Le ministre Balla Moussa Fofana face à ses 14 chefs de service
Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités Territoriales et de l’Aménagement des Territoires, Balla Moussa Fofana a réuni hier, à Thiès, les 14 chefs de service du domaine de l’urbanisme et du cadre de vie. L’objectif était d’échanger, de discuter autour des nouvelles orientations du président de la République concernant la qualité de l’offre de service. Pour lui, la qualité de service doit aussi prendre en compte l’espace d’accueil de l’usager, de la même manière qu’on se préoccupe du bureau du chef de service régional. Il faut ensuite veiller à l’écoute, à la constitution du dossier, à l’information juste et vraie, au traitement du dossier entre les différents services, éviter de travailler doublement, de perdre trop de temps, faire un travail de suivi et revenir à l’usager dans les plus brefs délais. Il ajoute qu’il faut aussi faire de sorte que son dossier puisse être conservé. Dans ce cadre, il a annoncé des mesures pour la mise en place de dispositifs de numérisation dans l’ensemble des services, pour que l’ensemble des dossiers puissent être sauvegardés dans des bases de données. C’est pour retrouver rapidement le dossier de l’usage dès qu’il revient dans le service.
Arrestation du musicien Sidy Diop
L’artiste musicien Sidy Diop habitant à Guédiawaye est actuellement en garde à vue dans les locaux de la brigade de Gendarmerie de Hann. Il lui est reproché, selon nos sources, de conduite de véhicule sans permis et sans assurance. Affaire à suivre !
Mamoudou Ibra Kane après son audition à la police
L’enquête sur la gestion du groupe de presse Emédia a démarré hier à la Sûreté urbaine. L’ancien patron de la boîte, Mamoudou Ibra Kane qui y était convoqué à 11h est rentré après une longue audition. A sa sortie des locaux de la police, il a dit : « je rends grâce à Dieu, Al hamdoulillah. Je suis reparti libre après mon audition par la SU. J'ai répondu aux questions des enquêteurs, dans la sérénité et le respect des institutions de la République. La procédure se poursuit. Merci pour votre soutien constant ! », a-t-il dit. Pour rappel, c’est l’un des actionnaires en l’occurrence Abdoulaye Sylla, qui a porté plainte contre Mamoudou Ibra Kane et l’actuel directeur général, Alassane Samba Diop pour abus de biens.
Interpellation de 12 activistes
Les activistes ont repris du service après une pause. Ils étaient douze à se rendre hier à l’ambassade d’Ukraine au Sénégal. Frapp informe que ces militants d’organisations anti-impérialistes ont été interpellés parce qu’ils voulaient déposer une lettre de protestation pour exiger l'expulsion de l'ambassadeur d'Ukraine. Il s’agit de Mouhamed Diallo, Cheikh Ousmane Diallo, Khadim Mbacké Sall, Abdou Karim Guèye, Sylvestine Mendy, Assane Dramé, Mamadou Lamine Cissé, Abdou Thiam, Kissama Moutombo, Thomas Faye, Mamadou Ndiaye et Fodé Sané. Ils dénoncent le soutien ostentatoirement exprimé par l’ambassadeur, Yurii Pyvovarov, après les récentes attaques terroristes à Tinzawaten visant les forces armées maliennes. Il nous revient que les activistes ont été libérés dans la soirée après des heures de garde à vue.
Installation du nouveau Directeur de la DAF
Le nouveau patron de la Direction de l'Automatisation des fichiers, (DAf) a pris service. Le Commissaire de Police, Ibrahim Dieng, a été installé dans ses fonctions par la Secrétaire générale du ministère de l'Intérieur. Le commissaire Dieng est un agent de renseignement rompu à la tâche. Il a été le responsable régional des renseignements de Kaolack et de Dakar avant d’atterrir au commissariat central de Tambacounda. Son affectation à Tambacounda a été perçue comme une sanction du régime de Macky Sall. Son péché c’est que son épouse avait des liens de parenté avec un bras droit de Sonko. Le voilà qui revient en force à la DAF.
