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18 novembre 2024
LE DERNIER SAUT VERS LA QUALIFICATION
L’équipe nationale U17 du Sénégal affronte ce vendredi, au stade Lat-Dior de Thiès (15h), la Guinée-Bissau en demi-finale du tournoi de la zone A de l’Union des fédérations ouest africaines de football (UFOA-A)
L’équipe nationale U17 du Sénégal affronte ce vendredi, au stade Lat-Dior de Thiès (15h), la Guinée-Bissau en demi-finale du tournoi de la zone A de l’Union des fédérations ouest africaines de football (UFOA-A). Une place en finale sera synonyme de qualification pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations U17. Une compétition où les Lionceaux auront l’ambition de défendre le premier titre glané en 2022. L'autre demi-finale opposera le Mali à la Gambie.
Les deux tickets qualificatifs à la prochaine Coupe d’Afrique des nations des moins de 17 ans seront distribués ce vendredi 1er novembre, à l’issue des demi- finales du tournoi de la zone A de l’Union des fédérations ouest-africaines de football (UFOA-A) U17 prévues au stade Lat Dior. Hôtes de la compétition et champions en titre, les Lionceaux feront face à la Guinée Bissau. Après avoir survolé la phase de poule réduite à trois suite à la disqualification de la Guinée, les Lionceaux ont assuré avec deux probants succès en phase de poule.
Après une entame conclue avec un court succès devant le Libéria, les poulains de Pape Ibrahima Faye ont ensuite enchaîné par une probante victoire contre le voisin gambien (3-1). Les coéquipiers d’El hadji Sow, Mohamed Dabo, et Youssou Mané devront hausser le rythme pour se défaire de leurs adversaires qui ont bataillé pour s’emparer de la deuxième place du groupe B. Les cadets Bissau-Guinéen ont arraché leur qualification en demi-finales lors de la dernière journée du groupe B.
C’était aux dépens de la Sierra Leone qu’ils ont battue sur la plus petite des marques (1-0). L’autre demi-finale de ce tournoi UFOA A U17 opposera le Mali à la Gambie, toujours au stade Lat Dior de Thiès (18h). Tenant du trophée Ufoa, l’équipe malienne a sans doute fait forte impression et a décroché son ticket à la suite d’une nette domination exercée sur ses adversaires en phase de poule B. Avec avoir épinglé la Guinée Bissau et la Sierra Léone, les Aiglons Maliens ont terminé par une véritable démonstration face aux cadets de la Mauritanie qu’ils ont étrillé (4-0) de. Quant à la Gambie, elle a décroché le second ticket pour les demi-finales en atomisant le Liberia 4-0 lors de la dernière journée du groupe A.
Takku Wallu mobilise dans le bastion de Me Wade
La coalition Takku Wallu a mobilisé hier à Kébémer, bastion de l’ancien président de la République, Abdoulaye Wade. La caravane était dirigée par le maire Mamadou Lamine Thiam, et le président du Conseil départemental Modou Diagne Fada. Selon le leader de Ldr/Yessal, cette coalition prouve que «le vœu de réunification de la famille d’Abdoulaye Wade s’est réalisé». Qualifiant les premiers mois du nouveau régime d’échec économique, social et démocratique, Modou Diagne Fada a appelé les populations à voter massivement pour la liste Takku Wallu afin de sauver «le bateau Sénégal qui tangue».
Le 1er adjoint du maire de Tivaouane soutient Pastef
L’ancien député Cheikh Tidiane Diouf, premier adjoint au maire de Tivaouane, par ailleurs Président du mouvement Construire Tivaouane Durablement (CTD) : «J'ai décidé librement, après une mûre réflexion et après en avoir échangé avec mes responsables, ma base affective et politique, de soutenir sans réserve la liste PASTEF, suite à l’entretien que j'ai eu avec Mme Mimi Touré qui fut mon ancienne camarade à And Jef, qui m'avait fait l'honneur de me nommer Conseiller Spécial lorsqu'elle était présidente du Conseil Économique Social et Environnemental (CESE)», at-il expliqué. Cheikh Tidiane Diouf est un ancien de Rewmi, le parti d'Idrissa Seck qui l'avait investi sur les listes lors des élections législatives de 2012, sous la bannière de la coalition présidentielle d'alors, Benno Bokk Yaakaar
L’armée au secours des sinistrés
Les armées continuent de soutenir les sinistrés des inondations causées par la crue du fleuve du Sénégal. Les militaires effectuent des consultations gratuites au profit du village de Khorkadiéré dans le département de Podor. A Darou, les soldats s’activent pour construire une digue pour protéger le nord de la ville de Saint-Louis.
