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20 novembre 2024
10.843.467 PERSONNES, SOIT 61,3% DE LA POPULATION EN AGE DE TRAVAILLER
Les résultats du cinquième (5e) Recensement général de la population de l’habitat (RGPH-5, 2023) publiés par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), montre que plus de 10 millions de sénégalais sont en âge de travailler.
Les résultats du cinquième (5e) Recensement général de la population de l’habitat (RGPH-5, 2023) publiés avant-hier, mardi 9 juillet 2024, par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), montre que plus de 10 millions de sénégalais sont en âge de travailler. Ils représentent 61,3% de la population. La population active est en majorité féminine et est concentrée dans les centres urbains.
Au Sénégal, la population en âge de travailler (ou les actifs potentiels), âgée de 15 ans ou plus, est estimée à 10.843.467 personnes ; soit 61,3% de la population sénégalaise. Elle est majoritairement composée de femmes (51,2%) et est plus concentrée en milieu urbain (58,6%). Cette population est inégalement répartie dans les régions. En effet, la région de Dakar concentre 25,6% des actifs potentiels du Sénégal et 44,6% de ceux résidant en milieu urbain. Les régions de Thiès (14,0%) et de Diourbel (10,9%) accueillent également des parts importantes de la population potentiellement active. Ces trois régions regroupent un peu plus de la moitié (50,5%) de la population totale en âge de travailler dont 70,7% habitent en milieu urbain. Par ailleurs, la population rurale en âge de travailler est plus concentrée dans les régions de Thiès (13,7%), Louga (10,4%) et Kaolack (9,7%). Les plus faibles effectifs d’actifs potentiels se trouvent dans les régions de Kédougou (1,3%), Sédhiou (2,9%) et Ziguinchor (3,5%). Dans toutes les régions, la population en âge de travailler est à dominante féminine et est plus concentrée en milieu urbain.
Les résultats montrent qu’en 2023, la moitié des Sénégalais en âge de travailler est active, indépendamment du milieu de résidence. Le taux d’activité des hommes (62,4%) est largement supérieur à celui des femmes (42,5%). Le taux d'occupation habituelle, représentant la proportion de personnes habituellement occupées par rapport à la population en âge de travailler, est estimé à 33,7%.
Les hommes affichent un taux d'occupation de 48,2%, nettement supérieur à celui des femmes (19,8%). Au niveau régional, Dakar présente le taux d'occupation le plus élevé (45,0%), suivie de Thiès (36,7%). Les individus ayant suivi une formation informelle présentent un taux d’occupation de 66,0%, supérieur à ceux ayant suivi une formation formelle (50,2%). Par conséquent, près de la moitié des individus ayant suivi une formation formelle ne sont pas occupés. Les résultats du RGPH-5 indiquent que le pourcentage des jeunes âgés de 15-24 ans ni en emploi, ni en études, ni en formation (NEET1), est de 46,8%.
Par ailleurs, ce pourcentage de NEET est plus élevé chez les femmes (55,2%) que chez les hommes (38,0%). La répartition régionale montre que les régions de Matam (63,3%), Tambacounda (59,9%) et Kédougou (59,8%) affichent le pourcentage de NEET le plus élevé. Tandis que la région de Dakar enregistre le pourcentage de NEET le plus faible. Par ailleurs, pour l’ensemble des régions, les femmes ont des pourcentages de NEET les plus élevés. De plus, le pourcentage de NEET est plus élevé en milieu rural (54,9%) qu’en milieu urbain (40,3%).
S’agissant de la population inactive, elle est constituée principalement par les femmes occupées au foyer (35,1%) et les élèves/étudiants (31,5%). Ainsi, un peu plus de 6 personnes inactives sur 10 (61,1%) sont des femmes. Parmi les inactifs, 64,0% ont moins de 35 ans, dont 44,7% moins de 25 ans. Par ailleurs, 8,7% des enfants âgés de 6 à 14 ans sont impliqués dans des activités économiques.
Autre information du RGPH-5, le travail des enfants est plus fréquent chez les garçons (10,4%) que chez les filles (7,0%). Au niveau régional, il est plus répandu dans les régions de Kaffrine (18,9%) et Tambacounda (16,0%) et touche davantage les enfants qui n'ont jamais fréquenté l'école (24,8%), comparativement à ceux qui ont fréquenté l'école (11,6%) et ceux qui sont actuellement scolarisés (1,5%).
