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17 novembre 2024
LE CRES SUGGERE UNE NOUVELLE APRROCHE DE LA COUVERTURE MALADIE UNIVERSELLE
L’économiste Abdoulaye Diagne, directeur du Consortium pour la recherche économique et sociale (CRES), a proposé, jeudi, à Dakar, que de nouvelles orientations soient données au programme de couverture maladie universelle (CMU)
Dakar, 24 oct (APS) – L’économiste Abdoulaye Diagne, directeur du Consortium pour la recherche économique et sociale (CRES), a proposé, jeudi, à Dakar, que de nouvelles orientations soient données au programme de couverture maladie universelle (CMU) mis en œuvre par l’État du Sénégal, l’adhésion obligatoire des citoyens par exemple à cette initiative de santé publique.
“Il faut que de nouvelles orientations soient données à la couverture maladie universelle, afin que l’accès aux soins de santé […] soit [garanti à] toutes les Sénégalaises et [à] tous les Sénégalais”, a soutenu M. Diagne.
Il intervenait à un débat sur le développement du capital humain au Sénégal, à l’initiative du CRES et du Consortium pour la recherche économique en Afrique, basé à Nairobi.
Les deux centres de recherche ont organisé cette rencontre à la suite de travaux consacrés au développement du capital humain.
Garantir une couverture maladie à tous les Sénégalais revient à “se saisir d’un certain nombre de résultats et de conclusions de recherches”, estime le directeur du CRES, un centre de recherche basé à Dakar.
Abdoulaye Diagne pense que le libre choix laissé aux populations d’adhérer au programme de CMU ou de ne pas le faire empêche l’enrôlement des personnes ne disposant pas d’une assurance maladie.
L’État doit faire en sorte que chaque citoyen puisse se soigner, a plaidé M. Diagne, suggérant que l’adhésion à l’initiative de couverture maladie universelle soit une obligation pour tout le monde.
“Nous avons noté une amélioration de la prise en charge des personnes bénéficiaires de la CMU”, a signalé Fanta Ndioba Sylla, chercheure au CRES.
Selon elle, le programme de couverture maladie universelle suscite peu d’engouement chez les personnes évoluant dans l’économie dite informelle, alors même que ces dernières sont la principale cible de ce programme de santé publique, a rappelé Mme Sylla.
LA GRÈVE SE POURSUIT À EMEDIA
Face à une direction « insensible », les travailleurs annoncent une nouvelle semaine de cessation des activités. Depuis cinq mois, les salaires ne tombent plus dans ce groupe médiatique
(SenePlus) - Les employés du Groupe E-Media Invest entament une nouvelle semaine de grève, face à une situation salariale qui s'aggrave. Dans un communiqué publié ce dimanche 27 octobre 2024, le Syndicat des professionnels de l'information et de la communication du Sénégal (SYNPICS) section E-Media dénonce cinq mois d'arriérés de salaires.
"La direction générale se montre insensible face aux difficultés auxquelles font face les travailleurs", indique le document signé par le Secrétaire Général du SYNPICS-E-Media. Selon le syndicat, malgré de multiples actions et tentatives de médiation réalisées au cours de la semaine écoulée, aucune proposition concrète n'a été formulée par la direction.
Les salariés, qui se disent "unis et déterminés dans cette épreuve", pointent du doigt un "manque de respect" de la direction envers des "pères, mères et soutiens de famille".
Le SYNPICS-E-Media conclut son communiqué en rappelant un principe fondamental : "Le salaire est un droit, le payer à temps, un devoir".
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LA TRANSHUMANCE CONTINUE, FUSTIGE SAMBA SY
Le secrétaire général du PIT révèle que le Premier ministre accueille, par groupes entiers, des responsables politiques en quête de reconversion. Une pratique qui, selon l'ancien ministre, contredit totalement les promesses de changement
L'ancien ministre et secrétaire général du Parti de l'Indépendance et du Travail (PIT), Samba Sy, a pointé du doigt la persistance de la transhumance politique malgré les promesses de rupture, ce dimanche 27 octobre dans l'émission "Point de vue" de la RTS.
Le leader du PIT révèle que des groupes entiers de responsables politiques sont effectivement reçus dans les locaux de la République, notamment par le Premier ministre Ousmane Sonko. Une pratique qui, selon lui, contredit frontalement les engagements de changement systémique proclamés.
