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17 novembre 2024
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L'AFRIQUE A BEL ET BIEN BESOIN D'HOMMES FORTS
On ne peut jauger la performance d’une puissante voiture américaine aux mains d’un piètre conducteur. De même, bâtir des institutions fortes et les confier aux hommes et aux femmes dépourvus de certaines valeurs et qualités serait un beau gâchis.
Les institutions étatiques fortes sont une nécessité absolue pour diriger les pays africains certes. Mais il faut bien des femmes fortes et des hommes forts pour manager efficacement ces institutions autrement, elles ne rempliront pas la mission qui est attendue d’elles pour fortes qu’elles soient.
« L’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, mais d’institutions fortes », disait le président Barack Obama lors de son voyage au Ghana. Mais avant que l'ancien président américain ne fasse cette déclaration, beaucoup d’Africains étaient convaincus de cette évidence. Mais est-ce que réellement les institutions fortes seulement suffisent pour mieux gouverner avec des résultats probants ?
Pour le sociologue Elimane Haby Kane, president de LEGS-Africa, la réponse est assurément non. Où peut-on aller avec des institutions fortes sans hommes forts et femmes fortes ? Il faut absolument avoir des hommes et des femmes forts pour incarner les institutions fortes, impulser l'idéal de gouvernance que l'on veut. Comment peut-on jauger la puissance d'une solide voiture américaine ou allemande en la laissant aux mains d'un chauffeur qui tâtonne, qui doute?
Aussi, pour le président de LEGDS-Africa, il y a-t-il urgence à adapter les démocraties occidentales dont l’Afrique est héritière à nos réalités africaines.
Selon toute vraisemblance, le Pacte national de bonne gouvernance démocratique s’inscrit dans ce cadre-là. À cette fin, justement, il faut remettre les langues nationales au cœur du jeu politique : penser et conceptualiser dans les langues africaines nos outils de gouvernance puisqu’avant même la rencontre avec les colons, l'Afrique a eu des modèles de gouvernance inspirants qui peuvent encore faire recette aujourd'hui. La balle est dans les camps de l'intelligentsia africaine, estime Elimane Haby Kane.
LE BAPTÊME DU FEU DU NOUVEAU RÉGIME
Grèves interminables, tensions au Port de Dakar, conflits à l'ONAS, frictions avec la presse. Les crises s'enchaînent. Au cœur de ces turbulences, une communication gouvernementale hésitante, oscillant maladroitement entre politique et service public
Depuis leur arrivée au pouvoir, les nouvelles autorités sénégalaises sont confrontées à une série de crises qui mettent en lumière leurs difficultés à gérer les affaires publiques de manière efficace. Entre la grève interminable des agents des collectivités locales, les tensions au Port autonome de Dakar, les conflits au sein de l'Office national de l'assainissement du Sénégal (Onas) et les accrochages avec la presse privée, les défis s'accumulent. En parallèle, la confusion entre communication politique et publique, exacerbée par des réponses souvent tardives et maladroites, illustre une gestion de l'État encore balbutiante.
Certains observateurs qualifient cette situation de prématurée pour un régime encore en phase d'installation. Mais ce qui retient davantage l'attention, c'est l'amalgame persistant dans la communication des autorités, entre communication politique et communication publique, deux sphères pourtant distinctes, mais poreuses, selon les spécialistes.
L'un des exemples les plus marquants de cette confusion communicationnelle s'est manifesté récemment au sein du ministère de l'Intégration africaine et des Affaires étrangères. Suite à une publication controversée de l'ambassade d'Ukraine à Dakar, en lien avec la bataille de Tinzaouatène, au nord du Mali, il a fallu une semaine pour que la ministre réagisse. Cette lenteur a suscité l'indignation des internautes pro-panafricains qui ont exigé que l'ambassadeur ukrainien soit convoqué immédiatement. "C’est vraiment désolant d’attendre une semaine pour convoquer l’ambassadeur. Cela aurait dû être fait depuis longtemps", a déploré un diplomate sous couvert de l'anonymat.
