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19 novembre 2024
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE VENDREDI 26 JUILLET 2024
Sud Quotidien, Révélation Quotidien, Le Témoin Quotidien, Le Quotidien, Le Soleil, EnQuête; L'As, Yoor-Yoor Bi, Bes Bi le jour, Observateur, Stades, Walf Quotidien
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KEEMTAAN GI - BRISER LES CHAINES DE LA HAINE
Il nous faut vivre après tout ce que ce pays a vécu ces deux dernières années comme drames. Des dizaines de jeunes tombés sous les balles des forces de l’ordre et autres nervis protégés par un Etat qui voulait installer la terreur. Une justice désincarnée à force d’errements. Les blessures sont tellement béantes que, pour la première fois dans notre histoire politique, des familles de victimes exigent que celui qu’elles présentent comme l’auteur de toutes ces exactions soit poursuivi pour crimes. Tous ces jeunes aux corps enfouis au fond de l’océan dans leur quête d’une vie meilleure. Tous ces désespérés qui peinent à se procurer des soins de qualité dans des hôpitaux démunis. Toute cette misère dans nos rues. Autant de chantiers qui dévoilent l’immense tâche qui attend nos nouveaux dirigeants au pouvoir depuis mars dernier. Une tâche qui est loin d’être une sinécure. Il y a eu tellement de blessures et de vies gâchées souvent par un tristement célèbre délateur qui poursuit, hélas, son entreprise destructrice sans que l’on puisse l’identifier. On doit le traquer et le mettre hors d’état de nuire pour tous ces crimes qui portent sa signature à travers ses accusations. Des pratiques qui nous rappellent celles de la tristement célèbre Gestapo allemande. Car, au moment où l’on prône la réconciliation, ce triste personnage poursuit son œuvre de désagrégation de notre tissu social. Le pouvoir étant de droit divin, que ceux qui s’opposent le fassent dans l’élégance républicaine en évitant d’écorcher des sensibilités ou de s’égarer dans la vie privée de leurs adversaires. Si la parole pouvait développer un pays, il ne fait aucun doute qu’on serait depuis très longtemps parmi les pays émergents. Un statut d’émergence que le Chef nous avait promis et qui s’est révélé être un slogan tapageur. Tellement de défis attendent ce pays, mais c’est à croire que personne n’aspire à le voir sortir de sa situation de sous-développé après que la paix est revenue. Face au silence de ceux qui devraient parler et qui ont la légitimité électorale de se prononcer, des intrus usent et abusent de cette parole qui devient une banalité. Le discours n’est plus axé sur des questions économiques, scientifiques ou environnementales ou même de société mais plutôt sur des banalités. Comme ce sac à moins de cinquante mille francs que des esprits tordus, dont le dessein inavouable est de nuire, évaluent à des millions. Ou encore tout un ministère qui regrouperait une famille entière après que ces mêmes colporteurs de mauvaises nouvelles nous ont vendu un supposé gouvernement parallèle installé à la Primature. Après plus de soixante ans d’errance, c’est le moment de se retrouver pour construire ensemble ce beau pays. Aucun discours haineux ne pourra le faire et encore moins faire tomber un gouvernement de quatre mois. A moins que l’on veuille installer la chienlit ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
ASSEMBLEE NATIONALE LE BUREAU CONVOQUE CE VENDREDI
Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, a convoqué en réunion les membres du bureau à la salle de conférences de la Présidence de l’institution. La rencontre est prévue, ce vendredi 26 juillet 2024. Sur la convocation publiée, il est précisé comme ordre du jour : « Informations ». Sans autre précision !
DAUPHIN DU BATONNIER ME ALY FALL ELU AU PREMIER TOUR
L’assemblée générale de l’Ordre des Avocats s’est réunie hier pour procéder à l’élection du dauphin du bâtonnier. Ce, conformément à la délibération du Conseil de l’Ordre du 25 juin 2024 et aux textes en vigueur. A l’issue du scrutin, 262 avocats (suffrages) ont voté dont 9 bulletins blancs. Le candidat Me Aly Fall a récolté 175 voix. Il est suivi de Me Samba Biteye qui a obtenu 78 voix. Inutile de vous dire que Me Aly Fall a été élu Dauphin du Bâtonnier dès le premier tour ! Après un an d’apprentissage, ou dauphinat, il sera donc le futur Bâtonnier de l’Ordre des avocats du Sénégal !
