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19 novembre 2024
LES ENTREPRISES RUSSES ET CHINOISES A L’ASSAUT DU MARCHE AFRICAIN
Très discrètes, les sociétés russes et chinoises apparaissent particulièrement actives en Afrique. C’est ce que révèle la Fondation pour la recherche stratégique (FRS) dans son dernier rapport publié en juin 2024.
“Entreprises de services de sécurité et de défense russes et chinoises en Afrique : deux modèles concurrents ?” Tel est l’intitulé du rapport de la Fondation pour la recherche stratégique (FRS) qui a étudié leur expansion dans le continent et les risques que cela présente.
Très discrètes, les sociétés russes et chinoises apparaissent particulièrement actives en Afrique. C’est ce que révèle la Fondation pour la recherche stratégique (FRS) dans son dernier rapport publié en juin 2024. Selon elle, l’expansion des entreprises de services de sécurité et de défense chinoises (ESSD) en Afrique est principalement venue répondre à une volonté de sécurisation des ressortissants, dont le nombre sur le continent est estimé à plus d’un million, et des intérêts économiques de la Chine, premier partenaire commercial de l’Afrique, avec un volume d’échanges s’élevant à 282 milliards de dollars en 2022.
Quant aux ESSD russes, dit-elle, le marché africain a jusqu’à présent été dominé par le groupe paramilitaire Wagner qui s’est imposé comme le principal outil d’expansion de l’influence russe, en assurant notamment la sécurité de certains régimes, comme en Centrafrique ou au Mali, et “en participant à des campagnes de manipulation de l’information”.
Revenant sur les sociétés chinoises, la Fondation pour la recherche stratégique (FRS) indique que les statistiques de la China Security Association (CSA) révèlent que sur les dizaines de milliers de sociétés du secteur, seules 57 entreprises étaient actives à l’étranger en 2021. Au total, note-t-on dans le rapport, les sociétés chinoises auraient envoyé à l’étranger près de 2 000 personnels de sécurité et utilisé près de 37 000 employés locaux pour un chiffre d’affaires estimé à près de 320 millions d’euros. Les plus importantes d’entre elles incluent Frontier Services Group (FSG), HuaXin ZhongAn Security Group (HXZA), Shandong Huawei Security Group ou encore China Overseas Security Group (COSG).
Toujours, selon le rapport, en l’espace de dix ans, plusieurs dizaines d’ESSD ont été déployées en Afrique, en plus de celles déjà établies localement par des Chinois. Plus précisément, note-ton, les recherches effectuées par la FRS montrent que plus de 20 ESSD de premier plan en Chine sont désormais actives dans près de trente pays africains.
La Fondation pour la recherche stratégique (FRS) soutient en outre que les évolutions du modèle de sécurité privée aux caractéristiques chinoises ne doivent pas, pour autant, masquer des défaillances chroniques. “Si l’industrie chinoise de la sécurité dispose en apparence d’une main-d'œuvre énorme, l’offre de personnel apte à opérer à l’étranger est insuffisante. La majorité des employés ne disposent pas des compétences linguistiques ou techniques requises. Leur formation aux armes à feu est perçue comme inadéquate et ils manquent généralement d’expérience en matière de combat, de négociation ou de gestion de crise. Ils peinent également dans le domaine du renseignement et de l’anticipation, et tendent à trop s’appuyer sur les informations obtenues en sources ouvertes”, relève l’étude de la FRS qui ajoute que les sociétés de sécurité chinoises peinent à rivaliser avec leurs homologues occidentales comme G4S, Control Risks ou International SOS, sur l’offre proposée et sur la qualité des services.
LE MODELE RUSSE EST EN PLEINE RECONFIGURATION
Par ailleurs, le rapport a également mis l’accent sur l’engagement russe en Afrique qui a connu une forte croissance. Selon la Fondation pour la recherche stratégique, Moscou a développé une “stratégie partenariale clientéliste et opportuniste”, venant servir ses objectifs de politique étrangère et ses intérêts de puissance. Offrant des accords de défense et services de sécurité sans contrepartie sur le plan de la gouvernance et des droits humains, souligne-t-il, la Russie a réussi à séduire de nombreux États africains souhaitant diversifier leurs partenariats, voire s’éloigner des États occidentaux. “Si de nombreuses ESSD russes semblent peu visibles en Afrique, c’est aussi parce qu’elles ont été éclipsées par Wagner, qui a réussi à développer une forte influence sur le continent”, a fait savoir la FRS.
Toutefois, elle estime que le modèle russe est en reconfiguration depuis fin 2023 avec le lancement de Africa Corps.“Corps expéditionnaire vise à mener des opérations militaires à grande échelle sur le continent africain pour soutenir les pays cherchant à se débarrasser enfin de la dépendance néocoloniale, à nettoyer la présence occidentale et à acquérir la pleine souveraineté’’, soutient la Fondation pour la recherche stratégique qui cite Igor Ko-rotchenko, ancien colonel et rédacteur en chef de la revue russe Natsionalnaïa oborona (« défense nationale ».
Selon la FRS, la stratégie d’implantation d’Africa Corps indique une continuité dans la politique étrangère russe et le maintien des priorités stratégiques. Avec Africa Corps, dit-elle, Moscou mise sur le même type de pays partenaires et poursuit les mêmes objectifs géostratégiques.“ La stratégie d’implantation d’Africa Corps présente des similitudes avec celle de Wagner et permet de dégager les critères suivants généralement observés dans les années ou mois précédant l’implantation d’une ESSD russe : Rapprochement diplomatique avec un pays en proie à une instabilité intérieure et dirigé par un régime militaire/autoritaire cherchant à assurer sa survie ; Conclusion d’accords miniers et d’accords de coopération de défense ; Campagne d’influence politique et de désinformation pro-russe ; Arrivée d’avions russes sur le territoire avec matériel et/ou personnel”, lit-on dans le document établi par la FRS et dont “L’AS” détient une copie.
PLUS DE 1 000 BATIMENTS ET EDIFICES PUBLICS DONT 600 A DAKAR MENACENT DE S’EFFONDRER
Mauvaise qualité de construction des infrastructures, Le laboratoire national de référence des bâtiments et des travaux publics (LNR-BTP) a tenu un atelier sur le nouveau référentiel du fer à béton et autres produits utilisés dans les BTP.
Le laboratoire national de référence des bâtiments et des travaux publics (LNR-BTP) a tenu un atelier sur le nouveau référentiel du fer à béton et autres produits utilisés dans les BTP. Le ministre des Infrastructures et des Transports Terrestres et Aériens, El Malick Ndiaye qui présidait la rencontre, en a profité pour faire le point sur la qualité des infrastructures au Sénégal. Il révèle que plus de 1 000 bâtiments dont 600 à Dakar menacent de s'effondrer.
C'est au total 1 446 dont 627 bâtiments ou édifices publics dans la région de Dakar qui risquent de s'effondrer. La révélation est du ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye. Il s'exprimait ainsi lors de l’atelier de lancement d'un référentiel d'homologation des laboratoires qui vont désormais certifier les produits à utiliser dans les BTP. Il souligne, en effet, que ce risque d’effondrement est dû entre autres au non-respect des normes minimales de construction, la mauvaise qualité des infrastructures, des bâtiments et des matériaux de construction.
