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19 novembre 2024
JO 2024, BASSIROU DIOMAYE GALVANISE SA TROUPES
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est rendu, jeudi, au village olympique des Jeux de Paris 2024, pour rencontrer la délégation sénégalaise, a appris l’APS de sources officielles.
Dakar, 25 juil (APS) – Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est rendu, jeudi, au village olympique des Jeux de Paris 2024, pour rencontrer la délégation sénégalaise, a appris l’APS de sources officielles.
Le chef de l’Etat a visité les quartiers des sénégalais en compagnie de la ministre des Sports et des membres du Comité nationale olympique et sportif sénégalais (CNOSS).
Bassirou Diomaye Faye a adressé un message d’encouragement aux athlètes sénégalais engagés dans ces Jeux.
‘’Retenez juste une chose : tout le Sénégal est très fier de vous. Vous n’entendrez peut-être pas mes cris d’encouragement, mais je serai comme tous les Sénégalais, un fervent supporter’’, a-t-il dit.
Il leur a assuré que tous les sports se valent et que son gouvernement prêtera ‘’une attention à tous les sportifs en compétition’’.
Le président sénégalais a remis le drapeau national à l’athlète Louis François Mendy (110 mètres haies) et à la céiste Combe Seck , porte-drapeaux de la délégation sénégalaise aux Jeux olympiques Paris 2024, lors d’une cérémonie tenue, mercredi, à la résidence de l’ambassadeur du Sénégal à Paris.
Le président Faye arrivé, mardi, dans la capitale française, prendra part à la cérémonie officielle des Jeux olympiques 2024, prévue vendredi dans la capitale française.
La cérémonie d’ouverture se déroulera sur les bords de la Seine, à Paris, capitale de l’olympisme jusqu’au 11 août.
Ce déplacement du chef de l’Etat fait suite à une invitation de son homologue français, Emmanuel Macron, et de Thomas Bach, président du comité exécutif du Comité international olympique (CIO).
Les Jeux olympiques Paris 2024 ont démarré mercredi avec les tournois masculins de football et de rugby.
Depuis le début de sa participation aux Jeux olympiques, le Sénégal n’a décroché qu’une seule médaille olympique, grâce à l’athlète Amadou Dia Ba.
Ce dernier a terminé deuxième du 400m haies des JO de Séoul en 1988, devenant le premier et seul sportif sénégalais à avoir remporté une médaille olympique, l’argent en l’occurrence.
Aux JO de Paris, onze athlètes vont représenter le Sénégal dans sept disciplines sportives : athlétisme, judo, natation, canoë kayak, taekwondo, escrime, tennis de table.
Au total, 45 disciplines sportives sont au menu des JO 2024 qui vont réunir 206 comités nationaux olympiques représentés par 10.500 athlètes.
GLISSEMENTS DE TERRAIN EN ETHIOPIE : LE BILAN S’ALOURDIT A 257 MORTS
Le bilan des victimes des glissements de terrain survenu lundi au sud de l’Éthiopie s’est alourdi à 257 morts, a annoncé jeudi le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires.
Le bilan des victimes des glissements de terrain survenu lundi au sud de l’Éthiopie s’est alourdi à 257 morts, a annoncé jeudi le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires.
“Les fortes pluies dans la zone de Gofa, dans la région sud de l’Éthiopie, ont provoqué des glissements de terrain dévastateurs, tuant au moins 257 personnes et affectant plus de 15 000 personnes’’, a indiqué HOCHA en citant les informations délivrées par les autorités locales.
Cette catastrophe naturelle s’est produite, lundi, après de fortes pluies, dans une zone rurale à plus de 450 kilomètres d’Addis-Abeba, la capitale éthiopienne.
Le bilan “devrait augmenter jusqu’à hauteur des 500 morts’’, prévient l’agence onusienne dans son dernier rapport publié sur le réseau social X.
