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17 novembre 2024
LE TRANSPORT TERRESTRE FAIT SON DIAGNOSTIC
Les états généraux sur les transports publics ont permis le diagnostic du transport terrestre qui reste confronté à la Vétusté du parc, l'absence de contrats et de prise en charge sociale des chauffeurs
Les états généraux sur les transports publics ont permis le diagnostic du transport terrestre qui reste confronté à la vétusté du parc et le manque d’organisation du secteur.
Aux termes de cinq (5) jours d’échanges, les états généraux sur les transports publics, ont été clôturés hier, vendredi 25 octobre. Un consensus global a été trouvé sur la cinquantaine de sujets inscrits au débat. Seuls quatre (4) font encore l’objet de réticence, selon le directeur des transports terrestres, Valdiodio Ndiaye.
Les acteurs tombés d’accord sur la nécessité de règlementer les voitures privées de location, les clandos et les allo-Dakar. « La réforme sur l’agrément de transport est aussi approuvée sous réserve d’autres consultations acteurs », a dit Valdiodio Ndiaye qui trouve anormale l’octroi de deux cent cinquante mille (250.000) agréments à des exploitants. Les participants se sont aussi accordés sur la réglementation obligatoire des deux roues avec leur immatriculation systématique.
Les motocyclistes ne devront plus faire le transport de voyageurs dans la capitale selon une recommandation des états généraux. Leur présence devrait se limiter à la livraison de marchandises. Valdiodio Ndiaye rapportant les conclusions des débats, annonce l’approbation de l’ouverture de gares routières privées puisque la gestion de celles du public doit être améliorée. Afin de garantir une meilleure sécurité routière, les états généraux sur les transports publics, recommandent une limite de l’âge des véhicules de transports des voyageurs à vingt (20) ans contre vingt-cinq (25) pour le transport de marchandises. Les transporteurs ont plaidé pour le renouvellement du parc. Pour le permis à point, les assises sont d’accord sur son application, mais avec l’installation d’un comité pour constat des infractions et du calcul des points. Le secteur des auto-écoles sera assaini avec l’instauration d’agréments. Le contrôle à la charge à l’essieu s’accompagne de dispositions dont l’application des sanctions et d’amendes aussi bien aux plateformes que les transporteurs.
Le représentant des chauffeurs, Idrissa Diaw, a plaidé pour une prise en charge sociale des acteurs. Pour lui, Dakar Dem Dikk est cité exemple, parce que ses chauffeurs bénéficient d’une bonne prise sociale contrairement à ceux de l’informel. Il déplore aussi, « l’absence d’aires de repos et de stationnement ». Idrissa Diaw veut une formalisation de leur profession par des contrats de travail. Le représentant des opérateurs de transports routiers, Djibril Ndiaye, a exhorté le ministre à renouveler le parc automobile. Il souhaite aussi que le conseil national de transport prévu par les autorités, soit dirigé par un acteur du secteur.
L’ADRESSE DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE À LA NATION AU MENU DE LA PRESSE DU WEEK-END
Les parutions font le point de l’appel à la retenue fait par le président de la République vendredi soir et relèvent son désaccord avec le Premier ministre, concernant la nomination de l’ingénieur en génie civil Samba Ndiaye
Dakar, 26 oct (APS) – Les quotidiens relayent l’appel à la retenue fait par le président de la République vendredi soir et relèvent son ‘’désaccord’’ avec le Premier ministre, concernant la nomination de l’ingénieur en génie civil Samba Ndiaye au poste de président du conseil d’administration (PCA) de la Société nationale des habitations à loyer modéré (SN HLM).
‘’Bassirou Diomaye Faye appelle à la sérénité’’, titre Le Soleil, ajoutant : ‘’L’assurance est du président de la République : les élections législatives du 17 novembre prochain seront libres et transparentes.’’
Sud Quotidien note que ‘’Bassirou Diomaye Faye appelle à la retenue’’.
S’adressant à la nation, le chef de l’État a invité les Sénégalais à ‘’faire preuve de responsabilité, de retenue et de modération’’, rapporte-t-il.