La vidéo incriminée, qui a depuis été supprimée, contenait des propos du porte-parole du renseignement ukrainien affirmant que son pays avait fourni des informations aux rebelles touaregs de la CSP (Coordination des mouvements de l'Azawad) dans leurs affrontements avec les forces armées maliennes et les instructeurs russes de Wagner.
L'absence de réaction rapide et cohérente de la part du ministère montre un manque flagrant de stratégie en matière de gestion de crises. Cette attitude réactive, plutôt que proactive, est symptomatique de nombreuses institutions publiques qui réduisent la communication à de simples communiqués de presse et conférences, oubliant l'importance d'une communication publique transparente et adaptée.
L'Affaire ONAS : communication contre information
La crise autour de l'Office National de l'Assainissement du Sénégal (ONAS) illustre parfaitement les lacunes communicationnelles du nouveau régime. Après le limogeage de Cheikh Dieng, ancien Directeur général de l'ONAS, ce dernier a répliqué par une sortie médiatique retentissante, accusant le ministre de tutelle, Cheikh Tidiane Dièye, de graves manquements. Ce silence prolongé de cinq jours de la part des autorités, au moment où les accusations de Cheikh Dieng circulaient librement, a laissé un vide communicationnel. Ce dernier a été rapidement comblé par des militants du parti au pouvoir, qui se sont emparés de la controverse pour défendre le ministre.
L'affaire a pris une tournure encore plus surprenante lorsque, ce dimanche, un communiqué officiel a été publié pour démentir les allégations de Cheikh Dieng. Lors d'une conférence de presse tenue le 16 août 2024, l’ancien directeur a déclaré que le véhicule, immatriculé à son nom et fourni par une entreprise impliquée dans le projet Collecteur Hann-Fann, avait été acquis dans le cadre de ce projet. Selon un communiqué de l’ONAS, cette affirmation est catégoriquement réfutée. Le projet Hann-Fann, financé par un partenariat public-privé (PPP), ne prévoit pas l’achat de véhicules pour le Directeur Général ou les membres de l’Unité de Gestion du Projet (UGP).
Cette révélation, qui soulève des questions sur la transparence des pratiques au sein de l'ONAS, a été l’un des rares points abordés publiquement par l'ancien DG, accentuant le flou entourant la gestion de cette crise par les autorités.
Pour Alassane Kitane, ancien chroniqueur de L'Obs, "Il n’est pas concevable que dans une République, de telles choses puissent être perçues comme relevant du fait divers. Cette banalisation de la non-transparence est une légitimation en amont de tous les abus futurs." Il poursuit : ‘’Cette affaire (qu’elle soit attestée ou non) prouve au moins une chose : les politiciens sont inconstants et bipolaires. Ils se comportent comme de véritables comédiens de la vertu, car entre le DG et le ministre, il y en a un qui nous ment (si tous les deux ne racontent pas des contrevérités!). La seule note positive de cette affaire, c’est qu’elle nous donne une idée de la cause de l’obstination des inondations à ne pas libérer nos quartiers et nos maisons, malgré les sommes colossales que nous y avons investies’’, se plaint-il dans sa page Facebook.
L'implication des militants politiques dans la défense du ministre, dans ce qui devrait être un débat public sur la transparence et la gestion des fonds publics, montre à quel point la frontière entre communication politique et communication publique est brouillée. Le public, quant à lui, est laissé dans l'incapacité de savoir où se situe la vérité, faute de réponses claires et objectives de la part des institutions concernées.
Selon Pape Ndour, expert en passation de marchés, les controverses qui entourent les décisions de l'ONAS, notamment en ce qui concerne la régularité des marchés publics, devraient impliquer la Direction centrale des Marchés publics (DCMP) et l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP). Ces deux institutions, chargées de veiller à la transparence et à la conformité des procédures, sont les plus à même de trancher cette question et de rétablir la confiance dans le processus.
