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6 mars 2025
PAR Anta Babacar
METTEZ-VOUS AU TRAVAIL
Monsieur Sonko, vous serez jugés sur vos résultats, et non sur une propagande populiste ou des invectives. L'heure n'est pas à la politique, encore moins à cette politique politicienne qui privilégie les discours et les promesses plutôt que du concret
J'ai suivi avec une grande attention la conférence politique de M. Ousmane Sonko, président du Pastef. Quelle désillusion !
Si l'opposition et la majorité des Sénégalais sont restées aussi discrètes depuis votre élection, c'est qu'elles vous observent, mais surtout qu'elles vous accordent le temps nécessaire pour mettre le pays au travail. L'heure n'est pas à la politique, encore moins à cette politique politicienne qui privilégie les discours et les promesses plutôt que les actes concrets.
Vous serez jugés sur vos résultats, et non sur une propagande populiste ou des invectives. Vous êtes désormais Premier ministre. Vous avez remporté l'élection présidentielle. Que vous le croyiez ou non, vous êtes maintenant au pouvoir ! Mettez donc le Sénégal au travail et faites moins de politique, au risque de remettre notre pays entre les mains de politiciens qui nous ont pris en otage ces dernières années.
Actions speak lourder than words!! Le temps des discours est révolu ! Mettez-vous au travail !
LE PREMIER MINISTRE OCCUPE TOUS LES ESPACES DU POUVOIR, C’EST ÇÀ LA CRISE
Cheikhouna Sadbou Keita revient sur la lettre au Conseil constitutionnel lui demandant de faire constater la vacance du Pouvoir au motif que le Premier ministre empiéterait sur les prérogatives du président de la République
Bés Bi le Jour |
Maxime DIASSY et Pape Doudou DIALLO |
Publication 10/06/2024
Cheikhouna Sadbou Keita revient sur la lettre au Conseil constitutionnel lui demandant de faire constater la vacance du Pouvoir au motif que le Premier ministre empiéterait sur les prérogatives du président de la République. Invité du Jury du dimanche (Jdd) ce dimanche 9 juin 2024, le leader du mouvement Sauvons la République parle de «crise». L’ancien commissaire de police trouve, par ailleurs la série interminable de saisies de drogues «catastrophique» pour le Sénégal.
Leur lettre adressée au Conseil constitutionnel a fait du bruit par son objet. «Renseignements aux fins de constater qu’une démission tacite et la vacance du pouvoir du président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye au profit de son Premier ministre». L’ex commissaire de police Cheikhouna Sadbou Keita était appelé à la barre du Jury du dimanche, hier, pour s’expliquer. «Aujourd’hui, nous sommes dans une situation particulière. Diomaye, c’est déjà un problème, on dirait qu’on est en face d’un Président qui a été choisi n’importe comment. Il présente des lacunes visibles, dans son déplacement, son propos. Le problème, c’est que, arrivé au pouvoir, il s’est fait marcher aux pieds par son Premier ministre. C’était prévisible parce que le débat était posé. Le Premier ministre occupe tous les espaces du pouvoir au détriment du président de la République. C’est ça la crise. Nous disons que c’est le président de la République qui refuse de manière pratique de jouer son rôle. Parce qu’il a nommé des gens qu’il ne connaît pas. Il l’avait ouvertement dit. Nos rapports avec la diplomatie, notre orientation politique extérieure, notre orientation politique de défense… On s’est rendu compte qu’il y a quelqu’un qui a empiété sur ces champs là, et de manière délibérée et violente, au point d’attirer l’attention de tout le monde», a-t-il dit.