La nomination de Samba Ndiaye au poste de PCA de la SN HLM a entraîné la colère de nombreux militants de Pastef, le parti politique qui a fait élire Bassirou Diomaye Faye.
Sur la base d’un rapport de la Cour des comptes, des membres de Pastef accusent M. Ndiaye d’avoir mal administré la Société des infrastructures de réparation navale (SIRN). Le nouveau PCA de la SN HLM avait été nommé directeur général de la SIRN par Macky Sall.
‘’À hauteur de la fonction, il refuse de se faire enchaîner’’
Les militants de Pastef lui reprochent aussi d’avoir encouragé la répression dont les dirigeants de leur parti politique et leurs proches ont été victimes lorsque M. Sall dirigeait le pays.
‘’Je ne doute pas que les mesures correctives idoines seront apportées au plus vite’’, a écrit le Premier ministre sur sa page Facebook pour calmer les militants de son parti politique, concernant les nouvelles fonctions de M. Ndiaye.
Pour diriger le pays, Pastef ne va pas collaborer avec ‘’toute personne impliquée dans une gestion scandaleuse […] ou ayant fait montre de zèle excessif […] contre le parti, ses leaders ou ses membres’’, a soutenu Ousmane Sonko.
Le président de la République, s’adressant aux Sénégalais, vendredi soir, a invoqué l’‘’esprit de dépassement’’, concernant la nomination de Samba Ndiaye au poste de PCA de la SN HLM. Il a laissé entendre que M. Ndiaye ne sera pas limogé en raison des faits invoqués par les militants de Pastef.
Le Quotidien note, sur la base de la réaction du président de la République, que ‘’Bassirou Diomaye Faye assume son choix’’.
Le même journal est d’avis qu’‘’Ousmane Sonko préfère le parti à la patrie’’ par le fait de se prononcer en faveur du limogeage de Samba Ndiaye.
‘’À hauteur de la fonction [présidentielle], il refuse de se faire enchaîner’’, affirme Vox Populi en parlant du chef de l’État.
‘’Comme Ousmane Sonko a annoncé des mesures correctives, il faudra l’interpeller, lui qui en parlé […] Ce sont ses propos’’, écrit Vox Populi en relayant la réponse donnée par Bassirou Diomaye Faye aux journalistes lorsqu’il a été interrogé sur ‘’les mesures correctives idoines’’ dont a parlé le Premier ministre.
Le chef de l’État ‘’résiste à la furie de Pastef’’
L’As fait observer que ‘’Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko ne parlent pas le même langage’’.
‘’Interpellé sur la nomination très décriée de Samba Ndiaye au poste de PCA de la SN HLM, [Bassirou Diomaye Faye] a tourné en rond sans servir une réponse tranchée, [laissant] les Sénégalais dans le doute’’, commente le même journal.
Source A note que ‘’Bassirou Diomaye Faye les désavoue tous’’. Le chef de l’État ‘’pris ses distances vis-à-vis de son Premier ministre et lui a montré que son pouvoir discrétionnaire est non négociable’’, ajoute le même journal.
‘’Bassirou Diomaye Faye dans les habits de chef’’, titre L’Observateur.
‘’Le contre-pied du Premier ministre dans l’affaire Samba Ndiaye, la leçon aux radicaux de Pastef et l’appel à une campagne dans la sérénité’’, résume-t-il en posant la question suivante : ‘’Premier signe de désaccord entre Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko ?’’
WalfQuotidien fait remarquer que le chef de l’État ‘’résiste à la furie de Pastef’’. ‘’Le tout nouveau PCA de la SN HLM est sauvé. Samba Ndiaye ne sera pas limogé’’, ajoute-t-il.
‘’On ne peut pas le considérer comme un transhumant’’, car il a soutenu la campagne de Pastef à l’élection présidentielle, note WalfQuotidien en reprenant l’argumentaire du chef de l’État.
