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17 novembre 2024
MACKY SALL CONFIRME SON ABSENCE DE LA CAMPAGNE
L'ancien président, chef de liste de la coalition d'opposition Takku Wallu, préfère rester à l'étranger. Il invoque le respect de "la tradition" des ex-chefs de l'État sénégalais pour justifier son choix de laisser le champ libre à ses successeurs
(SenePlus) - L'ancien président Macky Sall, tête de liste de la coalition Takku Wallu, ne rentrera pas au pays pour la campagne électorale. Dans un entretien exclusif accordé à RFI Fulbe, il écarte toute possibilité de retour immédiat à Dakar, bouleversant ainsi les plans de sa formation politique.
"Mon retour au Sénégal n'est pas encore à l'ordre du jour. Une fois décidé, je ferai moi-même une annonce officielle", a déclaré l'ancien chef d'État installé désormais au Maroc. Il justifie cette absence par le respect des traditions : "Quand un président est longtemps resté au pouvoir, il doit se retirer pour laisser le soin à ses successeurs afin qu'ils puissent bien dérouler."
Malgré son absence physique, Macky Sall reste actif dans la campagne. Dimanche, lors du meeting de sa coalition à Fatick, il est intervenu par téléphone pour galvaniser ses troupes. "Les Fatickois ont toujours fait montre de dignité et de loyauté. Comme d'habitude, nous sommes conscients qu'ils vont faire la bonne option pour le bien du Sénégal", rapporte Le Soleil, citant ses propos.
Cette campagne à distance suscite déjà des critiques acerbes. Seydina Oumar Touré, l'ancien capitaine de gendarmerie devenu directeur général de l'Agence nationale de la sécurité de proximité, n'a pas manqué de railler l'ancien président, le qualifiant de "première tête de liste de l'histoire du Sénégal à battre campagne sur WhatsApp et TikTok".
L'attaque de Touré va plus loin, rappelant le bilan contesté de Macky Sall : "Après s'être illustré dans la dictature en enregistrant le plus grand nombre d'arrestations, d'emprisonnements, de radiations et de morts, entre autres incommodités", avant d'ajouter ironiquement que "cet homme nous réserve encore des surprises".
Face à ces critiques, l'ancien président reste stoïque. S'il reconnaît que sa décision "pourrait peut-être créer une situation de découragement", il minimise l'impact sur sa campagne, rappelant que "l'expression du vote revient aux Sénégalais". Une posture qui interroge alors que le scrutin du 17 novembre approche.
Il y a quelques jours, Jeune Afrique révélait déjà que l'ancien chef de l'État avait choisi de mener la campagne des législatives depuis l'étranger par "crainte de voir ses adversaires, le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre, Ousmane Sonko, lancer une procédure judiciaire contre lui et le faire arrêter une fois arrivé sur le territoire national".
VINICIUS VICTIME DE SON COMBAT CONTRE LE RACISME ?
L'attaquant brésilien du Real Madrid et son entourage voient dans sa défaite au Ballon d'or 2024, la sanction de son combat acharné contre le racisme. Une controverse qui éclate alors que le joueur de 24 ans a réalisé une saison sportive exceptionnelle
(SenePlus) - Le Ballon d'Or 2024 laisse un goût amer à Vinicius Jr. L'attaquant brésilien du Real Madrid, deuxième derrière l'Espagnol Rodri de Manchester City, voit dans ce résultat la conséquence de son engagement contre le racisme, rapporte Reuters.
"Je le referai 10 fois si nécessaire. Ils ne sont pas prêts", a lancé le joueur sur X après la cérémonie, boycottée par le Real Madrid qui avait anticipé la non-victoire de son attaquant vedette. Un message lourd de sens, que son entourage a tenu à expliciter auprès de Reuters : "Le monde du football n'est pas prêt à accepter un joueur qui se bat contre le système."
Le Brésilien de 24 ans s'est en effet imposé comme le fer de lance de la lutte antiraciste dans le football espagnol. Régulièrement ciblé par des insultes racistes dans les stades de Liga, son combat a déjà abouti à deux condamnations historiques en Espagne.
Cette défaite au Ballon d'Or apparaît d'autant plus contestable que la saison sportive de Vinicius a été exceptionnelle. Pilier du Real Madrid lors du doublé Ligue des Champions-Liga, il a contribué à une année presque parfaite, couronnée par les titres de meilleur entraîneur pour Carlo Ancelotti et de meilleur club pour le Real Madrid.
La solidarité s'est rapidement manifestée. "Mon frère, tu es le meilleur joueur du monde et aucun prix ne peut dire le contraire", a affirmé son coéquipier Eduardo Camavinga sur X. Plus virulente, la légende brésilienne Marta s'est insurgée : "J'ai attendu toute l'année que Vini Jr soit reconnu comme le meilleur joueur du monde et maintenant on me dit que le Ballon d'Or n'est pas pour lui ?"
