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20 novembre 2024
LES PREMIERS PAS MESURÉS DE DIOMAYE
Le nouveau souffle promis par le président prend des allures de douce brise pour l'instant. Arrivé sur la vague d'un ras-le-bol populaire, le quadragénaire multiplie les audits mais ménage les équilibres hérités, en attendant une majorité parlementaire
(SenePlus) - Les cent premiers jours de Bassirou Diomaye Faye à la tête du Sénégal ont été marqués par une série d'audits portant sur les finances publiques et les contrats miniers. Cependant, des mesures rapides ont également été mises en œuvre pour attirer les capitaux dans cette nation ouest-africaine et amortir les effets de la hausse du coût de la vie, afin de préserver sa popularité naissante.
À 44 ans, celui qui a accédé à la présidence en avril après un tourbillon de quelques mois l'ayant mené d'une cellule de prison au palais présidentiel, a mis en œuvre son plan pour le Sénégal sur un ton plus mesuré que la verve révolutionnaire de sa campagne, estime le site américain d'information Semafor. Aucun contrat avec des multinationales n'a été annulé. Son premier voyage à l'étranger hors d'Afrique l'a conduit à rencontrer le président français Emmanuel Macron à Paris. Le Sénégal reste membre de la zone monétaire CFA arrimée à l'euro.
Selon Jeanne Ramier, associée Afrique au cabinet de conseil Eurasia Group , l'ambiance au Sénégal est que Faye "prend le temps d'évaluer les affaires de l'État, d'affiner ses plans politiques et d'apprendre les rouages de la gouvernance". "L'administration est encore en train de rédiger le document 'Projet', qui remplacera le Plan Sénégal Émergent de [l'ancien président] Macky Sall et met du temps à élaborer et mettre en œuvre des politiques concrètes", a-t-elle déclaré à Semafor Afrique.
Parmi les actes rapidement gagnants de Faye sur l'économie, figure l'émission d'une obligation de 750 millions de dollars en juin pour répondre aux besoins de financement du gouvernement avant le début de la production pétrolière et gazière cette année. Une semaine après la vente de cette obligation, le gouvernement a réduit les prix du pain, de l'huile et du riz, tout en suspendant les taxes et droits de douane pour les importateurs. Des mouvements susceptibles, selon Ramier, d'accorder un peu de temps à Faye avant d'avoir à prendre des décisions politiques plus difficiles impliquant des réformes perturbatrices.
Selon la Banque mondiale, l'économie sénégalaise a progressé de 4,3% en 2023, un taux supérieur à celui de l'année précédente, tandis que l'inflation a reculé de près de 4 points de pourcentage par rapport au record de 9,7% atteint en 2022. Les projets pétroliers et gaziers entrant en production cette année pourraient faire croître l'économie sénégalaise de 7,5% en moyenne par an entre 2024 et 2026.
Là où des chocs externes comme la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine ont conduit des pays africains comme le Ghana et la Zambie au défaut de paiement de leur dette souveraine, le Sénégal est resté "à risque modéré de surendettement public" et a maintenu sa décennie de croissance et de stabilité.
La pauvreté devrait légèrement reculer à 8,7% cette année grâce à la croissance du secteur agricole, selon la Banque mondiale en juin.
Faye a affirmé qu'il "gouvernerait avec humilité" en acceptant sa victoire aux élections de mars qui, selon lui, montrait que le Sénégal voulait rompre avec le passé. Si l'intention de forger un nouvel avenir l'a vu commander une litanie d'audits des agences et processus étatiques, il a également paru prudent pour ne pas démanteler les piliers de ce qu'il a hérité, conclut Semafor.
LE CAPITAINE TRAORÉ ACCUSE TALON ET OUATTARA DE VOULOIR DÉSTABILISER LE BURKINA
«Il y a bel et bien, à Abidjan, un centre des opérations pour déstabiliser notre pays. Personne ne peut le nier. Nous vous montrerons des preuves physiques», a-t-il promis.
Le Capitaine Ibrahima Traoré a encore chargé les autorités ivoiriennes et béninoises. Elles seraient de connivence avec la France pour déstabiliser son régime.
«Il y a bel et bien, à Abidjan, un centre des opérations pour déstabiliser notre pays. Personne ne peut le nier. Nous vous montrerons des preuves physiques», a promis l’homme fort du Burkina.