39 910 migrants recensés aux Canaries
La Cellule nationale de lutte contre la traite des personnes (CNLTP) a initié un atelier à l’intention des journalistes sur la traite des personnes. D'après Pr Serigne Mor Mbaye, 39 910 migrants sont arrivés aux Canaries entre janvier et décembre 2023 contre 15 682 migrants en 2022, soit une augmentation de 155%. Il souligne que plus de 610 pirogues sont arrivées aux Canaries entre janvier et décembre 2023 contre 350 bateaux en 2022, soit une augmentation de 74%. Pour Pr Serigne Mor Mbaye, les facteurs qui expliquent ces projets de migration sont liés, entre autres, à un taux élevé de chômage; secteurs d'activité particulièrement affectés l'agriculture, la pêche, mauvaise gouvernance, société en crise et manque de perspectives. A cela, il s’y ajoute les raisons sociales, notamment le rajeunissement de la population,(60% de la population du Sénégal a moins de 25 ans) et les communautés n'ont plus les ressources pour soutenir l'épanouissement des jeunes et le changement des modèles de solidarité familiale.
493 individus interpellés par la police
Pour assurer la protection des citoyens et de leurs biens, la police a organisé une nouvelle vaste opération de sécurisation dans les zones criminogènes du Sénégal. La synergie des éléments des unités de la Direction de la sécurité publique (DSP) a permis d'interpeller 493 individus. On y dénombre 81 pour ivresse publique manifeste, 42 pour nécessités d’enquête, neuf pour détention de chanvre indien, un pour conduite sans permis de conduire, un pour offre et cession de pilules d’ecstasy, un pour détention et usage collectif de chanvre indien, quatre pour usage de produit cellulosique, six pour rixe sur la voie publique, un pour homicide involontaire par accident de la circulation routière, un pour coups et blessures volontaires, trois pour injures publiques et menaces de mort, un pour détention d’arme blanche, cinq pour jeux de hasard sur la voie publique, un pour refus d’obtempérer, deux pour vagabondage, un pour tapage nocturne, un pour abus de confiance, deux pour racolage actif sur la voie publique, un pour outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions, trois pour vol commis la nuit, quatre pour flagrant délit de vol, un pour vol (...) a appris Seneweb d'une source autorisée. Pour diverses infractions routières, les éléments des commissariats et des postes de police du Sénégal ont immobilisé 71 motos et mis en fourrière 23 véhicules dans la nuit du mardi au mercredi.
Gadio met en garde Amadou Ba et Cie
Le Docteur Cheikh Tidiane Gadio ne veut pas que son nom soit associé à la coalition Jamm Ak Njariñ, d’Amadou Ba. Le MPCL - Luy Jot Jotna a fait une mise au point. Gadio dit apprendre avec stupeur les manipulations éhontées de certains leaders de Jamm ak Njariñ qui annoncent dans leurs meetings de campagne l’appartenance de MPCL/Luy Jot Jotna à leur coalition. Selon Gadio et Cie, ils savent très bien que leur parti a dit sa consternation devant les listes fantaisistes et sectaires issues des investitures concoctées par leur leader et sa garde rapprochée. Après son rejet ferme et indigné de ces listes, le MPCL-Luy Jot Jotna s’est immédiatement retiré de la coalition jamm ak njariñ et s’est retiré de toutes les instances et activités de cette coalition, précise le communiqué reçu à «L’As». Le MPCL/Luy Jot Jotna a aussi invité tous ses militants et sympathisants à se retirer de tous les comités électoraux de cette coalition et de rester à l’écoute de la position du Parti sur le vote du 17 novembre 2024. Gadio et Cie déplorent vivement ces manipulations politiciennes, immatures et irresponsables.
L’étudiante vole un téléphone et de l’argent
Âgée seulement de 19 ans, l’étudiante N. A. Diop a fait face hier au juge du tribunal d’instance de Dakar pour vol de portable et d’argent. Lors d’une sortie en groupe avec ses amies, l’étudiante a profité de la baignade pour voler le téléphone de S. Ndiaye. Elle a vidé son compte wave. D’après la victime, c’est dans le sac d’une tante qu’elle avait gardé ses affaires. Après la baignade, elle a voulu prendre son téléphone qui ne se trouvait plus dans le sac. C’est ainsi que son cousin lui a conseillé d’appeler wave pour bloquer son compte. Elle a emprunté à l’étudiante son téléphone pour appeler Wave, elle a dit que le service wave ne fonctionne plus au-delà de 20 heures. C’est 48h après que S. Ndiaye a récupéré son numéro avant de contacter le service client de Wave. On lui a fait savoir que l’argent a été retiré dans un point sis à Colobane. Arrivé sur place, le vendeur lui a confirmé que c’est N. A. Diop qui a retiré de l’argent. Entendu à titre de renseignement, le vendeur A. Gningue a conforté ses allégations. La prévenue a contesté les faits. Habitant à Colobane, elle soutient n’avoir pas volé le téléphone. Elle indique avoir effectué un dépôt de 14 mille francs CFA et non un retrait. La partie civile a réclamé 300 mille de nos francs pour la réparation du préjudice. Déclarée coupable, la prévenue a été condamnée à un an dont un mois ferme. En plus, elle devra payer 250 mille francs à la partie civile.
