Apr, yokk len saafaara !
Lima guiss mouy direekou ni... dragon leu. Il se dirige droit vers les Apéristes. Ou proches. Il se trame une chasse aux gros gibiers bien nourris. Après plusieurs audits, Diomaye et Sonko ont mordu les lèvres d’un niaw ! Et le Pool judiciaire va tâter le pouls des «candidats» à l’enrichissement illicite- il existe encore. Après Magal ce sera la traque. Et il y a de quoi avoir le trac. Apr waadial len sen bopp. Yokk len saafara si. Walla nguen niaan si barké 18 Safara bi.
Série d’annulation de contrats dans les structures de l’Etat Naissance d’un Collectif des licenciés du régime de Diomaye
La vague de licenciements notée dans les directions, agences et autres structures de l’Etat risque de se traduire en tensions politiques dans le pays. Réunis autour du Collectif des licenciés et impactés du régime de Diomaye (Colired), des militants du défunt pouvoir, défenestrés de leurs postes sous motifs de recrutements clientélistes, ont appelé leurs camarades au front. Il s’agit ainsi pour ces ex agents de structures comme le Port autonome de Dakar, la Lonase, l’Aibd, la Der et le Promise, de faire bloc «pour mener le combat afin que justice soit faite dans un pays de droit comme le Sénégal» qui garantit le droit à un travail décent. Il faut dire que la dernière polémique autour de ces licenciements provient du Port où la direction s’est débarrassée de centaines d’employés considérés comme des militants politiques casés sans compétence.
Protestation devant l’ambassade d’Ukraine au Sénégal 12 membres de la plateforme Gassi arrêtés
Pour avoir manifesté devant l’Ambassade ukrainienne à Dakar, ce lundi, 12 membres de la plateforme Gassi, qui déposaient une lettre de protestation, ont été arrêtés par les forces de l’ordre. Parmi ces activistes et acteurs de la société civile, engagés pour l’expulsion de Yurii Pyvovarov, figurent Khadim Mbacké Sall, Abdou Karim Guèye et Sylvestine Mendy. Arborant le drapeau malien, ils scandaient «Vive le Mali ! Vive le Mali !». Pour rappel, après les récentes attaques jihadistes à Tinzawaten, au Mali, visant les Forces armées maliennes, l’ambassadeur ukrainien a exprimé un soutien manifeste à ces attaques. «La présence de cet ambassadeur, qui soutient des groupes jihadistes, constitue une menace grave pour la sécurité de notre pays et de l’Afrique», a relaté le mouvement. La Plateforme fustige aussi le fait que ce «même ambassadeur avait lancé une campagne de recrutement au Sénégal pour engager des Sénégalais dans la guerre contre la Russie, tentant ainsi d’importer sur notre sol un conflit qui ne nous concerne pas».
Développement de l’industrie énergétique - Dakar hôte d’une conférence internationale sur le pétrole, le gaz et l’électricité
La capitale sénégalaise va recevoir, les 3 et 4 décembre 2024, la 4ème édition d’une conférence internationale sur le pétrole, le gaz et l’électricité à l’initiative de Energy Capital & Power (Ecp). Ce rendezvous «rassemble des sommités de l’industrie énergétique ouest-africaine et mondiale pour favoriser les partenariats, signer des accords et faire progresser le développement de projets, conformément aux objectifs de sécurité énergétique et de transition juste», annonce un communiqué. Après Nouakchott en 2023, cette conférence sur l’énergie en Afrique de l’Ouest se tiendra ainsi au Sénégal, qui a démarré cette année, ses premières productions de pétrole. Pour l’édition de 2024, il sera aussi question de miser sur ces «initiatives réussies pour apporter de nouveaux investissements dans les opportunités énergétiques régionales», surtout que la région ouest-africaine «offre de nombreuses perspectives pour les sociétés d’exploration et de production, les fournisseurs de technologie et de services, et pour les investisseurs du paysage africain et mondial».
Enregistrement des organes de presse Le Cnra émet sur la fréquence du ministre
Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) a demandé ce lundi aux acteurs des médias de se conformer au Code de la presse. «L’exercice de toute activité d’édition, de distribution et de diffusion de services de communication audiovisuelle, quelle que soit la technologie utilisée, est subordonné à une autorisation délivrée par le ministre chargé de la Communication, après avis conforme de l’organe de régulation, dans les conditions définies par le présent Code. En conséquence, tous les acteurs de la chaîne de valeur de la communication audiovisuelle, pour exercer ou continuer d’exercer valablement, doivent obtenir ladite autorisation», a rappelé le Cnra, dans un communiqué signé par son Assemblée. Concernant les acteurs de la chaîne de valeur de la communication audiovisuelle déjà conventionnés, ils sont appelés à se rapprocher des services du ministère de la Communication, munis de la convention signée avec l’Organe de régulation, en vue de disposer de ladite autorisation. «Un délai maximum de 30 jours, à compter de la date de publication du présent communiqué, est accordé à tous les éditeurs, distributeurs et diffuseurs conventionnés», indique l’organe de régulation.
