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19 novembre 2024
L’ASSEMBLEE NATIONALE ACCELERE LA CADENCE
La quatorzième législature est apparemment partie pour donner droit à la tenue de la Déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko devant l’hémicycle.
La quatorzième législature est apparemment partie pour donner droit à la tenue de la Déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko devant l’hémicycle. C’est en effet ce jour, mercredi 24 juillet, que les présidents des trois groupes parlementaires et le représentant des députés non-inscrits qui tenaient un groupe de travail à Saly sur la réactualisation du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale comptent déposer leurs conclusions sur la table d’Amadou Mame Diop, le président de la représentation parlementaire. A charge pour ce dernier de diligenter la procédure jusqu’à la plénière pour réintégrer la charge primatoriale dans les textes et dispositions qui régissent le Règlement intérieur de l’Assemblée. Une chose que le nouveau chef du gouvernement exigeait avant d’envisager tout Grand oral devant l’hémicycle.
Après le bras de fer entre la majorité parlementaire et le nouveau Premier ministre du Sénégal à propos de la tenue de la Déclaration de politique générale, le temps de l’apaisement et/ou de l’accalmie semble progressivement s’installer pour permettre à Ousmane Sonko de sacrifier à cette tradition républicaine du Grand oral devant la représentation parlementaire. Et pour cause !
L’Assemblée nationale, sous pilotage de son président Amadou Mame Diop, est en train de mettre en place les derniers rouages pour le passage du nouveau chef de gouvernement à l’hémicycle. Une Déclaration de politique générale, consacrée par la Constitution et encadrée par l’Assemblée nationale, dans un délai englobant les trois mois suivant la nomination du Premier ministre mais que Ousmane Sonko a menacé de ne pas faire devant la quatorzième législature si celle-ci ne mettait pas à jour le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Et cela, avant le 15 juillet. A défaut, Ousmane Sonko s’était engagé à tenir sa DPG devant une assemblée populaire regroupant toutes les sensibilités et couches sociales du pays.
De fil en aiguille, les deux parties étaient revenues en de meilleurs sentiments après la « médiation » du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, incitant le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, à rabibocher les positions des groupes parlementaires pour la correction du Règlement intérieur.
Dans le même temps, le Premier ministre Ousmane Sonko était convié à suspendre la tenue de son Grand oral «populaire» afin de laisser du temps à l’Assemblée nationale pour le réajustement des textes et dispositions en question. Du coup, suite à plusieurs réunions tenues entre les présidents des Groupes parlementaires, et sur instruction du Président de l'Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, un groupe de travail pour la réactualisation du Règlement intérieur a été mis sur pied. Et après deux jours de réunion (22 et 23 juillet 2024), à Saly, ledit groupe de travail composé des représentants de trois Groupes parlementaires et du représentant des Non-inscrits, assistés par l'administration de l'Assemblée nationale a informé, via une note, que «Les conclusions du groupe de travail seront déposées sur la table du président de l'Assemblée nationale ce mercredi 24 juillet 2024 ».
De suite, Abdoul Mbow, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar, Mouhamed Ayib Salim Daffé, président du groupe parlementaire Yewwi Askan wi, Mamadou Lamne Thiam, président du groupe parlementaire Liberté Démocratie et Changement, Sanou Dione, représentant des Noninscrits, qui ont achevé leur conciliabule, vont présenter au dernier titulaire du perchoir sous Macky Sall leurs appréciations sur la procédure touchant la réactualisation du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Reste à espérer que ces conclusions permettront de sublimer toute menace de crise institutionnelle entre pouvoir législatif et pouvoir exécutif.
LA CDC S’ENGAGE À ACCOMPAGNER DIOMAYE
La Caisse des Dépôts et Consignations entend accompagner de manière dynamique le chef de l’Etat dans sa politique d’accès aux logements
La Caisse des Dépôts et Consignations entend accompagner de manière dynamique le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Diakhar Faye qui a indiqué lors de la réunion du Conseil des ministres du jeudi 18 juillet 2024, la nécessité de promouvoir et de soutenir les coopératives d’habitat afin d’améliorer la production de logements abordables par notamment la mise à contribution des bailleurs publics et des fonds dédiés à l’habitat social ainsi qu’une meilleure implication de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), de la Banque de l’Habitat du Sénégal (BHS) et d’autres établissements financiers ».
Dans un texte transmis à la presse hier, mardi 23 juillet, La Direction générale de la Caisse des Dépôts et Consignations affirme ainsi prendre « bonne note de cette nouvelle orientation présidentielle et s’engage à mettre en œuvre tous les moyens à sa disposition pour accompagner l’Etat dans sa ferme volonté de doter le maximum de Sénégalais de logements décents, accessibles et de qualité ». Pour ce faire, la CDC s’engage à mettre à contribution son laboratoire d’analyses de matériaux de construction, ses filiales, notamment celles qui exercent dans le secteur de l’immobilier et des BTP, mais aussi ses partenaires techniques et financiers. Et la note de la CDC de renseigner que « Par ailleurs, une démarche ciblée sera entreprise en direction des coopératives d’habitat, des développeurs privés et leurs structures faîtières ».