Les autorités locales faisaient état, mardi soir, de 229 personnes décédées dans les trois glissements de terrain en raison de fortes pluies enregistrées dimanche et lundi dans dans le Woreda Gezei Gofa de la zone de Gofa.
L’ONU poursuit les opérations de recherche et de sauvetage aux côtés des autorités locales, de la Croix-Rouge éthiopienne et des membres de la communauté.
LA POPULATION CARCERALE ESTIMEE A 12910 PERSONNES EN 2023
Le dernier rapport de l’Observateur national des lieux de privation de liberté (ONLPL) fait état de 12910 prisonniers recensés en 2023, soit une hausse de 360 détenus par rapport à l’année précédente.
Dakar, 25 juil (APS) – Le dernier rapport de l’Observateur national des lieux de privation de liberté (ONLPL) fait état de 12910 prisonniers recensés en 2023, soit une hausse de 360 détenus par rapport à l’année précédente.
‘’Pour l’année 2023, la population carcérale est estimée à 12910 personnes. Elle a connu une hausse de 360 détenus comparée à l’année 2022”, lit-on dans le rapport de l’Observateur national des lieux de privation de liberté (ONLPL) dont l’APS a eu connaissance.
Le document remis récemment au chef de l’Etat souligne que ‘’cette hausse résulte, pour l’essentiel, des manifestations publiques de juin 2023 et de la migration irrégulière”.
Au total, ‘’965 personnes ont été arrêtées et placées sous mandat de dépôt pour participation à une manifestation interdite, mouvement insurrectionnel, atteintes à la sûreté de l’Etat et 3339 individus écroués pour traite de personnes et trafic de migrants”.
Le rapport note que cette ‘’surpopulation constatée, dans presque toutes les prisons à quelques exceptions près, a eu des répercussions graves sur les conditions de détention notamment sur l’alimentation, le couchage et la santé. Elle a aussi considérablement aggravé la promiscuité décriée des grands établissements’’.
L’Observateur fait remarquer qu’au cours de l’année 2023, ‘’comme annoncé dans le rapport de 2022, l’accent a été mis sur les visites initiales car beaucoup de lieux de privation de liberté n’avaient jusqu’ici reçu la visite de l’Observateur national après dix ans de fonctionnement’’.
‘’Ainsi, sur 64 lieux de privation de liberté visités, les 38, soit 60%, l’ont été pour la première fois, avec un accent particulier mis sur les visites thématiques consacrées cette année à l’alimentation dans les lieux de privation de liberté”.
Sous ce rapport, indique l’ONLPL, ‘’le constat est qu’aucun texte ne fixe l’organisation et le fonctionnement des cantines, si bien que, d’une prison à l’autre les procédures varient, avec beaucoup de manquements notés.
Ainsi, l’Observateur recommande la prise d’un texte fixant les modalités de création et de fonctionnement des cantines dans les établissements pénitentiaires, de même que l’encadrement légal de la gestion du budget de l’alimentation pour une meilleure prise en compte des besoins des détenus.
A ce propos, l’ONLPL ‘’envisage de tenir un atelier de partage avec tous les acteurs des secteurs visités pour une meilleure prise en charge de cette importante thématique qu’est l’alimentation dans les lieux de privation de liberté”.
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AU TRIBUNAL, MIMI TOURÉ MAINTIENT SES ACCUSATIONS DE SURFACTURATION CONTRE MANSOUR FAYE
L'ex-Première ministre, poursuivie pour diffamation est sortie plus combative que jamais. Devant la presse, elle a réaffirmé ses propos en s'appuyant sur le rapport accablant de la Cour des comptes. Ses avocats demande 1,5 milliard de F CFA de dommages
Dans une déclaration enflammée à la sortie du tribunal ce jeudi 25 juillet 2024, l'ancienne Première ministre Aminata Touré a vigoureusement défendu ses accusations de "carnage financier" contre l'ancien ministre Mansour Faye dans la gestion des fonds Covid. Celui-ci l'a poursuivie pour diffamation.
