SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
6 mars 2025
Par Kaccoor Bi - Le Temoin
MAIS QUI DONC SE SENT MORVEUX ?
Y en a parmi nos si distingués confrères certains qui veulent le scalp de Oscar Sierra. Le garçon, sans peur et sans reproche, y est allé de sa belle sincérité avec ses jeunes qu’il rencontrait sur l’esplanade d’un théâtre de Dakar pour des échanges
Ça twiste à Dakar. Depuis dimanche, c’est l’hallali. Y en a parmi nos si distingués confrères certains qui veulent le scalp de Oscar Sierra. Le garçon, sans peur et sans reproche, y est allé de sa belle sincérité avec ses jeunes qu’il rencontrait sur l’esplanade d’un théâtre de Dakar pour des échanges sur l’actualité.
Sur la vingtaine de sujets qu’il a abordés face à ses bouillants jeunes patriotes, des sujets très importants car relatifs à la situation actuelle de notre pays, les gens ne se sont intéressés qu’à un passage de son discours où il ne caressait pas certains patrons de presse dans le sens du poil.
Les gens ont sauté sur ce passage pour instruire le procès du leader de Pastef. Les gens et, singulièrement, nous autres journalistes qui prétendons sortir de la cuisse de Jupiter, ce qui nous confère le droit de dire et d’écrire n’importe quoi sur n’importe qui, au nom d’un droit acquis qui nous met au-dessus des lois.
Pour en savoir plus sur la liberté de presse que nous envieraient des aînés, il faut s’attarder sur les réseaux sociaux et y lire les statuts déchaînés de ces journalistes qui se croient tout permis tout en ignorant là où s’arrête leur liberté. C’est un tas d’immondices qu’ils ont versé sur Oscar Sierra avec souvent de perfides allusions. Tout cela au nom de la liberté de presse. Laquelle a décidément bon dos. Ils s’arrogent ce droit que leur conférerait leur statut de journalistes. Quand la mémoire va chercher du bois…
Les annonces sur les mesures à venir pour lutter contre la cherté de la vie. Le retour à la terre pour une souveraineté alimentaire avec les vacances agricoles citoyennes, le conseil donné à ses jeunes de respecter les avis contraires.
La renégociation des contrats miniers et gaziers, la reddition des comptes, l’indépendance de la justice sans que les membres de son parti ne se croient au-dessus des lois, le plan d’action gouvernemental, le document vision Sénégal 2050.
De tous ces brûlants sujets qui ont été évoqués par le leader de Pastef, on n’a retenu que l’injonction faite à des personnes, qui ont toujours profité des pouvoirs, à payer leurs impôts comme tous les citoyens. Ou encore, l’invite faite aux médias à être plus professionnels et responsables dans le traitement de l’information en évitant de trainer dans la boue d’honorables pères de famille. Il y a aussi la volonté exprimée de s’opposer à la liberté d'insulter et de diffuser de fausses nouvelles. Il a donc fallu ce rappel à l’ordre pour que la meute se déchaîne.
Faut-il porter des œillères, feindre d’ignorer que la presse est chargée de scories qu’il faudra épurer. Plutôt que de menaces, la sortie d’Oscar Sierra constitue une invitation à plus de responsabilité et de professionnalisme. Ceux qui l’ont compris ainsi ne se sont pas attardés outre mesure sur ce passage du discours d’Oscar Sierra.
Gardons-nous des combats par procuration ou de ceux de gens qui ont d’autres objectifs que le développement de la presse dont ils se foutent royalement.
LE SÉNÉGAL DANS L'ÈRE PÉTROLIÈRE
Le pays a extrait ce mardi 11 juin 2024, son tout premier baril de pétrole offshore du champ Sangomar. Chiffrée entre 4,9 et 5,2 milliards de dollars, cette première phase comprend au total 23 puits dont 21 déjà forés et complétés
(SenePlus) - C'est un jour historique pour le Sénégal. Woodside Energy, opérateur de la coentreprise Rufisque Offshore, Sangomar Offshore et Sangomar Offshore Profond (RSSD), a annoncé mardi la production du premier baril de pétrole du champ Sangomar, situé au large des côtes sénégalaises. Un jalon crucial qui marque les débuts de l'industrie pétrolière offshore du pays.
