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17 novembre 2024
LES PEDIATRES NOTENT UN TAUX ELEVE DE MORTALITE CHEZ LES ENFANTS
Les enfants sont touchés par beaucoup de pathologies. C’est dans ce sens que la société sénégalaise de pédiatrie (Soseped) a organisé un congrès pour parler de ces maladies.
Le congrès de la société sénégalaise de pédiatrie s’est ouvert hier. Ainsi plusieurs thèmes seront abordés à savoir la néonatalogie, l’endocrinologie, la diabétologie, le métabolisme, la pneumonie entre autres. Ainsi, les pédiatres constatent un taux élevé de mortalité chez les enfants.
Les enfants sont touchés par beaucoup de pathologies. C’est dans ce sens que la société sénégalaise de pédiatrie (Soseped) a organisé un congrès pour parler de ces maladies. Selon le président d’honneur de la Soseped, Pr Ousmane Ndiaye, ce congrès passe en revue beaucoup de pathologies, beaucoup de thématiques qui sont extrêmement importantes pour la survie d'un enfant. «Dans nos pays, souvent, il y a un retard de dépistage ou de diagnostic de ces pathologies. Et je pense que cette réunion qui permet de mutualiser les connaissances et les compétences permet de définir les voies et moyens de les dépister très tôt et de mettre en place des stratégies pour les prendre en charge très tôt afin d'éviter cette lourde mortalité », affirme-t-il. A l’en croire, en Afrique, se posent des problèmes de ressources humaines. «D'ailleurs, c'est le principal problème en ce qui concerne les médecins, mais surtout les pédiatres, Nous ne parvenons pas à couvrir tous les besoins au niveau du territoire national», regrette-t-il.
Pour sa part, la présidente de la Soseped Pr Ndèye Ramatoulaye Diagne estime que le congrès abordera la néonatologie, la pathologie infectieuse, mais également la gastroentérologie, la nutrition et des pathologies hématologiques. « Ces thèmes qui seront abordés au cours de ce congrès toucheront à toutes les spécialités de la pédiatrie. Mais le plus important, ce sera de renforcer le partenariat que nous avons avec ces sociétés savantes, et surtout de réfléchir ensemble à des pistes qui nous permettront de mettre en place un système de santé qui est pérenne, bien sûr, mais surtout des solutions adaptées à notre pratique, à notre pratique quotidienne et à nos réalités socioculturelles», soutient-elle. La mortalité néonatale, infantile, juvénile, reste encore élevée dans nos pays, renseigne-t-elle, dans les pays d'Afrique subsaharienne, également dans les pays du Maghreb. « Et il est important pour nous d’échanger pour voir comment est-ce qu'on peut mettre nos forces ensemble pour pouvoir proposer des solutions à nos populations, et surtout à ces populations pédiatriques qui nous sont très chères», déclare Pr Ndèye Ramatoulaye Diagne.
Revenant sur les solutions, elle est d’avis que les premières consistent à renforcer les réseaux à travers lesquels les formations sont organisées, que ce soit des formations théoriques, mais pratiques. «Ce qui nous est possible dans le cadre de ce partenariat, c'est de faire des échanges entre nos universités, entre nos structures hospitalières, pour toujours aller dans le sens de renforcer les compétences des pédiatres, aussi bien les pédiatres qui sont déjà en activité que ceux que nous formons»
Pour rappel, le congrès de l’association sénégalaise de pédiatrie est couplé à l’association des Pédiatres de Langue Française. Pour Pr Ousmane Ndiaye, c’est un grand rendez-vous « du donner et de recevoir, puisque nous recevons toutes les sociétés savantes d'Afrique subsaharienne, mais également du Maghreb et celles savantes d'Europe. Voilà, pour dire que c'est un congrès conjoint, c'est le 10e congrès de l'association, donc conjoint avec le congrès de l'Association des Pédiatres de Langue Française, cette association qui regroupe des pédiatres des sociétés savantes d'Afrique noire, d'Afrique subsaharienne, du Maghreb, mais également des sociétés savantes d'Europe».
IL FAUT ASSAINIR LES MŒURS POLITIQUES
La coalition Nafooré-Sénégal a commencé sa campagne hier par une caravane de Tamba à Bidiancoto, village natal du maire de Missirah et tête de liste de ladite coalition, Amadou Ba.
La coalition Nafooré-Sénégal a commencé sa campagne hier par une caravane de Tamba à Bidiancoto, village natal du maire de Missirah et tête de liste de ladite coalition, Amadou Ba. A Bidiancoto, ce dernier s’est recueilli au mausolée de son papa et recueilli des prières auprès de sa maman, avant de faire une déclaration dans laquelle, il a demandé qu’on assainisse les mœurs politiques.