Dans le même mouvement, informe-t-on, « Une attention particulière sera portée aux préoccupations de la diaspora tout en assurant une bonne répartition spatiale des interventions en étroite collaboration avec les collectivités territoriales ». Qui plus est, pour une meilleure articulation de son intervention et comme préconisé par les plus hautes autorités, la CDC dit s’engager « à développer des synergies avec l’ensemble des acteurs : les collectivités territoriales, la Délégation générale à la Promotion des Pôles Urbains de Diamniadio et du Lac Rose (DGPU), la SN HLM, la SICAP, les ministères concernés, les concessionnaires de service public et tout autre acteur intéressé ».
LE SENEGAL COMPTE METTRE EN PLACE UN INSTRUMENT NATIONAL DE TARIFICATION DU CARBONE
Conformément à la mise en œuvre de l’Article 6 de l’Accord de Paris, le Sénégal envisage de participer aux marchés internationaux du carbone et de mettre en place un instrument national de tarification du carbone, en partenariat avec la Banque mondiale.
Le Sénégal envisage de participer aux marchés internationaux du carbone et de mettre en place un instrument national de tarification du carbone, en partenariat avec la Banque mondiale. Selon le Conseiller technique du ministre des Finances et du Budget, Alioune Ndiaye, qui a fait l’annonce hier, mardi 23 juillet 2024, lors de l’atelier sur le Financement des Risques climatiques et de Catastrophes au Sénégal, l’objectif visé, avec ces instruments, est de permettre l’accès à de nouveaux financements de la politique climatique.
Conformément à la mise en œuvre de l’Article 6 de l’Accord de Paris, le Sénégal envisage de participer aux marchés internationaux du carbone et de mettre en place un instrument national de tarification du carbone, en partenariat avec la Banque mondiale. L’annonce a été faite par le Conseiller technique du ministre des Finances et du Budget, Alioune Ndiaye, qui présidait hier, mardi 23 juillet 2024, la cérémonie d’ouverture de l’atelier portant sur le Financement des Risques climatiques et de Catastrophes au Sénégal.
Selon lui, l’objectif visé, avec ces instruments, est de permettre l’accès à de nouveaux financements de la politique climatique. Il a également annoncé que le Sénégal a adopté, il y a juste quelques mois, un nouveau cadre réglementaire de la Gestion des Investissements publics (GIP), à travers le décret n°2023-2142 du 31 octobre 2023, qui permettra une meilleure prise en charge de la résilience climatique au cours des différentes phases du cycle de gestion des projets.
Par ailleurs, il a rappelé que l’Etat du Sénégal s’est doté, depuis septembre 2023, d’un document cadre pour le financement des projets intégrant les dimensions climatiques, environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Il souligne que ce document-cadre facilite l’identification de projets sensibles aux effets du changement climatique et garantit une prise en compte adéquate des considérations sociales et environnementales dans les investissements publics, avec, en perspective, l’intégration des mécanismes de financement des risques de catastrophes. «D’autres initiatives, appuyées par nos partenaires financiers, sont en cours de réalisation pour mieux intégrer la problématique du changement climatique et la gestion des risques y afférents dans les politiques publiques. Il s’agit notamment de l’élaboration du Rapport national sur le Changement climatique et le Développement (CCDR) et de celle d’une stratégie de Financement des risques climatiques et de catastrophes (FRC), avec l’assistance technique de la BM (Banque mondiale)», a-t-il fait part. Alioune Ndiaye rappelle que le processus d’élaboration d’une stratégie FRC au Sénégal a démarré, depuis septembre 2023, par le diagnostic, qui a permis de passer en revue les instruments et mécanismes de financement ex-ante et ex-post des risques de catastrophes ainsi que l’analyse du déficit de ce financement.
28 CATASTROPHES NATURELLES AFFECTANT 3 MILLIONS DE PERSONNES ENREGISTREES AU SENEGAL ET CAUSANT AU MOINS 450 MORTS, ENTRE 2000 ET 2022
Dans la foulée, le Conseiller technique du ministre des Finances et du Budget informe que les données historiques révèlent qu’entre 2000 et 2022, 28 catastrophes naturelles ont été enregistrées au Sénégal, affectant environ 3 millions de personnes et causant au moins 450 morts. Parmi les évènements marquants sur cette période, il cite la sécheresse de 2002, avec des pertes de production agricole d’environ 120 millions de dollars US, soit 1,7% du Produit intérieur brut (PIB), et les inondations de 2009 qui ont causé des pertes et dommages estimés à 104 millions de dollars US, soit 0,6% du PIB. De plus, poursuit Alioune Ndiaye, les pertes et dommages liés à ces phénomènes climatiques pourraient être exacerbés, notamment pour nos pays vulnérables au changement climatique, par la recrudescence des événements extrêmes, notamment les vagues de chaleurs et les inondations. Suivant le Conseiller technique du ministère des Finances et du Budget, ce constat a motivé l’adhésion du Sénégal, depuis fin octobre 2023, à l’initiative Global Shield ou Bouclier mondial contre les risques climatiques. «Cette initiative, lancée par les pays du G7 et du V20 lors de la COP27 en novembre 2022, vise à renforcer la résilience financière des personnes et pays vulnérables face aux risques climatiques croissants. Elle permettra de bénéficier d’appuis au titre du Fonds fiduciaire du Bouclier mondial, pour le renforcement du volet «adaptation/résilience» au changement climatique », a-t-il laissé entendre. Le Global Shield dispose d’une dotation de 270 millions d’euros et fournit une combinaison d’assistance technique et de soutien financier.
