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19 novembre 2024
LE DÉMARRAGE DU JO ET DIVERS AUTRES SUJETS AU MENU DE LA REVUE PRESSE DU WEEK-END
Les quotidiens de ce week-end abordent des sujets très variés, qui vont de la fiscalité des entreprises à la participation de citoyens sénégalais à l’organisation des Jeux olympiques (JO) Paris 2024.
Dakar, 27 juil (APS) – Pour leur livraison de ce week-end, les quotidiens abordent des sujets très variés, qui vont de la fiscalité des entreprises à la participation de citoyens sénégalais à l’organisation des Jeux olympiques (JO) Paris 2024.
‘’La fermeture annoncée de la société Premier Bet Sénégal est une illustration de la situation critique des entreprises au Sénégal, qui sont asphyxiées par la pression fiscale’’, affirme L’Observateur.
‘’La fiscalité ne doit pas être un frein pour l’épanouissement des entreprises’’, dit l’un des spécialistes de la matière fiscale interrogés par le journal.
Un autre expert de ce domaine observe qu’‘’il y a un problème d’équité fiscale’’ au Sénégal.
‘’Il n’y a pas une répartition équitable de la charge. Si chacun payait sa juste part, il n’y aurait pas de problème’’, analyse le même spécialiste.
Le Quotidien annonce le report d’une réunion du conseil d’administration du Fonds monétaire international avec le ministre sénégalais des Finances et du Budget, Cheikh Diba. Explication du journal : ‘’Le ministre des Finances et du Budget […] savait que des questions l’attendaient sur les causes et circonstances du dernier eurobond de 450 milliards de francs CFA auquel les partenaires n’étaient pas associés.’’
Le Quotidien déclare que ‘’le faux bond de Diba prive le pays, dans l’immédiat, d’un décaissement de 230 milliards de francs CFA, qui aurait été particulièrement bienvenu avant celui de décembre portant sur 109 milliards’’.
Libération annonce l’arrestation de cinq personnes à Bambey (centre), dans le cadre d’une enquête que mène la gendarmerie sur un financement du Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP).
Ces arrestations viennent s’ajouter à d’autres, précise le journal, selon lequel trois mandats de dépôt ont été décernés aux personnes concernées à la suite d’une information judiciaire confiée au doyen des juges de Thiès (ouest).
Une éventuelle ‘’refondation’’ de l’opposition sénégalaise
L’un des suspects a pris la fuite. Des commerçants font partie des mis en cause. Le financement litigieux du FONGIP a été exécuté par le Crédit mutuel du Sénégal, selon Libération.
Sud Quotidien s’intéresse à ‘’la grande épreuve de l’opposition’’ sénégalaise : la ‘’remobilisation’’ de ses militants pour les prochaines élections.
Le hic, c’est que les partis et coalitions de partis membres de cette opposition sont ‘’dirigés par des leaders à la cote de popularité fortement fragilisée bien avant même le scrutin présidentiel de mars 2024’’, note le journal.
Il évoque l’éventualité d’une ‘’refondation’’ des partis et coalitions de partis autour d’une ‘’nouvelle personnalité’’.
Sont concernés Rewmi de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, la coalition Taxawu Senegaal, dirigée par Khalifa Sall, un ancien maire de Dakar, le Parti socialiste d’Aminata Mbengue Ndiaye et l’Alliance pour la République d’Amadou Ba, selon Sud Quotidien.
WalfQuotidien craint qu’il y ait ‘’une recrudescence des départs de pirogues vers l’Europe’’, d’‘’ici à octobre’’.
Des embarcations transportant plus de 500 migrants ont été récemment ‘’interceptés’’ par la marine sénégalaise, affirme-t-il en titrant : ‘’Ça redémarre’’.
Le Soleil est sous le charme de Maïmouna Dièye. ‘’Rien n’égale le sourire solaire de la ministre de la Famille et des Solidarités. Pas même la magnifique vue panoramique sur l’île de Gorée et l’océan Atlantique de son bureau…’’ lit-on dans le journal.
‘’Son parcours sportif, militant et professionnel, son physique à la Aminata Mbengue Ndiaye lui assurent le coffre nécessaire pour bien mener un département ministériel dont le slogan est ‘pour un Sénégal de paix, juste, équitable, inclusif et prospère’’’, ajoute Le Soleil dans une interview-portrait de l’ex-maire de la Patte d’oie, une commune d’arrondissement dakaroise.
L’‘’horreur’’ règne dans les prisons sénégalaises, affirme L’As sur la base d’un rapport de l’Observatoire national des lieux de prévention de liberté.
Les conditions dans lesquels les détenus sont placés en ‘’cellule disciplinaire’’ sont ‘’incontestablement attentatoires à la dignité humaine et [à leurs] droits fondamentaux’’, écrit le journal en citant le rapport consacré à la situation des prisons en 2023.