Gendarmerie de Hann Le chanteur Sidy Diop placé en garde à vue
Le chanteur Sidy Diop est dans de beaux draps. Il a été placé en garde à vue, ce lundi, dans les locaux de la brigade territoriale de Hann. En effet, il a été arrêté suite à un contrôle routier. L’artiste qui conduisait un véhicule n’avait pas de permis de conduire ni assurance. C’est sur ces entrefaites que les pandores l’ont conduit à la brigade.
MPOX, LA RDC ESPÈRE RECEVOIR LES PREMIÈRES DOSES DE VACCINS LA SEMAINE PROCHAINE
Pays le plus touché, le pays a enregistré 16.700 cas, "avec un peu plus de 570 personnes décédées" depuis le début de l'année, a indiqué le ministre Samuel-Roger Kamba lors d'une conférence de presse.
La République démocratique du Congo (RDC) espère recevoir les premières doses de vaccins contre l’épidémie de mpox la semaine prochaine dans ce pays où la maladie a déjà fait au moins 570 morts, a déclaré lundi le ministre de la Santé.
Pays le plus touché, la RDC a enregistré 16.700 cas, "avec un peu plus de 570 personnes décédées" depuis le début de l'année, a indiqué le ministre Samuel-Roger Kamba lors d'une conférence de presse.
"Nous avons deux pays essentiellement qui nous ont promis des vaccins. Le premier pays, c'est le Japon. Et le deuxième pays, ce sont les États-Unis d'Amérique", a-t-il dit.
Les États-Unis ont promis 50.000 doses, tandis que le "Japon a signé ce matin (lundi) avec les autorités pour 3,5 millions de doses, uniquement pour les enfants", a expliqué un responsable de la cellule de riposte sous couvert d'anonymat.
Pays d'environ cent millions d'habitants, la RDC "compte vacciner 4 millions de personnes dont 3,5 millions d'enfants", a ajouté cette source.
"J'espère que la semaine prochaine, on pourrait déjà voir arriver les vaccins (...) Notre plan stratégique de réponse à la vaccination est déjà prêt, nous attendons juste que les vaccins arrivent", a insisté le ministre.
La maladie "touche de plus en plus de jeunes. Et on a beaucoup d'enfants de moins de quinze ans qui sont touchés", a-t-il dit.
L'épidémie actuelle est caractérisée par un virus plus contagieux et dangereux, avec un taux de mortalité estimé à 3,6%.
La recrudescence du mpox en RDC, qui touche aussi le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l'Ouganda, a poussé l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à déclencher mercredi son plus haut degré d'alerte au niveau international.
La RDC est le foyer et l’épicentre de l’épidémie actuelle dont la propagation d'une souche plus dangereuse du virus suscite une inquiétude croissante en Afrique et au-delà.
En dehors d'Afrique, les cas de mpox ont été diagnostiqués en Suède, au Pakistan et aux Philippines.
Anciennement appelé variole du singe, le virus a été découvert en 1958 au Danemark, chez des singes élevés pour la recherche. Puis en 1970 pour la première fois chez l'homme dans l'actuelle RDC (ex-Zaïre).
Le mpox est une maladie virale qui se propage de l'animal à l'homme mais se transmet aussi via un contact physique étroit. La maladie provoque de la fièvre, des douleurs musculaires et des lésions cutanées.
"Ne consommez pas la viande d'animaux morts, ne touchez pas aux animaux malades, parce que c'est aussi une façon de se contaminer", a lancé le ministre Kamba.
LA PRESSE DANS L'ÉTAU DU POUVOIR
Alors que le président Diomaye appelle à un « dialogue rénové », son ministre de la Communication semble jouer la carte de la confrontation. Cette dissonance au sommet de l'État révèle les tensions persistantes dans un secteur médiatique en crise
Alors que la sortie du président de la République en Conseil des ministres, la semaine dernière, avait commencé à redonner espoir à tout un secteur dont l’horizon ne cesse de s’assombrir, celle du ministre chargé de la Communication remet tout en cause. À entendre Alioune Sall, les patrons perdent leur temps à aller solliciter l’arbitrage du chef de l’État.
‘’… Le président a appelé à un dialogue rénové avec la presse nationale, soulignant que la situation de la presse mérite une attention particulière du gouvernement et des mesures de redressement appropriées’’. Ainsi s’exprimait le président Bassirou Diomaye Faye, dans le communiqué du dernier Conseil des ministres, le mercredi 14 aout 2024. Deux jours après, au lieu de poser les jalons pour un dialogue, son ministre chargé de la Communication, profitant du lancement de la plateforme pour la déclaration des médias, s’est livré à un véritable exercice de déballage.