«C'est pourquoi il est nécessaire pour nous, à travers le LNR-BTP, de lancer un référentiel d'homologation des laboratoires qui vont désormais certifier les produits de construction, que ça soit ceux qui sont importés ou la fabrication locale. Et à partir de ce moment, nous ne tolérerons plus l'importation de produits qui ne remplissent pas les critères de qualité, notamment la longueur, le diamètre entre autres. Mais aussi, nous allons faire pareil de la fabrication locale pour nous assurer que désormais, dans les constructions, les travaux publics, nous avons des produits de qualité parce qu'il y va de la vie des Sénégalais », affirme le ministre des Infrastructures et des Transports Terrestres et Aériens. Il reste ainsi convaincu que le Sénégal peut relever le défi avec l’implication de tous les acteurs.
« On a beaucoup de projets et de programmes en cours ou bien à venir comme les 300 000 logements entre autres. Il faut dès à présent nous assurer que la qualité sera au rendez-vous ainsi que le respect des normes», rassure El Malick Ndiaye. Il invite ainsi tous les acteurs à s'orienter vers cette démarche qualité en allant voir les laboratoires agréés par le LNR-BTP pour être sûr qu'ils seront en droite ligne avec l'objectif et la vision du chef de l'État sur ce domaine des bâtiments et travaux publics.
«Notre objectif est aussi d'utiliser le maximum possible le matériel local parce que nous sommes pour une industrialisation de notre pays et d'avoir une maîtrise globale de la qualité mais aussi des prix pour la création d'emplois et la valeur ajoutée. C'est une chaîne de valeur. Ce qu'il faut noter, c'est que la fabrication locale ne peut pas satisfaire la demande. Donc, l'importation va se poursuivre. Mais le plus important, c'est le contrôle de qualité qui sera de rigueur à partir de maintenant », affirme le ministre El Malick Ndiaye.
17 LABORATOIRES AGREES PAR LE LNR-BTP
Pour sa part, le Directeur général du LNR -BTP, Pr Chérif Baldé, s’est réjoui des progrès réalisés dans le cadre du contrôle des travaux publics. Il renseigne d'ailleurs que 17 laboratoires ont été agréés. « Le rôle des laboratoires sera justement de faire les études de sol par exemple. Aujourd'hui ces laboratoires agréés ont prouvé qu'ils ont les capacités techniques, le personnel qu'il faut, les outils et les équipements qu'il faut pour faire leur travail convenablement. C'est pourquoi ils ont été agréés. Si aujourd'hui vous construisez, vous êtes obligés de recourir à des études de sol. Et pour faire ces études de sol, vous devez engager un laboratoire agréé par le LNR-BTP », affirme le Directeur général du LNR-BTP, Pr Cherif Baldé.
Une élève exclue pour tricherie avec un téléphone
Une candidate au Brevet de fin d'études moyennes (Bfem) a été surprise en train de tricher avec son téléphone portable lors des épreuves d'histoire et de géographie. Élève aux cours privés Tawfex de Kabatoki, un quartier de la périphérie de Kaolack, elle a été renvoyée par le président du jury 1 du centre d'examen de Sibassor dans le département de Kaolack. Les faits se sont déroulés lors de la première journée des épreuves du Bfem 2024. Malgré les campagnes de sensibilisation et de mise en garde des autorités éducatives, certains candidats continuent d'amener des appareils numériques dans les centres.
Lat Diop auditionné à la Brigade de recherches de Keur Massar
Suite mais pas fin du feuilleton des dirigeants de Guédiawaye football club (Gfc). Et cette fois-ci, c'est le procureur de la République qui s'est autosaisi pour l'ouverture d'une enquête judiciaire sur les révélations fracassantes faites par un dirigeant du club, Ibou Dieng, contre son président Lat Diop qu'il accuse d’avoir voulu lui confier de l'argent d'un montant d’un milliard lors des émeutes de mars 2021. Il jette ainsi le discrédit sur l'ex Directeur général de la Lonase. Ce qui a poussé le procureur à ouvrir une enquête qui a abouti à la convocation d’Ibou Dieng et son audition vendredi à la Brigade de recherches de la Gendarmerie de Keur Massar. Hier, c'était le tour de Lat Diop d'être convoqué par cette même Brigade pour donner sa version sur les accusations. Toutefois, Lat Diop dédramatise cette affaire. A sa sortie des locaux de la gendarmerie, il a déclaré qu’il a été convoqué par la gendarmerie à propos d'une vidéo où on l’accuse de détenir des milliards. « Je ne suis mêlé ni de près ni de loin à cette histoire formulée par une personne mal intentionnée. J'ai apporté des éclaircissements et je suis tranquillement chez moi aux côtés de ma famille », a-t-il déclaré.
Des contentieux en arbitrage à GTA
Selon l’actuel patron de Petrosen qui s’exprimait hier, lors d’un dialogue avec les députés initié par le Forum Civil, actuellement, Bp et Kosmos, dans le cadre du projet GTA, ont un contentieux qui est en arbitrage. Dans le contrat signé entre Kosmos et Bp avec les Etats sénégalais et mauritanien, BP, à travers sa filiale, s’est engagée en exclusivité à revendre le gaz dans le monde à un prix déterminé. Mais, entretemps, le prix du gaz a connu une hausse et Kosmos a voulu renégocier le contrat mais BP a refusé. Dans ce même projet GTA, fait savoir Alioune Guèye, BP est en arbitrage avec un contractant qu’il avait engagé pour un service que le contractant devait lui fournir. A cause du retard subi, BP a demandé, selon lui, des dommages.
800 milliards de dettes de Petrosen
Petrosen, faute de moyens pour engager le développement des gisements Sangomar et GTA, a contracté une dette. Dans le projet Sangomar, Woodside a prêté 450 millions de dollars à Petrosen, soit 260 milliards de Fcfa. Dans le cadre du projet GTA, Petrosen a contracté une dette auprès de BP et Kosmos. Au total, au 31 décembre 2022, Petrosen devait aux majors 600 milliards de FCFA. Actuellement, Petrosen leur doit 800 milliards de Fcfa avec un intérêt de 6,5%. A partir de 2025 et 2026, le taux d’intérêt devrait s’établir, selon le DG de Petrosen, à 7% et ensuite 8%.
Un audit des coûts à Sangomar et à GTA
LA Petrosen a engagé un cabinet pour faire l’audit des coûts dans le projet Sangomar et Grand Tortue Ahmeyim. Mais déjà, le Directeur général de la boîte dit constater un gonflement de coûts, des irrégularités et des dépenses injustifiées.
Le First gaz attendu dans les prochaines semaines
Dans quelques semaines, le Sénégal va avoir son first gaz au niveau du projet Grand Tortue Ahmeyim à Saint-Louis, à cheval entre le Sénégal et la Mauritanie. L’annonce a été faite hier par le Directeur général de la Petrosen en marge d’un dialogue entre les députés et la Petrosen Holdings. Ce qui fera du Sénégal ? qui est déjà dans le cercle des producteurs de pétrole, un pays producteur de gaz.