COMMISSARIAT ZAC DE MBAO NEUF POLICIERS ARRETES
La Division des investigations criminelles (Dic) a arrêté neuf (09) policiers en service au commissariat de police de la Zac (zone d’aménagement concerté) de Mbao. Ils sont accusés d’avoir subtilisé une somme de 200 millions cfa au cours d’une opération menée le week-end dernier. L’argent appartiendrait à deux ressortissants maliens arrêtés lors d’un contrôle de routine. Au départ, les Maliens étaient soupçonnés de transporter de la cocaïne. A l’arrivée, les policiers ont constaté que ce qu’ils croyaient être de la drogue n’était en fait que de gros sacs de billets de banque. Une fois les maliens acheminés au commissariat, le chef de la brigade de recherches a demandé à compter l’argent. Ils ont compté 450 millions cfa. Cependant, l’un des Maliens a déclaré que les sacs contenaient plutôt 650 millions cfa et non 450 millions cfa. C’est ainsi que les policiers sont accusés d’avoir volé les 200 millions cfa manquants. Une enquête ouverte par procureur de la République a permis d’arrêter les 9 policiers pour vol présumé et les deux Maliens pour blanchiment de capitaux entre autres délits.
MOCTAR SARR UN CRACK NOMME PCA DE LA SAR
Lors du dernier Conseil des ministres, le président de la République Bassirou Diomaye Faye a 81 nominations de directeurs généraux (Dg) de sociétés nationales, de présidents de conseils d’administration (Pca) et de directeurs de l’administration générale et de l’équipement (Dage) de ministères. Dans le lot, un nom a attiré notre attention ainsi que celle du monde sénégalais de l’excellence. Il s’agit de Pape Moctar Sarr, Ingénieur centralien nommé Président du Conseil d’administration (Pca) de la Société africaine de Raffinage (Sar), en remplacement de M. Thierno Ndiaye. Justement « Le Témoin » quotidien s’interroge comment le Chef de l’Etat a réussi la prouesse de dénicher Pape Moctar Sarr, ce brillant cadre sorti de l’une des plus prestigieuses écoles d’ingénieurs au monde : l’Ecole centrale de Paris. Ce jusqu’à le nommer PCA de la Sar. Pape Moctar Sarr, donc, a fait Centrale après ses années de prépa au lycée Henri IV de Paris. Les anciens élèves du Lycée Van Vollenhoven de Dakar se souviennent de Pape Moctar Sarr qui avait raflé cinq (05) prix lors du Concours général (Classes de Première en 1977 et Terminale en 1978). Après son diplôme d’ingénieur, l’actuel nouveau Pca de la Sar était allé décrocher un autre diplôme en économétrie, mathématique et économie quantitative à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ingénieur pétrolier, il a travaillé à Shell, Speedy Services et autres avant de créer les compagnies sénégalaises Elton et Eydon. Qui dit que Pape Moctar Sarr méritait plus que le poste de Pca pour l’intérêt du Sénégal ?
POURSUIVIE POUR DIFFAMATION MIMI SIGNE ET PERSISTE
Dans une déclaration à la sortie du Tribunal de Dakar, hier, l’ancienne Première ministre, Aminata Touré, a vigoureusement défendu ses accusations de «carnage financier» contre l’ancien ministre Mansour Faye dans la gestion des fonds Covid 19. Celui-ci l’a poursuivie pour diffamation. «C’est le monde à l’envers que Mansour Faye porte plainte contre moi parce que j’ai dit qu’il y avait eu un carnage financier autorisé par son beau-frère, l’ancien président Macky Sall», a dénoncé Mme Touré devant la presse. Elle a ensuite cité le rapport accablant de la Cour des comptes, «organe extrêmement sérieux» selon elle, pour étayer ses propos: «Ils ont dit qu’il y a 20 milliards qui n’ont rien à voir avec la Covid. Au lieu d’acheter la tonne de riz à 120 000 cfa, on l’a achetée à 145 000 cfa. La Cour des comptes a dit qu’il y a eu une surfacturation de 2 milliards 749 millions». Aminata Touré a rejeté les tentatives de «jouer sur les mots», affirmant que le rapport de la Cour des comptes demandait la traduction en justice du directeur administratif et gestionnaire (Dage) de Mansour Faye. Selon elle, ce dernier a avoué avoir agi sur instructions du ministre concernant les prix surfacturés, comme l’indique le rapport page 102. «C’est un véritable scandale pour moi d’avoir passé toute la journée ici, à la barre » a tonné l’ex-Première ministre. Qui fut un pilier du régime du président Macky Sall !