La variole du singe détectée dans 4 pays Ouest-africains
Le Centre régional de surveillance et de contrôle des maladies de la Cedeao alerte sur la propagation de la variole du singe en Afrique de l’Ouest. Selon la note, le nombre de cas depuis le début de l’année 2024 est estimé à 37 583 dont 1 451 décès. Présentement, 15 pays africains sont touchés par la maladie même si la RDC détient 96.3% des cas et 97% de décès. Le taux de létalité de la variole du singe s’établit à 3.2%. En Afrique de l’Ouest, les quatre pays touchés sont : la Côte d’Ivoire (11 cas dont 1 décès), Ghana (4 cas), Nigeria (24 cas) et Liberia (5 cas). Compte tenu de la nature transfrontalière de la transmission de la maladie, le directeur du centre, Dr Yahya Gnokane, encourage vivement le renforcement de la coopération entre les pays voisins. Des efforts coordonnés en matière de surveillance, de partage des données et d'intervention conjointe en cas de flambée épidémique contribueront à contenir la propagation de la variole du singe au-delà des frontières, exhorte-t-il. Dr Yahya Gnokane insiste sur l'importance d'un renforcement continu des capacités du personnel de santé. « La formation à la détection, à la gestion des cas, à l'isolement et au contrôle général des infections qui permettra à nos systèmes de santé de gérer efficacement les cas et de prévenir les infections nosocomiales», dit-il.
Interpellation d’un charlatan
Cultivateurs de leur état, les sieurs A. Sylla et Sékou n’oublieront pas de sitôt leurs mésaventures avec le charlatan M. Touré. Les deux amis ont eu la malchance de serrer la main au charlatan. Ce dernier leur a demandé de tendre les mains pour des prières. Mais en réalité, il les a hypnotisés. Il a réussi à leur soutirer 191 mille francs, des téléphones portables avant de tenter de prendre la fuite. Mais il sera rattrapé par ses victimes. Il est conduit à la police des Parcelles Assainies où le charlatan a reconnu les faits. Ce qui a motivé sa garde à vue et son défèrement au parquet pour escroquerie.
Incendie volontaire
Réputé belliqueux, l’ouvrier M. Bâ fait parler de lui aux Parcelles Assainies. Né en Gambie, il a été chassé par son ancien logeur L. Aïdara à cause de son comportement. Il a gardé une haine contre lui tout en mûrissant un plan pour se venger. Nos sources renseignent que le mis en cause, âgé de 35 ans, n’a rien trouvé de mieux que de revenir au domicile de L. Aïdara pour mettre le feu à son véhicule. Mais il y a eu plus de peur que de mal. N’eût été l’intervention des voisins, le pire allait se produire. La victime et ses voisins ont réussi à mettre la main sur M. Ba qui tentait de prendre la poudre d’escampette. Mais M. Ba leur a opposé une farouche résistance et il a même blessé avec un couteau l’un de ses poursuivants. Il est conduit à la police où il a reconnu les faits. Il a été placé en garde à vue et déféré au parquet pour incendie volontaire, violence et voies de fait, détention d’arme et usage d’arme blanche.
Arrestation d’agresseurs
B. Gomis et A. Corréa se reposent actuellement à la citadelle du silence pour association de malfaiteurs, vol en réunion avec usage d'armes blanches. Les mis en cause et leurs complices avaient agressé un scootériste au pont de l’émergence. Ils ont tenté de prendre la fuite. Mais B. Gomis et A. Corréa ont été alpagués après une course-poursuite. Devant les limiers, ils ont déclaré être confondus aux agresseurs car étant présents au mauvais moment et au mauvais endroit. Des allégations réfutées par les témoins de la scène qui ont vu Gomis et Corréa armés de coupe-coupe et de couteau s’en prendre aux gens. Ils sont placés en garde à vue et déférés au parquet.
Outrage à agent
A. Niang croupit en prison pour outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions et rébellion. Le mis en cause a été interpellé devant le commissariat de police des Parcelles assainies. Il a tenté d’échapper au contrôle de routine de sa moto et a opposé une résistance au limier. Mais A. Niang a été très vite maîtrisé avant d’être conduit dans les locaux de la police et déféré au parquet au terme de sa garde à vue.
Les travailleurs de Senego tirent sur leur directeur
Les travailleurs du site d’information «Senego» ont tenu hier une conférence de presse pour dénoncer la violation de leurs droits, notamment l’absence de contrats à durée indéterminée (CDI) après 8 ans d’exercice. Le secrétaire général de la section Synpics de Senego, Thierno Malick Ndiaye, a exposé les problèmes auxquels ils sont confrontés. Il déplore l'absence d'assurance maladie, de l'Ipm, ainsi que la non-affiliation à la Caisse de Sécurité Sociale et à l’IPRES. Selon lui, en novembre 2023, ils ont saisi l'Inspection du Travail et leur patron a été convoqué le 27 novembre où il a reconnu ses manquements et ses fautes. Un accord a été trouvé. Le syndicaliste Cheikh Mbacké s’est engagé à régulariser les contrats de travail. À cet effet, un contrat à durée Indéterminée (CDI) sera proposé à chaque travailleur, couvrant la période des services effectués. Le rappel du différentiel sera fait après analyse au cas par cas de la situation de chaque travailleur. Non seulement le patron de Senego, dit-il, n’a pas respecté son engagement, mais depuis le début de cette affaire, les retards de salaires se sont accumulés. A leur grande surprise, chaque employé a reçu un nouveau contrat de prestation antidaté, avec les mêmes conditions que ceux des huit dernières années. A les en croire, Sidy Mbacké a mis en place cette stratégie pour licencier de nombreux employés après l'expiration du contrat de prestation. Ces employés interpellent le ministre de la Communication ainsi que le ministre du Travail, de l'Emploi et des Relations avec les Institutions, M. Yankhoba Diémé, afin qu'ils rappellent à l’ordre le patron de Senego.
