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19 novembre 2024
LE PROCES EN APPEL DE LA TUERIE DE BOFFA BAYOTTE OUVERT AU TRIBUNAL DE ZIGUINCHOR
Près de 10 heures d’horloge pour une première journée d’audience : les prévenus Omar Ampoi Bodian et le journaliste René Capin Bassène ont nié tous les faits qui leur ont été reprochés.
Près de 10 heures d’horloge pour une première journée d’audience : les prévenus Omar Ampoi Bodian et le journaliste René Capin Bassène ont nié tous les faits qui leur ont été reprochés. Si Omar Ampoi Bodian qui a tenté de démonter toutes les accusations, a précisé à la Cour qu’il n’est pas indépendantiste mais séparatiste, René Capin Bassène tantôt serein tantôt emporté s’est illustré par des réponses fracassantes qui ont obligé la Cour à l’appeler au calme.
Deux ans après son jugement en première instance, l’affaire de la tuerie de Boffa Bayotte refait surface avec le jugement en appel qui a démarré hier, mercredi, au tribunal de Ziguinchor. Omar Ampoi Bodian, chargé de mission du Mfdc, et le journaliste René Capin Bassène étaient à la barre. Pendant plus de huit heures d’horloge, René Capin et Omar Ampoi se sont prêtés aux questions de la Cour. Devant une salle archicomble, les prévenus ont tenté de balayer toutes les accusations portées contre eux.
«Je ne suis pas indépendantiste, je suis séparatiste», dixit Omar Ampoi Bodian Serein au tout début de l’interrogatoire, Omar Ampoi Bodian craque et verse des larmes lorsqu’il retrace le film de son arrestation dans cette affaire. Celui qui se réclame chargé de mission du Mfdc exclut toute participation à ce massacre du 8 janvier 2018. « Je suis bien membre de l’aile politique du Mfdc », déclare Ampoi Bodian qui, interpellé sur le rôle qu’aurait joué le chef rebelle César Atoute Badiate dira : « je ne saurais dire que c’est César qui a tué. Je ne suis pas sûr que César soit intervenu ou pas. De façon honnête et devant Dieu, il m’a dit que ce n’est pas lui, je m’en tiens à ses propos». Avant de préciser au président de la Cour : « Je ne suis pas indépendantiste, je suis séparatiste». M..Bodian va par suite dégager toute implication suspecte dans la réunion tenue entre des responsables du comité de surveillance villageoise et des responsables de l’aile armée du Mfdc. « Monsieur le Président, j’ai juste conduit la délégation mais je n’avais pas droit au chapitre. Mes missions sont précises… », lance-t-il. Et répondant à une question de l’avocat général qui l’interpelait sur sa qualité exacte pour accomplir une telle mission, Ampoi Bodian réplique : « je suis de l’aile politique, je ne peux pas faire injonction sur l'aile militaire»
Se réclamant certes du Mdfc, Ampoi Bodian balayera d’un revers de main toute complicité dans cette affaire. « Monsieur le juge, je ne suis pas complice, je n’ai aucune dette de complicité, je n’ai pas les mains sales …», lance-t-il avant de se prêter aux questions de certains de ses conseillers. Après Ampoi Bodian, c’était au tour du journaliste René Capin Bassène de passer devant la barre. René Capin : « Vous êtes en train de m’accuser … »
Entre les questions du président de la Cour et les réponses du journaliste René Capin Bassène, les échanges étaient souvent très tendus au point que le président rappelait même à l’ordre M.Bassène. « Restez calme, je ne vous accuse pas. Je ne cherche pas à vous accuser … » lâchera le président qui l’a interpellé sur ses fameux mails et les échanges trouvés sur son ordinateur. Des questions qui ont emporté le journaliste qui a contesté certains passages de son audition avec le juge d’instruction. « Je suis resté de 10h à 3h du matin sans manger ni boire. Et le juge m’a interdit de manger. J’ai signé. La seule chose que je voulais, c’était repartir», déclare-t-il avant de nier les déclarations faites lors de son audition. Et lorsque l’avocat général lui demande « pourquoi vous avez signé ce procès verbal ? », René « très excité » réplique : « je ne suis pas un homme de droit. Si c’était aujourd’hui, je n’allais pas signer». Tantôt calme tantôt très agité, le journaliste sera interpelé par l’avocat général : « Allez-y doucement. Ce n’est pas comme ça qu’on parle aux membres du tribunal». René dira alors ; « c’est ma nature». Hier, au tribunal de Ziguinchor, on a assisté à une audience marathon qui s’est achevée à 21h 10. Le procès se poursuit ce jeudi.
DIOMAYE FACE À UN CASSE-TÊTE
Le rêve d'un toit décent reste hors de portée de beaucoup de Sénégalais. De nombreux programmes se sont notamment soldés par des échecs et des détournements au profit de quelques privilégiés. Le nouveau régime devra tenir ses promesses
SICAP.SA, SN-HLM, les coopératives d’habitat, Sociétés civiles immobilières (SCI) et programmes «Une Famille – Un Toi», «Zéro bidonville», «100.000 logements» et pôles urbains, en plus des lois et règlements (décrets)etc., les différents régimes qui se sont succédé à la tête du Sénégal indépendant n’ont pas manqué d’imagination et de projets pour promouvoir l’accès à l’habitat. Seulement, au fur du temps, toutes ces politiques ont fini par montrer leurs limites à atteindre les objectifs édictés, face à la croissance démographique, la boulimie et l’accaparement fonciers et aux promoteurs immobiliers dont l’écrasante majorité n’est mue que par le profit. Du coup, l’inaccessibilité du coût d’un logement décent, «excluant» les populations en majorité vulnérables, à revenus faibles ou irréguliers de la propriété à laquelle elles ont pourtant droit, un nombre restreint de privilégiés y trouvent leur compte. C’est pour corriger cette maldonne, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a donné de nouvelles directives à son gouvernement, en Conseil des ministres qu’il a présidé le jeudi 18 juillet 2024 au Palais présidentiel.