VERS LA TENUE D’UN CONSEIL PRESIDENTIEL
Les états généraux sur les transports publics ont été clôturés hier, vendredi 15 octobre en présence du ministre, des Infrastructures, des transports terrestres et aériens, El Hadji Malick Ndiaye qui a salué, «des échanges sereines, féconds et constructif
Un conseil présidentiel sera tenu pour la validation des recommandations issues des états généraux sur les transports publics, a annoncé le ministre des Infrastructures, des transports terrestres et aériens, El Hadji Malick Ndiaye qui s’est engagé pour un respect de toutes les directives édictées. Après cinq (5) jours d’échanges, les états généraux sur les transports publics ont pris fin hier, vendredi 25 octobre.
Les états généraux sur les transports publics ont été clôturés hier, vendredi 15 octobre en présence du ministre, des Infrastructures, des transports terrestres et aériens, El Hadji Malick Ndiaye qui a salué, « des échanges sereines, féconds et constructifs ». Ils ont abouti signale-t-il à une feuille de route consensuel. « Les points de divergence entre acteurs sont passés de douze (12) sur les cinquante (50) sujets de discussion avant les assises à presque zéro », a dit El Hadji Malick Ndiaye. Les seuls points de discorde ajoute-t-il, « seront réglés puisqu’ils sont entre structures de l’État. S’ils n’arrivent pas à s’entendre, l’autorité va décider. »
Pour une meilleure gouvernance du secteur du transport, El Hadji Malick Ndiaye promet un suivi des recommandations de ces états généraux. « Rien de ce qui a été fait et dit ici à Diamniadio, ne sera vain, encore moins rangé aux oubliettes à la suite de cette validation. A cet égard, il sera proposé à la très haute autorité un conseil présidentiel autour des recommandations issues de vos travaux.»
Pour le ministre des infrastructures, « ce sera l'occasion de valider le rapport définitif et de disposer d'une feuille de route de mise en œuvre et de dispositifs institutionnels de suivi qui permettent de rendre compte de l'état d'exécution des directives présidentielles. » Pour un respect des recommandations issues de ces échanges, le ministre promet, « l'instauration de rendez-vous avec l'ensemble des acteurs et de tous les citoyens ».
C'est pourquoi dit-il, « le gouvernement s'engage à organiser un suivi trimestriel et une revue annuelle des états généraux des transports publics en vue de s'acquitter de cette exigence constitutionnelle. »
Revenant sur l’application des permis à point, El Malick Ndiaye a tout d’abord émis le souhait d’une meilleure organisation de leurs activités avec le respect de leurs droits sociaux ce qui garantira un meilleur respect du code de la route. « Les permis à points ne sont pas une entrave aux activités des chauffeurs, mais une mesure de leur professionnalisme », soutient-il. El Malick Ndiaye d’ajouter par ailleurs, « le gouvernement accordera un intérêt particulier aux propositions et recommandations formulées».
L’UNIVERSITE VIRTUELLE DU SENEGAL CHERCHE DES REPÈRES
Les pensionnaires de l’Université virtuelle du Sénégal devenue Université Numérique Cheikh Hamidou Kane (UNCHK) font face à moult problèmes dont la question récurrente de la connectivité.
Les pensionnaires de l’Université virtuelle du Sénégal (Uvs) devenue Université Numérique Cheikh Hamidou Kane (UNCHK) font face à moult problèmes dont la question récurrente de la connectivité. Plus de dix ans après sa création, l’Uvs tente de trouver ses repères face aux dysfonctionnements quoique les nouvelles autorités s’activent à en limiter les gaps.