HABIB BEYE APRES THIERRY HENRY?
Sous contrat jusqu’en 2025, Thierry Henry a décidé de quitter ses fonctions de sélectionneur de l’équipe de France espoirs. L'ancien international sénégalais, Habib Bèye, est cité parmi ses successeurs potentiels, renseigne RMC.
iGFM (Dakar) Sous contrat jusqu’en 2025, Thierry Henry a décidé de quitter ses fonctions de sélectionneur de l’équipe de France espoirs. L'ancien international sénégalais, Habib Bèye, est cité parmi ses successeurs potentiels, renseigne RMC.
C'est la deuxième place obtenu par l'équipe de football de France lots des Jeux olympiques de Paris que Thierry Henry a décidé de partir vers d’autres cieux. Se pose désormais la question de sa succession que la Fédération souhaite régler rapidement. Qui pour endosser la lourde tâche de prendre la place de l’ancien attaquant des Bleus, dans un contexte où les Bleuets seront bientôt mobilisés pour la campagne de qualification à l’Euro 2025, avec un match à jouer face à la Slovénie le 6 septembre au stade Raymond-Kopa, à Angers.
Bèye, un pari risqué ?
Que la Fédération française de football se rassure, les options ne manquent pas pour remplacer Thierry Henry, certains plus expérimentés que d’autres. RMC Sport se propose de les énumérer. Si l’instance est d’humeur joueuse, le cas Habib Beye pourrait séduire. Certes, l’ancien défenseur de l’OM ne dispose pas d’une immense expérience, mais il a fait ses preuves au Red Star. De 2021 à 2024, Beye a pu faire ses gammes dans le club francilien qui végétait en National depuis 2019, et est remonté en Ligue 2 la saison dernière.
Désireux de franchir un palier en découvrant la Ligue 1, Habib Beye n’a pour l'instant pas trouvé chaussure à son pied. À 46 ans, l'ancien joueur franco-sénégalais a encore du temps devant lui, et entraîner les espoirs pourrait lui offrir un CV encore plus intéressant pour les clubs de l’élite.
Gourvennec et Vieira cités aussi
Au cas où la FFF privilégie un coach avec plus d’expérience afin d’encadrer les coéquipiers de Rayan Cherki, Jocelyn Gourvennec et Patrick Vieira sont libres. Le premier cité est bien connu de notre championnat de France, avec des aventures plus ou moins réussies à Guingamp, Bordeaux, Lille et Nantes dernièrement. Autre argument qui pourrait donner du poids à cette option, le fait que la Fédération ait déjà pensé à lui pour succéder à Sylvain Ripoll en 2023.
Et si pour remplacer un acteur de l'épopée du Mondial 1998, il en fallait un autre ? Pour s’inspirer de la réussite de Thierry Henry, le président Philippe Diallo pourrait donner sa chance à Patrick Vieira. Dans sa carrière d'entraîneur, le quadragénaire a souvent géré des jeunes pousses. L'ancien milieu de terrain a vu son aventure alsacienne prendre fin en juillet dernier, et officie désormais comme consultant chez DAZN, le nouveau diffuseur de la Ligue 1. Rappelons qu’avant de coacher les Bleuets, Henry était consultant Prime Video, ancien diffuseur du championnat français.
D’autres idées pourraient être envisagées comme Philippe Montanier, sans club depuis 2023 et son aventure à Toulouse où il a gagné la Coupe de France. Le Français était comme Gourvennec dans la liste des potentiels successeurs de Ripoll. Dans la liste des entraîneurs cités, Rudi Garcia est probablement le plus expérimenté (Le Mans, Lille, AS Rome, OL, OM, Naples) et serait une prise de premier choix pour la FFF. Passé chez les jeunes du FC Nantes avant de prendre en charge l’équipe première pendant quelques mois (de mai à novembre 2023), le nom de Pierre Aristouy peut aussi ressortir.