En réunion hebdomadaire du Conseil des ministres qu’il a présidé au Palais de la République, le jeudi 18 juillet 2024, le Chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a donné des instructions au gouvernement pour faciliter l’accès au logement et à la propriété foncière et immobilière au Sénégalais, intégrant des mesures fiscales, foncières et financières incitatives et durables, conformément la nouvelle politique de promotion de l’accès au logement. Non sans rappeler que la gestion de la problématique des loyers et la construction de logements sociaux demeurent des «urgences sociales».
Déjà, moins d’une semaine plutôt, le président de la République, face à la presse le samedi 13 juillet 2024, après plus de trois (3) mois de gouvernance, est revenu sur la gestion et les problèmes fonciers, notamment la situation sur le littoral (Domaine public maritime), les sites de la nouvelle ville de Thiès (Thiès Ville Neuve) et de Mbour 4 dont il venait de recevoir le rapport dans la matinée. «Nous allons reprendre le lotissement et réaffecter équitablement les parcelles aux populations. Ce n’est pas parce que vous êtes proche de l’autorité qu’on doit vous demander votre carte nationale d’identité pour vous octroyer un hectare (ou plus)… Dans la tête, dans le cœur de chaque travailleur, il n’y a qu’une préoccupation : avoir une maison. La maison, c’est la sécurité», a déclaré le président Faye qui a précisé qu’un hectare égale 34 à 35 parcelles voire plus.
En attendant, le casse-tête de l’accès à la propriété bâtie, notamment au logement et à la propriété foncière et immobilière, demeure toujours une angoisse pour les populations au Sénégal. Pourtant plusieurs politiques d’accès à l’habitat ont été mises en place, depuis l’indépendance. Et l’une des dernières en date et toujours en cours, est celle des 100.000 logements. Initié sous le régime de l’ancien président Macky Sall, pour éradiquer les bidonvilles à l’horizon 2035, le programme de construction de 100.000 logements sociaux, prévu au départ sur 5 ans, est une composante du Programme «Zéro Bidonville».
Ce projet intersectoriel et pluri-institutionnel a pour but «l’amélioration du cadre et des conditions de vie de plus de 4.000.000 de personnes ; soit plus de 500.000 ménages habitant dans les bidonvilles avant 2035». Il est motivé par le déficit en logements évalué à 150.000 à Dakar et 350.000 dans tout le pays, avec le constat d’une dynamique démographique et urbaine et de développement de bidonvilles, combinée à l’offre de logements inadaptée aux besoins des ménages à revenus faibles ou irréguliers et les financements peu adaptés (crédit hypothécaire). Il a pour finalité d’accélérer et diversifier l’offre de logements décents et accessibles pour les ménages à revenus faibles et/ou irréguliers. Histoire de rendre accessible les logements à toutes les catégories sociales. Il concerne l’ensemble du territoire, avec 60% des logements à construire sur le triangle Dakar-Mbour-Thiès et les 40% restants sur le reste du pays, explique un document du ministère chargé de l’Urbanisme et du Logement.
A quand la réception officielle des premieres villas et la remise des clefs aux bénéficiaires ?
Pour sa mise en œuvre, une première phase dénommée phase pilote a résulté sur la mise en place du cadre institutionnel et juridique du projet, avec principalement la création de la Société d’Aménagement Foncier et de Rénovation Urbaine (SAFRU.SA). La mission de la SAFRU.SA, c’est «une réforme hautement attendue avec pour objectif d’agir sur le coût du logement mais aussi de prévenir les problèmes d’assainissement que le pays a connu régulièrement et le Fonds pour l’Habitat Social (FHS) pour faciliter l’accès aux financements surtout pour les revenus non documentés».
La SAFRU a démarré des travaux d’aménagement notamment au niveau du Pôle urbain de Daga-Kholpa et sur les sites des promoteurs engagés dans le projet et des travaux de construction de logements par les promoteurs publics et privés que sont la SN HLM, la SICAP SA, la S21, EFT, Les Résidentielles du Sénégal, etc. à Bambilor, Kébémer, Kaolack, Fatick, Diourbel, Notto Diobass Potou, Daga-Kholpa et Diamniadio, Niacoulrab et Ndiakhirate (Dakar). Sur les sites concernés par le programme, les logements sociaux ou économiques, de moyen standing, sont de types F3, F4, F5 et F6, avec titre foncier de 100 m2, 150, 200, 250, 300 et 500 m2 ; c’est selon. Cependant, le coût de ces habitats dits «sociaux», qui peuvent être acquis au comptant ou par crédit bancaire, est toujours jugé exorbitants par beaucoup de Sénégalais, notamment les fonctionnaires/salariés mais également la classe moyenne des travailleurs sénégalais et à la diaspora, sans oublier «goorgoorlu», qui peinent encore à joindre les deux bouts, en ce contexte de vie chère.
En atteste, pour se procurer un logement de moyen standing de type F3, il faut débourser à partir de 14.500.000 FCFA et celui de type F4, une somme de 17.500.000 FCFA ; des villas économiques F3 sont accessibles à partir de 15.000.000 FCFA, et des villas économiques améliorées F4 à partir de 18.000.000 FCFA à Diamniadio et alentour, compte non tenu des frais notariaux et de constitution de dossiers. Ainsi, des années après le lancement de ce programme, en grande pompe, les Sénégalais entendent toujours la mise à disposition des premières maisons. Les assurances des autorités du régime précédent, réitérées chaque fois que de besoin et à l’issue des interminables visites de chantiers à Bamblor, Diamniadio, Kaolack etc. n’y feront rien. Alors que, à la suite du démarrage officiel, le vendredi 20 décembre 2019, de la campagne d’inscription au projet des 100.000 logements sociaux, le ministère de l’Urbanisme a lancé le Guichet Unique de l’Acquéreur, aussi appelé Procédure Simplifiée et Intégrée d’Acquisition de Logement Social, le jeudi 9 juin 2022, au siège du Fonds pour l’Habitat Social (FHS). Et, parallèlement à ces 100.000 logement, le régime sortant a déroulé, à Dakar, celui de la «Cité de l’Emergence» ; un projet immobilier d’envergure s’étalant sur une superficie dépassant les 2 hectares, avec 700 unités en R+11.
