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6 mars 2025
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ASSISES DE LA JUSTICE, LE DÉCRYPTAGE COMPLET DE DAOUDA MINE
Diomaye Faye avait réuni les forces vives de la nation pour des Assises sur la justice. Objectif : échanger pour engager des réformes dans ce secteur. M. Mine, qui était au cœur de l’événement, nous explique en détail les conclusions.
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, avait réuni les forces vives de la nation pour des Assises sur la justice. Objectif : échanger pour engager des réformes afin de redorer le blason de la Justice. Daouda Mine, qui était au cœur de l’événement, nous explique en détail les conclusions de ces assises.
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BIRAHIM SECK RAPPELLE AU PREMIER MINISTRE SONKO SON RÔLE
Le jeu de ping-pong se poursuit de plus belle entre le Premier ministre Ousmane Sonko et la presse sénégalaise. Ce jeu ne laisse point indifférent le Coordonnateur du Forum civil.
Le jeu de ping-pong se poursuit de plus belle entre le Premier ministre Ousmane Sonko et la presse sénégalaise.
Ce jeu ne laisse point indifférent le Coordonnateur du Forum civil, Birahim Seck. « M. le PM Ousmane Sonko, votre rôle est d’apporter des solutions durables pour fortifier la presse et la consolider. Elle ne doit pas être, ni se sentir menacée », rappelle M. Seck au PM. Avant d’ajouter : « Vous n’êtes plus dans l’opposition, mais dans la position d´apporter des réponses rassurantes et démocratiques ».
par Yoro Dia
NOUS AVONS BESOIN D'UN CHEF DE GOUVERNEMENT, PAS D'UN CHEF DE GUERRE
L’Etat c’est le prestige et il n’y a pas de prestige sans distance. Apparemment il est impossible à Monsieur Sonko de se hisser à la hauteur qu’exige la fonction de Premier ministre. Un gouvernement agit. La parenthèse de l’élection est fermée
« Tout ce qui est excessif est insignifiant ». Encore une fois Sonko a été excessif dans ses attaques contre les magistrats et la presse. Ce sont les excès de l’opposant Monsieur Ousmane Sonko qui rendent insignifiants la quête de respectabilité et de prestige du Premier ministre Ousmane Sonko. L’Etat c’est le prestige et il n’y a pas de prestige sans distance et apparemment il est impossible à monsieur Sonko de se hisser à la hauteur qu’exige la fonction de Premier ministre. Il a failli devenir président par accident et il est devenu Premier Ministre par inadvertance.
Comment le Premier ministre peut accuser les magistrats de corruption parce qu’ils ont pris des décisions qui ne lui sont pas favorables quand il était opposant. Donc les bons magistrats sont ceux qui ont pris les décisions qui lui ont été favorables. Ce n’est pas une attitude de chef de gouvernement mais de chef de clan. On comprend maintenant l’idée initiale d’organiser des « assises de justice pour redorer le blason terni de la justice » dans le discours du président le 3 avril. Heureusement que le président a mis beaucoup d’eau dans le bissap.
Nous n’avons pas un chef de gouvernement mais un chef de clan, un chef de guerre qui va plus se préoccuper de vendetta politique, judiciaire et médiatique, de règlement de comptes que de régler les préoccupations de Sénégalais. C’est quand même inquiétant avec l’ampleur des urgences du pays que notre Premier ministre ait le temps de s’occuper du détail de la fiscalité de la presse qui au mieux doit relever d’un inspecteur des impôts. On ne demande pas à notre Premier ministre de faire des conférences publiques mais de prendre des décisions, bref de gouverner au lieu de faire un « one man show ».
Un gouvernement agit. Monsieur le Premier ministre, la parenthèse de l’élection est fermée. Vous n’êtes plus dans l’opposition. Agissez. Votre croisade contre la presse est perdue d’avance. Malgré les excès et les dérives qu’il faut corriger, le Sénégal doit beaucoup à sa presse. La presse nous a permis d’atteindre des « seuils de démocratisation » en contribuant à l’élargissement de la base de la démocratie avec l’ouverture médiatique des années 90 et à la transparence électorale qui a permis à notre pays de rompre avec le cycle des violences post électorales.