Le Sénégal attend un taux de croissance de 9,3 en 2025
Le Fonds monétaire international a publié de nouvelles prévisions économiques. Il y a une belle perspective pour le Sénégal. Selon les projections, le Sénégal attend un taux de croissance de 9,3 en 2025. Au même moment, les pays d’Afrique subsaharienne mettent en œuvre des réformes difficiles et indispensables pour rétablir la stabilité macroéconomique et, bien que les déséquilibres globaux aient commencé à se résorber, la situation est hétérogène. L’institution indique que les dirigeants sont confrontés à trois principaux obstacles. Premièrement, note le rapport, la croissance régionale, attendue à 3,6 % en 2024, est globalement atone et inégale, même si une modeste reprise est prévue l’année prochaine à 4,2 %. Deuxièmement, ajoute la même source, les conditions de financement demeurent restrictives. Enfin, l’interaction complexe entre la pauvreté, le manque de débouchés et la mauvaise gouvernance, conjugués à des augmentations du coût de la vie et à des difficultés à court terme liées aux ajustements macroéconomiques, nourrissent les frustrations sociales. Ainsi le FMI pense que les décideurs doivent se livrer à un véritable exercice d’équilibriste consistant à concilier quête d’une stabilité macroéconomique, réponse aux besoins de développement et assurance de l’acceptabilité sociale et politique des réformes. Seulement, souligne-t-on, il sera essentiel de protéger les plus vulnérables des coûts de l’ajustement et de mettre en œuvre des réformes qui créent suffisamment d’emplois pour mobiliser le soutien public.
Mamadou Diop Decroix dénonce l’attaque de Koungheul
Le leader d’Aj/Pads condamne l’attaque de la caravane de Sonko à Koungheul. Mamadou Diop Decroix pensait que les agressions et autres destructions notées à Dakar seraient les premières et les dernières de cette campagne. Mais là, c'est avec colère et indignation qu’il apprend l'attaque lâche du convoi de la tête de liste de la coalition Pastef et du Premier Ministre Ousmane Sonko. Il exprime sa compassion et sa solidarité aux blessés, en particulier Malick Gakou avec qui il a échangé dans la journée et leur souhaite un prompt rétablissement. Qui ne veut pas de cette élection ? s’interroge Mamadou Diop Decroix. Il interpelle l'État car la confusion est très facile à installer si on laisse faire et c'est dans la confusion que les pêcheurs en eaux troubles entrent en action pour élargir les fronts pour des objectifs qui n'ont rien à voir avec les intérêts immédiats et à long terme de notre peuple. Tous ceux qui, de quelque bord qu'ils soient, regardent le 17 novembre avec confiance quant à leur victoire confortable ne peuvent avoir un intérêt quelconque à saboter le processus, déclare Mamadou Diop Decroix.
Un «Jakartaman» perd la vie dans un accident
Amadou Woury Barry n'est plus. Ce conducteur de moto Jakarta a perdu la vie dans un accident de la circulation. En effet, c'est en pleine course que le Jakartaman s'est renversé avec sa moto sur la chaussée. La violence du choc a causé sa mort sur le coup avant l'arrivée des sapeurs-pompiers. Les faits se sont produits à hauteur du village de Saré Yira dans la commune de Nemataba, département de Vélingara, région de Kolda. Âgé de 55 ans, Amadou Woury Barry habitant le village de Dianwely Yoro, roulait dans le sens Némata-Vélingara. Le corps du conducteur de moto Jakarta a été déposé à la morgue du centre de santé de Vélingara par les sapeurs-pompiers.
LE DENOUEMENT DE L’AFFAIRE BOUGANE GUEYE DANY AU MENU DE LA PRESSE
La livraison de ce jeudi traite de divers sujets, dont la sortie de prison de l’opposant Bougane Guèye Dany, relaxé la veille par le tribunal des flagrants délits de Tambacounda.
Dakar, 31 oct (APS) – La livraison de jeudi de la presse quotidienne traite de divers sujets, dont la sortie de prison de l’opposant Bougane Guèye Dany, relaxé la veille par le tribunal des flagrants délits de Tambacounda.
L’opposant et homme d’affaires était sous mandat de dépôt depuis le 21 octobre. Il avait été placé en garde à vue trois jours auparavant pour refus d’obtempérer.
Le leader de Gueum Sa Bopp avait été interpellé en compagnie d’autres leaders de l’opposition, pendant qu’ils se rendaient à Bakel, pour disent-ils assister les populations de ce département touchées par la crue du fleuve Sénégal.
Jugé mercredi par le tribunal des flagrants délits de Tambacounda, il a été condamné à un mois de prison avec sursis pour refus d’obtempérer, mais relaxé pour les chefs d’accusation de rébellion et outrage à agent.
Plusieurs journaux évoquent un dénouement heureux, dont Sud Quotidien, qui rapporte que le juge a allégé le réquisitoire du procureur de la République. Ce dernier avait requis contre Bougane Guèye Dany “une peine de 3 mois ferme assortie d’une amende de 500.000 FCFA”.
“Le juge des flagrants délits du tribunal de Tambacounda a condamné Bougane Guèye Dany à deux mois avec sursis pour refus d’obtempérer, avant de le relaxer des délits de rébellion et d’outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions. Ce verdict libère le leader de Gueum sa Bopp et rabaisse la tension politique qui était vive depuis son arrestation”, lit-on dans les colonnes du journal Le Quotidien.