Créée le 23 septembre 2013 par décret présidentiel n° 2013-1294 pour promouvoir les technologies de l’information et de la communication (Tic) au service du développement de l’enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation, l’institution voit cette mission aujourd’hui hypothéquée par un problème technique réel : l’insuffisance de connexion à internet. Les étudiants sont restés trois mois sans connexion et n’ont pas pu continuer leurs activités pédagogiques. Une situation qui était à l’origine de la grève illimitée qu’ils ont déclenchée avant de lever le mot d’ordre suite à la rencontre avec le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation et la Sonatel, ce qui a permis de trouver un terrain d’entente. L’Unchk qui fut la première université publique numérique d’Afrique de l’Ouest avec plus de 70 mille étudiants, occupe la deuxième place derrière l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) en termes d’effectifs. Depuis sa création, elle abrite plusieurs Espaces Numériques Ouverts (ENO) couvrant 8 régions, à savoir Dakar, Thiès, Saint-Louis, Louga, Kaolack, Ziguinchor, Kolda et Diourbel. Elle propose à ses étudiants 35 formations réparties en 3 pôles dont les Sciences Technologiques et Numériques (STN), les Sciences Économiques Juridiques de l’Administration (SEJA) et les Lettres, Sciences Humaines et de l’Éducation (LSHE). L’université offre 53 parcours dont 1000 cours entièrement en ligne. En plus de la connectivité, d’autres problèmes sont à relever. En plus de la connectivité, D’autres disfonctionnements sont notés par les étudiants avec l’administration centrale de l’UNCHK dans la proposition de calendrier d’examen reçu tardivement. Il s’y colle aussi le problème des notes où il n’y a pas de réclamation tant que ce n’est pas une cage vide. Au-delà de cet aspect, l’accessibilité aux ENO pose un autre problème à beaucoup d’étudiants en raison de la zone où ils sont implantés. « Il y a des régions qui ne disposent pas d’espace numérique ouvert mais des bâtiments dits ENO provisoire, ce qui entraîne des blocages pour des filières qui doivent faire des travaux de groupe en présentiel. Du coup, elles ne peuvent pas s’en acquitter par manque de disponibilité d’un ENO, ce qui amène que ces travaux pratiques se font en ligne », avance Aissatou Mané, étudiante dans ladite université.
Des manquements sont aussi notés au niveau du personnel, en l’occurrence le corps professoral pour certains parcours après la licence. Là, il est difficile de trouver un encadreur spécialiste en la matière. «Si nous voulons faire finance publique en master, il serait impossible pour nous de trouver un tuteur spécialisé en ce domaine qui pourra nous encadrer. Confronté à cette situation, il faut faire tes propres recherches ». Qui plus est, a-t-elle dit, « Dans la distribution des outils de travail, il arrive souvent qu’ils soient insuffisants. Ce qui fait qu’on voit un déséquilibre dans la distribution des outils et conduit à des lenteurs dans le démarrage des cours». Il n’en reste pas moins qu’elle reconnait qu’un changement se fait ressentir avec le nouveau régime qui esquisse quelques améliorations. « Cette année, pour la première fois, l’UNCHK fonctionne comme les autres universités. Dorénavant, les communiqués d’examens sortent une semaine avant le Jour-j. La lenteur se dissipe peu à peu aussi », relève Aissatou Mané.
LES QUAIS DE PECHE SERONT REMPLACES PAR DES PORTS DE PECHE …
La ministre a aussi fait un tour au quai de pêche de Guet Ndar et au Service régional des pêches de Saint-Louis.
Le Ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, Dr Fatou Diouf, était avant-hier, jeudi 24 octobre, à Saint-Louis pour une visite de travail. Elle a rencontré les acteurs de la pêche et les femmes transformatrices de produits halieutiques basées à Gandiol et sur la Langue de Barbarie pour s'enquérir de leurs conditions de travail. Elle s'est prononcée aussi au sujet de la brèche qui, a-telle dit, a beaucoup impacté sur le secteur de la pêche
C’est le village de Pilote Barre situé dans le Gandiolé qui a été la première étape de la tournée effectuée par le Ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires dans la région de Saint-Louis. Dr Fatou Diouf a pu observer sur place la brèche et constater les difficultés rencontrées par les populations de Gandiol dans la pratique de leurs activités. Elle s’est rendue avec sa délégation au niveau des deux sites de transformation des produits halieutiques des femmes à Mboumbaye et à Goxu Mbacc au niveau de la Langue de Barbarie.