Le journal Source A aussi a parcouru ce document. Il affirme, en le citant, que ‘’12.910 personnes privées de liberté [vivent] dans l’exiguïté et la promiscuité’’.
La vannerie, un métier d’homme ‘’confisqué’’ par les femmes
Bés Bi Le Jour s’est intéressé à la vannerie. Il consacre un dossier au rônier, qui produit la matière première des vanniers, et à ‘’la belle histoire des années 1970’’, une période où la vannerie était florissante.
De même raconte-t-il ‘’la revanche’’ de la vannière Rose Wade ‘’sur l’école’’ et la vie d’Aly Thiaw, l’‘’un des rares hommes encore dans la vannerie’’, un métier d’homme ‘’confisqué’’ par les femmes.
La participation des Sénégalais à l’organisation des JO de Paris fait la une du journal EnQuête, qui s’intéresse surtout aux ‘’talents sénégalais de l’ombre’’.
‘’Alors que le danseur franco-sénégalais Guillaume Diop a livré une prestation XXL devant les téléspectateurs du monde entier, ils sont nombreux ces jeunes et adultes sénégalais qui […] contribuent à la réussite des Jeux olympiques Paris 2024, dans la plus grande discrétion’’, lit-on dans le même journal.
En font partie les frères Guèye, Yénis Fabrice, Selim Alexandre et Skander Andréas, dont EnQuête raconte les parcours professionnels.
Le journal Stades évoque le parcours du Sénégal dans l’olympisme, de Tokyo 1964 à Paris 2024.
Pour cette année, ‘’le Sénégal fera son entrée en lice aux Jeux olympiques, ce samedi 27 juillet. Ils seront quatre athlètes à concourir pour espérer aller le plus loin possible dans la quête d’une deuxième médaille olympique après celle d’Amadou Dia Ba en 1988’’, résume-t-il.
La nageuse Oumy Diop prendra part aux séries du 100 m papillon, l’escrimeuse Ndèye Binta Diongue sera également en lice.
En canoë et kayak, le Sénégalais Yves Bourhis va entamer les compétitions, et Ibrahima Diaw prendra part aux préliminaires en simple. Il s’agit de tennis.
‘’Après un spectacle grandiose’’ à l’ouverture des JO, ‘’la chasse aux médailles lancée’’, titre Le Soleil, qui dit avoir été témoin d’une ‘’cérémonie hors du commun’’.
OTIS HUGHLEY JR PROMET D’AIDER L’EQUIPE NATIONALE A RETROUVER LA MEILLEURE PLACE
Le nouvel entraîneur des Lionnes du basket, l’Américain Otis Hughley Jr a promis, vendredi à Dakar, d’aider l’équipe du Sénégal à retrouver sa première place africaine, lors de la prochaine édition de l’Afrobasket 2025 prévue en Côte d’Ivoire.
Le nouvel entraîneur des Lionnes du basket, l’Américain Otis Hughley Jr a promis, vendredi à Dakar, d’aider l’équipe du Sénégal à retrouver sa première place africaine, lors de la prochaine édition de l’Afrobasket 2025 prévue en Côte d’Ivoire.
”Mon objectif aujourd’hui est d’aider le Sénégal à redevenir le numéro 1. Et pas pour une seule année mais pour plusieurs années. Je veux créer et construire quelque chose qui va durer. Nous allons gagner plus et dominer le basket africain”, a-t-il dit, lors d’une conférence de presse.
La Fédération sénégalaise de basketball a récemment nommé le technicien américain comme nouvel entraîneur avec pour objectif, la ”reconquête” du titre continental perdu depuis 2015. Il sera en poste jusqu’à l’Afrobasket 2025, prévu à Abidjan en Côte d’Ivoire.
”Je suis très content et excité d’être ici. J’ai toujours pensé que le Sénégal a les plus grands talents en Afrique. Quand j’entraînais le Nigéria, le Sénégal était considéré comme l’équipe standard et cela m’a inspiré pour gagner quatre championnats”, a-t-il déclaré.
”Le Sénégal dispose de beaucoup de talents. Je prends tout le monde à témoin et j’espère que nous atteindrons cet objectif. Cela prendra du temps mais on y arrivera. Je suis impatient de commencer le travail’’, a-t-il laissé entendre, invitant à ”la patience” dans l’atteinte des objectifs.
”J’aimerais aider à construire un état d’esprit chez les filles. La stratégie consistera à faire une pression sur le Nigeria. Nous allons entretenir et développer un certain état d’esprit chez nos filles pour trouver la meilleure composition. De telle sorte que quand nous retournerons à l’Afrobasket 2025, elles auront de l’expérience”, at-il relevé
Pour le nouvel entraîneur du Sénégal, l’objectif est la première place, lors de cette prochaine compétition continentale, même si, le Mozambique, l’Angola, le Mali et le Nigeria restent de belles équipes.