Vox Populi livre “les premiers mots de Bougane après sa sortie de prison”. “Je remercie tout le monde”, a-t-il notamment déclaré. “Le plus important, c’est la victoire de l’opposition, au soir du 17 novembre 2024’’, a dit l’opposant dans des propos rapportés par Vox Populi, laissant entendre qu’il serait resté en prison plus longtemps si nécessaire.
Il précise sa pensée dans des déclarations que L’Observateur met en exergue à sa une : ”Défendre le pays vaut plus que ma liberté”, dit le leader de Gueum Sa Bopp, membre de la coalition ”Samm Sa Kaddu” regroupant des figures importantes de l’opposition sénégalaise.
“Bougane Guèye Dany triomphe” (Les Echos) et “reste éligible” (Enquête). “Les militants de Gueum sa Bopp peuvent pousser un grand ouf de soulagement. Leur leader va conserver son éligibilité, malgré les lourdes charges qui étaient retenues contre lui”, écrit Enquête.
Les journaux rapportent aussi que la caravane du leader de Pastef, le parti au pouvoir, a été attaquée à Koungheul, dans le cadre de la campagne pour les législatives anticipées du 17 novembre prochain.
Un garde du corps de Ousmane Sonko a été blessé, l’avant-bras de Malick Gackou, un des alliés de Pastef, a été fracturé, selon le quotidien L’As. Le Grand Parti, formation de M. Gackou, dénonce une “tentative d’assassinat”, rapporte Vox Populi.
Source A évoque ”une attaque spontanée”. ”Malgré le fait qu’Ousmane Sonko soit flanqué d’éléments du GIGN, souligne le journal, des assaillants ont lancé un assaut contre la caravane de Pastef”.
“De nombreux dégâts matériels” ont été également enregistrés, relève Rewmi quotidien. ”Les assaillants poussés à la fuite après une riposte, leur véhicule saccagé”, ajoute le quotidien Libération.
Le Journal Le Quotidien annonce un nouvel emprunt de 181 milliards de francs CFA du Sénégal. ”300 millions de dollars américains, soit environ 181 milliards de francs CFA, c’est le nouvel emprunt que l’Etat du Sénégal a levé sur le marché financier international”.
”Des ressources destinées à ‘couvrir les besoins de financement dans le cadre de l’exécution budgétaire de l’année 2024”’, indique Le Quotidien. Ce montant a été levé ”sur le marché financier au taux de 6,33% pour une maturité de sept ans”, précise Le Soleil.
Le quotidien Enquête revient sur l’histoire de l’Assemblée nationale du Sénégal, qui oscille “entre gloire et chaos”, selon cette publication.
”Depuis sa création, [l’Assemblée nationale] a été le théâtre de scènes politiques qui ont marqué l’histoire du pays. Du charisme des figures politiques notables telles que Lamine Guèye et Caroline Faye aux épisodes tumultueux de débats houleux et de changement de cap […]”, le journal propose à ses lecteurs ”une plongée au cœur de l’institution”.
Par Papa Abdoulaye SECK
LE CINQUANTIÈME ANNIVERSAIRE DE L’ISRA, MA PART DU GÂTEAU
Je n'ai pas de choix et je me réfugie auprès de Cheikh Hamidou Kane qui a écrit fort justement :"il n'y pas de tête lucide entre deux termes d'un choix "
Pour des raisons indépendantes de ma volonté, je vais rater la célébration du cinquantième anniversaire de l'ISRA. Emporté par ma passion et par mon amour pour cet institut, je surprends ma plume insister pour que j'en fasse bon usage, sans report d'échéance. Je n'ai pas de choix et je me réfugie auprès de Cheikh Hamidou Kane qui a écrit fort justement :"il n'y pas de tête lucide entre deux termes d'un choix "
Oui, l'émotion est forte mais finalement domptée !
C'est le 4 Novembre 1974 que l'acte de naissance de l'ISRA a été signé, gratifiant, ainsi, notre pays d'une recherche agricole finalisée couvrant, dans un même cadre institutionnel, les productions agricoles, halieutiques, animales et forestières. En clair, un prolégomène venait d'être considéré, pour des analyses globalisantes du secteur agricole sénégalais.
A mon sens, c'est une des plus belles décisions politiques prises depuis notre accession à la souveraineté internationale. Il faut, par conséquent, en remercier le bâtisseur feu Djibril Sène accompagné, dans la mise en œuvre, de très valeureux chercheurs comme Pape Ibrahima Thiongane ,signataire de ma décision de recrutement ,en sa qualité de DG, Gora Bèye, feu Mahawa Mbodj, feu Sitapha Diatta, feu Kader Diallo, feu Seydil Moctar Touré, feu Faustin Sagna, Moctar Touré, Habib Ly, Moussa Fall, feu Mbaye Ndoye, feu Ndiaga Mbaye, feu Jacques Faye, feu Mamadou Sonko, Aboubacry Sarr, François Faye, feu El hadj Guèye, feu Madické Niang, feu Ablaye Niasse, Bara Diop,feu Talla Diaw, feu Pape Assane Camara etc. Je suis certainement incomplet !