Samba Sy s'inquiète également de possibles discriminations dans l'attribution des postes publics sur la base de l'appartenance politique. Il cite le cas d'un enseignant qui aurait été écarté d'un poste pour "délit de non-appartenance" au parti au pouvoir.
Cette intervention survient dans un contexte de controverse autour des récents rassemblements politiques, notamment "l'affaire Samba Ndiaye", qui a suscité une vive indignation au sein des militants du Pastef.
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SAMBA SY MET EN GARDE CONTRE L'OCTROI DE PLUS DE POUVOIR AU PASTEF
« Pour le bien du pays, il faut réfléchir à deux fois ». L'ancien ministre dénonce un parti qui estime que la fin justifie les moyens. Il met en garde contre une formation politique qui, selon lui, discrimine les Sénégalais selon leur appartenance partisa
L'ancien ministre du Travail et secrétaire général du Parti de l'Indépendance et du Travail (PIT), Samba Sy, a livré une analyse critique du Pastef ce dimanche 27 octobre lors de l'émission "Point de vue" sur la RTS.
Dans une intervention remarquée, il a dénoncé la conception exclusive de la citoyenneté prônée selon lui par le parti au pouvoir, rappelant notamment les récentes déclarations de son président à Dakar Arena sur sa "grève de la faim" sous Macky Sall, qualifiée de manœuvre stratégique.
L'ancien ministre a particulièrement insisté sur les risques pour la stabilité nationale et l'intégrité territoriale, citant des incidents diplomatiques, notamment avec le Maroc, et des décisions précipitées dans le secteur éducatif.
"Pour le bien du pays, pour la sûreté des Sénégalais, pour la stabilité de notre pays, pour l'intégrité du territoire national, il faut regarder à deux fois avant de donner davantage de pouvoir à ce parti", a-t-il averti, tout en reconnaissant le choix souverain des Sénégalais lors des élections du 24 mars.
FMI-SÉNÉGAL : RETOUR À LA CASE DÉPART
Le programme d'aide de 1,8 milliard de dollars obtenu en 2023 est gelé. Une refonte de l'accord est désormais nécessaire, selon le ministre des Finances Cheikh Diba. Le gouvernement vise désormais un nouvel accord au plus tard au premier trimestre 2025
(SenePlus) - Le ministre des Finances, Cheikh Diba, a annoncé en marge des réunions annuelles du FMI à Washington que le programme du Sénégal avec l'institution internationale devait être révisé après qu'un audit a révélé une dette et un déficit budgétaire plus élevé que précédemment déclaré.
«Le programme actuel doit être mis à jour», a déclaré M. Diba, cité par Bloomberg. "Nous sommes en discussion avec le Fonds." Le gouvernement vise désormais un nouvel accord avec le FMI au plus tard au premier trimestre 2025.
L'audit, commandé par le nouveau président Bassirou Diomaye Faye, a mis en lumière des chiffres alarmants concernant les cinq dernières années de la présidence de Macky Sall. Le déficit budgétaire s'élève en réalité à plus de 10% du PIB, soit près du double des 5,5% initialement déclarés. Le ratio dette/PIB fin 2023 atteint plus de 80%, contre 73% annoncés précédemment, selon les conclusions de l'audit confirmées par une revue indépendante du FMI.
Ces révélations ont eu des répercussions immédiates : Moody's a dégradé la note de crédit du pays plus profondément dans la catégorie spéculative, avec une possible nouvelle baisse à venir. Les eurobonds sénégalais ont connu une brève période de vente massive.
Le programme de 1,8 milliard de dollars obtenu auprès du FMI en 2023 est désormais "en suspens". Un versement prévu de 338 milliards de francs CFA cette année est reporté à 2025. "Nous étions conscients des conséquences", a reconnu le ministre Diba, "mais quand nous avons réalisé qu'il y avait ces écarts fondamentaux entre les chiffres communiqués au Fonds, qui formaient la base de notre relation, nous avons compris que nous devions les signaler".
Les fonds déjà déboursés ne seront pas à rembourser, selon le ministre : "Cela aurait été le cas si nous avions essayé de cacher les faits et que nous avions été pris. Dans ce cas, le Sénégal a fait l'audit et est revenu vers le FMI avec les chiffres corrects."