Les conclusions de la révision du Règlement intérieur de l’Assemblée
Le président de l'Assemblée nationale va recevoir aujourd’hui les conclusions du groupe de travail pour la réactualisation du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale. En effet, suite à plusieurs réunions tenues entre les présidents des Groupes parlementaires, et sur instruction du président de l'Assemblée nationale, un groupe de travail pour la réactualisation du Règlement intérieur a été mis sur pied. Il est composé des représentants des trois Groupes et du représentant des non-inscrits, assistés par l'administration de l'Assemblée nationale. Le groupe s'est réuni les 22 et 23 juillet 2024, renseigne un communiqué.
La CDC s’engage dans la construction de logements sociaux
La Direction générale de la Caisse des Dépôts et Consignations s’engage à mettre en œuvre tous les moyens à sa disposition pour accompagner l’Etat dans sa ferme volonté de doter le maximum de sénégalais de logements décents, accessibles et de qualité. Dans un communiqué parvenu à «L’As », le Directeur général Fadilou Keita promet que la CDC mettra à contribution son laboratoire d’analyses de matériaux de construction, ses filiales, notamment celles qui exercent dans le secteur de l’immobilier et des BTP, mais aussi ses partenaires techniques et financiers. Dans le même sens, une démarche ciblée sera entreprise en direction des coopératives d’habitat, des développeurs privés et leurs structures faîtières. D’après la même source, une attention particulière sera portée aux préoccupations de la diaspora tout en assurant une bonne répartition spatiale des interventions en étroite collaboration avec les Collectivités territoriales. Ainsi pour une meilleure articulation de son intervention, renseigne M. Keita, la CDC s’engage à développer des synergies avec l’ensemble des acteurs : les collectivités territoriales, la Délégation générale à la Promotion des Pôles Urbains de Diamniadio et du Lac Rose (DGPU), la SN HLM, la SICAP, les ministères concernés, les concessionnaires de service public et tout autre acteur intéressé.
3 enfants retrouvés morts dans un véhicule
En partant rendre visite quotidiennement à leur tante au quartier Santhiaba de la commune de Thiaroye sur mer, Baye Daouda Diop, Mamadou Mar et Maimouna Niang ne savaient pas qu’ils avaient rendez-vous avec la mort. Selon les témoignages, les trois enfants qui vivent dans une même concession sont sortis ensemble pour se rendre au domicile de leur tante. Mais après plusieurs heures d’absence, les parents des victimes vont entreprendre des recherches pour les retrouver. C’est un vigile qui effectuait une ronde dans les parages qui a retrouvé les enfants morts dans un véhicule. La nouvelle a ameuté les habitants du village de Thiaroye sur mer. Les sapeurs-pompiers et les gendarmes de la Brigade de Thiaroye ont été alertés. Ces derniers ont effectué une réquisition pour l'évacuation des dépouilles dans une structure sanitaire pour les besoins de l'autopsie suite à l'enquête ouverte par les pandores de Thiaroye. Pour le moment, c'est l'émoi et la consternation à Thiaroye sur mer. Acteur de développement dans la localité, Mamadou Singane Fall, les résultats de l'autopsie sont attendus aujourd’hui. Cette découverte a servi aussi de tribune aux populations pour réclamer l'érection d'un poste avancé de gendarmerie, vu l'enclavement de leur commune par la route nationale 1.
Séminaire préparatoire des états généraux des transports
Le séminaire préparatoire des états généraux des transports publics a été clôturé hier par le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et Aériens, El Malick Ndiaye. Le ministre a souligné que les principales recommandations issues des états généraux seront appliquées afin de trouver des solutions aux différents problèmes que traverse le secteur des transports. A noter que plus de 100 personnes, dont des directeurs de société relevant du département ministériel, des experts et des universitaires, ont pris part à cette rencontre de quatre jours.
Guy Marius Sagna secoue le Parlement de la Cedeao
Les déclarations fracassantes du député Guy Marius Sagna ont fini par choquer le bureau du Parlement de la Cedeao. Sans citer nommément le parlementaire sénégalais, le Bureau a exprimé sa profonde préoccupation et sa désapprobation face aux dérives verbales d'un de nos collègues observées au cours de la session à l'égard des chefs d'État et de Gouvernement des États membres de la Cedeao et de certains membres du bureau du Parlement. Le bureau précise, toutefois, que les députés sont libres d'exprimer leurs différents points de vue et de faire part de leurs opinions divergentes, à condition que ces points de vue soient guidés par les valeurs de respect, de courtoisie et de coopération qui sous-tendent l’organisation régionale. Selon un communiqué reçu à «L’As », le bureau reconnaît et apprécie les efforts des pères fondateurs, qui ont longtemps travaillé à renforcer notre intégration et notre unité afin de promouvoir la paix, la stabilité et le développement économique dans notre région.
La dame M. Seck filme son ami lors d’une fellation….
La dame M. Seck ne va plus s’aventurer à extorquer de l’argent aux gens. Elle filme C. Thioub à son insu après une fellation et lui réclame 300 mille francs pour la suppression de la vidéo. En effet, C. Thioub fréquentait la coiffeuse M. Seck. C’est ainsi qu’il a adhéré à une tontine que cette dernière avait organisée. À quelques jours de la Tabaski, le sieur Thioub s’est rendu chez la jeune dame à une heure du matin pour récupérer son argent. Il lui propose 20 000 francs pour obtenir une relation sexuelle. Une proposition que M. Seck a rejetée. Toutefois, elle a accepté de faire une fellation à l’homme marié jusqu’à éjaculation. Elle l’a filmé à son insu. Avant de lui envoyer la vidéo et lui réclamer 300 000 francs. Mais la victime n’a pas cédé au chantage. Il a poursuivi M. Seck en justice. Elle a été attraite hier, devant la barre des flagrants délits de Dakar pour extorsion de fonds et collecte illicite de données à caractère personnel et de détention d’images contraires aux bonnes mœurs. La prévenue a nié le premier délit. « J'ai pris la vidéo pour contraindre la partie civile à cesser de me harceler. Je ne lui ai jamais réclamé de l’argent contre la suppression de la vidéo », dit-elle. Le plaignant a soutenu le contraire avant de se désister de sa constitution de partie civile. Le parquet a requis trois mois ferme. La défense a plaidé une application bienveillante de la loi. Après avoir disqualifié le délit d’extorsion de fonds en tentative d’extorsion de fonds, le juge a condamné M. Seck à deux ans avec sursis.
JACKPOT GAZIER HYPOTHÉQUÉ
Sangomar, GTA, Yakaar... des gisements prometteurs mais une facture salée pour l'État. Rattraper le coup en renégociant les contrats léonins : l'équation que doivent résoudre les autorités pour bénéficier pleinement du pactole souterrain
Le Sénégal, dans le cadre de l’exploitation de ses ressources pétrolières et gazières, a joué et a perdu en retombées financières pour s’être retrouvé avec des coûts d’investissements exorbitants qui plombent tous les espoirs. D’où la pertinence d’aller à la négociation desdits contrats signés par le régime sortant pour se donner une bouffée d’oxygène, la dette et la charge d’intérêt de celle-ci ayant franchi les 1000 milliards de francs CFA. Ces informations ont été livrées hier, mardi 23 juillet 2024, lors d’une rencontre d’échanges entre des parlementaires et la société Petrosen holding sur la transparence et la recevabilité des projets pétro-gaziers du Sénégal.