"C'est le monde à l'envers que Mansour Faye porte plainte contre moi parce que j'ai dit qu'il y avait eu un carnage financier autorisé par son beau-frère, l'ancien président Macky Sall", a dénoncé Mme Touré devant la presse.
Elle a ensuite cité le rapport accablant de la Cour des comptes, "organe extrêmement sérieux" selon elle, pour étayer ses propos: "Ils ont dit qu'il y a 20 milliards qui n'ont rien à voir avec la Covid. Au lieu d'acheter la tonne de riz à 120 000 F CFA, on l'a achetée à 145 000. La Cour des comptes a dit qu'il y a eu une surfacturation de 2 milliards 749 millions".
Aminata Touré a rejeté les tentatives de "jouer sur les mots", affirmant que le rapport de la Cour des comptes demandait la traduction en justice du directeur administratif et gestionnaire (DAGE) de Mansour Faye. Selon elle, ce dernier a avoué avoir agi sur instructions du ministre concernant les prix surfacturés, comme l'indique le rapport page 102.
"C'est un véritable scandale que moi j'ai à passer la journée ici, à la barre, pendant que lui (Mansour Faye), qu'on accuse vraiment de surfacturation parce qu'on parle du ministre, du ministère, on veut nous faire croire qu'il n'a pas de responsabilité dans ça", a tonné l'ex-Première ministre.
Elle a estimé qu'il était "impossible" que de telles dépenses soient engagées sans l'aval du ministre, qualifiant de "scandaleux" le fait que Faye ne soit pas également poursuivi. Ses avocats ont d'ailleurs demandé 1,5 milliard de F CFA de dommages et intérêts, qu'elle compte partager avec des personnes démunies.
Au-delà de Faye, c'est l'ancien président Macky Sall qui est vertement critiqué par Aminata Touré: "C'est ce dernier qui a levé toutes les lois, toutes les contraintes concernant la concurrence des prix, le contrôle et ça a ouvert la voie à ce que j'ai qualifié de carnage financier."
"Nous invitons les nouvelles autorités à poursuivre les investigations dans cette affaire scandaleuse parce qu'il ne faut pas oublier que près de 5 000 Sénégalais sont morts du Covid pendant que certains pensaient faire de la surfacturation", a-t-elle conclu, appelant à la lumière sur ce dossier sensible (Source: Dernières estimations du ministère de la Santé).
Le délibéré est attendu pour le 8 août 2024.
par Ibou Fall
DES NOUVEAUX RICHES ET DES NOUVEAUX PAUVRES, PAR VAGUES
Il y en a qui n’en peuvent plus. Au diable les promesses électorales : les appels à candidatures attendront… Surtout ceux qui en savent trop pour être snobés. Mais ces maigres consolations ne font pas que des heureux dans les rangs des disciples du Projet
Après la barre des cent jours de magistère passée, le nouveau régime, sous la houlette du tandem pastefien Bassirou Diomaye Faye – Ousmane Sonko, n’en finit pas de s’installer…
Ça se hâte lentement.
Passons sur l’annonce téméraire du Conseil des ministres qui apprend au peuple des 54 % d’électeurs que le « Projet », vendu sur tous les tons depuis une décennie, avec une montée d’adrénaline sanglante depuis 2021, est en phase d’écriture. T’inquiète, c’est juste une affaire de quelques mois, mon pote !
Pour l’heure, certes, il faut parer au plus pressé. Il y en a, dans le premier cercle, qui n’en peuvent plus. Au diable les promesses électorales : les appels à candidatures attendront… Surtout ceux qui en savent trop pour être snobés.
