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20 novembre 2024
LES CHIFFRES DES FINANCES SOUS DIOMAYE
Les nouvelles autorités ont officiellement pris fonction au mois d’avril. Elles comment petit à petit, à imprimer leur patte sur la gestion des affaires publiques. Ainsi, à la fin mai 2024, la Dpee a dévoilé les chiffres de la gestion budgétaire.
Les nouvelles autorités ont officiellement pris fonction au mois d’avril. Elles comment petit à petit, à imprimer leur patte sur la gestion des affaires publiques. Ainsi, à la fin mai 2024, la Dpee a dévoilé les chiffres de la gestion budgétaire.
Le mois de mai 2024, a été caractérisée par une légère progression de la mobilisation des recettes. Selon la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee), les ressources globales (hors dons en capital) se sont placées à 1450,1 milliards. Soit une augmentation de 2,6%, par rapport à la même période de l’année dernière.
Et ces ressources sont composées de recettes fiscales (1373,3 milliards) et de recettes non fiscales (76,8 milliards). Selon la Dpee, l’augmentation des ressources est attribuable à la hausse des recettes fiscales qui se sont améliorées de 64,4 milliards, notamment, par le biais de l’impôt sur les sociétés, de la Tva intérieure hors pétrole etc.
Quant aux dépenses publiques (hors dépenses d’investissement financées sur ressources extérieures), elles ont diminué de 0,7% pour se situer à 1900,9 milliards durant le mois de mai.
Toujours en mai, le déficit commercial du Sénégal s’est dégradé de 31,1 milliards par rapport au mois précédent. Il a plongé à 266,8 milliards. Une situation imputable à la hausse des importations de biens (+24,9 milliards) conjuguée à la baisse des exportations (-9,2 milliards), renseigne la Dpee.
BASSIROU DIOMAYE SATISFAIT DU RAPPORT DES ASSISES DE LA JUSTICE
Le chef de l’Etat a marqué, mercredi, en Conseil des ministres, son accord de principe sur les recommandations consensuelles des Assises de la justice consignées dans le rapport qui lui a été transmis récemment
Dakar, 10 juil (APS) – Le chef de l’Etat a marqué, mercredi, en Conseil des ministres, son accord de principe sur les recommandations consensuelles des Assises de la justice consignées dans le rapport qui lui a été transmis récemment.
‘’Revenant sur les recommandations des Assises de la justice et des réformes urgentes de ce secteur, le chef de l’Etat a marqué son accord de principe sur les recommandations consensuelles des Assises de la justice consignées dans le rapport’’, indique le communiqué du Conseil des ministres.
La même source ajoute que Bassirou Diomaye Faye a félicité le gouvernement, le ministre de la Justice notamment, les membres de son Cabinet, le facilitateur, les membres du Bureau et le Comité scientifique des Assises, ainsi que toutes les parties prenantes pour ‘’leurs contributions remarquables ayant permis l’élaboration et la mise à disposition d’un rapport public de qualité’’.
Selon le communiqué, le chef de l’Etat a salué ‘’l’esprit participatif et inclusif de l’exercice, soutenu en cela par l’activation de la plateforme JUBBANTI’’, soulignant que ‘’cette innovation notable dans la communication de l’Etat consacre la digitalisation de la participation citoyenne à l’action publique mais également le pragmatisme dans le déploiement du PROJET de transformation systémique du Sénégal’’.
Cette démarche ‘’s’inscrit dans l’engagement primordial à asseoir un Etat de droit, une République exemplaire et une Nation solidaire à travers des institutions fortes et une justice crédible qui agrée le Peuple sénégalais au nom duquel elle est rendue’’.
Le chef de l’Etat a demandé au Premier ministre, au Ministre de la Justice et aux ministres concernés, de ‘’lui proposer un calendrier de mise en œuvre des réformes du secteur de la justice en droite ligne du programme législatif du Gouvernement’’.
Le communiqué note que ‘’cet agenda législatif doit viser notamment la révision de la Constitution et des Codes spécifiques’’.