Plutôt que de chercher à gérer ces crises de manière transparente et professionnelle, les autorités semblent parfois s'appuyer sur des stratégies de communication politique qui n'apportent que peu de clarté sur les véritables enjeux. Dans un tel contexte, le recours à des institutions indépendantes est essentiel pour assurer une gestion impartiale et crédible des affaires publiques, et éviter que les décisions ne soient perçues comme relevant d'intérêts politiques plutôt que de l'intérêt général, explique-t-il.
Port autonome de Dakar : un dialogue de sourds
Le Port autonome de Dakar (PAD) n'a pas non plus échappé à la confusion communicationnelle. Les accusations portées par l'Intersyndicale contre le nouveau directeur général Waly Diouf Bodian, concernant des irrégularités dans la passation d’un marché d’audit du personnel et la suspension de 700 contrats temporaires, ont d'abord été démenties par des militants et un humoriste proche du pouvoir. Ce n'est qu'ensuite que la cellule de communication du port a publié un communiqué suivi d'une intervention du DG sur une chaîne privée qui n'a fait qu'alimenter la controverse plutôt que de la résoudre.
Ce "ping-pong" communicationnel entre la direction et les syndicats montre une absence de dialogue constructif, où chaque camp cherche à tirer la couverture sur soi, au détriment de la transparence. Dans ce contexte, il devient difficile pour le public de discerner les faits réels et le risque de désinformation augmente, ce qui nuit à la crédibilité des institutions publiques.
La crise avec la presse privée
La crise avec la presse privée, quant à elle, a mis en exergue les limites du dialogue entre les autorités et les acteurs médiatiques. Il a fallu une journée sans presse pour que le président de la République Bassirou Diomaye Faye intervienne, en ordonnant au ministre de la Communication Alioune Sall de trouver une issue à la situation. Cette réaction tardive a été perçue comme un manque d'anticipation et de compréhension des enjeux médiatiques dans un pays où la liberté de la presse est un acquis précieux.
La grève des médias, en réaction à la série de mesures prises par les autorités, aurait pu être évitée si un dialogue franc et ouvert avait été engagé en amont.
La situation montre que les nouvelles autorités peinent à s'adapter à leur nouveau rôle où il ne s'agit plus seulement de faire de la politique, mais de gérer des institutions publiques avec doigté et ouverture.
La grève des collectivités locales
Dans ce contexte de crises successives qui secouent le nouveau régime, la grève des agents des collectivités locales se distingue par sa durée et sa complexité. Depuis plus de deux ans, cette grève persiste sans qu'une issue ne soit trouvée. La position inflexible du ministre des Collectivités locales, Balla Moussa Fofana, et les injonctions données aux préfets et sous-préfets pour recueillir les noms des grévistes n'ont fait qu'aggraver la situation, exacerbant les tensions plutôt que de les apaiser.
Malgré plusieurs tentatives d'apaisement, notamment à travers des appels au dialogue, les agents grévistes restent sur leurs positions, déplorant l'absence d'un interlocuteur qu'ils jugeraient crédible et capable de répondre à leurs préoccupations.
Lors d’une conférence de presse tenue à Dakar, Balla Moussa Fofana a tenté de clarifier la position du gouvernement, en rappelant sa détermination à trouver "une solution juste et équitable" aux revendications des fonctionnaires des collectivités territoriales, tout en affirmant la nécessité de protéger les intérêts de l’ensemble des citoyens.
Cependant, ces déclarations semblent avoir eu peu d'effet, les grévistes considérant que les propositions du gouvernement manquent de substance et ne répondent pas à leurs attentes. Le manque de confiance dans les autorités actuelles et la perception d'une communication plus politique que publique ont contribué à envenimer la situation.
Cette crise est symptomatique de l'amalgame persistant entre communication politique et publique, où les autorités peinent à instaurer un véritable dialogue, laissant la situation s'enliser davantage.