«LE JUGE CONSTITUTIONNEL PEUT MEME NE PAS REPONDRE»
Leur requête ne semble pas été prise très au sérieux par l’opinion. «Pourquoi nous n’avons pas le droit d’agir ? Le Conseil constitutionnel peut faire tout ce qu’il veut parce que je ne suis pas le Conseil. Je suis dans la position de celui qui a constaté que ça ne va pas et qui s’adresse à celui qui doit constater que ça ne va pas. Officiellement, le Conseil est le juge constitutionnel au Sénégal. Il faut signaler qu’il peut même ne pas répondre», a répondu M. Keïta. A l’appui de leur constat, il a rappelé que «Alioune Tine a clairement défini les empiètements du Premier ministre sur les pouvoirs du président de la République». Une allusion à la sortie du fondateur de Afrikajom Center, qui était l’invité des Rédactions de E-Media, vendredi. M. Tine avait qualifié Ousmane Sonko d’«hyper-Premier ministre» et avait appelé à «lever la confusion des rôles»
«200 MILLIARDS D’INVESTISSEMENTS DANS L’IMMOBILIER AU SENEGAL PROVIENDRAIENT DE LA DROGUE»
C’est un ancien directeur de l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis) qui parle des importantes saisies récurrentes de drogue. Pour lui, cela montre que la pression est extrêmement forte partout sur le terrain. «Le Sénégal est devenu un condensé, une grosse concentration d’activités liées à la drogue dure particulièrement. Nous savons que les narcotrafiquants sont bien implantés dans ce pays. C’est la raison pour laquelle leurs activités sont visibles. Nous notons qu’ils ont adopté comme stratégie de faire en sorte que la consommation se développe ici. Quand un pays comme le Sénégal est envahi, il y a deux objectifs qui se dessinent : L’aspect transport, l’aspect stockage, l’aspect distribution sur le marché international. Mais aussi la construction d’un marché fort qui permet à ceux qui trafiquent d’avoir des ressources ici sur le plan local, mais aussi d'empoisonner le pays», a dit l’ancien policier. Il parle d’une situation «catastrophique» au vu des statistiques. «Les dernières évaluations qui ont été portées sur la place publique portent sur 200 milliards d’investissements dans l’immobilier qui proviendraient de la drogue. L’argent de la drogue est bien présent ici», a-t-il souligné. Il ajoute que les adultes, de manière générale sont présents dans la consommation de drogue. «Les trafiquants peuvent démocratiser la consommation de la drogue afin de toucher une cible beaucoup plus large. De ce fait, même 5000 francs on peut en trouver. Ceux qui consomment la drogue à l’étranger n’achètent pas aux USA le gramme à 80 000 francs. Ils l’achètent dans le conditionnement qui leur permet d’y avoir accès, c’est ça la démocratisation de la drogue. Et c’est ce que nous avons comme réalité ici», a-t-il dit.
LA PROMESSE DE SONKO
Le Premier ministre a remis en cause, dimanche, la loi d'amnistie adoptée en mars dernier. Le chef du gouvernement se demande si tuer un manifestant ou torturer un détenu font partie du pardon. Il prévient que la justice suivra son cours
Ousmane Sonko a promis hier, dimanche, que les crimes et tortures commis lors des violentes manifestations qui se sont déroulées dans le pays de 2021 à 2024 et que la loi d’amnistie a effacés, ne resteront pas impunis. Devant un parterre de militants et sympathisants venus très nombreux assister à une conférence politique organisée par la jeunesse patriotique à l’esplanade du Grand Théâtre, le président du parti Pastef a assuré que ces meurtres et crimes vont connaitre des suites judiciaires. Toutefois, il a appelé les Sénégalais à être patients et sereins.
Allons-nous vers une révision de la loi d’amnistie portant sur les faits liés aux manifestations politiques ayant secoué le pays entre février 2021 et février 2024, que l’Assemblée nationale a adoptée au mois de mars dernier ? En tout cas, c’est ce que semble indiquer la posture des nouvelles autorités, en particulier le patron de Pastef et actuel chef du gouvernement Ousmane Sonko, qui a publiquement vendu la mèche lors de la conférence politique organisée hier, dimanche, par la jeunesse patriotique de Pastef à l’esplanade du Grand Théâtre. Parlant de la question du pardon devant ses militants et sympathisants, le chef de Pastef et actuel Premier ministre s’est tout simplement demandé : « Est-ce que trouver une personne qui exerce ses droits, le tuer par balle, est-ce-que cela fait partie du pardon. Est-ce que vous nous avez une fois entendus dire qu’on va pardonner cela ? Donc, je rassure tout le monde que tout ce qu’on doit faire, on le fera. Pas besoin de se précipiter. Parce qu’aujourd’hui, si nous laissons qu’on fasse ce qu’on a fait à Didier Badji et Fulbert Sambou, et nous dire qu’on efface tout, dans ce cas, nous nous considérerons aussi comme des criminels. Arrêter une personne parce qu’il manifestait, au lieu de le faire passer là où indique la loi, mais tu l’amènes dans un commissariat pour le torturer, est-ce que cela fait partie du pardon ? On ne l’a jamais dit à personne. Aller recruter des nervis, les armer pour qu’ils poursuivent les gens, les frapper et les tuer, est-ce ce que cela fait partie du pardon ? Donc je veux que tout le monde soit patient et serein. Il y a une manière dont l’Etat fonctionne».