Dans sa communication, le président de la République a demandé l’évaluation, sous l’égide du Ministre des Finances et du Budget, ‘’des coûts et impacts financiers des réformes proposées en vue d’apprécier l’opportunité de leur priorisation dans la programmation budgétaire’’.
Il a également informé le Conseil de ‘’sa disponibilité à recevoir encore toute contribution ou proposition pertinente relative à la réforme du Conseil supérieur de la Magistrature concernant notamment l’élargissement de ses membres aux acteurs n’appartenant pas au corps des magistrats et la problématique de la présence dans l’instance du Président de la République et du Ministre de la Justice’’.
Le chef de l’Etat a enfin demandé au Premier Ministre et au Ministre de la Justice de ‘’faire une communication mensuelle en Conseil des ministres sur l’état de mise en œuvre des recommandations et décisions issues des Assises de la justice et de tenir compte, dans cet exercice à leur conformité avec les valeurs de notre société, notre culture et nos croyances’’.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE JEUDI 11 JUILLET 2024
Sud Quotidien, Walf Quotidien Le Témoin Quotidien, Révélation Quotidien, Le Quotidien, Libération, Yoor-Yoor bi, Bes Bi le jour, L'As, EnQuête, Stades, Le Soleil, L'Observateur
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VERS L’AMENAGEMENT D’UN PARC AQUATIQUE AU POLE URBAIN DE DIAMNIADIO ET AU LAC ROSE
La Délégation générale à la promotion des Pôles Urbains de Diamniadio et du Lac rose (DGPU) va aménager un parc aquatique d’attractions au pole urbain de Diamniadio à partir des lacs naturels et artificiels de la zone
Diamniadio, 10 juil (APS) – La Délégation générale à la promotion des Pôles Urbains de Diamniadio et du Lac rose (DGPU) va aménager un parc aquatique d’attractions au pole urbain de Diamniadio à partir des lacs naturels et artificiels de la zone, a-t-on appris de son délégué général, Bara Diouf.
‘’Au sein du pôle urbain de Diamniadio, nous avons des lacs naturels et artificiels. Nous avons des projets destinés à faire de ces lacs-là, un parc aquatique, un parc d’attractions ”, a dit à l’APS M. Diouf.
‘’L’idée de faire de Diamniadio, une ville nouvelle verte, intelligente, écologique est aujourd’hui plus que jamais d’actualité’’, a-t-il fait valoir.
‘’ Le pôle urbain de Diamniadio, ne sera pas seulement une ville en béton. Ce sera une ville d’attractions, où le citoyen trouvera toutes les commodités pour vivre à Diamniadio’’, a assuré le délégué général.
Il a salué l’engagement des populations de Diamniadio et loué les efforts de l’ensemble des promoteurs ainsi que leurs partenaires financiers qui se sont investis à Diamniadio.
‘’Aujourd’hui, nous parlons d’attractivité du pôle urbain de Diamniadio. C’est le moment d’investir à Diamniadio. J’espère que les partenaires vont encore accompagner les entrepreneurs et les populations de Diamniadio’’, a lancé M. Diouf, en présence du Président directeur général du Groupe Riad premium diamond green city, Nabil Riad.
Ce dernier a souligné qu’il est ”plus important et favorable d’avoir plusieurs grands projets d’écoquartiers pour les nouvelles villes”. ” Ce sont ces grands projets qui peuvent développer rapidement des projets de nouvelles villes livrables en temps réel’’, a ajouté M. Riad.
Partenaire de la DGPU, le Groupe Riad premium diamond green city, est spécialisé dans la réalisation d’ écoquartiers et logements accessibles à toutes les couches de la population.
La DGPU est chargée de l’aménagement, de la planification, de la promotion et du développement des deux pôles.