Il y en a bien un, apparemment talonné par les urgences, depuis l’Amérique, qui en lâche des petits bouts inavouables, en précisant quel retour sur investissements il attend. Pensez donc, son million de dollars dépensés à la gloire du président de la République (putatif) Ousmane Sonko, PROS, à financer, dit-il avec quelque regret, des cocktails Molotov ; que dire de ses « live » religieusement suivis par les martyrs du « Projet » dont les plus engagés sont morts mystérieusement ? Des ménages disloqués, avoue-il, faussement modeste et repentant, rien que par ses prophéties ? Il n’en doute pas une seconde, le PROS est le Sauveur, le Projet, l’Arche de Noé et lui, le moussaillon sans lequel la barque sombrerait à la première tempête…
Le souci : ils ont oublié de l’embarquer… Là, il se trouve un peu seul et à court d’arguments comme de munitions. Sa première salve de rappel ne suffisant pas, après quelques semaines de patiente expectative, il en rajoute une couche pour la route, un peu en deçà de la ceinture.
On ne va pas s’attarder pour si peu, n’est-ce pas ?
Les affaires de la République n’attendent personne : il y a des vendeurs à la sauvette à déguerpir, des motocyclistes incontrôlables à remettre dans le droit chemin, des entrepreneurs trop prospères à appauvrir, des groupes de presse à mater, des activistes à jeter en prison, des privilégiés à renvoyer au rang de simple mortel.
En résumé, le peuple des gueux qui attend que justice lui soit rendue, est aux premières loges pour commenter la dégringolade des pontes du régime mackyavélique. Ah, le bonheur de pouvoir raconter en statut sur Facebook, photo à l’appui, la rencontre à l’arrêt des Tata brinquebalants, avec ce voisin devenu sympa, l’ancien ministre qui vous dépasse en berline le trimestre d’avant et fait semblant de ne pas vous reconnaître. Il a le boubou humblement froissé, la babouche plissée, le visage déjà émacié. Il pousse la modestie jusqu’à échanger avec vous son numéro de portable avec lequel il se permet des familiarités via WhatsApp.
On se sent réconforté pour bien moins que ça.
Il n’empêche que ces maigres consolations ne font pas que des heureux dans les rangs des disciples du Projet. Il leur faut du concret, du palpable, du cash de préférence… Pour l’heure, ça distribue les postes aux proches « méritants ». Ceux que l’on remarque sur tous les fronts, quand le « Projet » semble compromis, depuis début 2021. Beaucoup parmi cette faune rebelle passent par la case prison, histoire d’y précéder le chef, qu’on désigne sous le vocable respectueux de « mou sèll mi ». C’est la seule digne réponse aux grotesques accusations d’une anonyme masseuse surgie de nulle part, comprenez quelque île du pays sérère, laquelle cherche le buzz. La garce est encadrée par un escadron de la mort politique, spécialement constitué par Macky Sall et sa smala pour enterrer vivant le favori de 2024.
Comme on dit quand tout est compromis, et qu’un miracle survient, Dieu est aux commandes. En un mot comme en cent, le vent tourne et tout ce beau monde, après le 24 mars 2024, peut plastronner.
Ça mérite récompense, malgré tout ce que peuvent en penser les esprits chagrins.
Les nominations s’enchaînent depuis, à chaque sortie des Conseils de ministres, comme autant de délibérations aux examens, pendant que l’entrée en sixième, le Bac et le BFEM égrènent leurs lots de malheureux et d’heureux potaches.
Passé l’effet de surprise, on s’y fait : les appels à candidatures que le « Projet » vend depuis une décennie peuvent encore attendre, sans doute le mandat de PROS. Là, c’est Diomaye qui est aux manettes et, manifestement, il chauffe le fauteuil du PROS, que la malchance installe dans le trop étroit maroquin de Premier ministre et qui se contente modestement de bivouaquer au Petit Palais.
Son humilité et sa générosité, que dis-je, sa modestie et son altruisme, le perdront.
La semaine passée, d’un coup, près de quatre-vingts mâles nominations et quelques femelles attributions. Les féministes qui ne se sont pas rebellées quand Adji Sarr hurlait à la mort, ne se fouleront pas non plus pour si peu.