France Football, organisateur du trophée attribué par les journalistes des 100 premiers pays du classement FIFA, n'a pas souhaité réagir à la controverse, précise Reuters. Cette polémique pose une question cruciale : l'engagement contre le racisme peut-il devenir un handicap dans la course aux récompenses individuelles ?
par Alioune Tine
ENGAGER IMMÉDIATEMENT LA DÉSESCALADE POUR DES ÉLECTIONS APAISÉES ET TRANSPARENTES
Il se met en place une culture du dégagisme et du pousse-toi que je m'y mette sans normes, sans limites où tous les coups sont bons. Nous vivons l'effondrement de l'éducation et de la culture, l'effondrement du civisme, du patriotisme
Entendre la leçon magistrale du président Diomaye pour des élections transparentes et apaisées, c'est appeler tous les leaders politiques du pouvoir comme de l'opposition à condamner les actes de violence, à bannir les violences politiques. C'est maintenant pendant la campagne électorale qu'il faut le faire, sans aucune ambiguïté.
C'est seulement après les condamnations de la violence que la promotion d'élections apaisées peut faire sens dans la bouche des leaders politiques. Aucune rupture systémique du système ne peut s'opérer dans un climat de violence et de guerre civile larvée.
Pour réguler la violence politique et électorale, il faut que les institutions publiques s'en mêlent de façon résolue, notamment la justice et le ministère de l'Intérieur en charge de la sécurité. C'est le moment pour ces institutions de montrer leur efficacité et leur impartialité, c'est le moment de montrer leur capacité à rassurer la société.
Autrement, tous ceux qui appellent à la violence doivent au moins faire l'objet d'une audition par la justice, tous les actes de violence doivent faire l'objet d'une enquête judiciaire pour en tirer toutes les conséquences.
Nous assistons depuis quelques années à la montée d'une violence politique et électorale inhabituelle, qui transforme petit à petit la démocratie sénégalaise, par une logique diffuse et une culture sourde, en une démocratie négative d'insurrection et de contre insurrection. Il se met en place une culture vulgaire du dégagisme et du pousse-toi que je m'y mette sans normes, sans limites et où tous les coups sont bons. Ses effets sociaux sont terribles avec une polarisation extrême de la société et une radicalisation de la défiance sociale.
Le résultat, c'est l'impuissance totale qu'on crée à gouverner ce pays, quel que soit le parti et les coalitions de partis qui se mettent en place. Les logiques électoralistes et les logiques pouvoiristes en marche depuis quelques années mettent à mal les liens sociaux, mettent à mal le pacte républicain que le président Diomaye Faye appelle sans pouvoir se faire entendre malheureusement.
Nous avons besoin plus que jamais de dialoguer, de rediscuter dans la sérénité, et dégager pendant cette campagne des éléments de consensus qui réduisent les risques belligènes et renforcent le consensus sur un pacte démocratique et républicain.
On va vers un monde plus difficile et plus complexe, il faut s'y préparer par l’éducation, la culture et une capacité de résilience et de sublimation. Comme ce Sénégal en a d'ailleurs le secret.
Nos chefs religieux toutes obédiences confondues doivent réagir maintenant.
Tout ce que nous vivons signale l'effondrement de l'éducation et de la culture, l'effondrement du civisme et du patriotisme.
par Pierre Sané
LE MIROIR BRISÉ DE L'OCCIDENT
Les Israéliens en bons Européens au fond ne font que dérouler leurs valeurs de civilisation : la barbarie. Ne devraient-ils pas être exclus des Nations Unies comme ce fut le cas pour l’Afrique du Sud à l’époque ?
Un oxymore est une figure de style qui consiste à allier deux mots de sens contradictoire. Ainsi en est il de « civilisation occidentale ».
Gandhi a qui un journaliste anglais demandait ce qu’il pensait de la « civilisation occidentale », aurait répondu « ce serait une bonne idée ! »
Aimé Césaire plus incisif dans son Discours sur le colonialisme écrit « Une civilisation qui s'avère incapable de résoudre les problèmes que suscite son fonctionnement est une civilisation décadente. Une civilisation qui choisit de fermer les yeux à ses problèmes les plus cruciaux est une civilisation atteinte. Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde »
Aujourd’hui Israël qui se réclame comme étant l’avant-poste de la civilisation occidentale au Moyen Orient se voit enfin (!) desafiliée sinon répudiée par le président français qui a dit lors de la conférence sur le Liban : « Je ne suis pas sûr qu’on défende une civilisation en semant soi-même la barbarie». Israel, le mouton noir de la civilisation occidentale ? Israel dont les agissements criminels (la barbarie), seraient aux antipodes des règles de « bonne conduite de la civilisation occidentale » ? Ou plutôt Israël, le dernier avatar de ce que la « civilisation occidentale » a déroulé depuis cinq siècles dans le reste du monde ?