La campagne électorale pour les prochaines élections législatives prévues le 17 novembre prochain a débuté depuis hier sur le territoire national. Pour montrer sans nul doute que sa coalition risque de créer la surprise lors des joutes électorales à venir, Amadou Ba, maire de Missirah et tête de liste de Nafooré-Sénégal, a fait une véritable démonstration de force à Tamba, plus particulièrement dans son fief, le village de Bidiancoto, où la foule était en liesse lorsque sa caravane, qui avait quitté Tamba, est arrivée sur place.Devant ses partisans qui scandaient le nom de la coalition Nafooré, Amadou Ba a déclaré qu’on doit assainir les mœurs politiques pour mieux servir les populations. «Il faut assainir les mœurs politiques. Le Sénégal nous appartient, il faut qu’on le construise. Il faut qu’on travaille pour développer ce pays, c’est notre devoir. Et je pense que les 54% qui ont voté pour Diomaye Faye ne l’ont pas fait parce qu’ils l’aiment, mais ils ont voté pour le changement, parce qu’ils ne voulaient plus de l’ancien régime et de ses pratiques. Ainsi, les nouvelles autorités doivent savoir qu’elles sont là pour travailler, mais pas pour emprisonner des Sénégalais ou accepter la transhumance», a-t-il dit.
Poursuivant, la tête de liste de Nafooré a ajouté ceci : «Nous, nous sommes là pour répondre aux attentes des populations. Nous ne sommes pas là pour invectiver ou nous chamailler avec qui que ce soit. Nous sommes là pour défendre les intérêts des Sénégalais. C’est notre position en tant que tête de liste de la coalition Nafooré-Sénégal, qui compte de valeureux jeunes, travailleurs, compétents, déterminés et qui aiment leur pays»
Sous les applaudissements et cris des populations, Amadou Ba a précisé : «Sachez que si votez pour nous, vous aurez de bons avocats qui n’ont pas attendu d’être à la retraite pour faire de la politique, mais ils sont des jeunes qui pensent qu’ils peuvent servir leur pays et défendre les intérêts des populations. Si vous prenez le cas de Tambacounda, aucune route n’est en bon état. J’ai mal quand je vois l’état des routes dans la région de Tambacounda. Je veux que cette situation soit un mauvais souvenir. C’est pourquoi je veux être votre député, le député du peuple. Je vais me battre vous pour que vous puissiez avoir ce que vous méritez. Avec la coalition Nafooré, nous allons nous battre pour que le Sénégal aille de l’avant.»
LA MISSION DE MACKY SALL
En acceptant d'être tête de liste nationale de Takku Wallu, il affirme placer l'intérêt du pays au-dessus de ses ambitions personnelles. Sa participation aux législatives vise, selon lui, à consolider la démocratie et préserver les acquis économiques
L’inter-coalition Samm sa kaddu-Takku Wallu de Thiès s’est retrouvée ce week-end pour lancer l’offensive, dans la perspective des élections législatives de 17 novembre 2024. A cette occasion, le Président Macky Sall s’est encore invité dans les débats à travers un appel téléphone. Il est revenu sur les raisons pour lesquelles il a accepté d’être tête de liste nationale de la coalition.
L’ancien président Macky Sall, par ailleurs Président de l’Alliance Pour la République (APR), a encore été la vedette à distance de la rencontre de l’inter-coalition Samm sa kaddu-TakkuWallu de Thiès. En effet, son coup de fil sur le téléphone du député Abdou Mbow mis sous haut-parleur a été religieusement écouté dans la salle. «Il est vrai que c’est dans des difficultés que les investitures ont été faites, mais les enjeux de ce scrutin font que chacun doit se donner sans compter, afin que tout le monde puisse dépasser ces difficultés», a-t-il d’emblée déclaré. Il ajoute que le combat en vaut la peine, car à travers ces élections, il s’agit de consolider la démocratie, de préserver les acquis, en ce qui concerne notamment notre économie. C’est d’ailleurs dans ce cadre qu’il situe sa décision allant dans le sens de prendre la tête de liste proportionnelle de la coalition Takku Wallu Sénégal. «Tout le monde sait que, si j’ai accepté d’être la tête de liste nationale de la coalition, ce n’est nullement pour me faire élire, mais c’est dans l’intérêt du pays et c’est la même posture adoptée par tous les leaders, tous les responsables qui se sont ainsi engagés pour la bonne cause», a-t-il indiqué. La tête de liste proportionnelle a par ailleurs salué le choix du Président Abdoulaye Dièye de le soutenir et pour lui, «c’est un bel exemple d’acte de courage, de générosité qu’il fait saluer à sa juste mesure». Il est d’avis que Thiès a toujours été une ville de refus et plusieurs faits historiques le confirment avec pertinence. Il s’agit donc, à ses yeux, d’un département stratégique notamment avec 4 sièges parlementaires en jeu et l’intercoalition devra nécessairement le gagner. Pour ce faire, il faudra privilégier la proximité, être en contact direct avec les populations, pour insuffler une belle dynamique. D’après lui, le département de Thiès a le devoir encore une fois de faire étalage de l’image qu’il a toujours montrée, dans les différents combats politiques qui jalonnentl’histoire du Sénégal.