Par Idrissa Doucouré
LE SÉNÉGAL PREND LE CONTRÔLE DE SES RESSOURCES
Quand Thomas Sankara disait, « Nous devons oser inventer l'avenir », il ne parlait pas seulement de rêves. Aujourd'hui, le Sénégal se trouve à un carrefour décisif : renégocier nos contrats stratégiques pour garantir un avenir prospère
Quand Thomas Sankara disait, « Nous devons oser inventer l'avenir », il ne parlait pas seulement de rêves. Aujourd'hui, le Sénégal se trouve à un carrefour décisif : renégocier nos contrats stratégiques pour garantir un avenir prospère.
Le Sénégal est à la croisée des chemins. Avec des contrats pétroliers et gaziers en jeu, les nouvelles autorités sénégalaises s'apprêtent à renégocier des accords cruciaux pour l'avenir du pays, avec la mise en place du Comité d'examen des contrats conclus dans les secteurs stratégiques.
Au moment où le Sénégal a cédé une part importante de ses ressources à des compagnies étrangères, limitant les retombées économiques, les Émirats Arabes Unis, eux, ont maximisé les bénéfices de leurs ressources en créant des partenariats équilibrés et en investissant localement. Résultat : une économie diversifiée et prospère.
Pour rattraper ce retard, le Sénégal doit impérativement renégocier ses contrats. En s’inspirant des E.A.U., nous pourrions transformer nos ressources en un levier de développement durable et prospère.
Renégocier n'est pas seulement une possibilité, c'est une nécessité. Les contrats de recherche et de partage de production d'hydrocarbures (CRPP) peuvent être révisés. Et les exemples africains le prouvent : le Nigeria a augmenté ses revenus après révision de ses accords pétroliers, l'Angola a réduit ses coûts de production, et le Ghana a vu une hausse des recettes fiscales après renégociation de ses contrats miniers.
Certes, la renégociation comporte des risques : instabilité économique, litiges juridiques, perte de confiance des investisseurs. Mais ces risques peuvent être atténués avec des stratégies bien définies et des ressources adéquates. La transparence est cruciale. En communiquant ouvertement avec toutes les parties prenantes, nous instaurons un climat de confiance et réduisons les incertitudes.
De plus, l'engagement de juristes surtout de chez nous et de renommée mondiale renforce la crédibilité et la robustesse juridique de nos accords. Philippe Sands souligne, "La transparence et la justice sont les piliers de toute renégociation réussie." En accord avec lui, le célèbre juriste Martti Koskenniemi affirme : "Les renégociations de contrats stratégiques sont essentielles pour assurer l'équité et le développement durable dans les relations internationales."
Pour réussir, le Sénégal doit suivre un plan clair : évaluation des clauses préjudiciables, consultation des experts, dialogue avec les parties prenantes, et négociation stratégique. Les contrats CRPP permettent flexibilité et révision périodique, rendant la renégociation non seulement possible mais nécessaire.
Nelson Mandela disait, "Cela semble toujours impossible jusqu'à ce que ce soit fait." Cette citation souligne la pertinence de la volonté des autorités sénégalaises à renégocier les contrats stratégiques, car ce qui semble difficile aujourd'hui peut devenir une réalité demain grâce à la détermination et à l'action concertée.
Le Sénégal est prêt à écrire une nouvelle page de son histoire économique. Avec détermination et agilité, les autorités peuvent renégocier les contrats pour un avenir plus juste et prospère. Le chemin est tracé, les outils sont en main, et le succès est à portée de main. Ensemble, nous pouvons transformer ces défis en opportunités et faire du Sénégal un modèle de renégociation contractuelle réussie.
"Ensemble, osons inventer l'avenir ».
LA MISE EN SERVICE PREVUE LE 22 SEPTEMBRE PROCHAIN
La commémoration du 22e anniversaire du naufrage du bateau «Le Joola» sera mise à profit pour mettre officiellement en service le Mémorial musée «Le Joola». L’édifice, inauguré en janvier dernier, a été techniquement réceptionné au mois de juillet dernier
La commémoration du 22e anniversaire du naufrage du bateau «Le Joola» sera mise à profit pour mettre officiellement en service le Mémorial musée «Le Joola». L’édifice, inauguré en janvier dernier, a été techniquement réceptionné au mois de juillet dernier.