LE COLLECTIF DES VICTIMES DU REGIME DE MACKY SALL SAISIT LE HAUT-COMMISSARIAT DES NATIONS UNIES AUX DROITS DE L'HOMME
Le vote d’une loi d’amnistie couvrant les violences liées aux manifestations sociopolitiques de mars 2021 à février 2024 ne les découragera pas.
Le vote d’une loi d’amnistie couvrant les violences liées aux manifestations sociopolitiques de mars 2021 à février 2024 ne les découragera pas. Le Collectif des Victimes du régime du président Macky Sall a saisi le HautCommissariat des Nations Unies aux Droits de l'Homme pour une intervention d'urgence afin que les autorités puissent ouvrir des enquêtes concernant les «crimes de sang, politiques et économiques» de 2021 à 2024.
Dans une correspondance adressée au Représentant résident du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (Afrique de l’Ouest et du Centre), avec en «Objet : Demande d’intervention d’urgence», il est mentionné : «Monsieur, Nous, Collectif des victimes de répressions, de tueries, de disparitions, et de forcés à l’exil, par le régime répressif de l’ancien président du Sénégal, Macky Sall, venons par cette présente vous saisir pour une intervention d’urgence aux fins de l’ouverture d’une enquête sur ces crimes et exactions commis durant son règne», lit-on dans une copie de la demande parvenu à notre Rédaction.
En effet, note le courrier, «le régime du président Macky Sall a été fatal pour la population sénégalaises et de la diaspora. D’ailleurs, la répression durant son règne a coûté la vie à plus de 80 personnes, sans compter les milliers de jeunes disparus en Méditerranée suite aux menaces et aux persécutions qui les a forcés à risquer leur vie en mer».
Et de poursuivre : «ainsi, ce système diabolique de gouvernance fondé sur la terreur, la torture, les arrestations et détentions arbitraires, les crimes et actes cruels portés sur l’intégrité physique et psychologique des populations non armées et sans défense constituent des actes de crime contre l’humanité conformément à l’article 7 du Statut de Rome créant la Cour Pénale Internationale», conclut le document reçu par les services de l’organe Onusien hier, mardi 23 juillet 2024.
Par Demba Moussa Dembélé
LA BARBARIE DE L’OCCIDENT COLLECTIF ET LE MARTYRE DU PEUPLE PALESTINIEN
Voilà bientôt dix mois que la barbarie de l’Etat sioniste et de ses soutiens occidentaux s’abat sur le peuple palestinien de Gaza. Tous les appels au cessez-le-feu ont été vains. De même que les injonctions de la Cour internationale de justice.
Voilà bientôt dix mois que la barbarie de l’Etat sioniste et de ses soutiens occidentaux s’abat sur le peuple palestinien de Gaza. Tous les appels au cessez-le-feu ont été vains. De même que les injonctions de la Cour internationale de justice. L’Etat sioniste continue son entreprise de génocide à grande échelle sous les yeux du monde entier.
Génocide en plein jour
A ce jour, on compte plus de 39.000 Palestiniens tués, dont 70% composés de femmes et d’enfants. Il y a plus de 90.000 blessés sans compter les milliers ensevelis sous les décombres des maisons, des écoles, des hôpitaux et des lieux de culte. Il n’y a plus d’hôpitaux fonctionnels. Pas d’écoles, ni universités. Tout a été détruit par la soldatesque sioniste assoiffée de sang. La famine a emporté la vie de centaines de personnes et provoqué des séquelles à vie chez des centaines d’autres, notamment chez les enfants.
Tout cela se déroule sous les yeux du monde entier, en plein jour. Dans les temps anciens, les génocides se déroulaient à l’abri des regards, presque en cachette. C’est après que le monde découvrait l’horreur, l’ignominie. Mais dans le cas de Gaza, le génocide se déroule sur nos écrans chaque jour, chaque heure, chaque seconde !
Complicité de l’Occident collectif
Et ce génocide se déroule avec la complicité, voire le soutien actif, de l’Occident collectif. En vérité, les Etats-Unis et certains de leurs alliés, notamment le Royaume-Uni, l’Allemagne, participent activement au génocide de par leur soutien militaire, financier, diplomatique et politique à l’état sioniste. On sait que c’est la fourniture régulière d’armes et de munitions de la part des Etats-Unis qui permet à Israël de continuer à commettre d’horribles massacres quotidiens sur des femmes et des enfants innocents. C’est le soutien diplomatique des Etats-Unis aux Nations-Unies qui a empêché l’adoption de Résolutions par le Conseil de Sécurité appelant à un cessez-le-feu et à l’acheminent de l’aide humanitaire. C’est donc le soutien indéfectible des Etats-Unis qui explique la défiance du génocidaire Netanyahou à l’égard de la « communauté internationale », y compris la Cour internationale de justice et la Cour pénale internationale.