L'inadaptation des nouvelles autorités : une mue qui tarde
Les crises répétées et la confusion communicationnelle qui en découle révèlent un problème plus profond : l'inadaptation des nouvelles autorités à leur rôle de gestionnaires de l'État. En dépit de leur background politique, ils peinent à adopter une posture institutionnelle qui nécessite des stratégies de communication structurées, centrées sur l'intérêt public plutôt que sur les gains politiques immédiats. Cette transition semble tarder et les conséquences se font déjà sentir sur la scène publique.
Dans ce contexte, certains ministres, comme El Malick Ndiaye, tentent d'impulser une nouvelle dynamique. Chargé d'organiser les états généraux des transports publics, il a pris l'initiative d'organiser un séminaire pour harmoniser les positions des différents acteurs du secteur. Cette démarche, si elle est menée avec transparence et en concertation avec les parties prenantes, pourrait montrer une voie à suivre pour d'autres ministères.
Les nouvelles autorités sénégalaises sont confrontées à un défi de taille : réussir à gérer l'État dans un contexte de crises multiples, tout en réconciliant communication politique et communication publique. Les récents événements montrent qu'il y a encore un long chemin à parcourir pour instaurer une culture de transparence et de dialogue au sein des institutions publiques. La mue des autorités, de politiciens à gestionnaires responsables, est nécessaire pour restaurer la confiance des citoyens et assurer une gouvernance efficace et respectueuse des principes démocratiques.
MAMOUDOU IBRA KANE SORTI LIBRE APRÈS SON AUDITION À LA SÛRETÉ URBAINE
M. Kane et plusieurs responsables de Emedia ont fait l’objet d’une plainte d'Abdoulaye Sylla. Financier du groupe de presse, ce dernier leur reproche la manière dont la société a été gérée.
À la sûreté urbaine de Dakar, l’audition de Mamoudou Ibra Kane est terminée. Le journaliste a fait le point.
Mamoudou Ibra Kane a été entendu, ce lundi, par les enquêteurs à la sûreté urbaine de Dakar (Su). L’ex patron du groupe Emedia est sorti libre de son face à face avec les limiers.
«Je rends grâce à Dieu, Alhamdoulillah. Je suis reparti libre après mon audition par la SU», a annoncé le Président du mouvement citoyen «Demain c’est maintenant».
Il dit avoir répondu aux questions des enquêteurs, dans la sérénité et le respect des institutions de la République. «La procédure se poursuit», précise-t-il, cependant.
M. Kane et plusieurs responsables de Emedia ont fait l’objet d’une plainte d'Abdoulaye Sylla. Financier du groupe de presse, ce dernier leur reproche la manière dont la société a été gérée.
L'homme d'affaires leur reproche notamment d’avoir constitué un compte courant de plus de 800 millions de francs Cfa au profit de E-Media Rédacteurs pour leur propres besoins.
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À TOUBA, DIOMAYE S'ENGAGE À RÉSOUDRE LE PROBLÈME DE L'EAU AVANT LA FIN DE SON MANDAT
Devant Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, le chef de l'État a souligné que les instructions fermes qu'il avait données aux membres du gouvernement ont été scrupuleusement respectées pour assurer un bon déroulement du Magal de cette année.
Ce lundi, le Président de la République a rendu visite au Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, en prélude à la célébration du Grand Magal de Touba. Lors de cette rencontre, le chef de l'État a réaffirmé son engagement à résoudre définitivement les problèmes d'eau et d'assainissement dans la ville sainte avant la fin de son mandat, soulignant l'importance de ce projet à ses yeux.
Devant Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, le chef de l'État a souligné que les instructions fermes qu'il avait données au Premier ministre, aux membres du gouvernement, et aux services concernés ont été scrupuleusement respectées pour assurer un bon déroulement du Magal de cette année.
Le Président a également sollicité les prières du Khalife pour la réussite de cette mission et la paix dans le pays.
LE MUSÉE-MÉMORIAL NATIONAL LE JOOLA SERA MIS EN SERVICE LE 26 SEPTEMBRE
L'inauguration coïncidera avec la 22ème commémoration du naufrage tragique du bateau. Cette date marquera le lancement officiel des activités de ce lieu de mémoire dédié aux victimes.
