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20 novembre 2024
L'EXÉCUTIF DONNE L'EXEMPLE EN MATIÈRE DE REDDITION DES COMPTES
Lors du conseil des ministres de mercredi, le Premier ministre s'est félicité que l'ensemble de l'exécutif ait déclaré son patrimoine dans les délais requis
Le Premier ministre s’est félicité, mercredi en Conseil des ministres, de l’acquittement par le président de la République et l’ensemble du gouvernement de leurs obligations de déclaration de patrimoine.
‘’Le Premier ministre s’est ensuite félicité de l’acquittement par le Président de la République lui-même et l’ensemble du Gouvernement de leurs obligations de déclaration de patrimoine, respectivement au Conseil Constitutionnel et à l’OFNAC, dans les délais impartis, à savoir trois (3) mois après la prise de fonction’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.
La même source ajoute qu’Ousmane Sonko a demandé aux ministres de ‘’veiller au respect scrupuleux de cette exigence, par les responsables assujettis, placés sous leur tutelle’’.
par Babacar Mbaye
AIDE PUBLIQUE AU DÉVELOPPEMENT : LA FRANCE LOIN DEVANT LA CHINE, LA RUSSIE AUX ABONNÉS ABSENTS
Alors que la rhétorique russo-chinoise plaide pour un renouveau des relations avec les pays africains, les actes ne sont pas à la hauteur des discours, du moins en ce qui concerne l'aide publique au Sénégal
En début de semaine, un déploiement diplomatique, à la fois, des russes et des chinois en direction du Sénégal a été observé. En effet, l’ambassadeur de la Chine à Dakar Xiao Han a accordé, lundi 8 juillet, un entretien au site Dakaractu dans lequel il vante les promesses de la coopération sino-sénégalaise en matière de nouvelles énergies. Le lendemain, Moscou a envoyé à Dakar son vice-ministre des Affaires étrangères Mikhail Bogdanov. Au menu des échanges avec les autorités sénégalaises : les orientations de la coopération bilatérale.
L’un des éléments importants de cette coopération sur lequel Dakar s’appuie pour dérouler une partie de sa politique économique reste l’aide publique au développement. Et sur ce point, malgré la rhétorique russo-chinoise sur un nouveau type de partenariat avec nos Etats et les attaques contre les partenaires traditionnels tels que la France, ce dernier pays a un apport de loin plus consistant.
Selon les chiffres du ministère des Finances et du Budget publiés en 2020 et qui suivent la même tendance sur les années suivantes, la répartition de l’aide publique au développement par partenaires dans la coopération bilatérale positionne la France loin devant la Chine et montre que la Russie est aux abonnés absents.
La France, à travers ses différentes agences donatrices à savoir l’Agence Française de Développement, la Banque Française pour le Commerce extérieur et la Coopération française, assure à elle seule 25% de l’Aide publique au développement du Sénégal. Là où la Chine est à 4% et la Russie même pas répertoriée au tableau des donateurs.
Ainsi en 2020, sur un total de 663 milliards de francs CFA (plus d’1 milliard d’euros) la France a contribué à hauteur de 174 milliards de francs CFA (265 millions d’euros), la Chine a décaissé 27 milliards de francs CFA et la Russie a eu donc une contribution insignifiante.
Pour rappel, selon la définition du Comité d’Aide au Développement (CAD) de l’Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE), on comprend par Aide publique au développement « l’ensemble des dons et prêts accordés à des conditions très favorables (nets desremboursements en capital) par des organismes publics à des pays et territoires, dans le but depromouvoir leur développement économique et social ».
Si l’on intègre à la fois les partenaires bilatéraux et multilatéraux, le classement des onze (11) premiers partenaires du Sénégal par volume des décaissements se présente comme suit : Banque mondiale (16,08%), France (14,39%), Commission européenne (11,91%), Banque africaine de développement (11,19%), Allemagne (7,86%), BOAD (7,41%), Japon (6,08%), Etats-Unis d’Amérique (5,53%), BID (5,43%), Nations unies (2,88%), Chine (2,25%).