Le soutien multiforme des Etats-Unis et de l’Occident collectif au génocide à Gaza met à nu la nature barbare des « valeurs occidentales ». Ces pays, qui prétendent donner des leçons en matière de droits humains, sont aujourd’hui des complices actifs des violations les plus abjectes de ces droits à Gaza. Ils ont défendu Israël devant la Cour internationale de justice (CIJ) quand l’Afrique du Sud a porté les accusations de génocide devant cette juridiction des Nations-Unies. Pire, les Etats-Unis sont allés plus loin en menaçant l’Afrique du Sud de représailles. Quand le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a annoncé l’émission de mandats d’arrêt contre les génocidaires Benjamin Netanyahou et le chef de l’armée sioniste, les Etats-Unis ont dénoncé une telle décision et menacé la CPI. Pour démontrer leur détermination à soutenir Israël, ils ont invité Netanyahou à venir s’adresser aux deux chambres du Congrès à Washington le 24 juillet!
Par ailleurs, les athlètes de l’Etat génocidaire d’Israël vont participer aux Jeux Olympiques de Paris, prévus du 26 juillet au 11 août, comme si de rien n’était ! Et cela malgré une campagne internationale, appelant à exclure ce pays, et signée par des dizaines de milliers de personnes à travers le monde. Et pourtant, quand l’opération russe a commencé en Ukraine, les sportifs russes de toutes les disciplines ont été bannis par toutes les instances sportives internationales, à commencer par la FIFA et le CIO ! Cette différence de traitement illustre de manière flagrante la politique de deux poids, deux mesures et la profonde hypocrisie des pays occidentaux et des instances sous leur contrôle!
Solidarité avec le peuple palestinien
Face au soutien des Etats-Unis et de leurs alliés à la politique de génocide de l’Etat sioniste contre le peuple palestinien, les peuples du monde doivent renforcer leur solidarité agissante avec la Palestine, particulièrement avec la population martyre de Gaza. Au sein même de la bête immonde, c’est-à-dire dans les pays occidentaux, les étudiants et la jeunesse ont montré la voie avec des manifestations de rue, des occupations de campus universitaires et des affrontements avec la police. Ces jeunes manifestants sont la conscience du monde, surtout de leurs peuples face à l’ignominie et à la barbarie de ce qui se passe à Gaza.
Au Sénégal, un collectif d’organisations a demandé la rupture des relations diplomatiques d’avec l’Etat sioniste. C’est une demande légitime et appropriée. Compte tenu de son rôle sur la question palestinienne aux Nations-Unies, le Sénégal ne peut accepter de maintenir des relations diplomatiques avec un pays qui commet un génocide à la face du monde. Il est temps pour le Sénégal de montrer sa solidarité et son soutien au droit inaliénable du peuple palestinien à avoir un Etat viable sur les frontières de 1967 et avec comme capitale Jérusalem-Est. C’est le moment pour le gouvernement du Sénégal d’exprimer son indignation devant la barbarie sioniste. En plus de la rupture, d’autres actions doivent être organisées, parmi elles le boycott des produits fabriqués en Israël ou expédiés à partir de ce pays, la rupture de tous les contrats connus ou cachés avec des sociétés israéliennes, le gel de toute collaboration sur le plan culturel, académique et scientifique.
Au niveau continental, l’Union africaine ne doit plus accepter la candidature de ce pays comme « observateur ». Désormais, l’Union africaine doit se tenir aux côtés du peuple palestinien et condamner systématiquement toutes les politiques de l’Etat sioniste à son égard. L’Afrique doit traiter Israël comme un paria, un état d’apartheid qu’il est, et qui rappelle l’odieux système que le continent avait connu en Afrique du Sud.
POURQUOI VICTOR OSIMHEN SERAIT UNE BONNE RECRUE POUR LE PSG
Alors que son nom revient avec insistance depuis plusieurs mois, Victor Osimhen tiendrait la corde pour renforcer le secteur offensif du PSG à la suite du départ de Kylian Mbappé.
Alors que son nom revient avec insistance depuis plusieurs mois, Victor Osimhen tiendrait la corde pour renforcer le secteur offensif du PSG à la suite du départ de Kylian Mbappé. Voici cinq raisons qui font penser que le buteur nigérian serait une très bonne pioche pour l’équipe de Luis Enrique.
→ Parce qu’il connaît la Ligue 1 et qu’il a envie de venir
Considéré par l’état-major parisien comme le meilleur avant-centre disponible sur le marché, Victor Osimhen a également pour lui l’envie de revenir foutre le feu aux quatre coins de l’Hexagone. C’est en tout cas ce que laisse suggérer Fabrizio Romano, qui expliquait ce dimanche qu’un accord avait été trouvé entre le Nigérian et le club de la capitale, ajoutant que ce dernier se montrait « enthousiaste » à l’idée de rallier Paris. Il faut dire que Victor connaît déjà un peu le terrain : personne n’a oublié son passage éclair au LOSC, lors de la saison 2019-2020, que le bomber des Partenopei avait su marquer de son empreinte en claquant 18 pions et 6 passes dé en 38 matchs disputés toutes compétitions confondues avec les Dogues. Petite alerte quand même : si le deal se concrétise, il faudrait cette fois que le transfert soit un peu moins opaque que son départ de Lille.