Par ailleurs, le gouvernement a lancé une revue des contrats dans le secteur des ressources naturelles. "Nous ne pouvons pas changer les règles du jeu pendant le jeu, mais l'État a le droit de vérifier si les contrats respectaient les codes miniers et pétroliers en vigueur à l'époque", a précisé M. Diba.
Cette révision intervient alors que le Sénégal s'apprête à devenir un producteur significatif de pétrole et de gaz. Le projet GTA de gaz naturel liquéfié de 4,8 milliards de dollars, mené par BP et Kosmos Energy, devrait démarrer cette année, tandis que le développement pétrolier de Sangomar, exploité par Woodside Energy, est en production depuis juin.
Ces projets devraient stimuler la croissance économique du pays, attendue à 6% cette année et plus de 10% en 2025.
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EMMANUEL MACRON SUIVI À LA TRACE
Le Monde démontre comment les joggings des gardes du corps du président français trahissent ses déplacements. Les traces GPS laissées par ses gardes du corps dessinent une carte précise des voyages du chef de l'État, jusqu'à ses lieux de résidence
Une enquête exclusive du journal Le Monde révèle une faille de sécurité majeure dans l'appareil de protection du président français. Via l'application de sport Strava, les déplacements des membres du Groupe de Sécurité de la présidence de la République (GSPR) sont accessibles au grand public.
Les journalistes ont identifié douze profils d'agents du GSPR sur la plateforme. Leurs activités sportives, enregistrées et partagées publiquement, dessinent avec précision les voyages présidentiels à travers le monde. Plus préoccupant encore, l'enquête démontre qu'il est possible de localiser à l'avance les hôtels où séjourna Emmanuel Macron, grâce aux parcours de jogging de ses gardes du corps effectués lors des repérages.
L'enquête met également en lumière l'exposition des données personnelles des agents : photos, noms, familles et adresses sont visibles sur leurs profils Strava. Alerté par Le Monde, l'Élysée a minimisé l'importance de ces révélations. À ce jour, la majorité des profils identifiés reste accessible au public.
Cette faille de sécurité sans précédent touche également d'autres personnalités politiques mondiales, comme le révélera prochainement la seconde partie de l'enquête du Monde consacrée à la présidence américaine.
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MADIAMBAL DIAGNE DÉNONCE UNE CRISE AU SOMMET DE L’ÉTAT
Entre un président qui veut "rassembler" et un Premier ministre décrit comme "sectaire", le fossé semble se creuser à la tête de l'exécutif, selon Madiambal Diagne. Ce dernier pointe des "espoirs déçus" par le nouveau pouvoir
Invité de l'émission "Le Grand Jury" de RFM ce dimanche 27 octobre, Madiambal Diagne, candidat aux législatives anticipées du 17 novembre, a livré une analyse sans concession de la situation politique et économique du Sénégal.
Le patron du groupe de presse "Avenir Communication" a notamment mis en lumière les tensions qui secouent l'exécutif, évoquant "une crise ouverte" entre le président Bassirou Diomay Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko. L'affaire de la nomination contestée de Samba comme président du conseil d'administration de la Société nationale des HLM illustre, selon lui, cette fracture au sommet de l'État.
Sur le plan économique, le candidat dresse un tableau préoccupant après sept mois de gouvernance Pastef : coupures d'électricité, flambée des prix, arrêt des chantiers publics, et dégradation de la notation financière du pays. "Les espoirs sont déçus", affirme-t-il, estimant que "la base électorale de Pastef s'est complètement érodée".
Concernant le protocole du Cap Manuel, Madiambal Diagne lance un défi aux autorités : "Qu'on ouvre une enquête publique et je suis prêt à témoigner". Il évoque l'existence d'un "soutien matériel et financier" accordé à Ousmane Sonko pour la présidentielle.
S'agissant du débat proposé entre Amadou Ba et Ousmane Sonko, le candidat se déclare favorable à cette confrontation, malgré l'opposition du CNRA. "On ne peut pas faire l'économie de ce débat", insiste-t-il, appelant les médias à l'organiser.