Même si l’exercice a son importance, pour avoir permis aux Sénégalais d’avoir des informations concrètes sur la gestion de leurs deniers publics, on peut s’interroger non seulement sur la méthode cavalière avec laquelle cela a été mené dans un contexte où le chef de l’État prône la désescalade, mais surtout sur les réelles motivations du ministre. C’est à croire que dans le gouvernement du président Diomaye, il est des voix qui n’ont aucune envie d’une normalisation des rapports.
La sortie du ministre de la Communication tend, en tout cas, à conforter une telle thèse. Face à la presse, Alioune Sall réduit la voix du chef de l’État à sa plus simple expression. Pour lui, les choses vont se décider au ministère et non à la présidence. ‘’J’ai dit aux patrons de presse et je le répète : l’interlocuteur premier, c’est le ministère de Communication. On a beau avoir des entrées à la présidence de la République, tout ce qu’on veut, mais c’est le ministère de la Communication qui va régler les problèmes avec le secteur. Et encore une fois, cette période où l’on va sauter le ministère pour aller régler les problèmes au niveau de la présidence, c’est révolu’’, peste-t-il.
Un patron averti en vaut mille
Seulement, le ministre oublie très vite. Lui-même a dit dans son intervention que depuis son installation à la tête du département, il a eu à rencontrer presque toutes les organisations de la presse. Les problèmes ont été exposés par tous les acteurs. Depuis lors, rien n’a bougé ; la situation n’a eu de cesse de se détériorer, conformément à la fatwa du Premier ministre Ousmane Sonko. Une fatwa réitérée à plusieurs reprises. Et la sortie du ministre s’inscrit plus dans cette logique que dans celle d’apaisement du président de la République.
‘’Le nœud du problème, fulmine Alioune Sall, c’est le fisc. On ne peut prendre ça pour alibi et créer des problèmes qui n’existent pas. Beaucoup m’ont appelé pour parler de médiation, mais je n’en vois pas la pertinence. Une médiation suppose des problèmes entre deux parties. Je le dis et je le répète : l’État du Sénégal n’a aucun problème avec un quelconque média’’.
Depuis le début de cette affaire, les tenants du régime ont tout fait pour assoir leur accusation selon laquelle le seul problème c’est que les entreprises de presse refusent de payer l’impôt. Pourtant, le Cdeps ne manque presque jamais une occasion de corriger : ‘’Le combat auquel le Cdeps est contraint exigeait de tous d’exprimer par ce moyen notre refus d’être indexés comme de mauvais contribuables ; ce qui est totalement faux et inacceptable.’’ La journée sans presse, insistait l’organisation, ‘’était aussi la réponse des médias sénégalais au refus de dialoguer des nouvelles autorités sur les problèmes de la presse’’.
En vérité, expliquent les patrons, le nouveau régime a posé des actes dont le dessein est d’étouffer économiquement et fiscalement les entreprises de presse privées. En guise d’exemple, ils énumèrent les poursuites fiscales, alors que, insistent-ils, ‘’les entreprises ne refusent pas de payer les impôts’’ ; il y a aussi le gel des créances sur l’État ; la résiliation unilatérale des contrats publicitaires ; le blocage de l’aide à la presse ; la confiscation des deux bouquets du groupe Excaf, etc.
Saluant l’appel du président de la République à ‘’un dialogue rénové avec la presse’’, le Cdeps se dit convaincu que ‘’la concertation est utile pour sortir de ce malentendu qui ne doit pas prospérer et de s’engager à trouver les solutions structurelles afin de permettre à l’entreprise de presse de se consolider’’. L’organisation se dit ‘’disponible comme par le passé à répondre favorablement à cet appel présidentiel’’ pour discuter sur ‘’les conditions à réunir pour une presse républicaine, libre et indépendante, viable économiquement’’.
Le ministre attend-il la bénédiction d’Ousmane Sonko ?
Si le président de la République et les patrons semblent disposés à aller vers une désescalade, il y a à ce jour une voix qui manque. C’est celle du Premier ministre Ousmane Sonko qui ne vaut pas moins que celle du président. À telle enseigne que certains s’interrogent même sur qui est le vrai chef.
Invité hier du ‘’Grand Jury’’ sur la RFM, l’ancien candidat à la Présidentielle, Thierno Alassane Sall, commentant la reproduction des pratiques du système par le régime actuel qui prônait l’antisystème, déclare : ‘’Avec les anciens régimes, on savait au moins qui était le chef. C’était le chef constitutionnel qui dirigeait l’Exécutif. Aujourd’hui, on a l’impression que nous avons un bicéphalisme qui ne dit pas son nom, avec des pouvoirs détenus par le Premier ministre, sans que la Constitution ne lui en confère les prérogatives. Cela pose problème. Les gens ne savent même pas à qui s’adresser, qui a le dernier mot dans ce pays.’’