Ziguinchor, 19 août (APS) – Le musée mémorial national ”Le Joola”, construit à Ziguinchor (sud) sur les berges du fleuve Casamance, sera mis en service le 26 septembre prochain, date coïncidant avec la 22-ème commémoration du naufrage du bateau du même nom survenu en 2002, a annoncé, lundi, la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye.
“Nous comptons, à partir de la 22ème commémoration du naufrage du bateau Le Joola, procéder à la mise en service du musée mémorial national Le Joola. Cette date symbolisera l’étape de lancement officiel des activités de cet édifice”, a-t-elle dit.
Khady Diène Gaye intervenait au terme d’une séance de travail tenue avec le comité scientifique du musée-mémorial national ”Le Joola” en perspective de la 22ème commémoration du naufrage dudit bateau au large de la Gambie.
“À la suite de la réception technique du musée mémorial national Le Joola en juillet dernier, nous avons jugé nécessaire de venir constater de visu ce qui a été réalisé jusque-là avant de nous projeter dans la commémoration”, a expliqué la ministre.
“Nous étions en conclave avec l’ensemble des membres du comité scientifique et la responsable du mémorial bateau +Le Joola+, pour échanger sur plusieurs aspects”, a-t-elle ajouté.
Il s’agissait, selon elle, ” de prendre connaissances du travail de collecte d’objets à bord du navire qui a été effectué par le comité scientifique, de s’approprier et de s’enquérir le discours muséographique et de partager sur le modèle de gouvernance et de gestion de cet ouvrage”. ” Il nous a été présenté, un ensemble de matériels qui ont pu être retirés à partir de ce navire qui avait chaviré”, a-t-elle signalé.
Abordant la question du discours muséographique dont le comité scientifique était chargé d’élaborer, elle a souligné que ”le partage a été effectué”. Elle indique que ”le contenu est très important”.
Concernant la gouvernance du musée-mémorial ”Le Joola” et son modèle de gestion, elle a déclaré qu’ils seront retenus sur la base d’un modèle de gestion efficace et performant, lequel permettrait d’ assurer la pérennité de cette infrastructure. Elle a promis à cet effet que son ministère ne ménagera aucun effort pour atteindre cet objectif.
“Nous allons travailler pour permettre à la communauté nationale et internationale de pouvoir venir se recueillir au niveau de cet édifice qui sera un témoin et un symbole de notre histoire nationale mais aussi de l’histoire de la navigation maritime internationale”, a ajouté la ministre.
“Cet ouvrage, nous le conserverons et nous lui accorderons un rang à sa juste valeur par devoir de mémoire”, a dit Khady Diène Gaye.
Les travaux du musée-mémorial national ”Le Joola” avaient été lancés le 20 décembre 2019, à Ziguinchor. Le coût de cette infrastructure longtemps réclamée par les familles des victimes et rescapés du naufrage du bateau, est évalué à trois milliards de francs CFA.
Au total, 1.863 personnes ont péri dans le naufrage du bateau “Le Joola”, survenu dans la nuit du 26 au 27 septembre 2002, au large des côtes gambiennes. Seuls 63 rescapés ont été dénombrés, selon un bilan officiel publié après ce drame considéré comme l’une des plus grandes catastrophes maritimes civiles au monde.
LE CENTRE D’HÉMODIALYSE KHALIFA ABABACAR SALL DE DAKAR OUVRE SES PORTES
C’est une bouffée d’oxygène pour les personnes atteintes d’insuffisance rénale. Ce lundi, dix patients ont été pris en charge dans ce centre qui a coûté 300 millions de F Cfa à la mairie de Dakar.
C’est une bouffée d’oxygène pour les personnes atteintes d’insuffisance rénale ! Inauguré le 17 janvier 2024 par le maire de la capitale, le Centre d’hémodialyse Khalifa Ababacar Sall de liberté 6 a démarré ses activités ce lundi. Le maire de Dakar, Barthélémy Toy Dias s’est déplacé pour encourager les dix premiers patients du centre qui a coûté 300 millions de F Cfa à la mairie de Dakar.