Mon barycentre est trouvé, c'est Abraham Lincoln, à travers sa formule : " l'agriculture est le fondement de la société, la racine de l'économie, l'espoir de l'avenir". A l'évidence, cette formule va être plus succulente en y remplaçant "agriculture" par "secteur agricole" .
Au demeurant, un outil stratégique majeur, dont la mission originelle est de générer des résultats utiles et utilisables, est nécessairement une force motrice, aimant d'un progrès constamment consolidé et élargi. Car progresser, c'est faire les choses autrement et mieux avec comme adjuvant la science, la technologie et l'innovation.
Je pourrais traduire la formule révisée de Abraham Lincoln par une simple évidence : sans développement rural, point de développement économique et social, et sans recherche agricole performante, point de développement rural. Alors, la transitivité mathématique est vite établie : la recherche agricole est au cœur du développement économique et social.
De mon belvédère, avec mes lunettes d'observation et mon recul, j'observe l'ISRA et constate sa singularité.
L'ISRA est un monde de rêves, d'extases, de cauchemars, de doutes durables et continus et de certitudes dynamiques. En effet, nous devons y transformer des connaissances pré-réfléchies en connaissances rationnelles par un mixage de méthodes empiro-inductives et de méthodes hypothético -déductives, en référence à Nietzsche et à Leonardo da Vinci. Le premier recommandant la négation de toute évidence et le second "de penser beaucoup pour ne pas se tromper souvent". Alors dans ce monde, la rage de connaître et de transmettre s'invite au quotidien et l'excellence plurielle s'impose comme seul baromètre d'appréciation. Il ne saurait en être autrement, pour deux raisons essentielles :
La première raison: l'Isra est composé d'architectes du passé et du présent et d'architectes du futur, déjà interpellés par des clameurs aux urgences multiformes.
La deuxième raison: l'isra est la force centripète pour l'épanouissement total du secteur agricole, son métabolisme de base et sa boussole non pipée. C'est l'inoxydable charme et la lourde responsabilité de cet institut !
Des souvenirs, il y'en a une infinité, je vais retenir, pour ma part, le projet de fermeture de cette institution parle Président Abdoulaye Wade. Mal informé par des personnes qui aiment mal leur pays, le Président de la République avait envisagé de mettre fin à la mission de l'ISRA.
Directeur Général, j'avais convoqué les responsables administratifs et scientifiques pour l'organisation d'une semaine de portes ouvertes en vue de prendre à témoin l'opinion nationale et internationale.
Finalement, le Président Wade était venu nous visiter, le dernier jour, et avait écrit, après sa visite, sur le livre d'or ce qui suit : " J'ai été particulièrement impressionné par les réalisations de l'ISRA que je viens de découvrir et, aussi, par les perspectives qu'il s'est tracées.
Je suis convaincu que l'ISRA saura être l'instrument de l'ambitieuse politique agricole que j'ai assignée à notre pays.
Toutes mes félicitations au Directeur Général et aux chercheurs", signé Président Abdoulaye Wade.
Par cette visite, le Président Wade confirme qu'il est un intellectuel qui ne demande qu'à être convaincu pour revisiter sa position. Ce jour nous a marqués à jamais !
Une chose à retenir : la capitulation n'est jamais dans l 'ADN d'un agent de l 'ISRA.
Un autre souvenir : Directeur scientifique travaillant sous la supervision lumineuse du Dr. Habib ly, un chercheur phytopharmacien émérite, nous avons eu à passer la nuit au bureau pour que l'ISRA respecte ses engagements de remise d'un rapport pour un conseil interministériel. Le Premier Ministre feu Habib Thiam n'avait pas manqué, d'entrée de jeu, de féliciter le Ministre d'Etat Robert Sagna, lors de ce conseil, pour la qualité de la note introductive préparée par l'ISRA en si peu de temps.
Je pouvais aussi rappeler la très forte résilience de l'ISRA face aux velléités remettant en cause son intégrité en vue d'une dislocation injustifiée.
A l'évidence, cinquante ans d'existence et de contribution positive ne doivent pas éluder une nécessaire réflexion sur l'adaptation de cet outil aux turbulences de l'environnement national et international. En d'autres termes, c'est un beau prétexte pour s'en féliciter tout en s'interrogeant sur la solidité du cahier de charges de cet institut. Cela signifie : se réinventer en vue d'augmenter sa valeur marchande scientifique et son utilité sociétale. Dans cet exercice difficile, il convient de convier tous les acteurs publics et privés avec, comme point de ralliement, la transformation de nos systèmes alimentaires. Il s'agit d'une nécessité et d'une urgence dans la construction d'une sécurité alimentaire et nutritionnelle adossée à une politique de souveraineté alimentaire.