Pour l’ancien ministre d’Etat Augustin Tine, par ailleurs Maire de Fandène, ces élections législatives ne doivent faire peur à personne, elles constituent une belle occasion de remettre ce pays sur les rails, à travers l’équilibre du système de gouvernance et c’est cela la démocratie. Pour lui, il y a de l’espoir car ces dernières heures, le camp d’en face a appelé à la paix, contrairement à ses habitudes. «Les investitures étaient très difficiles, c’est ainsi que je ne figure sur aucune liste. Mais je m’investirai mille fois plus que d’habitude pour que notre coalition puisse gagner ces élections», a-t-il ajouté. Moustapha Mbaye du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR), tête de liste départementale de Thiès, estime qu’il y a un défi à relever, mais avec tous les Thiessois. Il soutient que tous ceux qui sont du côté de l’opposition et qui l’ont exprimé, sont en réalité les vrais braves du peuple. A l’occasion de ces législatives, il a appelé les sénégalais à choisir le bulletin qui va changer le vécu des sénégalais, à travers une rupture à l’Assemblée Nationale. «Nous avons pris l’engagement de ne pas y aller pour plaire à qui que ce soit, mais pour dire la vérité en toutes circonstances et quel que soit le côté où elle se trouve. L’opposition doit être forte à l’Assemblée Nationale, pour y jouer son véritable rôle, et tous ceux qui disent que si elle y détient la majorité, le pays sera bloqué, ne racontent que des histoires», a expliqué la tête de liste. Hélène Tine investie en position de titulaire sur la liste départementale a ouvert les hostilités en déclarant que Thiès, la ville du refus, a un rendez-vous avec l’histoire et elle doit montrer que les sénégalais, fatigués, n’accepteront pas de se livrer à ce régime, mains et pieds liés. Pour elle, le 17 novembre constitue l’occasion forte pour barrer la route à la manipulation.
L’ingénieur Aly Tounkara quitte Idrissa Seck
Idrissa Seck et le Rewmi viennent encore de perdre un ténor à Thiès. Il s’agit de Aly Tounkara ; ingénieur en Eau, secrétariat national à l'Eau et à l'assainissement de Rewmi, par ailleurs coordonnateur des cadres du parti dans le département de Thiès. Il a annoncé ce week-end sa décision de mettre définitivement un terme à son compagnonnage politique avec ce parti. « J’ai décidé de quitter le Rewmi et j’ai envoyé au Président Idrissa Seck une correspondance dans ce sens », a-t-il expliqué. Et pour poursuivre ses activités politiques, en se frayant son propre chemin, il a annoncé la naissance de son mouvement dénommé « Jokko Ak Askan wi ». L'objectif, dit-il, est d’être plus connecté à la jeunesse et aux femmes pour contribuer au développement de la cité. Selon lui, les activités du mouvement qui sera bientôt officiellement lancé, seront déroulées sur la base de la responsabilité, l’unité, la stabilité et la démocratie. Et les arguments seront strictement guidés par la compétence, l’expérience, pour être au service du pays et des sénégalais. De 2014 à 2022, Aly Tounkara a été adjoint au maire de Thiès-Est et président de la commission de l'aménagement de la ville de Thiès.
Le Sénégal lève 29,52 milliards FCFA
Le Sénégal est intervenu sur le marché de la dette publique de l'UMOA, la semaine passée avec pour objectif de mobiliser 30 milliards FCFA auprès des investisseurs de la région. Une opération qui a consisté en une émission simultanée de Bons et Obligations assimilables du Trésor (BAT/OAT), à savoir un BAT de maturité 364 jours, ainsi que de deux OAT de 3 et 5 ans de maturité. Cette demande a été favorablement accueillie par les investisseurs ciblés de la région qui ont proposé 31,52 milliards FCFA, soit un taux de couverture de 105,07%. Face à cette proposition, le Sénégal a décidé de mobiliser 29,52 milliards FCFA (45 millions d'euros), soit 2 milliards FCFA de moins que le montant mis en adjudication, représentant un taux d'absorption de 93,6%. Dans le détail, le BAT a retenu 20,04 milliards FCFA pour un taux marginal de 6,96% avec un rendement moyen pondéré de 7,42%. Les deux OAT ont validé 4,95 milliards et 4,52 milliards FCFA respectivement pour la maturité 3 et 5 ans. Les prix marginaux ont été de 9 580 et 9 425 FCFA dans l'ordre, avec des rendements moyens pondérés de 7,9% et 7,85%.