LES ATTENTES ET PRIORITÉS DE LA PROCHAINE ASSEMBLÉE NATIONALE
Entre justice sociale, coût de la vie, et réforme des lois, les citoyens espèrent une rupture avec le passé et une représentation véritablement à leur écoute.
Au premier jour de la campagne pour les élections législatives anticipées, les Sénégalais expriment des attentes variées et pressantes. Des réformes liées à la loi sur le loyer à la criminalisation de l’homosexualité, en passant par la justice sociale et la lutte contre la vie chère, la prochaine Assemblée nationale est perçue comme un acteur clé pour répondre aux aspirations des citoyens.
Un besoin de rupture avec le passé
La demande d’une rupture avec les pratiques de la législature précédente est récurrente. Mady Cissé, un retraité installé dans un petit bureau improvisé près de la police à la cité Alioune Sow, exprime cette volonté : « Nous voulons une Assemblée de rupture, avec des députés capables de comprendre et de résoudre les problèmes socio-économiques du pays. » Il insiste sur la nécessité d’une législature active et responsable, axée sur la défense des intérêts du peuple plutôt que sur des allégeances partisanes ou personnelles. Cette exigence de professionnalisme et de sérieux dans la représentation parlementaire résonne largement auprès de la population.
La justice est également un domaine où les attentes sont fortes. Pour Mady Cissé, les nouvelles lois adoptées par les députés doivent viser à « corriger les injustices persistantes dans le pays, en rendant les décisions des tribunaux plus respectées et en établissant des mesures contraignantes pour garantir leur application. » Les citoyens souhaitent voir une Assemblée nationale qui prenne des décisions justes et équitables, loin des intérêts de petits groupes ou de lobbies puissants.
Lutte contre la vie chère et révision de la loi sur le loyer
Le coût de la vie demeure une préoccupation majeure pour de nombreux Sénégalais. Ousseynou Diouf, réparateur de ventilateurs à ses heures, partage ses difficultés à trouver un logement abordable : « La vie est extrêmement chère, le loyer et les factures d’eau et d’électricité sont écrasants. » Il espère que la nouvelle législature trouvera des solutions pour alléger le fardeau financier des familles sénégalaises, notamment à travers la révision de la loi sur le loyer et la mise en place de mesures pour réduire le coût de la vie.
Ousseynou, diplômé en soins infirmiers mais actuellement sans emploi, souligne également l’importance d’un engagement en faveur de la jeunesse : « Ils doivent soutenir cette jeunesse et éviter le gaspillage des deniers publics. » Les jeunes, souvent confrontés au chômage ou à des emplois précaires, espèrent des mesures concrètes pour favoriser leur insertion professionnelle et la création d’emplois stables.
Vers une Assemblée plus sereine et productive
Pour beaucoup, l’image de la précédente législature a été ternie par des disputes et des confrontations au sein de l’hémicycle. Moussa Thiaw et Mouhamed Ndiaye, deux chauffeurs de taxi, expriment leur souhait de voir une Assemblée plus sereine et productive : « Nous attendons d’eux qu’ils tiennent leurs promesses et travaillent pour le peuple. » La fin des débats stériles et des affrontements publics est une demande récurrente, avec une attente claire de respect et de sérieux de la part des députés.
Dans la commune de Golf Sud, Ibrahima Diop, premier adjoint au maire, énumère les réformes prioritaires que la prochaine Assemblée devra mener : « Nous attendons des lois sur les réformes pétrolières et gazières, l’agriculture et la pêche. » La gestion des ressources naturelles, notamment le pétrole et le gaz, est cruciale pour le pays, avec des attentes élevées concernant la transparence et la redistribution des richesses générées. D’autres secteurs comme l’agriculture et la pêche nécessitent également des réformes pour soutenir l’économie locale et améliorer les conditions de vie des populations rurales.
La question sensible de la criminalisation de l’homosexualité
Le débat sur la criminalisation de l’homosexualité reste une question délicate. Plusieurs voix, dont celle d’Ibrahima Diop, soulignent que ce sujet devra être abordé par la future Assemblée : « Nous attendons des réformes sur la criminalisation de l’homosexualité, comme promis par le Premier ministre Ousmane Sonko. » Ce débat, qui divise la société sénégalaise, sera sans doute l’un des dossiers les plus épineux pour la prochaine législature.