Les Européens n’ont-ils pas inventé les génocides ? Le nettoyage ethnique ? L’extermination des « brutes » ? Le colonialisme, la traite esclavagiste, le racisme, l’apartheid ? Les Israéliens en bons Européens au fond ne font que dérouler leurs valeurs de civilisation : la barbarie. C’est dans l’ADN de l’Europe qui à exterminé six millions de juifs. C’est pourquoi elle se tait. De même que leurs cousins Américains qui ont ensevelis sous les bombes des centaines de milliers d’Irakiens de Syriens d’Afghans de Serbes de Yéménites et autres. Clairement, l’occident est à l’agonie et il ne lui reste qu’une option pour maintenir son hégémonie : la violence aveugle.
En attendant, Israël qui défie toutes les règles de l’ordonnancement international mérite-t-il d’exister ? A-t-il le droit d’exister ? Ne devrait-il pas être exclu des Nations Unies comme ce fut le cas pour l’Afrique du Sud à l’époque ? On est en droit de se poser la question au vu de ses agissements. Cela permettrait au moins à la minorité occidentale de sortir de son silence honteux.
LE CALVAIRE DE DIEYNABA SANGARÉ NDIAYE
La jeune juriste, qui a osé porter plainte contre son mari violent, se retrouve derrière les barreaux pour avoir tenté de le faire chanter. Une victime devenue accusée dans un système judiciaire qui peine encore à protéger les femmes victimes de violences
(SenePlus) - Depuis plusieurs jours, une affaire de violences conjugales secoue le Sénégal, où une jeune juriste de 25 ans se retrouve derrière les barreaux après avoir menacé son mari violent de diffuser des vidéos intimes. Selon les informations recueillies par Jeune Afrique (JA), l'histoire met en lumière les défis persistants dans la lutte contre les violences faites aux femmes dans le pays.
"Où est le ministère de la Femme ? Où est Diomaye ? Nous sommes fatiguées !" Ces cris de colère ont résonné dans le centre de Dakar le 22 octobre, où des manifestantes réclamaient justice pour Dieynaba Sangaré Ndiaye, condamnée à trois mois de prison ferme.
L'histoire de ce couple commence comme un conte de fées. Les photos de leur mariage à Dakar montrent des époux "souriants, heureux et amoureux". Mais le rêve vire rapidement au cauchemar quand la jeune femme rejoint son mari, médecin-chef du district sanitaire de Matam.
Dans sa plainte consultée par JA, Dieynaba décrit des violences brutales : "Interpellé sur son infidélité, il a fait preuve d'une agitation et d'une agressivité surprenantes. Subitement, il s'est levé et s'est mis à me rouer de coups sur le visage, le nez, la tête et la bouche." Un certificat médical atteste d'une interruption temporaire de travail de dix jours.
Malgré l'intervention de ses frères venus de l'étranger, la situation perdure. "Il a reconnu qu'il l'avait battue", témoigne son frère Abedi Ndiaye. Après son divorce religieux, le harcèlement continue : "Il appelait sur le téléphone de ma mère, d'une cousine [...] avec des numéros masqués."
C'est dans ce contexte que Dieynaba menace de diffuser une vidéo intime, ce qui lui vaut aujourd'hui l'incarcération. Une réaction de désespoir qui contraste avec le traitement judiciaire de sa propre plainte pour violences. Ndeye Coumba Kane, son avocate, s'étonne : "Personne ne s'attendait à cette condamnation. On pensait que le cas de violences conjugales entraînerait la clémence des juges."
Les chiffres sont éloquents : selon l'ANSD, 26% des Sénégalaises ont subi des violences physiques, majoritairement de la part de leur partenaire. "Sur cent femmes victimes de violences, moins de cinq portent plainte", révèle Zahra Barry, présidente de l'association Avise.
Plus troublant encore, d'anciennes compagnes d'Alioune Badara Mbacké témoignent auprès de Jeune Afrique d'un homme "à deux visages", décrit comme un "manipulateur" usant de son statut de médecin pour séduire avant de devenir violent. "Ce que Dieynaba a vécu, j'ai vécu à peu près la même chose", confie l'une d'elles.
L'affaire met en lumière les pesanteurs socioculturelles persistantes. Comme l'explique Ndeye Magatte Ndiaye de l'Association des femmes juristes : "Les femmes ont tendance, sur l'autel du mugn, du kersa, du sutura, à supporter l'insupportable." Une réalité d'autant plus préoccupante que 46% des Sénégalaises de moins de 50 ans considèrent encore justifiables certaines violences conjugales.
Placé en garde à vue le 23 octobre, Alioune Mbacké attend son procès, tandis que son ex-épouse reste incarcérée à la prison des femmes de Liberté 6, victime devenue accusée dans un système judiciaire qui peine encore à protéger les femmes victimes de violences.
LE CRI DE DETRESSE DU SAES
Les difficultés à l'université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN) préoccupent la coordination du syndicat autonome de l'enseignement supérieur section Ussein.
Les difficultés à l'université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN) préoccupent la coordination du syndicat autonome de l'enseignement supérieur section Ussein. Les syndicalistes alertent sur le manque d’infrastructures dans les universités, qui risque de compromettre la reprise des activités pédagogiques du mois d'octobre 2024.