Enfin, l’analyse des activités économiques révèle que le secteur tertiaire est dominant au Sénégal. Il emploie 50,0% des actifs, suivi du secteur primaire (33,8%) et du secteur secondaire (16,2%). La majorité des actifs (64,0%) sont des travailleurs indépendants, tandis que les salariés représentent 16,1%, répartis entre 12,1% de permanents et 4,0% de temporaires. En ce qui concerne le secteur institutionnel, près de la moitié des actifs (49,6%) travaillent dans le secteur informel, contre 33,0% pour le secteur public et 17,1% dans l’informel.
LE SERPENT DE MER DES RÉGIMES SUCCESSIFS
Tous les présidents ont inscrit la lutte contre le chômage comme priorité, créant agences et programmes à cet effet. Mais force est de constater que les centaines de milliers de nouveaux entrants sur le marché du travail chaque année errent encore
Les récentes opérations de déguerpissement/ désengorgement de marchés attestent de l'acuité de la prise en charge de l'emploi des jeunes. Les différents régimes ont initié des politiques qui n'ont pas permis une prise en charge globale du problème. Surtout que plus de 200 mille demandeurs d'emploi (certains parlent de 300 mille actuellement) arrivent sur le marché du travail chaque année, parmi lesquels au moins 46% sont sans qualification.
Les récentes opérations de déguerpissement/ désengorgement de marchés attestent de l'acuité de la prise en charge de l'emploi des jeunes. Les différents régimes ont initié des politiques qui n'ont pas permis une prise en charge globale du problème. Surtout que plus de 200 mille demandeurs d'emploi (certains parlent de 300 mille actuellement) arrivent sur le marché du travail chaque année, parmi lesquels au moins 46% sont sans qualification.
Des jeunes sénégalais meurent dans le désert, en mer, en tentant de rejoindre l’Europe, pour un Eldorado supposé. Pas plus tard que la semaine dernière, une pirogue en partance pour l’Espagne a chaviré aux larges des côtes mauritaniennes avec à son bord près de 90 jeunes à la recherche d’une vie meilleur en Europe. «Les garde-côtes mauritaniens ont retrouvé les corps de 89 personnes à bord d'un grand bateau de pêche traditionnel qui a chaviré le lundi 1er juillet sur les côtes de l'Océan Atlantique», à 4 kilomètres de la ville de Ndiago (Sud-ouest de la Mauritanie), a rapporté l’Agence mauritanienne d'information (AMI), le jeudi 4 juillet dernier. Pis, le bilan de l’année 2023 a été aussi macabre, avec de nombreuses pertes de jeunes en mer. Le manque d’emploi est vu comme une des principales causes de cette migration des jeunes.
Plus de 200 mille jeunes demandeurs d'emploi sur le mar-ché, par an, dont 46% sans qualification
Bref, la question de l'emploi des jeunes constitue une véritable problématique au Sénégal, malgré les nombreuses initiatives des différents régimes qui se sont succédé au pouvoir, pour y remédier. En effet, selon des autorités, dans notre pays, chaque année, plus de 200 mille demandeurs d'emploi (300 mille, selon certaines sources) arrivent sur le marché du travail. Malheureusement, parmi ces hommes et femmes qui frappent aux portes du marché de l'emploi, les statistiques ont révélé que «46% des jeunes n'ont aucune qualification.
Aussi, 31% des jeunes demandeurs (d'emploi) sont des diplômés de l'enseignement», avait déclaré Dr Salihou Keita, alors Directeur général du Centre international du commerce extérieur du Sénégal (Cices), lors de la cérémonie de présentation des 130 kiosques multiservices pour les migrants de retour, début mai 2023, pour faciliter l'insertion de ces jeunes dans le marché de l’emploi.
En dehors de la pêche, de l’agriculture, de l’élevage et de l’artisanat qui emploient une partie de ces demandeurs d’emploi, l’essentiel des jeunes investissent le secteur informel et principalement le petit commerce.
C’est pourquoi, le Premier ministre, Ousmane Sonko, qui a effectué le déplacement à Colobane, le dimanche 30 juin dernier, pour livrer le message du président de la République à des marchands ambulants dans le désarroi, suite à la série de déguerpissement initiée par des municipalités, a prôné la compréhension, la compassion et des sites de recasement comme alternative à l’occupation de la voie publique.