L’Aide publique au développement permet a l’Etat du Sénégal de réaliser des investissements dans des secteurs tels que l’agriculture, l’élevage, la pêche, l’hydraulique, les eaux et forêts, la recherche, les mines-industrie-énergie, le tourisme, les transports, les télécoms, l’appui institutionnel.
Babacar Mbaye est expert en politique publique.
DIOMAYE ET SON GOUVERNEMENT ONT EFFECTUÉ LEUR DÉCLARATION DE PATRIMOINE
Ousmane Sonko a demandé aux ministres de ‘’veiller au respect scrupuleux de cette exigence, par les responsables assujettis, placés sous leur tutelle’’.
Le Premier ministre s’est félicité, mercredi en Conseil des ministres, de l’acquittement par le président de la République et l’ensemble du gouvernement de leurs obligations de déclaration de patrimoine.
‘’Le Premier ministre s’est ensuite félicité de l’acquittement par le Président de la République lui-même et l’ensemble du Gouvernement de leurs obligations de déclaration de patrimoine, respectivement au Conseil Constitutionnel et à l’OFNAC, dans les délais impartis, à savoir trois (3) mois après la prise de fonction’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.
La même source ajoute qu’Ousmane Sonko a demandé aux ministres de ‘’veiller au respect scrupuleux de cette exigence, par les responsables assujettis, placés sous leur tutelle’’.
557 COMMERÇANTS INTERPELLÉS DANS A DAKAR POUR NON-APPLICATION DES NOUVEAUX PRIX
La direction du commerce intérieur annonce avoir encaissé 13.210.000 francs CFA en guise d’amendes payées par des contrevenants à la décision ministérielle.
La direction du commerce intérieur (DCI) a annoncé avoir interpellé dans la région de Dakar 557 commerçants pour des faits présumés de violation de l’arrêté ministériel fixant les nouveaux prix des denrées de consommation courante, en plus d’avoir encaissé 13.210.000 francs CFA en guise d’amendes payées par des contrevenants à la décision ministérielle.
“Cinq cent cinquante-sept commerçants ont été convoqués pour infraction à la législation économique”, a déclaré Ahmadou Bamba Ndao, le directeur du commerce intérieur.
Les commerçants ont été interpellés lors d’un contrôle mené du mercredi 26 juin au samedi 6 juillet par des agents de la direction du commerce intérieur (DCI) sur 2.838 lieux de vente de la région de Dakar, selon M. Ndao.
Certains contrevenants ont payé des amendes d’un montant global de 13.200.000 francs CFA, a-t-il signalé dans un entretien avec l’APS, laissant entendre que la direction du commerce intérieur va demander aux juridictions de mener des poursuites judiciaires contre d’autres.
“À défaut d’un règlement administratif” entre la DCI et les contrevenants, “une action pénale sera menée” contre ces derniers, a dit Ahmadou Bamba Ndao.
Il espère que les commerçants vont appliquer davantage les nouveaux prix des denrées alimentaires de consommation courante et du ciment.
“On peut s’attendre à d’autres réductions de prix”
“Il y avait déjà, dès les premiers jours, un taux d’application de plus de 92 % du décret ministériel fixant les prix. Les commerçants ont largement joué leur partition en vue de l’effectivité de la baisse des prix”, a assuré le directeur du commerce intérieur, rappelant qu’une campagne d’information a été menée par la DCI.
Le contrôle des prix a démarré dans les autres régions depuis lundi 8 juillet, selon M. Ndao.
Tous les conseils régionaux de la consommation se sont déjà réunis pour fixer les nouveaux prix, a-t-il dit, assurant que, “comme l’ont promis les autorités, on peut s’attendre à d’autres réductions de prix”.
Un arrêté publié lundi 24 juillet par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, fixe les prix plafond de l’huile de palme raffinée, du riz brisé ordinaire, du sucre cristallisé, de la farine de blé, du pain et du ciment, dans la région de Dakar.
Selon la décision du ministre, le bidon de 20 litres d’huile de palme est vendu à 18.500 francs CFA à l’usine ou à l’import.
Ailleurs, la même quantité d’huile va désormais coûter 18.750 francs CFA et 19.000, selon qu’elle est respectivement commercialisée en gros ou en demi-gros. Le prix du litre au détail est de 1.000 francs CFA.