HOSTILITE ENTRE LE MAIRE ET LES MARCHANDS AMBULANTS
Baadoolo - L’os de Mor Lam et la mort dans l’âme
La marmite économique et sociale bout à 100 degrés. C’est une sauce amère pour des travailleurs dont les contrats ont été brusquement arrêtés. Wexna xatt pour des entrepreneurs dont les marchés ont été suspendus ou annulés. Safna sapp aussi pour des entreprises empoignées par les impôts… D’autres n’auront pas la chance de dire : coucou, revoilà couscous ! 100 jours après, togg bi niora goul. Bon, espérons que d’ici là, prozé bi, l’os de Mor Lam, que Ibou Fall attend la mort dans l’âme, va se ramollir.
Affrontements entre marchands ambulants et Dakar-Plateau Sandaga appelle Sonko au secours
Les marchands ambulants de Colobane se sont tus après la visite du Premier ministre. Mais ceux de Sandaga crient depuis hier. Les marchands ambulants et tabliers se sont affrontés aux agents de la mairie de DakarPlateau, notamment qui étaient venus les déguerpir. Après des heures de jets de pierres, les forces de l’ordre sont intervenues. Et le sous-préfet de Dakar Plateau Djiby Diallo n’entend pas reculer pour faire libérer les voies publiques, selon la Rfm. Les marchands interrogés disent être déterminés à rester tant qu’on ne leur trouve pas des sites alternatifs et accessibles. Ils interpellent le Président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko. A Keur Massar aussi, hier, des commerçants déguerpis ou sur le point de l’être estiment qu’en procédant de la sorte, «le gouvernement encourage les jeunes à aller périr en mer et à être des agresseurs».
Violation des nouveaux prix 557 interpellations, plus de 13 millions d’amendes
557 commerçants ont interpellés à Dakar pour n’avoir pas respecté la mesure de baisse des prix de consommations. C’est le bilan fait par le Directeur du commerce intérieur, à l’Aps, après des opérations de contrôle effectuées entre le 26 juin et le 6 juillet derniers. Ainsi Ahmadou Bamba Ndao informe qu’ils ont payé 13 210 000 francs CFA en guise d’amendes. Mais en plus de cette «infraction à la législation économique», il prévient que des poursuites judiciaires ne sont pas exclues contre les contrevenants.
Arrestation d’activistes en Guinée - La Raddho condamne les répressions de la junte
La Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (Raddho) exprime son indignation devant les «brutalités et arrestations arbitraires» subies par des activistes. Elle dénonce les multiples arrestations dont la dernière en date est celle de Oumar Sylla alias Foniké Menguè, Coordonnateur national du Front national pour la défense de la constitution (Fndc) et membre de la Raddho ainsi que Billo Bah le chargé de la logistique du Fndc. Devant cette situation critique, l’organisation condamne «sans réserve l’instauration d’un climat politique et social répressif en Guinée, exige de la junte la libération inconditionnelle des personnes arbitrairement détenues, appelle à la mobilisation générale, de toutes les sensibilités socio-politiques guinéennes pour un sursaut national». La Raddho demande à la communauté africaine et internationale de rompre le silence pour dénoncer «les agissements» de la junte militaire dirigée par Mamadi Doumbouya et invite à la tenue d’élections présidentielles «libres et transparentes dans les plus brefs délais».
Accusé de s’être radicalisé Un imam d’origine sénégalaise expulsé de la France
Un imam d’origine sénégalaise a été arrêté ce mercredi matin en France pour s’être «radicalisé», selon le ministre de l’Intérieur français. Invité de Cnews, Gérald Darmanin, sans donner le nom, précise que le religieux résidait dans l’Aube. Il est accusé de prôner «dans ses sermons que les femmes doivent rester à la maison et que les musulmans ne doivent pas se mélanger aux non-musulmans». Son expulsion était prévue dans la journée de ce mercredi, selon M. Darmanin.
Transparence Le Président, le Pm et les ministres ont déposé leur déclaration de patrimoine
C’est un acte qui était réclamé par les défenseurs de la transparence. Le Premier ministre a informé le Conseil des ministres, ce mercredi, de l’acquittement par le président de la République luimême et l’ensemble du Gouvernement de leurs obligations de déclaration de patrimoine. Bassirou Diomaye Faye au Conseil constitutionnel et les autres à l’Ofnac. Et ce, s’est félicité Ousmane Sonko, «dans les délais impartis, à savoir trois (3) mois après la prise de fonction». Le Pm a demandé, par ailleurs, aux ministres de veiller, à leur tour, au «respect scrupuleux de cette exigence, par les responsables assujettis, placés sous leur tutelle».