Wade, Macky... Et Diomaye : les politiques d'emploi à l'epreuve
L'oisiveté des jeunes demeure un problème pour tous les ré-gimes. Pourtant, les politiques n'ont pas manqué. Arrivé au pouvoir en 2000, l'ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade, s'est engagé à lutter contre le chômage des jeunes. Plusieurs agences furent créées pour le finance-ment, la formation et l'insertion des jeunes. La mise en place de structures de financement, d'emplois pour les jeunes comme le Fonds National de Promotion de la Jeunesse (FNPJ), l'Agence Nationale pour la Promotion de l'Emploi des Jeunes (ANPEJ) et l'Office pour l'Emploi des Jeunes de la Banlieue (OFEJBAN), visaient à promouvoir le financement de l'emploi des jeunes. Elles n'auront pas atteint leur objectif.
Son successeur, Macky Sall, au nom de la rationalisation, a supprimé et/ou regroupé plusieurs agences dès son accession au pouvoir. Divers autres programmes sont à mettre pour le compte de l'ancien président Macky Sall qui, lui aussi, s'est engagé à promouvoir l'emploi des jeunes par la création de 500.000 emplois, tous les trois ans, conformément à son programme de campagne «Yoonu Yokkuté».
Macky Sall comme son prédécesseur Abdoulaye Wade, a mis en place plusieurs programmes et outils de financements qui n’ont pas permis de résorber le be-
soin. Le camp de Macky Sall en était conscient. D’ailleurs, son Premier ministre, Amadou Ba, qui fût son candidat à la présidentielle du 24 mars 2024, avait promis de faire de l’emploi des jeunes sa priorité, une fois élu. Mais les Sénégalais décideront autrement.
L’équipe du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye en a fait aussi un sacerdoce. En Conseil des ministres du 24 avril, le chef de l’Etat a demandé «au Premier ministre de prendre les mesures idoines visant à mutualiser et optimiser les ressources et interventions de toutes les structures publiques de soutien et de promotion de la formation professionnelle, de l’entreprenariat et de l’emploi des jeunes. Il a, à cet égard, demandé d’harmoniser les bases de données sectorielles relatives aux demandes et offres d’emplois».
Il avait, en outre, indiqué «l'ur-gence d'implémenter à la Pri-mature un système de suivi des politiques de promotion de l'emploi des jeunes et de veiller à l'insertion professionnelle rapide des jeunes diplômés de l'enseignement en français et en arabe. Le président de la Ré publique a également demandé au Premier ministre de veiller à la territorialisation des politiques de formation professionnelle et technique et d'emploi des jeunes».
L’OTAN VA ENVOYER DES F-16 EN UKRAINE
Les pays membres de l’OTAN ont multiplié les gages mercredi d’un soutien renforcé à l’Ukraine, leurs dirigeants réunis à Washington tentant de surmonter les incertitudes politiques qui entourent ce sommet historique.
Les pays membres de l’OTAN ont multiplié les gages mercredi d’un soutien renforcé à l’Ukraine, leurs dirigeants réunis à Washington tentant de surmonter les incertitudes politiques qui entourent ce sommet historique.
« La Russie est sur le pied de guerre » dans son industrie d’armement avec l’aide de la Chine et de la Corée du Nord, a averti le président américain Joe Biden, à l’ouverture officielle de ce sommet marquant les 75 ans d’existence de l’Alliance.
« Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser l’Alliance être distancée », a-t-il ajouté d’une voix forte, après les interrogations sur son état de santé et sa capacité à défendre les couleurs du camp démocrate, à quatre mois de l’élection présidentielle américaine.
Dès avant l’ouverture officielle de leur réunion, plusieurs pays de l’OTAN ont annoncé avoir commencé à transférer des avions de combat F-16 à l’Ukraine.
Ces appareils « rapprochent d’une paix juste et durable », s’est félicité le président ukrainien Volodymyr Zelensky, présent dans la capitale américaine.
Les F-16, en provenance du Danemark et des Pays-Bas, « voleront dans le ciel ukrainien cet été », a assuré le secrétaire d’État américain Antony Blinken.
Défense antiaérienne
La Maison-Blanche a de son côté ajouté que la Belgique et la Norvège s’étaient engagées à fournir d’autres appareils à l’Ukraine, qui fait face à un barrage croissant de missiles russes contre ses villes et infrastructures.
Après avoir fêté en grande pompe la veille au soir le 75e anniversaire de l’alliance militaire occidentale, les leaders des États de l’alliance se sont retrouvés au sein du Conseil de l’Atlantique Nord, l’organe politique suprême de l’OTAN.
Le président américain Joe Biden a confirmé mardi soir que les alliés allaient aussi fournir à l’Ukraine un total de cinq systèmes de défense antiaérienne supplémentaires, dont quatre batteries de type Patriot, des missiles sol-air particulièrement efficaces pour intercepter les missiles balistiques russes.