Il faut croire que dans les troupes, ça commence à crever la dalle et qu’il n’y a plus lieu d’attendre. Les premiers servis, bien entendu, au tout début, sont de la famille proche, du cercle restreint.
Au temps des vaches maigres, rappelons-le, ils font alors feu de tout bois, payent de leur personne, de leur intégrité et même de leur probité pour que l’Elu échappe aux sombres et non moins sordides complots ourdis depuis les officines mackyavéliques du Palais.
Ce n’est que justice.
Quant à la bande de pillards qui mettent ce pays à genoux depuis si longtemps, ils ne perdent rien pour attendre. Le tout nouveau patron de la RTS, Pape Alé Niang, qui a l’habitude d’ouvrir le bal, vient d’allumer la mèche : il faut « dire la vérité au Peuple » poste-t-il personnellement, à l’attention de ses patrons qu’il interpelle publiquement. L’écho lui provient de Fadilou Keïta, le nouveau patron de la Caisse des Dépôts et Consignations : la bande à Macky est une association de malfaiteurs qui ne laisse derrière elle qu’un champ de ruines.
C’est l’halali qui vient d’être lancé, pour que la vague de nouveaux pauvres inonde la cité.
L'OFFENSE AU PRÉSIDENT DE NOUVEAU SOUS LES FEUX
L'interpellation d’Amath Suzanne Camara relance le débat sur cette disposition controversée. Héritage de l'ère coloniale, ce délit est régulièrement brandi pour réprimer la dissidence selon les ONG. Cette loi divise jusque dans les rangs du Pastef
(SenePlus) - L'arrestation d'Amath Suzanne Camara, un cadre de l'ex-parti au pouvoir l'Alliance pour la République (APR), a relancé les débats sur le délit d'offense au chef de l'Etat. Comme le rapporte RFI, M. Camara a été placé en garde à vue le 24 juillet après avoir tenu des propos critiques envers le président Bassirou Diomaye Faye sur la chaîne Seneweb.
Lors de cette interview en wolof le 23 juillet, il avait affirmé que "le président Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko ont menti pour accéder au pouvoir et qu'ils continuent de mentir". Dès le lendemain, le procureur s'est saisi de l'affaire, conduisant à l'interpellation de M. Camara qui risque désormais entre 3 mois et 5 ans de prison ferme pour ce délit.
Cette nouvelle arrestation est la troisième du genre depuis l'arrivée au pouvoir du président Faye le 2 avril dernier. Elle soulève à nouveau les critiques contre cette loi controversée, régulièrement accusée de "servir à mettre des opposants en prison" comme l'écrit RFI.
Même au sein du parti présidentiel les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité (Pastef), certaines voix jugent cette garde à vue "excessive". L'ONG Amnesty International rappelle qu'une des recommandations des récentes Assises nationales de la justice était justement "de supprimer les peines privatives de liberté pour offense à chef d'Etat".
"Cette loi a été régulièrement critiquée pour restreindre la liberté d'expression au Sénégal", dénonce un responsable d'Amnesty cité par RFI. "Une nouvelle fois, on constate qu'elle sert à réprimer les voix dissidentes plutôt qu'à protéger la fonction présidentielle."
Avec cette troisième arrestation en quelques mois, la pression monte sur le président Faye pour abroger ou réformer en profondeur ce délit d'un autre âge, hérité de la période coloniale et souvent brandi comme un outil de musellement des opposants.
BAMBA NDIAYE AUDITIONNÉ PAR LA SECTION DE RECHERCHES
Sa convocation fait suite à la plainte de l’Etat du Sénégal contre sa société,Bamba Ndiaye SA, dans l’affaire de la construction du Building administratif Mamadou Dia.
