Agence de développement municipal, Programme national de développement local, Autorité de régulation de la commande publique… Le régime marche à reculons sur les appels à candidatures
C’était l’une des promesses phares du candidat Bassirou Diomaye Diakhar Faye ; lors de la Présidentielle de mars 2024. Réformer ‘’le mode de recrutement des employés de l’Administration publique en rendant le concours et l’appel à candidatures systématiques pour tout recrutement dans la Fonction publique’’. En ce qui concerne le recrutement dans certains postes de décision, l’alors candidat avait promis : ‘’Nous consacrerons l’appel à candidatures pour certains emplois de la haute Fonction publique et du secteur parapublic, et normaliserons les recrutements civils et militaires par le recours exclusif au concours qui garantit l’égalité des chances à tous les citoyens.’’
L’objectif était noble certes, mais à l’heure de la mise en œuvre, la promesse semble avoir été complètement rangée aux oubliettes. Jusque-là, il n’y a pas eu d’appel à candidatures au niveau des postes les plus importants de la haute Administration. Que ça soit dans les régies financières comme dans les sociétés nationales. Les nominations continuent d’être basées sur des critères purement subjectifs, malgré les déclarations d’intention. Pire, dans certains départements, on semble même marcher à reculons en faisant pire que les précédents régimes. C’est le cas, par exemple, dans certains services décentralisés comme le Programme national de développement local (PNDL).
Autrefois, le secrétaire exécutif était choisi par appel à candidatures. Une belle tradition rompue par le ministre chargé des Collectivités territoriales Moussa Bala Fofana. Ce dernier a nommé directement par arrêté le nouveau secrétaire exécutif Papa Alioune Koné. Recalé dans la course à la direction de l’Agence de développement municipal, Djidiack Faye, qui avait fait une tribune pour dénoncer des vices dans la procédure, avait également évoqué cette question.
S’adressant au président de la République et au Premier ministre, il peste : ‘’La lutte pour la justice, vous en êtes des symboles, mais j’en sais faire aussi et depuis toujours… Balla Moussa Fofana est le ministre qui a fait violer pour la première fois la règle de l’appel à candidatures qui régit le recrutement du secrétaire exécutif du Programme national de développement local depuis sa mise en place en 2008.’’ La tribune était surtout destinée à dénoncer des anomalies dans le processus de recrutement du nouveau DG de l’ADM. Un processus dans lequel il avait participé en tant que candidat.
Moussa Balla Fofana au cœur de la polémique
Interpellé sur la question, le directeur de cabinet du ministre a rejeté toutes les accusations en bloc. ‘’Je réfute catégoriquement ces allégations. En ce qui concerne le PNDL, le ministre a pris un arrêté pour nommer un nouveau coordonnateur, parce que le mandat de l’ancien était arrivé à terme… L’illégalité aurait été de laisser en place quelqu’un dont le mandat est arrivé à terme depuis décembre’’, rétorque Amadou Manel Fall.
Pourquoi il n’y a pas eu un appel à candidatures conformément aux usages ? Monsieur Fall explique : ‘’Il faut savoir que la plupart des financements du PNDL provenaient des partenaires techniques et financiers, dont la Banque mondiale. Ces derniers avaient mis dans les conditionnalités que le recrutement devait suivre une certaine procédure. Mais la plupart de ces bailleurs n’apportent plus de financement. L’État, dans sa souveraineté, n’est pas tenu aux conditionnalités imposées par ces bailleurs. Il a de manière souveraine exercé sa responsabilité.’’
Si pour le PNDL, il n’y a pas eu du tout d’appel à candidatures, pour l’Agence de développement municipal, l’État s’est bien conformé à la tradition. Mais, à en croire Djidiack, c’était plutôt un simulacre. ‘’Le ministre Balla Moussa Fofana avec son bras comploteur Oumar Ba, président de l’Association des maires du Sénégal’’ auraient, selon lui, ‘’torpillé’’ la procédure. ‘’Monsieur le Président de la République, tous les Sénégalais espèrent avoir terminé avec les forfaitures, l’injustice, la mal gouvernance que ce ministre et Oumar Ba veulent faire prévaloir sur ce processus de recrutement. Que le cabinet mette à votre disposition toute la documentation sur ce processus et tout le monde sera délivré de façon transparente et équitable’’, accuse M. Faye, convaincu que les conclusions du cabinet privé qui a conduit le processus n’ont pas prévalu.