Le président du Pastef a toutefois apporté une précision sur les points qui feront l’objet de pardon. « Qu’est-ce qu’on avait dit qu’on pouvait pardonner ? Moi, Ousmane Sonko, ce qu’on m’a fait en personne, je peux le pardonner et je le pardonne. Quelqu’un aussi qui a cette capacité de pardonner peut le faire », a assuré le leader de Pastef. Par contre, Sonko dit ne pas accepter que malgré tout les maux qui ont été placés contre sa personne en lui faisant perdre son travail, à entrer dans sa vie privée au moment où il était dans l’opposition, que les gens veuillent toujours continuer en insultant, à dire du mal sur les autres et les voir rester tranquillement chez eux », prévient le Patron de Pastef, par ailleurs Premier ministre. « Je veux être clair avec les Sénégalais. Nous, notre responsabilité, en tant que tenants du pouvoir dirigés par le président Diomaye Faye, est de ramener ce pays là où il était. Le pays ne connaissait pas cela. Des divisions, de la haine, dire du mal sur des personnes, parce que vous n’êtes pas du même bord politique. Je vous avais toujours dit que tout insulteur ne fait pas partie de Pastef».
Selon l’ancien maire de Ziguinchor, « La politique, c’est un débat d’idées. Chacun a le droit de dire que je ne suis pas d’accord sur la politique agricole, je ne suis pas d’accord avec ce que vous avez fait sur les ressources naturelles, sur l’éducation et on peut en débattre mais sortir un bon jour et ouvrir l’Internet pour insulter les gens, il n’y aura aucune tolérance sur cela, en commençant par vous, les militants de Pastef. Donc, actuellement, nous voulons des travailleurs et non pas des insulteurs». Et Ousmane Sonko de poursuivre : « De la même manière qu’on l’interdit à tout un chacun, c’est de la même manière qu’on l’interdira à tout un chacun qui se nomme journaliste. Parce qu’il y a une impunité de trop dans les médias. Je suis journaliste, c’est la liberté de la presse donc je vais écrire ce que je veux. Cela est terminé dans ce pays », prévient Ousmane Sonko.
LE CASA SPORT RELEGUE EN LIGUE 2
Victorieux, samedi, au stade de Mbour face à l'US Ouakam1- 0, pour le compte de la 26e et dernière journée de Ligue 1, le Casa Sport n’a pu réussir à se maintenir en Ligue 1.
Le championnat de Ligue 1 du Sénégal s’est terminé, ce samedi 8 juin. Aprés Teungueth FC sacré champion depuis l’avant dernière journée, Dakar Sacré Cœur et Jaraaf complètent le podium avec respectivement la deuxième et la troisième place. Dans le bas du tableau, le Casa Sport accompagnera Diambars FC en division inférieure. S’il est officiellement relégué en Ligue 2, le club Ziguinchorois s’accroche actuellement sur un ultime espoir de reprendre la 12e place. Il passera par la décision de la commission de discipline qui devrait se prononcer sur l’appel introduit par le Jaraaf pour récupérer les trois points attribués sur tapis vert au Stade de Mbour.
Victorieux, samedi, au stade de Mbour face à l'US Ouakam1- 0, pour le compte de la 26e et dernière journée de Ligue 1, le Casa Sport n’a pu réussir à se maintenir en Ligue 1. Le club ziguinchorois a terminé officiellement à l’avant-dernière place du classement général avec 27 points et est relégué en Ligue 2.