Alors que le ministre de la Com met publiquement un bémol sur les instructions présidentielles, les actes du PM renseignent sur son omnipotence : lui qui est consulté par le ministre de la Justice sur des affaires banales touchant à des militants de son parti, lui qui impose son timing à l’Assemblée nationale et au président de la République pour la DPG, lui qui s’illustre dans des sorties sur des questions diplomatiques majeures, allant parfois à l’encontre de la ligne que semble tracer le président de la République. Même si, à chaque fois, il s’empresse de dire qu’il agit en tant que président de parti et non en tant que PM et n°2 de droit.
‘’Même quand le président de la République fait son discours lors du Concours général, il organise derrière sa cérémonie et on sait ce qui s’ensuit’’, informait Thierno Alassane Sall.
Il faudra peut-être son onction, pour que le ministre de la Communication daigne accélérer le processus, pour trouver enfin des solutions aux maux qui assaillent le secteur de la presse.
La société civile engage la médiation
Malgré les instructions du président de la République, c’est encore le statu quo. Depuis le dernier Conseil des ministres, aucun acte allant dans le sens d’un dialogue n’a été posé. En lieu et place, les parties continuent plutôt de se regarder en chiens de faïence, avec un ministre obnubilé par la tentative de légitimation des actes qui ont été posés par le gouvernement et une partie de la presse convaincue de la volonté du ministre de les livrer à la vindicte populaire.
Face à cette inertie du ministre qui tient à réaffirmer ses pleines compétences, mais qui ne fait rien pour recoller les morceaux, des acteurs de la société civile et de l’Assemblée nationale s’activent pour essayer de trouver des solutions de sortie de crise.
Selon nos informations, des organisations comme Amnesty International travaillent dans ce sens, tout comme le Collectif des organisations de la société civile pour les élections (Cosce) qui a déjà été rencontrer la Cap. Cette dernière, informe-t-on, préfère, pour le moment, se concentrer sur la finalisation du rapport des assises nationales de la presse. La remise des conclusions pourrait d’ailleurs servir de cadre ou de prétexte pour amorcer le dialogue entre l’Exécutif et la presse.
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L'AFRIQUE A BEL ET BIEN BESOIN D'HOMMES FORTS
On ne peut jauger la performance d’une puissante voiture américaine aux mains d’un piètre conducteur. De même, bâtir des institutions fortes et les confier aux hommes et aux femmes dépourvus de certaines valeurs et qualités serait un beau gâchis.
Les institutions étatiques fortes sont une nécessité absolue pour diriger les pays africains certes. Mais il faut bien des femmes fortes et des hommes forts pour manager efficacement ces institutions autrement, elles ne rempliront pas la mission qui est attendue d’elles pour fortes qu’elles soient.
« L’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, mais d’institutions fortes », disait le président Barack Obama lors de son voyage au Ghana. Mais avant que l'ancien président américain ne fasse cette déclaration, beaucoup d’Africains étaient convaincus de cette évidence. Mais est-ce que réellement les institutions fortes seulement suffisent pour mieux gouverner avec des résultats probants ?
Pour le sociologue Elimane Haby Kane, president de LEGS-Africa, la réponse est assurément non. Où peut-on aller avec des institutions fortes sans hommes forts et femmes fortes ? Il faut absolument avoir des hommes et des femmes forts pour incarner les institutions fortes, impulser l'idéal de gouvernance que l'on veut. Comment peut-on jauger la puissance d'une solide voiture américaine ou allemande en la laissant aux mains d'un chauffeur qui tâtonne, qui doute?
Aussi, pour le président de LEGDS-Africa, il y a-t-il urgence à adapter les démocraties occidentales dont l’Afrique est héritière à nos réalités africaines.
Selon toute vraisemblance, le Pacte national de bonne gouvernance démocratique s’inscrit dans ce cadre-là. À cette fin, justement, il faut remettre les langues nationales au cœur du jeu politique : penser et conceptualiser dans les langues africaines nos outils de gouvernance puisqu’avant même la rencontre avec les colons, l'Afrique a eu des modèles de gouvernance inspirants qui peuvent encore faire recette aujourd'hui. La balle est dans les camps de l'intelligentsia africaine, estime Elimane Haby Kane.
LE BAPTÊME DU FEU DU NOUVEAU RÉGIME
Grèves interminables, tensions au Port de Dakar, conflits à l'ONAS, frictions avec la presse. Les crises s'enchaînent. Au cœur de ces turbulences, une communication gouvernementale hésitante, oscillant maladroitement entre politique et service public
Depuis leur arrivée au pouvoir, les nouvelles autorités sénégalaises sont confrontées à une série de crises qui mettent en lumière leurs difficultés à gérer les affaires publiques de manière efficace. Entre la grève interminable des agents des collectivités locales, les tensions au Port autonome de Dakar, les conflits au sein de l'Office national de l'assainissement du Sénégal (Onas) et les accrochages avec la presse privée, les défis s'accumulent. En parallèle, la confusion entre communication politique et publique, exacerbée par des réponses souvent tardives et maladroites, illustre une gestion de l'État encore balbutiante.