Le directeur de l’Action sociale et des services aux personnes de la mairie de Dakar ne cache pas sa joie. «Médicalement, le centre veut assister les insuffisants rénaux afin qu’ils puissent faire leur dialyse dans des conditions optimales et surtout dans des conditions de gratuité», magnifie Djibril Faye.
Pour le démarrage des activités du centre d’hémodialyse, dix patients ont été pris en charge. Dans l’après-midi, il est aussi prévu de prendre dix autres. «L’objectif, c’est de prendre 40 malades par jour. Cette perspective est très logique, d’autant plus que le centre d’hémodialyse est doté de 40 générateurs. L’objectif le plus lointain, c’est d’atteindre 240 patients avec trois branchements par jour», ajoute-t-il.
AUTOROUTE DE L’AVENIR, OUVERTURE D’UNE TROISIÈME VOIE POUR ASSURER LA FLUIDITÉ DURANT LE MAGAL
Le ministre Malick Ndiaye a inauguré une troisième voie sur l’Autoroute de l’Avenir pour faciliter la circulation lors du Grand Magal de Touba. Ce nouveau tronçon vise à réduire les embouteillages et à améliorer la sécurité des voyageurs.
Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, a annoncé l’ouverture d’une troisième voie sur l’Autoroute de l’Avenir afin de garantir la fluidité et la sécurité des voyageurs pendant le Grand Magal de Touba.
« Pour assurer la fluidité et la sécurité des voyageurs lors du Magal, j’ai assisté ce lundi 19 août à l’ouverture de cette troisième voie sur l’Autoroute de l’Avenir », a déclaré Malick Ndiaye sur sa page Facebook.
Selon le ministre, ce tronçon de 4 kilomètres, en complément des deux voies déjà existantes, permettra une circulation plus fluide.
« L’occasion a été saisie pour aborder la problématique des sorties d’autoroute, l’une des principales causes d’embouteillages. J’ai demandé à mes équipes de se baser sur les études déjà réalisées par Eiffage pour concrétiser ce projet avec diligence », a rassuré Malick Ndiaye.
LE CNRA RAPPELLE AUX MÉDIAS L’OBLIGATION D’AUTORISATION ET DONNE UN DÉLAI DE 30 JOURS
Selon l’article 94 de la loi n° 2017-27, toute activité d’édition et de diffusion de services audiovisuels nécessite une autorisation délivrée par le ministre chargé de la Communication.
Le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) rappelle aux éditeurs, distributeurs et diffuseurs de services de communication audiovisuelle les obligations prévues par la loi n° 2017-27 du 13 juillet 2017, portant Code de la presse.
Un délai de trente jours à compter de la publication du communiqué est accordé aux éditeurs, distributeurs et diffuseurs conventionnés pour se conformer à la réglementation en vigueur.
Selon l’article 94 de cette loi, toute activité d’édition, de distribution et de diffusion de services audiovisuels, quelle que soit la technologie utilisée, nécessite une autorisation délivrée par le Ministre chargé de la Communication, après avis conforme de l’organe de régulation.
Le CNRA insiste sur le fait que tous les acteurs de la chaîne de valeur de la communication audiovisuelle doivent obtenir cette autorisation pour exercer ou continuer à exercer légalement leurs activités.
Les acteurs déjà conventionnés doivent se rapprocher des services du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique (MCTN) avec leur Convention signée pour obtenir l’autorisation requise.
Pour les acteurs non encore conventionnés, il est impératif d’obtenir préalablement une autorisation du Ministre chargé de la Communication avant de signer leur Convention avec l’organe de régulation.
Le CNRA appelle tous les acteurs de la communication audiovisuelle à se conformer rapidement à ces exigences pour assurer la continuité de leurs activités dans le respect de la législation.
Le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) rappelle aux éditeurs, distributeurs et diffuseurs de services de communication audiovisuelle les obligations prévues par la loi n° 2017-27 du 13 juillet 2017, portant Code de la presse.