Pour ce qui est du Bénin, le Capitaine Ibrahima Traoré tonne : «Personne ne peut nous dire qu’au Bénin, il n’y a pas de base française dirigées contre nous. Nous avons les preuves sous la main. Deux bases importantes», dit-il.
Le président militaire explique que dans ces bases, des pistes ont été réaménagées, des avions y atterrissent et des formateurs équipent et entrainent des terroristes.
«Nous avons des enregistrements audio d’agents français au Bénin là-bas dans les centres d’opération des terroristes. Ils montent les opérations avec eux, ils les aident à se soigner. Nous savons tout ce qu’il y a là-bas», clame-t-il.
L’OFNAC INVITE LES DIRECTEURS GÉNÉRAUX À FAIRE LEUR DÉCLARATION DE PATRIMOINE
Lors de la Journée africaine de lutte contre la corruption, Serigne Bassirou Guèye a rappelé le ton est bien donné par le gouvernement.
Diamniadio, 11 juil (APS) – Le président de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), Serigne Bassirou Guèye, s’exprimant à l’occasion de la célébration de la Journée africaine de lutte contre la corruption, jeudi, a invité les directeurs généraux des sociétés nationales à faire leur déclaration de patrimoine.
‘’Nous invitons maintenant les autres assujettis, qu’ils soient des directeurs généraux ou des personnalités que la loi énumère [parmi les personnes concernées], à venir faire leur déclaration de patrimoine’’, a déclaré le magistrat.
Le Premier ministre et les autres membres du gouvernement ont déjà déclaré leur patrimoine, a-t-il dit, confirmant une information donnée par le chef du gouvernement, Ousmane Sonko, lors du Conseil des ministres du mercredi 10 juillet.
‘’Le ton est bien donné par le gouvernement’’, a reconnu M. Guèye en marge de la célébration, à Diamniadio (ouest), de la Journée africaine de lutte contre la corruption.
Par ailleurs, il a salué la réforme qui étend les prérogatives de l’OFNAC en lui conférant le pouvoir, au même titre que le procureur de la République, d’ordonner la garde à vue de toute personne faisant l’objet de poursuites judiciaires pour des faits de corruption.
‘’En mettant entre les mains de l’OFNAC le pouvoir de garder à vue, le pouvoir de gel et le pouvoir de saisine, je crois que les autorités ont pris une très bonne option’’, a dit M. Guèye.
L’ANSD LANCE UNE ENQUÊTE NATIONALE SUR LE SECTEUR INFORMEL
Dr Abdou Diouf a souligné l’importance de l'initiative pour établir une situation de référence, permettant une meilleure compréhension des acteurs du secteur, de leurs productions, charges, difficultés, ainsi que des caractéristiques de leur production.
L’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) sensibilise les acteurs du secteur informel en vue de la grande enquête nationale qu’elle mènera du 1er au 31 juillet 2024 sur l’ensemble du territoire national.
Dr Abdou Diouf, directeur général de l’ANSD, a précisé que l’objectif de cette enquête est de recueillir des données économiques permettant de mieux comprendre le secteur informel et d’évaluer sa contribution à la création de richesse du pays, facilitant ainsi une planification efficace des programmes de développement.
« Nous nous sommes réunis aujourd’hui avec les acteurs du secteur informel pour partager les objectifs de l’enquête nationale. Cette opération s’inscrit dans le cadre des activités de changement de l’année de base des coûts nationaux du Sénégal », a déclaré Dr Diouf.
Il a souligné l’importance de cette enquête pour établir une situation de référence, permettant une meilleure compréhension des acteurs du secteur informel, de leurs productions, charges, difficultés, ainsi que des caractéristiques de leur production. Ces informations sont cruciales pour intégrer de manière adéquate le secteur informel dans le changement de l’année de base, ce secteur étant essentiel à l’économie nationale.
Dr Diouf a également rappelé qu’en 2022, 40 % de la valeur ajoutée nationale provenait du secteur informel, démontrant son rôle central dans l’élaboration des comptes de la nation et dans la production économique du pays. En 2022, environ trois millions cinq cent mille personnes étaient actives dans ce secteur.
Khadim Sylla, président de l’association des commerçants et industriels du Sénégal, a salué cette initiative et a appelé les acteurs du secteur informel à se montrer accueillants et disponibles pour faciliter le travail des enquêteurs.
Selon M. Sylla, les résultats de cette enquête permettront non seulement à l’État d’identifier les acteurs du secteur informel et de comprendre leurs conditions de travail, mais également aux acteurs eux-mêmes de mesurer leur contribution exacte au PIB national.