Le potentiel gazier combiné de Sangomar, du gisement de Yakaar Téranga et du champ gazier Grand Tortue Ahmeyin, soit plus de 1000 milliards de m3, tout comme celui du pétrole à Sangomar en exploitation depuis le 11 juin dernier, est énorme. Donc, une aubaine pour le Sénégal. Mais les coûts de la dette du Sénégal en termes d’apport d’investissements pour l’exploitation du projet Sangomar et du champ gazier Gta sont exorbitants. Et si des négociations ne sont pas engagées, le Sénégal se retrouvera sans aucun doute avec des miettes. Fort heureusement, des audits ont été réalisés et il se révèle que les coûts sont « abusifs».
Pour s’en convaincre, le montant emprunté par l’État du Sénégal à la compagnie australienne Woodside Energy dans le cadre de son apport d’investissement pour l’exploitation du champ de Sangomar est de l’ordre de « 450 millions de dollars, soit 260 milliards de francs CFA et pour Gta 600 milliards de francs CFA en date du 31 décembre 2022 ». Et, à ce jour, ce montant tourne autour de 800 milliards de francs CFA », a révélé hier, mardi, à Dakar, le tout nouveau directeur général de Petrosen Holding, Alioune Guèye, lors d’une rencontre d’échanges entre des parlementaires et la société Petrosen holding sur la transparence et la recevabilité des projets pétro-gaziers du Sénégal. À cela, s’ajoute la charge de la dette couvrant la période 2014-2021, estimée entre 7 et 8 %, soit respectivement 56 milliards et 64 milliards.
Pire encore, ces compagnies ont déjà encaissé sans avoir payé la moindre taxe ou impôt. Tout cela justifie amplement « l’opportunité de renégocier lesdits contrats », a expliqué le Dg de Petrosen Holding, confirmant la volonté du Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye et de son Premier ministre, Ousmane Sonko, de revoir les contrats. Toujours, au registre de cette dette, le Dg Alioune Guèye pense que ceci était évitable parce que, dira-t-il, pour ce qui est du projet de Sangomar, le coût d’exploitation se chiffre entre 5 et 6 millions de dollars, soit 3 et 4 mille milliards de francs CFA. Un montant bien facile à lever sur le marché financier, si et seulement si les gouvernants d’alors avaient pensé hypothéquer ses nombreux blocs pétroliers et gaziers pour lever des fonds nécessaires. À l’en croire, c’est ce même procédé que les compagnies ont utilisé pour lever des fonds et se tirer d’affaires sans le moindre effort.
L’inévitable renégociation des contrats
Convaincu que l’État du Sénégal peut bel et bien espérer y tirer un gain, le DG Alioune Guèye dira que le Sénégal a du béton pour demander la renégociation. Dans de nombreuses situations, ces compagnies pétrolières et gazières ont affirmé avoir engagé des dépenses qu’elles ne peuvent justifier, parce qu’incapables de poser sur la table le document attestant l’effectivité de telle ou telle autre dépense déclarée. Alors, suffisant pour l’actuel DG de Petrosen Holding de dire que l’État du Sénégal peut légitimement peser sur la balance pour exiger la renégociation des contrats. Thierno Seydou Ly, directeur général de Petrosen E&P, une filiale de Petrosen Holding, confortant son supérieur hiérarchique, botte en touche l’idée selon laquelle, à l’état actuel, il n’est pas possible de renégocier les contrats. À ce propos, il laisse entendre que tout contrat est susceptible d’être renégocié si une partie des contractants se sent lésée ou est dans l’incapacité d’honorer ses engagements. Argumentant, il met en exergue le différend financier majeur entre British Petroleum (BP) et McDermott International, une entreprise américaine spécialisée dans l'ingénierie des constructions sous-marines, autour du projet gazier Grand Tortue Ahmeyim, situé à la frontière maritime entre le Sénégal et la Mauritanie. Ce qui lui fera dire que c’est très normal que des situations du genre se posent, que l’une des parties décide de poser le débat pour rentrer dans ses droits. À ce sujet, certes, dans le cadre du projet GTA, la Mauritanie a bien négocié parce qu’elle a un droit de véto. Autrement dit, elle peut s’opposer lorsque ça ne l’arrange pas. Ce qui, malheureusement, n’est pas le cas pour le Sénégal, parce que le Sénégal a mal négocié. Mais il n’y a pas péril en la demeure. D’où l’intérêt d’aller aux négociations ou aux enragements selon les termes appropriés et convenus. Ce qui amènera le DG Alioune Guèye à dire que l’État du Sénégal a tout intérêt à négocier. Faute de quoi, il ne profitera pas de ses ressources. Un débat interactif qui a éclairé la lanterne des parlementaires qui n’ont pas manqué de fustiger ce manque de patriotisme de ceux-là qui ont négocié ces contrats.
Dans la même lancée, la députée Sokhna Ba a demandé au DG de Petrosen Holding de faire passer lesdits contrats à l’Assemblée nationale pour une meilleure compréhension. Pour s’en convaincre, dira-elle : « Si ces contrats avaient fait l’objet de discussions, certainement on n’en serait pas là ».
L’ASSEMBLEE NATIONALE ACCELERE LA CADENCE
La quatorzième législature est apparemment partie pour donner droit à la tenue de la Déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko devant l’hémicycle.
La quatorzième législature est apparemment partie pour donner droit à la tenue de la Déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko devant l’hémicycle. C’est en effet ce jour, mercredi 24 juillet, que les présidents des trois groupes parlementaires et le représentant des députés non-inscrits qui tenaient un groupe de travail à Saly sur la réactualisation du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale comptent déposer leurs conclusions sur la table d’Amadou Mame Diop, le président de la représentation parlementaire. A charge pour ce dernier de diligenter la procédure jusqu’à la plénière pour réintégrer la charge primatoriale dans les textes et dispositions qui régissent le Règlement intérieur de l’Assemblée. Une chose que le nouveau chef du gouvernement exigeait avant d’envisager tout Grand oral devant l’hémicycle.
Après le bras de fer entre la majorité parlementaire et le nouveau Premier ministre du Sénégal à propos de la tenue de la Déclaration de politique générale, le temps de l’apaisement et/ou de l’accalmie semble progressivement s’installer pour permettre à Ousmane Sonko de sacrifier à cette tradition républicaine du Grand oral devant la représentation parlementaire. Et pour cause !
L’Assemblée nationale, sous pilotage de son président Amadou Mame Diop, est en train de mettre en place les derniers rouages pour le passage du nouveau chef de gouvernement à l’hémicycle. Une Déclaration de politique générale, consacrée par la Constitution et encadrée par l’Assemblée nationale, dans un délai englobant les trois mois suivant la nomination du Premier ministre mais que Ousmane Sonko a menacé de ne pas faire devant la quatorzième législature si celle-ci ne mettait pas à jour le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Et cela, avant le 15 juillet. A défaut, Ousmane Sonko s’était engagé à tenir sa DPG devant une assemblée populaire regroupant toutes les sensibilités et couches sociales du pays.