PRÉ-QUALIFICATION DE LA COUPE DU MONDE 2026
L’instance fédérale a publié, lundi dernier, une liste de 26 joueuses convoquées pour des pré-qualifications de la Coupe du monde 2026. Les Lionnes affronteront lors de ce tournoi prévu à Kigali, le Brésil, la Hongrie et les Philippines. Les Lionnes ont entamé, jeudi, leur stage de préparation. ”A Kigali, n’ayons pas beaucoup d’espoir. Le premier match est contre la Hongrie, elles sont quatrièmes en Europe. Le deuxième match, c’est contre le Brésil. Elles ont gagné la Coupe d’Amérique et ont même battu les Etats-Unis. Les Philippines ont battu la Chine. Certes, il y a des chances de gagner, mais elles sont minimums”, a-t-il dit. Il a précisé que l’objectif pour le Sénégal dans ce tournoi est de faire une belle participation. ”Ce sera une belle préparation pour l’Afrobasket 2025. Nous jouerons avec beaucoup d’intensité et de pression”, a-t-il soutenu.
L’APPEL DU PIED DE DR HADJA MAÏ NIANG
Enseignante chercheure en didactique de l’image, à l’Université Iba Der Thiam de Thiès, Dr Adja Maï Niang, appelle les autorités, face aux dérives notées dans les médias audiovisuels, à faire le nécessaire pour ancrer les Sénégalais aux valeurs sociocultu
Enseignante chercheure en didactique de l’image, à l’Université Iba Der Thiam de Thiès, Dr Adja Maï Niang, appelle les autorités, face aux dérives notées dans les médias audiovisuels, à faire le nécessaire pour ancrer les Sénégalais aux valeurs socioculturelles africaines, en particulier Sénégalaises. La didacticienne de l’image lançait ce plaidoyer hier, vendredi, en marge d’un panel en hommage au journaliste émérite, feu Babacar Touré, pour le quatrième anniversaire de son rappel à Dieu. Mme Niang a également appelé à la mise en place d’un nouvel organe qui prend en compte le numérique…
En tant que didacticienne ou pédagogue de l’image, Mme Niang est partie du constat que, depuis les années 2000, des dérives sont notées dans les médias audiovisuels, pour attirer l’attention des nouvelles autorités sur un fléau qui aujourd’hui, impacte gravement la conscience collective. « Nous avons en notre qualité de didacticienne ou pédagogue de l’image audiovisuelle constaté depuis plusieurs années, depuis les années 2000, des dérives dans les médias audiovisuels. A cela s’ajoute des dérives incontrôlables dans les médias en ligne, alors que nous sommes des Sénégalais pétris de valeurs », a constaté pour le regretter l’enseignante chercheure, à l’Université Iba Der Thiam de Thiès. Et Dr Niang de déclarer : « Nous pensons que quand le CNRA ferme les fenêtres aux dérives de la télévision, celles-ci passent par la fenêtre de l’internet. On se dit qu’on ne peut pas réguler l’audiovisuel sans internet au troisième millénaire parce que tous les médias : radios, télévisions, presse écrite se retrouvent sur internet et diffusent sur internet. »
En ce sens, a-t-elle dit, « Nous appelons l’Etat Sénégalais à faire de telle sorte que les Sénégalais soient ancrés dans les valeurs socioculturelles. Aujourd’hui, qu’est-ce qu’on remarque ? Les baptêmes se passent sur internet, les mariages, les insultes, diffamations. Et que ça impacte la conscience collective des Sénégalais… ». Et de préciser qu’« on n’est plus dans la pudeur. On n’est plus dans le sens de la retenue. On n’est plus dans l’humanisme. » A ce propos, elle en veut pour preuve le cas d’une femme habitante des Îles du Saloum qui était en transes durant une séance de danse et qui est morte sur le coup, une image qui a été diffusée en direct… Pis encore, elle donne l’exemple d’une femme qui fait ses lives sur Tik tok et qui fabrique des produits de dépigmentation artificielle, incitant ainsi les Sénégalaises à se débarrasser de leur peau. Un danger en santé publique, selon la pédagogue de l’image. Devant cet état de fait lancera : « Nous appelons également à la mise en place d’un nouvel organe de régulation de l’audiovisuel qui prend en compte le numérique. »
Et bien qu’il y ait des textes conçus pour ARCA, Mme Niang voit plus loin. « Nous pensons que la mention numérique dans la dénomination est importante. Nous appelons également à la dépénalisation des délits de presse en tenant compte des valeurs socioculturelles. Ce ne sera pas un libertinage mais ce sera de la liberté d’expression, de la liberté pour la presse, de la liberté pour les images en tenant compte des valeurs socioculturelle », a-t-elle indiqué.