→ Parce que Gonçalo Ramos et Randal Kolo Muani n’ont pas totalement donné satisfaction
C’est vrai qu’à première vue, la venue probable de Victor Osimhen pourrait surprendre : même si Kylian Mbappé est parti, les Rouge et Bleu ont encore de quoi faire sur le papier avec Ramos, Kolo Muani ou même Marco Asensio qui a parfois été utilisé en faux neuf l’an passé. Les deux premiers ont même été recrutés à prix d’or, mais pour l’heure, aucun des deux n’a jusque-là totalement convaincu Luis Enrique. Même si le Portugais s’est montré plus tranchant et décisif que l’ancien Nantais, qui a semblé avoir perdu son football depuis le début de son aventure parisienne, le coach espagnol s’est entêté l’an dernier à garder Mbappé dans l’axe aussi, car ses remplaçants n’étaient pas en mesure de lui apporter un capital buts suffisamment important. Et surtout, un leadership offensif qu’Osimhen assume, lui, depuis quatre ans, à Naples comme en sélection, au contraire de Ramos et Kolo Muani qui ont, par exemple, passé la plus grande partie de l’Euro 2024 sur le banc. Le haut niveau ne pardonne rien.
→ Parce qu’il peut apporter la profondeur qui manque aujourd’hui au PSG
En matière de jeu pur, il n’y a qu’à se replonger dans les archives parisiennes récentes pour comprendre l’intérêt qu’a Luis Enrique à recruter un bomber comme Osimhen. À quelques heures de la demi-finale de C1 retour PSG-Dortmund, Didier Domi expliquait pour So Foot pourquoi Mbappé était encore et toujours utilisé dans l’axe au détriment des autres options, même si tout le monde savait déjà que son meilleur poste était à gauche : « C’est parce que dans l’axe, personne n’a donné satisfaction. Dans la connexion avec les autres, dans cette façon de décrocher, de prendre l’espace. […] Si le PSG avait un attaquant de niveau mondial, Mbappé serait sur la gauche. Après, on le voit un peu partout : Chelsea, Manchester United, le Real, Olivier Giroud qui joue jusqu’à 37 ans au Milan… Beaucoup d’équipes galèrent à trouver un vrai bon numéro neuf, car il n’y en a presque plus. » Prendre Osimhen dès cet été est une opportunité de marché qui pourrait ne pas se représenter dans l’immédiat : Osimhen sait jouer dans un 4-3-3, il sait attaquer la profondeur, jouer en remise, et surtout se créer des situations seul. Une jolie palette à 25 piges.
→ Parce que le PSG et la Ligue 1 ont plus que jamais besoin de stars
Pendant un peu plus de dix piges, notre belle Ligue 1 n’a pas eu à se plaindre au niveau des noms ronflants grâce, en grande partie, à Paris : Messi, Neymar, Mbappé, Ibrahimović, Falcao, James Rodríguez pour ne citer qu’eux. Mais cette saison, à un mois de la fin du mercato, il faut le dire : la Ligue des talents n’a pas de porte-étendard à l’étranger. Alors, recruter l’un des joueurs africains les plus influents du moment, quand en plus on a eu Jay-Jay Okocha dans ses rangs histoire de pouvoir jouer aussi sur la corde de l’héritage nigérian, cela a tout de la bonne pioche.
→ Parce que les Napolitains réussissent bien à Paris
Le 2 juillet 2012, Ezequiel Lavezzi s’engageait au Paris Saint-Germain en provenance du SSC Napoli. Quatre ans plus tard, l’ailier argentin quittait le Parc en laissant une trace indélébile dans le cœur des supporters malgré ses déboires actuels. Le 16 juillet 2013, Edinson Cavani rejoignait le PSG, lui aussi débarquant en provenance de Naples. Sept ans plus tard, le Matador faisait ses adieux à la Ville Lumière comme légende du club. Un autre exemple ? Fabian Ruiz, certes loin pour le moment d’avoir convaincu tout le monde lorsqu’il gambade dans le stade de la porte d’Auteuil, a sans aucun doute été le meilleur joueur parisien de l’Euro 2024 qu’il a remporté. Lui aussi est arrivé de la ville aux 500 coupoles en 2022, et tout indique que la saison à venir sera la sienne. Hormis si Osimhen s’invite à Paris pour passer dans une autre dimension.Alors que son nom revient avec insistance depuis plusieurs mois, Victor Osimhen tiendrait la corde pour renforcer le secteur offensif du PSG à la suite du départ de Kylian Mbappé. Voici cinq raisons qui font penser que le buteur nigérian serait une très bonne pioche pour l’équipe de Luis Enrique.