De fil en aiguille, les deux parties étaient revenues en de meilleurs sentiments après la « médiation » du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, incitant le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, à rabibocher les positions des groupes parlementaires pour la correction du Règlement intérieur.
Dans le même temps, le Premier ministre Ousmane Sonko était convié à suspendre la tenue de son Grand oral «populaire» afin de laisser du temps à l’Assemblée nationale pour le réajustement des textes et dispositions en question. Du coup, suite à plusieurs réunions tenues entre les présidents des Groupes parlementaires, et sur instruction du Président de l'Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, un groupe de travail pour la réactualisation du Règlement intérieur a été mis sur pied. Et après deux jours de réunion (22 et 23 juillet 2024), à Saly, ledit groupe de travail composé des représentants de trois Groupes parlementaires et du représentant des Non-inscrits, assistés par l'administration de l'Assemblée nationale a informé, via une note, que «Les conclusions du groupe de travail seront déposées sur la table du président de l'Assemblée nationale ce mercredi 24 juillet 2024 ».
De suite, Abdoul Mbow, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar, Mouhamed Ayib Salim Daffé, président du groupe parlementaire Yewwi Askan wi, Mamadou Lamne Thiam, président du groupe parlementaire Liberté Démocratie et Changement, Sanou Dione, représentant des Noninscrits, qui ont achevé leur conciliabule, vont présenter au dernier titulaire du perchoir sous Macky Sall leurs appréciations sur la procédure touchant la réactualisation du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Reste à espérer que ces conclusions permettront de sublimer toute menace de crise institutionnelle entre pouvoir législatif et pouvoir exécutif.
LA CDC S’ENGAGE À ACCOMPAGNER DIOMAYE
La Caisse des Dépôts et Consignations entend accompagner de manière dynamique le chef de l’Etat dans sa politique d’accès aux logements
La Caisse des Dépôts et Consignations entend accompagner de manière dynamique le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Diakhar Faye qui a indiqué lors de la réunion du Conseil des ministres du jeudi 18 juillet 2024, la nécessité de promouvoir et de soutenir les coopératives d’habitat afin d’améliorer la production de logements abordables par notamment la mise à contribution des bailleurs publics et des fonds dédiés à l’habitat social ainsi qu’une meilleure implication de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), de la Banque de l’Habitat du Sénégal (BHS) et d’autres établissements financiers ».
Dans un texte transmis à la presse hier, mardi 23 juillet, La Direction générale de la Caisse des Dépôts et Consignations affirme ainsi prendre « bonne note de cette nouvelle orientation présidentielle et s’engage à mettre en œuvre tous les moyens à sa disposition pour accompagner l’Etat dans sa ferme volonté de doter le maximum de Sénégalais de logements décents, accessibles et de qualité ». Pour ce faire, la CDC s’engage à mettre à contribution son laboratoire d’analyses de matériaux de construction, ses filiales, notamment celles qui exercent dans le secteur de l’immobilier et des BTP, mais aussi ses partenaires techniques et financiers. Et la note de la CDC de renseigner que « Par ailleurs, une démarche ciblée sera entreprise en direction des coopératives d’habitat, des développeurs privés et leurs structures faîtières ».
Dans le même mouvement, informe-t-on, « Une attention particulière sera portée aux préoccupations de la diaspora tout en assurant une bonne répartition spatiale des interventions en étroite collaboration avec les collectivités territoriales ». Qui plus est, pour une meilleure articulation de son intervention et comme préconisé par les plus hautes autorités, la CDC dit s’engager « à développer des synergies avec l’ensemble des acteurs : les collectivités territoriales, la Délégation générale à la Promotion des Pôles Urbains de Diamniadio et du Lac Rose (DGPU), la SN HLM, la SICAP, les ministères concernés, les concessionnaires de service public et tout autre acteur intéressé ».
LE SENEGAL COMPTE METTRE EN PLACE UN INSTRUMENT NATIONAL DE TARIFICATION DU CARBONE
Conformément à la mise en œuvre de l’Article 6 de l’Accord de Paris, le Sénégal envisage de participer aux marchés internationaux du carbone et de mettre en place un instrument national de tarification du carbone, en partenariat avec la Banque mondiale.
Le Sénégal envisage de participer aux marchés internationaux du carbone et de mettre en place un instrument national de tarification du carbone, en partenariat avec la Banque mondiale. Selon le Conseiller technique du ministre des Finances et du Budget, Alioune Ndiaye, qui a fait l’annonce hier, mardi 23 juillet 2024, lors de l’atelier sur le Financement des Risques climatiques et de Catastrophes au Sénégal, l’objectif visé, avec ces instruments, est de permettre l’accès à de nouveaux financements de la politique climatique.
Conformément à la mise en œuvre de l’Article 6 de l’Accord de Paris, le Sénégal envisage de participer aux marchés internationaux du carbone et de mettre en place un instrument national de tarification du carbone, en partenariat avec la Banque mondiale. L’annonce a été faite par le Conseiller technique du ministre des Finances et du Budget, Alioune Ndiaye, qui présidait hier, mardi 23 juillet 2024, la cérémonie d’ouverture de l’atelier portant sur le Financement des Risques climatiques et de Catastrophes au Sénégal.
Selon lui, l’objectif visé, avec ces instruments, est de permettre l’accès à de nouveaux financements de la politique climatique. Il a également annoncé que le Sénégal a adopté, il y a juste quelques mois, un nouveau cadre réglementaire de la Gestion des Investissements publics (GIP), à travers le décret n°2023-2142 du 31 octobre 2023, qui permettra une meilleure prise en charge de la résilience climatique au cours des différentes phases du cycle de gestion des projets.
Par ailleurs, il a rappelé que l’Etat du Sénégal s’est doté, depuis septembre 2023, d’un document cadre pour le financement des projets intégrant les dimensions climatiques, environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Il souligne que ce document-cadre facilite l’identification de projets sensibles aux effets du changement climatique et garantit une prise en compte adéquate des considérations sociales et environnementales dans les investissements publics, avec, en perspective, l’intégration des mécanismes de financement des risques de catastrophes. «D’autres initiatives, appuyées par nos partenaires financiers, sont en cours de réalisation pour mieux intégrer la problématique du changement climatique et la gestion des risques y afférents dans les politiques publiques. Il s’agit notamment de l’élaboration du Rapport national sur le Changement climatique et le Développement (CCDR) et de celle d’une stratégie de Financement des risques climatiques et de catastrophes (FRC), avec l’assistance technique de la BM (Banque mondiale)», a-t-il fait part. Alioune Ndiaye rappelle que le processus d’élaboration d’une stratégie FRC au Sénégal a démarré, depuis septembre 2023, par le diagnostic, qui a permis de passer en revue les instruments et mécanismes de financement ex-ante et ex-post des risques de catastrophes ainsi que l’analyse du déficit de ce financement.