Cri du cœur des travailleurs de Senta Sa
S’il y a des travailleurs qui sont actuellement très fatigués, ce sont bien ceux de la société Sénégal tannerie (Senta Sa). Ils sont privés de salaires depuis 25 mois. Pour dénoncer cet état de fait, ils ont tenu un sit-in pour fustiger le mépris de leur directrice Oumou Hari Bocar Sall et inviter l’État du Sénégal à réagir avant qu’il ne soit trop tard. Selon le délégué général, Mamadou Lamine Guèye « le problème de Senta Sa constitue un drame social que les autorités doivent régler. Il y en a parmi nous qui sont expulsés de leurs maisons pour arriérés de loyer et leurs enfants ne partent plus à l’école. Nous crions au secours !».
Absence de l’Apr au meeting d’Amadou Ba à Guédiawaye
Les responsables de l’Alliance pour la République (Apr) étaient absents au meeting de la tête de liste de la coalition Jamm Ak Njariñ à Guédiawaye. S’agit-il d’un boycott ? On en saura plus dans les prochains jours. Mais cette situation était prévisible puisque l’APR qui se sent trahie par Amadou Ba avait demandé le retrait du nom de Néné Fatoumatou Tall de la liste de Jamm Ak Njariñ. Néné Fatoumata Tall, Racine Talla et Khafor Touré ont brillé par leur absence. C’est dire que c’est l’échec de l'inter-coalition. Pourtant hier, Amadou Ba et Aliou Sall ont tous appelé à l’unité de l’opposition pour récupérer Guédiawaye des mains du pouvoir actuel.
Abdoulaye Ndiaye Ngalgou soutient Pastef
Pastef s’est renforcé à Tivaouane au premier jour de la campagne électorale. Abdoulaye Ndiaye Ngalgou a profité du passage de la caravane de la tête de liste nationale de Pastef, Ousmane Sonko, dans le département pour annoncer son soutien au parti présidentiel aux élections législatives.
Les travailleurs du groupe E-média remettent ça
La situation du groupe E-média Invest prend une tournure inquiétante. En effet, après avoir observé une grève de 7 jours pour revendiquer 5 mois d’arriérés de salaires, ces travailleurs ont décidé de reconduire leur mot de grève. «Nous, travailleurs du Groupe Emedia Invest, avons décidé de suspendre à nouveau nos activités pour une semaine», déclare le collectif dans un communiqué rendu public hier. Donnant les raisons d’une telle décision, ces travailleurs disent regretter l’inertie de la direction générale après avoir bouclé une semaine de suspension de leurs activités au sein de l'entreprise. « Cela fait 5 mois maintenant que nous n'avons pas reçu nos salaires, une situation difficile et intenable pour tout le personnel qui dure et, malheureusement, perdure», dénonce le collectif des travailleurs. Ils renseignent avoir multiplié les actions, interpellé la direction et participé à des médiations, durant la semaine de cessation de leurs activités. Mais que nenni! Le problème reste entier et réel. Car «la direction générale de Emedia se montre insensible face aux difficultés auxquelles font face les travailleurs». Pis, «aucun acte, aucune proposition, aucune promesse» n’a vu le jour. La direction générale ayant pris la décision de «se braquer», «montre ainsi son manque de respect envers des pères, mères et soutiens de famille». Toutefois, le personnel se dit uni et déterminé dans la lutte. Car le salaire est un droit pour tout travailleur et le payer à temps, un devoir pour tout employeur.
Diomaye en Arabie Saoudite
Le Président Diomaye a repris les airs samedi. Il s’est envolé pour l’Arabie Saoudite sur invitation de Son Altesse Royale Mohammed ben Salmane. Après cette visite officielle du 27 au 31 octobre 2024, le chef de l’Etat participera au Future Investment Initiative Forum avant de se rendre en Türkiye, du 31 octobre au 2 novembre, pour une visite officielle à l’invitation du Président Recep Tayyip Erdoğan.
Marine nationale intercepte une pirogue de 230 migrants
La Marine nationale reste aussi déterminée que les candidats à l’émigration clandestine. Elle brise chaque jour le rêve de migrants en partance pour l’Europe. Cela grâce au renforcement de la surveillance des eaux sénégalaises. Le Patrouilleur de haute mer le Walo a intercepté dans la soirée du 26 au 27 octobre 2024, à 130 km au large de Dakar, une pirogue partie des îles du Saloum avec 230 migrants.