Le Casa Sport pourrait toutefois s’accrocher à un dernier espoir suite à l’appel qui a été introduit par le Jaraaf pour récupérer les trois points attribués sur tapis vert au Stade de Mbour. Si les « Vert et Blanc » obtiennent gain de cause, ils vont récupérer de facto la deuxième place devant Dakar Sacré Cœur . Il permettra également au Casa Sport de reprendre la 12e place qui envoie le Stade de Mbour ( 12e, 28 points) en Ligue 2. Diambars (14 ; 21 points), qui luttait également pour le maintien, a perdu son dernier duel (2-0) face à Génération Foot.
Le club de Saly accompagnera les Ziguinchorois en division inférieure. Pour les autres rencontres, Dakar Sacré cœur (41 points) a terminé à la 2e place du championnat après un match nul (0- 0) concédé devant l’Us Gorée (8e ; 32 points). Le podium est complété par le Jaraaf qui a décroché un ultime succès ( 2-1) à domicile face à la Linguère de Saint-Louis ( 9e ; 31 points).
Pour les autres rencontres, l'AS Pikine a terminé sa saison à la 5e place ( 38 points) suite à une dernière défaite ( 2-1) face au Jamono de Fatick (6¬e ; 33 points). Sacré champion en titre lors de l’avant dernière journée, Teungueth FC ( 1e ; 50 points) a fait match (0-0) avec le Stade de Mbour ( 12e, 28 points. De même que la Sonacos de Diourbel ( 7e ; 33 points) qui a été tenu en échec (0-0) sur sa pelouse de Maniang Soumaré de Thiès, par Guédiawaye FC ( 4e ; 40 points)
LIGUE 1- RESULTATS 26E JOURNEE
Casa Sports- US Ouakam (1-0) ; AS Pikine- Jamono Fatick (1-2) ; Diambars FC-Génération Foot ( 0-2) ; Teungueth FcStade de Mbour (0-0 ; Jaraaf- Linguère ( 2-1) ; SonacosGuédiawaye FC ( 0-0) ; Us Gorée-Dakar Sacré-cœur ( 0-0)
NOUS SOMMES DES LIONS
C’est un Aliou Cissé, soulagé par une précieuse victoire (0-1) des Lions face aux Mourabitounes hier à Nouakchott qui s’est adressé à la presse.
(NOUAKCHOTT, Mauritanie) C’est un Aliou Cissé, soulagé par une précieuse victoire (0-1) des Lions face aux Mourabitounes hier à Nouakchott qui s’est adressé à la presse. Taquin, visiblement libéré de la pression du match nul défaite (1-1) du 6 juin dernier au stade Abdoulaye Wade face à la Rd Congo, le sélectionneur sénégalais a affirmé que ses joueurs ont démontré qu’ils étaient des Lions et qu’ils ne comptent plus rien lâcher dans la course pour l’obtention du ticket pour la Coupe du monde de football United2026. Morceaux choisis.
SUR LA VICTOIRE
«Tout d’abord on rend grâce à Dieu, on était venus avec l’intime conviction de pouvoir gagner et se relancer dans ce mini championnat. Ça a été un match de fin de saison, ces matchs-là sont très compliqués. Les joueurs ont joué entre 30 et 68 matchs, donc vraiment il faut féliciter les joueurs dans leur mentalité, dans leur patriotisme pour se battre tout le temps. On est satisfait de ces trois points ».
LE NIVEAU DE LA PERFORMANCE N’A PAS ÉTÉ SATISFAISANT
«Le désir de chaque entraîneur, c’est d’abord gagner. On était venus ici pour jouer du beau football, on savait que le contexte était difficile. La seule chose qui était importante pour nous, c’est de remporter les trois points de la victoire. Contre la RDC, le contenu était bon mais on a fait match nul. Aujourd’hui, aussi le contenu était bon mais on faisait face à une équipe qui sortait d’une défaite et qui jouait devant son public. C’est une place difficile ici, c’est une très belle équipe de la Mauritanie et je profite de l’occasion pour les féliciter, les encourager parce que c’est un pays qui est en train de se développer. La Mauritanie nous a causé énormément de problèmes mais on n’attendait pas moins que ça. On le savait ».