"Le premier baril du champ Sangomar est une étape clé qui témoigne de la concrétisation de notre stratégie", a déclaré Meg O'Neill, PDG de Woodside, dans un communiqué. "Le projet Sangomar devrait générer de la valeur pour les actionnaires conformément aux termes du Contrat de Recherche et de Partage de Production."
La Phase 1 de développement comprend une unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO) d'une capacité nominale de 100 000 barils par jour, reliée à des infrastructures sous-marines permettant des phases ultérieures d'expansion. Baptisé Léopold Sedar Senghor, en hommage au premier président sénégalais, le FPSO est amarré à 100 km des côtes avec un stockage de 1,3 million de barils.
"La livraison en toute sécurité du premier projet pétrolier offshore du Sénégal, malgré une période marquée par des défis mondiaux sans précédent, démontre la capacité de Woodside à exécuter des projets de classe mondiale", a souligné Mme O'Neill. "Nous sommes fiers des relations que nous avons nouées avec PETROSEN, l'État du Sénégal et nos principaux sous-traitants."
Thierno Ly, Directeur Général de PETROSEN, la société nationale des hydrocarbures détenant 18% du projet, s'est également réjoui : "Le début de la production marque une nouvelle ère pour l'industrie, l'économie et nos populations. C'est le résultat de l'engagement des équipes qui ont travaillé sans relâche pour atteindre nos objectifs stratégiques dans un environnement complexe et exigeant."
La Phase 1 comprend au total 23 puits (11 de production, 10 d'injection d'eau et 2 d'injection de gaz), dont 21 déjà forés et complétés dont 9 puits producteurs. Un 24ème puits de production a également été approuvé. Le brut de Sangomar, d'une qualité d'environ 31°API, devrait trouver preneur sur les marchés européens et asiatiques.
Chiffrée entre 4,9 et 5,2 milliards de dollars, l'estimation des coûts pour cette première phase reste dans les clés annoncées précédemment par Woodside. Le groupe prévoit de poursuivre les activités de mise en service et d'augmenter progressivement la production en 2024.
L'acquisition en 2022 par Woodside des parts de Capricorn Energy et FAR dans la coentreprise RSSD comprenait des paiements conditionnels, qui devraient être réglés au vu du calendrier de démarrage et des cours actuels du brut.
40 HECTARES DE FOURRAGES DE WEST AFRICA FARM POUR NOURRIR LE BETAIL
La Société West Africa Farm, dans le cadre de sa responsabilité sociétale d'entreprise (RSE), a démarré récemment ses phases de récoltes sur les 40 hectares de cultures fourragères cultivées et entièrement destinées à nourrir le bétail.
La Société West Africa Farm, dans le cadre de sa responsabilité sociétale d'entreprise (RSE), a démarré récemment ses phases de récoltes sur les 40 hectares de cultures fourragères cultivées et entièrement destinées à nourrir le bétail. L'objectif, c'est de réduire les conflits entre agriculteurs et éleveurs souvent notés dans cette zone sylvopastorale du département de Dagana. Le coût de cette production est estimé à environ 20 millions FCFA.
L es éleveurs de la zone de Ngnith, dans le département de Dagana, peuvent encore une fois pousser un ouf de soulagement par rapport à leur bétail. En effet, les responsables de la Société West Africa Farm, spécialisée dans l’agrobusiness, leur a fait la part belle en mettant à leur disposition 40 hectares de cultures fourragères destinées à nourrir le bétail. Une manière de lutter contre les conflits souvent notés entre éleveurs et agriculteurs. Ceci en cette période où trouver l’aliment de bétail est très difficile dans cette partie du pays où le désert avance à grand pas.
«Les parents pauvres de la réforme foncière ce sont les éleveurs. C’est pourquoi nous avons mis à leur disposition ces fourrages sur 40 hectares que nous allons donner au bétail. Parce qu’aujourd’hui, vous comprenez mieux que moi ce qui se passe entre agriculteurs et éleveurs qui se regardent en ces périodes de difficultés conjoncturelles compte tenu de deux éléments majeurs à savoir la réduction du tapis herbacé et le problème crucial de la difficulté d’accès à l’aliment de bétail à cause de sa cherté», pour ainsi reprendre les propos de Mounirou Samb, Directeur des Ressources humaines et de la gouvernance sociale et environnementale de la Société West Africa Farm. Il estime qu’il faut aujourd’hui aplanir les rivalités qu’il y a entre agriculteurs et éleveurs. «Il faut montrer qu’il y a une possibilité de rendre compatible l’agriculture que nous faisons et l’élevage. Donc aujourd’hui, avec la culture fourragère qui va desservir le cheptel parce que les populations sont confrontées à beaucoup de difficultés. C’est pourquoi nous les avons convoqués dans notre partie RSE», a-t-il fait savoir, tout en rappelant le coût global de cet investissement qui tourne autour de 20 millions FCFA.