La plainte de l’Etat du Sénégal contre le patron de la société Bamba Ndiaye SA, dans l’affaire de la construction du Building administratif Mamadou Dia a conduit la Section de recherches de Colobane à auditionner ce dernier. Monsieur Bamba Ndiaye est accusé d’avoir confisqué la documentation technique du bâtiment.
Lors de son audition, l’homme d’affaires est revenu sur les différentes étapes de la construction du Building jusqu’à sa réception.
L’incident du 26 août 2021 qui a été à l’origine de travaux supplémentaires d’un coût de huit ( 8) milliards de F Cfa a été aussi évoqué par les gendarmes. Car, les travaux de réparation ont été confiés à la société Bamba Ndiaye Sa. Un chantier à l’origine du contentieux avec le nouveau régime qui a noté un retard dans la livraison du bâtiment.
Selon le journal L’Observateur qui donne l’information, le Directeur général de l’Agetip, Malick Gaye, maître d’œuvre délégué, a été entendu à titre de témoin sur l’état d’avancement des travaux.
LOUIS FRANÇOIS MENDY MENACE
Désigné porte-drapeau avec Combe Seck, l'athlète voit sa préparation compromises par l'absence de son coach. Dans une lettre ouverte, il interpelle les autorités sur ce qu'il considère comme un manquement
Les JO Paris 2024 débutent demain en France avec la cérémonie d’ouverture. Le seul bémol de la participation sénégalaise reste pour le moment, la non accréditation du coach du recordman Louis François Mendy. Ce qui a mis l’athlète dans tous ses états qui «menace « de ne pas prendre part à cette compétition si les autorités sportives ne règlent pas ce problème.
La ministre de la Culture et des Sports, Mme Khady Diène Gaye, a procédé, hier à la résidence de l’ambassadeur du Sénégal en France, à la remise du drapeau à la délégation sénégalaise. Mme Khady Diène Gaye a exhorté les différents athlètes à hisser haut le drapeau national. Auparavant, le Cnoss avait désigné Combe Seck et Louis François Mendy comme les porte-drapeaux qui doivent représenter le Sénégal à la cérémonie d’ouverture. Cependant, le recordman sénégalais des 110 m haies a apostrophé les autorités sportives à travers une correspondance dont nous avons copie. D’emblée, l’athlète sénégalais a exposé son problème aux autorités. « Je vous adresse ce courrier pour vous faire part d’un problème majeur auquel je fais face en cette période cruciale de préparation pour les Jeux Olympiques de Paris. Mon coach, Alain Smail, avec qui je m’entraîne depuis plus de quatre ans, ne pourra pas m’accompagner aux Jeux en raison d’un problème d’accréditation. Cette information m’a été communiquée récemment par la fédération ... Je tiens à exprimer mon profond désarroi face à cette situation que je trouve inacceptable. Je ne vais pas aux Jeux Olympiques pour faire de la figuration, mais avec un objectif clair et déterminé », a-t-il réagi.
Très déçu, Louis François Mendy fait savoir que la présence de son coach est indispensable pour lui, surtout après plus de quatre années de collaboration intense. « Alain Smail connaît mes forces et mes faiblesses mieux que quiconque. Son absence serait un handicap majeur pour mes performances. Son soutien, ses conseils stratégiques et son accompagnement psychologique sont des éléments cruciaux qui contribuent à l’aboutissement de mes objectifs (…) Je tiens également à rappeler que lors des Championnats du Monde de Budapest en 2023, j’ai pris en charge tous les frais de mon coach pour garantir sa présence à mes côtés. Cette démarche témoigne de l’importance que j’accorde à son accompagnement », a écrit Louis François Mendy.
A en croire l’athlète, les dirigeants de la fédération se sont distribués les accréditations sans tenir compte d’un certain nombre de paramètres. C’est pourquoi, il a proféré des menaces à peine voilées pour que les autorités remédient à la situation. Sa participation restant liée à la résolution de ce différend. « Je vous demande donc de bien vouloir reconsidérer cette décision. Je ne me vois malheureusement pas participer aux Jeux Olympiques de Paris sans mon coach. Je suis sûr qu’une solution peut être trouvée pour permettre sa présence à cet événement. Cette demande n’est pas une menace, mais une requête de concertation pour explorer ensemble les solutions possibles afin de garantir les meilleures conditions de préparation et de performance pour les Jeux Olympiques », a conclu l’athlète.