28 CATASTROPHES NATURELLES AFFECTANT 3 MILLIONS DE PERSONNES ENREGISTREES AU SENEGAL ET CAUSANT AU MOINS 450 MORTS, ENTRE 2000 ET 2022
Dans la foulée, le Conseiller technique du ministre des Finances et du Budget informe que les données historiques révèlent qu’entre 2000 et 2022, 28 catastrophes naturelles ont été enregistrées au Sénégal, affectant environ 3 millions de personnes et causant au moins 450 morts. Parmi les évènements marquants sur cette période, il cite la sécheresse de 2002, avec des pertes de production agricole d’environ 120 millions de dollars US, soit 1,7% du Produit intérieur brut (PIB), et les inondations de 2009 qui ont causé des pertes et dommages estimés à 104 millions de dollars US, soit 0,6% du PIB. De plus, poursuit Alioune Ndiaye, les pertes et dommages liés à ces phénomènes climatiques pourraient être exacerbés, notamment pour nos pays vulnérables au changement climatique, par la recrudescence des événements extrêmes, notamment les vagues de chaleurs et les inondations. Suivant le Conseiller technique du ministère des Finances et du Budget, ce constat a motivé l’adhésion du Sénégal, depuis fin octobre 2023, à l’initiative Global Shield ou Bouclier mondial contre les risques climatiques. «Cette initiative, lancée par les pays du G7 et du V20 lors de la COP27 en novembre 2022, vise à renforcer la résilience financière des personnes et pays vulnérables face aux risques climatiques croissants. Elle permettra de bénéficier d’appuis au titre du Fonds fiduciaire du Bouclier mondial, pour le renforcement du volet «adaptation/résilience» au changement climatique », a-t-il laissé entendre. Le Global Shield dispose d’une dotation de 270 millions d’euros et fournit une combinaison d’assistance technique et de soutien financier.
LE COLLECTIF DES VICTIMES DU REGIME DE MACKY SALL SAISIT LE HAUT-COMMISSARIAT DES NATIONS UNIES AUX DROITS DE L'HOMME
Le vote d’une loi d’amnistie couvrant les violences liées aux manifestations sociopolitiques de mars 2021 à février 2024 ne les découragera pas.
Le vote d’une loi d’amnistie couvrant les violences liées aux manifestations sociopolitiques de mars 2021 à février 2024 ne les découragera pas. Le Collectif des Victimes du régime du président Macky Sall a saisi le HautCommissariat des Nations Unies aux Droits de l'Homme pour une intervention d'urgence afin que les autorités puissent ouvrir des enquêtes concernant les «crimes de sang, politiques et économiques» de 2021 à 2024.
Dans une correspondance adressée au Représentant résident du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (Afrique de l’Ouest et du Centre), avec en «Objet : Demande d’intervention d’urgence», il est mentionné : «Monsieur, Nous, Collectif des victimes de répressions, de tueries, de disparitions, et de forcés à l’exil, par le régime répressif de l’ancien président du Sénégal, Macky Sall, venons par cette présente vous saisir pour une intervention d’urgence aux fins de l’ouverture d’une enquête sur ces crimes et exactions commis durant son règne», lit-on dans une copie de la demande parvenu à notre Rédaction.
En effet, note le courrier, «le régime du président Macky Sall a été fatal pour la population sénégalaises et de la diaspora. D’ailleurs, la répression durant son règne a coûté la vie à plus de 80 personnes, sans compter les milliers de jeunes disparus en Méditerranée suite aux menaces et aux persécutions qui les a forcés à risquer leur vie en mer».
Et de poursuivre : «ainsi, ce système diabolique de gouvernance fondé sur la terreur, la torture, les arrestations et détentions arbitraires, les crimes et actes cruels portés sur l’intégrité physique et psychologique des populations non armées et sans défense constituent des actes de crime contre l’humanité conformément à l’article 7 du Statut de Rome créant la Cour Pénale Internationale», conclut le document reçu par les services de l’organe Onusien hier, mardi 23 juillet 2024.
Par Demba Moussa Dembélé
LA BARBARIE DE L’OCCIDENT COLLECTIF ET LE MARTYRE DU PEUPLE PALESTINIEN
Voilà bientôt dix mois que la barbarie de l’Etat sioniste et de ses soutiens occidentaux s’abat sur le peuple palestinien de Gaza. Tous les appels au cessez-le-feu ont été vains. De même que les injonctions de la Cour internationale de justice.
Voilà bientôt dix mois que la barbarie de l’Etat sioniste et de ses soutiens occidentaux s’abat sur le peuple palestinien de Gaza. Tous les appels au cessez-le-feu ont été vains. De même que les injonctions de la Cour internationale de justice. L’Etat sioniste continue son entreprise de génocide à grande échelle sous les yeux du monde entier.
Génocide en plein jour
A ce jour, on compte plus de 39.000 Palestiniens tués, dont 70% composés de femmes et d’enfants. Il y a plus de 90.000 blessés sans compter les milliers ensevelis sous les décombres des maisons, des écoles, des hôpitaux et des lieux de culte. Il n’y a plus d’hôpitaux fonctionnels. Pas d’écoles, ni universités. Tout a été détruit par la soldatesque sioniste assoiffée de sang. La famine a emporté la vie de centaines de personnes et provoqué des séquelles à vie chez des centaines d’autres, notamment chez les enfants.
Tout cela se déroule sous les yeux du monde entier, en plein jour. Dans les temps anciens, les génocides se déroulaient à l’abri des regards, presque en cachette. C’est après que le monde découvrait l’horreur, l’ignominie. Mais dans le cas de Gaza, le génocide se déroule sur nos écrans chaque jour, chaque heure, chaque seconde !
Complicité de l’Occident collectif
Et ce génocide se déroule avec la complicité, voire le soutien actif, de l’Occident collectif. En vérité, les Etats-Unis et certains de leurs alliés, notamment le Royaume-Uni, l’Allemagne, participent activement au génocide de par leur soutien militaire, financier, diplomatique et politique à l’état sioniste. On sait que c’est la fourniture régulière d’armes et de munitions de la part des Etats-Unis qui permet à Israël de continuer à commettre d’horribles massacres quotidiens sur des femmes et des enfants innocents. C’est le soutien diplomatique des Etats-Unis aux Nations-Unies qui a empêché l’adoption de Résolutions par le Conseil de Sécurité appelant à un cessez-le-feu et à l’acheminent de l’aide humanitaire. C’est donc le soutien indéfectible des Etats-Unis qui explique la défiance du génocidaire Netanyahou à l’égard de la « communauté internationale », y compris la Cour internationale de justice et la Cour pénale internationale.
Le soutien multiforme des Etats-Unis et de l’Occident collectif au génocide à Gaza met à nu la nature barbare des « valeurs occidentales ». Ces pays, qui prétendent donner des leçons en matière de droits humains, sont aujourd’hui des complices actifs des violations les plus abjectes de ces droits à Gaza. Ils ont défendu Israël devant la Cour internationale de justice (CIJ) quand l’Afrique du Sud a porté les accusations de génocide devant cette juridiction des Nations-Unies. Pire, les Etats-Unis sont allés plus loin en menaçant l’Afrique du Sud de représailles. Quand le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a annoncé l’émission de mandats d’arrêt contre les génocidaires Benjamin Netanyahou et le chef de l’armée sioniste, les Etats-Unis ont dénoncé une telle décision et menacé la CPI. Pour démontrer leur détermination à soutenir Israël, ils ont invité Netanyahou à venir s’adresser aux deux chambres du Congrès à Washington le 24 juillet!
