KEEMTAAN GI - MAIS QUI DONC SE SENT MORVEUX ?
Ça twiste à Dakar. Depuis dimanche, c’est l’hallali. Y en a parmi nos si distingués confrères certains qui veulent le scalp de Oscar Sierra. Le garçon, sans peur et sans reproche, y est allé de sa belle sincérité avec ses jeunes qu’il rencontrait sur l’esplanade d’un théâtre de Dakar pour des échanges sur l’actualité. Sur la vingtaine de sujets qu’il a abordés face à ses bouillants jeunes patriotes, des sujets très importants car relatifs à la situation actuelle de notre pays, les gens ne se sont intéressés qu’à un passage de son discours où il ne caressait pas certains patrons de presse dans le sens du poil. Les gens ont sauté sur ce passage pour instruire le procès du leader de Pastef. Les gens et, singulièrement, nous autres journalistes qui prétendons sortir de la cuisse de Jupiter, ce qui nous confère le droit de dire et d’écrire n’importe quoi sur n’importe qui, au nom d’un droit acquis qui nous met au-dessus des lois. Pour en savoir plus sur la liberté de presse que nous envieraient des aînés, il faut s’attarder sur les réseaux sociaux et y lire les statuts déchaînés de ces journalistes qui se croient tout permis tout en ignorant là où s’arrête leur liberté. C’est un tas d’immondices qu’ils ont versé sur Oscar Sierra avec souvent de perfides allusions. Tout cela au nom de la liberté de presse. Laquelle a décidément bon dos. Ils s’arrogent ce droit que leur conférerait leur statut de journalistes. Quand la mémoire va chercher du bois… Les annonces sur les mesures à venir pour lutter contre la cherté de la vie. Le retour à la terre pour une souveraineté alimentaire avec les vacances agricoles citoyennes, le conseil donné à ses jeunes de respecter les avis contraires. La renégociation des contrats miniers et gaziers, la reddition des comptes, l’indépendance de la justice sans que les membres de son parti ne se croient au-dessus des lois, le plan d’action gouvernemental, le document vision Sénégal 2050. De tous ces brûlants sujets qui ont été évoqués par le leader de Pastef, on n’a retenu que l’injonction faite à des personnes, qui ont toujours profité des pouvoirs, à payer leurs impôts comme tous les citoyens. Ou encore, l’invite faite aux médias à être plus professionnels et responsables dans le traitement de l’information en évitant de trainer dans la boue d’honorables pères de famille. Il y a aussi la volonté exprimée de s’opposer à la liberté d'insulter et de diffuser de fausses nouvelles. Il a donc fallu ce rappel à l’ordre pour que la meute se déchaîne. Faut-il porter des œillères, feindre d’ignorer que la presse est chargée de scories qu’il faudra épurer. Plutôt que de menaces, la sortie d’Oscar Sierra constitue une invitation à plus de responsabilité et de professionnalisme. Ceux qui l’ont compris ainsi ne se sont pas attardés outre mesure sur ce passage du discours d’Oscar Sierra. Gardons-nous des combats par procuration ou de ceux de gens qui ont d’autres objectifs que le développement de la presse dont ils se foutent royalement. KACCOOR BI - LE TEMOIN
DIOMAYE A SOUMBEDIOUNE ET A LA BERGERIE GALOYA
Le président de la République Bassirou Diomaye Faye a été aperçu hier en promenade à la plage de Soumbédioune. Il a surpris les pêcheurs, les vendeurs et autres de cet endroit très couru de Dakar. Sur place, il a promis d’accompagner les acteurs surtout ceux du centre artisanal de Soumbédioune. La seconde étape du doxantu d’un soir du président de la République, c’était de se rendre à la Bergerie Galoya qui tient son opération Tabaski. Sur place, le président de la République a été montré à travers une vidéo qui fait fureur sur le net en train de faire un « wakhalé » d’enfer pour acheter deux moutons pour ses deux épouses.
GRILLADE DE VIANDE APRES DIBITERIE,«GUINARTERIE» EN VOGUE ! SOUDAIN, « GUINARTERIE » !
L’enseigne attire l’attention des nombreux automobilistes et piétons empruntant la route de Mermoz à Dakar dite « Ancienne piste ». Il est vrai que pour « Le Témoin » quotidien, le mot prête à rire. Et pourtant, « Guinarterie » est une expression accrocheuse en marketing commercial puisqu’elle désigne un endroit où l’on grille de la viande de poulet. Le mot « Guinarterie » (Guinar-lepoulet) semble être inspiré de Dibiterie où l’on fait du « Dibi », une viande grillée au feu de bois. Une spécialité culinaire d’origine malienne puisque le mot « Dibi » est bambara, même si c’est le président Léopold Sedar Senghor qui l’aurait introduit dans le dictionnaire français. Donc si le tenancier d’une dibiterie s’appelle dibitier, celui de « Guinarterie » se nomme forcément…guinarier ! Seul Pape Babacar Ngom « Sedima » ou le roi du poulet, peut nous édifier.