La situation alarmante des infrastructures à l'Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN) compromet la reprise des activités pédagogiques du mois d'octobre 2024. L’alerte est de la coordination du syndicat autonome de l'Enseignement Supérieur section Ussein. Il souligne en effet que depuis février 2019, date du démarrage des activités pédagogiques, l'USSEIN travaille dans des locaux prêtés dans ses trois campus pédagogiques (Kaolack, Fatick et Kaffrine). «Ces locaux sont composés d'anciens bâtiments administratifs ou scolaires, de salles ou d'amphithéâtres attribués en temps partiel par l'administration ou les structures scolaires de ces différentes villes qui abritent les campus», regrettent les syndicalistes. Ils précisent aussi que le taux de massification très élevée qui fait passer son effectif initial de démarrage de 1 500 étudiants à un effectif actuel de plus de 7 000 étudiants en l'espace de six ans est injustifiable pour une université thématique, d'excellence avec des formations professionnalisantes. «Au démarrage de chaque année académique, le personnel enseignant et de recherche se bat corps et âmes pour dérouler les enseignements dans des conditions difficiles avec des locaux aléatoires, éparpillés dans les villes et parfois délabrés menaçant même ruine dans certains cas. Cette résilience du personnel enseignant semble endormir les autorités qui n'ont jamais respecté leur engagement pour délivrer les infrastructures en construction à date échue», indiquent les membres du Saes Ussein.
Ils rappellent d’ailleurs, que les dernières promesses en date remontent à la visite du ministre, Dr Abdourahmane Diouf au mois de mai 2024. Il avait évoqué la livraison probable des nouveaux locaux de l'USSEIN au mois d'octobre de la même année avec un peu d'effort et d'accompagnement de toutes les parties concernées. «Nous tenons à informer l'opinion publique nationale que la situation actuelle des locaux d'emprunt de l'USSEIN certifiée par la conclusion des visites de diagnostic effectuées par les services assermentés de l'Etat et les responsables syndicaux des différents campus ne présage pas une possibilité de reprise dans un court délai», ajoutent les syndicalistes. Ils soutiennent aussi que le décor de la situation des locaux est caractérisé par des bâtiments très délabrés qui menacent même ruine à Fatick, des bâtiments qui sont envahis par les eaux et les mauvaises herbes à Kaolack, des bâtiments qui sont réquisitionnés par l'administration publique à Kaffrine. «La coordination SAES-USSEIN, par cette présente, vient alerter et demander aux autorités la prise en charge immédiate et sans délai de cette question préoccupante pour trouver des alternatives permettant de sauver la reprise des activités pédagogiques à l'USSEIN, soit par l'accélération et la livraison des nouveaux locaux dans les meilleurs délais en faisant une discrimination positive, soit par la réquisition de nouveaux bâtiments publics administratifs et scolaires dans les différentes villes abritant les différents campus. La coordination SAES-USSEIN se réserve le droit de réagir spontanément si des réponses satisfaisantes ne sont pas apportées», menace le Saes section Ussein.
TIRS SUR LES COALITIONS COMPOSEES D’HOMMES POLITIQUES AUX VISIONS CONTRE NATURE POUR DES POSTES
La coalition «Senegaal kese» a procédé à la présentation des candidats investis sur la liste départementale, avant de lancer sa bataille de Thiès.
La coalition «Senegaal kese» a procédé à la présentation des candidats investis sur la liste départementale, avant de lancer sa bataille de Thiès. En attendant l’arrivée dans la capitale du rail de Thierno Alassane Sall, la tête de liste nationale, les responsables locaux ont décortiqué la situation du pays jugée difficile. A la mise en place de la coalition, selon Abdou kassé, il était «hors de question d’intégrer les coalitions composées d’hommes politiques aux visions contre nature, pour des postes».
La campagne électorale a démarré à Thiès, où 28 listes sont en compétition pour les 4 sièges mis en jeu dans le département de Tivaouane. Pour la première journée, deux coalitions ont mené à Thiès des activités d’envergure, avec PASTEF qui y a tenu son meeting d’ouverture et la coalition «Senegaal Kese», qui a procédé à la présentation des investis, avant de lancer sa bataille de Thiès. Cette coalition est conduite par Thierno Alassane Sall président de la République des Valeurs (RV), qui occupe la tête de liste nationale.