LE MATCH DE GANA GUÈYE
«Waouh ! Gana a été exceptionnel, extraordinaire. Il a été vraiment un bon leader, c’est ce qu’on attend de lui. Il a accompagné ses jeunes frères dans l’entre jeu. Il a passé son temps à replacer Lamine Camara et Pape Matar Sarr. Il a fait un gros match, sur le plan mental et surtout sur les attitudes et son comportement ».
UN MILIEU DE TERRAIN DENSIFIÉ
«Un match plus équilibré. On est à l’extérieur, on a pris moins de risques d’autant plus qu’on était en avance. J’avais demandé à l’équipe de rester d’abord solide défensivement. On a eu des opportunités de contre-attaques, on a manqué le but. Mais dans l’ensemble, c’était satisfaisant. On a déjà des aspects footballistiques, c’est la mentalité. Il faut avoir d’abord des hommes et aujourd’hui j’ai vu des hommes responsables, patriotes qui veulent atteindre les objectifs, c’est-à-dire se qualifier à la Coupe du monde».
DE LA FATIGUE
«Je vois que vous-même vous (journalistes) êtes fatigués. La chaleur, l’état de la pelouse, la pression de ce match parce qu’on était dos au mur mais l’adversaire aussi. C’est pourquoi je vous ai dit que j’ai vu des hommes aujourd’hui qui ont par moment souffert. Mais on a tenu debout, on a voulu défendre ces trois points becs et ongles et cette mentalité-là, cet état d’esprit là, je suis vraiment satisfait. Habib Diarra a eu une entorse à la cheville, je pense qu’il n’y a rien de grave ».
L’ÉVOLUTION DU FOOTBALL MAURITANIEN
«Il y a beaucoup de joueurs dans cette équipe qui pouvaient jouer avec l’équipe nationale du Sénégal. Et j’espère que ça va être les derniers joueurs sénégalais que la Mauritanie va prendre. Ils nous ont créé beaucoup de problèmes, Ibnou (Pape Ibnou Ba, NDLR) devant, le gardien (Babacar) Niass qu’on connaît très bien, je pense que s’ils continuent dans cette dynamique, l’équipe va continuer à se développer ».
LA PRESSION SACHANT QUE VOUS ÉTIEZ ATTENDUS ?
«Beaucoup de gens nous attendaient sur ce match en commençant par vous, les journalistes. Vous vous êtes déplacés, et merci pour ça. On sait que c’est un match avec pression et il fallait qu’on soit au rendez-vous. Et si on veut se qualifier, on ne peut pas enchaîner deux matchs nuls, donc aujourd’hui c’était important. On a montré que malgré le résultat de l’autre jour, rien ne peut nous déstabiliser, la détermination est là et on veut aller au bout. Il y’aura des moments hauts comme des moments bas, mais on est des Lions, on se battra. »
RECUEILLS PAR ABDOULAYE THIAM (ENVOYÉ SPÉCIAL)
LES ENFANTS DE TROUPE INVITES A S’INSPIRER DES VALEURS DU CAPITAINE CHARLES N’TCHORERE
Le commandement du Prytanée Militaire a rendu, en fin de semaine, un vibrant hommage à son parrain le Capitaine Charles N'Tchoréré commémorant ainsi son 84ème anniversaire de décès.
Le commandement du Prytanée Militaire a rendu, en fin de semaine, un vibrant hommage à son parrain le Capitaine Charles N'Tchoréré commémorant ainsi son 84ème anniversaire de décès. Le défunt qui fut commandant de cette prestigieuse école, incarnait un certain nombre de valeurs telles que le courage, la détermination, l'exemplarité, l'intégration, la solidarité et l'excellence et qui sont présentées en modèle aux jeunes enfants de troupe. La cérémonie a eu lieu en présence d'une forte délégation d'autorités et d’anciens enfants de troupe venues du Gabon, pays d'origine de parrain.