Là également, le DC du ministre a tout balayé d’un revers de main. À l’en croire, on est tenté de croire que tout ceci n’est que des accusations de mauvais perdants. ‘’Ce sont des accusations infondées, dénuées de tous fondements. Ces gens ne vont jamais vous produire des preuves de ces accusations gratuites, diffamatoires et attentatoires à l’honneur de quelqu’un qui essaie de faire correctement son boulot’’, s’est défendu le DC du ministre.
À l’en croire, le ministre n’a été là ni au moment du lancement de la procédure – lancé avant son entrée en fonction - ni moment du choix. ‘’Au moment où je vous parle, je peux vous affirmer avec certitude que nous n’avons ni les rapports de l’assemblée générale qui est habilitée à choisir ni celui du cabinet qui l’a accompagné. Le ministre n’est à aucun moment intervenu dans cette procédure de sélection’’, a renchéri M. Fall.
Les réponses du directeur de cabinet
Revenant sur la procédure, il a expliqué que l’Assemblée générale avait choisi un cabinet privé qui l’a accompagné dans ce processus. Selon nos informations, environ 400 personnes avaient participé à cet appel. Une short list a été par la suite dressée et au final, environ trois ou quatre ont été présentés à l’Assemblée générale qui a procédé à des interviews avec les différents candidats. C’est au terme de ces interviews que le choix a été porté sur Mahmouth Diop, ci-devant directeur de l’Agence régionale de développement de Kaolack.
Une nomination qui est loin de faire l’unanimité même au sein de l’ADM, où des voix nous ont contactés pour montrer leur étonnement. ‘’Dans ce milieu, on se connait tous. Je vous assure qu’il y avait de meilleurs profils parmi les candidats. Des gens qui ont passé toute leur carrière à l’ADM et qui ont fait beaucoup de sacrifices. Il faut savoir que l’ADM, c’est une structure nationale et lui il était dans une structure régionale. Aussi, je pense que pour des postes comme ça, il fallait aussi faire des enquêtes sur les parcours de chacun. Ce choix est injuste’’, renseigne un cadre de la boite qui précise que M. Diop qui a été choisi comme DG a été recalé, il y a quelques mois pour un poste d’assistant technique dans la même structure. ‘’En tant que directeur de l’ARD de Kaolack, il avait postulé à ce poste d’assistant technique et n’avait pas été retenu. C’est lui que l’on vient de choisir comme DG’’, soutient notre source.
Le directeur de cabinet du ministre, lui, invite à plus de fair-play et au respect des règles du jeu. ‘’Je pense que c’est malsain de porter ces types d’accusations sur les gens. Quand vous participez à une épreuve de sélection, ce n’est pas parce que vous n’avez pas été retenu que forcément il y a de la manipulation. Il y a des gens compétents qui ont soumissionné et que vous n’entendez pas. Ce sont des accusations dénuées de tout fondement. Ils ne peuvent pas apporter les preuves de ces allégations. Je trouve ça déplorable’’, regrette le DC de Fofana.
Retour sur le cas Arcop
Autrefois organisme de référence qui rayonnait jusqu’au-delà de nos frontières, avec des délégations qui venaient de partout en Afrique pour s’en inspirer, l’ADM a perdu ces dernières années de sa splendeur avec des nominations politiques et des promotions internes essentiellement basées sur le népotisme. Des pratiques notées depuis la nomination de Cheikh Issa Sall, en dépit de l’interdiction formelle de faire de la politique. ‘’A l’époque, il y avait la BM qui avait un droit de regard, même sur les termes de référence. C’était inimaginable d’avoir un DG qui fait de la politique. Comme nous voulions capter les fonds de bailleurs, on se conformait. Il était même formellement interdit de faire de la politique, c’est écrit noir sur blanc dans les statuts’’.
Il y a quelques jours, la chronique avait également fait largement écho de la nomination par décret d’un nouveau DG de l’Autorité de régulation de la commande publique, sans passer par l’appel à candidatures. Là également, l’argument invoqué pour justifier l’absence d’appel à candidatures est la fin du mandat du précédent DG. Des sources précisent d’ailleurs que le successeur de Saër Niang a été nommé par intérim.