Selon Abdou Kassé responsable de la République des Valeurs (RV) et tête de liste départementale de la coalition, cette coalition est composée de deux grands partis, en l’occurrence la République des Valeurs, l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT) de l’ancien Premier ministre Abdul Mbaye, le député Monteil et de mouvements politiques. A l’en croire, elle a été conçue sous le signe de la rupture, avec comme esprit, le regroupement de leaders politiques, «connues pour leur intégrité morale, leur amour pour la patrie, l’expérience, leur compétence et leur soif de voir le Sénégal sur les rails du développement, le tout adossé sur les valeurs sans lesquelles un pays ne peut prétendre être émergent». C’est la raison pour laquelle, dit-il, «Il était hors de question pour ces leaders d’intégrer les coalitions composées d’hommes politiques aux visions contre nature, pour des postes». Il s’est agi, à l’en croire, d’aller ensemble avec des hommes et femmes aux mains propres, guidés par l’intérêt exclusif du Sénégal, d’où la dénomination «Senegaal Kese». Abdou Kassé reste convaincu que voter la coalition «Senegaal Kese», «c’est permettre au président Thierno Alassane Sall et les investis de faire entendre la voix de la base au Parlement, pour une prise en charge effective de ses préoccupations. Il a justement égrené le chapelet des difficultés auxquelles les sénégalais sont confrontés, notamment «le chômage inquiétant des jeunes, la vie chère, l’agriculture qui reste toujours artisanal, la santé précaire dans le Sénégal des profondeurs, l’immigration clandestine, le pouvoir d’achat faible des sénégalais, une école publique en difficulté, un Sénégal faiblement industrialisé, le manque réel de digitalisation de certains secteurs clés des services publics etc.» Il a pris l’engagement que la coalition portera le plaidoyer à l’Assemblée Nationale, pour des solutions durables, notamment. C’est ainsi que le focus sera mis sur la modernisation de l’agriculture, un secteur économique clé, pouvant mobiliser les jeunes formés, dans la perspective surtout de l’autosuffisance alimentaire. Il s’y ajoute la création d’usines de fabrication et de transformation, des tanneries, des unités de conservation des produits locaux etc., ce qui va inexorablement augmenter le pouvoir d’achat des sénégalais. Il répète que le plaidoyer sera porté à l’Assemblée Nationale par la coalition «Senegaal Kese» et pour Thiès, qui subit les contrecoups d’une démographie galopante, avec notamment des embouteillages à plusieurs endroits stratégiques. Pour apporter des solutions, il annonce un plaidoyer bien motivé, pour la construction d’autoponts.
Retraçant le parcours de la tête de liste Thierno Alassane Sall, il souligne qu’il est un homme politique de valeur, qui s’est distingué sous le magistère du Président Macky Sall, par le fait d’avoir refusé de percevoir un salaire de 14 millions de francs par mois quand il était à la tête de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) et de signer le contrat entre Total et Sénégal, qui lui aurait valu d’ailleurs des avantages considérables.
La société civile condamne les incidents
La société civile, à travers le consortium «Saxal Jamm», a exprimé de vives inquiétudes face au regain de violence observé en ce début de campagne électorale pour les législatives anticipées du 17 novembre 2024. A les en croire, ces actes risquent de compromettre l'organisation d'un scrutin transparent et apaisé. Ce consortium, regroupant des organisations comme la COSCE, l’ONG 3D, le GRADEC, le Réseau Siggil Jigéen, la LSDH, l’ONDH et bien d’autres, dénonce vivement ces incidents et rappelle ainsi aux parties prenantes que les libertés d'opinion et d'expression constituent les fondements de la démocratie. Sous ce rapport, il réitère son appel à la libération des acteurs politiques en détention afin d'apaiser les tensions. D’ailleurs, il exhorte l'ensemble des acteurs à adopter un comportement responsable, nécessaire au maintien de la paix sociale et de la stabilité politique. Le consortium en appelle également à la vigilance des autorités, exhortant le ministre de l’Intérieur à prendre toutes les dispositions nécessaires pour prévenir la violence de quelque bord qu'elle vienne et à garantir un bon déroulement de la campagne électorale et du scrutin.
L’appel du CNDH aux politiques
La violence s’est à nouveau invitée dans la campagne électorale en vue des législatives anticipées du 17 novembre prochain. Il y a eu l’attaque d’une caravane hier, par les militants d’un autre candidat au département de Dakar. Un incident que dénonce avec la dernière énergie la Commission nationale des droits de l’Homme du Sénégal (CNDHS). « Ces actes regrettables rappellent une époque révolue et vont à l’encontre des valeurs de tolérance et de respect inhérentes à notre démocratie », peut-on lire dans le communiqué parvenu à «L’As». Face à cette situation, la commission appelle l’ensemble des candidats et des leaders politiques à faire preuve de responsabilité, de lucidité et de sérénité en veillant à un déroulement apaisé de la campagne dans un esprit de paix et de respect mutuel. La Commission souligne d’ailleurs que « chaque candidat, dans sa circonscription, bénéficie du droit inaliénable de mener campagne librement sur l’ensemble du territoire qui lui est assigné. Aucune zone interdite ne saurait exister en démocratie ».