LA GRANDE ÉPREUVE DE L’OPPOSITION
Grands vainqueurs des législatives 2022 grâce aux jeux d'alliance, l'Apr, Taxawu Sénégal et d'autres risquent aujourd'hui l'érosion. Avec des leaders en perte de vitesse et un électorat déserté, ces partis font face à l'urgence d'un profond renouvellement
Dirigés par des leaders à la cote de popularité fortement fragilisée bien avant même le scrutin présidentiel de mars 2024 qui a vu leur déroute électorale, l’Alliance pour la République (Apr) et la plateforme Taxawu Sénégal semble unies par un destin dont une refondation autour d’une nouvelle personnalité semble être une issue. A défaut de trouver une véritable stratégie à même de remobiliser leur électorat classique. Rewmi comme le Parti socialiste et autre ne semblent pas logés à meilleure enseigne.
C’est un secret de polichinelle, la dissolution «programmée» de l’Assemblée nationale et la tenue des élections législatives pourraient marquer un tournant dans la scène politique sénégalaise. Et pour cause, plusieurs formations ou mouvements politiques qui avaient profité du jeu des alliances pour se repositionner dans l’échiquier politique grâce au nombre important de députés qu’ils ont obtenu à l’issue des dernières législatives du 31 juillet 2022 pourraient se retrouver dans une zone de forte turbulence politique. Parmi ceux-ci, nous citerons entre autres l’ancien parti au pouvoir, l’Alliance pour la République (Apr), et la plateforme Taxawu Sénégal, dirigée par l’ancien maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall. Après avoir connu une grande percée lors des dernières législatives, ces formations politiques font face aujourd’hui à un véritable casse-tête lié à la perte de popularité de leurs leaders qui pourraient compromettre leurs chances en cas de tenue des législatives. Administré depuis l’étranger par l’ancien chef de l’Etat qui a été reconduit à la présidence de l’Alliance pour la République (Apr) par le congrès extraordinaire du 22 décembre 2023 dernier, l’ancien parti au pouvoir traverse aujourd’hui une véritable crise qui a fini d’affecter le fonctionnement de ses instances.
En effet, en lieu et place des réunions du Secrétariat exécutif national (Sen) au siège dudit parti sis à Mermoz, c’est plutôt un groupuscule qui décide et engage le parti. La preuve, invitée de l’émission du jury du Dimanche 7 juillet dernier chez nos confrères de « Iradio », Zahra Iyane Thiam, membre du secrétariat exécutif, a dénoncé la léthargie du parti en révélant que « depuis l’élection, il n’y a pas de réunion, on ne parle à personne, on voit des activités à travers la presse ». Outre ce défi lié à l’absence d’animation, l’ancien parti au pouvoir est également appelé à surmonter d’autres épreuves parmi lesquelles on peut citer la vague de défections des cadres qui prêtent désormais allégeance à l’ancien Premier ministre et candidat malheureux à la présidentielle, Amadou Ba. A ce défi, il faut également ajouter le risque d’implosion de la coalition Benno Bokk Yakaar sur laquelle l’ancien chef d’Etat et président Macky Sall s’est toujours appuyé pour positionner ses responsables lors des différentes élections depuis 2012. La défection de certains de ses plus fidèles alliés à l’image de l’Alliance des forces de progrès (Afp) en est l’exemple le plus manifeste. Dans une déclaration rendue publique à l’issue de sa réunion du 30 mai dernier sur le bilan de la présidentielle, le Secrétariat politique exécutif (Spe) de l’Afp accusant l’ancien chef de l’Etat d’avoir fragilisé le candidat de la majorité présidentielle, Amadou Ba, avait annoncé son engagement pour la création d’un nouveau cadre inclusif de concertation… ».
Outre l’Apr, la plateforme Taxawu Sénégal qui avait également obtenu quatorze députés grâce à la coalition Yewwi Askan wi initiée par son leader, Khalifa Ababacar Sall, le marabout Serigne Moustapha Sy, guide spirituel des Moustarchidines et président du Pur (Parti de l’unité et du rassemblement) et Ousmane Sonko, président du Pastef, s’est fait exclure de cette coalition après sa décision unilatérale de répondre à l’appel au dialogue de l’ancien chef de l’Etat et est également dans la zone de turbulence. Et pour cause, avec le résultat (1,56 %) obtenu par son leader, Khalifa Ababacar Sall, lors de la dernière présidentielle, la plateforme Taxawu Sénégal est condamnée à faire sa mue et trouver parmi ses responsables un homme consensuel ou plus une stratégie capable de tenir devant l’actuel régime lors des prochaines législatives annoncées comme un prolongement de la présidentielle par certains observateurs.