L’Allemagne, les Pays-Bas, la Roumanie et l’Italie doivent également y contribuer.
La Russie a intensifié dernièrement ces frappes de missiles contre l’Ukraine, en dévastant notamment le plus grand hôpital pour enfants du pays, à Kyiv. Les missiles russes ont aussi détruit la moitié des capacités de production d’électricité de l’Ukraine.
L’ombre de Trump
Plus de deux ans après l’invasion russe de l’Ukraine, les Alliés vont également s’engager à développer leur industrie de défense, a indiqué mercredi le secrétaire général sortant de l’OTAN, Jens Stoltenberg.
« Ce nouvel engagement envoie au monde un message sans ambiguïté », a souligné sur ce point Joe Biden.
L’Ukraine souhaite recevoir une invitation formelle à rejoindre l’OTAN, mais devra encore attendre face à l’opposition de plusieurs pays, dont les États-Unis.
Les membres de l’organisation sont toutefois d’accord pour reconnaître que l’Ukraine est sur une « trajectoire irréversible » vers son adhésion à l’Alliance atlantique, ont affirmé des diplomates. Et, selon le chancelier allemand Olaf Scholz, les décisions prises par l’OTAN « procurent à l’Ukraine la clarté dont elle a besoin ».
Les chefs d’État et de gouvernement sont arrivés mardi dans la capitale américaine, à l’exception du président français Emmanuel Macron qui les a rejoints mercredi. Il tentera de réaffirmer sa place sur la scène internationale, alors que ses partenaires s’inquiètent d’un affaiblissement de la France après les élections législatives.
Le sommet de Washington intervient dans un climat d’incertitude politique aux États-Unis, où le président Biden fait face à une fronde d’élus démocrates le sommant d’abandonner la course à un second mandat en novembre face à Donald Trump. L’acteur américain George Clooney, fervent démocrate, l’a appelé mercredi à jeter l’éponge.
L’ombre de l’ancien président républicain, qui s’est souvent montré critique de l’OTAN et dont certains propos ont semblé fragiliser le principe d’assistance mutuelle prévu par l’article 5 du traité, plane sur le sommet.
« Je m’attends à ce que, quel que soit le résultat des élections, les États-Unis restent un allié solide et loyal de l’OTAN », a toutefois déclaré mercredi M. Stoltenberg.
Le premier ministre hongrois Viktor Orban, qui assure la présidence de l’UE, aura l’occasion de rendre compte de ses récents déplacements à Moscou et à Pékin, très mal perçus notamment à Washington.
Le président ukrainien doit lui rencontrer des élus, avant de participer à un Conseil OTAN-Ukraine jeudi, au dernier jour du sommet. Ce jour-là sera scruté l’état de la forme du président Biden lors d’une rare conférence de presse.
VOLTE FACE MALIEN
Au Mali, le Conseil des ministres a annoncé ce mercredi 10 juillet la levée de la suspension des activités politiques et des activités à caractère politique des associations, en vigueur depuis avril dernier.
Les autorités maliennes ont décidé de lever l’interdiction des activités politiques en vigueur depuis quatre mois.
Au Mali, le Conseil des ministres a annoncé ce mercredi 10 juillet la levée de la suspension des activités politiques et des activités à caractère politique des associations, en vigueur depuis avril dernier. « La mesure de suspension était motivée par le besoin de sauvegarde de l’ordre public, au regard des multiples défis auxquels le pays faisait face, tant sur le plan sécuritaire que sur le plan du climat politique et social, en vue de l’organisation sereine du Dialogue inter-maliens pour la paix et la réconciliation nationale sur toute l’étendue du territoire national », explique le Communiqué.
« Par cette mesure dissuasive, le Gouvernement a pu contenir toutes les menaces de troubles à l’ordre public qui planaient sur cet évènement majeur pour la vie de la Nation », ajoute le ministre malien de la Décentralisation, notant que le « Dialogue inter-Maliens pour la paix et la réconciliation nationale s’est déroulé dans les meilleures conditions dans tout le pays, du 13 avril au 10 mai 2024 ».
Le non-respect de cette suspension a conduit à l’arrestation de onze leaders politiques le 20 juin 2024, dont les anciens ministres Moustaph Dicko, Yaya Sangaré et Me Mohamed Aly Bathily. Ces arrestations ont eu lieu lors d’une réunion informelle au domicile de Moustaph Dicko à Bamako, où les leaders préparaient un plan d’action pour la plateforme d’opposition. Ils visaient à organiser des conférences de presse et des rassemblements pour le retour à l’ordre constitutionnel.