Le prix de la tonne de riz brisé ordinaire est de 375.000 à l’usine ou à l’importation, contre 379.000 pour la vente en gros, 385.000 en demi-gros et 410 francs CFA le kilo pour la vente au détail.
Le prix de la tonne de sucre cristallisé s’élève à 558.000 francs CFA à l’usine de Richard-Toll (nord).
“Des sanctions prévues par la législation en vigueur”
Le prix à l’importation de la même quantité de sucre est de 566.000 francs CFA. Il est de 571.000 si la tonne de sucre cristallisé est commercialisée en gros, 577.000 pour le commerce en demi-gros.
Les boutiquiers détaillants sont tenus de vendre la même denrée à 600 francs CFA le kilo.
Le sac de 50 kilos de farine boulangère de blé type 55 coûte désormais 15.200 francs CFA. Il faut débourser 15.700 francs CFA pour la même quantité de farine boulangère améliorée.
Le prix de la baguette de pain de 60 grammes est de 50 francs CFA, la baguette de 115 grammes étant vendue à 100 francs CFA, celle de 190 grammes à 150 et celle de 230 grammes à 200.
Le prix de la tonne de ciment à l’usine est de 65.000 francs CFA, la même tonne étant vendue par les distributeurs à 71.000. Au détail, le prix du sac de 50 kilos est de 3.550 francs CFA.
Selon l’arrêté du ministre de l’Industrie et du Commerce, en dehors de la région de Dakar, tous les prix ci-dessus peuvent être augmentés en raison des frais de transport et fixés à des montants déterminés par les conseils régionaux de la consommation.
“Les commerçants ont l’obligation de publier les prix […] de façon visible et lisible par tout moyen approprié, notamment le marquage, l’étiquetage et l’affichage”, lit-on dans l’arrêté ministériel.
“Les infractions aux dispositions du présent arrêté sont passibles des sanctions prévues par la législation en vigueur”, a prévenu Serigne Guèye Diop.
COMPETITIONS INTERCLUBS DE LA CAF : LE TIRAGE AU SORT SE TIENT JEUDI AU CAIRE
Le tirage au sort des phases préliminaires de la Ligue des champions de la Confédération africaine de Football (CAF) et la coupe de la Confédération 2024-2025, se tiendra jeudi à 11h GMT, au Caire en Égypte, au siège de la Confédération
Dakar, 10 juil (APS)- Le tirage au sort des phases préliminaires de la Ligue des champions de la Confédération africaine de Football (CAF) et la coupe de la Confédération 2024-2025, se tiendra jeudi à 11h GMT, au Caire en Égypte, au siège de la Confédération, a appris l’APS de source officielle.
”Au total, 59 clubs provenant de 47 pays disputeront le tour préliminaire de la Ligue des champions. Cinquante deux clubs issus de 41 pays sont concernés par la Coupe de la Confédération”, indique un communiqué de l’instance dirigeante du football africain.
Le Teungueth FC et l’ASC Jaraaf de Dakar vont respectivement représenter le Sénégal à la Ligue des champions et à la Coupe de la Confédération.
Les tours préliminaires des deux compétitions se tiendront du 16 au 18 août 2024 alors que les phases de groupes sont prévues d’octobre à décembre 2024.
Les phases à élimination directe et la finale des deux compétitions sont prévues entre mars et mai 2025.
Al Ahly (Égypte) est le club champion en titre du football africain. Il est aussi l’équipe la plus titrée de la compétition avec 12 titres. Concernant la Coupe de la Confédération, le Zamalek (Égypte) est le tenant du titre.
L'ÉQUATION DES NOMINATIONS
Le rythme des nominations dans le nouveau régime de Diomaye et Sonko suscite bien des interrogations. Entre les urgences à gérer et les attentes pressantes, le duo au pouvoir semble prendre son temps, provoquant l'impatience de certains alliés
Entre les urgences, les militants et sympathisants qui sont pressés et qui pensent que le duo au pouvoir est très lent dans le remplacement de certains dirigeants de l’ancien régime, ceux qui veulent plus de rigueur dans le choix des profils, Diomaye et Sonko ne semblent nullement perturbés.