Rewmi, PS, PDS… Ces partis en quete de renouveau !
Rewmi de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck n’échappe pas aussi à la nouvelle donne. Pour cause, son patron est en perte de vitesse depuis la présidentielle de 2007 où il avait affronté son mentor Abdoulaye Wade, alors président de la République en quête d’un second mandat. Arrivé deuxième à ladite présidentielle remportée par le Pape du Sopi dès le premier tour, l’ancien maire de Thiès avait commencé à connaître un déclin progressif qui écornait à chaque élection son électorat et son attrait politique. Le scrutin présidentiel de mars 2024 va consacrer la débâcle pour Rewmi qui se retrouve avec 0,90 pour cent des suffrages. La bérézina totale!
Que dire par ailleurs du Parti socialiste (Ps) qui peine à se relever depuis la perte du pouvoir en 2000 et qui n’a pas concouru aux deux derniers scrutins présidentiels, préférant être à la remorque du parti au pouvoir. Le manque de leadership fort au sein du parti s’est précisé avec la disparition d’Ousmane Tanor Dieng et les petites bisbilles pour le contrôle de l’ancien parti au pouvoir de 1960 à 2000 contribuent à fragiliser davantage le Ps qui se retrouve relégué de fil en aiguille au rang des partis dits de contribution. Que dire du Parti démocratique sénégalais (Pds) ? L’ancien parti au pouvoir qui est parvenu, au dernier scrutin présidentiel, à sauver la mise en soutenant la « Coalition Diomaye Président», après le rejet de la candidature de son porte-étendard Karim Wade, cherche aussi à se réinventer et à réinventer son style de leadership. L’attrait que le Pape du Sopi exerçait sur les foules s’est dissipé avec le temps et Karim Wade, censé redorer le blason du Pds, ne surfe que sur le legs de son paternel et le génie politique de ce dernier pour maintenir la formation libérale au sein des partis leaders de la scène politique, en dépit des désertions et fractures qui ne cessent de fragiliser le parti au pouvoir de 2000 à 2012.
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE WEEK-END
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Le Quotidien, Stades, Bes Bi le jour, Observateur, Libération, EnQuête, Le Soleil
Baadoolo - La Var et les variants
Le Sénégal est beau. Mais le passé est toujours compliqué. Que c’est devenu facile de rendre nue une personne. Sans la déshabiller. Les hommes politiques en souffrent ndeysaan. Hier, c’étaient les Pastéfiens qui insultaient. Aujourd’hui, ce sont les Apéristes. Mais meunouniou fay toubab bi nak. Ce monsieur Var day xaawi sutureu en exposant à l’écran ceux qui ont le cran de tout dire. Merci d’avoir surveillé tous ceux qui Var-ient comme ils veulent. L’Académie va bientôt adopter le verbe «Varer». Après tout, nous ne sommes que des êtres imparfaits. Mais chacun fait son de-Var.
Arrestation de Amath Suzanne Camara L’Apr exige sa «libération» et «Var» Sonko
Amath Suzanne Camara a été déféré au parquet, ce vendredi, pour «offense au chef de l’Etat, actes de nature à jeter le discrédit sur une institution de la République et à inciter les citoyens à enfreindre les lois». Une décision qui a fait réagir le Secrétariat exécutif national (Sen) de l'Alliance pour la République, le parti dont il membre. Dans un communiqué signé par Abdou Mbow, l’Apr «condamne avec la plus grande fermeté l’arrestation arbitraire de Amath Suzanne Camara et demande sa libération immédiate et sans condition». «Le Pastef a toujours bafoué les institutions de la République, incité à la haine, à l’insurrection, menacé les hauts fonctionnaires avec les photos des membres de leurs familles, leurs adresses. Le président du Pastef, actuel Premier ministre avait affirmé, comme étant sa profonde conviction, que fusiller les anciens Présidents du Sénégal n’aurait pas été considéré par Dieu comme un péché», rappellent les Apéristes.
Cérémonie d’ouverture des JO de Paris Le journaliste Abdou Latif Diop a conduit la délégation sénégalaise
A tout seigneur, tout honneur ! Le journaliste Abdoul Latif Diop, a été désigné pour conduire la délégation sénégalaise à la cérémonie d’ouverture, hier, des Jeux olympiques de Paris 2024 sur la Seine. Ancien journaliste sportif au quotidien Le Populaire et ancien correspondant du Groupe E-Media à Paris, Abdou Latif Diop est l’auteur du livre «Bocandé, l’éternelle légende».