De leur côté, les éleveurs, très contents de cet appui, n'ont pas manqué de souligner les avantages de la culture fourragère comme la sédentarisation du cheptel, la disponibilité de la nourriture. Pour eux, ces fourrages contribueront sans doute à améliorer leurs relations avec les agriculteurs de la zone.
LE PNDIES-P1 LANCE POUR ACCROITRE LA PRODUCTIVITE ET LA PRODUCTION ANIMALE
La première phase du Programme national de développement intégré de l’élevage au Sénégal (PNDIESP1) pour développer les chaînes de valeur lait, viande et miel a été lancé le 28 mai 2024.
La première phase du Programme national de développement intégré de l’élevage au Sénégal (PNDIES-P1), un projet d’élevage financé par la Banque africaine de développement et la Banque islamique de développement, a été lancée. Ce programme contribuera à accroître durablement la compétitivité dans le secteur de l’élevage et les opportunités d’emplois des jeunes et des femmes dans les chaînes de valeur animales.
La première phase du Programme national de développement intégré de l’élevage au Sénégal (PNDIESP1) pour développer les chaînes de valeur lait, viande et miel a été lancé le 28 mai 2024. D’un coût total de 78,60 millions d’euros, ce projet est financé pour 39,30 millions d’euros par la Banque africaine de développement, pour 39 millions d‘euros par la BID, et pour 300 000 euros par le Centre mondial pour l’adaptation climatique (GCA).
L’objectif visé est d’accroître durablement la productivité et les productions animales, d’améliorer la transformation et la mise en marché des produits animaux et d’améliorer la professionnalisation des acteurs.
Le projet d’une durée de cinq ans sera mis en œuvre dans les régions de Dakar, Diourbel, Fatick, Louga, Kaffrine, Kaolack, Kolda, Sédhiou, Thiès et Ziguinchor. « Au moins 32 000 personnes, impliquées dans les chaînes de valeur de l’élevage profiteront directement du projet parmi lesquelles 16 000 femmes et jeunes.
En outre, 950 000 personnes (dont 51 % de femmes) bénéficieront indirectement de la mise en œuvre du projet », renseigne un communiqué de la Bad qui nous est parvenu. Il permettra plus généralement, poursuit la source, d’améliorer la sécurité alimentaire, nutritionnelle et la santé publique des populations rurales et urbaines du Sénégal grâce à la mise en place d’un système de contrôle des produits alimentaires d’origine animale, assurant ainsi la sûreté des produits. « Le redéploiement du service vétérinaire sur l’étendue du territoire, avec la construction ou la réhabilitation de laboratoires régionaux, permettra de supprimer les abattages clandestins et d’améliorer ainsi l’hygiène et la sécurité sanitaire des denrées animales », lit-on dans le document.
La mise en œuvre du projet se fait autour de trois composantes à savoir la productivité et productions animales, transformation ; la mise en marché des produits animaux et professionnalisation des acteurs et enfin, la coordination et gestion du projet. Le portefeuille actif du Groupe de la Banque africaine de développement pour le Sénégal, au 25 avril 2024, comprenait 39 opérations, pour des financements d’environ 2,5 milliards d’euros. Un taux de 21 % des opérations est destiné au secteur agricole qui arrive en deuxième position derrière les transports (30 %) et devant les autres secteurs : finance (15 %), gouvernance (10 %), énergie (8 %), eau et assainissement (7 %), industrie (4 %), social (3 %) et communication (2 %).