La 22e commémoration du naufrage du Joola aura lieu le 26 septembre prochain. Cet événement va, selon la ministre des Sports, de la jeunesse et de la culture, marquer la mise en service du Mémorial musée Le Joola dont la réception technique a été effectuée au mois de juillet dernier. C’est dans cette perspective que Khady Diène Gaye a effectué une visite de travail au musée pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de l’édifice. «Après la réception technique, il nous convient de venir constater de visu réellement ce qui a été réalisé et aussi éventuellement s’il y a des réserves par rapport à l’ouvrage, les émettre», a-t-elle expliqué. «Nous comptons, à partir de la 22e commémoration qui symbolisera l’étape de lancement officiel des activités de l’édifice, procéder à la mise en service», a fait savoir la ministre.
Selon elle, un modèle de gestion et de gouvernance lui a été servi par les membres du comité scientifique. «Mais il y a des réserves et des limites que nous avons relevées par rapport à ce modèle de gestion. De retour à Dakar, avec l’ensemble des services techniques, mais aussi d’autres services, nous nous y attèlerons et nous essaierons de voir le plus rapidement possible le meilleur modèle de gestion efficace, performant et qui permet surtout aussi la pérennisation de cet édifice public», a promis Mme Gaye.
Selon elle, un modèle de gestion et de gouvernance lui a été servi par les membres du comité scientifique. «Mais il y a des réserves et des limites que nous avons relevées par rapport à ce modèle de gestion. De retour à Dakar, avec l’ensemble des services techniques, mais aussi d’autres services, nous nous y attèlerons et nous essaierons de voir le plus rapidement possible le meilleur modèle de gestion efficace, performant et qui permet surtout aussi la pérennisation de cet édifice public», a promis Mme Gaye
Par Bachir Fofana
LA GUERRE DES CHEIKH
C’est connu. En stratégie de manipulation, la diversion est l’une des armes les plus usitées. Elle consiste à lâcher la proie pour l’ombre! À s’intéresser à l’accessoire au lieu de se focaliser sur le principal.
C’est connu. En stratégie de manipulation, la diversion est l’une des armes les plus usitées. Elle consiste à lâcher la proie pour l’ombre! À s’intéresser à l’accessoire au lieu de se focaliser sur le principal. À orienter les regards là où il ne faut pas regarder!
La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher l’opinion de s’intéresser aux choses essentielles. «Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle.» (Extrait de «Armes silencieuses pour guerres tranquilles»)
Dans ce qui est convenu d’appeler « la guerre des Cheikh », il nous faut rester sur l’essentiel. Et l’essentiel, c’est ne pas oublier que nous sommes en train de parler de marchés à milliards de francs CFA! Des dizaines de milliards de francs CFA d’ailleurs. Et il ne faut pas, et en aucun cas, que le besoin d’éclaircissements de l’opinion soit noyé dans le contre-feu allumé pour faire oublier que le problème essentiel ce sont « des marchés de gré à gré dont on sait qu’ils sont toujours la porte ouverte à toute forme de corruption ».
D’ailleurs l’ex-DG de l’Onas l’a bien rappelé dans sa réponse au communiqué de la boîte qu’il a eu à diriger pour 3 mois: « Cheikh Tidiane Dièye ne répond pas à la question centrale : A-t-il oui ou non négocié 2 contrats d’Entente Directe avec DELTA et VICAS pour les envoyer à ONAS pour exécution? Le DG de ONAS, a-t-il été limogé pour avoir refusé de déférer à cette injonction« ?
Si le ministre Cheikh Tidiane Dieye (auteur d’un ouvrage sur la corruption bureaucratique dont nous avons eu à assurer la promotion en tant que consultant) incarne la rupture tant prônée par les nouvelles autorités, il ne devrait pas se réfugier derrière un communiqué de l’ONAS pour ne pas apporter de réponses face aux accusations gravissimes du Dr Cheikh Dieng. En effet, dans le livre-programme de Diomaye Président intitulé «Le Projet pour un Sénégal souverain juste et prospère», le mot «transparence» est revenu plusieurs fois dans le texte comme un leitmotiv. Le Président Bassirou Diomaye s’est fait élire sur la base d’engagements dont celui relatif à la mise en place d’une «nouvelle politique de gestion de la performance visant à assurer la reddition de comptes» adossée notamment sur «le respect de la transparences, de l’éthique et des saines valeurs de gestion» (Livre-programme, page 44).