Par ailleurs, les athlètes de l’Etat génocidaire d’Israël vont participer aux Jeux Olympiques de Paris, prévus du 26 juillet au 11 août, comme si de rien n’était ! Et cela malgré une campagne internationale, appelant à exclure ce pays, et signée par des dizaines de milliers de personnes à travers le monde. Et pourtant, quand l’opération russe a commencé en Ukraine, les sportifs russes de toutes les disciplines ont été bannis par toutes les instances sportives internationales, à commencer par la FIFA et le CIO ! Cette différence de traitement illustre de manière flagrante la politique de deux poids, deux mesures et la profonde hypocrisie des pays occidentaux et des instances sous leur contrôle!
Solidarité avec le peuple palestinien
Face au soutien des Etats-Unis et de leurs alliés à la politique de génocide de l’Etat sioniste contre le peuple palestinien, les peuples du monde doivent renforcer leur solidarité agissante avec la Palestine, particulièrement avec la population martyre de Gaza. Au sein même de la bête immonde, c’est-à-dire dans les pays occidentaux, les étudiants et la jeunesse ont montré la voie avec des manifestations de rue, des occupations de campus universitaires et des affrontements avec la police. Ces jeunes manifestants sont la conscience du monde, surtout de leurs peuples face à l’ignominie et à la barbarie de ce qui se passe à Gaza.
Au Sénégal, un collectif d’organisations a demandé la rupture des relations diplomatiques d’avec l’Etat sioniste. C’est une demande légitime et appropriée. Compte tenu de son rôle sur la question palestinienne aux Nations-Unies, le Sénégal ne peut accepter de maintenir des relations diplomatiques avec un pays qui commet un génocide à la face du monde. Il est temps pour le Sénégal de montrer sa solidarité et son soutien au droit inaliénable du peuple palestinien à avoir un Etat viable sur les frontières de 1967 et avec comme capitale Jérusalem-Est. C’est le moment pour le gouvernement du Sénégal d’exprimer son indignation devant la barbarie sioniste. En plus de la rupture, d’autres actions doivent être organisées, parmi elles le boycott des produits fabriqués en Israël ou expédiés à partir de ce pays, la rupture de tous les contrats connus ou cachés avec des sociétés israéliennes, le gel de toute collaboration sur le plan culturel, académique et scientifique.
Au niveau continental, l’Union africaine ne doit plus accepter la candidature de ce pays comme « observateur ». Désormais, l’Union africaine doit se tenir aux côtés du peuple palestinien et condamner systématiquement toutes les politiques de l’Etat sioniste à son égard. L’Afrique doit traiter Israël comme un paria, un état d’apartheid qu’il est, et qui rappelle l’odieux système que le continent avait connu en Afrique du Sud.
POURQUOI VICTOR OSIMHEN SERAIT UNE BONNE RECRUE POUR LE PSG
Alors que son nom revient avec insistance depuis plusieurs mois, Victor Osimhen tiendrait la corde pour renforcer le secteur offensif du PSG à la suite du départ de Kylian Mbappé.
Alors que son nom revient avec insistance depuis plusieurs mois, Victor Osimhen tiendrait la corde pour renforcer le secteur offensif du PSG à la suite du départ de Kylian Mbappé. Voici cinq raisons qui font penser que le buteur nigérian serait une très bonne pioche pour l’équipe de Luis Enrique.
→ Parce qu’il connaît la Ligue 1 et qu’il a envie de venir
Considéré par l’état-major parisien comme le meilleur avant-centre disponible sur le marché, Victor Osimhen a également pour lui l’envie de revenir foutre le feu aux quatre coins de l’Hexagone. C’est en tout cas ce que laisse suggérer Fabrizio Romano, qui expliquait ce dimanche qu’un accord avait été trouvé entre le Nigérian et le club de la capitale, ajoutant que ce dernier se montrait « enthousiaste » à l’idée de rallier Paris. Il faut dire que Victor connaît déjà un peu le terrain : personne n’a oublié son passage éclair au LOSC, lors de la saison 2019-2020, que le bomber des Partenopei avait su marquer de son empreinte en claquant 18 pions et 6 passes dé en 38 matchs disputés toutes compétitions confondues avec les Dogues. Petite alerte quand même : si le deal se concrétise, il faudrait cette fois que le transfert soit un peu moins opaque que son départ de Lille.
→ Parce que Gonçalo Ramos et Randal Kolo Muani n’ont pas totalement donné satisfaction
C’est vrai qu’à première vue, la venue probable de Victor Osimhen pourrait surprendre : même si Kylian Mbappé est parti, les Rouge et Bleu ont encore de quoi faire sur le papier avec Ramos, Kolo Muani ou même Marco Asensio qui a parfois été utilisé en faux neuf l’an passé. Les deux premiers ont même été recrutés à prix d’or, mais pour l’heure, aucun des deux n’a jusque-là totalement convaincu Luis Enrique. Même si le Portugais s’est montré plus tranchant et décisif que l’ancien Nantais, qui a semblé avoir perdu son football depuis le début de son aventure parisienne, le coach espagnol s’est entêté l’an dernier à garder Mbappé dans l’axe aussi, car ses remplaçants n’étaient pas en mesure de lui apporter un capital buts suffisamment important. Et surtout, un leadership offensif qu’Osimhen assume, lui, depuis quatre ans, à Naples comme en sélection, au contraire de Ramos et Kolo Muani qui ont, par exemple, passé la plus grande partie de l’Euro 2024 sur le banc. Le haut niveau ne pardonne rien.
→ Parce qu’il peut apporter la profondeur qui manque aujourd’hui au PSG
En matière de jeu pur, il n’y a qu’à se replonger dans les archives parisiennes récentes pour comprendre l’intérêt qu’a Luis Enrique à recruter un bomber comme Osimhen. À quelques heures de la demi-finale de C1 retour PSG-Dortmund, Didier Domi expliquait pour So Foot pourquoi Mbappé était encore et toujours utilisé dans l’axe au détriment des autres options, même si tout le monde savait déjà que son meilleur poste était à gauche : « C’est parce que dans l’axe, personne n’a donné satisfaction. Dans la connexion avec les autres, dans cette façon de décrocher, de prendre l’espace. […] Si le PSG avait un attaquant de niveau mondial, Mbappé serait sur la gauche. Après, on le voit un peu partout : Chelsea, Manchester United, le Real, Olivier Giroud qui joue jusqu’à 37 ans au Milan… Beaucoup d’équipes galèrent à trouver un vrai bon numéro neuf, car il n’y en a presque plus. » Prendre Osimhen dès cet été est une opportunité de marché qui pourrait ne pas se représenter dans l’immédiat : Osimhen sait jouer dans un 4-3-3, il sait attaquer la profondeur, jouer en remise, et surtout se créer des situations seul. Une jolie palette à 25 piges.