BILAN POSITIF AU FESTIVAL RÉGIONAL DU SPORT SCOLAIRE À SÉDHIOU
Goudomp se hisse plus haut, le basket et le handball reportés, faute d’infrastructures
L’édition 2024 du Festival régional du sport scolaire de l’Inspection d’académie (IA) de Sédhiou s’est jouée avant-hier, dimanche 9 juin, dans le plus grand esprit de Fair-play, nonobstant la modicité des moyens. Le département de Goudomp, situé dans l’extrême sud du pays, s’est adjugé de l’essentiel des trophées dont la coupe du tournoi de football. Au sujet de l’organisation, les moyens ont quelque peu fait défaut ainsi que l’inadéquation et l’inexistence de cadres pour certains types de sport comme le basketball et le handball reporté sine die.
Clap de fin et expression de joie, le Festival régional du sport scolaire de Sédhiou, édition 2024, s’est refermé, avant-hier dimanche, sous de bons auspices, avec à la clé beaucoup de performances et de récompenses toutes compétitions confondues. «C’est un sentiment de satisfaction générale pour l’ensemble des compétitions sportives. Je tiens à remercier tous les membres du Comité d’organisation, l’Administration territoriale, le ministère de l’Education à travers la Division Sport et les Activités de jeunesse et madame le ministre des Sports qui, malgré le temps très court, a beaucoup contribué à la réussite de ces activités», relève de prime abord l’IA de Sédhiou, Papa Gorgui Ndiaye.
Et de poursuivre : «toutes disciplines confondues et à tous les niveaux, les compétitions ont enregistré de très bonnes performances. Pour le sport collectif, il y a surtout le football et le handball féminin. Il y a également les autres concours que sont le saut en longueur, le saut en hauteur, le triple saut et même la gymnastique». Ces records auraient pu être dépassés, si les écoles étaient dotées d’infrastructures sportives. D’où cet appel de l’Inspecteur d’académie de Sédhiou au soutien du sport scolaire : «oui, en effet, on ne dirait pas que c’est le mal ; mais cela gêne un peu pour la pratique de certaines disciplines. Pour le football ça se fait partout ou presque ; mais il y a certaines disciplines comme le volley et le basket, cela demande le minimum d’infrastructures sportives adéquates. Et pour cela, nous lançons un appel aux autorités surtout territoriales à doter nos écoles d’infrastructures de base», plaide l’inspecteur d’académie de Sédhiou Papa Gorgui Ndiaye.
L’Inspecteur régional des Sports se réjouit également des performances et rassure qu’avec un suivi de proximité, les résultats escomptés seront atteints. «Sédhiou a un grand potentiel en matière de sport et cela s’est confirmé à travers ces compétitions, au vue des performances enregistrées. Il suffit juste de les accompagner et c’est ce que nous sommes en train de faire. Certes, des efforts sont en cours surtout avec les initiatives des nouvelles autorités du pays», dixit Birame Diack La finale de football était présidée par l’adjoint au préfet de Sédhiou, Maktar Ndiaye, qui a salué l’esprit de fair-play et les talents ainsi reconnus.
A signaler que beaucoup de trophées sont remportés par les équipes de Goudomp dont la coupe du tournoi du ballon rond.
SONKO RYTHME LE JEU
L’enseignant émérite Moussa Diaw et le journaliste Abdoulaye Mbow livrent leur analyse du discours polémique tenu par le Premier ministre lors de la rencontre de dimanche dernier avec les jeunes de son parti
L’enseignant émérite en Sciences politiques à l'université Gaston Berger de Saint-Louis, Moussa Diaw et le journaliste Abdoulaye Mbow décortiquent les contours du discours controversé du leader de Pastef, Ousmane Sonko, par ailleurs Premier ministre lors de la conférence politique organisée par les jeunes de son parti, le PASTEF, le dimanche 9 juin dernier. Interpellé hier, lundi 10 juin, par Sud quotidien, le Pr Moussa Diaw a estimé que cette sortie du leader de Pastef était politiquement nécessaire dans le contexte actuel marqué par des critiques de certains leaders politiques qui n’ont pas encore digéré leur défaite. Pour sa part, tout en relavant certains points positifs comme d’autres moins positifs dans ce discours, Abdoulaye Mbow a indiqué que la polémique suscitée par cette sortie est liée aux sujets abordés mais aussi à l’intonation donnée au verbe.