Actuellement détenues dans différentes maisons d’arrêt, ces personnalités sont poursuivies pour tentative de déstabilisation et atteinte à la sécurité de l’État. La date de leur procès n’a pas encore été fixée.
Les proches des leaders arrêtés craignent que ces procédures ne visent à réduire au silence les voix critiques.
Le Dialogue inter-Maliens a également recommandé de prolonger la transition de deux à cinq ans supplémentaires et la candidature de l’actuel président de la transition, le colonel Assimi Goïta, à la future présidentielle. Cependant, la date de cette élection n’a toujours pas été fixée, bien que la transition initiale devait prendre fin en mars 2024.
Cette recommandation a suscité des débats et des inquiétudes concernant la prolongation indéfinie du pouvoir des autorités de la transition. D’aucuns se demandent si des contestations de ces décisions seront autorisées avec la levée de la suspension des activités politiques.
90% DES EXPLOSIONS DE BONBONNES DE GAZ SONT CAUSÉES PAR LA MAUVAISE QUALITE DES BRÛLEURS
Selon Frédéric Kébé, chargé du Développement business de Oryx Gaz en Afrique de l’Ouest, 90% des cas sont causés par la mauvaise qualité des brûleurs
Ces derniers mois, on assiste souvent à des explosions de bonbonnes de gaz butane causant parfois des morts d’hommes. Selon Frédéric Kébé, chargé du Développement business de Oryx Gaz en Afrique de l’Ouest, 90% des cas sont causés par la mauvaise qualité des brûleurs.
90% des cas d’explosion de bonbonnes de gaz sont dus à la mauvaise qualité des brûleurs. La révélation a été faite par Frédéric Kébé, chargé du Développement business de Oryx Gaz en Afrique de l’Ouest. Il s’exprimait hier, mercredi 10 juillet 2024, lors d’une conférence de presse organisée en prélude de la 5ème West Africa LPG Expo, prévue les 18 et 19 juillet 2024 au Centre Expo de Dakar. «C’est vrai que ces derniers mois, il y a eu des accidents avec malheureusement mort d’hommes. Souvent, la qualité des bruleurs qui sont commercialisés sur le marché pose problème. Dans 90% des cas, les accidents de gaz qui nous sont remontés sont dus à la qualité des bruleurs. Les professionnels ont certes des actions à faire dans ce sens, mais l’Etat pourrait aider donc à ce que le consommateur puisse avoir ces bruleurs de qualité», indique-t-il.
Pour que le consommateur puisse utiliser sa bouteille de gaz en toute sécurité, il y a des critères à respecter par les professionnels du CPL. En effet, selon M. Kébé, le gaz n’est pas plus dangereux que les autres combustibles, si les règles professionnelles sont respectées. «Le premier défi, c’est la qualité des bouteilles qui entrent dans les foyers. Il y a différentes qualités de bouteilles sur le marché. Il faudrait donc acheter le meilleur matériel, conforme aux standards internationaux. Le deuxième critère de professionnalisation de notre filière et que nous sommes tenus de respecter, c’est les procédures de remplissage de bonbonnes», fait-il savoir.
Le troisième critère de sécurité, poursuit-il, c’est la capsule de garantie. «Chaque bouteille qui sort de l’usine est tenue d’avoir cette capsule rouge qui témoigne de l’intégrité de la bouteille et qui montre que la bouteille n’a pas subi une utilisation préalable ou un remplissage frauduleux ailleurs», a-t-il laissé entendre. Toujours dans la démarche de fournir au consommateur la meilleure bouteille et dans des conditions de sécurité, les professionnels du GPL ont le devoir de communiquer et de former. «La formation concerne d’abord nos personnels qui remplissent et qui entretiennent mais aussi nos partenaires contractants notamment les transporteurs des bouteilles de gaz jusqu’aux points de vente», insiste-t-il. Et enfin, Frédéric Kébé évoque les audits de sécurité de façon périodique en interne ainsi que les inspections au niveau des points de vente pour s’assurer que l’état initial est maintenu et respecté
VERS L’ÉVALUATION DES ACTIONS DÉROULÉES CETTE DERNIÈRE DÉCENNIE
Le Premier ministre a été invité à procéder à l’actualisation et à la généralisation des Plans directeurs d’Assainissement (PDA) et de lui proposer un nouveau Programme intégré de Développement de l’Assainissement (PIDA)
Le président de la République a demandé hier, mercredi 10 juillet 2024, en réunion du Conseil des ministres, un déploiement efficace des dispositifs de prévention et de gestion des inondations dans les localités touchées par le phénomène, accéléré, selon lui, par l’urbanisation croissante du Sénégal et les difficultés d’aménagement de nos communes. Par ailleurs s’adressant au Premier ministre, le chef de l’Etat a demandé l’évaluation des actions de lutte contre les inondations déroulées dans cette dernière décennie pour ensuite engager une réorientation de la stratégie nationale d’assainissement...