Cette enquête, préparée depuis le début de l’année 2024, sera menée par plus de 200 agents à travers tout le territoire national et se conclura à la fin de juillet 2024.
par Hamidou Anne
LA FARCE TRAGIQUE DE L'AES
Le quarteron de putschistes bande les muscles, souffle sur les braises de l’anti-France, délégitime les institutions pour se maintenir au pouvoir, sans renier le chaos. Ils vivent de la rente de la peur et de la manipulation
Le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont posé le 6 juillet, un nouvel acte dans leur volonté de quitter la Cedeao, après la première annonce faite en janvier dernier.
Les trois pays ont lancé en grande pompe la Confédération «Alliance des Etats du Sahel» à travers la Déclaration de Niamey. Les trois dirigeants putschistes poursuivent leur attitude de défiance vis-à-vis de la communauté économique régionale ouest-africaine. Il ne saurait en être autrement quand on a confisqué le pouvoir par les armes au mépris des règles communautaires, avec une volonté d’y rester en dépit du bon sens, des engagements passés et de la logique de l’histoire de la région.
Tiani, Goïta et Traoré ont rompu l’ordre constitutionnel dans leur pays au nom de la souveraineté, de la reprise en main de l’outil sécuritaire face aux menaces des groupes armés terroristes et de l’inaction supposée de présidents élus démocratiquement. Depuis, aucune de leurs promesses n’a été tenue en dépit des bravades et des bains de foule.
Goïta, Tiani et Traoré se moquent du destin de leur pays ; le drame que vivent leurs concitoyens les laisse de marbre. Ils ne sont animés par aucun esprit patriotique ni par aucune volonté progressiste visant à rompre avec la corruption, les détournements de fonds et la mal-gouvernance que l’on pouvait reprocher aux régimes précédents. Au Burkina Faso, Ibrahim Traoré, qui se peint en Sankara, n’a pas une once de flamme progressiste pour émanciper les populations les plus vulnérables, les jeunes et les femmes notamment. Il s’est arrogé un délai supplémentaire au pouvoir. Au Mali, Assimi Goïta emprisonne les opposants, dissout les partis et associations à but politique et ne montre aucune velléité de mettre un terme à la transition qui dure depuis 2021.
Sous Tiani, le Niger n’arrive pas à endiguer la menace des diverses milices dans le pays. Les autorités putschistes maintiennent le président Bazoum en otage dans des conditions scandaleuses et inacceptables.
Les massacres par les bandes armées se poursuivent dans les pays de l’Aes malgré le parapluie russe. Parfois ces raids meurtriers sont même le fait de militaires en compagnie des mercenaires affiliés au groupe Wagner. Les armées, qui avaient promis de secourir des citoyens éprouvés, versent parfois dans une entreprise non dissimulée de nettoyage ethnique visant une catégorie de population. Les économies des membres de l’Aes sont en grande difficulté du fait des sanctions infligées par les instances régionales mais aussi et surtout de l’incapacité de ces militaires à gouverner. Malgré la situation chaotique des trois pays, le quarteron de putschistes bande les muscles, souffle sur les braises de l’anti-France, délégitime les institutions pour se maintenir au pouvoir, sans renier le chaos. Ils sont prêts à régner sur des ruines s’ils peuvent jouir des lambris dorés des palais, loin du front où des soldats laissés à eux-mêmes, sans armement, sans munitions, sans entraînement, tombent sous les balles des terroristes.
Quitter la Cedeao n’est qu’une grossière manœuvre de gens obnubilés par le fait de rester au pouvoir tout en ne rendant aucun compte. Ils violent de manière systématique les droits humains, appauvrissent davantage des économies déjà malades, ferment leurs pays au monde et expriment au quotidien la brutalité et l’irresponsabilité.
L’Aes, qui se prévaut d’être un recours face à une Cedeao jugée sous la tutelle de la France - ce qui est une contrevérité - n’est qu’une farce grossière de gens animés uniquement par la volonté de jouir du pouvoir par l’instrumentalisation de la précarité et du désir d’espérance des jeunes. D’ailleurs, qu’est-ce qui retient encore ces souverainistes en treillis, éminents démocrates mandatés par les électeurs, dans l’espace Uemoa ? Il me semble que c’est cette organisation qui régit la monnaie objet de fantasmes et d’accusations de soumission à la France de tant de populistes et démagogues en Afrique et dans sa Diaspora.