Le régime de Macky Sall assume l’aide qu’il a toujours apportée à la presse parce qu’il n’y a pas de démocratie sans presse. Thomas Jefferson le 3e président des Etats Unis disait « La base de nos gouvernements étant l’opinion du peuple, le premier objectif devrait être de préserver ce droit ; et s’il m’appartenait de décider si nous devrions avoir un gouvernement sans journaux ou des journaux sans gouvernement, je n’hésiterais pas un seul instant à choisir la dernière hypothèse. » « L’amnistie » fiscale que nous assumons est une façon d’aider la presse pour qu’elle se hisse au niveau de notre grande démocratie par contre votre politique d’asphyxie fiscale est une façon de tuer la presse pour avoir un gouvernement sans presse comme chez les nazis et les fascistes dans les années 30. Monsieur le Premier ministre, les Sénégalais ont ouvert les yeux et ce sont vos excès et l’hubris du pouvoir qui seront les freins de votre « résistible ascension » vers la fonction suprême. Heureusement pour notre République qui n’aura pas à sa tête quelqu’un qui a menacé les généraux, insulté les juges et demandé aux jeunes de transformer notre président en Samuel Doe.
Autant d’excès que rappellent les VAR au quotidien et qui rendent insignifiante votre quête de prestige d’homme d’Etat. Un homme d’Etat prend de la hauteur, ne s’époumone pas dans les détails et ne réduit pas l’Etat à sa personne ou à des règlements de comptes crypto-personnels, ce qui est le propre d’un chef de clan ou de guerre. Les urgences sont ailleurs. Cette conférence publique est une diversion, une autre arme de distraction massive.
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DISPARITION DE DIDIER BADJI ET FULBERT SAMBOU : OUSMANE SONKO PROMET DE FAIRE LA LUMIÈRE
Peut-on pardonner à ceux qui ont pillé nos deniers publics ? Je pense que non. Ce que nous avons découvert après avoir hérité le pays est tout simplement absurde.
Lors du meeting organisé hier au Grand Théâtre par la jeunesse patriotique, Ousmane Sonko, président de Pastef-Les Patriotes, a rassuré les Sénégalais sur les enjeux actuels.
Il a abordé des sujets brûlants tels que l'affaire Fulbert Sambou-Didier Badji, le recrutement de "nervis" et les détournements. Sonko a affirmé que le nouveau régime sait où il va malgré les critiques et qu'il ne pardonnera pas ceux qui ont pillé les deniers publics et commis des crimes. Il a souligné l'importance de situer les responsabilités et de remettre le pays sur les rails.
LES ECRIVAINS AFRICAINS DOIVENT EVITER LE DISCOURS TROP AFROCENTRE
Les écrivains africains doivent aider à valoriser leur continent d’origine en évitant d’avoir un discours ‘’trop afrocentré’’, pour s’ouvrir au monde, comme l’exige leur époque, soutient l’écrivain et enseignant franco-congolais Alain Mabanckou.
Saint-Louis, 10 juin (APS) – Les écrivains africains doivent aider à valoriser leur continent d’origine en évitant d’avoir un discours ‘’trop afrocentré’’, pour s’ouvrir au monde, comme l’exige leur époque, soutient l’écrivain et enseignant franco-congolais Alain Mabanckou.
‘’Je pense que la position d’un écrivain noir ne peut plus être comme celle des années avant, pendant ou après les indépendances’’, a-t-il argué dans un entretien avec l’APS.
‘’Aujourd’hui, a analysé M. Mabanckou, nous sommes partagés entre la nécessité de […] construire nos nations et celle de nous ouvrir au monde. Donc, on ne peut pas avoir un discours trop afrocentré en disant l’Afrique, l’Afrique, l’Afrique, et en considérant que le reste du monde n’existe pas.’’
Premier écrivain d’expression française à siéger au jury du Booker Prize, l’un des plus importants prix littéraires au monde, il était ce samedi l’invité de l’université Gaston-Berger de Saint-Louis (nord), où il a animé une conférence sur le thème ‘’écrire le monde depuis l’Afrique : de nouveaux récits possibles’’.
L’écrivain africain d’aujourd’hui ‘’doit assumer sa présence à la fois en Afrique mais également s’ouvrir au monde’’, a soutenu le lauréat du prix Renaudot en 2006 pour ‘’Mémoires de porc-épic’’ (Seuil).
‘’Si nous allons dans ce sens (le discours trop afrocentré), on va être un jour surpris d’être les médecins des maladies que les autres nous ramènent. Donc, il faut à la fois être présent en Afrique et s’ouvrir au monde’’, a-t-il insisté.
Les écrivains africains sont surtout dans ‘’la liaison sociale’’
Alain Mabanckou considère que l’écrivain africain d’aujourd’hui doit faire en sorte que ‘’le continent africain soit valorisé mais en même temps comprendre dans quelle mesure on peut exporter notre africanité’’.
Il doit ‘’aussi prendre ce qui est là-bas pour un peu amender ce qui ne va pas chez-nous’’, a recommandé M. Mabanckou à ses pairs.