Podor - Un Wopouya tue le chef de village de Diam Bouri
Très tôt ce matin du vendredi, une voiture Wopouya a fauché le chef de village de Diam Bouri, situé à 6 km de Galoya. Vendredi, jour du marché hebdomadaire de Galoya, la route nationale numéro 2 est très fréquentée presque toute la journée. Thierno Amadou, âgé de plus de 80 ans et son groupe marchaient au bord de la route pour se rendre à Galoya Peulh pour assister à l’inhumation de leur parent. Juste à la sortie de leur village, l’un des deux Wopouya qui faisaient une course folle l’a mortellement fauché. Thierno Amadou était des décennies durant imam de la mosquée de Diam Bouri avant de passer le témoin à cause d’une santé très fragile. Le corps sans vie du chef de village et ancien imam de Diam Bouri a été acheminé à la morgue du district de Pété et le chauffeur en garde à vue à la brigade de gendarmerie de Pété.
Liberté provisoire pour le lutteur Lac de Guiers 2 sort la tête de l’eau
Le lutteur Papa Ansou Cissé, plus connu sous le sobriquet de Lac de Guiers, a obtenu, ce vendredi, une liberté provisoire. Poursuivi pour escroquerie au visa, il a pu, d’après son avocat Me Famara Faty, cité par Dakaractu, mobiliser la somme de 53 millions de FCFA réclamée par les plaignants dont 14 millions de FCFA donnés par le patron de la 2STV, El Hadji Ndiaye. Pour rappel, Lac de Guiers 2 avait été arrêté par la police le 15 mai dernier dans le cadre d’une affaire d’escroquerie au visa.
Emigration irrégulière Pétrole Une pirogue de 200 migrants interceptée aux larges de Saint-Louis
Les vagues de départs vers l’Espagne ne s’arrêtent pas. La Marine sénégalaise a intercepté ce vendredi matin une pirogue. La Direction des relations publiques des armées (Dirpa), à travers X, informe que l’embarcation avait à bord 200 migrants irréguliers aux larges de Saint-Louis. Tous ont été acheminés à Dakar dans la journée. Une autre pirogue donc, alors que l’on n’a pas fini de faire le deuil des dizaines de morts sur les côtes mauritaniennes.
Pétrole - Le Dg de Petrosen Holding visite Woodside Energy
Le Directeur général de Petrosen Holding a effectué, ce jeudi 25 juillet, une visite à Woodside Energy pour une série de prises de contact et d’échanges entre les membres de la Joint-Venture du projet Sangomar. Alioune Guèye était accompagné du Dg de Petrosen T&S, Mouhamadou Diop, «en l’absence du Dg de Petrosen E&P, Thierno Seydou Ly, excusé pour des raisons motivées» et de ses collaborateurs. Les deux parties ont eu des échanges «intéressants» autour du projet, le processus de son développement, ses aspects économiques, le contenu local, etc., a-t-on appris. Alioune Guèye a exprimé la nécessité d’avoir un «solide partenariat gagnant-gagnant» au profit de toute la population sénégalaise
INTELLECTUELS, GARDIENS DES VALEURS
EXCLUSIF SENEPLUS - Dans son livre "Intellectuels pour Quoi faire ? Remuements intellectuels. Choc des idées", Makhtar Diouf dresse un panorama captivant des intellectuels en action. Il explore les destins de ces infatigables vigies de la démocratie
Philosophes, écrivains, scientifiques, religieux, journalistes... Le spectre des intellectuels est vaste et leurs champs d'action multiples. Décodant leurs ressorts et leurs combats avec une plume vive, Makhtar Diouf brosse, dans son livre intitulé "Intellectuels pour Quoi faire ? Remuements intellectuels. Choc des idées" paru ce mois aux Nouvelles Editions Africaines du Sénégal, un portrait kaléidoscopique de ces défenseurs des valeurs, prêts à braver l'injustice et même les régimes autoritaires.
Le professeur retraité des universités consacre un chapitre (à retrouver plus bas) aux journalistes, ces intellectuels de terrain qui ont joué un rôle clé dans l'éveil des consciences et la défense des libertés au Sénégal.
De Mame Less Dia à Boubacar Diop sans oublier Sidy Lamine Niasse, Babacar Touré et Mame Less Camara, Makhtar Diouf évoque des personnalités devenus par leur métier, d'indispensables contre-pouvoirs citoyens. Une place de choix est notamment réservée à René Lake, figure respectée du journalisme en ligne avec la plateforme SenePlus.com, véritable creuset d'expression plurielle.
"Intellectuelspour Quoi faire ?
Remuements intellectuels. Choc des idées
L’intellectuel est incontournable parce qu’il existe dans toutes les sociétés humaines. L’intellectuel est indissociable du savoir.