SENEGAL RSF POUR UNE PRESSE LIBRE ET INDEPENDANTE
Dans les rues animées de Dakar, un nouveau rapport de Reporters sans frontières (RSF) lance un appel poignant pour une presse libre et indépendante au Sénégal. Intitulé «Le journalisme sénégalais à la croisée des chemins», ce document expose les défis critiques auxquels est confronté le paysage médiatique sénégalais. Le directeur du bureau Afrique subsaharienne de RSF, Sadibou Marong, affirme que «le Sénégal doit repartir de l’avant en matière de liberté de presse». Il voit dans l’arrivée au pouvoir du président Bassirou Diomaye Faye une opportunité pour des réformes significatives visant à garantir la sécurité des journalistes et l’émergence d’entreprises de presse viables. Parmi les 30 recommandations proposées par RSF, la suppression des peines d’emprisonnement pour les infractions de presse est une priorité, tout comme l’adoption d’une loi sur la protection des lanceurs d’alerte. Le rapport met également en lumière les tensions fiscales entre l’État et certaines entreprises de presse, soulignant l’importance d’une transparence accrue dans le financement des médias. En outre, RSF souligne le rôle crucial des radios communautaires dans le paysage médiatique sénégalais et appelle à un meilleur soutien financier pour ces médias locaux. Le rapport met également en évidence les préoccupations concernant les violences policières contre les journalistes lors de manifestations, appelant les autorités à garantir la protection des professionnels des médias et à enquêter rapidement sur les actes de violence dont ils sont l’objet.
LE SECRETAIRE GENERAL DU CNP REELU PAR 3 ANS PAR LE CA DU BIT
Le Secrétaire général du Conseil national du Patronat (CNP), Hamidou Diop, a été réélu dès le 1er tour, avec 75 % des voix et au scrutin secret, pour un mandat de 3 ans comme membre titulaire du Conseil d’Administration du Bureau International du Travail (BIT). C’était lors de la 112ème session de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) qui se tient actuellement à Genève jusqu’au 14 juin 2024. Les 150 organisations patronales les plus représentatives du monde et membres de l’Organisation Internationales des Employeurs (OIE) ont ainsi renouvelé leur confiance à notre compatriote pour un 3ème mandat consécutif de 3 ans, au regard de ses compétences professionnelles, de ses capacités de négociations sociales des conventions collectives et du droit au travail, voire son engagement pour la promotion et la défense des intérêts des entreprises dans le contexte socio-économiques mondial actuel. Le communiqué signé par le CNP rappelle que sa candidature a été présentée et très fortement soutenue par le président du CNP Baidy Agne, qui n’a cessé de lui témoigner une grande marque de confiance.
SAINT-LOUIS LA REHABILITATION DE LA GRANDE MOSQUEE MOURIDE VA COUTER ENVIRON 3 MILLIARDS CFA…
Inaugurée en 1981 par Serigne Abdou Lahad Mbacké, la grande mosquée mouride de Saint-Louis qui est dans un état de délabrement avancé sera bientôt rénovée, sur instruction du Khalife général des mourides Serigne Mountakha Mbacké. Le comité ad-hoc dirigé par Serigne Hamidou Mbacké, Ibn Serigne Mourtada Mbacké, a fait face à la presse pour appeler les autorités, talibés et toute la Ummah islamique à venir accompagner ce projet gigantesque d’un coût global de 2 milliards 842 millions de frs cfa. Le représentant du khalife général des mourides a informé que la pose de la première pierre de l’édifice sera effectuée le 24 juin prochain. Selon le Jawring Serigne Hamidou Mbacké, l’objectif principal est de réhabiliter l’infrastructure pour doter la communauté mouride de Saint-Louis d’un lieu de culte digne de ce nom. Pour Abdou Aziz Sow, membre du comité ad-hoc, tout musulman, tout mouride, tout Saint-louisien doit coller au projet pour rendre à la vieille ville, qui occupe une place importante dans le mouridisme, la grâce qui sied en matière de religion et répondre à la vision du khalife général des mourides. La grande mosquée mouride de Saint-Louis sera modernisée et aura toutes les commodités requises, une salle de prières pour les femmes, une bibliothèque à étages, une salle multifonctionnelle, une résidence Keur Serigne Touba, des blocs sanitaires, une morgue, un aménagement parking et accessoires de commodités, et un bâtiment administratif. Le comité ad-hoc lance un appel aux autorités étatiques, mécènes et forces vives de venir accompagner ce projet qui est une noble mission de l’islam.
DANS UNE LETTRE AU PRESIDENT DIOMAYE FAYE 19 ORGANISATIONS RECLAMENT L’EXPULSION IMMEDIATE DE L’AMBASSADEUR D’ISRAËL
Ce lundi, un Collectif a annoncé avoir déposé une lettre au Président Faye à la Présidence le jeudi 6 juin. Les 19 organisations signataires de cette lettre dont la Coalition Sénégalaise pour la Cause Palestinienne, Frapp, le Comité Sénégal Palestine, Amnesty International / Section Sénégal, la Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh), le Forum social sénégalais, Action pour la défense des droits humains et l’Amitié (Addha), Campagne sénégalaise pour la défense d’Al Qods et de la Palestine, Afrikajom Center appellent le chef de l’Etat à durcir le ton face à Israël. Elles réclament «la proposition, à la Conférence des Chefs d’Etat de l’Ua, d’un soutien total aux initiatives et procédures judiciaires internationales menées par l’Afrique du Sud à l’encontre d’Israël pour génocide et crimes contre l’humanité, l’expulsion immédiate de l’ambassadeur de l’Etat génocidaire d’Israël de notre pays, le Sénégal, le réexamen de tous les accords ou conventions signés avec le gouvernement de ce pays, et la suspension sine die des relations diplomatiques avec l’Etat sioniste d’apartheid, de génocide et d’agression, comme déjà le cas d’ailleurs de 1973 à 1992».