Après avoir prié pour la mémoire des disparus, le Colonel Abdoulaye Mbengue, commandant le Prytanée Militaire Charles N’Tchoréré de SaintLouis (PMS) a remercié de vive voix la présence massive des invités à cette traditionnelle cérémonie. Il a également rendu un vibrant hommage à l’Amicale des anciens enfants de troupe, notamment la forte délégation venue du Gabon composée d’une trentaine de membres dont 28 anciens enfants de troupe et qui ont contribué à rehausser cette journée du Parrain. « Le Capitaine Charles N’Tchoréré, parrain de cette prestigieuse école, s’est distingué de fort belle manière à travers les valeurs qu’il incarnait à savoir le courage, la détermination, l'exemplarité, l'intégration, la solidarité et l'excellence. Il tomba, le 7 juin 1940, au combat pendant la seconde guerre mondiale. Son histoire mérite d’être racontée aux jeunes générations d’enfants de troupe pour leur servir de modèle », a soutenu le Colonel Abdoulaye Mbengue. Son nom, a-t-il rappelé, est gravé à jamais dans la mémoire des enfants de troupe qui doivent s’inspirer des valeurs qu’incarnait leur parrain. « C’est le courage qui est une vertu qui vous aidera à vaincre votre peur ; la détermination ; l’exemplarité car le parrain a été un officier exemplaire rompu la tâche ; l’intégration ; la solidarité car tout comme lui, il vous est recommandé d’être toujours solidaire et son exemple vous est offert ; les valeurs d’excellence qu’il vous a léguées vous serviront et vous rendront digne du slogan « En quête de savoir pour mieux servir demain », a-t-il lancé à l’endroit des enfants de troupe. Ces derniers y ont fait la lecture de la citation traditionnelle sur le Capitaine Charles N’Tchoréré.
Pour sa part, le Colonel Ulrich Mafoumbi Mafoumbi, un ancien enfant de troupe formé au PMS de SaintLouis par ailleurs Ministre chargé de missions à la Présidence de la République du Gabon, s’est réjoui d’avoir effectué ce retour au bercail à la tête d’une forte délégation. « Je suis un ancien enfant de troupe de la promotion 1989 et j’ai obtenu mon Baccalauréat dans cette même école en 1996 et vous n’imaginez pas quel est mon sentiment en ce moment présent de revenir dans cette école qui m’a tout donné, qui m’a formé et qui m’a donné les rudiments et les outils nécessaires pour affronter non seulement la vie de tous les jours mais aussi la carrière militaire que j’ai embrassée », a-t-il rappelé lors de cette cérémonie commémorative du 84ème anniversaire de décès du Capitaine Charles N’Tchoréré. Il a magnifié le bon déroulement de cette cérémonie jugée de haute facture. Cependant, il a ajouté qu’après avoir quitté le Prytanée Militaire il y a 28 ans, ils ne pouvaient pas revenir dans cette prestigieuse institution les mains vides. « C’est en ce sens que, conscients des réalités que les enfants de troupe traversent, conscients des besoins qui étaient les nôtres à notre époque, nous avons voulu témoigner de notre accompagnement cette école en apportant un lot de matériels composés de plusieurs splits, d’ordinateurs, de vidéos projecteurs, du matériel de sport, la réfection d’un plateau sportif et la construction d’un nouveau plateau sportif. Pour la simple et bonne raison que le sport fait partie intégrante de la formation des enfants de troupe au quotidien », a-t-il rappelé. Une visite du Musée des enfants de troupe, un défilé de ces derniers et une distribution de cadeaux aux élèves les plus méritants ont mis fin à la cérémonie.
Baadoolo - Kharou tioggal mooy kharou yar
Deukk bi mettina moom, c’est le tube depuis des semaines. Baadoolo ne sèche pas ses larmes. 2 mois dafa teel encore ! Pour la Tabaski, boum sakh dafa seer. Mais ce n’est pas qu’il n’y a pas de mouton. Pooss yii nioo matoul. Baadoolo a essayé le kharou tioggal mais le prix avoisine celui du kharou yar. Cette année daal, pas de grande différence. Parce que tout le monde est teefanké. Il n’y a plus de khar foutanké. Bon, comme deux Tabaski leu encore, 16 et 17, Baadoolo fera semblant d’avoir fêté discrètement avec les premiers.