Construction d'un campus sur les métiers d'aviation à Diass
En présence du ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye, l’Académie Internationale des Métiers de l’Aviation Civile (AIMAC) a procédé à l'ouverture de son campus. La Directrice Générale de l’AIMAC, Mme Aïda Seck Ndiaye, en a profité pour annoncer la construction d’un campus à Diass qui sera équipé de Simulateurs de vols pour assurer la formation continue des pilotes et de tous les équipements pour assurer la formation des personnels navigants de cabine, de sapeurs-pompiers, entre autres. Elle précise que leur mission est de contribuer à faire du Sénégal une référence dans le domaine de la formation aux métiers de l’aviation civile et de l’aéronautique, tout en anticipant les besoins en compétences du secteur. Elle souligne aussi que l'AIMAC travaille aussi à former les pilotes, techniciens et personnels de cabine indispensables au marché africain, notamment pour la compagnie nationale Air Sénégal, en couvrant les besoins locaux et régionaux de manière durable et en soutenant l’essor du secteur des transports aériens. Pour sa part, le ministre El Malick Ndiaye a réitéré la volonté de l'État d'accompagner l'académie. Il reste convaincu que ce projet est le fruit de leur vision commune, celle de préparer l’avenir de notre secteur aérien, de renforcer notre souveraineté et d’offrir à notre jeunesse des perspectives d’emplois prometteurs. Pour lui, en formant nos propres experts, nous renforçons notre indépendance et démontrons notre capacité à maîtriser tous les aspects de notre secteur aérien.
Le maire de Cayar lève le suspense
Alioune Ndoye Maire de Cayar, coordinateur communal de l'Alliance Pour la République (APR), est resté longtemps sans déterminer la liste qu'il comptait soutenir lors des élections législatives. C'est ainsi que des mauvaises langues sont allées jusqu'à lui prêter l'intention d'apporter son soutien à la liste PASTEF. Mais il n'en est rien. Il a levé le suspense ce week-end en lançant en grande pompe sa campagne pour la liste de l'inter-coalition de l'opposition. Il était entouré des différents leaders des partis et mouvements qui composent l'inter-coalition Takku Wallu-Samm sa KadduJamm AK Njariñ. Alioune Ndoye affirme que la gravité de l'heure appelle à la mobilisation de tous les Sénégalais, pour faire face à ce régime qui risque de mettre le pays dans une situation critique irréversible. Il ajoute que les populations sont dans des difficultés jamais connues au Sénégal et si la majorité parlementaire lui est donnée, la situation va à coup sûr s'amplifier. D'où à ses yeux l'importance de voter la liste de l'inter-coalition et ainsi régler définitivement cette question.
Retour de parquet pour Ahmed Ndoye
Les éléments de la Brigade de la Gendarmerie de Sébikotane ont déféré le chroniqueur de la Sen Tv, Ameth Ndoye, au parquet hier. Mais son face-à-face avec le procureur n’a pas eu lieu hier. Il a bénéficié d’un retour de parquet. Sans doute, le procureur de la République va sceller son sort aujourd’hui. Le chroniqueur de Sen tv est poursuivi pour défaut de permis de conduire et faux et usage de faux.
L’agenda de Diomaye en Arabie
En séjour en Arabie Saoudite, le Président Bassirou Diomaye Faye a reçu en audience hier le ministre de l’Investissement du Royaume d’Arabie Saoudite, Khalid Al-Falih. D’après la Présidence, cette rencontre témoigne de l’intérêt croissant du Royaume pour le Sénégal, perçu comme un hub stratégique en Afrique de l’Ouest, et ouvre la voie à un renforcement de la coopération entre nos deux nations. D’après la même source, les échanges ont mis en lumière les nombreuses opportunités d’investissement au Sénégal dans des secteurs clés tels que l’agriculture, l’énergie et l’industrie. L’objectif est de développer des partenariats bénéfiques pour les deux pays et de positionner le Sénégal comme un catalyseur de prospérité et de croissance pour la région.
L’agenda de Diomaye en Arabie (bis)
Restons avec le chef de l’Etat sénégalais pour dire qu’il a participé hier, au Future Investment Initiative Forum 2024 à Riyadh. L’événement a rassemblé des leaders mondiaux, des investisseurs et des innovateurs pour discuter des opportunités d’investissement qui façonneront l’avenir de l’économie mondiale. A cet effet, M. Faye a présenté les grandes ambitions du Sénégal dans le cadre de sa Vision 2050, axée sur l’industrialisation accélérée, le développement des infrastructures, la transition énergétique et la transformation numérique. Il a invité les investisseurs internationaux à jouer un rôle clé dans cette transformation, en contribuant à l’émergence de nouveaux secteurs porteurs pour une croissance inclusive et durable.