→ Parce qu’il connaît la Ligue 1 et qu’il a envie de venir
Considéré par l’état-major parisien comme le meilleur avant-centre disponible sur le marché, Victor Osimhen a également pour lui l’envie de revenir foutre le feu aux quatre coins de l’Hexagone. C’est en tout cas ce que laisse suggérer Fabrizio Romano, qui expliquait ce dimanche qu’un accord avait été trouvé entre le Nigérian et le club de la capitale, ajoutant que ce dernier se montrait « enthousiaste » à l’idée de rallier Paris. Il faut dire que Victor connaît déjà un peu le terrain : personne n’a oublié son passage éclair au LOSC, lors de la saison 2019-2020, que le bomber des Partenopei avait su marquer de son empreinte en claquant 18 pions et 6 passes dé en 38 matchs disputés toutes compétitions confondues avec les Dogues. Petite alerte quand même : si le deal se concrétise, il faudrait cette fois que le transfert soit un peu moins opaque que son départ de Lille.
→ Parce que Gonçalo Ramos et Randal Kolo Muani n’ont pas totalement donné satisfaction
C’est vrai qu’à première vue, la venue probable de Victor Osimhen pourrait surprendre : même si Kylian Mbappé est parti, les Rouge et Bleu ont encore de quoi faire sur le papier avec Ramos, Kolo Muani ou même Marco Asensio qui a parfois été utilisé en faux neuf l’an passé. Les deux premiers ont même été recrutés à prix d’or, mais pour l’heure, aucun des deux n’a jusque-là totalement convaincu Luis Enrique. Même si le Portugais s’est montré plus tranchant et décisif que l’ancien Nantais, qui a semblé avoir perdu son football depuis le début de son aventure parisienne, le coach espagnol s’est entêté l’an dernier à garder Mbappé dans l’axe aussi, car ses remplaçants n’étaient pas en mesure de lui apporter un capital buts suffisamment important. Et surtout, un leadership offensif qu’Osimhen assume, lui, depuis quatre ans, à Naples comme en sélection, au contraire de Ramos et Kolo Muani qui ont, par exemple, passé la plus grande partie de l’Euro 2024 sur le banc. Le haut niveau ne pardonne rien.
→ Parce qu’il peut apporter la profondeur qui manque aujourd’hui au PSG
En matière de jeu pur, il n’y a qu’à se replonger dans les archives parisiennes récentes pour comprendre l’intérêt qu’a Luis Enrique à recruter un bomber comme Osimhen. À quelques heures de la demi-finale de C1 retour PSG-Dortmund, Didier Domi expliquait pour So Foot pourquoi Mbappé était encore et toujours utilisé dans l’axe au détriment des autres options, même si tout le monde savait déjà que son meilleur poste était à gauche : « C’est parce que dans l’axe, personne n’a donné satisfaction. Dans la connexion avec les autres, dans cette façon de décrocher, de prendre l’espace. […] Si le PSG avait un attaquant de niveau mondial, Mbappé serait sur la gauche. Après, on le voit un peu partout : Chelsea, Manchester United, le Real, Olivier Giroud qui joue jusqu’à 37 ans au Milan… Beaucoup d’équipes galèrent à trouver un vrai bon numéro neuf, car il n’y en a presque plus. » Prendre Osimhen dès cet été est une opportunité de marché qui pourrait ne pas se représenter dans l’immédiat : Osimhen sait jouer dans un 4-3-3, il sait attaquer la profondeur, jouer en remise, et surtout se créer des situations seul. Une jolie palette à 25 piges.
→ Parce que le PSG et la Ligue 1 ont plus que jamais besoin de stars
Pendant un peu plus de dix piges, notre belle Ligue 1 n’a pas eu à se plaindre au niveau des noms ronflants grâce, en grande partie, à Paris : Messi, Neymar, Mbappé, Ibrahimović, Falcao, James Rodríguez pour ne citer qu’eux. Mais cette saison, à un mois de la fin du mercato, il faut le dire : la Ligue des talents n’a pas de porte-étendard à l’étranger. Alors, recruter l’un des joueurs africains les plus influents du moment, quand en plus on a eu Jay-Jay Okocha dans ses rangs histoire de pouvoir jouer aussi sur la corde de l’héritage nigérian, cela a tout de la bonne pioche.
→ Parce que les Napolitains réussissent bien à Paris
Le 2 juillet 2012, Ezequiel Lavezzi s’engageait au Paris Saint-Germain en provenance du SSC Napoli. Quatre ans plus tard, l’ailier argentin quittait le Parc en laissant une trace indélébile dans le cœur des supporters malgré ses déboires actuels. Le 16 juillet 2013, Edinson Cavani rejoignait le PSG, lui aussi débarquant en provenance de Naples. Sept ans plus tard, le Matador faisait ses adieux à la Ville Lumière comme légende du club. Un autre exemple ? Fabian Ruiz, certes loin pour le moment d’avoir convaincu tout le monde lorsqu’il gambade dans le stade de la porte d’Auteuil, a sans aucun doute été le meilleur joueur parisien de l’Euro 2024 qu’il a remporté. Lui aussi est arrivé de la ville aux 500 coupoles en 2022, et tout indique que la saison à venir sera la sienne. Hormis si Osimhen s’invite à Paris pour passer dans une autre dimension.