Texte Collectif
DE QUOI LES ICS SONT-ELLES LE NOM ?
Depuis leur implantation en 1957, l’entreprise fait preuve d'un mépris total de ses obligations environnementales et sociales vis-à-vis de l’Etat et des populations. Cette société échappe au contrôle de la puissance publique
Jadis fleuron de l’économie sénégalaise, les Industries Chimiques du Sénégal (ICS) se sont muées aujourd’hui en malédiction pour les populations riveraines. Dans cette boulimie insatiable des exploitants des phosphates et des acides de notre pays, rien ne semble plus arrêter les ambitions démesurées d’expansion des ICS. Animées par une cupidité purement économique et capitaliste, ces industries se sont engagées dans un processus destructeur, de pollution, d'expropriation et d'appauvrissement des riverains. Les intérêts financiers priment sur la santé et le bien-être des communautés, laissant derrière elles un paysage de désolation et de détresse.
Les ICS exploitent aujourd’hui 1 800 000 à 2 000 000 tonnes de phosphates par an, ont fait 566 423 853 591 FCFA de chiffres d’affaires en 2022, dont 15% appartenant à l’Etat du Sénégal, 78%, INDORAMA, 6,78 IFFCO et 0,22% pour le Gouvernement Inde. Et la valeur commercialisée au titre de l’année 2022 était de 56 392 615 820.
Malgré cette situation qui vient d’être décrite, il est regrettable de constater que depuis leur implantation dans la zone en 1957, l’entreprise fait preuve d'un mépris total de ses obligations environnementales et sociales vis-à-vis de l’Etat et des populations locales. Une situation inédite relayée par Confidentiel Afrique vient s’ajouter à ce constat. Il est en effet question du placement des fonds des ICS dans des comptes offshore, notamment à la Exim Bank India, alors que jusqu'à un passé récent, ces fonds étaient placés dans des banques commerciales locales,[1] d’une redevance minière impayée de 200 milliards de FCFA et une taxe superficiaire d’un montant de 305 millions que la société doit verser à l’Etat du Sénégal.[2]
Sur le plan environnemental, l’exploitation et la transformation du phosphate par les ICS ne s’effectuent pas sans incidences majeures sur l’écosystème, la nappe phréatique et l’atmosphère, car impliquant l’utilisation des terres cultivables, le rejet de gaz toxiques, la délocalisation des riverains et l’assèchement de la nappe phréatique. C’est la raison pour laquelle, dans la convention minière de 1999 signée avec l’Etat du Sénégal, la société avait pris des engagements pour le respect et la protection de l’environnement. Mais, le non-respect de ces engagements est aujourd’hui un secret de polichinelle. Les déversements permanents dans l’Océan Atlantique de déchets et résidus chimiques, notamment d’acides sulfuriques, le rejet de gaz et autres produits hautement toxiques par les ICS, entraînent incontestablement une pollution de l’océan, de l’atmosphère et des sols ainsi que de graves risques d’assèchement et d’intoxication de la nappe phréatique de toute cette zone, tuant ainsi les populations riveraines à petit feu.[3] La catastrophe écologique et environnementale que constituent les ICS, dans le silence total et absolu des autorités étatiques, démontre à suffisance que cette société échappe au contrôle de la puissance publique. Aucune politique de réhabilitation et de réaménagement des terres après exploitation, n’est menée pour permettre aux agriculteurs de poursuivre leurs activités agricoles. Les récoltes dans la zone connaissent ainsi une baisse significative entraînant une diminution drastique des revenus des paysans, obligés d’abandonner leurs cultures de rente.
Dès lors, ce phénomène accentue la pauvreté des populations riveraines et engendre la raréfaction des produits maraichers dans le marché et par conséquent la hausse des prix des légumes telles que l’oignon, pommes de terre, etc. En dépit de tous leurs engagements et de tous les rappels à l’ordre, les ICS restent indifférentes aux fuites de gaz et de produits toxiques qui affectent la santé de la population et empoisonnent l’environnement. Face à ce qui peut être qualifié de désastre écologique et social, aucune campagne de reboisement n’est initiée par les ICS pour atténuer ou corriger les dégâts environnementaux, reconstituer les sols et rétablir l’écosystème gravement endommagé, notamment par l’avancée constante de la montagne de phosphogypse vers les terres d’habitat et de culture. La politique environnementale promise par les ICS est inexistante et inefficace parce que les "investisseurs" indiens rechignent à y injecter les moyens financiers nécessaires. Dans la convention les liant à l’Etat du Sénégal, les ICS avaient, à l’origine, une concession de 17 ha pour l’installation de l’usine. Aujourd’hui, leur exploitation s’est étendue jusqu’aux abords des villages jadis très éloignés de l’usine.
Sur le plan sanitaire, les rejets toxiques de gaz, de CO2 et de poussières qui s’échappent de l’usine, en plus des conséquences sur l’environnement et l’écosystème, exposent les populations à des risques sanitaires considérables, car pouvant causer des infections pulmonaires, gastriques ou oculaires. Or, aucune infrastructure sanitaire digne de ce nom et capable d’accueillir les malades de la zone et de leur apporter des soins sanitaires correspondant à ces pathologies, n’est construite par les ICS au profil des populations
Sur le plan social, les ouvriers et journaliers sont payés 3.500CFA/j et même bien en deçà par des prestataires et sociétés d’intérim véreux qui, épargnés de tout contrôle étatique, violent allègrement et impunément les conventions collectives et le code du travail. Quant aux travailleurs (permanents, temporaires), ils sont confrontés à des conditions de travail précaires et insécures, au grand mépris des lois sénégalaises en matière de travail et de protection sociale.