C’est devenu la grande attraction dans les communiqués successifs du Conseil des ministres. Chaque mercredi, quand Amadou Moustapha Ndieck Sarré, porte-parole du gouvernement, partage le fameux document, beaucoup se ruent directement vers le bas pour voir qui sont les nouveaux nommés du régime Diomaye-Sonko. Dans les minutes qui suivent, l’info barre la une de plusieurs sites d’informations avec souvent le même titre : ‘’Les nominations du Conseil des ministres.’’ Ainsi en est-il depuis avril 2024.
Certes, beaucoup de nominations ont été faites, mais le rythme est jugé très, voire trop lent par beaucoup d’observateurs, y compris même parmi des soutiens du régime. Interpellé, ce militant de Pastef précise : ‘’J’avoue que certains s’impatientent un peu. Ils pensent que les choses ne vont pas très vite et ça peut s’entendre. Mais je pense qu’il faut aussi relativiser. Nous avons trouvé sur place des urgences qu’il fallait gérer : les tensions de trésorerie, les audits qu’il faut gérer…’’
Dans le même sillage, notre interlocuteur met en exergue la volonté presque obsessionnelle du régime à faire les meilleurs choix possibles dans la plupart des postes. ‘’Je sais, souligne-t-il, que le régime tient à faire des choix basés sur l’expertise et la compétence. Il ne s’agit pas seulement d’enlever X ou Y pour y mettre un militant. Nous avons promis de gouverner autrement et la compétence sera de mise…’’
À ce propos, il faut noter que le Pastef avait proposé bien mieux. Il avait préconisé de passer par l’appel à candidatures pour nommer à certains postes. À ce jour, en dehors des appels à candidatures traditionnels, qui se faisaient bien avant la troisième alternance, il y a très peu, pour ne pas dire aucun appel à candidatures. Ce qui aurait dû faire gagner beaucoup de temps.
Mais voilà plus de trois mois que le régime peine à désigner des personnes, politiques ou non politiques, à certains postes.
Un soutien de Pastef invoque les urgences qu’il fallait gérer : tensions de trésorerie, audits…
Résultat, Diomaye et Sonko continuent de gouverner dans bien des secteurs avec d’anciens détracteurs. Si ce n’était que des fonctionnaires qui sont à leurs postes de par leurs seules compétences, cela aurait pu se comprendre. Mais parmi ces gens, ils sont nombreux à être politiquement très marqués. On pourrait en citer Mamadou Lamine Sall, ancien serviteur de Wade puis de Macky Sall et pendant plus de deux mois encore de Diomaye. Il y a quelques jours, celui qui était jusque-là le PCA de l’Office national de la formation professionnelle (ONFP) a pris la décision de jeter l’éponge, non sans tirer à boulets rouges sur le régime.
Il peste : ‘’Je ne peux pas continuer de garder le silence face aux souffrances que ce régime inflige aux populations. Si quelqu’un pense me neutraliser en me laissant à mon poste pour martyriser les Sénégalais, il se trompe. Moi, je mettrai toujours la patrie au-dessus de toutes les considérations. Je préfère rester avec ces gens que de continuer de profiter d’un salaire. C’est pourquoi j’ai décidé, à partir d’aujourd’hui, de démissionner de mon poste.’’
Avant lui, le directeur général de l’Agence nationale de la maison de l’outil (Anamo) avait lui aussi, après plus de deux mois à son poste sans être démis, choisi de rendre lui-même le tablier. ‘’J’ai le privilège, disait-il dans une lettre publiée dans la presse le vendredi 14 juin, de vous informer que je me suis volontairement déchargé de mes fonctions de directeur général de l’Agence nationale de la maison de l’outil (Anamo), par courrier n°00002 /ANAMO/DG/Conf/ en date du mercredi 12 juin 2024 adressée sous couvert de la voie hiérarchique à Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye, président de la République du Sénégal’’.
Dans la même logique, précisait-il, il dit vouloir rendre le même jour son passeport diplomatique, pour se consacrer à son organisation, le Groupe d’initiative pour une médiation à l’Africaine (Gima).