KEEMTAAN GI - LE VISAGE IMMONDE
Faut-il continuer à se couvrir les yeux et refuser de voir le visage immonde de nos villes devenues de grosses bourgades rurales ? Elles ne charment pas et n’attirent plus. La capitale, balafrée, est devenue une véritable catastrophe environnementale et architecturale et ne parle plus aux visiteurs. Elle partage cette figure repoussante et disgracieuse avec presque toutes les villes de l’intérieur du pays où des badauds ont pris de plein droit des artères, masquant les trésors cachés de ces villes. Du Dakar d’antan, il ne restera bientôt rien du tout avec le scandale de bâtiments classés presque vandalisés par un Etat voyou qui a tout bazardé alors que son rôle était de les protéger contre des courtiers qui se sont indument enrichis par leur proximité avec lui. Vous voulez des noms ? Braquez-vos yeux sur ceux qui gesticulent après l’arrêt ordonné par les nouvelles autorités des travaux dans certaines zones dont le Littoral de Dakar. La capitale est devenue ainsi sans âme ni histoire. Son riche passé architectural a été détruit à coups de Bulldozers. Ajoutez à tout cela, l’occupation anarchique des principales artères par des gens qui se croient dans leurs droits et en territoire conquis et qui ont été, de tout temps, protégés par des maires véreux et malhonnêtes, et des marabouts pour qui seul le gain compte. Mais aussi, en période électorale, par des politiciens soucieux de leur réélection. Des marchés ont été construits dans des lieux dédiés pour ceux qui veulent y gagner dignement leur vie mais, par un extraordinaire laisser- aller, tous ces lieux de commerce ont leurs excroissances souvent jusqu’à des centaines de mètres des périmètres qui leur sont dévolus. Faisant ainsi fuir des riverains. Des citoyens ont ainsi préféré vendre leurs maisons et aller vivre ailleurs. Des cités sont transformées en marché. Castors est devenu un grand bordel voire un scandale écologique. Les habitants des Hlm 5 et 6 ont vu leur cadre de vie complètement dégradé par la présence de gens qui occupent jusqu’aux devantures de leurs domiciles et tous les coins et recoins. Il nous faut reprendre possession de nos rues et plus principalement de Dakar- Plateau envahi par des gens qui ne devraient jamais y être sans la complicité de ceux qui voulaient les faire déguerpir hier. Il faut que force reste à la loi. KACCOOR BI - LE TEMOIN
JURY POPULAIRE SONKO RECLAME AU STADE DE DIAMNIADIO
Invité à prononcer sa déclaration de politique générale devant les députés, le Premier ministre Ousmane Sonko exige que le règlement intérieur de l’Assemblée nationale soit corrigé dans le sens d’y réintroduire les dispositions relatives au Premier ministre d’ici le 15 juillet prochain. Faute de quoi, il a menacé de boycotter l’hémicycle et de faire sa DPG devant un jury populaire composé notamment d’éminents universitaires, d’intellectuels, de membres de société civile, de dignitaires religieux, d’élèves et d’étudiants. Et surtout, surtout devant les citoyens ordinaires ou Sénégalais lambda. Justement en visitant les réseaux sociaux et autres groupes Whatsapp privés ou publics, on constate qu’une majorité de Sénégalais opte pour un jury populaire considéré comme une bouffée d’oxygène voire une revanche face au corporatisme des députés de Benno Bokk Yakaar (Bby). Et surtout face à une Assemblée nationale qui n’a plus sa raison d’être. Sous ce triste registre, le peuple souverain invite le Premier ministre Ousmane Sonko à aller faire sa déclaration de politique générale au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio. Déjà, « Le Témoin » imagine un stade à guichets…fermés ce jour-là !
THEORIE ATTENTION A LA REPUBLIQUE DES ANCIENS COMBATTANTS !