Sicap.sa, SN-HLM, coopératives d’habitat, des succès dans le temps, malheureusement non capitalisés
Depuis 1960, avait souligné le gouvernement, justifiant le contexte du lancement du programme 100.000 logements, «les populations les plus vulnérables, ayant des revenus faibles ou irréguliers, sont victimes de la spéculation foncière qui les exclut du droit à la propriété. L’offre de logements décents et accessibles en termes de prix n’est réservée qu’à un nombre restreint de privilégiés, alors qu’obtenir un logement décent et vivre avec sa famille dans un cadre sain constitue une question de dignité humaine pouvant même être élevée au rang de droit humain».
D’ailleurs, avant même les indépendances, la Société Immobilière du Cap-Vert (SICAP, créée en 1950, et devenue une Société Anonyme à Participation Publique Majoritaire, SICAP SA), contribue déjà à la «réussite» des politiques étatiques d’accès aux logements et à moindre coût. Maintenue par le premier président, Léopold Sédar Senghor, la SICAP va poursuivre ses efforts et sera secondée par la Société Nationale des Habitations à Loyer Modéré (SN HLM), créée des décennies plus tard, par la loi n°1987/46 du 23 décembre 1987, votée sous le règne de son successeur, l’ancien président Abdou Diouf.
Ces deux structures (qui s’activent dans l’immobilier jusqu’à nos jours d’ailleurs), grâce à la promotion de la location-vente, à côté de l’achat au comptant, avaient permis à beaucoup de Sénégalais, notamment des salariés, de devenir propriétaires de maisons à Dakar et dans plusieurs grandes villes de toutes les régions du pays, dans des quartiers et cités portant aujourd’hui leurs noms (SICAP, HLM, Parcelles Assainies…). En outre, les coopératives d’habitat montées par des travailleurs de plusieurs sociétés et entreprises des secteurs publics et privés, avec l’appui de l’Etat mettant à disposition le foncier presque gratuitement, a permis à beaucoup d’autres salariés de disposer d’un toit.
Ainsi, tout comme SICAP SA et SN HLM, l’avènement de ces coopératives qui viabilisent et morcellent en parcelles d’habitation le foncier acquis auprès du ministère de l’Urbanise et du Logement, pour les distribuer à leurs membres, a aussi été salutaire. Certes ! Mais, le problème semble rester entier, vu la poussée démographique et la problématique de l’accès au foncier, avec l’arrivée de nouveaux acteurs dans le secteur notamment des promoteurs privées et Sociétés civiles immobilières (CSI).
Conçus pour des sinistrés des inondations, «jaxaay» et «tawfekh» logent une clientèle politique et autres nantis
Quid des programmes nés des inondations à Dakar ? Après les inondations du mois d’août 2005, ayant affecté et rendu inhabitables certaines zones de la banlieue défavorisée de Dakar, envoyant plus de 20.000 personnes soudainement dans la rue, le gouvernement de l’ancien président de la République, Abdoulaye Wade, avait lancé un Plan d’urgence de construction de 4000 logements sociaux modernes et accessibles, d’un montant de 52 milliards de FCFA (104 millions de dollars américains, à l’époque). Les logements de ce «plan spécial» qu’il a proposé d’appeler «le Plan Jaxaay» étaient cédés à partir de 4 millions de FCFA aux bénéficiaires. Toutefois, si nombre de familles démunies victimes des inondations ont pu être relogées grâce à ce projet décliné en deux phases (Jaxaay 1 et Jaxaay 2), beaucoup d’autres ont été laissées en rade, l’objectif du projet étant détourné et ayant servi à loger une clientèle politique et même des nantis.
Son successeur au pouvoir, Macky Sall, ayant été également confronté au problème des inondations, mettra en place un programme similaire dénommé la cité «Tawfekh», dans la commune de Tivaouane-Peulh – Niague. Tawfekh connaîtra le même sort, ou presque, puisque des pontes du régime sortant ont été bien servi, au détriment des populations expulsées définitivement de leurs maisons par les eaux de pluies. Tout comme des logements et terrains de la cité APIX, située dans la même commune, initialement réservés aux impactés directs des projets d’infrastructures de l’Etat, comme l’autoroute à péage.
«Une famille – un toit», toujours un rêve
La promotion des logements sociaux, c’est aussi le projet «Une Famille – Un Toit» de l’ancien président Abdoulaye Wade, lancé vers la fin de son premier mandat. Le président Macky Sall ressuscitera ce programme, constituant un des principaux leviers du volet habitat du Plan Sénégal émergent (PSE) ; un projet d’accès à l’habitat dont il a décliné, en mai 2015, les contours : «faciliter l’accès à un logement décent aux Sénégalais à faibles moyens et revenus. Un programme de 2850 logements est prévu, pour un investissement global de 37 milliards». Une première livraison de 222 logements avait fait l’objet de réception officielle, avec une remise de clefs en présence de sa majesté le Roi Mohamed VI du Maroc, aux 8 premiers acquéreurs. Depuis lors, aucune information sur la suite du projet.
Auparavant, dans le cadre de la diversification de l’offre de logements, des SCI et des promoteurs immobiliers privés ont investi le secteur. Bénéficiant d’assiettes foncières mises à disposition par l’Etat, souvent à des conditions favorables, ces privés ont bien joué leur partition dans la politique d’accès à l’habitat et au logement des Sénégalais. Seulement, force est de reconnaître, pour le regretter, qu’elles sont également largement à l’origine de la spéculation et du renchérissement actuel du prix des logements. En plus des coûts des matériaux de constructions et autres intrants décriés souvent.
PHASES NATIONALES DE NAVETANES, MATAM OUT
L’organisme national de coordination des activités de vacances (ONCAV), a annoncé, mercredi, avoir retiré à la région de Matam l’organisation des phases nationales de Navétanes pour ”non-respect du cahier des charges
Matam, 24 juil (APS) – L’organisme national de coordination des activités de vacances (ONCAV), a annoncé, mercredi, avoir retiré à la région de Matam l’organisation des phases nationales de Navétanes pour ”non-respect du cahier des charges”, a appris l’APS.