Certains observateurs qualifient cette situation de prématurée pour un régime encore en phase d'installation. Mais ce qui retient davantage l'attention, c'est l'amalgame persistant dans la communication des autorités, entre communication politique et communication publique, deux sphères pourtant distinctes, mais poreuses, selon les spécialistes.
L'un des exemples les plus marquants de cette confusion communicationnelle s'est manifesté récemment au sein du ministère de l'Intégration africaine et des Affaires étrangères. Suite à une publication controversée de l'ambassade d'Ukraine à Dakar, en lien avec la bataille de Tinzaouatène, au nord du Mali, il a fallu une semaine pour que la ministre réagisse. Cette lenteur a suscité l'indignation des internautes pro-panafricains qui ont exigé que l'ambassadeur ukrainien soit convoqué immédiatement. "C’est vraiment désolant d’attendre une semaine pour convoquer l’ambassadeur. Cela aurait dû être fait depuis longtemps", a déploré un diplomate sous couvert de l'anonymat.
La vidéo incriminée, qui a depuis été supprimée, contenait des propos du porte-parole du renseignement ukrainien affirmant que son pays avait fourni des informations aux rebelles touaregs de la CSP (Coordination des mouvements de l'Azawad) dans leurs affrontements avec les forces armées maliennes et les instructeurs russes de Wagner.
L'absence de réaction rapide et cohérente de la part du ministère montre un manque flagrant de stratégie en matière de gestion de crises. Cette attitude réactive, plutôt que proactive, est symptomatique de nombreuses institutions publiques qui réduisent la communication à de simples communiqués de presse et conférences, oubliant l'importance d'une communication publique transparente et adaptée.
L'Affaire ONAS : communication contre information
La crise autour de l'Office National de l'Assainissement du Sénégal (ONAS) illustre parfaitement les lacunes communicationnelles du nouveau régime. Après le limogeage de Cheikh Dieng, ancien Directeur général de l'ONAS, ce dernier a répliqué par une sortie médiatique retentissante, accusant le ministre de tutelle, Cheikh Tidiane Dièye, de graves manquements. Ce silence prolongé de cinq jours de la part des autorités, au moment où les accusations de Cheikh Dieng circulaient librement, a laissé un vide communicationnel. Ce dernier a été rapidement comblé par des militants du parti au pouvoir, qui se sont emparés de la controverse pour défendre le ministre.
L'affaire a pris une tournure encore plus surprenante lorsque, ce dimanche, un communiqué officiel a été publié pour démentir les allégations de Cheikh Dieng. Lors d'une conférence de presse tenue le 16 août 2024, l’ancien directeur a déclaré que le véhicule, immatriculé à son nom et fourni par une entreprise impliquée dans le projet Collecteur Hann-Fann, avait été acquis dans le cadre de ce projet. Selon un communiqué de l’ONAS, cette affirmation est catégoriquement réfutée. Le projet Hann-Fann, financé par un partenariat public-privé (PPP), ne prévoit pas l’achat de véhicules pour le Directeur Général ou les membres de l’Unité de Gestion du Projet (UGP).
Cette révélation, qui soulève des questions sur la transparence des pratiques au sein de l'ONAS, a été l’un des rares points abordés publiquement par l'ancien DG, accentuant le flou entourant la gestion de cette crise par les autorités.
Pour Alassane Kitane, ancien chroniqueur de L'Obs, "Il n’est pas concevable que dans une République, de telles choses puissent être perçues comme relevant du fait divers. Cette banalisation de la non-transparence est une légitimation en amont de tous les abus futurs." Il poursuit : ‘’Cette affaire (qu’elle soit attestée ou non) prouve au moins une chose : les politiciens sont inconstants et bipolaires. Ils se comportent comme de véritables comédiens de la vertu, car entre le DG et le ministre, il y en a un qui nous ment (si tous les deux ne racontent pas des contrevérités!). La seule note positive de cette affaire, c’est qu’elle nous donne une idée de la cause de l’obstination des inondations à ne pas libérer nos quartiers et nos maisons, malgré les sommes colossales que nous y avons investies’’, se plaint-il dans sa page Facebook.
L'implication des militants politiques dans la défense du ministre, dans ce qui devrait être un débat public sur la transparence et la gestion des fonds publics, montre à quel point la frontière entre communication politique et communication publique est brouillée. Le public, quant à lui, est laissé dans l'incapacité de savoir où se situe la vérité, faute de réponses claires et objectives de la part des institutions concernées.