Mais la rengaine tiers-mondiste, relayée par un puissant appareil sur internet et dans les médias, ne tiendra pas toujours face aux vraies urgences des Maliens, des Burkinabè et des Nigériens. Ces derniers, au moment où les chefs des juntes mettent sur pied l’Aes, font face à des préoccupations de survie quotidienne : l’eau, la nourriture, l’électricité, la sécurité… La jeune militante des droits de l’Homme du Mali, Fatouma Harber, a résumé cette tragique farce de l’Aes par cette phrase drôlement à propos : «24h sans électricité. Oui je sais que nous sommes souverains maintenant !»
Ces régimes illégitimes, membres de l’Aes, comme toutes les autocraties, vivent de la rente de la peur et de la manipulation. Ils vont aussi continuer à brandir le complot étranger, l’ennemi intérieur et le sabotage pour se maintenir au pouvoir tout en échouant à régler les problèmes de leurs concitoyens. Ils vont user jusqu’au bout le fil réducteur et anachronique du nationalisme et du souverainisme de pacotille. Au regard des vies en jeu, tout ceci relève d’une tragique farce.
AUGUSTIN SENGHOR ET LAYE SOW ENTENDUS PAR LA COUR DES COMPTES
La Cour des comptes s’attaque à la Fédération sénégalaise de Football (FSF). Elle a convoqué certains gros bonnets de la FSF dont Augustin Senghor, Abdoulaye Sow et Abdoulaye Fall, pour enquêter sur l’épineuse question des finances de l’instance.
La Cour des comptes s’attaque à la Fédération sénégalaise de Football (FSF). Elle a convoqué certains gros bonnets de la FSF dont Augustin Senghor, Abdoulaye Sow et Abdoulaye Fall, pour enquêter sur l’épineuse question des finances de l’instance.
Les bisbilles notées çà et là entre différents responsables de la Fédération sénégalaise de football n’ont pas laissé de marbre la Cour des comptes qui a, depuis fort longtemps, la Fédération sénégalaise de football dans son collimateur. L’instance a décidé de fouiller dans la gestion des dirigeants de la FSF.
Le président Augustin Senghor et son 2e vice-président Abdoulaye Sow, tout comme l’ancien président de la Commission des finances Abdoulaye Fall, ont défilé devant les enquêteurs. Ces derniers veulent avoir le cœur net sur l’utilisation des fonds alloués par l’Etat mais aussi les dividendes des différentes compétitions auxquelles le Sénégal a pris part, notamment la Coupe du monde Qatar 2022 et la Coupe d’Afrique des Nations Côte d’ivoire 2023.
Les dirigeants de la FSF ont été entendus quelques jours après les deux derniers matchs du Sénégal face à la RD Congo (1-1) et la Mauritanie (1-0), pour le compte des qualifications à la Coupe du monde 2026. Selon les informations de Dsports.sn, la Cour des comptes a demandé à Senghor et compagnie d’envoyer dans les plus brefs délais une liste exhaustive qui comprend toutes les données concernant les subventions, les primes mais aussi l’argent encaissé dans la période du Mondial 2022 et des dernières joutes africaines.
Cette démarche est, pour beaucoup d’observateurs, salutaire. Elle marque une ère nouvelle. Car selon plusieurs présidents de clubs consultés, « depuis deux décennies, les acteurs du football sénégalais ne se contentaient que de rapports financiers faits par la FSF elle-même et votés au cours d’assemblées générales sans pratiquement de justificatifs ».
Autrement dit, tous les comptes de la FSF seront passés au crible pour savoir si l’argent public est utilisé à bon escient pour le développement du football sénégalais dans son ensemble. On se rappelle qu’après le Mondial 2002, le rapport de la Cour des comptes avait créé un séisme dans le football sénégalais.
LE SUDES/ESR DÉNONCE LE SILENCE DU MINISTÈRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR SUR LES ABUS DU RECTEUR
Le Syndicat Unitaire et Démocratique des Enseignants du Sénégal exige que les autorités universitaires lancent sans délai l’appel à candidatures au poste de recteur de l’UCAD.