Cet ouvrage présente un spectre large des intellectuels : philosophes, écrivains, scientifiques, religieux, autodidactes, journalistes, de continents différents. Aucun segment du tissu social ne leur est fermé. Ils essaiment partout.
Des intellectuels, pour quoi faire ? A quoi servent-ils ? Lorsque des problèmes inquiétants se posent dans un pays où la liberté d’expression existe, on entend des voix : ‘’Où sont les intellectuels ?’’ Les intellectuels sont appelés à la rescousse. Ils sont des régulateurs sociaux. Aucun régime politique flirtant avec la démocratie n’est insensible à des pétitions signées par des intellectuels respectés dans le pays et à l’étranger pour dénoncer l’injustice.
L’intellectuel tel qu’on le conçoit généralement doit s’appuyer sur les valeurs éthiques de justice, de raison, de vérité, et aussi de courage. C’est ce que j’ai appelé intellectuel idéal. Il est aussi un transmetteur de savoir.
Mais le métier ‘’intellectuel’’ n’existe pas, ne figure sur aucune pièce d’identité. L’intellectuel dispose d’une fonction informelle dans laquelle il s’investit lui-même volontairement."
Journalistes de combat
Dans le gotha des grands intellectuels de refus du Sénégal, on ne peut oublier certains journalistes qui ont eu à jouer leur partition. Sous le régime senghorien de parti unique et de médiat gouvernemental unique, Mame Less Dia, ancien instituteur et membre du Parti marxiste PAI clandestin, crée en1977son journal ‘’Le Politicien’’ : journal satirique, réplique de l’hebdomadaire français ‘’Le Canard Enchaîné’’, faisant des révélations sur ton irrévérencieux, avec l’emblème La démocratie commence avec la liberté de la presse. De même que Boubacar Diop avec son journal ‘’Promotion’’. Senghor en est réduit à traiter de ‘’Radio Cancan’’ les révélations faites dans ces médiats.
C’est dans cette foulée que dans les années 1980, après le départ de Senghor, le paysage médiatique sénégalais prend son envol pluraliste et démocratique : ‘’Walfadjri’’ (hebdomadaire puis quotidien) lancé par Sidy Lamine Niasse (avec l’emblème « la voix des sans voix ») ; ‘’Sud’’ (hebdomadaire puis quotidien) avec Babacar Touré. Cette presse indépendante et de refus permet au public de découvrir les talents de grands intellectuels journalistes comme Mame Less Camara, Alain Agboton...
Les intellectuels restent vigilants. En 2007, le président français Nicolas Sarkozy tient à Dakar un discours très hégélien sur ‘’une Afrique passée à côté de l’histoire’’. A l’initiative de l’écrivain Makily Gassama, un collectif de 22 intellectuels africains contributeurs lui apporte une réplique cinglante dans un ouvrage L’Afrique répond à Sarkozy (2008).
Hommage doit aussi être rendu à tous ces intellectuels sénégalais, jeunes et moins jeunes, hommes et femmes, qui se sont impliqués dans les ‘’Assises nationales’’ d’avant la présidentielle de 2012, en bravant les menaces et intimidations du président Abdoulaye Wade qui n’y voyait qu’une manœuvre politique dirigée contre lui. Sans oublier ces autres jeunes créateurs du mouvement ‘’Y’en a marre’’ qui ruaient dans les brancards le régime de Wade et qui sont toujours à pied d’œuvre.
Le régime suivant de Macky Sall est le plus antidémocratique, le plus répressif et oppressif de l’histoire politique du pays, avec une justice aux ordres, condamnant sur commande des opposants politiques et des journalistes.
A quelques mois de l’élection présidentielle de 2024, un ex ministre de l’intérieur de ce régime ayant été au cœur de tous les coups fourrés contre l’opposition, fait maintenant sécession pour se déclarer candidat, avec cette déclaration : ‘’Il faut éviter d’utiliser la justice pour neutraliser ses adversaires politiques’’. Il sait de quoi il parle.
Face à ce régime s’est dressé un front de résistance et de dénonciation animé par des intellectuels du refus qui relèvent du type ‘’intellectuel idéal’’, signant des pétitions, écrivant des articles dans presse. Des professeurs d’université retraités, des juristes praticiens du Droit, des écrivains, des journalistes des professeurs d’université en activité signataires de pétitions. Des intellectuels de renom, non sénégalais, comme Wole Soyinka, Noam Chomsky n’ont pas hésité à apposer leurs signatures sur des pétitions de dénonciations de ce régime.