RODRI SACRÉ BALLON D'OR 2024
L'Espagnol a été désigné lundi soir à Paris, devançant le Brésilien Vinicius. Cette consécration historique, assombrie par le boycott du Real Madrid, couronne une année exceptionnelle marquée par un titre de champion d'Angleterre et une victoire à l'Euro
(SenePlus) - L'Espagnol Rodri de Manchester City a été couronné Ballon d'Or 2024 lundi soir au théâtre du Châtelet à Paris, une consécration historique pour ce milieu de terrain arrivé en béquilles à la cérémonie suite à une grave blessure au genou.
Vainqueur et meilleur joueur de l'Euro 2024 avec l'Espagne, champion d'Angleterre avec Manchester City, Rodri devient le premier joueur depuis Fabio Cannavaro en 2006 à remporter le prestigieux trophée sans évoluer à un poste strictement offensif. Il s'inscrit dans la lignée du Tchèque Pavel Nedved, lauréat en 2003.
"Je crois que ce trophée consacre ma victoire mais aussi la victoire d'autant de joueurs espagnols, d'Iniesta, de Xavi", a déclaré le lauréat, rendant hommage à ses illustres prédécesseurs qui n'ont jamais remporté la récompense. Rodri rejoint ainsi le cercle très fermé des Espagnols sacrés, après Alfredo Di Stefano (1957, 1959) et Luis Suarez (1960).
La soirée a été marquée par l'absence remarquée du Real Madrid, qui a boycotté la cérémonie. Vinicius, l'attaquant brésilien du club merengue, termine deuxième du classement. Rodri n'a pas manqué d'avoir une pensée pour son coéquipier en sélection Dani Carvajal, quatrième mais absent : "J'aimerais parler à Carvajal, qui méritait d'être ici mais qui est blessé."
Bonmati conserve son titre
Chez les femmes, l'Espagnole Aitana Bonmati a conservé son Ballon d'Or, confirmant l'hégémonie du football espagnol. La milieu de terrain du FC Barcelone, championne du monde 2023 avec la Roja, devance ses coéquipières Caroline Graham Hansen et Salma Paraluello.
"Je suis extrêmement reconnaissante de recevoir ce deuxième Ballon d'or consécutif", a confié Bonmati, qui succède à sa compatriote Alexia Putellas au palmarès. "Ce n'est pas un exploit personnel ou individuel", a-t-elle souligné, rendant hommage au FC Barcelone, "un club unique, hors norme" qu'elle a rejoint à l'âge de 14 ans.
par l'éditorialiste de seneplus, alymana Bathily
PASTEF : LA SIGNIFICATION DE L’ÉVÉNEMENT DU 19 OCTOBRE 2024
EXCLUSIF SENEPLUS - La levée de fonds du Dakar Arena redéfinit le rapport entre un parti et sa base. Une leçon de transparence qui tranche avec la "patrimonialisation" habituelle des partis politiques sénégalais par leurs fondateurs
Alymana Bathily de SenePlus |
Publication 28/10/2024
La salle omnisports du Dakar Arena de Diamniadio a été prise d’assaut par les militants de Pastef samedi 19 octobre 2024. Ils répondaient à l’appel du président Ousmane Sonko pour une levée de fonds en vue du financement de la campagne législative de Pastef.
Les militants « patriotes » sont venus de tous les coins du pays, certains ont quitté leurs localités à l’aube pour s’assurer d’avoir une place pourtant payée à 1000F CFA et de participer ainsi à l’événement.
L’opération de levée de fonds dénommée "Waajal campagne" a permisde collecter dès ce premier jour la somme de 500 millions Fcfa grâce à la vente des billets d’entrée au Dakar Aréna, à la cotisation des cadres du parti et aux contributions en ligne, provenant surtout de la diaspora.
Selon le président du Pastef, au vu de l’enthousiasme des militants, le fonds pourrait atteindre le milliard FCFA dans quelques jours.
Bis bunu nee nepp sol kopati bu week nu def ko, lu nu yooyu jot ko
« Le jour où tout le monde comme un seul homme portera un bonnet blanc pour obéir au même mot d’ordre alors nous pourrons atteindre tout objectif que nous nous serons fixés ».