Bien avant eux, le journaliste Abdoulaye Bamba Diallo avait démissionné de son poste de PCA du quotidien national ‘’Le Soleil’’ pour mettre à l’aise le successeur du président Sall qui l’avait nommé. Il disait de manière claire : ‘’… C’est Macky Sall qui m’avait nommé ; il est parti. Bassirou Diomaye Faye a gagné, il doit s’installer avec ses hommes. Pour moi, c’est la règle du jeu. Je lui souhaite vraiment plein succès pour sa brillante victoire. Mais je crois que pour moi, ma cohérence est qu’il ne m’avait pas désigné, bon je n’ai pas à l’encombrer.’’
Quand d’anciens collaborateurs de Sall préfèrent se démettre avant d’être démis
Pendant ce temps, ils sont encore assez nombreux à continuer de jouir des privilèges dans le nouveau régime, comme ils l’ont fait dans le régime déchu du président Macky Sall. Certains n’hésitant même pas à aller quémander de direction en direction leur maintien en poste, malgré le changement de régime.
Pastef est-il en manque de cadres pour occuper certains postes de responsabilité ? Pourquoi Diomaye et Sonko ne vont pas chercher les compétences au-delà des frontières de leurs militants et alliés, si Pastef en manque ? Plusieurs questions qui se posent au rythme des conseils des ministres.
Mais le grief qui revient le plus, c’est la concentration de tout entre les mains du PR et de son PM. ‘’À mon humble avis, le PR et le PM doivent confier certains dossiers à des hommes de confiance ; ils ne peuvent pas tout faire. On sait qu’ils veulent surtout bien faire, mais le travail est immense, avec de nombreux dossiers à gérer. Il faut qu’ils délèguent certaines tâches’’, confie un de nos interlocuteurs.
D’autres indexent la concentration du pouvoir de nomination entre Diomaye et Sonko, et demandent une décentralisation
Quand ce n’est pas les lenteurs dans les nominations qui posent problème, c’est tout simplement la promotion de profils qui sont loin de faire l’unanimité. Dans une lettre ouverte publiée intitulée ‘’Les 100 jours du gouvernement de rupture : point de vue d’un modeste citoyen’’, le doyen Mody Niang, jusque-là considéré par beaucoup comme ‘’proche’’ des nouvelles autorités, alerte sur certaines décisions.
‘’… J'ai parfois des problèmes devant certaines nominations. L'exemple qui retient mon attention parmi tant d'autres, c'est la récente nomination d’un compatriote comme PCA de l’Apix. Mon frère Alla Kane m'a envoyé une vidéo que j’ai transférée à Amadou Ba (responsable à Pastef). Elle nous rappelle qui est réellement ce nouveau promu ou qui il était. Quand j’ai écouté la vidéo, j’ai failli tomber à la renverse. J’ai envoyé d'ailleurs un court message à Alla Kane, que j’ai ensuite transféré à Amadou Ba.’’
Monsieur Niang ne se prive pas de livrer le contenu de la lettre envoyée à Alla Kane et qu’il a transféré à Amadou Ba. ‘’Mon frère, disait-il à Alla Kane, toi qui es plus près d’eux, tu dois leur suggérer de faire davantage attention au passé de ceux et celles qu’ils nomment. Cette nomination doit faire mal aux vrais patriotes qui ont porté le Projet Pastef pendant plusieurs années et dont le profil n’a vraiment rien à envier à celui dont la vidéo nous présente un certain passé’’.
Alors que beaucoup de Sénégalais s’interrogent sur les lenteurs, le doyen, lui, invite à être plus regardant. ‘’Les nouveaux gouvernants doivent s'attarder encore plus sur le passé des gens avant de les nommer à quelque poste que ce soit. Aujourd'hui, de plus en plus de compatriotes se posent légitimement des questions sur le népotisme qui serait à la base des actes de nominations de certains ministres et surtout de deux d’entre eux. Leurs ministères seraient devenus finalement pour eux comme une famille, avec d’anciens membres de l’APR bien connus. J'ai employé le conditionnel, ne disposant pas de preuves que les informations agitées çà et là sont avérées. Je ne le fais d’ailleurs que par sagesse’’.