Les élections législatives anticipées au Sénégal suscitent de grands espoirs et une attente claire d’une nouvelle ère politique. Le peuple sénégalais souhaite voir des députés engagés, responsables et déterminés à adopter des lois qui améliorent réellement la vie des citoyens. La crédibilité des institutions, la lutte contre les inégalités et la réforme des secteurs clés de l’économie seront autant de défis à relever par les nouveaux élus.
L'INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE SÉNÉGALAISE VISE 50% DE PRODUCTION LOCALE D'ICI 2035
Les médicaments coûtent au Sénégal parce 95 % de ceux qui sont commercialisés dans le pays proviennent de l’étranger, a signalé Serigne Ahmadou Bamba Ndour.
L’industrie pharmaceutique sénégalaise aspire à produire, d’ici à 2035, la moitié des médicaments dont le pays a besoin, a-t-on appris, samedi, à Pointe Sarène, dans le département de Mbour (ouest), du président du Syndicat des pharmaciens privés du Sénégal, Serigne Ahmadou Bamba Ndour.
‘’Nous avons comme objectif majeur, d’ici à 2035, de produire 50 % de nos besoins en médicaments, ici, au Sénégal. Je pense qu’on va y arriver avec l’aide des autorités’’, a dit M. Ndour.
Il prenait part à la quatrième édition des Journées du médicament. ‘’L’économie du médicament : le Sénégal face aux mutations du système sanitaire’’ est le thème de cette rencontre du Syndicat des pharmaciens privés du Sénégal.
Les médicaments coûtent au Sénégal parce 95 % de ceux qui sont commercialisés dans le pays proviennent de l’étranger, a signalé Serigne Ahmadou Bamba Ndour, assurant : ‘’Avec un bon accompagnement [du ministère] de tutelle, nous atteindrons notre objectif.’’
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy, a assuré les pharmaciens privés du soutien de l’État.
Le ministère travaille à ‘’l’accès de tous les Sénégalais à des médicaments de qualité et à moindre coût’’, a ajouté M. Sy en présidant la cérémonie de clôture des Journées du médicament.
‘’Les médicaments [sont une] priorité pour le gouvernement, qui table sur une relance de la production pharmaceutique locale’’, a souligné le ministre de la Santé et de l’Action sociale.
‘’Plus nous produirons, mieux nous réduirons nos importations. Les médicaments coûteront moins cher aussi’’, a dit Ibrahima Sy.
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LA DÉMOCRATIE SÉNÉGALAISE SOUS L'ŒIL DE JOSEPH GAYE RAMAKA
Fátte Xaju Fi, le nouveau film examine les fondements du contrat social sénégalais. Un voyage dans le temps qui éclaire les enjeux du présent et questionne l'avenir de la nation à l'heure d'une nouvelle alternance
Dans son documentaire saisissant "Fátte Xaju Fi", le réalisateur Joseph Gay Ramaka dévoile une fresque politique captivante retraçant l'évolution démocratique du Sénégal. De l'indépendance aux trois alternances historiques, le film dessine les contours d'une nation en constante mutation politique.
L'œuvre s'impose comme un manifeste pour la mémoire collective, rappelant les luttes et les victoires qui ont façonné le paysage démocratique sénégalais. À travers une narration minutieuse, le réalisateur explore les mécanismes de la gouvernance et l'importance du respect des institutions démocratiques.
Au cœur du récit se trouve la question cruciale de l'engagement citoyen. Le film met en lumière le rôle fondamental de chaque Sénégalais dans la construction d'un "vivre ensemble" harmonieux, soulignant que la démocratie ne peut prospérer sans une participation active de tous les acteurs de la société.
Un moment clé du documentaire s'attarde sur le pacte historique signé par onze candidats à l'élection présidentielle du 24 mars, dont le vainqueur Bassirou Diomaye Faye. Ce document, fruit des Assises nationales et des recommandations de la Commission nationale de réforme des institutions, représente un engagement solennel envers les principes de bonne gouvernance démocratique.
"Fátte Xaju Fi" s'inscrit ainsi dans la tradition du cinéma engagé, servant à la fois de témoin historique et d'outil de réflexion sur l'avenir de la gouvernance démocratique au Sénégal.