PRESSE NOTE DU MINISTRE DE LA COMMUNICATION
Le ministère de la Communication a rendu publique, une note faisant état du non-respect des obligations légales par les entreprises de presse écrite et digitales, ainsi que les entreprises audiovisuelles. Ainsi, ledit ministère demande aux éditeurs et distributeurs, de se conformer aux exigences de la Loi 2017-27 et du Code de la Presse avant le 29 juillet 2024, sous peine de sanctions légales. « Pour les entreprises de presse écrite : Il a été noté que sur 51 quotidiens, hebdomadaires et mensuels de la presse classique et 17 de celle digitale, une absence parfois de déclaration de parution et un non-respect du dépôt légal, en violation des articles 80 et 82 de la Loi 2017- 27 du 13 Juillet 2017 portant Code de la Presse. Par conséquent, il est demandé à tous les éditeurs de presse écrite ou digitale, de se conformer à la réglementation en vigueur, au plus tard le 29 Juillet 2024, sous peine de se voir appliquer les sanctions prévues par la loi. Pour les entreprises audiovisuelles : Concernant les éditeurs et distributeurs, l’article 94 du code de la presse stipule que: « l’exercice de toute activité d’édition, de distribution et de diffusion de services de communication audiovisuelle, quelle que soit la technique utilisée, est subordonné à une autorisation délivrée par le Ministre chargé de la Communication, après avis conforme de l’organe de régulation, dans les conditions définies par le code ». Il est donc demandé à toutes les entreprises audiovisuelles, ayant déjà signé une convention et un cahier des charges avec le CNRA, de se rapprocher du Ministère en charge de la Communication, en vue de la délivrance d’une licence conformément à la loi. »
Baadoolo - Dio aux J.O
Diomaye est qualifié pour les J.O. Il a fait un saut à Paris pour assister à la cérémonie d’ouverture de ce rendez-vous mondial. Malgré son calme olympien- pas olympique- il entend être sur la piste diplomatique aux côtés de Macron. C’est une course de fond puisqu’il va accueillir les JOJ en 2026. Ne pas y être serait un faux départ. C’est difficile de débarquer encore à Paris avec cette pression de waa Aes, Excellences les putschistes. Mais c’est une haie à franchir. Avec ou sans le sac.
MATAM Collision entre un camion et un minicar 6 morts et 14 blessés
Un choc entre un camion et un minicar de 18 places a fait 6 morts et 14 blessés, ce jeudi, à Ndouloumadji, dans le département de Matam. A 10 heures 30, la Compagnie d’incendie et de secours de Matam a été alertée d’un accident à l’intersection reliant la piste de Ndouloumadji à la route nationale numéro 2. «Sur les lieux, on a trouvé qu’il s’agissait d’une collision entre un camion en provenance de Ourossogui et un minicar de 18 places venu du Dandé Maayo. Le minicar en provenance de Ndouloumadji n’a pas marqué un temps d’arrêt à l’intersection avant de prendre la route nationale numéro 2», a dit le lieutenant Ignass François Ndiaye, commandant de la 54ème Compagnie d’incendie et de secours de Matam. Les blessés ainsi que les corps sans vie ont été acheminés à l’hôpital régional de Ourossogui avec la mobilisation de 2 ambulances de la Compagnie d’incendie et de secours de Matam et de 4 ambulances civiles. Depuis Paris, le chef de l’Etat a exprimé sa compassion et assuré avoir donné des instructions pour une prise en charge rapide des blessés»
Pour un vol présumé de 200 millions au cours d’une opération 9 policiers du commissariat de la Zac de Mbao en garde à vue
C’est une autre affaire impliquant des policiers qui va encore faire parler. Ils sont au nombre de 9 limiers du commissariat de la Zac de Mbao à être placés en garde à vue à la Division des investigations criminelles (Dic), selon Rfm. Qui informe qu’ils sont accusés d’avoir volé 200 millions de francs CFA au cours d’une opération menée le week-end dernier sur deux ressortissants maliens détenant de l’argent d’origine douteuse. Abdoulaye Diao, alias Baaye Fall, qui a reçu un renseignement sur deux individus habitant le quartier Almadies 2 convoyant de la cocaïne avec pour destination le Mali a intercepté le véhicule 4X4 suspect avec à son bord deux personnes de nationalité malienne. Selon le journaliste Babacar Fall qui a mené l’enquête, après une fouille, les deux sacs contenaient de l’argent et non de la drogue. Au commissariat de police de la Zac de Mbao, les ressortissants maliens se sont rendus compte qu’il ne restait que 450 millions de francs CFA alors que les sacs contenaient en réalité 650 millions de francs CFA. C’est ainsi que les mis en cause ont accusé les policiers d’avoir volé les 200 millions de FCFA.