Kounghany, Golmy, Yaféra, Aroundou et Balou libérés des eaux
Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement poursuit sa tournée dans les zones envahies par les eaux de crue. Ce weekend, Cheikh Tidiane Dièye s’est rendu à Kounghany, Golmy, Yaféra, Aroundou et Balou des localités qui ont vécu des inondations fluviales exceptionnelles. Il y a encore une semaine, on y circulait en pirogue, dit-il, mais aujourd’hui, bien que les murs portent encore les stigmates de ces épreuves, la vie y a repris ses droits. A l’en croire, ces villages du département de Bakel sont un symbole de la résilience. Partout, les populations ont exprimé leur reconnaissance et leur satisfaction quant à la diligence et à l’efficacité des interventions de l’État, rapporte le ministre de l’Hydraulique. Selon M. Dièye, les populations sont hors de l’eau et commencent déjà à penser à l’avenir, notamment la construction de digues pour protéger les villages, de routes pour désenclaver les localités, la réhabilitation des mares et marigots pour l’agriculture, l’élevage, la pêche, etc. En achevant ma tournée de trois jours, de Saint-Louis à Bakel, en passant par Podor, Matam et Kanel, Cheikh Tidiane Dièye a remercié les Sénégalais qui se sont mobilisés dès les premières heures pour apporter leur soutien aux sinistrés. Des associations de la diaspora, des associations de la société civile, des entreprises au titre de leur responsabilité sociétale, ainsi que de nombreux autres acteurs communautaires ont spontanément offert leur aide, dit-il. Ainsi que les forces de défense et de sécurité, sous la coordination des gouverneurs, préfets et sous-préfets, pour la parfaite conduite de leur mission.
Attentat à la pudeur et détournement de mineure
Condamné à six mois assortis de sursis, le vendeur de smartphones, Talla Ndao, pourra assister à la naissance de son fils s'il le souhaite. En effet, il a été reconnu coupable par le tribunal des flagrants délits de Diourbel, du chef de détournement de mineure pour avoir mis enceinte sa copine de 17 ans. Prévenu des délits de détournement de mineure et d'attentat à la pudeur, Talla Ndao comparaissait en octobre 2024 devant la barre du tribunal des flagrants délits de Diourbel. Cette triste affaire s'est passée à Touba où Talla Ndao, un vendeur de smartphones de vingt-quatre ans, a fait la connaissance de la jeune Ndioro venue échanger son smartphone. À partir de ce moment, le courant passe plutôt bien entre les deux qui entament une magnifique idylle en cachette. Et s'ils ne se voyaient pas à la boutique du jeune commerçant, Talla et Ndioro roucoulaient dans la chambre du vendeur de smartphones. Mais quelques semaines avant la célébration du dernier grand Magal de Touba, Ndioro contracte une grossesse alors qu'elle l'ignorait elle-même. C'est sa tante Seynabou Fall chez qui elle était allée à Touba, qui a remarqué les changements morphologiques de la gamine. Suspectant la grossesse, elle l'a conduite au service de gynécologie de l'hôpital Matlaboul Fawzeiny où un médecin gynécologue a confirmé que Ndioro était réellement enceinte. À partir de là, Seynabou Fall a avisé Mané Mbow, la mère de Ndioro. Pour toute réaction, cette dernière à qui son enfant explique que Talla Ndao est l'auteur de sa grossesse, va immédiatement porter plainte au commissariat spécial de police de Touba. Dans la foulée, Talla Ndao est arrêté puis placé en garde à vue. Il a été inculpé et envoyé en prison.
Prières et visites de courtoisie des candidats de Kaffrine
Des candidats investis sur les listes de certaines coalitions ont démarré dimanche la campagne électorale pour les élections législatives anticipées du 17 novembre par des séances de prière et des visites de courtoisie à des guides religieux de la commune de Kaffrine, a constaté l’APS. A la place de meetings ou de caravanes les parties prenantes à ces joutes électorales ont démarré timidement la campagne électorale, chaque coalition y allant de sa stratégie dans la quête des suffrages des potentiels électeurs. Les responsables locaux des coalitions ‘’Sam sa Kaadu’’-‘’Takku Walu Sénégal’’, investis sur listes départementales ont organisé une séance de lecture du Coran au siège de l’Alliance pour la République (APR, opposition). Une rencontre avec des femmes du département et un point de presse ont bouclé leurs activités au premier jour de cette campagne électorale. Le même procédé a été adopté par les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF, au pouvoir) dont les candidats ont organisé des séances de lecture du Coran devant le siège de la formation politique avant d’effectuer une tournée auprès de certains foyers religieux de la commune. La coalition ‘’Jam Ak Njarin’’, a tenu une réunion avec ses différents responsables dans le département de Birkelane pour mettre en place des stratégies et un plan de travail, explique leur tête de liste départementale, Mouhamed Ka.