Face à la presse ce jeudi, le SUDES/ESR exige que les autorités universitaires lancent « sans délai l’appel à candidatures au poste de recteur de l’UCAD conformément aux articles 2 et 3 du décret 2021-846 du 24 juin 2021 »; installent « le comité de validation et de sélection des candidats suivant les articles sus indiqués » et mettent fin « aux fonctions du recteur à la date du 22 juillet 2024 conformément à l’article 16 de la loi 2015-26 du 28 décembre 2015 ».
Le SUDES/ESR a dénoncé le silence du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation sur ses multiples interpellations. «Ayant vu venir cette manœuvre désespérée, le SUDES-ESR section UCAD n’a cessé de multiplier les alertes à travers des communiqués de presse et des courriers adressés au président du Conseil d’Administration et au Ministre de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l’Innovation (MESRI). Ces appels se sont malheureusement heurtés à un mur de silence et d’indifférence », ont déclaré les syndicalistes.
Qui ajoutent en menaçant: « Nous ne pouvons plus tolérer cette mascarade et ce coup de force qui menace de plonger notre université dans une crise administrative sans précédent.(…) Nous sommes prêts à déclencher une grève totale et illimitée. Nous bloquerons les délibérations des examens dans toutes les facultés, écoles et instituts de l’UCAD. Nous paralyserons l’université s’il le faut, mais nous ne laisserons pas fouler aux pieds les principes de bonne gouvernance et les textes qui régissent notre institution »
L’ENTREPRENARIAT NE PEUT SE FAIRE DANS LA PRÉCIPITATION, SELON ALIOUNE DIONE
"Emprunter pour investir n’est pas une opération banale c’est pourquoi l’entreprenariat ne peut se faire à la hâte. Il requiert la lucidité de pouvoir comparer le prix de l’argent et le taux de rentabilité de vos activités", a expliqué le ministre.
Le ministre de la microfinance, de l’économie sociale et solidaire, Alioune Dione, a présidé, ce matin, la cérémonie de lancement d’un programme d’accompagnement et de formation en éducation financière pour les acteurs de l’économie sociale et solidaire (ESS). Le ministre a rappelé que l’objectif de cette formation est de renforcer les capacités des participants à travers un programme d’éducation financière afin de les permettre de prendre des décisions financières éclairées tout en adoptant les bons réflexes en matière de gestion de vos finances.
« Emprunter pour investir n’est pas une opération banale c’est pourquoi l’entreprenariat ne peut se faire dans la précipitation. Il requiert la lucidité de pouvoir comparer le prix de l’argent et le taux de rentabilité de vos activités. Si le prix de l’argent est supérieur à la rentabilité de votre affaire le financement devient un poison. Ce que les financiers appellent l’effet massue parce qu’il plombe votre évolution », explique-t-il.
Avant de poursuivre : « c’est seulement quand la rentabilité de vos activités est supérieure au coût de revient de votre financement que l’argent devient une aubaine. Les financiers parlent d’effet de levier, car dans ce cas l’argent vous élève ». A la sortie de cette session, il est attendu des participants de mieux comprendre les options financières sûres et pertinentes, d’améliorer leurs comportements en gestion financière dans l’organisation ou en famille, de pouvoir tenir une comptabilité simplifiée , et une meilleure gestion de leurs finances.
Le ministre a également saisi l’occasion pour informer les participants qu’après ces sessions de formations, les équipes de son département entreront en contact avec eux pour les aider à concrétiser leurs idées de projets ou leurs projets pour les insérer dans le couloir du financement ciblé et viable.
« Dans ce couloir nos outils d’accompagnement financier qui jusque là travaillaient chacun dans son coin vont pouvoir dans une symbiose réglée comme du papier à musique identifier pour chacun l’accompagnement ciblé le plus adéquat. Ainsi le Fonds d’Appui à l’Économie sociale et solidaire (FAES) renforcé par les Fonds SIPA dédiés à l’intensification de la production agricole seront là pour les accompagnementsnon financiers comme la formation de ce jour. Le Fonds national de la Microfinance (FONAMIF) examinera et accompagnera, à travers des grands et moyens SFD vos gros besoins en fonds de roulement et vos besoins en petits équipements. Le Fonds d’impulsion de la microfinance (FIMF) impulsera les besoins en micro-crédit en passant par les SFD de petite taille en les assistant techniquement. Au même moment la PLASEPRI est prêt à financer ou accompagner vos investissements en matière de gros équipements », rassure-t-il.
Par Insa DIALLO Malal Pulo
LA FIN DU CYCLE DES DÉPUTÉS « ROBOTS » ?