Un délai de trente jours à compter de la publication du communiqué est accordé aux éditeurs, distributeurs et diffuseurs conventionnés pour se conformer à la réglementation en vigueur.
Selon l’article 94 de cette loi, toute activité d’édition, de distribution et de diffusion de services audiovisuels, quelle que soit la technologie utilisée, nécessite une autorisation délivrée par le Ministre chargé de la Communication, après avis conforme de l’organe de régulation.
Le CNRA insiste sur le fait que tous les acteurs de la chaîne de valeur de la communication audiovisuelle doivent obtenir cette autorisation pour exercer ou continuer à exercer légalement leurs activités.
Les acteurs déjà conventionnés doivent se rapprocher des services du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique (MCTN) avec leur Convention signée pour obtenir l’autorisation requise.
Pour les acteurs non encore conventionnés, il est impératif d’obtenir préalablement une autorisation du Ministre chargé de la Communication avant de signer leur Convention avec l’organe de régulation.
Le CNRA appelle tous les acteurs de la communication audiovisuelle à se conformer rapidement à ces exigences pour assurer la continuité de leurs activités dans le respect de la législation.
ABBA MBAYE SEUL DÉPUTÉ À VOTER CONTRE LA MODIFICATION DU RÈGLEMENT INTÉRIEUR
Le député de Taxawu Senegaal est convaincu que l’Assemblée nationale qui avait la possibilité «de rédiger un nouveau règlement intérieur capable de transformer profondément la vie politique » a raté le coche.
Les députés ont voté en majorité pour la modification du règlement intérieur afin de permettre au Premier ministre de venir tenir sa Déclaration de Politique Générale.
La seule personne à voter contre est Abba Mbaye de Taxawu Senegaal. Ce dernier est convaincu que l’Assemblée nationale qui avait la possibilité «de rédiger un nouveau règlement intérieur capable de transformer profondément la vie politique » a raté le coche. C'est la raison pour laquelle il a refusé de voter pour la modification.
« Nous n’avons pas procédé à une déclaration de politique générale, ce qui est grave car cela signifie que nous n’avons pas de cadrage pour le prochain budget. Nous avons commencé difficilement en choquant les Sénégalais. Aujourd’hui qu’on avait la possibilité de faire un travail profond et rigoureux, nous avons manqué l’occasion », s’explique-t-il.
Pour lui, il y a trop d’incohérences dans la démarche du régime et de ses députés.
MBAPPÉ DÉJÀ SECOUÉ EN ESPAGNE
Dimanche, l'attaquant du Real Madrid Kylian Mbappé a réalisé ses grands débuts en Liga contre Majorque (1-1). Marca estime que l'ancien Parisien "n'a pas brillé pour ses débuts en championnat".
Dimanche, l'attaquant du Real Madrid Kylian Mbappé a réalisé ses grands débuts en Liga contre Majorque (1-1). Encensé par les médias espagnols après ses premiers pas avec les Merengue contre l'Atalanta Bergame (2-0) mercredi en Supercoupe d'Europe, l'international français reçoit cette fois-ci des critiques. "Retour sur terre" titre Marca, qui estime que l'ancien Parisien "n'a pas brillé pour ses débuts en championnat".
Même ton du côté de AS, qui évoque une "crevaison" pour l'ère Mbappé "qui commence de travers" en Liga. "Il continue de s'adapter aux automatismes de l'équipe. Et sa seule présence les modifie", a jugé le quotidien madrilène. Dans les deux médias, on estime surtout que Vinicius Junior reste le leader des Merengue : "Vinicius est parti seul à la guerre et l'a perdue" pour Marca et "le véritable taulier de l'équipe reste Vinicius, un entrepreneur infatigable" pour AS.
Sans surprise, les médias catalans se régalent de l'échec de la Maison Blanche pour le coup d'envoi de la saison en championnat. "Chute galactique pour la première", a résumé Sport. Dans le même temps, Mundo Deportivo se délecte de la "déception blanche" et insiste bien évidemment sur une "première sans intérêt de Mbappé".