Assemblée nationale - Les membres du bureau convoqués ce vendredi
Le président de l’Assemblée nationale Amadou Mame Diop a convoqué en réunion les membres du bureau à la salle de conférence de la Présidence, ce vendredi 26 juillet 2024. Sur la convocation publiée, ce jeudi 25 juillet, on peut noter comme ordre du jour «Informations». Pas plus. Mais tout indique que c’est le premier acte de la procédure devant aboutir à l’adoption du Règlement intérieur. Ce qui permettra au Premier ministre de faire sa Déclaration de politique générale (Dpg) dans les meilleurs délais. Mercredi, les trois présidents de groupes parlementaires et le représentant des non-inscrits ont remis les résultats de leurs travaux de mise à jour du Règlement intérieur à Amadou Mame Diop.
Ziguinchor 2 enfants retrouvés morts dans les rizières de Boutoute
Deux enfants âgés de neuf et trois ans ont été retrouvés sans vie dans les rizières de Boutoute, en périphérie de la commune de Ziguinchor, rapporte le correspondant de E-Media. Les pluies diluviennes qui inondent la région depuis la matinée de ce jeudi en seraient la cause. Les eaux de ruissellement les auraient emportés. Les sapeurs-pompiers ont transporté les corps à la morgue de l’hôpital régional de Ziguinchor. La gendarmerie a également été alertée afin d’identifier les victimes et d’ouvrir une enquête. D’après nos informations, les enfants vivaient dans le quartier périphérique de Kantenne, dans la commune de Ziguinchor.
Départ à la Retraite La Rts de Diourbel fête Cheikh Fall
Après un quart de siècle de collaboration, l’ex-chef du département de la Rts de Diourbel a pris sa retraite. Cheikh Fall a été fêté par ses anciens collègues journalistes et techniciens de la station régionale de la radio. A ses jeunes collègues de travail, il a demandé de «travailler en parfaite union, de préserver cet outil de travail qu’est la Rts et de respecter les règles d’éthique et de déontologie». Outre Cheikh Fall, la journaliste Tida Sané, promue cheffe de l’unité d’information à la station Rts de Fatick a été aussi fêtée.
RESPECT DU DÉPÔT LÉGAL, LE MINISTÈRE DE LA COMMUNICATION APPELLE LES ENTREPRISES DE PRESSE À SE CONFORMER
Le directeur de la communication a noté sur « 51 quotidiens, hebdomadaires et mensuels de la presse classique et 17 de celle digitale, une absence parfois de déclaration de parution, en violation des articles 80 et 82 du Code de la presse.
Le directeur de la communication, Ousseynou Dieng a appelé jeudi, les entreprises de presse écrite et audiovisuelle à se conformer à la réglementation en vigueur notamment la déclaration de parution et le respect du dépôt légal , au plus tard le 29 Juillet 2024 sous peine de se voir appliquer les sanctions.