‘’Ce qui différencie un écrivain noir d’un écrivain européen, blanc, c’est qu’on donne toujours au premier une mission, en général. On a l’impression que l’écrivain noir est quelqu’un qui doit sauver le continent’’, l’Afrique, a analysé le professeur de littérature francophone à l’université de Californie (États-Unis).
Le romancier a aussi occupé la chaire de création artistique du Collège de France. Il est l’auteur d’une quarantaine de livres.
‘’On ne demande jamais à l’écrivain blanc de sauver l’Europe. L’écrivain blanc écrit dans sa liberté et son indépendance. Il parle à son nom’’, a renchéri Alain Mabanckou. Cela veut dire, selon lui, que l’écrivain africain se retrouve ‘’dans une situation, peut-être, de liaison sociale, alors que l’écrivain européen cherche à se détacher de la société pour mieux écrire’’.
Cela dit, M. Mabanckou juge que ‘’la littérature africaine est en bonne santé’’ et est ‘’en train de se mondialiser’’.
‘’Je pense que la littérature africaine est en bonne santé. Elle est en train de combattre et d’entrer dans la compétition. Elle est en train de se mondialiser et d’envahir les places internationales. Elle se fait lentement’’, s’est-il réjoui.
Contredire le discours plein de préjugés sur l’Afrique
Il y a ‘’ceux qui viennent d’Afrique’’, les écrivains ‘’nés dans la diaspora, ou les enfants issus du métissage. Tout ça donne désormais un nouveau paysage à la littérature africaine’’, a relevé le romancier.
La littérature africaine ‘’n’est plus regroupée. Elle est disséminée. Elle voyage comme les Africains aujourd’hui’’, a signalé Alain Mabanckou.
‘’Je pense que ce qui est important aujourd’hui pour nous, c’est de trouver un nouveau discours tenu par les intellectuels africains. Et ce discours consiste désormais à se dire que ce qu’on a raconté jusque-là sur l’Afrique l’a été par un œil extérieur, par des gens qui n’entraient pas vraiment dans l’âme de ces Africains’’, a-t-il souligné.
‘’L’histoire de l’Afrique commence à [s’exprimer] lorsqu’elle est écrite par les Africains eux-mêmes. Dans ce sens, c’est même la responsabilité des Africains que nous convoquons, pour qu’ils puissent désormais lire l’histoire de leur continent, écrire cette histoire et la transmettre aux générations futures’’, a dit M. Mabanckou.
Les Africains, sous ce rapport, ne doivent plus se contenter de ce qui est écrit sur eux “par les autres, mais chercher à faire en sorte que ce que nous écrivions puisse inverser la donne et contredire le discours plein de préjugés concernant le continent africain”.
PLUS D’UNE TONNE DE DECHETS COLLECTEE DES FONDS MARINS DE LA BAIE DE HANN
Une opération de nettoyage de la plage et des fonds marins de la baie de Hann-Bel Air, organisée samedi par le Projet d’investissement régional de résilience des zones côtières en Afrique de l’Ouest, a permis de collecter 1400 kg de déchets.
Une opération de nettoyage de la plage et des fonds marins de la baie de Hann-Bel Air, organisée samedi par le Projet d’investissement régional de résilience des zones côtières en Afrique de l’Ouest (Waca en anglais), a permis de collecter 1400 kilogrammes de déchets.
Initiée dans le cadre de la commémoration de la Journée mondiale des océans, en partenariat avec l’Aire marine protégée (Amp) de Gorée, les Comités locaux de pêche artisanale (Clpa) et les associations de défense de l’environnement, elle s’est déroulée sur le circuit baie de Hann-Thiaroye- Rufisque, soit sur une distance de 5, 5 kilomètres. «Nous accompagnons les communautés dans leurs efforts de préservation du littoral et de toute la zone côtière. C’est très important pour nous de les accompagner, parce qu’elles sont les principales impactées de toute dégradation du littoral ou du milieu marin», a dit Yahya Aïcha Diagne Niane, spécialiste en sauvegarde environnementale au Waca.
Elle s’entretenait avec des journalistes lors des opérations de nettoyage, qui ont enregistré une grande mobilisation des populations locales, du personnel de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (Sonaged) et des responsables de l’Aire marine protégée (Amp) de Gorée.
«Les communautés sont les premières à bénéficier des impacts positifs d’une bonne gestion de ce milieu et des écosystèmes marins en général», a ajouté Mme Niane.
Le président du Comité de gestion de l’Amp de Gorée, Abdoul Wakhab Sow, a appelé à un «arrêt de l’évacuation d’eaux usées dans la baie de Hann-Bel air». «Cette évacuation a des conséquences néfastes sur les fonds marins de cette zone, un des plus importants sites de reproduction de poissons au Sénégal, à cause de la stabilité des eaux», a-t-il expliqué, déplorant le niveau de pollution de la baie.