Cet événement majeur doit, aussi, offrir une occasion unique pour donner le nom du siège de l'ISRA à son bâtisseur feu Djibril Sène, premier chercheur sénégalais au CNRA de Bambey, un généticien remarquable et remarqué, ici et ailleurs, un homme si inspirant pour ses successeurs, une personne de conviction, un homme qui avait le cœur sur la main et qui parlait toujours la main sur le cœur, une personne d'une piété rare, un scientifique d'élite au sens propre et figuré.
En un mot, comme en mille, retenons et magnifions la longue et fertile carrière de ce chercheur d'exception sur le podium de l'excellence scientifique à l'échelle de l'humanité, en tout temps et en tout lieu.
Paix pour le repos de l'âme de cet immortel dont la seule évocation du nom suffit pour nous faire frémir d'émotion, par devoir de reconnaissance infinie.
Misons davantage sur une solidarité sans limites pour aller de l'avant car "la recherche est un sport collectif", pour paraphraser la Prof. Catherine Brechignac de l'Académie des Sciences de France. En abrégé, le philosophe Pascal aurait avancé que " le Moi est haïssable "
L'avenir frappe déjà à notre porte !
Nos félicitations, nos encouragements et nos ferventes prières à l'ISRA.
J'aime l'ISRA, il m'a donné plus que mes rêves les plus fous !
C'est l'heure de ma sieste de jeune retraité, je m'efface !
Alhamdoulilah !!!
Que Dieu bénisse l'ISRA
LE MANQUE D’EAU ET L’ACCES A LA TERRE, UN CASSE-TETE
Les producteurs maraîchers de Sangalkam se préparent pour une nouvelle campagne, malgré les obstacles liés à l'accès aux terres, à l'eau et à la commercialisation.
Les producteurs maraîchers de Sangalkam se préparent pour une nouvelle campagne, malgré les obstacles liés à l'accès aux terres, à l'eau et à la commercialisation.
L’ouverture de la campagne horticole, prévue pour novembre prochain, suscite un vif engouement parmi les producteurs maraîchers de la région des Niayes, notamment à Sangalkam. Cette région, reconnue pour son potentiel agricole, fait face à des défis majeurs qui affectent la rentabilité et la durabilité de ses exploitations.
Après une période de ralentissement, les producteurs se préparent à la prochaine campagne avec des poches vides et des espoirs fragiles. La Fédération Nationale des Producteurs Maraîchers (FNPM) des Niayes, qui regroupe plus de 2800 membres, a dressé un bilan de la campagne précédente. Les principales difficultés rencontrées sont l’accès limité aux terres agricoles et le manque d’eau, des obstacles majeurs pour les producteurs locaux. Le président de la fédération, Ibrahima Mbengue, a souligné l'importance de ces enjeux pour la filière maraîchère : « La commercialisation de nos produits, ainsi que l’accès à l’eau et aux terres, constitue un véritable casse-tête. »
CONDITIONS CLIMATIQUES ET IMPACT SUR LES CULTURES
La saison des pluies, marquée par la canicule et des précipitations intenses, n’est pas été favorable à l’activité maraîchère. Cela a eu des répercussions directes sur la productivité, car les exploitations peinent à s’adapter à ces conditions climatiques extrêmes.
Afin de pallier ces difficultés, un projet d’amélioration de la productivité agricole a été lancé à Sangalkam. Il inclut l’installation de laboratoires pour l’analyse des sols, des eaux et des fertilisants. Ce projet vise à encadrer les producteurs et à leur fournir un soutien technique sur le terrain, via un réseau de techniciens qui supervisent les exploitations. Ces derniers produisent des rapports hebdomadaires sur l’évolution des cultures et les menaces potentielles, comme les invasions d’insectes.
Récemment, le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Mabouba Diagne, a effectué une visite à Sangalkam. Lors de cette rencontre avec les organisations paysannes, le ministre a promis de travailler avec la fédération pour résoudre les problèmes structurels auxquels sont confrontés les producteurs maraîchers. Parmi ces défis, l’accès aux terres, aux intrants, et la commercialisation des produits agricoles sont en tête des priorités.
FLAMBÉE DES PRIX SUR LE MARCHÉ ET SATURATION DE LA PRODUCTION
Un autre problème majeur est la hausse des prix des denrées alimentaires sur le marché. Par exemple, le kilo de pommes de terre est vendu à 280 F CFA, mais les producteurs peinent à dégager une marge bénéficiaire face à la concurrence et aux coûts de production. Pour compenser, certains ont tenté d’expérimenter la culture de l’oignon, mais cette tentative s’est soldée par un échec en raison de la saturation du marché et de l’absence d’infrastructures pour la conservation des récoltes.
La saturation du marché a causé d'importantes pertes pour les producteurs, entraînant une augmentation de l’endettement. Les maraîchers de Sangalkam se tournent désormais vers de nouveaux partenariats, notamment avec des entreprises indiennes, pour écouler leurs productions et minimiser leurs pertes.