Dans un communiqué le directeur de la communication a noté sur « 51 quotidiens, hebdomadaires et mensuels de la presse classique et 17 de celle digitale, une absence parfois de déclaration de parution et un non- respect du dépôt légal, en violation des articles 80 et 82 de la Loi 2017-27 du 13 Juillet 2017 portant Code de la Presse ».
Par conséquent, il a demandé à « tous éditeurs de presse écrite ou digitale de se conformer à la réglementation en vigueur, au plus tard le 29 Juillet 2024 sous peine de se voir appliquer les sanctions prévues par la loi ».
Pour les entreprises audiovisuelles :
« Concernant les éditeurs et distributeurs, l’article 94 du code de la presse stipule que l’exercice de toute activité d’édition, de distribution et de diffusion de services de communication audiovisuelle quelle que soit la technique utilisée, est subordonné à une autorisation délivrée par le Ministre chargé de la Communication, après avis conforme de l’organe de régulation, dans les conditions définies par le code », rappelle-t-il.
Le ministère demande en outre à toutes les entreprises audiovisuelles ayant déjà signé une convention et un cahier des charges avec le CNRA « de se rapprocher du Ministère en charge de la Communication, en vue de la délivrance d’une licence conformément à la loi ».
LES ENSEIGNANTS DE L’APR DEMANDENT LA LIBÉRATION D'AMATH SUZANNE CAMARA
"Le nommé Assane Guèye dit Azoura Fall a injurié publiquement le Président de la République Bassirou Diomaye Faye et il n’a pas été inquiété. On a vu Guy Marius Sagna traité le président qui était là de menteur", a rappelé Moustapha Mbacké Diouf.
Le réseau des enseignants républicains a exigé jeudi la libération de leur collègue Ameth Suzanne Camara arrêté, mercredi, par la division des investigations criminelles DIC après des propos tenus à l’endroit du président de la République et du chef du Gouvernement .
« Nous exigeons sa libération dans les plus brefs délais. D’autant plus que on a entendu le président de la République lancer un appel à l’apaisement de même que le Premier ministre qui appelle à l’apaisement », a lancé Moustapha Mbacké Diouf.
Interrogé sur RFM, le membre du réseau des enseignants de l’APR, a fustigé les agissements du procureur « qui ne fait valoir ses prérogatives d’autosaisine que dans l’espace politique ».
« Les gens usent de formules qui leur semble plus adéquate pour taxer pareille situation et notre démocratie est interpellée. Quand on voit un procureur de République qui ne fait valoir ses prérogatives d’autosaisine que dans l’espace politique je pense que quand même cette question mérite d’être étudier et d’être posé d’autant plus qu’on parle actuellement de réforme au niveau de la justice », a-t-il dénoncé.un excès de zèle de la part du Procureur. Selon lui, cette situation pose une forme de deux poids deux mesures.
« Le nommé Assane Guèye dit Azoura Fall a injurié publiquement le Président de la République Bassirou Diomaye Faye et il n’a pas été inquiété. On a vu Guy Marius Sagna traité le président qui était là de menteur dans l’Hémicycle même. On a vu le leader de Pastef Ousmane Sonko légitimer l’injure », a-t-il rappelé.
« Je pense qu’on doit quand même poser le débat. Et la France même qu’on a eu à prendre comme référence vous voyez que chaque jour même le Président MACRON et son Premier ministre Gabriel Atal sont régulièrement critiqués et traités de menteurs sur les plateaux de télévision par des hommes politiques. C’est cela aussi la démocratie », a ajouté l’enseignant..
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DIOMAYE S'INSURGE CONTRE L'ORDRE MONDIAL À PARIS
Le président sénégalais a fustigé l’architecture de la gouvernance politique, économique et financière mondiale, héritée de la seconde guerre mondiale.
C’est à un sommet sur le Sport qu’il a été invité. Mais, dans son discours, le président Bassirou Diomaye Faye en a profité pour plaider pour un système international beaucoup plus juste.
«Notre rencontre devrait sonner le réveil des consciences sur l’iniquité constante d’un ordre mondial historiquement dépassé», a martelé le président de la République du Sénégal, lors du sommet axé sur le thème : «Sport et développement soutenable».
Lors de cette rencontre qui s’est tenue à Paris, le chef de l’exécutif sénégalais a souligné l’urgence de changer les règles du jeu.