Il estime «qu’il n’est plus possible de se baigner dans cette baie où les zones de reproduction des poissons sont très impactées par la pollution», appelant à préserver le littoral et les fonds marins de la baie de Hann-Bel Air. Selon lui, «quand le littoral est salubre, les fonds marins ne seront pas en danger, et les populations continueront à tirer des revenus de la mer».
Au nom des populations riveraines du littoral, Mamadou Niang, chef du quartier Badara Lô, de la commune de Dalifort-Foirail, a salué «la mobilisation de la population pour la réussite de cette journée». «Tout le quartier s’est mobilisé pour la réussite de l’événement. La propreté doit être une action de tous les jours. Aujourd’hui, la plage a vraiment changé de visage. Nous souhaitons la pérennité de telles initiatives», s’est-il félicité.
Mamadou Niang a exhorté les pêcheurs à arrêter l’usage de «filets nocifs» dans les fonds marins pour assurer la reproductivité des poissons. Il suggère à la Sonaged de mettre des bacs à ordures sur la plage, pour inciter les populations à arrêter de déverser des déchets domestiques dans la baie.
L’Aire marine protégée (Amp) de Gorée, créée en 2020, s’étend du Cap Manuel à Rufisque, sur 13 collectivités territoriales, soit 52 517 hectares.
Depuis 2008, la Journée mondiale des océans est célébrée tous les 8 juin.
JORDAN BARDELLA SUR LES RANGS POUR MATIGNON
Le leader d'extrême droite français, Jordan Bardella, sera le candidat de son parti, le Rassemblement national (RN), pour le poste de Premier ministre en France, a annoncé lundi le vice-président du parti Sébastien Chenu.
Le leader d'extrême droite français, Jordan Bardella, sera le candidat de son parti, le Rassemblement national (RN), pour le poste de Premier ministre en France, a annoncé lundi le vice-président du parti Sébastien Chenu.
« Jordan Bardella a été élu député européen, donc il a déjà l'onction populaire » et « c'est notre candidat pour aller Matignon », la résidence officielle du Premier ministre, a déclaré M. Chenu à la radio RTL, au lendemain de l'annonce de la convocation de législatives anticipées après le succès de l'extrême droite française aux élections européennes.
Sur la carte des résultats, la Bretagne, comme toutes les régions de l'hexagone est aux couleurs du rassemblement national. Un séisme politique dans une région classée au centre ou à gauche. La liste de Jordan Bardella obtient une moyenne de 25,61% (mais plus de 28% dans les Côtes d'Armor et le Morbihan) contre 17,32% aux européennes de 2019. Le RN réalise même le grand chelem, arrivant en tête dans les quatre départements de la région (Finistère, Ille-et-Vilaine, Morbihan et Côtes-d'Armor).
Même percée en Auvergne-Rhône Alpes, à l'est. Et plusieurs départements du Sud-Ouest sont aussi passés aux mains du RN. Même percée en Ille de France qui avait placé la majorité présidentielle en tête il y a cinq ans. La liste de Jordans Bardella est cependant talonnée par celle de Manon Aubry (LFI).
Et puis au-delà des régions qui basculent RN, on observe une consolidation de ses fiefs. Dans les Hauts-de-France par exemple, au Nord, où Marine Le Pen est députée, le RN enregistre pas moins de 30 points d'avance sur la liste Renaissance.
La Guinée est le 2ème producteur mondial de bauxite, mais ne dispose que d’une raffinerie pour transformer le minerai. Pour accroitre la valeur créée localement, les autorités insistent depuis des mois pour que les producteurs développent des raffineries.
La Guinée est le 2ème producteur mondial de bauxite, mais ne dispose que d’une raffinerie pour transformer le minerai. Pour accroitre la valeur créée localement, les autorités insistent depuis des mois pour que les producteurs développent des raffineries.
La Guinée aurait signé un accord contraignant pour la construction d’une raffinerie de bauxite, selon deux sources du ministère des Mines citées par Reuters, qui évoque une filiale d’Emirates Global Aluminium (qui a exporté environ 14 millions de tonnes de bauxite guinéenne en 2022), ainsi qu’Aluminium Corporation of China (Chinalco) comme partenaires du projet.
L’usine, dont le coût est estimé à environ 4 milliards USD, présentera une capacité de 2 millions de tonnes par an, et livrera annuellement 1,2 million de tonnes d’alumine. Elle devrait entrer en service d’ici septembre 2026.