Dans ces conditions, l’exigence de «transparence» et celle de «rupture» promises aux sénégalais obligent le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, à intervenir en demandant au Procureur de la République près la Cour d’appel de Dakar de saisir le Procureur de la République financier du Pool judiciaire financier (PJF) pour le presser d’agir s’il ne s’est pas encore décidé à agir d’office conformément à la loi qui l’a institué. Si le PJF n’était pas encore opérationnel ni installé officiellement, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux devrait alors saisir, avec diligence, le Procureur de la République si celui-ci ne s’est pas encore autosaisi. Il ne doit pas laisser prospérer l’impression d’une justice à double vitesse qui commence à s’installer. En effet, le Procureur de la République a fait récemment preuve d’une diligence remarquable et extraordinaire en s’autosaisissant sur la base de simples allégations diffusées sur les réseaux sociaux par une personne qui affirmait avoir eu à garder, pour le compte d’un ancien ministre du régime sortant, une mallette qui aurait contenu la rondelette et faramineuse somme d’un milliard de francs CFA. On ne pourrait pas attendre moins de lui eu égard à la gravité des faits liés à cette affaire qui toucherait à la corruption et à la concussion dans la gestion de marchés publics. Il faut rappeler que nombreuses études scientifiques relatives à la corruption et à la concussion dans la gestion des marchés publics établissent que ces mauvaises pratiques entraînent, entre autres, la surfacturation, la non-qualité des prestations accomplies, la détérioration rapide (avant la fin des délais de garantie) des ouvrages réalisés, un surcoût pour les finances publiques, etc. L’absence de réaction de la part du Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, pourrait accréditer l’existence d’une justice à deux vitesses, une justice de «Coumba am Ndèye et Coumba amoul Ndèye» dénoncée avec véhémence par les tenants actuels du régime lorsqu’ils étaient dans l’opposition, il n’y a guère longtemps.
À défaut d’une voie judiciaire, alors la voie parlementaire devrait être privilégiée. Et à ce sujet, il est à rappeler qu’un député a posé des questions écrites relatives à ce sujet. Donc, Ousmane Sonko, le Premier ministre et Chef du gouvernement, doit obliger son ministre de l’Assainissement à aller s’expliquer devant les députés conformément à la Loi organique portant règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Je rappelle que dans le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, il est stipulé que les députés peuvent poser des questions écrites aux membres du gouvernement qui sont tenus d’y répondre. Et de grâce, qu’on ne vienne pas aussi nous dire que cette Assemblée nationale n’est pas légitime pour entendre un ministre. Ce serait une grave violation de la charte fondamentale et un manque de respect total au peuple.
Quand on veut faire la rupture le cheval de bataille de sa gouvernance, il faudra que le peuple soit exigeant par rapport aux questions qui touchent aux deniers publics. Si l’on n’a rien à se reprocher, il faut oser faire face à la presse, à la justice, aux députés, … pour ne pas paraître comme de « petites gens » face au peuple qui attend des réponses qui ne sont pas noyer la vérité dans les … égouts.
MANE PAR-CI, MANE PAR-LÀ
Avenir incertain à Al-Nassr, bisbille avec Ronaldo…Défait par Al-Hilal en Supercoupe d’Arabie saoudite, samedi soir, Al-Nassr a subi une nouvelle déconvenue.
Défait par Al-Hilal en Supercoupe d’Arabie saoudite, samedi soir, Al-Nassr a subi une nouvelle déconvenue. Une soirée compliquée où Cristiano Ronaldo s’est notamment distingué, et pas forcément de la meilleure des manières. Si le Portugais a inscrit le seul but des siens au cours de cette rencontre, il a surtout fait parler de lui en affichant son mécontentement, face à la performance de ses coéquipiers dont Sadio Mané.
En effet, Foot Mercato, se fiant aux médias saoudiens, indique que la relation entre Sadio Mané et son capitaine est devenue très froide et que des tractations sont en cours pour trouver une porte de sortie au joueur sénégalais de 32 ans.
Du coup, l’avenir de Sadio Mané au sein de l’écurie saoudienne constitue un autre dossier qui fait parler. Le natif de Bambali pourrait en effet ne pas s’éterniser au sein du club basé à Riyad.
Selon les dernières informations, ce dernier souhaiterait, en effet, se séparer du double Ballon d’Or africain. Un choix fort notamment qui s’explique par les relations froides entretenues entre l’intéressé et le quintuple Ballon d’Or, Cristiano Ronaldo.
Dans cette optique, Al-Nassr a d’ores et déjà proposé l’ailier gauche de 32 ans à différentes formations dont Al-Ittihad. Toujours d’après certaines indiscrétions, des négociations ont, à ce titre, été entamées pour tenter de trouver un terrain d’entente entre les différentes parties. Si aucun accord n’a, pour l’heure, été trouvé, cette démarche confirme, quoi qu’il en soit, la volonté de la direction saoudienne de se séparer de l’ex-joueur des Reds.