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LE SIÈGE DE TAXAWU SENEGAAL INCENDIÉ
C’est vers les coups de 4h du matin que le siège de Taxawu Senegaal a été attaqué par des individus non identifiés. L’attaque a été perpétrée dans la nuit de dimanche à lundi, premier jour de la campagne pour les législatives anticipées.
C’est vers les coups de 4h du matin que le siège de Taxawu Senegaal a été attaqué par des individus non identifiés. L’attaque a été perpétrée dans la nuit de dimanche à lundi, premier jour de la campagne pour les législatives anticipées. Le siège a été mis en feu.
Aucune perte en vie humaine n’est à déplorer. Cependant, une partie importante du siège a été consumée par les flammes.
Les sapeurs-pompiers sont venus à temps pour éteindre les flammes. Après des heures, ils ont pu venir à bout. Des dégâts matériels conséquents sont notés.
LÉGISLATIVES 2024, LES PARTIS ET COALITIONS INVESTISSENT LE TERRAIN
Dimanche 27 octobre, dès les premières heures, les candidats en lice ont commencé leurs activités, multipliant caravanes et rassemblements populaires dans les différentes régions du Sénégal.
La campagne électorale pour les législatives a débuté, marquant le coup d’envoi pour les candidats qui rivalisent d’ingéniosité et d’efforts pour convaincre les électeurs. Dès les premières heures, plusieurs partis et coalitions ont commencé leurs activités, multipliant caravanes et rassemblements populaires dans les différentes régions du Sénégal.
Ousmane Sonko, tête de liste de la coalition Pastef, a lancé sa campagne à travers une caravane impressionnante, partant de Keur Ndiaye Lo avant de se rendre à Darou Khoudoss Mboro. Le candidat a été accueilli en héros par des militants enthousiastes. En plus des échanges chaleureux avec les habitants, Sonko a prononcé sa première déclaration de campagne à Darou Khoudoss, promettant de trouver une solution rapide à la crise de l’eau qui sévit dans la région. Il a également exprimé sa volonté de renégocier certains contrats au bénéfice du peuple. Son convoi s’est ensuite dirigé vers Taiba Ndiaye et Tivaoune, avec une dernière étape à Thiès pour un grand meeting.
L’inter-coalition « Samm Sa Kaddu », « Takku Wallu » et « Jamm Ak Njariñ » a choisi un rassemblement à Grand Dakar pour son lancement. Les leaders de la coalition se sont réunis pour définir l’itinéraire d’une caravane prévue dans les prochains jours. Cette initiative marque un engagement collectif à mobiliser les Dakarois pour une participation massive lors du scrutin.
La coalition « Samm Sunu Rew » a, quant à elle, organisé une caravane dans les rues de Dakar. Le départ a été donné à la VDN, point de rassemblement où les chefs de file ont ajusté les détails de leur itinéraire. Après une journée intense dans la capitale, ils ont pris la route de Darou Thioubou, une localité située entre le Lac Rose et Keur Massar, où le candidat Famara Ibrahima Cissé compte entamer son tour de campagne.
L’union Naatal Kaw Gui est en campagne à Malem Hodar, dans la région de Kaffrine, avec son candidat Bassirou Ba, tandis que le Dr Elhadji Ibrahima Mbow de l’union citoyenne « Buntu Bi » parcourt les quartiers de Dakar pour son programme de proximité. À la Médina, le lancement a eu lieu à la rue 25×30, chez le doyen Imam Amadou Kane.
À Mbacké, la Coalition Sopi Sénégal, dirigée par Tafsir Thioye, a entamé son meeting d’ouverture avec une foule de militants. À Darou Thioubou, dans la commune de Sangalkam, le candidat Famara Ibrahima Cissé a clôturé une première journée de campagne riche en rencontres. Cheikh Issa Sall, tête de liste de la coalition UNITÉ (Union Nationale pour l’Intégration, le Travail et l’Équité), n’a pas bougé pour cette première journée de campagne. Il a fait une déclaration depuis son siège de Médine à Mbour. Demain matin à 10 heures, il précédera une caravane à Djofior et à Kaolack.
La coalition « Gokh You Bess », après son meeting d’ouverture, sera à Touba demain pour une visite de courtoisie et du porte-à-porte. La coalition « MÀNKOO LIGGÉEYAL SÉNÉGAL », dirigée par Souleymane Ndiaye, Secrétaire Général du Mouvement S2DD (Synergie pour un Développement Durable), a parcouru Ouakam, les Parcelles Assainies, Niary Tally, Ouagou Niayies et Grand Yoff.