LA DÉPOUILLE DE MOMAR COUMBA DIOP ATTENDUE À DAKAR VENDREDI
La levée du corps est prévue le lendemain à 10h à la mosquée des HLM3 près de la boulangerie Baye Gaïndé suivie de l’inhumation au cimetière musulman de Yoff.
La dépouille de l’universitaire et sociologue sénégalais Momar Coumba Diop, décédé dimanche à Paris, à l’âge de 73 ans est attendue vendredi à Dakar à partir de 15 h, a-t-on appris mercredi de ses proches.
Le corps de l’ancien chercheur à l’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN) de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar arrivera par un vol d’Air Sénégal, ont-ils indiqué dans un communiqué.
Ils font en même temps savoir que la levée du corps est prévue le lendemain à 10h à la mosquée des HLM3 près de la boulangerie Baye Gaïndé suivie de l’inhumation au cimetière musulman de Yoff.
Selon la famille du défunt, une cérémonie de levée du corps est prévue le jeudi 11 juillet à 14h à Paris à l’hôpital de la Fontaine à Saint Denis 2 Rue du Dr Delafontaine, 93200 Saint-Denis.
PLUS DE 763 MILLIARDS FCFA MOBILISÉS POUR L’ÉLECTRIFICATION RURALE ENTRE 2012 ET 2022
Ce financement, selon Jean Michel Sène, a permis la mise en place de deux plans stratégiques avec l’ambition de faire passer le taux de 30% à 60%.
Plus de 763 milliards ont été mobilisés pour l’électrification rurale entre 2012 et 2022, a indiqué, mercredi, le nouveau directeur général de l’Agence d’électrification rurale (ASER), Jean Michel Sène.
Ce financement a permis la mise en place de deux plans stratégiques à savoir le plan national d’électrification rural (2015-2017) dont l’ambition était de faire passer le taux de 30% à 60% et le plan d’urgence d’électrification toujours en vigueur et qui a pour objectif d’atteindre 100% en 2025, a-t-il expliqué.
M. Sène s’exprimait au cours de la cérémonie de passation avec le désormais ex directeur général de l’ASER, Baba Diallo.
“En 2018, nous en étions à 42% et aujourd’hui nous en sommes à 62%”, a-t-il relevé.
Selon Jean Michel Sène, ”il reste du chemin à parcourir pour atteindre les objectifs escomptés, malgré les avancées notées dans l’électrification rurale”.
En 2023, note-t-il, “sur un total de 20.861 localités, seules 6.211 localités ont été électrifiées. En d’autres termes plus de 14 mille localités ne sont pas encore électrifiées, soit plus de 4 millions de Sénégalais sans électricité”.
A cela s’ajoutent les disparités marquées entre les différentes régions, a-t-il poursuivi, soulignant, à titre d’exemple, que dans la région de Kédougou, “plus de 80% des ménages n’ont pas encore accès à l’électricité”.
Pour lui, “cet état de fait renseigne à quel point il urge de travailler à atteindre trois objectifs principalement pour réduire les inégalités sur toutes leurs formes”.
Il s’agit de “diminuer le gap existant entre les différentes régions dans le souci d’équité sociale, d’augmenter la célérité de l’accès universel à l’électricité avec une planification rigoureuse et une exécution efficace des projets”.
M. Sène entend également “remettre l’ASER au cœur des programmes d’électrification rurale pour lui permettre de jouer pleinement son rôle”.
Estimant que ces chiffres montrent à suffisance la nécessité d’établir une approche durable et de sortir de la logique d’urgence, M. Sène a promis de travailler à “impulser une nouvelle dynamique en collaboration avec le secteur privé dans l’optique de baisser les coûts de l’électrification rurale”.
Cela passera, à son avis, par “la réduction” de l’importation des matériels.
Il s’agit, dans le cadre des projets d’électrification rurale par système décentralisé, des panneaux photovoltaïques, des batteries et des câbles, des accessoires de ligne, des poteaux en bois, toujours importés, pour ce qui est du projet d’électrification par extension réseaux.