Ce projet répond à l’insistance du gouvernement guinéen, qui appelle depuis 2021 les producteurs de bauxite actifs sur son territoire, à transformer localement le minerai d’aluminium. Pour l’instant, une seule usine y est en activité, la raffinerie Friguia du géant russe de l'aluminium Rusal.
Au cours des derniers mois, les négociations se sont intensifiées, avec l’annonce en mars 2024 d’un projet similaire par Alteo Refinery Guinea. De nouveaux chantiers d’usine pourraient être annoncés prochainement.
Cependant, différents challenges restent à relever pour garantir le fonctionnement et la viabilité économique de ces projets. Le plus évident reste l’accès à l’énergie, dans un pays où seulement 46,8% de la population avait accès à l’électricité en 2021, selon les dernières données de la Banque mondiale.
Si la Guinée arrive à impulser une véritable industrialisation dans les mines, le pays devrait accroitre la contribution de ce secteur à l’économie. Pour rappel, le secteur minier représente plus de 90% des exportations et 21% du PIB guinéen à fin 2021, selon le FMI.
LES MONDIALISTES PAPA RANE ET SEYDINA LAYE SENE PARMI LES 18 CONVOQUES
Après un premier stage en début de semaine, le sélectionneur Ngalla Sylla a convoqué 18 joueurs à l’issue de la 3e journée pour un 2e stage.
Le sélectionneur de l’Equipe nationale du football de plage, Ngalla Sylla, a convoqué 18 joueurs en stage externe dans la période du 10 au 14 juin. Dans la liste, figurent 7 revenants dont les mondialistes Papa Rane Gadiaga et son cousin Seydina Issa Laye Sène.
Après un premier stage en début de semaine, le sélectionneur Ngalla Sylla a convoqué 18 joueurs à l’issue de la 3e journée pour un 2e stage. Dans cette nouvelle liste, informe 13football, il y a 7 revenants dont Papa Rane Gadiaga et Seydina Issa Laye Sène (Malika), les Cambérènois Limamoulaye Niang et Babacar Niang (Kawsara), Abdou Lahad Ndiaye et Pape Makhtar Guèye (Apln), et Adama Mané de Vision. Si les 2 Malikois étaient du Mondial doubaiote, les Cambérènois tout comme Adama Mané n’ont pas fréquenté la sélection depuis 2022.
Ces 7 revenants remplacent Pape Modou Ndoye (Ngor Almadies), Mansour Seck (Us Gorée), Aly Ndiaye (Mbao), Mamadou Laye Sène (Malika) et Gora Ndiaye (Golf), absents pour ce 2e stage. Il faut remarquer le retour du gardien Abdou Lahad Ndiaye, doublure de Al Seyni Ndiaye qui sera encore là avec 10 joueurs ayant pris part au premier stage, à savoir les Ngorois Ousseynou Faye, Pape Mamour Diagne, Amar Samb, Jean-Ninou Diatta, les Yoffois Mandione Laye Diagne et Samba Sow Mbengue, Raoul Mendy (Mamelles), Moussa Boubane (Pépinière), Ousmane Théopile Nguer (Plateau) et Modou Lô (Mbao). C’est dans le cadre de la préparation du prochain tournoi de l’Ufoa, en juillet, en Mauritanie, que ces 18 joueurs sont convoqués en externe pour un deuxième stage. Le premier ayant eu lieu du 4 au 7 juin à la plage de Diamalaye
Par Madi Waké TOURE
FAUT -IL CRIMINALISER L’HOMOSEXUALITE ?
La visite de Jean Luc Mélenchon a ravivé la polémique relative à l’homosexualité, une pratique aussi vieille que le monde. Les textes sacrés des différentes religions révélées parlent de ce phénomène qui n’est pas nouveau.
La visite de Jean Luc Mélenchon a ravivé la polémique relative à l’homosexualité, une pratique aussi vieille que le monde. Les textes sacrés des différentes religions révélées parlent de ce phénomène qui n’est pas nouveau.
La véritable nouveauté est qu’il est objet de débats épiques voire de fractures profondes entre les nations occidentales qui prônent la permissivité totale en matière de sexualité et certains peuples qui ont une conception pas très libérale sur la question compte tenu de leur histoire, de leur mœurs, de leur culture voire de leur religion.
Et là où le bât blesse, c’est que les sociétés d’abondance qui exercent leur suprématie un peu partout dans le monde et installées dans cette logique du « tout pour le plaisir des sens » veulent imposer certaines de leurs modes de vie et de leur façon de penser à d’autres régions du monde aux conceptions philosophiques, culturelles voire religieuses totalement opposées. Quitte à leur imposer même des sanctions économiques et autres ?