Saisie record par voie aérienne La Douane intercepte 20 kg de cocaïne à l’Aibd
La Brigade spéciale des douanes de l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd) qui a réalisé, ce samedi 8 juin 2024 vers 19 heures, une saisie portant sur 20 kilogrammes de cocaïne, a-t-on appris de la Division de la communication et relations publiques de la Direction générale des douanes. Le communiqué parvenu à EMedia indique que c’est une «saisie record de cocaïne destinée à l’exportation par voie aérienne, fait constater la Douane». Les agents de la Brigade spéciale, après une filature, ont appréhendé, à l’aérogare passager de l’Aibd, «le présumé cerveau du trafic qui s’empressait manifestement à quitter le pays» et qui est de nationalité maghrébine. «L’escouade chargée de la livraison surveillée a découvert des éléments de preuve du conditionnement de la drogue saisie dans une villa située à Popenguine non loin de la mer qui servait de lieu de refuge aux trafiquants. 26 sacs de sulfate de potassium ainsi que divers autres matériels ont été également trouvés sur les lieux et saisis.» La contrevaleur totale de la saisie est estimée à 1 milliard 600 millions de francs CFA et quatre prévenus ont été arrêtés au cours des opérations.
Nouveau drame à Cap Skirring Un homme tué dans une altercation nocturne
Dix jours seulement après le tragique assassinat d’un ressortissant français, la tranquillité de la commune de Diembéring est de nouveau ébranlée par un acte de violence mortelle. Aux premières heures de la matinée de ce samedi, un drame s’est joué dans l’un des lieux de divertissement nocturne les plus fréquentés de Cap Skirring. Selon le correspondant de E-media à Ziguinchor, un homme y a été tragiquement assassiné à coups de couteau lors d’une altercation qui a dégénéré. Selon des témoins, la fête battait son plein jusqu’à ce que l’alcool prenne le dessus, entraînant une dispute fatale entre ivrognes. Dans le feu de l’action, un individu a porté plusieurs coups de couteau à son adversaire, lui ôtant la vie sur le coup. Malgré les efforts désespérés des témoins pour sauver l’homme, celui-ci a succombé à ses blessures. Le corps sans vie gisant dans une mare de sang a été pris en charge par les sapeurs-pompiers qui l’ont transporté à la morgue du district sanitaire d’Oussouye. Le présumé meurtrier a été arrêté par la gendarmerie de Cap Skirring qui a ouvert une enquête pour élucider les circonstances de ce crime.
PODOR Pour la fête de Tabaski - Racine Sy offre aux agents du Fera une somme de 5 millions
A deux semaines de la Tabaski, les agents du Fonds d’entretien routier autonome (Fera) de la ville de Podor attendent encore leur salaire. Ils commençaient s’impatienter pour le remboursement des nombreux mois de retard. Et leur salut est venu du maire de Podor. La semaine dernière, le maire de Podor, Mamadou Racine Sy a offert une somme de 5 millions aux 100 agents en service dans sa ville. Réunis à la salle des délibérations de l’hôtel de ville, ils ont reçu chacun le soutien du maire des mains du secrétaire municipal, Ibrahima Ndiaye Bélé. Un geste qui vient soulager ces soutiens.
Le Cnftagr et la souveraineté alimentaire Des techniciens en agriculture et génie rural interpellent l’Etat
Les diplômés du Centre national de formation des techniciens en agriculture et génie rural (Cnftagr) de Ziguinchor lancent un appel poignant aux nouvelles autorités. Face à un taux de réinsertion professionnelle alarmant, ces jeunes se retrouvent trop souvent sans emploi après leur cursus. Chaque année, ce centre de formation délivre des diplômes à plus de 40 étudiants, mais depuis 2018, seulement une fraction trouve sa place dans la fonction publique ou les structures agricoles nationales, indique Sekou Dabo, porte-parole des diplômés. Ces jeunes, issus d’un concours national très sélectif, suivent une formation rigoureuse de trois ans, mêlant théorie et pratique, et complétée par deux stages. Ils interpellent les nouvelles autorités, qui prônent la souveraineté alimentaire. «Nous dénonçons cette situation jusqu’à la dernière énergie et rappelons que nous sommes les acteurs essentiels pour atteindre l’objectif de souveraineté alimentaire», insiste M. Dabo.