Nul doute que Madame la ministre des Sports ainsi que les autorités sportives, présentes à Paris, vont régler ce malentendu.
L'INTERNET MOBILE RÉTABLI EN MAURITANIE
Les autorités n'avaient pas communiqué dans l'immédiat concernant la coupure de l'internet des données mobiles. Mais le porte-parole du gouvernement avait dit par la suite qu'elle était "nécessaire" pour des "raisons sécuritaires".
L'internet sur les données mobiles en Mauritanie a été rétabli mercredi matin après une coupure de 22 jours liée aux manifestations qui avaient suivi l'annonce de la réélection de Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani à la présidence du pays, a constaté l'AFP.
Le 1er juillet, les manifestations avaient fait officiellement trois morts à Kaédi (sud), quatre selon les familles et les médias locaux. Des actes de pillages et des dizaines d'arrestations avaient aussi été rapportés quelques heures après l'annonce des résultats provisoires donnant à M. Ghazouani une large victoire dès le premier tour de la présidentielle du 29 juin.
Les autorités n'avaient pas communiqué dans l'immédiat concernant la coupure de l'internet des données mobiles. Mais le porte-parole du gouvernement avait dit par la suite qu'elle était "nécessaire" pour des "raisons sécuritaires". Les restrictions d'accès à internet sont devenues courantes à travers le monde de la part de gouvernements confrontés à des protestations.
Le rétablissement des données mobiles intervient une semaine avant l'entrée en fonction, le 2 août, du president Mohamed Ould cheikh el Ghazouani, réélu pour un second mandat avec 56,12% des voix.
Parmi ses six concurrents, seul le militant antiesclavagiste Biram Dah Abeid, arrivé en deuxième position avec 22,10% des voix, continue de rejeter les résultats du vote qu'il qualifie de "frauduleux" et appelle au dialogue pour résoudre "la crise post électorale que le régime a créée".
Les lendemains du scrutin de 2019, qui avait également vu la victoire de M. Ghazouani dès le premier tour, avaient été marqués par des heurts, l'interpellation d'opposants et de ressortissants de pays voisins accusés d'avoir participé à des manifestations, ainsi que par une coupure d'internet pendant une dizaine de jours.
MATAM, UN ACCIDENT DE LA ROUTE FAIT 6 MORTS ET 14 BLESSÉS
Une collision frontale entre un camion et un mini-car a fait six morts et sept blessés graves, secouant cette localité de la région de Matam. Les secours ont été rapidement dépêchés sur les lieux pour prendre en charge les victimes
Un accident de la route survenu jeudi à la sortie de Ndouloumadji, un village de la région de Matam (nord), a fait six morts, appris l’APS de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP).
L’accident a eu lieu vers 10 heures à la sortie du village de Ndouloumadji, dans la commune de Nabadji Civol, à 37 kilomètres de Matam. Sept blessés sont dans un état grave, selon le lieutenant Ignace François Ndiaye, Commandant à la 54ème Compagnie d’Incendies et de Secours au sein de la BNSP.
Il a précisé qu’il s’agit d’une collision entre un camion qui venait de Ourossogui en partance vers Agnam et un mini car de dix-huit places en provenance du Dandé Mayo.
”Le mini car, arrivé à l’intersection, sur la Nationale 2 n’a pas marqué de stop et a été heurté par le camion”, a-t-il expliqué.
Tous les corps sans vie de même que les blessés ont été acheminés au Centre hospitalier régional de Ourossogui par des ambulances de la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers ainsi que celles civiles, qui ont été les premières à arriver sur les lieux.