Tout le problème est là !
Que recouvre alors ce vocable qui charrie tant de passion ?
D’après le dictionnaire Webster, l’homosexualité est “l’activité érotique avec un membre de son propre sexe, (...) la satisfaction de la libido [désir sexuel, sensuel] recherchée avec des individus de son propre sexe”.
Par conséquent, les baisers, les caresses et les câlineries destinés à éveiller les passions d’un individu de son propre sexe sont autant de pratiques homosexuelles. En outre, bien que la plupart des gens s’imaginent que seuls des hommes sont homosexuels, le terme s’applique également aux femmes qui s’adonnent à cette pratique. Toutefois, il existe un autre mot pour désigner ces femmes inverties ; on dit qu’elles sont lesbiennes.
Nous n’allons pas nous arrêter à cette définition. Nous ferons appel à Amadou Lamine Sall pour cerner la problématique dans ces facettes les plus intimes. Sa réflexion avec une forte teneur socio-anthropologique, sonne éminemment juste et interpelle l’humanité entière en ce sens qu’elle prône le respect des autres . Des autres qui voient autrement le phénomène: « Les gens ont la liberté de faire ce qu’ils veulent, mais ils n’ont pas la liberté d’imposer aux autres ce qu’ils sont. » « Les fondements de la nature humaine, susceptibles de conduire à l’homosexualité sont bien connus dans les cultures africaines, mais cette pratique a été contenue dans des proportions qui ont empêché d’en faire un problème social. Les cultures africaines reconnaissent la dualité de l’être humain, selon laquelle, chaque personne porte en elle une dimension du sexe opposé. Les mythes cosmogoniques dogon et bambara, entre autres, sont sur ce plan, très explicites. » écrit Raphaël Ndiaye dans un solide article intitulé « Homosexualité et dualité de l’être humain. » Donnons du respect à tout combat qui préserve la vie humaine et sa dignité mais sans rien céder sur nos valeurs primordiales de défense d’une identité sociale et spirituelle forte, non négociable. Au Sénégal, l’homosexualité constitue un délit puni par la loi. Sa nature nous l’interdit. Mais nous ne devons pas nous substituer à la justice et franchir l’infranchissable : agresser et donner la mort ! Inacceptable ! À ceux qui, librement, la défendent, l’Ambassadeur de Tombouctou dit ceci : « Ne confondons pas liberté coupable et droit de l’homme ! » Je recommande vivement la lecture de ce texte majeur intitulé : HOMOSEXUALITÉ : SAUVEZ NOTRE IDENTITÉ !
Cette pratique, l’homosexualité qui est source de tensions et de discussions rageuses dans le pays doit-elle continuer à mobiliser nos énergies en nous engageant dans des querelles sans fin ?
Voilà une question fondamentale que tous les Sénégalais, soucieux de l’avenir de ce pays doivent se poser. Doit-on évacuer totalement la problématique des mœurs pour des pays comme les nôtres, confrontés à de multiples défis ?
Je ne le pense pas au motif que les mœurs interfèrent quelque part dans le champ du développement. Pour autant, on ne doit pas s’y focaliser à tout bout de champ.
Pour dire vrai, la question de l’homosexualité ne sera pas réglée par des mesures administratives, réglementaires et autres. La criminalisation qu’appellent de tous leurs vœux certaines organisations de lutte contre certaines formes de déviances, ne changera en rien dans l’évolution de ce fait social. Absolument rien !
N’a-t-on pas criminalisé la drogue au Sénégal ? Les lois qui sanctionnent les trafiquants de drogue sont devenus plus sévères. Cela a-t-il arrêté les bandits qui s’adonnent à ce honteux trafic. Non ! La preuve, la Une des journaux de la place est souvent barrée par des titres du genre : arrestation de trafiquants de drogue. Tout cela pour dire que des questions de ce type ne se règlent pas uniquement par la répression.
Le phénomène qui a pris une ampleur insoupçonnée ces dernières années n’est pas né ex nihilo. Il est révélateur de dysfonctionnements graves dans la société. Quand une société est complètement déréglée au point que ses assises morales, sociales, religieuses voire culturelles sont totalement fragilisées, alors là, tous les possibles en termes de régression morale sont possibles.
C’est faire preuve de courte vue que de penser qu’en brandissant le bâton, cela pourrait avoir des effets dissuasifs. Au contraire !
Cela dit, qu’on se comprenne bien ! Je ne défends pas l’homosexualité ! J’essaie seulement en tant que technicien du social de comprendre et d’indiquer la démarche idoine à même de nous permettre de nous protéger de ce fléau qui est entrain de gangrener la société sénégalaise.