”Nous vous informons qu’après une évaluation exhaustive et en raison des difficultés rencontrées par l’ORCAV de Matam pour remplir le cahier des charges requis, nous avons pris la décision de délocaliser les phases nationales 2024”, lit-on dans la décision de l’ONCAV transmise à l’APS.
L’ONCAV a rappelé dans la lettre adressée à l’Organisme régional de coordination des activités de vacances (ORCAV) de Matam que ”le respect du cahier des charges est l’une des conditions essentielles pour garantir le bon déroulement des phases nationales”.
L’instance dirigeante des activités de vacances a précisé avoir pris cette décision ‘’après de nombreux échanges infructueux avec les différents acteurs et autorités compétentes de la région.’’
Les phases nationales de Navétanes étaient prévues en août et septembre sur neuf sites de la région.
Matam devait participer à hauteur de 142 millions de francs CFA, à travers les collectivités territoriales, soit 70% du budget qui s’élève à plus de 204 millions de francs CFA.
Selon le Président de l’ORCAV de Matam, Samba Ndiaye, cette décision est une ”conséquence logique suite au manque de réaction des autorités territoriales qui avaient pris l’engagement de financer les activités”.
Au mois de mai dernier, une réunion du Comité régional de développement (CRD) s’était tenue en présence du Président de l’ONCAV, Amadou Kane.
Une délégation venue de Dakar avait fait le tour de la région pour visiter les sites qui étaient prévus pour ces phases.
En 2013 l’ONCAV avait aussi retiré l’organisation de cette même compétition à la région de Matam.
UN NOUVEAU DRAME DE L’EMIGRATION IRREGULIERE AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE JEUDI
Les livraisons de ce jeudi évoquent le chavirement lundi d’une pirogue transportant des migrants au large de Nouakchott, en Mauritanie et commentent plusieurs autres sujets d'actualités
Dakar, 25 juil (APS) – Divers sujets font le menu de la livraison de jeudi de la presse quotidienne, dont le chavirement lundi d’une pirogue transportant des migrants au large de Nouakchott, en Mauritanie.
La pirogue avait pris départ en Gambie avec à bord “300 passagers, dont des Sénégalais, Maliens, Gambiens, des femmes et des enfants”, écrit le quotidien Tribune, selon lequel les passagers de cette embarcation ont passé “sept jours en mer”.
Le journal s’émeut des “vies naufragées” de ce nouveau drame de l’émigration irrégulière. “25 morts et une centaine de personnes portées disparues”, indique le journal à ce sujet.
“Le drame s’est déroulé à la plage de la capitale mauritanienne à cause d’une forte houle. Certains témoins, qui ont assisté à la tragédie, parlent d’une scène effroyable”, rapporte Le Quotidien.
“Le Projet peine à dissuader les jeunes”, souligne Walfquotidien, en allusion directe au nouveau pouvoir dont l’arrivée à la tête du pays a suscité beaucoup d’enthousiasme et d’espoir, en termes d’amélioration de la vie des citoyens.
“Il faudra plus que des promesses pour endiguer l’émigration irrégulière, à travers l’Océan atlantique et le désert du Sahara. Le projet du duo Diomaye-Sonko de faire du Sénégal un eldorado peine à convaincre les candidats au départ aux allures de suicide collectif”, écrit Walfquotidien.
Amath Suzanne Camara ”risque gros”
Les sujets politiques intéressent toujours autant les quotidiens, à l’image de Vox Populi qui revient sur l’arrestation de Amath Suzanne Camara, membre du réseau des enseignants de l’Alliance pour la République (APR), l’ancien parti présidentiel. Ce dernier a été “arrêté, auditionné et […] placé en garde-à-vue à la [Sûreté urbaine]” de Dakar, “après sa lourde charge contre les tenants du régime actuel”, rapporte Vox Populi.
Amath Suzanne Camara “a été placé en garde-à-vue pour ‘offense au chef de l’Etat et actes de nature à jeter le discrédit sur les institutions'”, renseigne le quotidien Libération.
“Le responsable de l’APR qui a fait une sortie virulente, ce mardi, dans l’émission ‘Ultimatum’ de Seneweb contre le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko, risque gros”, écrit Bès Bi Le Jour. “Pour l’heure, ajoute le journal, il est en garde-à-vue mais l’apériste pourrait subir le même sort que l’activiste Bah Diakhaté”.
L’As estime que le président Diomaye Faye est “sur les traces de ses prédécesseurs”, évoquant le délit d’offense au chef de l’Etat pour lequel M. Camara a été arrêté. “Quand l’histoire se répète !”, relève la même publication.
Le délit d’offense au chef de l’Etat “n’est pas inconnu du débat public sénégalais tellement cette disposition du code pénal a souvent été utilisée pour mettre derrière les verrous des voix critiques”, ajoute L’As.
Un peu dans le même ordre d’idées, L’Observateur revient sur la dernière sortie du directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), Fadilou Keïta “sur les dégâts de l’ancien régime”.
Selon L’Observateur, cette sortie “rajoute de l’huile sur le feu déjà ardent de menaces du pouvoir en place contre le régime sortant. Erreur de communication ou appel du pied pour des représailles ?”, s’interroge le journal.
Sud Quotidien affirme que l’accès au logement et à la propriété foncière et immobilière constitue un autre ”casse-tête” pour le président Diomaye Faye, un problème encore entier, en dépit des différents programmes mis en place dans ce domaine par les différents régimes qui se sont succédé à la tête du pays.
“Les oubliés emmurés dans un silence intriguant”
Le journal note que “toutes ces politiques ont fini par montrer leurs limites à atteindre les objectifs édictés face à la croissance démographique, la boulimie et l’accaparement du foncier et aux promoteurs immobiliers dont l’écrasante majorité ne cherche que le profit”.
Enquête, pour sa part, s’intéresse aux partis politiques et personnalités alliés du régime lors de la phase de conquête du pouvoir, mais désormais “emmurés dans un silence intriguant depuis la fin de la présidentielle”.