En matière de politique et de responsabilité sociale (RSE), les actions et réalisations des ICS ne dépassent guère la construction de quelques salles de classe, la clôture des écoles, l'octroi d'aides pour le pèlerinage aux lieux saints de l'Islam et du Christianisme, le soutien pendant les fêtes, des dons aux associations sportives, toute chose qui confine les bénéficiaires dans la posture de la dépendance et de la main-tendue, étouffant ainsi les revendications légitimes des travailleurs et des populations.[4]
Quant à la politique de recrutement en vigueur aux ICS, il est regrettable de noter le faible quota réservé aux jeunes et cadres des localités environnantes. Cette situation engendre périodiquement des révoltes pour dénoncer des méthodes de recrutement discriminatoires et opaques, alimentant ainsi les tensions avec les populations locales. De plus, l’entreprise favorise l'importation massive d'ouvriers et de cadres en provenance de l'Inde et d'autres régions, au détriment des jeunes diplômés, des travailleurs qualifiés, des chauffeurs et des ouvriers du département de Tivaouane. Et le nombre de plus en plus croissant de ces travailleurs expatriés fait qu’on parle même de l’existence d’un « village indien » qui serait établi aux abords de l'usine, exclusivement peuplé d'ouvriers indiens.
De la responsabilité de l’Etat du Sénégal
Sous ce rapport et compte tenu de tout ce qui précède, nous, signataires de la présente tribune, engageons l’Etat du Sénégal à se lancer, sans tarder, dans la confection d'un nouveau cahier des charges en vue d’un nouvel appel d'offres international afin de se donner la latitude et le temps d'étudier les meilleures conditions d’attribution, contraintes et engagements tenant compte, de façon stricte, des intérêts du Sénégal et des populations environnantes.
La fin du contrat des Industries Chimiques du Sénégal devant parvenir en septembre 1999, nous estimons qu’elle offre une opportunité unique pour repenser la gestion de cette société, dans le but de promouvoir un développement économique et social plus inclusif et durable dans notre zone.
Ce nouveau cahier de charge devra intégrer les dispositions pertinentes de la loi 2022-17 du 23 mai 2022 relatives au contenu local, qui disposent en ses articles 3 et 4 que les industries minières doivent contribuer au développement du tissu industriel et commercial local. Elles doivent également mettre en place des mécanismes visant à accroitre les emplois locaux dans la chaine de valeur des industries minières et à promouvoir la disponibilité d’une main d’œuvre locale qualifiée (entre autres).
Et compte tenu des manquements graves et répétés constatés dans la mise en œuvre de la précédente convention signée avec les ICS, nous invitons l’Etat du Sénégal à inclure dans le nouveau cahier des charges, la mise en place d’une commission chargée du suivi-évaluation de la future convention d’exploitation qui sera signée.
En nous érigeant en sentinelles de ces nouvelles règles à instaurer avec les éventuels futurs partenaires, nous profitons de cette tribune pour engager l’État du Sénégal à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir que les ICS et tout futur partenaire respectent leurs engagements envers les populations riveraines et l'État lui-même.
Nous invitons aussi l’Etat du Sénégal à un strict contrôle aussi bien des qualités que des quantités de produits extraits et exportés, et exigeons la protection des droits des communautés locales et de l'environnement, ainsi que la restauration et la revalorisation des terres déjà exploitées.
Nous invitons également l’Etat du Sénégal à introduire, dans le nouveau cahier des charges, des clauses de résiliation et/ou de suspension des conventions minières en cas de non-respect des engagements souscrits ou en raison d'une utilité publique motivée par la nécessité de sauvegarder des vies humaines menacées par les exploitations.
De même, les ressources naturelles appartenant au peuple selon l’article 25-1 de la charte fondamentale du pays, nous encourageons l’Etat du Sénégal à mettre en avant la préférence nationale. Le Sénégal dispose d’une expertise avérée qui, par le passé, a fait ses preuves dans sa capacité à gérer des entreprises de cette envergure sans recourir à des partenaires étrangers.
En ce qui concerne les droits des populations spoliées et déguerpies, nous exigeons des ICS le dédommagement les populations victimes d’expropriation ou de saccage de leurs terres de culture, et le respect, dans la transparence, des règles, directives et engagements sur la Responsabilité sociétale d’entreprise (R.S.E) auxquels elles sont astreintes.
Nous demeurons persuadés que l’Etat du Sénégal tiendra compte de ces remarques et propositions pour être et rester dans la logique des promesses de ruptures systémiques. Ces promesses suscitent, partout, de grands espoirs pour une émergence réelle et un développement bénéfique pour les populations sénégalaises. Tout ceci s'inscrit dans le cadre et l’esprit du PROJET de rupture et d’inspiration souverainiste conduit par le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko, à travers le JUB-JUBAL-JUBANTI.