MACRON DISSOUT L'ASSEMBLÉE APRÈS LA VICTOIRE DU RN AUX ÉLECTIONS EUROPÉENNES
Cette décision est grave, lourde, mais c’est avant tout un acte de confiance.
Le président français, Emmanuel Macron, a annoncé sa décision surprise dimanche soir, peu après la proclamation des premiers résultats des élections européennes, replongeant la classe politique en campagne et le pays dans l'inconnu.
En déclarant, dimanche soir, la dissolution de l'Assemblée nationale, immédiatement après les premiers résultats des élections européennes, Emmanuel Macron a soudainement bouleversé le paysage politique et plongé la nation dans l'incertitude. À peine terminée la campagne électorale, conclue par une victoire écrasante du Rassemblement national avec 31,47 % des voix, selon les résultats provisoires fournis par le ministère de l’Intérieur, le président a activé la "bombe nucléaire" constitutionnelle, permettant ainsi de renvoyer tous les députés devant les électeurs. Le premier tour des législatives se tiendra le 30 juin, suivi du second tour le 7 juillet.
Le pari d'Emmanuel Macron est extrêmement risqué. Vainqueur indiscutable du scrutin de dimanche, le Rassemblement national apparaît comme le grand favori des législatives à venir. « Avec une dissolution, Le Pen sortirait en tête dans de nombreuses circonscriptions », redoutait un ministre quelques jours avant les européennes. « Nous sommes prêts à exercer le pouvoir si les Français nous font confiance lors de ces futures élections législatives », a réagi Marine Le Pen dans la soirée. Le calendrier s'annonce très serré, le second tour intervenant moins de trois semaines avant les Jeux olympiques de Paris. « Nous partons pour gagner », a martelé l'entourage élyséen dimanche soir. « Notre volonté est d'obtenir une majorité pour agir avec force au service des Français. »
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L'ELECTION DU DUO DIOMAYE-SONKO SYMBOLISE LE RENOUVEAU DU SENEGAL
L’historienne Penda Mbow met en lumière les dynamiques socio-politiques qui ont façonné le Sénégal contemporain...
La professeure Penda Mbow a analysé, lors de son passage à l'émission "Opinion" sur Walf Tv, les événements marquants qui ont secoué le pays entre 2021 et le 24 mars 2024. Selon elle, ces changements transcendent la logique humaine et illustrent un tournant décisif dans l'histoire du Sénégal. Elle a également abordé la question de la place des femmes au sein des partis politiques.
Invitée par Pierre Edouard Faye, la présidente du "Mouvement citoyen" a souligné que le Sénégal avait urgemment besoin de changement, matérialisé par l'élection du duo Diomaye et Sonko. "Je ne peux pas les dissocier", a-t-elle déclaré, mettant en avant l'unité et la complémentarité de ces deux figures politiques.
Selon elle, le Sénégal devait évoluer au-delà du système instauré par le président Senghor. "Le modèle légué par Senghor, bien qu'efficace et ayant façonné la Nation sénégalaise, a atteint ses limites", a-t-elle expliqué. Cette nécessité de transformation en profondeur découle notamment des changements démographiques et des évolutions des aspirations de la population, avec un rôle crucial joué par la diaspora sénégalaise dans ces récents événements.
L'analyse de la professeure Penda Mbow met en lumière les dynamiques socio-politiques complexes ayant façonné le Sénégal contemporain. Elle souligne que ces événements marquent un tournant décisif dans l'histoire du pays, ouvrant la voie à de nouvelles perspectives et à des défis inédits. "Si PASTEF a pu émerger, c'est parce que les jeunes se sentaient abandonnés et cherchaient un nouveau leadership", a affirmé l’ancienne ministre.
Interrogée sur la place des femmes dans le nouvel attelage gouvernemental, l’historienne a exprimé des réserves quant à leur implication effective dans les processus décisionnels. Elle estime que les coalitions politiques, souvent dominées par les hommes, ne favorisent pas toujours l'émergence des femmes à des postes de responsabilité. De plus, elle souligne le manque de démocratie interne au sein des partis politiques, ce qui entrave l'avancement des femmes.