La ministre a aussi fait un tour au quai de pêche de Guet Ndar et au Service régional des pêches de Saint-Louis. Le but de sa visite était de faire l’état des lieux des infrastructures en place avant d’échanger avec les acteurs de la pêche sur les difficultés relatives à leurs activités. « Je suis venue ici à Saint-Louis dans le cadre d'une visite de travail. Saint-Louis étant une zone de pêche, c'était une occasion de rendre visite aux femmes qui font de l'ostréiculture au niveau de Gandiol. Un projet très important qui est mis en œuvre par le biais du Ministère de l'Environnement que je suis venue soutenir », a-t-elle déclaré.
Le département de la Pêche, a-t-elle ajouté, intervient beaucoup dans ce genre de projets. Elle a pu également constater les dégâts causés par la brèche à Gandiol, soulignant que l'État du Sénégal en est conscient. « Nous sommes en train d'y réfléchir pour voir des solutions adéquates pour permettre aux différentes parties prenantes de pouvoir pratiquer leurs activités en toute sécurité », a rassuré Mme Diouf. Elle s’engage à œuvrer pour accompagner davantage les femmes transformatrices de produits halieutiques pour promouvoir leur autonomisation. « Ces femmes s'activent même dans la pisciculture pour s'approvisionner en interne, avec la raréfaction de la ressource au Sénégal et même au niveau mondial », s’est-elle réjouie avant de rassurer quant à la prise en charge de leurs préoccupations parmi lesquelles la problématique de la brèche.
L’État du Sénégal est en train de chercher des solutions et concernant les quais de débarquement, les conditions de salubrité sont à améliorer avec l'installation de certaines infrastructures. « Avec la vision 2050 de l’État, nous voulons aller au-delà des quais et aller vers des ports de pêche sur l'ensemble du territoire national », a-telle conclu.
LE COUP D’ENVOI DE LA CAMPAGNE DES LÉGISLATIVES LANCÉ DÈS MINUIT
Le compte à rebours est lancé pour les 41 listes de partis, coalitions de partis et entités indépendantes retenues par la Direction générale des élections et confirmées par le Conseil constitutionnel pour prendre part aux élections législatives anticipées
La campagne électorale pour les législatives anticipées du 17 novembre prochain démarre demain soir à partir de minuit. Pendant 20 jours, les 41 listes de partis, coalitions de partis et entités indépendantes vont sillonner les 46 départements et certains pays étrangers à la rencontre des 7 371 890 électeurs pour obtenir leur confiance dans le cadre de ces élections aux enjeux multiples aussi bien pour le pouvoir en place, l’opposition mais aussi la société civile, notamment les acteurs des Assises nationales.
Le compte à rebours est lancé pour les 41 listes de partis, coalitions de partis et entités indépendantes retenues par la Direction générale des élections et confirmées par le Conseil constitutionnel pour prendre part aux élections législatives anticipées du 17 novembre. C’est demain soir, à partir de minuit, en effet, que la campagne électorale pour ces législatives anticipées va démarrer. Pendant 20 jours, les 41 listes de partis, coalitions de partis et entités indépendantes vont sillonner les 46 départements et certains pays étrangers à la rencontre des 7 371 890 électeurs dont 7 033 850 répartis dans les15 633 bureaux érigés sur le territoire national et les 338 040 autres dans les 807 bureaux de votes à l’étranger. Premières législatives anticipées de l’histoire politique du Sénégal depuis l’indépendance, ces élections revêtent plusieurs enjeux aussi bien pour le pouvoir en place et l’opposition que la société civile, notamment les acteurs des Assises nationales.
En effet, élu au soir du 24 mars dernier en la faveur de la troisième alternance politique, l’actuel président de la République est à la quête d’une majorité parlementaire qui lui permettra de mettre en œuvre les promesses de rupture systémique tenues lors de la campagne électorale. Désigné tête de liste de la coalition au pouvoir qui ira à ces élections sous le nom du parti au pouvoir, Pastef, c’est l’actuel Premier ministre, Ousmane Sonko qui a la lourde responsabilité de mener la troupe du régime en place à la victoire au soir du 11 novembre prochain.