Les socialistes de Dakar désavouent Amadou Ba
Amadou Ba est désavoué par les socialistes investis sur la liste de Dakar. L’ancien Premier ministre avait annoncé récemment le désistement de sa coalition pour soutenir la liste Samm Sa Kaddu de Dakar. Une décision qui n’a pas plu à Dié Maty Fall et Cie. Ainsi les trois socialistes investis sur la liste départementale de Dakar de la coalition de Amadou Ba se démarquent de l'inter-coalition Samm Sa Kaddu, Jamm ak Njariñ et Takku Wallu. «Nous, les trois socialistes investis sur la liste de Jamm ak Njariñ, avons décidé unanimement de ne pas battre campagne pour une autre coalition et de nous concentrer uniquement sur la campagne de notre coalition qui est Jamm ak Njariñ. Nous avons exprimé cette opinion auprès de notre secrétaire générale du Parti socialiste (PS) qui nous a écoutés et a donné son aval», a fait savoir la journaliste du ‘’Le Soleil à la retraite, Dié Maty Fall sur la Rfm. Elle ajoute, selon seneweb : «Nous sommes en train de nous reconstruire avec les nouvelles générations de notre formation politique. Nous souhaitons renouveler les instances du parti et nous souhaitons qu’il ne soit plus membre d'une coalition mais la locomotive d'une coalition pour préparer une prise en main du parti socialiste.»
Les étudiants de Ziguinchor en grève illimitée
Les étudiants de l’UFR des lettres, arts et sciences humaines (LASHU) de l’université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) ont décrété, lundi, une grève illimitée pour protester contre l’imposition d’une session unique pour l’année universitaire 2024-2025. «Aujourd’hui [lundi], nous avons décidé de décréter une grève illimitée pour réclamer deux sessions normales pour cette année universitaire au lieu d’une session unique», a déclaré la présidente de l’amicale des représentants d’étudiants de l’UFR des lettres, arts et sciences humaines de l’UASZ, Adèle Diatta, au cours d’une assemblée générale. «Nous décrétons une grève illimitée de cessation d’activités pédagogiques, à compter de ce lundi», a-t-elle insisté.
L’économiste Thierno Thioune sur «Sénégal 2050»
L'agenda de transformation Sénégal 2050 lancé par le nouveau gouvernement continue de faire réagir les universitaires. Invité sur RFI, l'économiste Thierno Thioune pense que c'est une vision généreuse par rapport aux aspirations des sénégalais. Mais de son avis, Sénégal 2050 se heurte à des contraintes liées aux structures de l'économie. «Le Sénégal est à la 169e place de l'indice de développement humain. Le Sénégal reste encore très dépendant de l'énergie. Les 54% de nos recettes d'exportation passent à la trappe pour payer les importations d'énergie», renseigne l'économiste non sans souligner avec force que le Sénégal est à un tournant de son histoire économique. À l'en croire en effet, le pays est à 64 années d'indépendance. Et d'après lui aujourd'hui, tous les signaux montrent qu'il y a des efforts énormes à faire. Rappelant dans la foulée que cette vision des nouvelles autorités entend mettre en place un Sénégal souverain et prospère. «25 ans suffisent pour transformer un pays parce que d'autres modèles l'ont réussi. Si vous prenez les 4 dragons d'Asie, ils se sont adossés sur des politiques industrielles pour aujourd'hui multiplier leur PIB», note l'économiste. Il invite en outre le gouvernement à promouvoir très rapidement la souveraineté alimentaire. S'exprimant aussi sur le débat sur le FCFA, Pr Thioune pense que cette monnaie a pu permettre aux pays qui appartiennent à la zone UEMOA de se prémunir des chocs externes. Néanmoins, il trouve que le commerce intracommunautaire est faible. «Je ne vois pas l'opportunité de sortir du FCFA d'autant qu'on ne commerce pas davantage», tranche-t-il.
ANTONIO GUTERRES, AVOCAT DU SAHEL ET DU LAC TCHAD
Le Secrétaire général des Nations Unies a plaidé en faveur des régions du Sahel et du lac Tchad auprès des bailleurs de fonds lors d’une conférence tenue ce week-end à Djeddah, en Arabie saoudite.
Le Secrétaire général des Nations Unies a plaidé en faveur des régions du Sahel et du lac Tchad auprès des bailleurs de fonds lors d’une conférence tenue ce week-end à Djeddah, en Arabie saoudite.
António Guterres a réclamé davantage de soutien pour les pays du Sahel et du bassin du lac Tchad (Nigéria, Niger, Tchad, Cameroun, Burkina Faso et Mali). Lors de cette rencontre, il a indiqué que 33 millions de personnes ont actuellement besoin d’aide humanitaire et de protection – dont 11 millions de déplacés et de réfugiés.
« Les Nations Unies sont sur le terrain, aidant les gouvernements et les communautés à fournir de la nourriture, des soins de santé, une éducation et un abri. Mais nous avons besoin de plus de soutien. Nos plans de réponse humanitaire sont financés à environ 40 % », a déclaré le chef de l’ONU dans un message vidéo adressé aux participants. Il a remercié les contributeurs pour leur générosité tout en demandant aux pays de redoubler d’efforts pour financer pleinement les plans de réponse onusiens.
Le Secrétaire général a souligné que les régions du Sahel et du bassin du lac Tchad possèdent un potentiel immense, avec des populations jeunes et dynamiques, ainsi que de vastes possibilités dans le domaine des énergies renouvelables.
Toutefois, ces régions sont confrontées à des défis profonds : de la violence et du terrorisme à la crise climatique, avec des inondations qui ont cette année bouleversé la vie de quelque cinq millions de personnes.