Selon Pape Ndour, expert en passation de marchés, les controverses qui entourent les décisions de l'ONAS, notamment en ce qui concerne la régularité des marchés publics, devraient impliquer la Direction centrale des Marchés publics (DCMP) et l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP). Ces deux institutions, chargées de veiller à la transparence et à la conformité des procédures, sont les plus à même de trancher cette question et de rétablir la confiance dans le processus.
Plutôt que de chercher à gérer ces crises de manière transparente et professionnelle, les autorités semblent parfois s'appuyer sur des stratégies de communication politique qui n'apportent que peu de clarté sur les véritables enjeux. Dans un tel contexte, le recours à des institutions indépendantes est essentiel pour assurer une gestion impartiale et crédible des affaires publiques, et éviter que les décisions ne soient perçues comme relevant d'intérêts politiques plutôt que de l'intérêt général, explique-t-il.
Port autonome de Dakar : un dialogue de sourds
Le Port autonome de Dakar (PAD) n'a pas non plus échappé à la confusion communicationnelle. Les accusations portées par l'Intersyndicale contre le nouveau directeur général Waly Diouf Bodian, concernant des irrégularités dans la passation d’un marché d’audit du personnel et la suspension de 700 contrats temporaires, ont d'abord été démenties par des militants et un humoriste proche du pouvoir. Ce n'est qu'ensuite que la cellule de communication du port a publié un communiqué suivi d'une intervention du DG sur une chaîne privée qui n'a fait qu'alimenter la controverse plutôt que de la résoudre.
Ce "ping-pong" communicationnel entre la direction et les syndicats montre une absence de dialogue constructif, où chaque camp cherche à tirer la couverture sur soi, au détriment de la transparence. Dans ce contexte, il devient difficile pour le public de discerner les faits réels et le risque de désinformation augmente, ce qui nuit à la crédibilité des institutions publiques.
La crise avec la presse privée
La crise avec la presse privée, quant à elle, a mis en exergue les limites du dialogue entre les autorités et les acteurs médiatiques. Il a fallu une journée sans presse pour que le président de la République Bassirou Diomaye Faye intervienne, en ordonnant au ministre de la Communication Alioune Sall de trouver une issue à la situation. Cette réaction tardive a été perçue comme un manque d'anticipation et de compréhension des enjeux médiatiques dans un pays où la liberté de la presse est un acquis précieux.
La grève des médias, en réaction à la série de mesures prises par les autorités, aurait pu être évitée si un dialogue franc et ouvert avait été engagé en amont.
La situation montre que les nouvelles autorités peinent à s'adapter à leur nouveau rôle où il ne s'agit plus seulement de faire de la politique, mais de gérer des institutions publiques avec doigté et ouverture.
La grève des collectivités locales
Dans ce contexte de crises successives qui secouent le nouveau régime, la grève des agents des collectivités locales se distingue par sa durée et sa complexité. Depuis plus de deux ans, cette grève persiste sans qu'une issue ne soit trouvée. La position inflexible du ministre des Collectivités locales, Balla Moussa Fofana, et les injonctions données aux préfets et sous-préfets pour recueillir les noms des grévistes n'ont fait qu'aggraver la situation, exacerbant les tensions plutôt que de les apaiser.
Malgré plusieurs tentatives d'apaisement, notamment à travers des appels au dialogue, les agents grévistes restent sur leurs positions, déplorant l'absence d'un interlocuteur qu'ils jugeraient crédible et capable de répondre à leurs préoccupations.
Lors d’une conférence de presse tenue à Dakar, Balla Moussa Fofana a tenté de clarifier la position du gouvernement, en rappelant sa détermination à trouver "une solution juste et équitable" aux revendications des fonctionnaires des collectivités territoriales, tout en affirmant la nécessité de protéger les intérêts de l’ensemble des citoyens.
Cependant, ces déclarations semblent avoir eu peu d'effet, les grévistes considérant que les propositions du gouvernement manquent de substance et ne répondent pas à leurs attentes. Le manque de confiance dans les autorités actuelles et la perception d'une communication plus politique que publique ont contribué à envenimer la situation.
Cette crise est symptomatique de l'amalgame persistant entre communication politique et publique, où les autorités peinent à instaurer un véritable dialogue, laissant la situation s'enliser davantage.
L'inadaptation des nouvelles autorités : une mue qui tarde
Les crises répétées et la confusion communicationnelle qui en découle révèlent un problème plus profond : l'inadaptation des nouvelles autorités à leur rôle de gestionnaires de l'État. En dépit de leur background politique, ils peinent à adopter une posture institutionnelle qui nécessite des stratégies de communication structurées, centrées sur l'intérêt public plutôt que sur les gains politiques immédiats. Cette transition semble tarder et les conséquences se font déjà sentir sur la scène publique.