Pour rappel, lors de la dernière élection présidentielle du 24 mars, Ousmane Sonko avait réussi à faire élire dès le premier tour l’actuel chef de l’Etat, dix jours seulement après leur élargissement de prison. Deux ans auparavant, lors des législatives du 30 juillet 2022, il avait également réussi une belle prouesse en faisant élire la liste des suppléants de la coalition Yewwi askan wi au scrutin proportionnel. Aujourd’hui, avec le contexte économique difficile que traverse le Sénégal du fait de la dégradation successive de sa note par les agences de notation Moody’s et Standard & Poor’s, les inondations provoquées par la crue du Fleuve Sénégal et du Fleuve Gambie, Sonko sera-t-il en mesure de rééditer ces exploits ? Pour la réponse, il faudra nécessairement attendre la vérité des urnes au soir du 11 novembre prochain. Du côté de l’opposition, ces législatives seront en quelque sorte un véritable baromètre pour départager les principaux acteurs politiques et savoir lequel va incarner véritablement le statut de chef. Car, si ce titre est attribué aujourd’hui à Amadou Ba, ancien Premier ministre et candidat malheureux de l’ex-régime du Président Macky Sall, c’est en raison de son classement lors de la dernière élection présidentielle. En effet, lors des concertations sur le processus électoral tenues dans le cadre du dialogue national lancé par le Président Macky Sall, le 31 mai 2023, les acteurs politiques avaient convenu au sujet des modalités de désignation du chef de l'opposition que le candidat arrivé deuxième à l'élection présidentielle portera ce titre. Et même si cet accord n’a jamais été transposé ni dans la Constitution encore moins dans le Code électoral, il reste l’enjeu principal de ces législatives pour Amadou Ba et les autres leaders de l’opposition à l’image de Barthélémy Toye Dias, Thierno Alassane Sall mais aussi l’ancien chef de l’Etat, Macky Sall, qui a marqué son retour sur la scène politique sénégalaise suite à sa décision de diriger la coalition Takku Wallu Senegal…
A côté des partisans du régime en place et de leurs adversaires de l’opposition, ces législatives anticipées ont également un enjeu réel pour la société civile, notamment les acteurs des Assises nationales. Réunis autour de la Coalition de la société civile pour l’application des recommandations de la Commission de réforme des institutions (Cnri), ces acteurs avaient lancé lors de la phase de précampagne de la dernière présidentielle une campagne pour la mise œuvre des réformes institutionnelles préconisées par les Assises nationales. A ce titre, ils avaient auditionné 08 des 19 candidats validés par le Conseil constitutionnel dont l’actuel chef de l’Etat. En détention préventive, le candidat Bassirou Diomaye Faye, était représenté à l’époque par l’actuel ministre-conseiller juridique et Directeur de cabinet adjoint du président de la République, Sidy Alpha Ndiaye, professeur agrégé en Droit public.
Prenant la parole devant les membres de cette coalition présidée par l’ancien Premier ministre, Mamadou Lamine Loum, non moins ancien modérateur des Assises nationales, Sidy Alpha Ndiaye, tout en exprimant l’adhésion de son candidat aux conclusions de la Cnri, avait fait état d’une « proximité idéologique et pragmatique » entre les conclusions des assises et de la Cnri et le programme « Diomaye président », notamment pour ce qui est de l’Appel à candidature pour certains postes administratifs, de la question des réformes judiciaires et du système hyper présidentialiste. D’ailleurs, aujourd’hui, en perspective du démarrage de la campagne, cette coalition a prévu ce samedi la projection d’un film-documentaire intitulé « Fàtte xaju fi ! » réalisé par Joseph Gaye Ramaka. Cette séance sera suivie d'un débat entre acteurs de la société civile, dirigeants et acteurs politiques, sur toutes ces questions.