Formé à Metz avant de faire ses armes du côté du Rb Salzbourg ou encore de Southampton, Mané a longtemps porté l’attaque de Liverpool avant de s’exiler en Allemagne, du côté du Bayern Munich. Après une carrière riche en Europe, le Sénégalais a finalement, lui aussi, fait le choix de rejoindre l’Arabie Saoudite, réputée pour sa capacité à offrir de véritables ponts d’or. Sous contrat jusqu’en juin 2026, l’ailier gauche pourrait donc connaître un nouveau challenge dans les semaines à venir. Il faudra pour cela s’entendre avec les potentiels clubs intéressés. Affaire à suivre…
PEDRO SANCHEZ EN VISITE AU SENEGAL, EN MAURITANIE ET EN GAMBIE, A PARTIR DU 27 AOÛT
Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, va effectuer du 27 au 29 août une visite officielle au Sénégal, en Mauritanie et en Gambie, dans l’objectif de renforcer la coopération avec ces trois pays sur les questions d’immigration irrégulière
Dakar, 19 août (APS) – Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, va effectuer du 27 au 29 août une visite officielle au Sénégal, en Mauritanie et en Gambie, dans l’objectif de renforcer la coopération avec ces trois pays sur les questions d’immigration irrégulière, a appris l’APS de source officielle, lundi.
A Nouakchott, Dakar et Banjul, M. Sánchez rencontrera respectivement les chefs d’Etat de ces trois pays en vue d’un renforcement de la collaboration dans la lutte contre la migration irrégulière, annoncent ses services.
Le chef de l’exécutif espagnol entend réitérer, lors de cette visite, son engagement à aider les pays d’origine et de transit des candidats à l’émigration irrégulière.
Au total, 22.304 migrants irréguliers sont entrés aux îles Canaries (Espagne) par voie maritime entre début janvier et mi-août, contre 9.864 en 2023, soit une hausse de 12.440 personnes (+126,1%), selon un rapport publié par le ministère de l’Intérieur du royaume d’Espagne.
Ces migrants irréguliers sont arrivés sur l’archipel espagnol à bord de 340 embarcations contre 152 en 2023, soit une augmentation de 80,9%.
L'APPEL A LA PRUDENCE ROUTIERE
Le Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, par la voix de son porte-parole, a appelé lundi, les conducteurs et usagers de la route à faire preuve de prudence à l’occasion du grand Magal de Touba, prévu vendredi.
Touba, le 19 août (APS) – Le Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, par la voix de son porte-parole, a appelé lundi, les conducteurs et usagers de la route à faire preuve de prudence à l’occasion du grand Magal de Touba, prévu vendredi.
“J’appelle les chauffeurs et usagers de la route à faire preuve de prudence à l’approche du grand Magal de Touba”, a déclaré Serigne Bassirou Abdou Khadre, rapportant des propos du Khalife général des mourides.
Il s’exprimait lors de la visite de courtoisie du chef de l’État Bassirou Diomaye Faye auprès du Khalife général des mourides, à Darou Miname, sa résidence.
Le Magal de Touba, qui célèbre le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur du mouridisme, réunit chaque année des millions de fidèles venus de toutes les régions du Sénégal et au-delà, a-t-il rappelé.
Cependant, a-t-il noté, cette affluence des fidèles est souvent accompagnée de tragédies sur les routes, avec de nombreux accidents entraînant des pertes en vies humaines.
Face à cette situation, le Khalife a tenu à rappeler ”la signification spirituelle” du Magal, tout en insistant sur ”l’importance d’une conduite prudente et respectueuse des règles de sécurité’’, a insisté Serigne Bassirou Abdou Khadre.
Le guide religieux a exhorté les conducteurs et les usagers à faire preuve de patience, de prudence, et de calme, soulignant que ces attitudes sont essentielles pour prévenir les accidents.
“Chaque vie est précieuse, et il est de notre devoir de tout faire pour éviter de nouvelles tragédies”, a plaidé le porte-parole du Khalife général des mourides.
Il a rappelé les nombreuses pertes en vies humaines lors des précédentes éditions du Magal, insistant sur la nécessité pour chaque pèlerin de prendre ses responsabilités afin que cet événement religieux se déroule dans la sérénité et la sécurité.
Plusieurs membres du gouvernement, ainsi que des autorités administratives et territoriales, ont assisté à cette visite, aux côtés des dignitaires religieux de la communauté mouride.
THIES, REGION A RISQUE
La région de Thiès est considérée comme une zone “à risque” en termes de ressources en eau, a révélé le directeur général de la gestion et de la planification des ressources en eau (DGPRE)
Thiès, 20 août (APS) – La région de Thiès est considérée comme une zone “à risque” en termes de ressources en eau, a révélé le directeur général de la gestion et de la planification des ressources en eau (DGPRE).