Autre point abordé hier, par le chef de l’Etat, lors de la réunion du Conseil des ministres, c’est celui concernant les inondations avec leurs lots de dégâts enregistrés à chaque hivernage. Abordant ce point, le chef de l’Etat, faisant remarquer que l’urbanisation croissante du Sénégal et les difficultés d’aménagement de nos communes ont accéléré le phénomène des inondations et augmenté les besoins en infrastructures d’assainissement, a demandé le déploiement efficace des dispositifs de prévention et de gestion des inondations dans les localités touchées.
Ainsi, tout en invitant le Premier ministre et le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement à intensifier les actions, avec la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers et l’ensemble des services de l’Etat mobilisés, il a souligné, en outre, la nécessité de mobiliser, en mode alerte, les mécanismes publics de solidarité nationale pour assister les populations sinistrées, en relation avec les autorités administratives.
Par ailleurs, toujours sur cette question, le président de la République a également demandé au Premier ministre d’évaluer les actions de lutte contre les inondations déroulées durant cette dernière décennie, pour ensuite engager une réorientation de la Stratégie nationale d’assainissement, en cohérence avec le renouveau des politiques en matière d’aménagement du territoire, d’urbanisme et d’habitat.
Le Premier ministre a été invité à procéder à l’actualisation et à la généralisation des Plans directeurs d’Assainissement (PDA) et de lui proposer un nouveau Programme intégré de Développement de l’Assainissement (PIDA). Prenant la parole à la suite du chef de l’Etat, Ousmane Sonko «a également insisté, à la suite du Chef de l’Etat, sur l’importance capitale attachée à la gestion préventive des inondations, en engageant le ministre des Finances et du Budget à accorder une priorité absolue, dans les arbitrages budgétaires, à la prise en charge des dépenses y afférentes».
Revenant sur les enseignements de sa participation à la journée «Setal Sunu Réew» du 6 juillet 2024 à Saint-Louis, où il a représenté le Chef de l’Etat, le Premier ministre a déploré les retards relevés dans l’exécution des chantiers d’assainissement, de gestion des inondations et de lutte contre l’érosion côtière, notamment des différents projets et programmes. Poursuivant, il a indiqué que «ces constats rendent urgente l’élaboration d’un état des lieux complet de ces projets et programmes».
LE VICE-MINISTRE RUSSE DES AFFAIRES ETRANGERES CHEZ DIOMAYE FAYE
Le président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a reçu mercredi 10 juillet au palais de la République Mikhaïl Bogdanov, Représentant spécial du président de la Russie au Moyen-Orient et en Afrique.
Le président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a reçu mercredi 10 juillet au palais de la République Mikhaïl Bogdanov, Représentant spécial du président de la Russie au Moyen-Orient et en Afrique.
Lors de cette rencontre, rapporte la présidence, M. Bogdanov a transmis un message du président russe, Vladimir Poutine, à son homologue sénégalais.
Les discussions entre les deux hommes ont principalement porté sur le renforcement de la coopération bilatérale entre le Sénégal et la Russie, précisent les services de communication du palais présidentiel sénégalais.
Selon l’agence de presse Tass, qui cite un message du ministère russe des Affaires étrangères, M. Bogdanov et le chef de l’État sénégalais ont discuté de projets communs dans les secteurs de l’énergie, de l’exploitation minière et du traitement des minéraux.
« Les tâches consistant à accroître le volume des partenariats commerciaux, économiques et d’investissement, à améliorer le cadre juridique et à mettre en œuvre des projets communs prometteurs dans les domaines de l’exploration géologique, de l’exploitation minière et du traitement des minéraux, de l’énergie, de la pêche et de l’agriculture ont également été soigneusement examinées », a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
Après son entretien avec le président Faye, l’émissaire russe a rencontré la ministre sénégalaise de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères. Avec Yassine Fall, M. Bogdanov a abordé des questions « concernant le renforcement ultérieur des liens amicaux russo-sénégalais ».