Ont signé :
Arame Kébé, Juriste, Chargée de projets
Dr Ibrahima Seydi Ba, Professeur de Lettres Modernes au Lycée de Mboro
Dr Mohamed Lat Diop, Enseignant chercheur en SIC à l’EBAD-UCAD
Ngagne Thiam, Ingénieur de conception en Informatique
Massamba Sall Seck, Manager Qualité et Performance des organisations
Ousmane Ciss, Professeur de Philosophie, Socio-anthropologue
Khalifa Ababacar Sarr, Ingénieur en Géomatique et Spécialiste en Gestion des déchets solides et assimilés, Directeur Général de la SONAGED
Association pour la défense des intérêts de l’arrondissement de Méouane (ADIAM)
Dr Mouhamadou Moustapha Sarr, Enseignant chercheur en Génie mécanique et productique à l’ENSEPT-UCAD
Guilaye Guèye, Ingénieur en Mécanique et Matériaux, expert en transformation numérique
Dr Moustapha Diop, Enseignant chercheur à l’UCAD
Dr Sidy Dièye, Directeur Associé et Consultant international AXLEY Bankers Sénégal
Ngouda Seck, Ingénieur en Génie Civil
Dr Mamadou Bamba Seye, Pharmacien
Dr Mamour Ndao, Médecin urgentiste
Aliou Dia, Comptable à Orange et Chef d’entreprise
Babacar Diop, Professeur au Lycée Technique de Thiès
Lamine Niang, Enseignant
Ousmane Faye, Professeur de Philosophie
Momar Dieng, Professeur de Philosophie
Babacar Sarr, Ingénieur agronome
Alé Ndiaye, Juriste
Aminata Sow, Professeure de Mathématiques au Lycée de Mboro
Youssou Kébé, Professeur de Français au CEM de Mboro
Malick Ousmane Diop, Professeur de Lettres au Lycée de Darou Khoudoss
Babacar Diedhiou, Professeur de Philosophie, conseiller à la Marie de Mboro
Cherif Assane Ndiaye, Professeur d’économie
Ousmane Thiam Ndiaye, Professeur en Techniques Industrielles,
Mouhamadou Hady Dieng, Consultant en santé, Chargé de programme Communication et Partenariat
Mbaye Samb, Professeur environnementaliste et Doctorant
Khadim Mbacké Diop, Professeur de Mathématiques au Lycée de Mboro
Cheikh Ndoye, Directeur de l’Institut Hibroul Oumma pour l’éducation et l’enseignement Franco-Arabe de Ndiop Sao, conseiller à la mairie de Darou Khoudoss,
Cheikh Atab Goudiaby, Professeur de Mathématiques
Cheikh Mbaye Ndiaye, Informaticien/Echantillonneur Mine et Conseiller Municipal
Dame Djité, Professeur de SVT au BST de Tivaouane,
Gortil Mar, Enseignant en langue Arabe à l’IEF de Thiès
Moussa Diakhaté, Ingénieur en informatique
Mme Aîchétou Ser, Assistante au Bureau national CEDEAO,
Mbaye Diongue, Enseignant
Djiby Khoulé, Ecologiste, professeur de SVT
Djibril Sadio, Professeur de Lettres au Lycée de Mboro
Amadou M. Seck, Professeur de Mathématiques au Lycée Ababacar Sy de Tivaouane
Thierno Baldé, Professeur,
Amadou Moustapha Seck, Professeur de Mathématiques au Lycée Ababacar Sy de Tivaouane
Cheikh Tidiane Gaye, Entrepreneur
Papa Malick Ndiaye, Technicien supérieur en Géomatique
Papa Gaye Sarr, Professeur de Philosophie au Lycée de Darou Khoudoss
Abdoulaye Diomaye Diouf, Professeur Titulaire de Sciences Physiques, Chef de bureau au MEN
GRAND THÉÂTRE- LES DÉCLARATIONS MARQUANTES D'OUSMANE SONKO
Le leader du PASTEF a affirmé avec assurance : « Nous savons où nous allons. Il nous a fallu 10 ans pour construire ce projet. Ce n’est pas maintenant que nous allons nous tromper de combat. »
Le leader du parti Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité (PASTEF), Ousmane Sonko, a tenu une conférence publique le 9 juin 2024 à l'esplanade du Grand Théâtre de Dakar.
Lors de cet événement, il a exprimé son soutien au président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, en soulignant que ce choix était réfléchi et qu'il estimait préférable qu'il occupe ce poste plutôt que lui-même. Sonko a également noté que les Sénégalais ne connaissent pas suffisamment Faye et qu'ils le soutiendraient davantage s'ils le comprenaient mieux.
Au cours de la conférence, des critiques ont été formulées à l'encontre des médias. Sonko a affirmé qu'à l'avenir, aucune tolérance ne sera accordée aux journalistes ou militants qui effectuent des attaques injustifiées contre des personnes.
Sonko a également abordé divers sujets tels que la réduction du coût de la vie ainsi que les enquêtes sur les manifestations mortelles et les disparitions de Fulbert Sambou et Didier Badji.
L’ANACIM ANNONCE UNE PAUSE PLUVIOMETRIQUE AVANT LA REPRISE DES ACTIVITES PLUVIALES
Cette pause est prévue pour durer jusqu’aux 17, 18 et 19 juin. L'ANACIM a expliqué qu'à la fin de ce mois, "nous prévoyons une recombinaison des activités pluvieuses dans le Sud et une installation progressive des pluies dans le centre".
Les dernières prévisions météorologiques de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) indiquent une interruption provisoire des pluies sur l’ensemble du Sénégal. Après un week-end marqué par des précipitations dans plusieurs régions, une pause est attendue avant la reprise des activités pluviales.