On ne peut passer sous silence le journaliste sénégalais indépendant René Lake, fondateur du médiat en ligne Internet ‘’SenePlus’’, ouvert à tous les courants d’opinion. A cet égard, René Lake est un des héritiers de Alioune Diop qui avec ‘’Présence Africaine ‘’ publiait Cheikh Anta Diop et Césaire. ‘’SenePlus’’ est le site de publication des articles de dénonciation des dérives du régime dont les auteurs n’ont pas accès au quotidien ‘’Le Soleil’’ pourtant propriété nationale. Des militants du régime y publient aussi des textes sans relief, pour comme ils disent, ‘’défendre le président Macky Sall’’. Celui-ci pourrait bien dire ‘’gardez-moi de mes amis, mes ennemis je m’en occupe’’. Il sait que ces plumitifs dépourvus de densité intellectuelle, qui se présentent comme ses défenseurs sont plutôt en quête de visibilité en vue de promotion dans l’appareil d’Etat.
MAURITANIE, LE HCR ÉVOQUE LE DÉSESPOIR DES MIGRANTS APRÈS UN NAUFRAGE
”Nous constatons que ces déplacements sont le fait de personnes extrêmement vulnérables, désespérées, dont le désespoir et la vulnérabilité sont parfois exploités par des passeurs".
Dakar, 26 juil (APS) – Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) par la voie de son porte-parole, Shabia Mantoo, a estimé vendredi, à Genève (Suisse) que le naufrage meurtrier survenu lundi au large de Nouakchott, la capitale de la Mauritanie, traduisait le niveau de vulnérabilité des migrants, ”des victimes exploitées par des passeurs”
”Nous constatons que ces déplacements sont le fait de personnes extrêmement vulnérables, désespérées, dont le désespoir et la vulnérabilité sont parfois exploités par des passeurs, des trafiquants ou d’autres personnes”, a-t-elle déclaré lors d’un point de presse à Genève qui abrite le siège de cette agence onusienne.
Au moins, 25 personnes ont péri lorsque la pirogue à bord de laquelle a chaviré au large de la Mauritanie, selon un décompte fait par des garde-côtes.
”Le HCR est profondément attristé par ce naufrage tragique qui a entraîné la mort et la disparition de nombreuses personnes au large des côtes de la Mauritanie’’, a dit Shabia Mantoo dans des propos rapportés par Onu info, le site d’information des Nations Unies.
L’agence onusienne a en même temps déclaré avoir relevé une recrudescence du phénomène de l’émigration irrégulière dans certains pays africains (le Sénégal, la Mauritanie et le Maroc) à destination en particulier des îles Canaries, en Espagne.
Pour la fonctionnaire des Nations unies la ”route de l’Atlantique Ouest” fait partie des ”plus meurtrières au monde, avec des milliers de migrants et de réfugiés qui se sont noyés ces dernières années”.
La porte-parole du HCR demande des mesures pour mettre un terme à ces nombreuses tragédies.
Entre le 1er janvier et le 15 juillet 2024, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a dénombré 19.700 migrants arrivés irrégulièrement aux îles Canaries en Espagne.
L’agence en charge des migrants signale ”une augmentation de 160 % par rapport à la même période en 2023, où 7.590 migrants avaient été enregistrés”.
”Le projet de l’OIM sur les migrants disparus a enregistré plus de 4.500 décès et disparitions sur cet itinéraire depuis 2014, dont plus de 950 décès l’année dernière, le deuxième plus meurtrier jamais enregistré”, mentionne la même source.
MALI, 16 MORTS ET 48 BLESSÉS DANS UNE COLLISION ENTRE DEUX BUS
Les causes probables de cet accident sont l'excès de vitesse et l'imprudence des conducteurs, selon le ministère des Transports, qui ajoute qu'une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances exactes.
Une collision entre deux bus jeudi dans le centre du Mali a fait 16 morts et 48 blessés, dont 6 sont dans un état grave, a annoncé le ministère des Transports dans un communiqué reçu vendredi par l'AFP.
"L'accident résulte d'une collision frontale entre un car de transport voyageur de la compagnie Fakala Transport en provenance de Mopti et un autre de la société Ascofaré Transport se déplaçant dans le sens inverse", à Ouan, dans la région de San. Toutes les personnes blessées ont été prises en charge et transportées au centre de santé de référence de San par les agents de la protection civile.
Les causes probables de cet accident sont l'excès de vitesse et l'imprudence des conducteurs, selon le ministère, qui ajoute qu'une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances exactes de l'accident.
Au Sénégal, pays voisin, un accident jeudi entre Ndouloumadji et Ourossogui, près de la frontière mauritanienne, a fait 6 morts et 14 blessés, dont sept grièvement, a indiqué le président Diomaye Faye sur sa page Facebook, qui a présenté ses "condoléances les plus attristées". Les accidents de la route sont fréquents au Mali et Sénégal. Ils sont généralement dus au mauvais état des routes et des véhicules, et à des défaillances humaines.