Moustapha Diop, tête de liste de « Farlu », a débuté sa campagne par des prières à Touba, avant de se rendre dans les localités de Loumbal Dadi et Loboudou, dans la commune de Keur Momar Sarr. La région de Saint-Louis accueillera la caravane dans la soirée.
La tête de liste de la coalition Sénégal « Késé » était à Ngor cet après-midi pour rencontrer un autre investi, responsable dans la zone, nommé Omar Sèye. Sur place, l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye, qui n’est pas investi mais qui a décidé de prêter main forte à la coalition, était également présent.
Les candidats et les leaders de chaque coalition poursuivent leurs parcours à travers le Sénégal, affirmant leur détermination à convaincre les électeurs et à faire entendre leurs promesses pour l’avenir du pays.
La campagne électorale a démarré ce dimanche. Ousmane Sonko, la tête de liste de Pastef était à Thiès. Face à ses militants, il a dit ce que le référentiel Sénégal2050 veut faire de la région. Le premier ministre a aussi porté de grosses accusations sur le régime de Macky Sall
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ACCUSATIONS DE DÉTOURNEMENT, MANSOUR FAYE DÉFIE OUSMANE SONKO
L'ancien ministre des Transports a lancé un défi à l’actuel premier ministre sur ses accusations répétitives de détournement de deniers publics.
L'ancien ministre des Transports, Mansour Faye, a démarré sa campagne électorale dimanche 27 octobre à Saint Louis. Il a, devant ses militants, lancé un défi à l’actuel premier ministre sur ses accusations répétitives de détournement de deniers publics.
FATOU BINETOU MBODJ DÉMISSIONNE DU PARTI RÉPUBLICAIN POUR LE PROGRÈS
Le départ de la responsable de la jeunesse féminine s'inscrit dans un contexte de repositionnements stratégiques pour le PRP, après le revirement de Déthié Fall, qui a choisi de s'aligner avec Ousmane Sonko et le Pastef.
Fatou Binetou Mbodj, ancienne responsable de la jeunesse féminine du Parti Républicain pour le Progrès (PRP), a annoncé sa démission pour des raisons personnelles. Elle a tenu à exprimer sa gratitude envers le président du parti, Déthié Fall, pour la confiance qu'il lui a accordée tout au long de son engagement. Mme Mbodj a également adressé ses remerciements à l'ensemble de ses camarades, soulignant les liens fraternels et cordiaux qu'elle a noués au sein du PRP.
Cependant, ce départ ne marque pas la fin de son engagement politique. Mme Mbodj a affirmé son intention de continuer à défendre ses idéaux politiques et citoyens.
Ce retrait intervient dans un contexte politique complexe pour le PRP. En effet, Déthié Fall, leader du parti et membre de la coalition d'opposition Samm sa Kaddu, a récemment fait parler de lui en s'affichant aux côtés du Premier ministre Ousmane Sonko, à quelques jours du début de la campagne électorale pour les législatives. Ce rapprochement a suscité de nombreuses interprétations sur les orientations du PRP. Moins de quarante-huit heures après cette apparition, lors d'un point de presse tenu au siège du parti, Déthié Fall annonçait son retrait de la coalition Samm sa Kaddu, dont la tête de liste nationale est occupée par Barthélémy Dias, l'actuel maire de Dakar.
"Après avoir discuté avec Ousmane Sonko, j'ai décidé de me retirer de la coalition Samm sa Kaddu et de rejoindre Pastef. J'engage tout le parti, toute la coalition, et tous les sympathisants. Cela peut être difficile pour certains, car des engagements ont déjà été pris, mais je leur demande de se rallier aux comités électoraux mis en place par Pastef," avait déclaré Déthié Fall.
LA GUERRE DES QUATRE GRANDS
Dans ce maelström électoral, chaque leader majeur porte ses ambitions : Sonko pour consolider son pouvoir, Ba pour s'affirmer comme chef de l'opposition, Sall pour maintenir son influence, et Dias pour émerger comme nouvelle force
Huit mois après son arrivée au pouvoir, Ousmane Sonko ne peut se permette une déroute électorale lors de ces Législatives anticipées. En tête de la Coalition «Takku Wallu Senegaal», Macky Sall, pour sa part, joue gros. Conduisant les troupes de «Jam ak njariñ», Amadou Ba va connaître sa réelle force politique. Barthélemy Dias de «Samm sa kaddu», lui, ne veut surtout pas être oublié. Voici, entre autres, les enjeux de ces élections anticipées du 17 novembre prochain.