Le ministère russe des Affaires étrangères ajoute que les discussions ont également porté sur l’approfondissement du dialogue politique fondé sur la confiance et sur le renforcement de la coordination des positions de principe sur les problèmes internationaux et régionaux actuels à l’ONU et sur d’autres plateformes multilatérales.
DIDIER DESCHAMPS MAINTENU A LA TETE DE L'EQUIPE DE FRANCE
La Fédération française de football a décidé de maintenir le sélectionneur de l'équipe de France. L'annonce a été faite au lendemain de l'élimination des Bleus en demi-finale de l'Euro 2024 face à l'Espagne, le président Philippe Diallo.
iGFM (Dakar) Didier Deschamps a été maintenu à la tête de l'équipe de France malgré une élimination en demi-finale de l'Euro 2024.
La Fédération française de football a décidé de maintenir le sélectionneur de l'équipe de France. L'annonce a été faite au lendemain de l'élimination des Bleus en demi-finale de l'Euro 2024 face à l'Espagne, le président Philippe Diallo.
"Les résultats du passé plaident pour lui"
"Je ne vois pas de raison de remettre en cause son contrat", a lancé le président de la FFF à L'Equipe. "Les résultats du passé plaident pour lui et les objectifs ont été atteints. Didier poursuivra sa mission. On va échanger ensemble dans les prochains jours pour analyser plus en profondeur ce qui nous a manqué pendant cette demi-finale et qui nous aurait permis d'aller plus haut", a expliqué le président de la Fédération française de football (FFF).
Après la finale perdue lors de la Coupe du monde 2022, Didier Deschamps avait été prolongé par Noël Le Graët jusqu'en 2026. "Pendant ce mois, j'ai vu beaucoup de professionnalisme, de recherche dans l'excellence. Il faut maintenir l'équipe de France dans cette direction", a poursuivi Diallo, qui visera à se faire réélire président de la FFF en fin d'année.
Rencontre Diallo-Deschamps pour faire le point
Quant à savoir si Didier Deschamps a lui-même la volonté de poursuivre, Philippe Diallo compte faire un point avec lui "dans les prochains jours". Mardi soir, après l'élimination, celui qui occupe son poste depuis 2012 avait balayé une question sur son avenir. "Vous savez très bien ce que pense mon président", rétorquait Deschamps.
Philippe Diallo assure avoir "senti une très grande unité" entre Didier Deschamps et son groupe en Allemagne. "Il n'y a pas de nuages dans les relations entre les uns et les autres", a clamé le président de la FFF. Quant au jeu déployé par les Bleus, Diallo a aussi une réponse: "On voit la déception alors que l'équipe a atteint la demi-finale. Que dirait-on si on avait été sorti dès le premier jour en jouant très bien?"
LE PRESIDENT DIOMAYE DEMANDE UN CALENDRIER DE MISE EN ŒUVRE DES REFORMES
Décidément, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, ne veut pas perdre du temps concernant la Réforme et la Modernisation de la Justice, objet du Dialogue national le 28 mai dernier
Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a demandé au Premier ministre, au ministre de la Justice et aux ministres concernés, de lui proposer un calendrier de mise en œuvre des réformes du secteur de la Justice en droite ligne du programme législatif du Gouvernement. Cette sortie du chef de l’Etat hier, mercredi 10 juillet 2024, en réunion du Conseil des ministres, intervient près d’une semaine après sa réception des conclusions de ces Assises de la Justice des mains du professeur Babacar Gueye, facilitateur des travaux de ces Assises sur la Réforme et la Modernisation de la Justice.
Décidément, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, ne veut pas perdre du temps concernant la Réforme et la Modernisation de la Justice, objet du Dialogue national le 28 mai dernier et dont les conclusions des échanges ont été dévoilées le 04 juin 2024. En effet, près d’une semaine après avoir reçu le Rapport général sur les conclusions de ces Assises de la Justice des mains du professeur Babacar Gueye, facilitateur des travaux des Assises sur la Réforme et la Modernisation de la Justice, le chef l’Etat presse déjà son Premier ministre et les membres du gouvernement concernés par la mise en œuvre des recommandations.