Cheikh Anta Diop avait fait de cette sentence, qu’il répétait par souci didactique, la mesure du niveau de préparation du peuple sénégalais à l’accomplissement de la révolution nationale démocratique.
A l’aune de cette sentence du Pharaon du Savoir, on peut dire au vu de l’événement du 19 octobre, que les militants de Pastef, si ce n’est le peuple sénégalais dans son ensemble, sont bien « prêts pour la révolution », comme disait l’autre.
Il faut considérer que l’appel du président Sonko n’avait été lancé que quatre jours avant l’événement. Il faut avoir vu l’enthousiasme avec lequel les militants ont formé de longues files devant les guichets, dès 15 heures et comment nombre d’entre eux ont tenu à s’acquitter de 2 à 5 fois le montant requis à l’entrée.
Il faut avoir vu la joie qui irradiait les visages de ces milliers de jeunes et de moins jeunes qui ont rempli l’enceinte, chantant et dansant pendant toute la cérémonie. Tout ceci dans la discipline la plus parfaite.
Cette mobilisation des militants montre combien ils sont impliqués individuellement pour défendre l’idéal de Pastef auquel ils croient pour leur pays : un Sénégal souverain, démocratique et prospère.
Une nouveauté dans le paysage politique sénégalais : un parti financé par les militants
Cet événement constitue aussi une rupture.
Tout le monde sait que les partis politiques sénégalais, sont financés généralement par des opérateurs politiques quelque peu fortunés soutenus par des puissances occultes tant que le parti est dans l’opposition puis par l’argent public quand il arrive au pouvoir par l’intermédiaire de “militants” placés dans les démembrements de l’Etat les plus « liquides ».
La “patrimonialisation” des partis politiques par leurs fondateurs n’est pas spécifique au PDS, elle s’observe dans tous les partis jusqu’à l’Alliance pour la République (APR) dont on peut se demander à qui appartient vraiment le siège sur la VDN et les centaines des fameux pick up L200.
C’est cette patrimonialisation des partis qui explique que les leaders sont quasiment irremplaçables à la tête de leurs partis qui de ce fait n’ont rien de démocratiques.
Le Pastef Les Patriotes propose une alternative : c’est ce qui a été démontré travers l'événement du Dakar Arena de Diamniadio samedi 19 octobre 2024 : le financement volontaire par les militants à tous les niveaux du parti, de l’intérieur du pays comme de la diaspora.
"Ce que nous avons réalisé aujourd'hui, c’est du patriotisme. Nous n'avons pas utilisé les moyens de l'État pour financer notre campagne, car nous avons la capacité de nous financer nous-mêmes. Ce modèle de financement innovant est ce qu'on appelle un « patriot bond »", indiquera Ousmane Sonko.
« Pas un seul centime ne sera prélevé dans les caisses de l'Etat pour financer notre campagne », ajoutera -t-il.
Ayib Daffé, le Secrétaire Général ajoutera "nous avons jugé nécessaire de rééditer cette tradition pour éviter le syndrome qui frappe de nombreux partis politiques au pouvoir en Afrique : la corruption et le détournement des deniers publics ".
Un démenti cinglant à l’ancien régime et à ses médias
On se souvient que c’est en décembre 2021 déjà, que ce mode de financement par les militants avait été initié. Il s’agissait alors de « chercher les moyens logistiques et humains pour faire les tournées politiques initiées dans le cadre de l’activité dénommée ‘’Nemmeeku tour’’ ».
Une « Journée internationale de levée de fonds de Pastef Les patriotes » avait été organisée le samedi 2 janvier à travers la chaîne YouTube Jotna Tv et avait permis la levée de 125 millions FCFA en cette seule journée.
Ceci avait provoqué la panique du régime de Macky Sall. Le ministre de l’Intérieur Antoine Félix Diome avait cru devoir menacer le Pastef, prétextant que « tout parti politique qui reçoit des subsides de l’étranger ou d’étrangers établis au Sénégal s’expose à la dissolution », conformément à la loi.
Malgré la proposition d’Ousmane Sonko de transmettre les comptes financiers de Pastef aux services du ministre de l’Intérieur et de dévoiler les noms des gens qui ont donné leur participation lors de la campagne « Néméku tour », la campagne pour l’interdiction de Pastef a continué.