Par Fadel DIA
LE MONDE A VAU-L’EAU, OU QUAND LA RAISON DU PLUS FORT…
Il y a dans le monde un bout de terre d’une demi-douzaine de kilomètres de large sur 40 de long, sans armée, sans ouverture sur l’extérieur et qui, depuis plus d’un an, reçoit sans arrêt des bombardements, de nuit comme de jour.
Il y a dans le monde un bout de terre d’une demi-douzaine de kilomètres de large sur 40 de long, sans armée, sans ouverture sur l’extérieur et qui, depuis plus d’un an, reçoit sans arrêt des bombardements, de nuit comme de jour. Ces bombardements y ont tué 1000 personnes en moyenne chaque semaine, fait dix fois plus de blessés, dont certains, souvent des enfants, handicapés à vie.
C’est un territoire sans eau, sans électricité, où les écoles et les hôpitaux ont été détruits, où les populations sont volontairement réduites à la famine et maintenues prisonnières à ciel ouvert. Ce qui se passe à Gaza depuis un an, car c’est bien de Gaza qu’il s’agit, est tout simplement indigne de notre humanité, c’est le plus grand massacre de populations civiles par une armée étrangère que le monde ait connu en temps de paix depuis la dernière guerre mondiale…
Dans toute autre région du monde, les voisins d’un territoire qui aurait subi un tel martyr, ses « proches parents » comme on dirait chez nous, se seraient mobilisés pour le défendre, au prix de leur vie, mais dans le cas de Gaza, ils se bouchent les yeux et les oreilles, aucun pays arabe n’a remis en cause les accords signés avec son agresseur et comme s’il ne se passait rien à leurs portes, ils festoient, car beaucoup d’entre eux sont devenus les lieux de débauche et les terrains de jeu des pays qui soutiennent et arment les responsables de ce massacre. Pendant que les Gazaouis agonisent, leur voisin le plus puissant, l’Arabie Saoudite, organise des réjouissances hors normes, comme le Six Kings Slam, tournoi d’exhibition de tennis auquel sont conviés de vieux chevaux de retour et doté de primes vertigineuses, bien au-delà de celles du Grand Chelem, dans un pays qui ne compte aucun joueur de classe internationale (4 milliards CFA pour le vainqueur,1 milliard minimum pour chaque participant) ou un autre gala aussi dispendieux ,un combat de MMA, une discipline non reconnue aux JO, critiquée par sa violence et qui sert de fanion à beaucoup de suprémacistes blancs !
Il y a dans le monde, un homme qui est candidat à l’élection présidentielle de la nation la plus puissante, la plus riche, la plus développée dans tous les domaines, la plus influente, et cet homme est considéré dans le monde entier comme une brute inculte, un homme grossier, outrancier et vulgaire, qui ment à toutes les occasions, qui est poursuivi pour fraude fiscale et dans des affaires de mœurs, un misogyne à la rhétorique raciste, un fasciste anti humaniste et anti démocrate puisqu’il annonce déjà qu’il ne reconnaitra les résultats des élections que s’ils lui sont favorables. Cet homme représente une menace pour la paix dans le monde et la sauvegarde de notre environnement.
Si un homme de cet acabit se présentait à une élection présidentielle en Afrique, dans ce que lui-même considère comme des pays de m…, car l’essentiel de son vocabulaire est composé de mots de ce genre, il y aurait partout une levée de boucliers et les « Grandes Puissances » n’hésiteraient pas à s’immiscer dans les affaires internes de ce pays et à le menacer de sanctions et de boycott, au cas où il accorderait sa confiance à cet horrible monstre.
Pourtant si Donald Trump, car il s’agit de lui, est élu, et il peut l’être, il sera accueilli avec tous les honneurs dans les pays qui se sont érigés en gardien de la démocratie et de l’humanisme dans le monde. On déroulerait le tapis rouge sous ses pieds tout en sachant qu’il les souillerait de ses chaussures maculées de boues et d’insultes !