Le patron de l’ASER a annoncé qu’il mettra en place un système d’information harmonisé entre les différentes parties prenantes de l’électrification rurale (PUMA, PUDC, MCA, SENELEC et les concessionnaires) pour éviter les doublons dans l’exécution des projets.
Une cartographie dynamique sera également instaurée pour permettre aux Sénégalais de voir à temps réel le taux d’électrification rural, a-t-il annoncé.
Le Directeur général sortant, Baba Diallo, en poste depuis 2016, s’est réjoui de son bilan, soutenant qu’il a laissé un ”bel héritage” à son successeur.
Il dit avoir laissé un personnel relativement stable.
“L’Effectif de l’ASER était à 77 en 2016, et 83 aujourd’hui y compris les dix agents de la BID qui vont intégrer l’ASER à la fin de l’année…”, a-t-il dit.
M. Diallo a ajouté que sa gestion budgétaire, soumise à l’ensemble des corps de contrôle, a été “rigoureuse et transparente”.
MEURTRE D'AWA CISSÉ, LES AVEUX GLAÇANTS DU TUEUR PRÉSUMÉ
Après son arrestation, il est retourné, mardi, sur les lieux du crime. Une reconstitution des faits a été organisée dans la matinée, par les gendarmes-enquêteurs. A l'occasion, il a fait un aveu de taille.
L'Homme s'appelle Daouda Diallo. Il a été arrêté pour le meurtre présumé d'Awa Cissé, tuée sous les yeux de ses enfants à Kafountine. Il a avoué, hier, être l'auteur de cet acte ignoble.
Le présumé meurtrier de la dame Awa Cissé, tuée le 28 juin dernier à Kafountine sur son lit conjugal, a été arrêté le lundi dernier par les gendarmes de la Section de recherches de Ziguinchor. Il s'agit de Daouda Diallo plus connu sous le sobriquet d'Abdou Diallo.
Selon L'Obs, le mis en cause est arrivé, il y a un an, à Kafountine. Originaire de la Guinée, il était orpailleur à Kédougou avant de migrer à Kafountine où il a été hébergé par son oncle.
Déniché et arrêté par les gendarmes-enquêteurs de la Section de recherches de Ziguinchor, Daouda Diallo alias «Abdou Diallo» a été perdu par son téléphone portable. Il a été localisé par les hommes en bleu à Kafountine.
Après son arrestation, il est retourné, mardi, sur les lieux du crime. Une reconstitution des faits a été organisée dans la matinée, par les gendarmes-enquêteurs. A l'occasion, il a fait un aveu de taille.
«Je reconnais les faits qui me sont reprochés. Je suis l'auteur de tous ces actes barbares et plus particulièrement la dame Awa Cissé que j'ai tuée sous les yeux de ces enfants à coups de machette», a reconnu, devant les gendarmes-enquêteurs, Daouda Diallo dit Abdou Diallo.
23,40% D'ADMIS AU PREMIER TOUR DU BAC
L’Office du Baccalauréat a précisé que 49.025 candidats sont autorisés à subir les épreuves du second groupe, soit 32,33% des présents contre 33,81% en 2023 et 33,58% en 2022.
Les résultats du premier tour du Baccalauréat général 2024 sont connus. Selon un document communiqué par le Directeur de l’Office du Baccalauréat, cette année, il y a eu une amélioration par rapport à 2023.
À l’issue du premier groupe d’épreuves, le nombre d’admis est de 35.492, soit un taux de réussite (admis d’emblée) de 23,40%, contre 22,13% en 2023 et 24,05% en 2022 ›, révèle le Pr. Cheikh Ahmadou Bamba Gueye.
Il a précisé que 49.025 candidats sont autorisés à subir les épreuves du second groupe, soit 32,33% des présents contre 33,81% en 2023 et 33,58% en 2022. Selon le Directeur de l’Office du Baccalauréat, 8.784 candidats sont admis avec mention. Ils sont répartis ainsi qu’il suit : 156 mentions « Très bien » contre 126 en 2023 ; 1.483 mentions « Bien » (ils étaient 1.132 en 2023) et 7.145 mentions « Assez bien » contre 5.217 en 2023.
À noter que les épreuves du second groupe ont démarré depuis ce mercredi matin.