C’est ainsi que le journaliste Madiambal Diagne se fendra d’un long éditorial au titre explicite : « Soutenir Antoine Diome pour l’ordre et la loi »! Il s’agissait d’encourager le ministre de l’Intérieur à …interdire le Pastef.
Et Maître El Hadj Diouf de pousser à la roue prétendant que la levée des fonds n’était qu’une façade pour recycler l’argent sale du Pastef.
Pour un fonctionnement et un financement transparent des partis politiques
Le Pastef a démontré par la levée de fonds du 19 octobre après celle de 2021 pour le Nemeko Tour, qu’il était possible à tout parti politique si tant est qu’il bénéficie d’une base populaire, de financer ses propres activités, en tout indépendance.
Ce qui ne veut pas dire, qu’il ne doit pas y avoir de financement public.
Il reste à présent au gouvernement du premier ministre Sonko de mettre en oeuvre la Loi N°81-17 du 06 mai 1981 relative aux partis politiques, modifiée par la loi N°89-36 du 12 octobre 1989 ainsi que les dispositions des articles 812 à 814 du Code des Obligations Civiles et Commerciales et notamment la disposition relative au dépôt “chaque année, au plus tard le 31 janvier, le compte financier de l’exercice écoulé.
Il s’agit à présent d’appliquer le loi pour qu’aucun parti politique ne soit plus une propriété privée et ne soit financé par des lobbies étrangers.
C’est une mesure de sauvegarde de la démocratie.
LE SÉNÉGAL RÉVÈLE SES PREMIERS CHIFFRES DE PRODUCTION PÉTROLIÈRE
Le pays a produit 8,17 millions de barils de juin à septembre 2024, selon le ministère du Pétrole. Avec une production atteignant 3 millions de barils par mois, 7,69 millions de barils ont déjà été commercialisés à l’international.
iGFM - (Dakar) Le Sénégal est devenu producteur de pétrole depuis quelques mois. Combien de barils ont été produits et vendus depuis le démarrage de la production ? Le ministère du Pétrole a divulgué les premiers chiffres.
L’Etat du Sénégal vient de dévoiler les premiers chiffres de l’exploitation du pétrole de Sangomar. En effet, dans son rapport parcouru par iGFM, le ministère du Pétrole informe que de juin à septembre 2024, le Sénégal a produit 8,17 millions de barils de pétrole à partir du projet Sangomar.
Et dans cette phase de démarrage, la production mensuelle a progressivement augmenté avec l’ouverture séquencée des puits producteurs (11 actifs sur 12) jusqu’à avoisiner un plateau autour de 3 millions de barils par mois en août et septembre, renseigne le département.
Pour ce qui est des livraisons, la production a fait l’objet de 8 cargaisons, soit un volume total de 7,69 millions de barils de pétrole brut, enlevées et commercialisées sur le marché international à partir du Fpso Léopold Sédar Senghor, indique-t-il.
Les prévisions de production pour l’année 2024 restent inchangées avec un objectif de maintien du plateau de 100 000 barils par jour au courant du quatrième trimestre, informent Birame Soulèye Diop et ses sevices.
LE MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR RÉAGIT FACE À LA VIOLENCE ÉLECTORALE
En réponse aux violences qui ont marqué le début de la campagne, Jean Baptiste Tine appelle les leaders politiques à la retenue et à la responsabilité. Il s'engage à garantir la sécurité et la sérénité nécessaires pour un processus électoral pacifique.
Le ministère de l’intérieur vient de monter au créneau, suite à la violence qui s’est invitée à la campagne électorale.
Le début de la campagne électorale est marqué par une violence inouïe. Le ministère de l’Intérieur vient de réagir. Il appelle l’ensemble des leaders de partis politiques et coalitions de partis à faire preuve de calme, de responsabilité et de retenue.
«Le respect des valeurs démocratiques et du vivre-ensemble est essentiel pour garantir un processus électoral pacifique et respectueux des droits de tout un chacun», indique-t-il dans un communiqué de presse.
Et en tant que garant de la sécurité publique, le Ministère a réaffirmé son engagement à veiller à la sécurité de chaque citoyen tout au long de cette période. Il signale même que des dispositifs adaptés sont mis en place pour assurer la tranquillité et la sérénité de tous les Sénégalais, permettant ainsi à chacun d’exprimer librement ses opinions dans un climat pacifique.