Ousmane Sonko avait besoin de communiquer pour montrer qu’il y a un chef du gouvernement qui mène la coordination de l’action gouvernementale. L’avis est du professeur en Sciences politiques à l'université Gaston Berger de Saint-Louis. Interpellé hier, lundi 10 juin, par Sud quotidien sur le discours prononcé par Ousmane Sonko, président de Pastef, lors d'une conférence politique organisée par les jeunes de son parti, le dimanche 9 juin dernier, un discours qui a suscité de vives réactions, le Pr Moussa Diaw a estimé que cette sortie du leader de Pastef était politiquement nécessaire. En effet, argumente l’Enseignant chercheur émérite en Sciences politiques à l'université Gaston Berger de Saint-Louis, « ce discours permet au Premier ministre de se positionner en mettant à l’écart toute tentative de déstabilisation. En menaçant certains de soulever des dossiers qui pourraient les compromettre, il se donne des moyens politiques d’agir en considérant les enjeux », a-t-il souligné avant d’ajouter.
En effet, estimant que « depuis leur victoire, les nouvelles autorités font face du fait de « l’absence d’actions concrètes à des critiques de la part de certains leaders politiques qui n’ont pas encore digéré leur défaite », le Pr Moussa Diaw assure au sujet de cette sortie du leader de Pastef que c’est tout à fait normal qu’il intervient et recadre le jeu politique sinon ce serait l’anarchie à cause des critiques qui fusent de toutes parts fustigeant les audiences qu’il accorde à des ambassadeurs. Egalement aussi à cause de lettres adressées au Conseil constitutionnel même si tout cela ne semble pas le déranger nulle part ». Ainsi, selon lui, par cette sortie, « le Premier ministre apparait non seulement comme un leader politique dominant l’espace politique mais aussi comme un homme politique qui sait ce qu’il veut. « Cette forte mobilisation des jeunes le renforce davantage dans sa conviction de mener à bien la politique qu’il compte mettre en place et fixer les orientations et les espaces politiques qu’il compte conquérir et se positionner puisqu’il parle de 2050. Cela veut dire qu’il a un agenda qui s’inscrit dans la durée avec la possibilité de transformer la société sénégalaise et d’aller vers les réformes politiques nécessaires ».
Interpellé également sur cette sortie du leader de Pastef, le journaliste Abdoulaye Mbow a indiqué que la polémique suscitée par ce discours est liée aux sujets abordés mais aussi à l’intonation donnée au verbe en ce qui concerne certaines questions relatives notamment à la presse, de manière générale à la reddition des comptes. Toujours sur le fondement des critiques suscitées par le discours du leader de Pastef, l’ancien Directeur de publication du journal « La tribune » a également pointé du doigt le contenu et le contenant de sa communication. « Il y’a des choses qu’il a dit et qui, à mon avis, n’avaient pas leur place dans ce discours. Je pense qu’en tant que Premier ministre, il n’avait pas à exposer le contenu de son échange avec le ministre de la Justice ». Toutefois, au-delà de ces considérations, Abdoulaye Mbow dit noter dans ce discours plusieurs points positifs sur le plan de la communication. Ainsi citant entre autres, la vision Sénégal 2050 déclinée par Sonko ou encore le plan d’action gouvernementale et les points relatifs à certains filières porteurs comme l’agriculture, l’élevage et son appel aux jeunes à s’engager dans le travail pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire, Abdoulaye Mbow a indiqué que tous ces points de même que son annonce sur la réduction du coût de la vie méritent un débat des acteurs.
L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE AU MENU DE LA 15e ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’UAR
L’événement de cette année vise à explorer les défis et les opportunités offerts par l’évolution des technologies numériques dans le secteur des médias audiovisuels
La 15ème Assemblée générale de l’Union africaine de radiodiffusion (UAR) se tiendra du 3 au 5 septembre à Gaborone, la capitale du Botswana, pour explorer les défis et les opportunités offerts par l’évolution des technologies numériques, notamment de l’intelligence artificielle, dans le secteur des médias audiovisuels, a appris l’APS de cette organisation médiatique panafricaine.