Il faudra surtout, pour le Président Faye, régler les questions de l’évasion fiscale, des congés fiscaux abusifs et autres flux financiers illicites, «qui privent nos pays de ressources vitales au financement du développement».
À ces maux, il ajoute la question lancinante du traitement juste et équitable de la dette ainsi qu’au système de notation sur l’évaluation du risque concernant l’Afrique, qu’il juge «biaisé».
Le Président Bassirou Diomaye Faye a aussi dénoncé les Conditions inéquitables de la transition énergétique. Il a pointé du doigt le double-jeu des puissances occidentales.
«Certains interdisent les financements à l’étranger des sources d’énergie fossiles y compris le gaz, alors qu’ils continuent d’utiliser eux-mêmes des ressources plus polluantes comme le charbon», dénonce-t-il.
Le président Faye a aussi fustigé l’architecture de la gouvernance politique, économique et financière mondiale, héritée de la seconde guerre mondiale. Pour lui, «la composition des organes et le processus de décision ne reflètent plus les réalités de notre temps».
Le président sénégalais signale que le système actuel perpétue le statut quo et ignore les besoins légitimes de sa grande majorité. Il crée aussi les germes de sa remise en cause et la recherche de voies alternatives.
«La mutation du groupe des Brics en une suite globale plus large, montre à quel point le système international est contesté et combien. Il urge donc, de le réformer pour le rendre plus inclusif, plus juste, plus transparent dans l’intérêt de tous», plaide le successeur du Président Macky Sall.
LE COLLECTIF DES CONCESSIONNAIRES SURSOIT À SON MOT D'ORDRE DE GRÈVE
”Nous prenons bonne note de l’engagement des autorités en charge du secteur à trouver une solution définitive au problème de cette dette qui met en péril l’exploitation, donc la viabilité de nos entreprises”, a confié Boubacar Diallo.
Dakar, 25 juil (APS) – Le collectif des concessionnaires du nettoiement qui réclame la régularisation d’arriérés de factures a décidé de sursoir à son mot d’ordre de grève après des ‘’engagements’’ pris par les autorités en charge du secteur pour trouver une solution définitive à ce problème, a-t-on appris de Boubacar Diallo, son secrétaire général.
Le collectif avait prévu d’aller en grève ce jeudi pour réclamer la régularisation d’arriérés de factures.
”Nous prenons bonne note de l’engagement des autorités en charge du secteur à trouver une solution définitive au problème de cette dette qui met en péril l’exploitation, donc la viabilité de nos entreprises”, a confié M. Diallo à l’APS.
Cet engagement, a-t-il précisé, a été pris, lors d’une réunion des représentants du collectif des concessionnaires et la direction générale de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED)
Selon lui, ”l’essentiel des discussions a porté sur les retards de règlement” des ces factures.
”Ces échanges ont permis de dégager une feuille de route dont la mise en œuvre permettra d’avoir une solution progressive aux difficultés auxquelles nous faisons face”, a laissé entendre le Secrétaire général du collectif.
Lors d’un entretien avec l’APS, Boubacar Diallo avait indiqué que ”’ces prestations couvrent l’année 2023, avec 1,9 milliard d’arriérés et 12, 5 milliards pour 2024’’.
De son côté, Khalifa Ababacar Sarr, directeur général de la SONAGED, avait précisé que les ‘’arriérés dus aux concessionnaires du nettoiement s’élèvent à ce jour à 9 milliards francs CFA’’.
‘’Par ailleurs, en moins de deux mois d’exercice (entre le 24 avril et le 13 juin 2024), le gouvernement a versé aux concessionnaires un montant de 6.097.959 179 FCFA, épongeant ainsi toute la dette due au titre de l’année 2023 et une partie de celle du premier trimestre de 2024’’, indiquait un communiqué de la direction générale de la SONAGED transmis à l’APS.
par l'éditorialiste de seneplus, Arona Oumar Kane
FAUT-IL SUPPRIMER L’ASSEMBLÉE NATIONALE ?