“La région de Thiès est considérée comme une zone hot spot. C’est une zone vulnérable”, a dit Niokhor Ndour lors d’un atelier de concertations régionales sur l’hydraulique et l’assainissement, tenu lundi à la gouvernance de Thiès.
Il explique cette situation par le fait que “les prélèvements sont supérieurs à la recharge” de la nappe par les eaux de pluie.
“Nous préconisons l’utilisation des eaux renouvelables, pour préserver la réserve pour les générations futures”, a-t-il dit, suggérant dans le même moment que les eaux rejetées soient traitées et réutilisées.
Lors de cette rencontre organisée pour recueillir les préoccupations des populations, en prélude à des assises nationales de l’eau, prévues en octobre, plusieurs participants ont attiré l’attention sur la surexploitation des ressources en eau par les sociétés minières ou par les unités de production d’eau de source.
RETOUR AUX SOURCES POUR LES ANCIENS DÉLÉGUÉS DE L'UCAD
Unis par un sentiment de gratitude, ils s'organisent pour apporter leur expérience et leur soutien à la nouvelle génération
Logés aux premières loges pendant des années, les anciens délégués de l’Ucad ont décidé de revenir dans leur campus pour donner un nouvel élan à la structure et appuyer leurs jeunes frères. Une sorte de redevabilité.
Rendre à l’université et à la Nation sénégalaise ce qu’elles ont fait pour eux. C’est la démarche entreprise depuis 2019 par les anciens délégués de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Réunis depuis lors dans un groupe WhatsApp initié par Aliou Faye, ces purs produits de l’université Cheikh Anta Diop ont trouvé par ce canal un moyen de se connaître et de fédérer leurs forces, mais aussi d’inscrire leurs actions dans un esprit de solidarité et d’entraide. C’est dans ce sens qu’ils ont volé au secours de leur collègue Dr Ousseynou Diop, ancien délégué de la Faculté de médecine et maire de la commune de Sibassor, où une école avait pris feu, en contribuant à hauteur de 500 mille francs pour lui permettre de construire une salle de classe. «Nous avons aidé des camarades qui avaient des difficultés financières. Nous avons aussi aidé d’autres personnes qui étaient malades afin de les prendre en charge de façon concrète. Nous avons dit qu’il ne fallait pas se limiter à ça. Quand il y a des décès, nous devons être présents pour montrer aux parents de ces anciens camarades délégués que celui-là était des nôtres», a renseigné Tamsir Bakhoum, le rapporteur de l’Assemblée générale des anciens délégués de l’Ucad.
Aujourd’hui, les anciens délégués se sentent redevables à l’université Cheikh Anta Diop qui a permis de façonner leurs destins académique et professionnel. Ainsi, ils éprouvent le besoin de contribuer à la pacification de ce temple du savoir qui a fait d’eux ce qu’ils sont devenus aujourd’hui. «Nous voulons ramener la paix à l’université, notamment au campus social et au campus pédagogique», a dit le rapporteur de l’Ag. Ils promettent de s’employer pour être des conseillers de la jeune génération. Mais, pour ce faire, ils ont besoin de mettre en place une association formelle qui sera reconnue par l’Etat du Sénégal afin qu’ils puissent apporter leur touche à l’édifice pour la stabilité à l’Ucad. C’est tout le sens de l’Assemblée générale organisée hier en vue de disposer des textes qui vont leur permettre de donner un aspect juridique à l’association des anciens délégués de l’Ucad , et de contribuer en termes de conseils d’appui pour le développement de l’enseignement supérieur et d’accompagner les autorités étatiques et de l’université.
Suffisant pour motiver la participation d’anciens délégués venus des quatre coins du globe. L’objectif de cette Assemblée générale est de trouver aux anciens délégués un texte qui va les aider à pouvoir travailler pour faire revenir la qualité à l’université. «L’Ucad est la première université du Sénégal. Elle doit être aussi la première en termes de qualité et devenir parmi les meilleures universités africaines et même du monde», a dit Tamsir Bakhoum. Mais les anciens délégués de l’Ucad ont tenu à mettre des garde-fous pour ne pas laisser la porte ouverte à ceux qui se prétendaient le titre d’anciens délégués alors qu’en réalité ils ne le sont pas. Qui est ancien ? «Est ancien délégué celui qui a été élu par ses pairs pour les représenter auprès des autorités étatiques et administratives, et pour la défense de leurs intérêts. Il est aussi admis au statut d’ancien délégué celui qui, sans mandat de ses pairs, a volontairement exercé les fonctions attribuées aux délégués pendant au moins une année académique», définit-il.