‘’L’événement de cette année vise à explorer les défis et les opportunités offerts par l’évolution des technologies numériques dans le secteur des médias audiovisuels. Il s’agit pour l’UAR de discuter de la place de l’Afrique dans la génération et la gestion des métadonnées pour la création des contenus audiovisuels à l’ère del’intelligence artificielle, de plancher sur la transformation des métiers de l’audiovisuel grâce à l’IA, de trouver des stratégies innovantes pour répondre aux besoins changeants des publics africains dans un environnement médiatique de plus en plus numérisé’’, lit-on dans le communiqué publié lundi.
Cette année, l’assemblée générale est placée sous le thème : ‘’L’avenir des médias africains face aux défis des nouvelles technologies et des changements climatiques’’.
D’après le communiqué, cette rencontre réunira des directeurs généraux représentants des médias et de l’industrie de la radiodiffusion, des officiels, des experts, des universitaires, des créateurs de contenus de tout le continent africain ainsi que des représentants des unions sœurs et des partenaires.
‘’Les discussions porteront sur la meilleure manière de dynamiser la participation des pays non seulement au partage de contenus sur la plate-forme AUBVISION, mais aussi d’en faire la principale source d’information sur les pays d’Afrique’’, ajoute le texte.
La 15ème Assemblée générale servira également de plateforme ‘’unique’’ pour renforcer la coopération régionale et internationale pour développer des stratégies d’adaptation, de sensibiliser et impliquer les citoyens dans la lutte contre le changement climatique, souligne l’UAR.
A cette occasion, une cérémonie de remise des AWARDS, pour récompenser ‘’l’excellence journalistique’’, de même qu’une levée de fonds, en solidarité avec les personnes victimes de cancer, et un concert géant seront organisés, précise-t-elle.
UNE CIRCULATION NOTEE AU NIVEAU COMMUNAUTAIRE
Selon l’universitaire Babacar Ngom, qui a réalisé une étude des profils de résistance aux antibiotiques de souches d'Escherichia coli isolées au Sénégal, il est nécessaire de mener fréquemment des études de surveillance de l’état de ces résistances
Le département des Sciences et techniques agricoles, alimentaires et nutritionnelles (STAN) de l’École supérieure polytechnique (ESP) de l’Université Amadou Mahtar Mbow de Diamniadio, s’est intéressé aux profils de résistance aux antibiotiques de souches d'Escherichia coli isolées au Sénégal. Selon Babacar Ngom, auteur de ces travaux, cette étude révèle une circulation de souches d’E. coli BLSE au niveau communautaire.
La mauvaise utilisation et prescription d'antibiotiques chez l'homme et l'animal sont très souvent à l'origine de résistances acquises par des bactéries comme Escherichia coli qui est une bactérie intestinale des organismes à sang chaud, responsable des infections urinaires.
Selon l’universitaire Babacar Ngom, qui a réalisé une étude des profils de résistance aux antibiotiques de souches d'Escherichia coli isolées au Sénégal, certaines souches de cette espèce de la famille des Enterobacteriacea développent actuellement, au niveau mondial, une résistance accrue contre plusieurs familles d'antibiotiques ; d'où la nécessité de mener fréquemment des études de surveillance de l’état de ces résistances au niveau national.
Cette étude a été menée, selon l’auteur, sur cinquante-et-une (51) souches d'E. coli issues du laboratoire de Bactériologie Virologie du Centre hospitalier universitaire (CHU) National de Fann et isolées entre le 1er janvier et le 28 février 2023. Les produits pathologiques à partir desquels ces souches ont été isolées sont les urines, le sang, le pus, les écouvillons vaginaux et urétraux.
Ces souches ont été isolées en fonction de caractéristiques morphologiques, biochimiques et culturales de Escherichia coli. L'antibiogramme a été réalisé avec la technique de diffusion selon les recommandations du CA-SFM (Comité de l’Antibiogramme de la Société Française de Microbiologie).
Pour l’auteur, les résultats de l'antibiogramme des bêtalactamines montre une très haute résistance à l'amoxicilline (84,31%), à la ticarcilline (87,50%) et à l'amoxicilline/acide clavulanique (64,71%).
Les céphalosporines, en particulier le céfotaxime et le céfépime, ont une résistance de 50% et 54,90%, respectivement. 51,11% des souches d'E. coli de l'étude sont résistantes à l'aztréonam, contrairement à l'imipénème et à l'ertapénème, pour lesquels seulement 3,13% et 11,76% des souches présentent une résistance. 6,12% des souches sont résistantes à l'amikacine, 55,10% et 62,07% à la lévofloxacine et à la norfloxacine respectivement.