Diabel Ndiaye, chef du service climatologie de l’ANACIM, a déclaré sur les ondes d’iRadio que « les régions de Kédougou et Tambacounda ont connu de fines pluies ce week-end, marquant les premières précipitations notables dans ces zones. Quelques jours auparavant, des averses avaient été enregistrées dans les régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor, avec des pluies particulièrement significatives dans la région de Kédougou. »
Cette pause pluviométrique est prévue pour durer jusqu’aux 17, 18 et 19 juin. Diabel Ndiaye a expliqué que « à la fin de ce mois, nous prévoyons une recombinaison des activités pluvieuses dans le Sud et une installation progressive des pluies dans le centre du pays. »
Les autorités météorologiques continueront de surveiller de près l’évolution des conditions climatiques et fourniront des mises à jour régulières. Cette pause offre une opportunité aux agriculteurs et aux habitants des régions concernées de se préparer à la reprise des pluies, prévue pour la fin du mois de juin.
Les dernières prévisions météorologiques de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) indiquent une interruption provisoire des pluies sur l’ensemble du Sénégal. Après un week-end marqué par des précipitations dans plusieurs régions, une pause est attendue avant la reprise des activités pluviales.
Diabel Ndiaye, chef du service climatologie de l’ANACIM, a déclaré sur les ondes d’iRadio que « les régions de Kédougou et Tambacounda ont connu de fines pluies ce week-end, marquant les premières précipitations notables dans ces zones. Quelques jours auparavant, des averses avaient été enregistrées dans les régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor, avec des pluies particulièrement significatives dans la région de Kédougou. »
Cette pause pluviométrique est prévue pour durer jusqu’aux 17, 18 et 19 juin. Diabel Ndiaye a expliqué que « à la fin de ce mois, nous prévoyons une recombinaison des activités pluvieuses dans le Sud et une installation progressive des pluies dans le centre du pays. »
Les autorités météorologiques continueront de surveiller de près l’évolution des conditions climatiques et fourniront des mises à jour régulières. Cette pause offre une opportunité aux agriculteurs et aux habitants des régions concernées de se préparer à la reprise des pluies, prévue pour la fin du mois de juin.
MULTIPLE PHOTOS
LE DÉVELOPPEMENT PASSE PAR L’EXPLOITATION DES TALENTS ET L’INNOVATION
Selon M. Diop, l’Afrique peut augmenter sa croissance économique si les États créent des opportunités pour tous, pour profiter pleinement des dividendes démographiques, avec des investissements adéquats dans le capital humain...
L’économiste Mouhamadou Bamba Diop, conseiller technique au ministère sénégalais de l’Économie, du Plan et de la Coopération, a évoqué l’obligation pour les États africains, lundi, à Dakar, d’‘’exploiter les talents’’ de leur jeune population pour ‘’stimuler l’innovation et la croissance économique’’.
‘’L’Afrique reste le continent le plus jeune du monde. Par conséquent, les États africains bénéficiant d’une population jeune devraient exploiter les talents et les ressources [des jeunes] pour stimuler l’innovation et la croissance économique’’, a dit M. Diop.
Il intervenait à la célébration de la Journée africaine de la macroéconomie, à l’Institut africain de développement économique et de planification (IDEP), une institution panafricaine créée par les Nations unies.
Mouhamadou Bamba Diop juge nécessaire en même temps d’instaurer ‘’une gouvernance des ressources naturelles favorable à la création d’emplois, à l’innovation notamment, au réinvestissement des bénéfices dans l’éducation, à la formation et à la recherche-développement’’.
‘’Promouvoir la stabilité macroéconomique et la croissance en Afrique’’ est le thème de la célébration de la Journée africaine de la macroéconomie, qui en est à sa première édition.
Selon M. Diop, l’Afrique peut augmenter sa croissance économique si les États créent des opportunités pour tous, pour profiter pleinement des dividendes démographiques, avec des investissements adéquats dans le capital humain, l’accès à l’éducation notamment, des soins de santé de qualité, etc.
Le fonctionnaire sénégalais est d’avis, par ailleurs, que l’Afrique peut bien profiter de ses ressources naturelles, ‘’si des politiques encourageant leur exploitation responsable et durable […] sont adoptées’’.
L’intégration régionale est ‘’fondamentale’’ pour exploiter pleinement le vaste marché africain, stimuler la croissance des entreprises et la création d’emplois, réduire la pauvreté et les inégalités, a-t-il dit.
Profiter de ces opportunités ‘’nécessite une bonne coordination et une bonne coopération des pays africains, dans le but d’harmoniser certaines mesures fiscales et de réduire la volatilité des prix’’, a souligné le conseiller technique du ministère sénégalais de l’Économie, du Plan et de la Coopération.
Il estime que les progrès économiques du continent ne peuvent se réaliser sans la zone de libre-échange continentale africaine, ‘’un catalyseur du développement industriel du continent’’, avec lequel on peut améliorer les exportations intra-africaines.
La directrice de l’IDEP, Karima Bounemra Ben Soltane, précise que la conférence inaugurale de la Journée africaine de la macroéconomie a été organisée pour ‘’tirer parti de l’expertise et de l’expérience collectives des décideurs politiques, des praticiens, des universitaires, des groupes de réflexion’’, dans le but de ‘’relever les défis macroéconomiques complexes auxquels le continent est confronté’’.