L’OFNAC MISE SUR UNE APPROPRIATION DES NOUVEAUX TEXTES PAR LES ACTEURS
L’Ofnac a organisé un atelier de partage et de vulgarisation des lois N2024-06 et 2024-07 promulguées le février 2024 et modifiant respectivement la loi portant création de l’Ofnac et la loi relative à la déclaration de patrimoine
L’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) a organisé hier, mercredi 30 octobre, un atelier de partage et de vulgarisation des lois N2024-06 et 2024-07 promulguées le février 2024 et modifiant respectivement la loi portant création de l’Ofnac et la loi relative à la déclaration de patrimoine. Selon le président de l’Ofnac, Serigne Bassirou Guèye, ces deux textes ont été conçus dans le but de renforcer les pouvoirs de l’Ofnac en vue d’améliorer le cadre juridique encadrant la déclaration de patrimoine.
«Les deux textes de lois relatifs à la prévention et à la lutte contre la corruption devraient constituer des piliers du nouveau système national d’intégrité ». Ces propos sont du président de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption Serigne Bassirou Guèye. Il s’exprimait hier, mercredi 30 octobre, lors de l’atelier de vulgarisation des nouveaux textes relatifs à la prévention et à la lutte contre la corruption.
Selon lui, ces textes ont été conçus dans le but de renforcer les pouvoirs de l’Ofnac en vue d’une plus grande efficacité dans son action, mais également en vue d’améliorer le cadre juridique encadrant la déclaration de patrimoine. Cependant, il relève qu’en dépit de leur caractère révolutionnaire, ces instruments juridiques ne peuvent pas, à eux seuls, garantir la performance et l’efficacité des actions quotidiennes de lutte contre la criminalité financière. « Pour remporter cette bataille, il nous faut davantage mutualiser nos ressources et conjuguer nos efforts. Afin d’arriver à ce résultat, il est important que les acteurs concernés aient une compréhension commune des textes applicables et une lecture commune des défis et enjeux qui résultent de leur application », soutient-il.
D’où selon lui, le sens qu’il convient de donner aux rencontres périodiques que l’Ofnac a initiées dès les premières heures de la réforme de 2014 dans les départements ministériels pour communiquer sur le sens et la portée de la déclaration de patrimoine. « La présente activité s’inscrit dans la même perspective car, elle entend susciter une bonne appropriation des nouveaux textes par les acteurs clés d’abord et ensuite par les populations », ajoute-t-il.
Pour sa part Moustapha Ka, conseiller technique à la présidence de la République trouve que la première forme de prévention, c’est la vulgarisation des textes. « Sans la connaissance des textes, on ne peut pas assurer une meilleure prévention des politiques publiques en matière de lutte contre la corruption ou toutes pratiques assimilées », indique-t-il.
Pour finir, il invite les acteurs à promouvoir le culte de la transparence dans tous les secteurs de l’administration afin que le Sénégal puisse retrouver sa place dans le concert des nations parmi les pays cités comme des exemples en matière de transparence, de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption.
« NDEYYI ASKANE WI » S’OPPOSE ET APPELLE AUX VALEURS RELIGIEUSES
Légalisation de l’avortement, planification familiale...La plateforme nationale des femmes musulmanes du Sénégal « Ndeyyi Askane wi» dit non à l’avortement quel que soit le concept.
La plateforme nationale des femmes musulmanes du Sénégal « Ndeyyi Askane wi» dit non à l’avortement quel que soit le concept. Ces femmes regroupées au sein de cette entité font allusion à l’appel de certaines associations pour la légalisation de l’avortement en cas de viol et d’inceste tout en se basant sur le protocole de Maputo ratifié par le Sénégal.
En conférence de presse à Dakar, elles se sont appuyées sur la religion pour dire que toute forme d’avortement est considérée comme un meurtre. « Depuis un certain temps, des organisations font la promotion du protocole de Maputo pour la légalisation de l’avortement. Nous demandons à l’Etat de ne pas l’accorder. C’est une atteinte à nos valeurs qui risquent de conduire sans nul doute à la débauche », a fait savoir Ndeye Diop. Ces femmes ont aussi demandé la criminalisation de l’homosexualité et l’interdiction de la prostitution au Sénégal. « Ce sont des caractères incitatifs à la débauche. Le Sénégal a besoin d’être ancré dans les valeurs culturelles, religieuses. Nous sommes dans une position de perte de nos valeurs. Aujourd’hui, dans des séries télévisées, on retrouve des productions pas innocentes qui sont consommées par la population. Nos jeunes sont en perte de repères et ils ont tendance à copier ce que l’on leur montre dans les séries. Les autorités doivent sévir dans le choix des problèmes », a avancé Mame Diarra Thiam, membre aussi de cette plateforme. En plus de ces préoccupations, les femmes musulmanes du Sénégal se disent contre la planification familiale (Pf).
Selon ces dernières, de telles actions concourent à réduire la population humaine contrairement à Dieu qui dit dans les livres sacrés : « Peuplez la terre ». « Nous constatons que dans des structures de santé, des jeunes filles mineures de 13 à 15ans y vont pour solliciter des contraceptions et les prestataires répondent à leur demande. C’est une violation de la loi du code de la famille. Où est l’autorisation parentale dans toute cette action. Je pense que des actions doivent être menées dans le sens de cultiver l’abstinence chez les jeunes, à défaut de les donner en mariage », a déclaré Mamy Ndew Diouf.