En conclusion, M. Ngom estime que l'étude révèle une circulation de souches d’E. coli BLSE au niveau communautaire. Ainsi, des études moléculaires beaucoup plus poussées devraient être menées pour vérifier la circulation de ces souches multirésistantes dans les hôpitaux du pays, qui pourraient, dans ce cas, être à l'origine d'infections nosocomiales qui, non seulement nécessitent une prise en charge thérapeutique compliquée, mais participent également à la propagation de bactéries résistantes aux antibiotiques.
MALAWI : INTENSES RECHERCHES POUR RETROUVER L'AVION DU VICE-PRÉSIDENT
Élu pour la première fois vice-président en 2014, M. Chilima, une figure politique charismatique au discours sévère, est très populaire au Malawi, en particulier parmi les jeunes.
D'intenses recherches étaient en cours mardi au Malawi pour retrouver l'avion militaire transportant le vice-président du pays, disparu des radars la veille après avoir échoué à atterrir.
"Je sais que c'est une situation déchirante (...) mais je tiens à vous assurer que je n'épargne aucun moyen pour retrouver cet avion et que je garde l'espoir de trouver des survivants", a déclaré le président Lazarus Chakwera dans un message télévisé à la nation dans la nuit de lundi à mardi.
Avec neuf autres personnes, le vice-président Saulos Chilima, 51 ans, avait pris place à bord de cet avion, qui a décollé lundi peu après 09H00 locales (07H00 GMT) de la capitale Lilongwe pour se rendre à Mzuzu, à 370 km au nord-est, afin d'assister aux funérailles d'un ancien membre du gouvernement.
L'ancienne Première dame du Malawi, Shanil Dzimbiri (Muluzi), était également à bord.
"À l'arrivée à Mzuzu, le pilote n'a pas pu atterrir en raison d'une mauvaise visibilité due aux mauvaises conditions météorologiques, et les autorités aériennes ont conseillé à l'avion de retourner à Lilongwe. Mais les autorités ont rapidement perdu le contact avec l'appareil", a expliqué le président.
Le chef de l'État a rejeté les allégations des médias locaux selon lesquelles les opérations de recherche avaient été interrompues avec la nuit.
Les soldats sont "toujours sur le terrain pour effectuer les recherches et j'ai donné des ordres stricts pour que l'opération se poursuive jusqu'à ce que l'avion soit retrouvé", a-t-il déclaré, ajoutant que l'armée donnerait régulièrement des informations au public.
Plus tôt dans la journée, il avait ordonné aux forces régionales et nationales de mener une "opération immédiate de recherche et de sauvetage", selon un communiqué du gouvernement.
CONFIDENTIEL DE 'BES BI LE JOUR' DE CE MARDI 11 JUIN 2024
Baadoolo - À chacun son système !
Sénégal moo neex dé. Le système n’est mauvais que quand on n’y est pas encore. Quand on n’en est pas un maillon. C’est valable pour les anti-systéme politiques. Mais aussi pour notre football. Le système 4-3-3 dont Cissé ne voudrait plus ou les autres ne sont bons ou mauvais que quand on gagne ou perd. Cissé a remis son schéma contre la RD Congo face à la Mauritanie. Pourtant, El Tactico, qui a perdu sa grâce depuis Abidjan, a gagné avec le système dénoncé par Mané et les 18 millions d’entraineurs. Usure du pouvoir baakhoul nak
Conférence de l’Association des Cours constitutionnelles francophones Badio Camara et Cie à Paris
Du 13 au 15 juin, se tiendra à Paris la 10e Conférence des chefs d’institution de l’Association des Cours constitutionnelles francophones (Accf). Cette rencontre, organisée en partenariat avec le Conseil constitutionnel français, est axée sur le thème «La protection constitutionnelle de la liberté d’expression». Elle va réunir des présidents et des juges de Cours suprêmes nationales francophones, des professeurs d’université, en présence du Président du Conseil constitutionnel français, Laurent Fabius, et de la Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif), Louise Mushikiwabo. Ainsi, le Président du Conseil constitutionnel du Sénégal et Président de l’Accf, Mamadou Badio Camara, président du Conseil constitutionnel du Sénégal, Cheikh Mbacké Ndiaye, son Directeur de cabinet, Madiena Bakhoum Diallo, et le Doyen honoraire de l’Ufr des Sciences juridiques et politiques de l’Université Gaston Berger de SaintLouis et expert auprès de l’Accf, Pr Babacar Kanté, prendront part à cette rencontre de 3 jours. Lors des dernières Assises de la Justice, il a été proposé une réforme du Conseil constitutionnel en Cour constitutionnelle
Corps calciné à Mbodiène Le nom de la victime connue, son ami présumé bourreau arrêté
Âgé seulement de 18 ans et habitant au quartier Takhikao de Thiés, Moustapha Dème est le jeune garçon retrouvé calciné dans le village de Mbodiène mardi dernier, rapporte la correspondante de E-Media à Thiés. Les affaires de la victime, casque et autres accessoires, ont permis aux membres de sa famille d’identifier le corps. D’après les enquêtes faites par la police, M. Dème était accompagné à bord de sa moto avec un de ses amis. La disparition de ce dernier dans la nature a amené la police à suivre cette piste. Le présumé a été finalement arrêté. Après son inhumation au cimetière de Mbodiène, les funérailles ont été organisées au quartier Takhikao de Thiés où réside sa famille.