C’est le top départ ! Ils sont nombreux à vouloir représenter le Peuple à l’Hémicycle. La Direction générale des élections (Dge) a arrêté 41 listes. Tout cela pour dire que le citoyen aura largement le choix. Cependant, les élections vont se jouer entre 4 listes. Des coalitions contre-nature au prolongement des alliances d’hier, sans oublier le reniement de la parole donnée, les politiciens ont rivalisé d’ardeur dont la seule finalité n’est rien d’autre que l’intérêt personnel. En effet, le parti Pastef, qui est arrivé au pouvoir au premier tour avec 54% des votes, est dans l’obligation de confirmer son score. Mais au regard de la vague de transhumance notée ces dernières heures, sa tête de liste nationale, Ousmane Sonko, ne semble plus aussi sûre de sa force. Bientôt 8 mois au pouvoir, celui qui avait refusé l’état de grâce n’a pas de résultat probant pouvant lui assurer une victoire sans effort. L’économie au ralenti, le Sénégal fait face à des difficultés pour l’exécution de son budget. La dernière mission du Fmi l’a confirmé. Naturellement, comme à son habitude, Ousmane Sonko met tout cela sur le dos de l’ancien régime. Son rapport d’audit de la gestion de Macky Sall, qui est en cours d’audit, est un élément de campagne. Son objectif est d’éviter de perdre la majorité. En effet, comment va-t-il expliquer une défaite, 8 mois après son arrivée au pouvoir ? Ce qui ne sera pas le problème de son principal adversaire, Amadou Ba, trahi par son mentor qui l’avait choisi. L’ancien Premier ministre devra confirmer son score à la dernière Présidentielle. En effet, avec 35% des votes, Amadou Ba se positionne comme le chef de l’opposition. Certains observateurs croient savoir que l’ancien chef du gouvernement est parti de l’Alliance pour la République (Apr) avec le grenier à voix. Est-ce le cas ? C’est ce qu’il va chercher à démontrer ou confirmer. En tout état de cause, Amadou Ba n’a rien à perdre dans ces Législatives. Bien qu’ayant le ralliement à sa cause du Ps et de l’Afp, Amadou Ba lorgne la place de Diomaye en 2029. Le résultat des élections législatives sera un baromètre ou une boussole pour orienter sa position en vue d’ajuster sa monture. Naturellement, il aura à cœur de remettre son ancien mentor à sa place. A vrai dire, c’est cela son principal objectif : montrer à Macky Sall qu’il contrôle l’opposition. Miser sur une majorité pour Amadou Ba semble un peu trop optimiste au regard de la configuration politique du moment. Sa liste s’est retirée dans quelques départements, en plus de savoir que le Sud est probablement acquis à la cause du pouvoir et que dans le Nord il devra y contester la suprématie de Macky Sall.
Des candidats, Macky Sall semble être celui qui a la plus grande mise. En effet, depuis 2012, le leader de l’Apr n’a pas perdu d’élection. Un autre résultat qu’une victoire viendrait entacher sa réputation. En plus, se faire battre par Ousmane Sonko viendrait accréditer un certain nombre de thèses. Ce qui n’est pas le cas de Karim Wade. Le fils de l’ancien Président Abdoulaye Wade est habitué aux débâcles. Depuis 2012, le Parti démocratique sénégalais (Pds) se contente de quelques circonscriptions pour exister. Pour ces Législatives, le Pds va s’allier avec l’Apr pour optimiser ses chances.
Barthélemy Dias, l’ancien ami de Sonko, ne veut pas être oublié. Il est difficile de mesurer sa vraie force. Il a choisi de s’allier avec les frustrés de Yewwi askan wi. Il a choisi de ne pas se mêler à la bataille de Dakar en conduisant la liste Samm sa kaddu. Pour autant, ce sera son principal objectif. En effet, le maire de Dakar dont le parti Pastef estime l’avoir installé dans la capitale, va essayer de peser de tout son poids pour écarter Abass Fall, la tête de liste départementale de Pastef à Dakar, qui veut le remplacer. En gagnant à Dakar, Barthélemy Dias enverrait un message que Abass Fall ne manquera pas de décortiquer. En plus, ce résultat le mettrait dans une bonne position pour l’élection présidentielle de 2029 et celles locales de 2027.
Derrière chaque objectif, se cache un intérêt commun à l’opposition. Si la somme des sièges de toute l’opposition dépasse celle du parti Pastef, les protagonistes ne devraient pas avoir de problèmes pour s’associer afin de forcer la cohabitation à Ousmane Sonko. C’est le vœu pieux des opposants. Et en optant pour ces blocs, l’opposition se donne les moyens d’atteindre cet objectif