EXCLUSIF SENEPLUS - Pour un système où chaque citoyen, grâce à son smartphone omniprésent, pourrait voter directement les lois et même proposer des textes législatifs. Une gouvernance populaire digitale, inspirée du modèle suisse (2/2)
Arona Oumar Kane de SenePlus |
Publication 25/07/2024
Une plateforme digitale populaire pour un modèle alternatif
Face aux dérives constatées dans la mise en œuvre du pouvoir législatif et qui enlèvent toute sa substance au principe de souveraineté populaire et le rendent inopérant de facto, il est impératif de repenser notre modèle démocratique.
L'alternative proposée est un système de consultation populaire directe, inspiré du modèle suisse de votation mais adapté à l'ère numérique. Ce système de gouvernance digitale populaire tirerait parti de la large connectivité des citoyens et des avancées technologiques pour ouvrir aux citoyens, de manière sécurisée, l’accès aux propositions et aux votes législatifs.
L’utilisation du téléphone mobile dans notre pays s’est en effet généralisée avec un taux de pénétration supérieur à 100%, qui s’explique certes par la détention de plus d’une puce SIM par certains individus, mais aussi par la généralisation de l’usage du smartphone dans la société. De toute évidence, il y a beaucoup plus de citoyens qui interagissent avec les plateformes numériques en tous genres que d’électeurs inscrits sur les listes électorales.
Dans ce modèle, chaque citoyen aurait la possibilité de participer directement à la législation selon les modalités suivantes :
Vote des lois : Les citoyens pourraient voter sur les propositions de lois via une Plateforme Numérique Législative Populaire (PNLP), garantissant l'intégrité du processus législatif et sa conformité à l’intérêt général.
Initiative législative : Concurremment avec l'Exécutif, les citoyens pourraient proposer des lois, qui seraient soumises au vote numérique populaire, après avoir recueilli un nombre significatif de soutiens, via une pétition numérique intégrée à la PNLP.
Procédures de destitution : Un mécanisme permettrait aux citoyens de lancer des procédures de destitution contre des élus ou des fonctionnaires ne respectant pas leurs mandats ou agissant contre l'intérêt public.
Ainsi, l’Assemblée nationale serait supprimée et remplacée par une Commission Législative Nationale (CLN) non élue, limitée à une trentaine de personnes tout au plus. Cette commission reprendrait la partie technique du pilotage et du cadrage du processus législatif, le temps d’une session législative qui remplacerait la session parlementaire classique. Ses membres seraient choisis dans les différents corps de métier de l'administration publique pour leur expertise, à savoir des juristes, des fiscalistes, des spécialistes des finances publiques, des ingénieurs, des économistes, des planificateurs... comme l'administration sénégalaise en regorge à profusion.
La sélection des membres de la CLN pourrait être confiée à l’institution judiciaire qui les coopterait dans un processus semblable à la sélection des jurés de tribunaux. Ils seraient ainsi détachés le temps d’une session législative et retourneraient à leur administration d’origine à la fin de celle-ci, sans modification de leur statut et de leur rémunération. Les frais induits par leur participation à la CLN (déplacements additionnels, repas, diverses contraintes justifiables) seraient pris en charge par l’Etat à travers les dotations à la commission législative. De telles dotations seraient bien évidemment très modestes comparées au budget actuel de l’Assemblée nationale.
Le débat parlementaire préalable au vote des lois serait remplacé par un débat public à travers les médias audiovisuels, la presse écrite et les réseaux sociaux mais aussi dans des comités de quartier et de villages. Dans ces discussions publiques, encadrées par les autorités administratives et couvertes par les médias gouvernementaux et privés sous la supervision de l’organe de régulation, spécialistes et pédagogues pourraient apporter des éclairages et expliquer les textes débattus pour que chacun puisse se faire une idée précise et déterminer son vote.
Ce modèle serait également répliqué au niveau de la gouvernance locale pour se substituer aux conseils départementaux et municipaux, tout aussi inefficaces, coûteux et corruptogènes. Les élections locales se limiteraient au choix, au suffrage universel direct, sans conseil associé, des chefs des exécutifs locaux tels que les maires et, si la nécessité est prouvée, les présidents de département et/ou de région. Les votes des conseils pour valider les décisions des exécutifs locaux laisseraient ainsi place aux votations des administrés via la plateforme numérique.