L’AFRIQUE ACCUEILLE, DAKAR CELEBRE”, SLOGAN DES JOJ DAKAR 2026
Le Comité d’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse de Dakar 2026 (COJOJ) a dévoilé le slogan officiel de cette compétition: “l’Afrique accueille, Dakar célèbre”.
Dakar, 23 juil (APS) – Le Comité d’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse de Dakar 2026 (COJOJ) a dévoilé le slogan officiel de cette compétition: “l’Afrique accueille, Dakar célèbre”.
Le COJOJ a dévoilé le slogan de l’événement sportif, lors de la 142e session du Comité International Olympique (CIO) tenue à Paris, lit-on dans un communiqué du Comité international olympique publié, mardi.
L’évènement se poursuit jusqu’à mercredi.
Le slogan de ces jeux ‘’est conçu pour saisir l’essence de l’hospitalité africaine et l’esprit festif de Dakar, tout en invitant le monde à partager et à célébrer ensemble’’, explique t-on.
Il met aussi ‘’en avant le caractère unique de cette édition des JOJ, car le Sénégal est le premier pays africain à accueillir un événement sportif olympique’’.
Le Comité d’organisation des JOJ souhaite, à travers cette devise, ‘’développer une marque qui souligne sa vision unique des JOJ, laquelle vise à créer un événement qui associe la Téranga sénégalaise, la générosité d’esprit et l’hospitalité, le sport, la jeunesse, l’espoir et la célébration’’.
Les JOJ de Dakar 2026 réuniront, du 31 octobre au 13 novembre 2026, ‘’les meilleurs jeunes athlètes du monde’’.
‘’Ces Jeux se dérouleront sur trois sites : Dakar, Diamniadio et Saly ont l’ambition de servir de catalyseur à la transformation du Sénégal par le sport, tout en devenant un modèle pour les futurs hôtes des JOJ’’, selon le communiqué.
L’ASSEMBLEE NATIONALE ET SON REGLEMENT INTERIEUR A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DEL’APS CE MERCREDI
Les parutions de ce mercredi mettent en exergue la réactualisation du règlement intérieur de l’Assemblée nationale et l’audition de l’ancien ministre des Sports Lat Diop
Dakar, 24 juil (APS) – La réactualisation du règlement intérieur de l’Assemblée nationale est l’un des sujets en exergue dans les quotidiens parus mercredi dont plusieurs titres s’intéressent dans le même temps à l’audition de l’ancien ministre des Sports Lat Diop, en lien avec des accusations de détournement portées contre lui.
Les groupes parlementaires “semblent passer à la vitesse supérieure pour mettre fin à ce qui est considéré comme un bras de fer entre le pouvoir et l’opposition. Ils ont planché sur les contours” de la révision du règlement intérieur de l’Assemblée nationale “pour s’atteler, très vite, à une proposition de loi relative à [sa] modification”, rapporte le quotidien du Soleil.
La décision du chef de gouvernement de prononcer ou non sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale semblait conditionnée par la réactualisation de son règlement intérieur qui ne comportait plus les mentions relatives à la motion de censure et au Premier ministre depuis la réforme ayant supprimé ce poste.
Il a été de nouveau intégré à l’architecture institutionnelle du pays mais sans les mentions correspondantes dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Ce qui a conduit à un “méli-mélo”, selon la formule du Soleil, le Premier ministre refusant de s’acquitter de sa déclaration de politique générale à l’hémicycle dans ces conditions.
Ousmane Sonko “a évoqué comme argument le fait que le règlement intérieur [de l’Assemblée nationale], une loi organique, n’a pas été révisé après qu’il a subi, en 2019, une modification avec la suppression des dispositions relatives au poste qu’il occupe”, explique Le Soleil.
“Guy Marius Sagna n’a pas changé”
“Vers une issue heureuse” dans cette affaire, annonce le journal, dont les informations sont confirmées par Sud Quotidien, selon lequel le groupe de travail composé des représentants des trois pôles parlementaires et du représentant des députés non-inscrits, assistés par l’administration de l’Assemblée nationale, devrait déposer ses conclusions “sur la table du président [de l’institution parlementaire] ce jour, mercredi 24 juillet 2024”.
D’un parlement à un autre, le député sénégalais Guy Marius Sagna suscite l’intérêt de plusieurs publications quotidiennes, dont le journal Le Quotidien. “GMS, un réseau haut débit”, écrit ce journal en s’inspirant des initiales du parlementaire sénégalais, dont les positions anti-impérialistes ont fait la renommée.
“A Abidjan pour assister à une session du Parlement de la Cédéao, écrit Le Quotidien, le député Guy Marius Sagna n’a pas changé. Il a produit les mêmes discours avec une tonalité qui a exaspéré le bureau du Parlement de la Cédéao qui dénonce ses excès et outrances”.
“Guy, une lutte avec Frapp”, affiche à ce sujet Bès Bi Le Jour, dont la formule est une allusion directe à l’organisation à travers laquelle Guy Marius Sagna s’est fait connaitre, à savoir à savoir Front pour une révolution anti-impérialiste, populaire et panafricaine (FRAPP).