→ Parce que le PSG et la Ligue 1 ont plus que jamais besoin de stars
Pendant un peu plus de dix piges, notre belle Ligue 1 n’a pas eu à se plaindre au niveau des noms ronflants grâce, en grande partie, à Paris : Messi, Neymar, Mbappé, Ibrahimović, Falcao, James Rodríguez pour ne citer qu’eux. Mais cette saison, à un mois de la fin du mercato, il faut le dire : la Ligue des talents n’a pas de porte-étendard à l’étranger. Alors, recruter l’un des joueurs africains les plus influents du moment, quand en plus on a eu Jay-Jay Okocha dans ses rangs histoire de pouvoir jouer aussi sur la corde de l’héritage nigérian, cela a tout de la bonne pioche.
→ Parce que les Napolitains réussissent bien à Paris
Le 2 juillet 2012, Ezequiel Lavezzi s’engageait au Paris Saint-Germain en provenance du SSC Napoli. Quatre ans plus tard, l’ailier argentin quittait le Parc en laissant une trace indélébile dans le cœur des supporters malgré ses déboires actuels. Le 16 juillet 2013, Edinson Cavani rejoignait le PSG, lui aussi débarquant en provenance de Naples. Sept ans plus tard, le Matador faisait ses adieux à la Ville Lumière comme légende du club. Un autre exemple ? Fabian Ruiz, certes loin pour le moment d’avoir convaincu tout le monde lorsqu’il gambade dans le stade de la porte d’Auteuil, a sans aucun doute été le meilleur joueur parisien de l’Euro 2024 qu’il a remporté. Lui aussi est arrivé de la ville aux 500 coupoles en 2022, et tout indique que la saison à venir sera la sienne. Hormis si Osimhen s’invite à Paris pour passer dans une autre dimension.Alors que son nom revient avec insistance depuis plusieurs mois, Victor Osimhen tiendrait la corde pour renforcer le secteur offensif du PSG à la suite du départ de Kylian Mbappé. Voici cinq raisons qui font penser que le buteur nigérian serait une très bonne pioche pour l’équipe de Luis Enrique.
→ Parce qu’il connaît la Ligue 1 et qu’il a envie de venir
Considéré par l’état-major parisien comme le meilleur avant-centre disponible sur le marché, Victor Osimhen a également pour lui l’envie de revenir foutre le feu aux quatre coins de l’Hexagone. C’est en tout cas ce que laisse suggérer Fabrizio Romano, qui expliquait ce dimanche qu’un accord avait été trouvé entre le Nigérian et le club de la capitale, ajoutant que ce dernier se montrait « enthousiaste » à l’idée de rallier Paris. Il faut dire que Victor connaît déjà un peu le terrain : personne n’a oublié son passage éclair au LOSC, lors de la saison 2019-2020, que le bomber des Partenopei avait su marquer de son empreinte en claquant 18 pions et 6 passes dé en 38 matchs disputés toutes compétitions confondues avec les Dogues. Petite alerte quand même : si le deal se concrétise, il faudrait cette fois que le transfert soit un peu moins opaque que son départ de Lille.
→ Parce que Gonçalo Ramos et Randal Kolo Muani n’ont pas totalement donné satisfaction
C’est vrai qu’à première vue, la venue probable de Victor Osimhen pourrait surprendre : même si Kylian Mbappé est parti, les Rouge et Bleu ont encore de quoi faire sur le papier avec Ramos, Kolo Muani ou même Marco Asensio qui a parfois été utilisé en faux neuf l’an passé. Les deux premiers ont même été recrutés à prix d’or, mais pour l’heure, aucun des deux n’a jusque-là totalement convaincu Luis Enrique. Même si le Portugais s’est montré plus tranchant et décisif que l’ancien Nantais, qui a semblé avoir perdu son football depuis le début de son aventure parisienne, le coach espagnol s’est entêté l’an dernier à garder Mbappé dans l’axe aussi, car ses remplaçants n’étaient pas en mesure de lui apporter un capital buts suffisamment important. Et surtout, un leadership offensif qu’Osimhen assume, lui, depuis quatre ans, à Naples comme en sélection, au contraire de Ramos et Kolo Muani qui ont, par exemple, passé la plus grande partie de l’Euro 2024 sur le banc. Le haut niveau ne pardonne rien.
→ Parce qu’il peut apporter la profondeur qui manque aujourd’hui au PSG
En matière de jeu pur, il n’y a qu’à se replonger dans les archives parisiennes récentes pour comprendre l’intérêt qu’a Luis Enrique à recruter un bomber comme Osimhen. À quelques heures de la demi-finale de C1 retour PSG-Dortmund, Didier Domi expliquait pour So Foot pourquoi Mbappé était encore et toujours utilisé dans l’axe au détriment des autres options, même si tout le monde savait déjà que son meilleur poste était à gauche : « C’est parce que dans l’axe, personne n’a donné satisfaction. Dans la connexion avec les autres, dans cette façon de décrocher, de prendre l’espace. […] Si le PSG avait un attaquant de niveau mondial, Mbappé serait sur la gauche. Après, on le voit un peu partout : Chelsea, Manchester United, le Real, Olivier Giroud qui joue jusqu’à 37 ans au Milan… Beaucoup d’équipes galèrent à trouver un vrai bon numéro neuf, car il n’y en a presque plus. » Prendre Osimhen dès cet été est une opportunité de marché qui pourrait ne pas se représenter dans l’immédiat : Osimhen sait jouer dans un 4-3-3, il sait attaquer la profondeur, jouer en remise, et surtout se créer des situations seul. Une jolie palette à 25 piges.
→ Parce que le PSG et la Ligue 1 ont plus que jamais besoin de stars
Pendant un peu plus de dix piges, notre belle Ligue 1 n’a pas eu à se plaindre au niveau des noms ronflants grâce, en grande partie, à Paris : Messi, Neymar, Mbappé, Ibrahimović, Falcao, James Rodríguez pour ne citer qu’eux. Mais cette saison, à un mois de la fin du mercato, il faut le dire : la Ligue des talents n’a pas de porte-étendard à l’étranger. Alors, recruter l’un des joueurs africains les plus influents du moment, quand en plus on a eu Jay-Jay Okocha dans ses rangs histoire de pouvoir jouer aussi sur la corde de l’héritage nigérian, cela a tout de la bonne pioche.
→ Parce que les Napolitains réussissent bien à Paris
Le 2 juillet 2012, Ezequiel Lavezzi s’engageait au Paris Saint-Germain en provenance du SSC Napoli. Quatre ans plus tard, l’ailier argentin quittait le Parc en laissant une trace indélébile dans le cœur des supporters malgré ses déboires actuels. Le 16 juillet 2013, Edinson Cavani rejoignait le PSG, lui aussi débarquant en provenance de Naples. Sept ans plus tard, le Matador faisait ses adieux à la Ville Lumière comme légende du club. Un autre exemple ? Fabian Ruiz, certes loin pour le moment d’avoir convaincu tout le monde lorsqu’il gambade dans le stade de la porte d’Auteuil, a sans aucun doute été le meilleur joueur parisien de l’Euro 2024 qu’il a remporté. Lui aussi est arrivé de la ville aux 500 coupoles en 2022, et tout indique que la saison à venir sera la sienne. Hormis si Osimhen s’invite à Paris pour passer dans une autre dimension.