VIDEO
LA FRANCE D'EXTRÊME DROITE FACE À L'AFRIQUE
Toute la géopolitique franco-africain vacille dans la perspective d'une majorité RN aux prochaines législatives françaises. Dans ce climat inédit, le politologue Moussa Diaw alerte sur les remous à venir en cas de changement de cap de Paris
(SenePlus) - Dans une décision fracassante, le président français Emmanuel Macron a annoncé dimanche soir la dissolution de l'Assemblée nationale, suite à la percée de l'extrême droite aux élections européennes. Cette décision ouvre la voie à des élections législatives anticipées le 30 juin prochain. Moussa Diaw, professeur émérite en sciences politiques à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis au Sénégal, a réagi à cette annonce dans une interview accordée à RFI.
Pour ce dernier, cette dissolution constitue "un événement politique majeur qui va bouleverser la configuration politique en France et qui aura également un impact considérable dans les rapports entre la France et l'Afrique." Interrogé sur l'opportunité de cette décision, il a estimé qu'Emmanuel Macron "n'était pas obligé de dissoudre" l'Assemblée après les élections européennes, qualifiant ce geste d'"aveu d'échec" et d'acceptation de "la percée de l'extrême droite."
Si le Rassemblement National, parti d'extrême droite dirigé par Marine Le Pen, venait à remporter ces élections législatives, Diaw prévoit des changements majeurs dans les relations franco-africaines. Selon lui, "il y aura beaucoup plus de respect de la souveraineté des États africains" et "moins d'interférence dans les politiques intérieures africaines."
"Certaines revendications d'ailleurs, qui sont maintenant posées par un certain nombre d'Africains par rapport à la souveraineté, vont avoir un écho favorable," a-t-il ajouté, faisant référence aux critiques récurrentes sur l'immixtion française dans les affaires des pays africains.
Cependant, Diaw a également mis en garde contre l'idéologie du Rassemblement National, "basée sur un discours de haine, un discours radical avec un certain nombre de lois qui limitent l'immigration." Dans une déclaration citée, Marine Le Pen a réaffirmé sa volonté de "mettre fin à cette immigration de masse" si son parti accède au pouvoir.
Pour le politologue, l'arrivée au pouvoir du RN compliquerait inévitablement les relations avec le Sénégal, en raison de l'importante diaspora sénégalaise en France. "Ça pourrait distendre les relations," a-t-il prévenu.
La visite controversée de Marine Le Pen à Dakar en 2022 et l'audience que lui avait accordée le président Macky Sall ont d'ailleurs été "diversement appréciées" selon Diaw. Certains l'ont critiquée pour son "discours porteur d'intolérance" envers les immigrés.
Quant aux relations entre un éventuel Premier ministre issu du RN et l'actuel Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko, le professeur ne les voit pas d'un bon œil : "Je ne vois pas comment ils peuvent se rapprocher," a-t-il tranché, évoquant des divergences idéologiques profondes.
Moussa Diaw a en revanche souligné la proximité d'Ousmane Sonko avec Jean-Luc Mélenchon, leader de la France Insoumise, qui a récemment effectué une visite à Dakar. Selon le politologue, les "préférences politiques" de Sonko vont "plutôt" vers Mélenchon et "l'ensemble de la gauche" française, incarnant des "idées de tolérance" envers les étrangers, par opposition aux positions du RN.
Au final, l'avenir des relations franco-africaines, en particulier avec un pays comme le Sénégal, semble suspendu au résultat de ces élections législatives décisives pour la France. La victoire du RN bouleverserait un statu quo vieux de plusieurs décennies et imposerait une redéfinition en profondeur des liens bilatéraux, selon l'analyse de Moussa Diaw.
LE NIGER VEUT RAFFINER SON PÉTROLE SUR PLACE
Les autorités nigériennes ont annoncé la construction d’une nouvelle raffinerie à Zinder avec un complexe pétrochimique dans la région de Dosso.
Les autorités nigériennes ont annoncé la construction d’une nouvelle raffinerie à Zinder avec un complexe pétrochimique dans la région de Dosso.
Cette nouvelle raffinerie va permettre au Niger de traiter son pétrole sur place et de réduire l’exportation du brut.
Selon le ministre du Pétrole, le démarrage des activités de cette raffinerie prend effet dans 18 mois .
«Nous avons un planning qui nous amène à un démarrage des activités de cette raffinerie à la dernière semaine du mois de décembre 2025, c’est-à-dire que nous sommes aujourd’hui pratiquement à 18 mois du démarrage du projet», a révélé le ministre nigérien du pétrole Barké Bako Maman Moustapha.
Il a par ailleurs fait savoir que les préliminaires ont été effectués déjà.
«Ce qui reste à faire aujourd’hui, ce sont la sélection des partenaires stratégiques et le démarrage des travaux», a expliqué le ministre.
Cette raffinerie va générer, selon les analyses des autorités, au minimum 100.000 barils par jour «mais elle sera mise en place d’une façon modulaire pour nous permettre d’accélérer le processus et pour cela une étude de préfaisabilité a été faite par nos services» a conclu Barké Bako Maman Moustapha.
LE SÉNÉGALAIS HAMIDOU DIOP RÉÉLU POUR 3 ANS AU CONSEIL D’ADMINISTRATION DU BIT
M. Diop a été réélu au Conseil d’administration du BIT par ‘’les 150 organisations patronales les plus représentatives du monde et membres de l’Organisation internationale des employeurs (OIE) lui ont ainsi renouvelé leur confiance’’.