Le Sahel abrite plus de sept millions et demi de personnes déplacées, dont deux millions de réfugiés, tandis que plus de trente millions de personnes ont besoin d’aide humanitaire.
António Guterres a appelé à des actions allant au-delà de l’aide humanitaire, en s’attaquant aux causes profondes des crises : réduire la pauvreté et les inégalités, en particulier pour les femmes et les filles ; s’adapter au changement climatique ; promouvoir la paix et la démocratie ; et exhorter les parties prenantes à mettre fin aux hostilités, à protéger les civils et à garantir un accès humanitaire sans entraves.
« Les Nations Unies sont désireuses de travailler avec les communautés, les pays, les partenaires humanitaires, les banques multilatérales de développement et les fonds internationaux pour apporter des changements », a conclu le diplomate portugais.
Par Bakhao Ndiaye
ENGAGEMENT DES NOUVELLES AUTORITES DANS LES PROJETS DE LA DIASPORA
Je suis Sénégalais vivant à l’étranger depuis plus de 35 ans, j’ai toujours ressenti le désir d’apporter ma contribution à notre cher pays. C’est dans cet esprit qu’en 2011, avec un ami professeur d’université, nous avons fondé l’Association Santé Sunugaa
Je suis Sénégalais vivant à l’étranger depuis plus de 35 ans, j’ai toujours ressenti le désir d’apporter ma contribution à notre cher pays. C’est dans cet esprit qu’en 2011, avec un ami professeur d’université, nous avons fondé l’Association Santé Sunugaal en Belgique, une initiative née de notre volonté de contribuer à l’amélioration des conditions de santé au Sénégal. Depuis 2015, notre association est immatriculée au Sénégal et mène des actions concrètes et significatives.
Depuis sa création, Santé Sunugaal a œuvré pour l’amélioration de la santé publique au Sénégal, en offrant des dons de matériel médical d’une valeur dépassant un milliard de FCFA. Nous avons également organisé en 2016 un cours international en épidémiologie de terrain, en partenariat avec le Ministère de la Santé et de l'Action sociale (MSAS), l’Institut Pasteur de Dakar, le Laboratoire de bactériologie de l’hôpital le Dantec, le Centre national de lutte contre le SIDA et l’Association française Epiter. Ce projet a été rendu possible grâce au soutien de la coopération technique belge, de l’Union européenne et de la Compagnie sucrière sénégalaise. Ces collaborations ont permis de renforcer nos actions et d’élargir notre impact au sein des communautés.
Aujourd’hui, Santé Sunugaal bénéficie d’un partenariat solide avec le MSAS et la Mairie de Linguère, où plusieurs conventions et arrêtés ont été signés. Cela démontre la confiance et l’engagement des nouvelles autorités sénégalaises à accompagner les initiatives citoyennes de la diaspora. Cette collaboration nous a permis de concrétiser des projets, notamment la création d’un centre de santé communautaire à Linguère. Grâce à l’appui du MSAS, un médecin et une infirmière ont été affectés à ce centre, tandis que la mairie de Linguère a mis à disposition une assistante, une technicienne de surface et un gardien. De notre côté, Santé sunugaal a pris en charge le coût du loyer du logement, tout le matériel médical, les médicaments, ainsi que la mise à disposition de deux ambulances.
Nous recherchons actuellement des fonds pour équiper le centre de santé communautaire d’un laboratoire d’analyse médicale et pour créer une unité de diagnostic. Notre mission principale reste la prévention et la lutte contre la morbi-mortalité néonatale, un fléau qui touche encore trop de vies dans notre pays. En collaboration avec le MSAS, nous sommes également en voie de mettre en place un centre de dialyse dans le nord du Sénégal.
Je souhaite exprimer ici ma gratitude à nos partenaires français et belges pour leurs généreux dons de matériel médical, qui ont été essentiels pour la concrétisation de nos projets. Ces soutiens témoignent d’une solidarité sans frontières, renforçant notre capacité à répondre aux besoins de santé de nos concitoyens.
Une mention spéciale revient au ministre de la Santé, qui a agi rapidement et efficacement en réponse à nos demandes, mobilisant du personnel pour le centre de santé communautaire.
À la diaspora sénégalaise, je dis : les nouvelles autorités sont prêtes à nous soutenir, jusqu’à preuve du contraire. Dans mes démarches, j’ai eu l’opportunité d’être reçu par le Ministre de la Santé, à la Primature et à la Présidence, simplement en tant que Sénégalais souhaitant contribuer au bien-être des populations de son pays, sans avoir recours à des réseaux d’influence. Cette accessibilité des nouvelles autorités est une avancée qui mérite d’être saluée.
Je vous invite à poursuivre vos projets et à continuer à apporter votre pierre à l’édifice du développement de notre pays. Ensemble, nous pouvons transformer des vies, bâtir des infrastructures et laisser un héritage durable pour les générations futures.
Avec toute ma reconnaissance et mon engagement pour le Sénégal,