Me revient en mémoire une discussion que j’ai eu avec un activiste pour lequel j’ai beaucoup de respect il y a de cela deux ans. L’homme qui a des positions tranchées sur la question de l’homosexualité avait fait à l’époque une sortie médiatique dans laquelle il promettait la géhenne aux homosexuels. Je m’arrange pour avoir son numéro de téléphone.
Mon intention, c’était de le convaincre sur la nécessité de rompre avec sa position extrémiste sur la question. Je dois dire que j’ai échoué dans ma tentative de le convaincre.
Avant de clore la discussion, je lui demande de méditer sur ce mot : « Si Dieu devait choisir entre ces deux possibilités, laquelle prendrait-il selon vous : tuer l’homosexuel à coup de pierres ou tout autre objet comme vous le préconisez ; ou aider l’homosexuel jusqu’à ce qu’il rompe définitivement avec son passé et revenir prendre sa place dans la société » ? Je crois que le Dieu que partage toutes les religions monothéistes est un Dieu de tolérance et de pardon et qu’il aurait choisi la seconde option à savoir aider l’inverti à reprendre sa place dans la société.
A ce que je sache, il n’y a pas un individu au monde qui aimerait vivre la situation d’un homosexuel sénégalais. Ces derniers font l’objet de mépris et de rejet dans la société. Et les choses se sont corsées ces dernières années pour les homosexuels du fait de discours et de sermons à relents religieux assez musclés, répétés à longueur d’antenne et très critiques à leur encontre. Ces imprécations survenant dans un contexte de pauvreté généralisée ne pouvaient qu’ouvrir la voie à l’intolérance !
Ces hommes et femmes qui sont désignés à la vindicte populaire et qui subissent des traitements dégradants doivent-ils être pris pour cibles ? Ne faudrait-il pas questionner la société dans ses pratiques, dans son fonctionnement pour savoir comment ce phénomène a pu connaitre ce développement fulgurant ces dernières années. ? Comment cette société a pu créer tous ces éclopés moraux ?
A mon humble avis et là je me répète- celle-ci a des vertus pédagogiques- : ce n’est pas la répression qui va régler ce problème de société. Notre société déréglée dans ses fondements ne peut que fabriquer toutes sortes de déviances.
Qui s’intéresse présentement à l’éducation des enfants dans nos familles ? Pratiquement personne ! Dans les quartiers populaires, des jeunes de 12 -13 ans squattent les rues jusqu’à 4heures, 5heures du matin et cela ne dérange personne. La famille qui se devait être un milieu de socialisation et d’épanouissement pour la jeunesse est devenue malheureusement ces dernières années un cadre de fabrique d’hommes et de femmes totalement déstructurés au plan moral et social. Dans ces conditions, ne soyons pas surpris de la progression des comportements en déphasage avec nos bonnes mœurs.
Rien, absolument rien ne prépare le jeune sénégalais à pouvoir s’affranchir de comportements qui heurtent la morale sociale. L’école sensée jouer un contrepoids face aux défaillances de la famille, est dans un état moribond.
Cet environnement porteur de déséquilibres de tous ordres dans la société a été amplifié par une gouvernance étatique faite de rapines, de vols, de pratiques occultes en tous genres. Tout cela ne peut que déteindre négativement dans la société.
A vrai dire, ce qui se passe aujourd’hui dans la société sénégalaise en terme de dissolution des mœurs ne doit nullement surprendre personne. Toutes les conditions sont réunies dans notre groupement humain pour faire basculer quelqu’un dans les travers qui flirtent avec l’immoralité.
Nos enfants, livrés à eux même vivent dans un désert affectif terrifiant. Et là bonjour les dégâts ! Suivons ce chercheur américain, Irving Bieber, autorité internationale en la matière et auteur de plusieurs ouvrages sur l’homosexualité : ‘Un père qui ne s’intéresse pas à ses enfants et une mère autoritaire sont une combinaison parfaite pour produire un fils homosexuel.’ Il a ajouté : “Il est impossible à mon avis qu’un père produise un fils qui se prostitue s’il se montre affectueux envers sa femme et son fils, et favorise la masculinité de celui-ci ».
Les propos de ce psychothérapeute, Irving Bieber ne déparent pas de celui de son collègue, Joseph Nicolosi, spécialiste des troubles mentaux quand il affirme que l’homosexualité masculine est “presque toujours le résultat de relations familiales anormales, particulièrement entre le père et le fils”.
Ces affirmations qui portent la signature de scientifiques reconnus, doivent nous pousser à la retenue. Au fait derrière beaucoup de masques, se cachent des douleurs, des traumatismes indicibles qui ont pu façonner une personnalité. Une personnalité déstructurée !