Le ministère exhorte toutes les parties prenantes à adopter un discours apaisé et constructif, pour contribuer à une campagne digne et exemplaire, gage de notre engagement commun envers une démocratie stable et respectée.
LEGISLATIVES, LA COMMISSION NATIONALE DES DROITS DE L’HOMME DEPLOIE 50 OBSERVATEURS
Jacob Seck Ngom a annoncé un suivi médiatique pour détecter les discours de haine. Il a aussi évoqué les inondations dans le nord et les recommandations adressées au Président pour garantir un scrutin sécurisé.
Invité de la matinale de la RSI « Salam Senegal », du 28 octobre 2024, Jacob Seck Ngom, chargé de programme à la Commission nationale des Droits de l’Homme a informé que pour les prochaines élections législatives, la commission a déployé 50 observateurs sur le terrain et a mis en place un projet de suivi médiatique pour identifier tout discours de haine dans les médias, ainsi que pour évaluer la participation des femmes et des jeunes. Il a également abordé la problématique des inondations causées par la crue du fleuve Sénégal, précisant que la commission a communiqué ses recommandations au Président de la République pour garantir le bon déroulement du scrutin dans les zones touchées.
A travers les ondes de la RSI, le chargé de programme a informé que la présidente de la Commission Nationale des Droits de l’Homme, Mme Amsatou Sow Sidibé, tiendra une conférence de presse demain pour discuter de thématiques telles que la cohésion sociale, la situation dans les prisons et les violences faites aux femmes, entre autres sujets.
Jacob Seck Ngom n’a pas manqué l’occasion de souligner les reformes récentes qui ont conduit à la transformation de ce comité en commission depuis le mois de septembre dernier. Il a salué les efforts du nouveau gouvernement pour renforcer cette institution, notamment à travers l’appel à candidatures pour le poste de président, précisant que les postulants ne doivent pas avoir de lien avec des partis politiques. Jacob Seck Ngom a également souligné le rôle crucial de la commission en tant qu’interface entre l’État sénégalais, la société civile et les citoyens, en matière de défense des droits de l’homme. « Nous devons adopter une position centriste, car notre impartialité est essentielle. Nous avons pour mission d’alerter, de surveiller et de médiatiser les enjeux », a-t-il déclaré.
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KHALIFA SALL ANNONCE UNE PLAINTE APRES L'ATTAQUE DE SON SIEGE
"Heureusement, nous n’avons pas enregistré de décès, mais les dégâts matériels sont énormes. Certaines maisons n’ont plus électricités et une voiture d’un voisin a été caillassée", a dit le leader de Taxawu.
Dangereux, grave, lâche, criminel et horrible, c’est en ces mots que Khalifa Ababacar Sall, leader de « Taxawu Sénégal » et membre de la coalition « Samm Sunu Kaddu » qualifie l’attaque du siège de son parti politique après être venu constater les dégâts. Face à la presse, ce lundi, l’ancien maire de Dakar se pose la question de savoir : « qu’est-ce que les auteurs de cet acte cherchent à prouver ? Qu’ils nous laissent tranquilles ».
Avec un ton dur, mine triste, il informe qu’au moment des faits, il y avait des personnes qui dormaient dans cette maison où se trouve le siège. « Heureusement, nous n’avons pas enregistré de décès, mais les dégâts matériels sont énormes. Certaines maisons n’ont plus électricités et une voiture d’un voisin a été caillassée », a-t-il dit. Selon Khalifa Sall, les caméras de surveillance ont filmé toute la scène et les auteurs sont au nombre de 30 personnes.
Ayant toutes ses informations à sa disposition, il compte enclencher une procédure judicaire en commençant par déposer une plainte : « nous ne laisserons pas passer cette affaire ». Il n’a pas manqué de demander aux autorités étatiques de réagir sur cette violence. Il estime que les autorités étatiques devront jouer leur rôle : « l’Etat doit prendre ses responsabilités et assumer. La population doit aller aux urnes dans la quiétude ». Pour lui, cette campagne devrait être sereine où le débat d’idées devrait prévaloir. Il appelle tout le monde à plus de retenue. Il invite les uns et les autres à faire preuve de responsabilités parce qu’une élection est un débat d’idées et des échanges, la violence n’y pas sa place. Cependant, il demande à ses partisans aussi à ne pas réagir par la violence.