Dans notre édition d’avant-hier, notre Dirpub Mamadou Oumar Ndiaye a fait un édito intitulé : « M. le Président, M. le Premier ministre, jubanti leen baar bi tuutirek* (*Redressez légèrement la barre). Un article marquant la fin d’une pause « éditoriale » couvrant les 100 premiers jours de l’accession à la magistrature suprême du président Bassirou Diomaye Faye. Dès la parution de l’article, le standard du « Témoin » a failli disjoncter ! Les réactions fusaient de toutes parts: de fidèles lecteurs lambda, de responsables politiques de Pastef, de leaders de la coalition « Diomaye-Président » et autres politologues. Tous se félicitaient de la pertinence d’un édito à la fois véridique et équilibré. Ils ont surtout aimé là où M.O.N a donné une note de 12/20 au tandem « Diomaye-Sonko » assortie de l’appréciation suivante : « Bien, mais peuvent mieux faire » ! Et surtout, surtout là où M.O.N s’est aussi transformé en lanceur d’alerte en déconseillant sagement au président Diomaye et son Premier ministre d’éviter un régime voire une République des anciens combattants. Autrement dit, de ne pas tomber sous la pression de ceux qui s’autoproclament « anciens combattants » de Pastef dans l’espoir de se faire nommer à des postes sensibles et stratégiques. On connaissait jusque-là les Républiques des juges et les Républiques des fiscalistes, donc souhaitons que nos braves jeunes dirigeants de Pastef ne prêtent pas le flanc aux détracteurs. Lesquels pourraient les créditer d’une imaginaire République des anciens combattants et victimes du… 3e mandat. Mais entre une théorie constitutionnelle et une pratique politique, il y a tout un fleuve de vérité à traverser.
INONDATIONS ET ASSAINISSEMENT
Les questions des inondations et assainissement des communes ont été soulevées hier en Conseil des ministres parle président de la République. Selon Bassirou Diomaye Faye, les difficultés d’aménagement de nos communes ont accéléré le phénomène des inondations et augmenté les besoins en infrastructures d’assainissement. Il a demandé au Premier ministre et au ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement d’intensifier, avec la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers et l’ensemble des services de l’Etat mobilisés, le déploiement efficace des dispositifs de prévention et de gestion des inondations dans les localités touchées. Il a souligné, en outre, la nécessité de mobiliser, en mode alerte, les mécanismes publics de solidarité nationale pour assister les populations sinistrées en relation avec les autorités administratives. Le président de la République a demandé au Premier ministre d’évaluer les actions de lutte contre les inondations déroulées dans cette dernière décennie pour ensuite engager une réorientation de la stratégie nationale d’assainissement en cohérence avec le renouveau des politiques en matière d’aménagement du territoire, d’urbanisme et d’habitat. Il a, à ce titre, invité le Premier ministre à procéder à l’actualisation et à la généralisation des Plans directeurs d’Assainissement (PDA) et de lui proposer un nouveau Programme intégré de Développement de l’Assainissement (PIDA).
LA 3EME JOURNEE DU SETALLES 03 ET 04 AOUT CONSACREE A LA REFORESTATION
Restons avec le Conseil des ministres pour dire que le Chef de l’Etat est revenu sur l’ancrage social du concept d’engagement citoyen « Setal Sunu Réew ». Il a félicité les autorités et le peuple sénégalais pour le succès de la seconde édition de la Journée de mobilisation nationale « Setal Sunu Réew » qui s’est déroulée le samedi 06 juillet. Il a, dans le même sillage, demandé au Gouvernement de veiller à la bonne préparation de la 3ème édition qui sera consacrée à la thématique de la Reforestation dans le cadre de la Journée nationale de l’arbre. Celle-ci sera exceptionnellement célébrée les samedi 03 et dimanche 04 août 2024. Évoquant le succès des journées de mobilisation citoyenne, le Premier Ministre a recommandé que cette activité puisse se muer en un Programme national de promotion de la citoyenneté et de l’Economie sociale et urbaine. Revenant sur les enseignements de sa participation à la journée « Setal Sunu Réew » du 6 juillet 2024 à Saint-Louis pour y représenter le chef de l’Etat, le Premier ministre a déploré les retards relevés dans l’exécution des chantiers d’assainissement, de gestion des inondations et de lutte contre l’érosion côtière, notamment des différents projets et programmes. Ces constats rendent urgente l’élaboration d’un état des lieux complet de ces projets et programmes.