Avantages du modèle proposé
Avec les effets induits de la suppression ou de la refonte des élections autres que la présidentielle, d’une part, et la forte réduction des dépenses de fonctionnement dans les budgets de l’institution parlementaire et des collectivités locales, de l’autre, ce modèle permettrait à l’Etat d’économiser plusieurs centaines de milliards de FCFA sur un cycle électoral. La part de budget ainsi récupérée pourrait servir beaucoup mieux dans de l’investissement productif visant le bien-être des populations que dans l’entretien d’une caste de privilégiés sans véritable valeur ajoutée pour la Nation.
La suppression de l'Assemblée nationale et des conseils locaux et leur remplacement par un système de consultation populaire ne signifierait pas la fin de la démocratie représentative, mais plutôt son évolution vers une forme plus participative et réactive, libérée de la mainmise des organisations politiques qui ont trop longtemps confisqué la souveraineté populaire. Cela renforcerait la démocratie en rendant le pouvoir législatif directement accessible au peuple, ré-alignant ainsi la gouvernance avec les principes du Souverain originel, en améliorant la transparence et la responsabilité des décideurs politiques. Ce changement radical permettrait de restaurer la confiance dans nos institutions, en plaçant le pouvoir législatif là où il tire sa source : entre les mains du peuple.
Paris (France), 25 juil (APS) – La fièvre monte crescendo à Paris, la capitale française, à moins de 24 heures de l’ouverture officielle des Jeux olympiques 2024, a constaté l’APS.
Le voyageur débarquant à l’aéroport Charles De Gaulle se retrouve plongé dans un tourbillon d’affiches publicitaires vantant les JO.
Des bénévoles, pantalon en bleu turquoise surmonté d’un t-shirt, scrutent l’arrivée des avions transportant les dernies athlètes, officiels, journalistes et supporteurs.
Parlant plusieurs langues, ces bénévoles, des femmes pour la plupart, sont chargés de guider les hôtes venus assister aux Jeux olympiques qui vont se dérouler jusqu’au 11 août prochain dans la capitale française.
Ils aident notamment les nouveaux arrivants à effectuer les formalités administratives et à récupérer leurs badges, dans une parfaite organisation.
Depuis une vingtaine de jours, des milliers de participants aux JO avaient commencé à affluer dans la capitale française dont les transports, les rues et restaurants sont aux couleurs de ce rendez-vous mondial.
Paris, son décor inhabituellement coloré et ses habitants semblent impatients de voir arriver le grand jour qui verra les bords de la Seine briller de mille feux à l’occasion de la cérémonie d’ouverture.
En attendant ce départ en fanfare, policiers, militaires et gendarmes multiplient les patrouilles à travers les rues de la capitale de l’Hexagone.
Les éléments des Forces de défenses françaises et d’autres pays partenaires, sont visiblement de partout, armées jusqu’aux dents et veillant au grain pour pallier à d’éventuels troubles ou actes terroristes.
Une centaine de chefs d’Etat et de gouvernement devrait assister à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques sur les bords de la Seine.
Arrivé jeudi en fin d’après-midi à Paris, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye sera aux côtés de son homologue français Emmanuel Macron et d’autres chefs d’Etat et de gouvernement lors de cette cérémonie.
Les chefs d’Etat et de gouvernement invités seront reçus à l’Élysée ce vendredi, à partir de 15 h 15, indique une note du service de presse de la présidence française.
Selon la même source, cette réception sera l’occasion pour la France de délivrer “un message de paix et de tolérance”, alors que 10.500 athlètes du monde entier seront réunis pour participer à cet événement mondial.
Suivant un protocole bien arrêté pour cette journée, les chefs d’Etat et de gouvernement vont quitter l’Élysée à partir de 18 h pour rejoindre les bords de la Seine et y assister à la cérémonie d’ouverture.
Les Jeux olympiques Paris 2024 ont démarré mercredi avec les tournois masculins de football et de rugby.
Aux JO de Paris, onze athlètes vont représenter le Sénégal dans sept disciplines sportives : athlétisme, judo, natation, canoë kayak, taekwondo, escrime, tennis de table.
Au total, 45 disciplines sportives sont au menu des JO 2024 qui vont réunir 206 comités nationaux olympiques représentés par 10.500 athlètes.