”Le silence des oubliés”, titre à propos Enquête, en référence à des personnalités telles que Malick Gackou et Déthié Fall, et à des formations politiques comme le Parti de l’unité et du rassemblement (PUR).
L’As insiste sur le cas de Déthié Fall, ”si proche, si loin” du nouveau pouvoir. ”Longtemps pressenti comme étant le plan B de Ousmane Sonko pour la présidentielle de 2024”, Déthié Fall ”s’est finalement lancé dans la course pour la présidentielle en utilisant sa propre bannière”, rappelle le journal.
”Alors qu’on s’attendait qu’il soit dans l’attelage gouvernemental ou institutionnel, le leader du Parti républicain pour le progrès (PRP) semble de plus en plus loin du duo Diomaye-Sonko. Il se dit qu’un message en privé serait à l’origine de leur brouille”, ajoute L’As.
Plus généralement, la ”grogne” monte dans les rangs du pouvoir, si l’on en croit le quotidien Kritik’. ”Malgré la vague de nominations et les promotions tous azimuts faites pour caser des soutiens politiques et personnes ressources qui ont porté le combat, le tandem au pouvoir n’est pas encore sorti de l’auberge”, soutient le journal.
“Des personnalités et non des moindres, convaincues d’avoir mouillé le maillot durant les temps de vaches maigres, s’impatientent de n’être pas encore cooptées au niveau de la gestion des affaires. Des positions loin des convictions originelles […] qui voudraient que la promotion individuelle soit bannie au profit du don à la patrie”, conclut le journal.
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE JEUDI 25 JUILLET 2024
Sud quotidien, Révélation Quotidien, Walf Quotidien, Le Témoin Quotidien, L'As, Le Quotidien, EnQuete, Le Soleleil, Yoor-Yoor Bi, Bes Bi le jour, L'Observateur, Libération, Stades
Sud quotidien, Révélation Quotidien, Walf Quotidien, Le Témoin Quotidien, L'As, Le Quotidien, EnQuete, Le Soleleil, Yoor-Yoor Bi, Bes Bi le jour, L'Observateur, Libération, Stades
Baadoolo - Mort de RI
Gannaaw ay, jamm. Dpg Sandaga rangée. Empêcher Diomaye de dissoudre l’Assemblée aussi. Nappaate yi jeexna. Le Règlement intérieur (RI), comme un fichier corrompu, sera mis à jour. Ils nous ont quand même dépités ces députés pendant des semaines. Xuloo bu metti bii yëp… Mort de rire. Walla mort de RI. Mais bon, politique moo ni mel. Donc, Sonko viendra à l’Assemblée bientôt. Sou tawul kay. Le meilleur des prétextes pour reporter un rendezvous politique. Wade est le meilleur dans ce jeu. Baadoolo day météo rek.
Augmentation de la capacité et adaptation au brut sénégalais La Sar explore des axes de collaboration avec Woodside
La Direction générale de la Société africaine de raffinage (Sar) a reçu, ce mercredi, une délégation de Woodside Sénégal. D’après la société nationale, cette rencontre «s’inscrit dans une dynamique d’exploration des axes d’une future collaboration» entre les deux parties. «En prélude à la livraison prochaine du brut Sangomar à la raffinerie de Mbao, Woodside Sénégal a tenu à rencontrer les autorités de la Sar afin de s’aligner sur les conditions d’un partenariat gagnant-gagnant», indique le communiqué. La Sar a informé Woodside de son projet de développement dénommé «Sar 2.0 qui, en plus de porter la capacité de raffinage à 5 millions de tonnes selon les spécifications Afri6 (norme), vise également à diversifier ses activités en s’orientant vers la pétrochimie». Pour rappel, la Sar avait son Projet d’augmentation de la capacité et d’adaptation au brut sénégalais (Acatbs) pour traiter le brut Sangomar et augmenter ses capacités de stockage. Ainsi, la capacité de raffinage est passée de 1,2 à 1,5 millions de tonnes par an.
Visite des ministres mauritanien et sénégalais sur le navire Fpso «Le projet Gta prêt à 95 %»
Le projet Grand Tortue Ahmeyim approche à grand pas. En visite sur le champ gazier, avec son homologue sénégalais, le ministre mauritanien du Pétrole, des mines et de l’énergie a assuré, ce mercredi, que le taux de réalisation du projet a atteint 95 %, rapporte l’Aps qui a repris l’Agence mauritanienne d’information. «Nous nous approchons progressivement et régulièrement de la première expédition de gaz et nous attendons plus que jamais cet événement», a dit Nani Ould Chrougha. Ce dernier et Birame Souleye Diop étaient sur le navire Fpso. Les deux pays travaillaient avec tous les partenaires pour atteindre l’objectif de produire 2, 3 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) par an pendant 20 ans, selon l’Ami.
Violence sur un employé sénégalais - Les deux Chinois et leur interprète condamnés
Le tribunal départemental de Tivaouane a rendu, ce mercredi, son verdict sur l’affaire des deux Chinois et leur interprète Ibrahima Sory Traoré qui avaient brutalisé un employé. Arrêtés et placés en détention depuis le 11 juin dernier, ils ont été condamnés à une peine de 3 mois de prison ferme. Ils resteront donc en prison pendant un peu moins de 2 mois. Ils ont également été condamnés à verser 5 millions Fcfa à Ibrahima Fall, là où ce dernier avait réclamé 100 millions en guise de dommages et intérêts. Pour rappel, les mis en cause avaient brutalisé un de leurs employés du nom de Ibrahima Fall pour reprendre le salaire qui lui a été versé, sous prétexte qu’il avait refusé de décharger.
En visite au Cameroun Cheikh Mahi Niass reçu par le Premier ministre
Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahim Niass poursuit sa mission de propagation de l’islam. Le khalife de la «Fayda Tidjanya» séjourne au Cameroun où il a été reçu par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, en l’absence du chef de l’Etat Paul Biya, en déplacement à l’étranger, a appris Bés bi de sources proches de Médina Baye. Le guide religieux en a profité pour convertir plusieurs individus à l’islam. Cheikh Mahi Ibrahim Niass est connu pour ses actions pour la paix qui lui ont valu d’ailleurs sa nomination à la présidence de l’Union islamique africaine. Il avait réussi une «mission de réconciliation» au Soudan en 2022 entre des tribus rivales.