Dans ce contexte, certains ministres, comme El Malick Ndiaye, tentent d'impulser une nouvelle dynamique. Chargé d'organiser les états généraux des transports publics, il a pris l'initiative d'organiser un séminaire pour harmoniser les positions des différents acteurs du secteur. Cette démarche, si elle est menée avec transparence et en concertation avec les parties prenantes, pourrait montrer une voie à suivre pour d'autres ministères.
Les nouvelles autorités sénégalaises sont confrontées à un défi de taille : réussir à gérer l'État dans un contexte de crises multiples, tout en réconciliant communication politique et communication publique. Les récents événements montrent qu'il y a encore un long chemin à parcourir pour instaurer une culture de transparence et de dialogue au sein des institutions publiques. La mue des autorités, de politiciens à gestionnaires responsables, est nécessaire pour restaurer la confiance des citoyens et assurer une gouvernance efficace et respectueuse des principes démocratiques.
MAMOUDOU IBRA KANE SORTI LIBRE APRÈS SON AUDITION À LA SÛRETÉ URBAINE
M. Kane et plusieurs responsables de Emedia ont fait l’objet d’une plainte d'Abdoulaye Sylla. Financier du groupe de presse, ce dernier leur reproche la manière dont la société a été gérée.
À la sûreté urbaine de Dakar, l’audition de Mamoudou Ibra Kane est terminée. Le journaliste a fait le point.
Mamoudou Ibra Kane a été entendu, ce lundi, par les enquêteurs à la sûreté urbaine de Dakar (Su). L’ex patron du groupe Emedia est sorti libre de son face à face avec les limiers.
«Je rends grâce à Dieu, Alhamdoulillah. Je suis reparti libre après mon audition par la SU», a annoncé le Président du mouvement citoyen «Demain c’est maintenant».
Il dit avoir répondu aux questions des enquêteurs, dans la sérénité et le respect des institutions de la République. «La procédure se poursuit», précise-t-il, cependant.
M. Kane et plusieurs responsables de Emedia ont fait l’objet d’une plainte d'Abdoulaye Sylla. Financier du groupe de presse, ce dernier leur reproche la manière dont la société a été gérée.
L'homme d'affaires leur reproche notamment d’avoir constitué un compte courant de plus de 800 millions de francs Cfa au profit de E-Media Rédacteurs pour leur propres besoins.
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À TOUBA, DIOMAYE S'ENGAGE À RÉSOUDRE LE PROBLÈME DE L'EAU AVANT LA FIN DE SON MANDAT
Devant Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, le chef de l'État a souligné que les instructions fermes qu'il avait données aux membres du gouvernement ont été scrupuleusement respectées pour assurer un bon déroulement du Magal de cette année.
Ce lundi, le Président de la République a rendu visite au Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, en prélude à la célébration du Grand Magal de Touba. Lors de cette rencontre, le chef de l'État a réaffirmé son engagement à résoudre définitivement les problèmes d'eau et d'assainissement dans la ville sainte avant la fin de son mandat, soulignant l'importance de ce projet à ses yeux.
Devant Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, le chef de l'État a souligné que les instructions fermes qu'il avait données au Premier ministre, aux membres du gouvernement, et aux services concernés ont été scrupuleusement respectées pour assurer un bon déroulement du Magal de cette année.
Le Président a également sollicité les prières du Khalife pour la réussite de cette mission et la paix dans le pays.
LE MUSÉE-MÉMORIAL NATIONAL LE JOOLA SERA MIS EN SERVICE LE 26 SEPTEMBRE
L'inauguration coïncidera avec la 22ème commémoration du naufrage tragique du bateau. Cette date marquera le lancement officiel des activités de ce lieu de mémoire dédié aux victimes.
Ziguinchor, 19 août (APS) – Le musée mémorial national ”Le Joola”, construit à Ziguinchor (sud) sur les berges du fleuve Casamance, sera mis en service le 26 septembre prochain, date coïncidant avec la 22-ème commémoration du naufrage du bateau du même nom survenu en 2002, a annoncé, lundi, la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye.
“Nous comptons, à partir de la 22ème commémoration du naufrage du bateau Le Joola, procéder à la mise en service du musée mémorial national Le Joola. Cette date symbolisera l’étape de lancement officiel des activités de cet édifice”, a-t-elle dit.
Khady Diène Gaye intervenait au terme d’une séance de travail tenue avec le comité scientifique du musée-mémorial national ”Le Joola” en perspective de la 22ème commémoration du naufrage dudit bateau au large de la Gambie.
“À la suite de la réception technique du musée mémorial national Le Joola en juillet dernier, nous avons jugé nécessaire de venir constater de visu ce qui a été réalisé jusque-là avant de nous projeter dans la commémoration”, a expliqué la ministre.
“Nous étions en conclave avec l’ensemble des membres du comité scientifique et la responsable du mémorial bateau +Le Joola+, pour échanger sur plusieurs aspects”, a-t-elle ajouté.