”Il y en a qui se réclament +député du peuple+. Guy Marius Sagna, lui, se définit comme +le député des peuples de l’Afrique de l’Ouest+. Ses temps de parole au parlement communautaire sont suivis et font des dégâts”, écrit Bès Bi Le Jour.
“Lat Diop compte laver son honneur”
Walfquotidien pointe aussi à son tour les “dérives verbales” de Guy Marius Sagna qui lui ont valu d’être “désavoué” par le bureau du Parlement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.
Mais la convocation à la gendarmerie de Lat Diop est le sujet qui a le plus retenu l’attention des quotidiens, parmi lesquels Vox Populi, qui évoque à sa une “rocambolesque accusation” de détournement d’argent à l’encontre de l’ancien ministre des Sports dans le dernier gouvernement du précédent régime.
Un ex-collaborateur avait accusé Lat Diop d’avoir tenté de lui confier une valise remplie de billets de banque d’une valeur d’un milliard de francs CFA. “Auditionné et libre, Lat Diop compte laver son honneur”, indique Vox Populi.
“Il dément formellement les accusations” portées contre lui, selon Les Echos. Libération précise que l’audition de l’ancien ministre par la gendarmerie de Keur Massar, à Dakar, “a duré une heure de temps”.
Direct News et Rewmi quotidien reviennent tous les deux sur cette affaire, pendant que Bès Bi Le Jour tente de percer le mystère du “silence” de l’ancien Premier ministre Amadou Ba, candidat malheureux à la présidentielle du 24 mars dernier.
“Le silence” de l’ancien Premier ministre “indispose ses alliés”, dans un contexte où le régime en place n’est pas épargné par les critiques. En conséquence, Mamadou Ibra Kane, un de ses alliés, “l’invite à s’adresser aux Sénégalais”.
Il estime que “c’est le moment ou jamais” de le faire. De même, Abdou Latif Coulibaly, ancien secrétaire général du gouvernement, et Aliou Sall, frère de l’ex-président Macky Sall, “attendent que l’ancien PM s détermine”, rapporte Bès Bi Le Jour.
LOUIS FRANÇOIS MENDY ET COMBE SECK, PORTE-DRAPEAUX DU SÉNÉGAL AUX JO
L’information tant attendue est tombée hier, mardi 23 juillet 2024. Les porte-drapeaux de la délégation sénégalaise de 11 athlètes sont connus
Ca y est ! L’information tant attendue est tombée hier, mardi 23 juillet 2024. Les porte-drapeaux de la délégation sénégalaise de 11 athlètes sont connus. Il s’agit de la coqueluche de l’athlétisme sénégalais, Louis François Mendy, champion d’Afrique en titre et de Combe Seck du Canoë Kayak.
L’athlète Louis François Mendy ( 110 mètres haies) et la Céiste Combe Seck seront les porte-drapeaux de la délégation sénégalaise aux Jeux olympiques Paris 2024, selon Comité national olympique et sportif sénégalais (CNOSS) par l’intermédiaire de Balla Dieye, ancien président de la Fédération sénégalaise de Taekwondo et ancien champion d’Afrique de la discipline.
Pour rappel, lors des JO de Tokyo en 2020, la nageuse Jeanne Boutbien et le judoka Mbagnick Ndiaye étaient les porte-drapeaux de la délégation sénégalaise. Les Jeux olympiques Paris 2024, dont la cérémonie officielle d’ouverture est prévue vendredi, vont démarrer mercredi avec les tournois masculins de football et de rugby. La cérémonie d’ouverture se déroulera sur les bords de la Seine, à Paris, capitale de l’Olympisme jusqu’au 11 août.
Porte-étendard de l’athlétisme sénégalais, Louis François Mendy va participer à sa deuxième olympiade après Tokyo. Âgé de 25, le hurdleur, sacré champion d’Afrique du 110 mètres haies, avait remporté au début de l’année les Jeux africains. Louis François Mendy sera très attendu à Paris, où il va tenter de décrocher la deuxième médaille olympique du Sénégal. Vice-championne d’Afrique au canoë kayak, Combe Seck va réaliser son rêve de participer aux Jeux olympiques.
A 29 ans, le sociétaire du club de Ouakam va tenter de faire une bonne performance dans la capitale française .Depuis le début de sa participation aux Jeux olympiques, le Sénégal n’a décroché qu’une seule médaille olympique, grâce à l’athlète Amadou Dia Ba, premier et seul sportif sénégalais à avoir remporté une médaille olympique, l’argent sur 400m haies lors des JO de Séoul, en 1988. Aux JO de Paris, onze athlètes vont représenter le Sénégal dans sept disciplines sportives : athlétisme, judo, natation, canoë kayak, taekwondo, escrime, tennis de table. Au total, 45 disciplines sportives sont au menu des JO 2024 qui vont réunir 206 comités nationaux olympiques représentés par 10.500 athlètes.
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POLEMIQUE AUTOUR DES NOMINATIONS, CONTRATS DE LA LONASE, BABACAR TOURE REAGIT ET DIT SES VERITES