KEEMTAAN GI - FOIRE AUX ANERIES
Galsen est doux ! Qui pourrait en douter après avoir parcouru la capitale et le reste du pays ? Galsen reste une belle terre agrémentée parses gracieuses créatures à nulle autre pareille. Elles sont d’une beauté d’ange, d’agréable compagnie et d’une sublime coquinerie si bien qu’aucune femme au monde ne peut leur disputer leur canaillerie en plus de cet humour grivois qui reste leur identité remarquable. Vous vous attendiez à ce que je vous fasse un dessin ? Voilà, en un clin d’œil, vous pouvez égarer entre leurs mains, voire leurs reins, votre fortune ou le titre foncier d’une maison. Vous le ferez bêtement sans vous en rendre compte avec le sentiment d’être au paradis. Au niveau des infrastructures, ce charmant pays a connu quelques avancées considérables. Mais là où ça pèche, c’est au plan de la réflexion soutenue. A ce niveau, c’est l’indigence totale. Et ce même si quelques-uns de nos hommes et femmes de culture et autres intellectuels se distinguent à l’international par leurs travaux, recherches ou écrits. Il y a quelques années, c’était le parcours du combattant pour se faire éditer. Ce secteur vivait alors une sérieuse crise si bien qu’était agitée l’idée de privatiser les Nouvelles éditions africaines du Sénégal (Neas), ce fleuron qui est aujourd’hui à l’agonie car, en particulier, farouchement concurrencé par des privés. Lesquels proposent chaque mois une belle brochette d’ouvrages. Ce qui aurait pu permettre à Galsen de vivre d’intenses et enrichissants débats pour irriguer la pensée dans les médias devenus beaucoup plus nombreux qu’il y a 20 ans. Retrouver ces foras où l’on buvait les paroles de la crème de l’intelligentsia sénégalaise avec des hommes et femmes à la pensée étincelante et qui avaient la parole faconde. On les appelait des « agitateurs d’idées » éblouissantes. Une époque bien révolue depuis que de soi-disant chroniqueurs ou des mecs pompeusement appelés politologues ont cannibalisé l’espace pour y régner en maîtres et participent à crétiniser les foules. Ces pollueurs sont partout et n’importe où. C’est même à croire qu’ils ont un don d’ubiquité. Les mêmes qui débitent partout des âneries et qui sont à l’origine des excès auxquels on assiste dans les médias devenus une foire d’insanités, de la médisance et de la médiocrité sans que les acteurs de ce secteur puissent mettre fin à ce fléau. Les réseaux sociaux ont fait qu’on peut voir un mécanicien, un forgeron, un tailleur ou un analphabète porter la réplique à un universitaire jusqu’à le faire douter de sa discipline qu’il enseigne depuis des années. Le tout avec une arrogance qui frise la folie. KACCOOR BI - LE TEMOIN
SOMMET «SPORT4SD» DE PARIS LE PRESIDENT DIOMAYE VA PRENDRE LA PAROLE
Devant ses homologues et 500 participants invités par Emmanuel Macron et le Président du Comité International Olympique, Thomas Bach, le président Diomaye Faye prendra la parole. Il a quitté hier Dakar pour participer, en marge des Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP), au Sommet « Sport4SD » qui s’inscrit ainsi dans un continuum d’événements internationaux en lien avec l’agenda du Pacte de Paris pour la planète et les peuples de juin 2023, le Sommet de l’Avenir de septembre 2024 et le Sommet Nutrition for Growth que la France accueillera en 2025. Un Sommet au cours duquel les pays et acteurs du monde du sport pourront présenter leurs engagements en faveur des générations futures au travers de la contribution du sport aux ODD, en cohérence avec les marqueurs de Paris 2024. Le président Diomaye Faye présentera sa vision et la place de la jeunesse sénégalaise et africaine dans le concert du monde de demain. La participation du chef de l’État marque également un moment pour le passage de témoin entre la France et le Sénégal qui va accueillir les Jeux Olympiques de la Jeunesse en 2026.
GUY MARIUS SAGNA SECOUE LA CEDEAO…
Le moins que l’on puisse dire, c’est que, pour son premier mandat de député de la Cedeao, Guy Marius Sagna est parvenu à secouer le Parlement de la Cedeao. Le leader de Frapp a vigoureusement dénoncé samedi 20 juillet la complicité des chefs d’Etat africains avec les pays développés dans l’appauvrissement des Etats africains. Il a aussi abordé ce qu’il a appelé « coup d’Etat constitutionnel » en Guinée Bissau. « Je voudrais que ce parlement de la CEDEAO constate que les chefs d’Etat de la CEDEAO soutiennent un membre de leur syndicat de chef d’Etat, en l’occurrence Umaro Sissoco Embalò », a déclaré le député de Yewwi. La sortie du député anti-impérialiste a provoqué un affrontement verbal entre lui et son homologue ivoirienne Adjaratou Traoré. Cette dernière a demandé au député sénégalais de modérer son langage à l’endroit des chefs d’Etat. L’affrontement a d’ailleurs obligé le président du Parlement à suspendre la séance. Les propos contre Umaro Sissoco Embalò n’ont pas laissé indifférent un député togolais au nom de Soklingbe Senou qui s’est permis de couper Guy Marius Sagna lors de son temps de parole. Le député togolais M. Soklingbe Senou, qui s’est transformé en avocat défenseur de Umaro Sissoco Embalò et compères, a menacé de faire signer une pétition pour que le Sénégal retire GMS de la liste de ses représentants à la CEDEAO. Un député togolais désavoué par ses concitoyens. Le Front “Touche pas à ma constitution” du Togo, regroupant plus de vingt organisations, a exprimé son soutien au député sénégalais Guy Marius Sagna, menacé par une pétition de destitution au Parlement de la CEDEAO. Ce projet de destitution est initié par un député togolais, ce que le Front condamne fermement. …
ET REJETTE TOUT SOUTIEN DU BUREAU DU PARLEMENT DE LA CEDEAO