CIJ, L'AFRIQUE DU SUD DÉPOSE UN DOSSIER DE PREUVES DE GÉNOCIDE CONTRE ISRAËL
Cette initiative s'inscrit dans un long combat juridique mené par Pretoria pour la reconnaissance des droits des Palestiniens, alors que les violences en cours à Gaza ont fait plus de 40 000 victimes, dont de nombreuses femmes et enfants.
L’Afrique du Sud a déclaré lundi avoir déposé à la Cour internationale de justice (CIJ) un dossier de preuves du génocide perpétré par l’Etat israélien sur le peuple palestinien.
Dans un communiqué relayé le même jour par plusieurs médias, la présidence sud-africaine souligne que le dossier contient des preuves démontrant que le gouvernement israélien a violé la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, adoptée par les Nations unies en 1948.
L’annonce du dépôt de ce dossier de preuves marque une nouvelle étape dans un combat initié par l’Afrique du Sud auprès de la Cour internationale de justice dans le but de permettre au peuple palestinien de recouvrer ses droits.
La Cour internationale de Justice, saisie par l’Afrique du Sud d’une plainte en décembre 2023, avait ordonné en janvier dernier à Israël de prendre des mesures pour garantir que son armée ne viole pas la Convention sur le génocide.
Près de dix mois après cette décision, la situation s’est détérioré pour les Palestiniens soumis à des raids et bombardements quasi-quotidiens dans la bande de Gaza principalement où l’intervention militaire israélienne déclenchée en octobre 2023 a déjà coûté la vie à plus de 40 000 personnes, des femmes et des enfants en majorité.
La quasi-totalité des habitations et des infrastructures hospitalières de l’enclave palestinienne a été détruite alors que les Gazouis, obligés sans cesse de se déplacer sur ordre de l’armée israélienne entre le nord et le sud du territoire, peinent à trouver de la nourriture en raison du blocage d’une quantité importante de l’aide humanitaire.
LE REAL MADRID BOYCOTTE LA CÉRÉMONIE DU BALLON D'OR
Convaincu que son attaquant vedette Vinicius ne sera pas couronné, le club espagnol dénonce un manque de respect flagrant. "Le Real Madrid n'est pas là où il n'est pas respecté", affirment les champions d'Europe en titre dans un communiqué cinglant
(SenePlus) - Un coup de tonnerre secoue la cérémonie du Ballon d'Or 2024. Le Real Madrid, grand favori avec son attaquant brésilien Vinicius, a décidé de boycotter l'événement prévu ce lundi soir au Théâtre du Châtelet à Paris.
Le club madrilène, vainqueur de la Ligue des champions 2024, exprime son mécontentement dans une déclaration cinglante à l'AFP : "Si les critères d'attribution ne désignent pas Vinicius comme vainqueur, ces mêmes critères devraient désigner Carvajal comme vainqueur. Comme cela n'a pas été le cas, il est évident que le Ballon d'Or de l'UEFA ne respecte pas le Real Madrid. Et le Real Madrid n'est pas là où il n'est pas respecté."
Cette année, les organisateurs avaient opté pour une nouvelle approche en gardant secrète l'identité du lauréat jusqu'à la cérémonie, rompant avec la tradition qui voulait que le vainqueur soit informé quelques jours avant l'événement.
L'absence annoncée des joueurs madrilènes laisse entrevoir que ni Vinicius, ni Dani Carvajal, ni Jude Bellingham, pourtant artisans du triomphe européen du Real, ne seront couronnés. Cette situation ouvre la voie à Rodri, le milieu espagnol de Manchester City, récent vainqueur de l'Euro-2024 avec la Roja et élu meilleur joueur du tournoi par l'UEFA.
Le prestigieux trophée est décerné sur la base des votes d'un jury composé de journalistes représentant les 100 premières nations au classement FIFA.
La décision sans précédent du Real Madrid de boycotter la cérémonie marque un tournant dans l'histoire du Ballon d'Or, remettant en question les critères d'attribution de cette récompense individuelle majeure du football mondial.