Il s’agissait, selon elle, ” de prendre connaissances du travail de collecte d’objets à bord du navire qui a été effectué par le comité scientifique, de s’approprier et de s’enquérir le discours muséographique et de partager sur le modèle de gouvernance et de gestion de cet ouvrage”. ” Il nous a été présenté, un ensemble de matériels qui ont pu être retirés à partir de ce navire qui avait chaviré”, a-t-elle signalé.
Abordant la question du discours muséographique dont le comité scientifique était chargé d’élaborer, elle a souligné que ”le partage a été effectué”. Elle indique que ”le contenu est très important”.
Concernant la gouvernance du musée-mémorial ”Le Joola” et son modèle de gestion, elle a déclaré qu’ils seront retenus sur la base d’un modèle de gestion efficace et performant, lequel permettrait d’ assurer la pérennité de cette infrastructure. Elle a promis à cet effet que son ministère ne ménagera aucun effort pour atteindre cet objectif.
“Nous allons travailler pour permettre à la communauté nationale et internationale de pouvoir venir se recueillir au niveau de cet édifice qui sera un témoin et un symbole de notre histoire nationale mais aussi de l’histoire de la navigation maritime internationale”, a ajouté la ministre.
“Cet ouvrage, nous le conserverons et nous lui accorderons un rang à sa juste valeur par devoir de mémoire”, a dit Khady Diène Gaye.
Les travaux du musée-mémorial national ”Le Joola” avaient été lancés le 20 décembre 2019, à Ziguinchor. Le coût de cette infrastructure longtemps réclamée par les familles des victimes et rescapés du naufrage du bateau, est évalué à trois milliards de francs CFA.
Au total, 1.863 personnes ont péri dans le naufrage du bateau “Le Joola”, survenu dans la nuit du 26 au 27 septembre 2002, au large des côtes gambiennes. Seuls 63 rescapés ont été dénombrés, selon un bilan officiel publié après ce drame considéré comme l’une des plus grandes catastrophes maritimes civiles au monde.
LE CENTRE D’HÉMODIALYSE KHALIFA ABABACAR SALL DE DAKAR OUVRE SES PORTES
C’est une bouffée d’oxygène pour les personnes atteintes d’insuffisance rénale. Ce lundi, dix patients ont été pris en charge dans ce centre qui a coûté 300 millions de F Cfa à la mairie de Dakar.
C’est une bouffée d’oxygène pour les personnes atteintes d’insuffisance rénale ! Inauguré le 17 janvier 2024 par le maire de la capitale, le Centre d’hémodialyse Khalifa Ababacar Sall de liberté 6 a démarré ses activités ce lundi. Le maire de Dakar, Barthélémy Toy Dias s’est déplacé pour encourager les dix premiers patients du centre qui a coûté 300 millions de F Cfa à la mairie de Dakar.
Le directeur de l’Action sociale et des services aux personnes de la mairie de Dakar ne cache pas sa joie. «Médicalement, le centre veut assister les insuffisants rénaux afin qu’ils puissent faire leur dialyse dans des conditions optimales et surtout dans des conditions de gratuité», magnifie Djibril Faye.
Pour le démarrage des activités du centre d’hémodialyse, dix patients ont été pris en charge. Dans l’après-midi, il est aussi prévu de prendre dix autres. «L’objectif, c’est de prendre 40 malades par jour. Cette perspective est très logique, d’autant plus que le centre d’hémodialyse est doté de 40 générateurs. L’objectif le plus lointain, c’est d’atteindre 240 patients avec trois branchements par jour», ajoute-t-il.
AUTOROUTE DE L’AVENIR, OUVERTURE D’UNE TROISIÈME VOIE POUR ASSURER LA FLUIDITÉ DURANT LE MAGAL
Le ministre Malick Ndiaye a inauguré une troisième voie sur l’Autoroute de l’Avenir pour faciliter la circulation lors du Grand Magal de Touba. Ce nouveau tronçon vise à réduire les embouteillages et à améliorer la sécurité des voyageurs.
Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, a annoncé l’ouverture d’une troisième voie sur l’Autoroute de l’Avenir afin de garantir la fluidité et la sécurité des voyageurs pendant le Grand Magal de Touba.
« Pour assurer la fluidité et la sécurité des voyageurs lors du Magal, j’ai assisté ce lundi 19 août à l’ouverture de cette troisième voie sur l’Autoroute de l’Avenir », a déclaré Malick Ndiaye sur sa page Facebook.
Selon le ministre, ce tronçon de 4 kilomètres, en complément des deux voies déjà existantes, permettra une circulation plus fluide.
« L’occasion a été saisie pour aborder la problématique des sorties d’autoroute, l’une des principales causes d’embouteillages. J’ai demandé à mes équipes de se baser sur les études déjà réalisées par Eiffage pour concrétiser ce projet avec diligence », a rassuré Malick Ndiaye.