C’est désolant et regrettable que pendant 14 législatures que des députés se réclamant de tel ou tel président ignorant royalement qu’ils avaient été élus par le peuple et ceci pour des intérêts bassement matériels, que Dieu nous en garde pour la prochain
En effet depuis plus de 5 décennies, les Institutions de la République ont connu dans leur fonctionnement des hommes que l’on peut qualifier de députés ‘’Robots’’ exécutant mécaniquement des décisions préfabriquées d’où l’appellation caricaturale de l’Assemblée Nationale de ‘’chambre d’applaudissements.’’
Quelques faits saillants illustratifs : en 1962 des députés’’ Robots’’ à la solde de Senghor ont voté l’acte d’accusation de Dia Mamadou et ses compagnons (Valdiodio Ndiaye, Joseph MBaye, Ibrahima Sarr, Alioune Tall pour ne citer que ceux-là.
En 1987 Collin le tout puissant du régime UPS/ PS fait Radier sans état d’âme l’ensemble des policiers et commissaires de police .
Dans les mêmes conditions des décisions préfabriquées ; Daouda Sow, Habib Thiam verront leurs mandats de Président de l’Assemblée Nationale reduis .
Des lois scélérates (loi Niadiar Sène, loi Ezzan (Ibrahima Isidore Ezzan), loi Sada Ndiaye, ont été votées sans aucune légitimité dans une plénière sans débats à l’Assemblée.
Récemment en Mars 2024 les champions en titre des ‘’robots’’ de la quatorzième législature proposent en toute honte bue la prolongation du mandat de Macky Sall ou encore vote une loi d’amnistie plus criminelle que les crimes commis.
Le dernier pré-carré des députés ‘’robots’’ : Amadou Mame Diop, Abdoul Mbow, Amy Ndiaye Gniby, Coura ‘’Macky’’ ont bouclé la boucle. Ils ont été actionnés comme des boutons par le monarque ‘’républicain’’ Macky Sall
C’est désolant et regrettable que pendant 14 législatures que des députés se réclamant de tel ou tel président ignorant royalement qu’ils avaient été élus par le peuple et ceci pour des intérêts bassement matériels, que Dieu nous en garde pour la prochaine législature ou d’honorable députés dignes de leurs missions seront élus dans notre prestigieux parlement.
A certains de nos patrons de Presse nous demandons de privilégier les intérêts supérieurs de la nation au détriment des intérêts crypto-Personnels pour un sursaut patriotique et un sens élevé des responsabilités.
Aux chroniqueurs sur certains plateaux de télévision nous disons qu’il ne s’agit pas de parler pour parler mais de communiquer avec le savoir-faire qu’il faut sans laisser transparaitre une quelconque haine ou dents contre qui que ce soit.
Aux hommes politiques qui étaient en compétition lors du dernier scrutin présidentiel ; rien ne doit justifier les propos haineux contre les nouvelles autorités que le peuple à librement choisies à travers ce vote référendaire en faveur du Duo Diomaye -Sonko au moins encore pour 5ans.
Le triptyque jub, jubal, jubanti a triomphé
PLUS DE 300 KG DE COCAÏNE SAISIE À KOUMPENTOUM
La quantité de drogue est évaluée à une valeur de vingt-neuf milliards deux cent trois millions deux cent mille francs CFA (29.203.200.000 FCFA).
iGFM (Dakar) La Douane sénégalaise a effectué une importante saisie de 365,04 kg de cocaïne, à Koumpentoum (Tambacounda).
La Brigade mobile des Douanes de Koumpentoum (Tambacounda), a effectué une importante saisie de 365,04 kg de cocaïne. Cette quantité est évaluée à une valeur de vingt-neuf milliards deux cent trois millions deux cent mille francs CFA (29.203.200.000 FCFA). Cette saisie a eu lieu le mercredi 10 juillet.
Dans le cadre d’un contrôle, les soldats de l’économie ont immobilisé un camion pour procéder à un contrôle. Mais le chauffeur en a profité pour prendre la fuite, s’en est suivi une longue course-poursuite. Malgré tout, le fugitif a réussi à s’échapper et à s’éclipser dans la nature.
Selon Seneweb qui a cité le quotidien les Echos, la marchandise a été soigneusement dissimulée dans des cavités spécialement aménagées. Ainsi, l’opération douanière a abouti à la saisie de 338 plaquettes de cocaïne sur un plateau venant de l’étranger.