Le Bureau du Parlement de la CEDEAO a dénoncé, dans un communiqué en date du 22 juillet, les attaques du député Guy Marius SAGNA contre les chefs d’État et de gouvernement des Etats membres de la communauté. Le bureau a par ailleurs exprimé « sa profonde préoccupation et désapprobation face aux excès verbaux observés au cours de nos sessions à l’égard des Chefs d’État et de Gouvernement des États membres de la CEDEAO par l’un de nous ». Le tollé qui a suivi cette affaire a laissé de marbre Guy Marius Sagna. « Je n’ai pas besoin d’être soutenu par le bureau du Parlement de la CEDEAO qui, par son communiqué, avoue, confirme bien l’existence de la CEDEAO des chefs d’Etat, sa seule préoccupation » indique le député de Yewwi. « L’avis illégitime et illégal du bureau de la CEDEAO ne m’intéresse pas. Ma seule préoccupation : le panafricanisme au service des peuples africains et non de l’impérialisme de certains chefs d’Etat qui sont des valets. L’Afrique va changer radicalement. Et l’Afrique de l’Ouest va y contribuer de manière décisive. Plus de 20 organisations du Togo répondent à la CEDEAO des chefs d’Etat. Continuons la lutte pour l’édification de l’Afrique de l’Ouest des peuples. Une autre Afrique de l’Ouest est nécessaire. Une autre Afrique de l’Ouest est possible » a indiqué Guy Marius Sagna. Un langage et une attitude qui n’ont pas dû déplaire aux chefs d’Etats de l’Alliance des Etats du Sahel qui pensent pis que pendre de l’actuelle CEDEAO ! Une organisation dont, d’ailleurs, le Mali, le Burkina Faso et le Niger se sont retirés pour créer une confédération entre eux ! Chargé, avec son homologue togolais Faure Gnassinbe, d’une mission pour ramener ces trois pays dans le giron de la CEDEAO, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a nommé l’ancien ministre et ex-représentant de l’Onu en Libye, en Centrafrique et au Mali, Pr Abdoulaye Bathily, Envoyé spécial. Il devra user de ses talents d’excellent diplomate, de son excellent carnet d’adresses et de son statut d’ancien soldat pour tenter de convaincre les présidents Ghoïta (Mali), Traoré (Burkina) et Tiani (Niger) de ne pas franchir le Rubicon de la rupture définitive. Une mission très difficile mais dansles cordes de l’ancien secrétaire général de la Ld/Mpt (Ligue démocratique/Mouvement Pour le Parti des Travailleurs) !
RAFFINAGE DU PETROLE DE SANGOMAR RENCONTRE ENTRE WOODSIDE SENEGAL ET LE DIRECTEUR DE LA SAR
Une délégation de Woodside Sénégal, composée du Vice-Président, M. Clive Jones, et du Directeur de Woodside Sénégal, M. Cheikh Guèye, a été reçue, hier, par la Direction Générale de la Société Africaine de Raffinage (SAR). Cette rencontre s’inscrit dans une dynamique d’exploration des axes d’une future collaboration entre la SAR et Woodside, indique un communiqué de la société. Selon le document, la SAR avait, à travers son projet ACATB, adapté ses installations pour traiter le brut Sangomar et augmenter ses capacités de stockage. D’où l’augmentation de la capacité de raffinage qui est passée de 1,2 million de tonnes à 1,5 million tonnes par an. En prélude de la livraison prochaine du brut de Sangomar à la raffinerie de Mbao, Woodside Sénégal a tenu à rencontrer les autorités de la SAR afin de s’aligner sur les conditions d’un partenariat gagnant-gagnant, indique le communiqué, qui précise que la SAR a informé Woodside de son projet de développement dénommé SAR 2.0 qui, en plus de porter la capacité de raffinage à 5 millions de tonnes selon les spécifications AFRI6, vise également à diversifier ses activités en s’orientant vers la pétrochimie. Par ailleurs, il est noter que le prochain site de la Sar ne sera pas forcément au niveau du site de Mbao. En effet, a renseigné M. Diop, lui et ses collaborateurs étaient à Bargny pour prospecter la zone et voir s’il y a possibilité d’y implanter leurs nouvelles unités.
PROJET «YOKK KOM KOM» A KOUNGHEUL 2667 MENAGES DE LA REGION DE KAFFRINE BENEFICIAIRES
Le projet ”Yokk Kom Kom,” qui signifie accroissement des revenus, est évalué à 416 050 000 francs CFA, selon le délégué général à la Protection sociale et à la solidarité nationale (DGPSN), Matar Sène. Il renseigne que 2667 ménages de Kaffrine région ont été listés comme bénéficiaires dudit projet, « Yokk Kom Kom”. Il tenait ses propos en marge d’un comité départemental de développement (CDD) du comité de ciblage des quartiers et villages bénéficiaires de la phase 2 du projet abrité par Koungheul. Dans le département de Mbirkilane, 320 ménages seront servis, 960 à Kaffrine et Koungheul. Quant au département de Malem-Hodar, 427 ménages auront droit à ces avantages. M. Matar Sene a expliqué que pour ce qui est de la région de Kaffrine, 416 050 000 de francs CFA vont être alloués aux bénéficiaires qui recevront chacun un transfert de 150 000 francs CFA pour développer des activités génératrices de revenus en réponse aux besoins et aux potentialités de leurs terroirs”. Toujours est-il que d’après lui, les départements de Koungheul et Malem Hodar vont bénéficier des montants respectifs de 144 000 000 francs CFA et 64 050 000 francs FCFA. Il rassure que la lutte contre la pauvreté et les inégalités sociales occupe une place de choix dans le projet de transformation systémique du président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Également, le Premier ministre et son gouvernement entendent renforcer les politiques d’inclusion et de protection sociale de ces groupes. Et c’est une manière de faciliter l’accès aux soins de santé, aux opportunités d’emplois et de revenus en conformité avec les orientations des agendas internationaux. En effet, à l’en croire, le gouvernement s’intéresse au développement de nouveaux programmes de filets sociaux et à la consolidation de ceux en cours dont le plus important reste le programme national de bourses de sécurité familiale. Selon lui, la consécration du principe de l’équité territoriale demeure l’une des innovations majeures du projet d’extension ”Yokk Kom kom”.