UN DETOURNEMENT DE 576 MILLIONS DE FRS SECOUE LE MINISTERE DE LA PECHE
Au sein du ministère des Pêches et des Infrastructures maritimes, le maintien au poste de gestionnaire de Boubacar Diouf installe un malaise. A travers une lettre ouverte, l’Association des capitaines de Pêche interpelle le ministre Dr Fatou Diouf, le président Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko sur le cas du gestionnaire Boubacar Diouf. « Nous nous permettons de vous écrire car nous sommes une association composée de capitaines de pêche et soucieux des devenirs de la pêche sénégalaise. Nous vivons de la pêche et la survie de nos familles en dépend » écrit l’Association des capitaines de Pêches. Poursuivant, ils disent que « cependant, nous sommes dubitatifs concernant le Jub, Jubal, Jubanti quand nous voyons que dans ce même ministère une personne épinglée par le rapport de la Cour des comptes (2019-2021) pour le détournement d’un montant de 576,937 millions FCFA dans le projet de motorisation des pirogues, M. Boubacar Diouf, gestionnaire dudit ministère, est toujours en poste. Ce dossier nous tient à cœur car nous connaissons l’impact que 500 millions peuvent avoir dans notre quotidien car cet argent était destiné à l’achat de 500 moteurs. Ce montant pouvait permettre de pêcher les activités de combien de jeunes pêcheurs engloutis par l’Atlantique ? » s’interrogent ces capitaines de pêche.
SANDAGA : CHAUDES ECHAUFFOUREES ENTRE AMBULANTS ET AGENTS MUNICIPAUX DE DAKAR PLATEAU
Le marché Sandaga a connu hier en fin de matinée de chaudes échauffourées entre marchands ambulants et agents municipaux de Dakar Plateau. Les échauffourées ont éclaté lorsque les agents municipaux de la mairie d’Alioune Ndoye ont fait une descente dans les principales artères de Sandaga pour dégager les ambulants qui s’y trouvaient. Ces derniers ne se sont pas laissés faire puisqu’ils ont affiché une détermination à rester sur les lieux. L’affrontement devenait dès lors inévitable. Mais les ambulants plus nombreux ont réussi à chasser à coups de pierre et d’autres objets les agents municipaux qui ont battu en retraite. Ceux-ci en nombre insuffisant ont détalé pour retourner à leurs bases. Les ambulants criant victoire ont repris possession de « leurs » rues. Le célèbre marché de Dakar avait repris dans la soirée sa quiétude. En attendant une nouvelle descente des hommes d’Alioune Ndoye…
ARMEE 21 ASPIRANTS OFFICIERS DE LA 9E PROMOTION DU DAGO ONT REÇU LEURS EPAULETTES
Le mardi 9 juillet 2024, la cour de l’Ecole Nationale des Officiers d’Active (ENOA) de Thiès a abrité une première cérémonie de remise d’épaulettes, sous la présidence du Chef d’Etat Major de l’Armée de Terre, le général Magatte Ndiaye. Vingt-et-un élèves-aspirants officiers de la neuvième promotion du diplôme d’aptitude au grade d’officier (DAGO), dont quatre femmes, ont reçu leurs épaulettes après plus de dix mois de formation intensive à l’ENOA de Thiès. La promotion, composée de membres de divers corps militaires, a été formée aux valeurs de discipline et de rigueur pour renforcer les capacités opérationnelles de nos forces armées sénégalaises. La promotion est baptisée en l’honneur du colonel El Hadj Mamadou Touré dit Lamdou. Depuis le 7 septembre 2023, ils ont suivi une formation intense, surmontant de nombreuses épreuves et privations avec persévérance, a déclaré le colonel Cheikh Guèye, commandant de l’ENOA. Parmi les diplômés, deux viennent de la gendarmerie nationale, six de l’armée de terre, six de l’armée de l’air, quatre de la direction du service de l’intendance des armées, deux de la direction du service de santé des armées, et un de la direction du service du