Passation au journal Le Soleil - Lamine Niang s’installe
Yakham Mbaye a fait ses adieux au Soleil. Il a passé le témoin, hier, à son successeur, Lamine Niang. Le responsable du Pôle Conseils et stratégies du Secrétariat national à la Communication de Pastef a dévoilé ses ambitions. «S’adapter aux réalités du paysage médiatique, élargir le lectorat en cherchant à attirer une audience plus jeune et relever le défi de la transformation digitale. Nous devons moderniser notre infrastructure informatique, développer de nouveaux produits et nous adapter aux nouvelles habitudes de consommation des lecteurs. Notre modèle économique doit être réinventé pour trouver de nouvelles sources de revenus», a-t-il dit. Son prédécesseur a regretté le climat délétère qui a prévalu entre lui et les employés. Il y a eu du mal mais ce mal est insignifiant par rapport aux bienfaits. Donc, je pars avec l’ambition de pouvoir revenir au Soleil, rendre visite à qui je veux, entrer et sortir.
Conseil d’administration du Bit Hamidou Diop du Cnp et Mody Guiro de la Cnts réélus
Hamidou Diop reste le secrétaire général du Conseil national du patronat du Sénégal (Cnp). Il a été réélu ce 10 juin par 75% des voix pour un 3ème mandat consécutif de 3 ans, lors de la 112ème session de l’Organisation internationale du travail à Genève. Une session qui s’achève ce 14 juin. Il gagne par ailleurs un siège au Conseil d’administration (Ca) du Bureau international du travail (Bit). Une candidature qui a été présentée et fortement soutenue par le Président du Cnp, Baïdy Agne qui lui a renouvelé sa confiance. Un communiqué du Cnp indique que 150 organisations patronales les plus représentatives du monde et membres de l’Organisation internationale des employeurs (Oie) ont voté pour Hamidou Diop. Le Secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts), Mody Guiro, lui aussi a été réélu comme membre du Conseil d’administration de l’Organisation internationale du travail (Oit). Il va siéger au niveau de ce conseil à côté de deux autres représentants de l’Afrique pour les organisations syndicales des travailleurs.
Département de Vélingara Des militaires accusés d’avoir tabassé à mort un jeune de Dialadiang
L’alerte a été donnée par le leader des organisations de la société civile dans la contrée. «Nous venons d’être informés qu’un jeune du nom de Gnaly Gnabaly aurait été tabassé et torturé à mort dans le camp militaire de Dialadiang, dans la Commune de Paroumba, département de Vélingara », a écrit hier, sur sa page facebook, Youssouph Thiané Baldé. «Après avoir été informés, nous avons été au centre de santé de Vélingara où est évacuée la victime, nous avons constaté les blessures et les tortures sur le corps du défunt. Après, nous avons rencontré le préfet de Vélingara avant que le dossier soit renvoyé au sous-préfet de Pakour. Une autopsie serait faite à Kolda», a précisé l’activiste qui appelle à la mobilisation des forces vives de la zone afin que «justice soit faite» dans cette affaire.