Quand vous ignorez tout de l’histoire d’une personne, il faut se garder de faire dans les jugements faciles, hâtifs et intempestifs. C’est là le point de vue du Professionnel du social que je suis. Lequel a compris qu’en matière de lutte contre certains « dérèglements sociétaux », la démarche la meilleure n’est pas toujours la sanction.
Ce qu’il nous faut véritablement, c’est refonder notre société sur des bases plus justes, plus égalitaires avec des dirigeants qui donnent le bon exemple ; le tout combiné avec une éducation de qualité dans nos écoles. Une société qui surfe dans la Justice, la Vérité sur la longue durée peut espérer produire des hommes et femmes de grande valeur morale. Autrement ce n’est pas possible : ne nous leurrons pas !
Ecoutons à ce propos cette vérité, signée d’un savant sénégalais en l’occurrence, Abdoulaye Sokhna Diop. Ces mots prononcés en 1981 lors d’un colloque n’ont pas pris une seule ride. Ils transcendent le temps par la charge de vérité d’airain qu’ils charrient : « Après vingt ans dans une société souveraine, le citoyen sénégalais reste désabusé devant ce qu’il continue de vivre au plan de la moralité et des valeurs morales. Il a l’impression bien réelle qu’une sorte d’invite permanente lui est lancée pour qu’il tourne le dos à la moralité et à la vertu. Cette impression le pousse à admettre de façon cruellement malheureuse, que « pour être bon citoyen », pour faire partie de la frange enviée des « boroom daraja », de l’« élite », il lui faut « vendre son âme au diable » en pactisant de façon zélée avec celui-ci qui incarne, sous tous les rapports possibles, le vice, la tare, le défaut. Si le citoyen sénégalais résiste à cette invite permanente, il risque de se marginaliser (l’expérience est là qui le prouve) par rapport aux exigences de la société corrompue, travestie, bafouée du fait de la mise à l’encan de ce qu’elle avait de plus sacré : ses vertus ». In ETHIOPIQUES, 1981, préfacé par le président poète, Léopold Sedar Senghor
Ce papier, c’est comme s’il l’avait écrit aujourd’hui. Mais c’est le propre des grands esprits de faire des réflexions qui transcendent le temps. Que de turpitudes, vécues entre 2000 et 2024. Les tenants du pouvoir entre 2000 et 2024 ont démoli la société sénégalaise, côté, valeurs morales.
Et résultat des courses : le développement phénoménal des anti-valeurs.
Le mot de la fin, je vais l’emprunter à deux brillants esprits qui ont dû projeter de la lumière sur ce sujet qui fait l’actualité. Il s’agit de Vieux Savané et Amadou Lamine Sall. Pour le premier nommé, brillant philosophe, reconverti au journalisme, il est temps de passer à autre chose de plus essentiel : « « Wax ji doy na sëkk », a-t-on envie de scander puisque le temps est à l’action. A ce titre, faut-il le souligner, il est rassurant de voir que, loin des agitations de tous ordres, le plus jeune président de la République du Sénégal semble résolument se focaliser sur les problèmes qui taraudent les populations en situation de précarité. La cherté de la vie. La pauvreté en milieu rural. La mal gouvernance, etc. Les chantiers qui sont énormes et en attente de solutions invitent le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye et son gouvernement à ne pas se laisser divertir ni se laisser entrainer sur des terrains sans horizons. ».
Dieu sait qu’il a raison ! Les peuples qui veulent caracoler vers le sommet ne s’attardent pas sur des considérations qui les tirent vers le bas. On a trop discutaillé sur ces questions. Il est temps d’aller vers des préoccupations fondamentales à même de faire secouer et de faire bouger les lignes. Le progrès n’attend pas. Et merci à Amadou Lamine Sall pour nous avoir rappelé cette vérité irréfutable : pour grandir et gagner la bataille contre le sous-développement, il y a plus urgent à faire :
« L’homosexualité n’est pas notre projet, pour utiliser un mot à la mode au Sénégal ! Il y a plus urgent d’autre à affronter et vite : cette apocalypse sénégalaise plus destructrice que tout : l’indiscipline, l’incivisme, l’insolence, l’illettrisme, la médisance, la jalousie, la haine, l’impunité, la défiance et la bravade, la corruption qui gangrène tout ! Voilà le mal dominant qui affronte avec panache un État hésitant, comme désarmé et toujours sur la défensive. Voilà le vrai combat de ce cher pays que nous aimons tant et que nous regardons s’effriter si, très vite, nous ne réinventons pas un nouveau citoyen !»