En réunion du Conseil des ministres hier, mercredi 10 juillet 2024, au Palais de la République, il a, en effet, demandé au Premier ministre, au ministre de la Justice et aux ministres concernés, de lui proposer un calendrier de mise en œuvre des réformes du secteur de la justice en droite ligne du programme législatif du Gouvernement. Soulignant que «cet agenda législatif doit viser notamment la révision de la Constitution et des Codes spécifiques», le communiqué de cette réunion hebdomadaire entre le chef de l’Etat et les membres du Gouvernement renseigne également, par ailleurs, que le chef de l’Etat a demandé au Premier ministre et au ministre de la Justice de faire une communication mensuelle en Conseil des ministres sur l’état de mise en œuvre des recommandations et décisions issues des Assises de la Justice et de tenir compte, dans cet exercice à leur conformité avec les valeurs de notre société, notre culture et nos croyances.
Toujours concernant ce point relatif à la mise en œuvre des recommandations des Assises de la Justice, le chef de l’Etat a salué «l’esprit participatif et inclusif de l’exercice, soutenu en cela par l’activation de la plateforme JUBBANTI». Il a aussi félicité le Gouvernement, le ministre de la Justice notamment, les membres de son Cabinet, le facilitateur, les membres du Bureau et le Comité scientifique des Assises, ainsi que toutes les parties prenantes pour leurs contributions remarquables ayant permis l’élaboration et la mise à disposition d’un rapport public de qualité.
L’AGENDA DU NOUVEAU POUVOIR A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE JEUDI
Les quotidiens parus jeudi sont marqués par le retour en force de thématiques importantes figurant à l’agenda du nouveau pouvoir, cent jours après l’installation officielle du président Bassirou Diomaye Faye à la tête du Sénégal.
Dakar, 11 juil (APS) – Les quotidiens parvenus jeudi à l’APS sont marqués par le retour en force de thématiques importantes figurant à l’agenda du nouveau pouvoir, cent jours après l’installation officielle du président Bassirou Diomaye Faye à la tête du Sénégal.
Le quotidien Le Soleil annonce ainsi qu’en perspective de la renégociation de certains contrats passés par l’Etat, un comité d’examen a été mis en place, avec ‘’pour mission principale d’analyser, dans les contrats susvisés, la présence centrale de l’intérêt national ainsi que ses mécanismes de sauvegarde en vue d’assurer, le cas échéant, les objectifs d’équilibre requis’’.
‘’L’Etat veut d’abord y voir clair avant toute renégociation’’, souligne Vox Populi à ce sujet. ‘’Sonko passe au peigne-fin les contrats signés par Macky [Sall’’, prédécesseur au pouvoir du président Bassirou Diomaye Faye.
‘’Sonko et Diomaye en +vérificateurs+’’, affiche le quotidien L’As en se faisant l’écho de la réunion du Conseil des ministres tenue mercredi 10 juillet, au cours de laquelle le président de la République et le Premier ministre ‘’ont demandé un état des lieux complet’’ des projets et programmes.
Le quotidien Kritik’ fait observer que le gouvernement se retrouve ‘’sous forte pression !’’. ‘’Si le président Bassirou Diomaye Faye accélère la cadence dans l’optique de rattraper le temps perdu par le pouvoir sortant, dans la matérialisation des populations, la pression est sans relâche [sur] l’équipe gouvernementale mise à rude épreuve par le PM Ousmane Sonko’’, note cette publication.
‘’Sonko sans gants’’, titre Bès Bi Le jour qui évoque à son tour des ‘’pressions’’ du Premier ministre sur le gouvernement, en demandant à ses membres ‘’leur bilan des 100 jours’’, à comptabiliser dans l’action globale du nouveau pouvoir depuis son installation début avril dernier. ‘’Il veut s’assurer que ses ministres bougent’’, analyse un haut fonctionnaire interrogé par Bès Bi Le Jour.
Concernant la déclaration de patrimoine, l’info annonce que le chef de l’Etat, son Premier ministre ainsi que ‘’tous les ministres ont fait leur déclaration de patrimoine dans le délai imparti de 3 mois’’. Le journal ajoute que les ministres ont été instruits ‘’d’amener tous les assujettis qui dépendent d’eux d’en faire de même, dans les meilleurs délais’’.
‘’Diomaye et le gouvernement passent à l’acte’’, sur la question de la déclaration de patrimoine, relève Libération. ‘’Sonko presse ses hommes’’, peut-on lire à la une de Walfquotidien.
‘’C’est maintenant effectif, les membres du gouvernement sont désormais contraints de faire leur déclaration de patrimoine. En conseil des ministres, rapporte le journal, le PM Ousmane Sonko a demandé aux ministres de veiller au respect scrupuleux de cette exigence, par les responsables assujettis, placés sous leur tutelle’’.