matériel des armées. L’ENOA s’est efforcée de former ces anciens sous-officiers aux valeurs de discipline et de rigueur, les préparant à exercer un commandement efficace et à diriger de petites unités ou des services essentiels de soutien logistique et administratif. « De futurs officiers ayant acquis des compétences militaires et humaines essentielles, comme le courage, la loyauté, la compétence et le sens du devoir », s’est félicité le général Magatte Ndiaye, chef d’état-major de l’armée de terre, avant de souligner « l’importance de s’adapter aux défis sécuritaires actuels et futurs pour préserver la stabilité du pays ». Aussi de rappeler que « l’intégration des promotions du DAGO à l’ENOA depuis 2014 vise à harmoniser la formation de tous les officiers, en leur offrant une base solide de compétences et de connaissances adaptées aux réalités d’aujourd’hui et de demain »
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JEAN MICHEL LAT NDAM SÈNE, LA JEUNE PÉPITE DE L’ASER
À seulement 29 ans, l'ingénieur formé à Polytech Paris prend la tête de l'Agence sénégalaise d'électrification rurale avec pour objectif de faire de l'accès à l'électricité pour tous une réalité
À seulement 29 ans, Jean Michel Lat Ndam Sène promet d'illuminer l'avenir du Sénégal. Ce prodige de l'électricité, formé à Polytech Paris, a court-circuité une carrière prometteuse en France pour se brancher sur les besoins de sa patrie.
Membre du Pastef, il a pour vocation de canaliser son engagement politique pour éclairer les zones d'ombre du pays.
Jean Michel incarne cette nouvelle génération qui refuse de laisser le Sénégal dans le noir.
VERS LA MISE EN PLACE D’UN COMITÉ D’EXAMEN DES CONTRATS STRATÉGIQUES
Ce comité aura pour mission principale d’analyser, dans les contrats susvisés, la présence centrale de l’intérêt national ainsi que ses mécanismes de sauvegarde en vue d’assurer, le cas échéant, les objectifs d’équilibre requis.
Dakar, 10 juil (APS) – Le Premier ministre a annoncé, mercredi en Conseil des ministres, la mise en place d’un Comité d’examen des contrats conclus dans les secteurs stratégiques, a-t-on appris de source officielle.
‘’Le Premier ministre a informé le Conseil de la mise en place, sur instruction de Monsieur le Président de la République, par arrêté en date du 3 juillet 2024, d’un Comité d’examen des contrats conclus dans les secteurs stratégiques’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.
La même source ajoute que ce Comité ‘’a pour mission principale d’analyser, dans les contrats susvisés, la présence centrale de l’intérêt national ainsi que ses mécanismes de sauvegarde en vue d’assurer, le cas échéant, les objectifs d’équilibre requis’’.
L'EXÉCUTIF DONNE L'EXEMPLE EN MATIÈRE DE REDDITION DES COMPTES
Lors du conseil des ministres de mercredi, le Premier ministre s'est félicité que l'ensemble de l'exécutif ait déclaré son patrimoine dans les délais requis
Le Premier ministre s’est félicité, mercredi en Conseil des ministres, de l’acquittement par le président de la République et l’ensemble du gouvernement de leurs obligations de déclaration de patrimoine.
‘’Le Premier ministre s’est ensuite félicité de l’acquittement par le Président de la République lui-même et l’ensemble du Gouvernement de leurs obligations de déclaration de patrimoine, respectivement au Conseil Constitutionnel et à l’OFNAC, dans les délais impartis, à savoir trois (3) mois après la prise de fonction’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.
La même source ajoute qu’Ousmane Sonko a demandé aux ministres de ‘’veiller au respect scrupuleux de cette exigence, par les responsables assujettis, placés sous leur tutelle’’.