En plus d’alerter sur les pertes de valeurs remarquées au Sénégal, ces dames veulent activer leur plateforme en mode veille. A cet effet, elles ont invité la population à un ancrage aux valeurs religieuses dont la bonté, la droiture, le travail, la solidarité afin de développer ensemble le Sénégal pour l’atteinte des objectifs Agenda Sénégal 2035
L'INSPECTEUR D’ACADEMIE ELABORE UN NOUVEL OUVRAGE DIDACTIQUE
L'Inspecteur académique de Kaolack a mis en contribution un nouvel ouvrage didactique dans le système éducatif sénégalais. Cet ouvrage a été d'ailleurs présenté au public devant de nombreux techniciens de l'éducation venus apprécier ou connaître la pertinence de cet important ouvrage. Son auteur Siaka Goudiaby l'a ainsi qualifié comme un instrument pour accompagner les efforts de l'État dans ce domaine précis.
Face à la problématique de l'enseignement des mathématiques et matières scientifiques, ce livre est aussi venu pour aider à renverser la tendance. C'est ainsi qu'il s'est agi de faire l'état des lieux de l'enseignement des disciplines scientifiques, la pratique pédagogique, les contraintes, les difficultés et les innovations intervenues entre temps. Il émane cependant d'une réflexion personnelle de recherche et documentation et constitue pour autant une production murie pendant plus d'une dizaine d'années.
Pour son auteur, l'ouvrage découle d'une expérience propre en tant que praticien, mais également en tant qu’acteur qui a traversé d'un bout à l'autre le système éducatif sénégalais. Derrière toutes les considérations déjà énumérés, le prétexte d'une telle réflexion s'inscrit dans une solide dynamique de booster le système d'éducation et au mieux l'enseignement des mathématiques et matières scientifiques dans le pays. Depuis longtemps, tout le monde reconnaît et regrette que l'enseignement des matières scientifiques soit une problématique au Sénégal qui affecte sensiblement ces disciplines, il faut alors se retourner vers de nouvelles pistes plus étincelantes pour offrir à la science de manière générale une place confortable dans le système d'éducation et de formation.
Par rapport aux ressources humaines, le terrain s'est toujours appauvri. Le déficit en professeurs est encore minime. A chaque fois que la Faculté des sciences et technologies de l'éducation et la formation lance un appel à la candidature, peu d'enseignants répondent à la demande. Car la plupart d'entre eux préfèrent aller ailleurs où ils sont mieux pris en charge que d'intégrer le corps enseignant.
Après les assises nationales sur l'éducation et la formation de 2014 où l'État décidait d'orienter le système éducatif vers les matières scientifiques et celles de 2015 à l'issue desquelles il était retenu la construction de 20 nouveaux blocs scientifiques et technologiques (BST) en dehors des huit (8) qui existaient déjà, les carottes n'ont pas été cuites jusque-là. Et l'auteur du livre en déduit qu'il faut aujourd'hui passer à la généralisation des BST et des lycées techniques dans le pays. Concernant cependant son œuvre, il prétend la partager avec son ministère de tutelle, les partenaires techniques et l'ensemble des acteurs œuvrant de près ou de loin sur le processus d'amélioration du système éducatif au Sénégal et la promotion des matières scientifiques dans l'éducation en particulier.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE JEUDI 31 OCTOBRE 2024
Sud Quotidien, Walf Quotidien, EnQuête Yoor-Yoor Bi, Libération, Vox Populi, Le Quotidien, L'Observateur, Le Soleil
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LE CONVOI D’OUSMANE SONKO ATTAQUÉ À KOUNGHEUL
L’intervention rapide des forces de sécurité a permis d’assurer la protection du convoi, bien que les assaillants aient pris la fuite. Le Grand Parti, présent dans le convoi, a exigé l’ouverture d’une enquête pour tentative d’assassinat.
Le convoi du Premier ministre Ousmane Sonko a été la cible d’une attaque alors qu’il poursuivait sa campagne électorale dans la localité de Koungheul, en vue des élections législatives prévues le 17 novembre 2024. Cet incident souligne les tensions croissantes qui entourent cette période électorale, a-t-on appris de sources médiatiques.
Selon la même source les forces de sécurité, notamment les éléments du Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), ont rapidement réagi pour maîtriser la situation et assurer la sécurité du Premier ministre et de son équipe.
Malgré leur intervention, les assaillants, qui circulaient à bord d’un pickup, ont réussi à prendre la fuite, laissant derrière eux un véhicule endommagé, avec des pneus crevés et des vitres brisées.
Dans un communiqué, le Grand Parti, dont le leader faisait parti du convoi de la coalition Pastef, a condamné "fermement cette attaque qui a blessé d'authentiques démocrates à l'image de Dr El Hadji Malick Gakou et souhaite un prompt rétablissement à tous les concernés".
Le parti a également annoncé une plainte dans les heures à venir pour "tentative d 'assassinat" et exigé l'ouverture d'une enquête.