PRECISIONS DU SYNTTAS
Faisant suite à la fausse information apparue dans certains médias qui mentionnaient une forte somme de 85 millions que le Syndicat des Techniciens et Travailleurs de l’Agriculture du Sénégal (SYNTTAS) aurait reçu du Ministre de l’Agriculture de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, j’informe l’opinion nationale et internationale que le SYNTTAS a reçu la somme de 25 millions du ministre. La somme est répartie ainsi qu’il suit : 10 millions pour la mutuelle du secteur primaire et 15 millions pour la coopérative d’habitat du ministère. Ces informations sont disponibles, avec preuve à l’appui, depuis plus d’une semaine dans tous les panels du secteur primaire. Le SYNTTAS invite les auteurs de ces fausses nouvelles à plus de retenue et réitère sa disponibilité envers tous les médias qui souhaiteraient avoir des informations sur ses projets et activités.
FRONT UNI DERRIÈRE GUY MARIUS SAGNA
Le Sénégalais menacé de destitution au parlement de la CEDEAO, reçoit le soutien de plus de 20 organisations de la société civile togolaise. Elles dénoncent une manœuvre visant à faire taire un élu critique envers les dérives autoritaires de l'institution
(SenePlus) - Plus de 20 organisations de la société civile togolaise ont apporté leur soutien au député sénégalais Guy Marius Sagna, menacé d'une motion de destitution au Parlement de la CEDEAO. Dans un communiqué publié le 24 juillet 2024, le front "Touche Pas A Ma Constitution" condamne fermement cette initiative lancée par un député togolais.
Pour ce collectif regroupant diverses associations de défense des droits humains et mouvements citoyens, le député Guy Marius Sagna incarne "le prolongement des positions du Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye" en faveur d'une CEDEAO respectueuse de l'ordre constitutionnel dans les pays membres. Lors du dernier sommet, le chef de l'Etat sénégalais avait appelé à éviter les "manoeuvres constitutionnelles à but électoraliste", sources de contestation et de déstabilisation selon lui.
En pointant publiquement les "défaillances" et le "comportement de syndicat des chefs d'Etat" au sein de l'organisation ouest-africaine, le député sénégalais dérange certains de ses collègues, souligne le communiqué. D'où cette motion de destitution lancée contre lui par un élu togolais, non respectueuse selon le front citoyen "des règles démocratiques" en vigueur au Parlement communautaire.
Le mouvement Freedom Togo-Mouvement de Libération Nationale (MLN) a également réagi dans un second communiqué publié le 22 juillet. Il salue "l'action de certains parlementaires qui tentent d'élever le niveau du débat" à la CEDEAO, trop souvent "inexistant" par le passé. Toutefois, l'organisation déplore que cette dynamique soit "contrecarrée" par d'autres élus, "intimes des chefs d'Etat" et en "conflit d'intérêts manifeste".
Elle pointe notamment du doigt l'attitude de la présidente et de la 2ème vice-présidente du Parlement, coupables selon elle d'avoir transformé les débats en "pétaudière" en muselant la liberté d'expression ou en cherchant même "à en découdre physiquement" avec un député critique. Freedom Togo-MLN appelle dès lors les dirigeants de la CEDEAO à plus d'éthique dans le choix de leurs représentants au sein des institutions communautaires.
Ces réactions illustrent le soutien manifeste d'une partie de l'opinion ouest-africaine en faveur du combat mené au Parlement par le député sénégalais Guy Marius Sagna en faveur d'une CEDEAO plus respectueuse des principes démocratiques et des intérêts des peuples.
COMBE SECK, L’ESPOIR OLYMPIQUE DU CANOË-KAYAK SÉNÉGALAIS
En 2019, la vice-championne d’Afrique brille aux Jeux africains avec trois médailles, une de bronze en C1 500 mètres, et deux d’argent en C2 200 mètres et C2 500 mètres, obtenues avec sa coéquipière Oulimata Ba Fall.
Combe Seck, est une céiste sénégalaise qui s’est forgée une réputation de vice-championne d’Afrique. À 29 ans, elle est sur le point de réaliser son rêve en participant aux Jeux olympiques d’été de 2024 à Paris, où elle portera fièrement le drapeau sénégalais aux côtés de Louis François Mendy.
Sa carrière sportive démarre en force aux Championnats d’Afrique de course en ligne de canoë-kayak en 2013 à Tunis, où elle obtient la médaille de bronze au K2 500 mètres. Ce premier succès est suivi par une médaille de bronze en K1 5000 mètres aux Championnats d’Afrique de 2016, consolidant sa position parmi les meilleures céistes du continent.
En 2019, Combe Seck brille aux Jeux africains avec trois médailles, une de bronze en C1 500 mètres, et deux d’argent en C2 200 mètres et C2 500 mètres, obtenues avec sa coéquipière Oulimata Ba Fall. Ces performances démontrent sa polyvalence et sa détermination sur les eaux africaines.
L’année 2023 marque une étape cruciale dans sa carrière. Aux Championnats d’Afrique de course en ligne de canoë-kayak à Abuja, elle décroche la médaille d’argent en C1 200 mètres, ce qui lui vaut une qualification pour les Jeux olympiques de 2024 à Paris. Elle ajoute également une médaille de bronze en C2 500 mètres avec Madjiguène Seck, témoignant de sa constance au plus haut niveau.
Combe Seck s’entraîne depuis plus d’un an à l’ASL, le club de canoë-kayak de Saint-Laurent-Blangy, tout en étant sociétaire du club de Ouakam. Ce déménagement stratégique en France lui permet de bénéficier des meilleures conditions d’entraînement pour maximiser ses performances olympiques.
Reconnue pour ses exploits, Combe Seck est nommée porte-drapeau de la délégation sénégalaise aux Jeux olympiques de Paris 2024. Ce rôle prestigieux est une reconnaissance de ses contributions exceptionnelles au sport sénégalais et de son statut d’ambassadrice du canoë-kayak sur la scène internationale.