Dakar, 10 juin (APS) – Le Secrétaire général du Conseil national du patronat (CNP), Hamidou Diop, a été réélu, membre titulaire du Conseil d’administration du Bureau international du travail (BIT), pour un mandat de trois ans, a t-on appris auprès de l’organisation patronale sénégalaise.
‘’Hamidou Diop a été réélu dès le 1er tour, avec 75% des voix et au scrutin secret, pour un mandat de 3 ans comme membre-titulaire du Conseil d’administration du Bureau international du travail (BIT)’’, indique notamment le CNP dans un communiqué parvenu à l’APS.
Il a été réélu au Conseil d’administration du BIT pour un troisième mandat de trois ans par ‘’les 150 organisations patronales les plus représentatives du monde et membres de l’Organisation internationale des employeurs (OIE) lui ont ainsi renouvelé leur confiance’’, ajoute la même source.
Elle ajoute que ”sa candidature a été présentée et très fortement soutenue par le président du CNP, Baïdy Agne (…)”.
L’élection des membres du Conseil d’administration du BIT se tient à l’occasion de la 112ème session de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) prévue jusqu’au 14 juin, à Genève, en Suisse.
Le communiqué rappelle qu’en 2000, Youssoupha Wade, ancien président du CNP, avait également siégé au Conseil d’administration du BIT.
KHADIM DIAW PRÉSENTE SES EXCUSES SUITE À UN TACLE VIOLENT SUR HABIB DIARRA
Dans son message, le joueur sénégalais naturalisé mauritanien s’est adressé directement à Habib Diarra et aux supporters, expliquant la nature non intentionnelle de son geste et exprimant son regret pour la douleur infligée.
Le derby entre le Sénégal et la Mauritanie, disputé, dimanche, dans le cadre de la 4e journée des éliminatoires pour la Coupe du Monde, a été marqué par un incident qui a suscité de vives réactions parmi les supporters et les observateurs du football africain. Khadim Diaw, joueur sénégalais naturalisé mauritanien, a effectué un tacle violent sur le joueur sénégalais Habib Diarra, provoquant une entorse à la cheville et obligeant ce dernier à quitter le terrain prématurément, muni d’une béquille.
Ce geste a immédiatement engendré des réactions d’indignation, notamment sur les réseaux sociaux. Diaw, conscient de la gravité de son acte, n’a pas tardé à publier un message d’excuses sur sa page Facebook, dans lequel il a exprimé son profond regret et a reconnu la violence involontaire de son tacle.
Dans son message, Khadim Diaw s’est adressé directement à Habib Diarra et aux supporters, expliquant la nature non intentionnelle de son geste et exprimant son regret pour la douleur infligée :
« Cher Habib, Le football est joli de ses gestes techniques, ses dribbles, ses buts et ses tacles. Mais celui que tu as subi hier de ma part n’en fais pas partie, je le reconnais. Après avoir vu et revu l’action, je me suis rendu compte de sa gravité et pour cela je te présente mes plus sincères excuses. À chaud je n’en mesurais pas l’impact certes mais je puis t’assurer, mon frère, que cela n’a été NULLEMENT INTENTIONNEL. Pour ce qui lie les deux pays dont on défend les couleurs, pour mon parcours de footballeur, pour le nom que je porte et qui en dit beaucoup au Sénégal en termes de patience et de générosité, et pour respect à ta carrière et ton talent, jamais je n’aurai agi ainsi dans l’intention de blesser. »
Diaw a également reconnu l’émotion et les réactions négatives suscitées par son acte, non seulement auprès des supporters sénégalais mais aussi de la communauté du football en général.
« Aux supporters sénégalais et aux férus de football en général, je sais que ce geste vous a indisposés. J’oublie les insultes reçues sur mes différents supports, je comprends votre amertume et accepte humblement les critiques et conseils précieux. Ceux qui me connaissent bien savent que la cruauté du geste ne définit en aucune façon ma personnalité et mon mental. »
Khadim Diaw a terminé son message en adressant ses vœux de prompt rétablissement à Habib Diarra, tout en reconnaissant que cette blessure est une épreuve pour son collègue :
« Mais tu es un Lion, cette blessure ne t’empêchera pas de rugir, j’en suis convaincu. Il faut voir l’émotion et les réactions que ce geste a suscitées pour savoir que ta nation compte sur toi pour son avenir. Remets-toi vite pour le bien de tous. »
JOAL-LATMINGUE, DEUX DEALERS ARRÊTÉS PAR L’OCRTIS AVEC 326 KG DE DROGUE
Ce coup de filet résulte de vastes investigations menées par cette unité spécialisée de la police dans la lutte contre le trafic de stupéfiants.
Les unités de l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) de Thiès et de Kaolack ont réalisé une saisie impressionnante de 326 kg de chanvre indien. Ce coup de filet résulte de vastes investigations menées par cette unité spécialisée de la police dans la lutte contre le trafic de stupéfiants.
Ce week-end, les éléments de l’OCRTIS ont effectué deux opérations majeures. À Ngousse, près de Palmarin Joal, la brigade régionale des stupéfiants de Thiès a arrêté un dealer en possession de 41 kg de drogue. Parallèlement, à Latmingué, les agents de l’OCRTIS de Kaolack ont appréhendé un trafiquant avec 285 kg de chanvre indien dans la forêt du village de Hanene.
Ces arrestations marquent un succès significatif dans la lutte contre le trafic de drogue, démontrant l’efficacité et la vigilance des forces de l’ordre.