Il y a dans le monde des nations dont la prospérité a longtemps reposé sur l’exploitation des richesses et de la main-d’œuvre d’autres pays qu’elles avaient autrefois conquis et occupés et dont elles avaient quelquefois exterminé les populations pour s’installer sur leurs terres. Elles ont, à une époque plus récente, fait appel aux forces vives de ces mêmes pays pour assurer la défense de leurs frontières ou préserver leur liberté, ou encore pour exercer des emplois pénibles dont leurs populations ne voulaient plus. Aujourd’hui l’Europe, car il s’agit d’elle, construit des murs pour arrêter le flot d’immigrés qui fuient leurs pays pour échapper à la misère ou à la guerre et la lutte contre ce qui est, aux yeux de ses dirigeants, le seul fléau qui menace leur bien-être, le seul thème sur lequel ceux-ci s’accordent. Alors ils votent à tour de bras des lois anti immigration de plus en plus coercitives (plus de 30 en France sous la Ve République !), ils interdisent à leurs navires de prêter secours aux naufragés, ils condamnent des gens pour délit d’assistance humanitaire, ils sous traitent les immigrés comme s’il s’agissait de vulgaires marchandises ! Et comme il est difficile de se défaire de ses mauvaises habitudes, ils continuent à nous faire des leçons de morale !
Il y a dans le monde, un pays qui tire sur tout ce qui bouge, et même sur ce qui ne bouge pas puisqu’il tire sur les mosquées, les hôpitaux et les écoles, les abris de réfugiés, les usines et les ateliers et jusqu’aux dépôts d’archives. Dans les douze mois qui viennent de s’écouler il a bombardé quatre capitales étrangères, un peu comme si le Sénégal, après avoir mitraillé Banjul puis Bissau, bombardait Monrovia et Niamey. Il a fait ce que peu de pays ont osé faire : il a mitraillé les Casques Bleus de l’ONU. En tirant sur la Finul, force d’interposition et de paix, Israël, a commis une forme de parricide car ce n’est pas la Bible qui l’a créé mais l’Assemblée Générale des NationsUnies, comme l’ont reconnu ses premiers dirigeants en proclamant son indépendance.
Je ne suis pas Mme Soleil, mais je crois bien que c’est parce que les hommes ont perdu le réflexe de l’indignation face à l’injustice et que leur règle c’est désormais le deux poids deux mesures, que la nature a piqué une sainte colère. Jamais de mémoire de météorologue elle ne s’était montrée aussi capricieuse et imprévisible puisque partout dans le monde se succèdent des catastrophes naturelles hors normes, typhons, inondations, raz de marée…
Pourtant quand la nature parle, il faut prendre les choses au sérieux, elle était déjà passée à l’acte en rayant les dinosaures de la surface de la terre !
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE WEEK-END
Sud Quotidien, Walf Quotidien, EnQuête, Le Soleil, Vox Populi, Libération, Le Quotidien, L'Observateur, L'As
Après avoir été l'exécutant de son Premier ministre sur la dissolution de l’Assemblée, le président est maintenant sommé de se renier une nouvelle fois devant les Sénégalais, après la nomination de Samba Ndiaye
Après avoir été l'exécutant de son Premier ministre sur la dissolution de l’Assemblée nationale, le président Diomaye est maintenant sommé de se renier une nouvelle fois devant les Sénégalais, après la nomination de Samba Ndiaye, pourtant membre de la coalition Diomaye Président.
Qui pour croire à une vague d'indignation spontanée qui viendrait des militants de base outrés, et non à une cabale montée par des voix autorisées de la Pastefie. Ces mêmes voix étaient muettes devant des nominations autrement plus scandaleuses et d'autres ralliements bien plus honteux. Où étaient ces "indignés de la 25e heure" lors des nominations de présumés trafiquants de visa, des personnalités impliquées par des rapports de l’IGE ? Ou encore de ceux qui désertent les listes de l'opposition et appellent à voter pour le régime à trois jours de la campagne ?
Diomaye, en agissant enfin comme un président sans consulter son mentor, s’est attiré un rappel à l’ordre public. Une humiliation inutile, si tant est qu’il accepte de se plier.