Baadoolo - In-culte !
Deedeet kay hana ! Il a osé demander la construction d’une mosquée à l’intérieur du Palais. Cheikh Omar mii... il commence à être ivre de sa parcelle de pouvoir dé. Si c’est le premier conseil du conseiller du Président, il faut le virer. Yokk len budget Palais bi. Préparez aussi une église parce que Jean ou Paul pourrait être élu aux prochaines élections présidentielles. Pourtant, même le père de la nation, chrétien, n’a jamais songé à un lieu de culte à la Présidence... C’est in-culte !
Le Général Kandé, attaché militaire à New Delhi Une nomination et des interrogations
Le chef d’Etat-major de l’armée de terre va s’éloigner de ses troupes pour un autre poste à l’étranger. Le Général Kandé, qui est également le chef des forces spéciales, a été nommé à l’ambassade du Sénégal à New Delhi comme attaché militaire, selon Afrique Confidentielle, cette décision prise par le Président de la République Diomaye Faye est tombée comme une surprise. Cette nouvelle planque de la terreur des rebelles du Mfdc qui a démantelé toutes les bases est considérée par certains comme un «exil». Il est, en effet, rare de voir un Général de son rang atterrir à un poste d’attaché militaire «réservé plutôt aux colonels». Puisque les Généraux sont «souvent des ambassadeurs». Qui plus est, Kandé n’est pas encore à la retraite.
Chef d’Etat-major de l’Armée de terre Le Général Magatte Ndiaye succède au Gl Kandé
Le Général de brigade Magatte Ndiaye est le successeur de son camarade Kandé, affecté à New Delhi comme attaché militaire, a appris Emedia. Inspecteur des armes et des opérations à l’Inspection générale des forces armées (Igfa), le nouveau Chef d’Etatmajor de l’Armée de terre a été entre 2017 et 2018, le commandant de la force d’intervention de la Cedeao en Gambie (Ecomig). Magatte Ndiaye a servi aussi en GuinéeBissau, au Burundi, au Darfour et au Mali. Parlant couramment le wolof, le français, l’anglais, l’allemand et l’espagnol, il a été diplômé de West Point en 1990 et a suivi une formation militaire et des formations spécialisées. Reste à savoir si le successeur du Général Kandé va cumuler les fonctions de chef des Forces spéciales.
Suite à la plainte de Ababacar Mboup Bah Diakhaté extrait de prison et interrogé par la Dic
Moins de 24 heures après son procès devant le tribunal de Grande instance de Dakar, le détenu Bah Diakhaté qui est toujours en détention, est sur un autre front. L’activiste apériste a en effet été extrait de sa cellule de prison et conduit ce mardi matin, dans les locaux de la Division des investigations criminelles (Dic). Selon des sources de Seneweb, c’est suite à la plainte déposée par Ababacar Mboup pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles, qu’il a été conduit devant les hommes du commissaire Adramé Sarr, pour un interrogatoire. En effet, l’ancien coordonnateur de And Samm jikko avait déposé jeudi dernier une plainte sur la table du procureur contre Bah Diakhaté. Pour rappel, le 2 février 2022, le sieur Diakhaté a publié sur sa page Facebook que «de sources sûres, Ababacar Mboup aurait été victime de sodomie de la part d’un parent très proche. Il aurait été violé à maintes reprises par ce dernier.
Après Conakry la semaine dernière Diomaye hôte de Ibrahim Traoré jeudi
Bassirou Diomaye Faye est attendu ce jeudi à Ouagadougou, selon l’Agence d’information du Burkina (Aib). Une «visite d’amitié et de travail» du Président sénégalais qui poursuit son périple dans la sous-région. Le Pays des hommes intègres est le deuxième dirigé par un putschiste, Ibrahim Traoré, qu’il visite après la Guinée. L’Aib souligne qu’il sera question d’échanger sur «le renforcement de la coopération bilatérale et sur des sujets d’intérêt commun».
Journée internationale des casques bleus L’Onu rend hommage aux 3 militaires sénégalais
Quelques trois militaires sénégalais figurent parmi les casques bleus auxquels un hommage sera rendu, ce jeudi, à New York, à l’occasion de la Journée internationale dédiée aux forces de maintien de la paix des Nations unies, a appris l’Aps de source onusienne. Il s’agit notamment du sergent-chef Eugène Idrissa Badhyne Mingou, du caporal Ousseynou Diallo et du soldat de première classe, Pierre Tama Boubane. Ils ont travaillé au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), renseigne le Centre d’information des Nations unies basé à Dakar. Le Sénégal est, en effet, présenté comme le 13e pays contributeur de troupes et de personnel de police aux opérations de maintien de la paix de l’Onu. Le secrétaire général de l’Onu déposera, lors de la cérémonie, une gerbe en l’honneur de tous les casques bleus tombés sous le drapeau de l’Organisation des Nations unies.
LE PRÉSIDENT BASSIROU DIOMAYE FAYE ATTENDU JEUDI AU BURKINA
Le chef de l'Etat et son homologue du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, vont échanger sur le renforcement de la coopération bilatérale et sur des sujets d’intérêt commun, selon l’Agence de l’information Burkinabé (AIB).
Le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye FAYE, est attendu le jeudi 30 mai 2024 dans la capitale burkinabè, dans le cadre d’une visite d’amitié et de travail, a rapporté l’Agence de l’information Burkinabé (AIB)
Le président Bassirou Diomaye FAYE et le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, vont échanger sur le renforcement de la coopération bilatérale et sur des sujets d’intérêt commun, poursuit l’AIB.
REDRESSEMENT FISCAL, LE GROUPE DMEDIA PARLE D’UN HARCÈLEMENT DE LA PART DES NOUVELLES AUTORITÉS
La direction des ressources humaines du groupe a informé, mardi, son personnel, dans une note, avoir fait l’objet d’un harcèlement de la part des nouvelles autorités par le biais des services fiscaux réclamant le paiement de plus de 2 milliards de FCFA.
La direction des ressources humaines du groupe Dmedia a informé, mardi, son personnel, dans une note, avoir fait l’objet d’un harcèlement de la part des nouvelles autorités par le biais des services fiscaux réclamant le paiement de plus de 2 milliards sur la base d’une taxation d’office.
« Depuis quelques jours le Groupe Dmedia fait l’objet d’un harcèlement de la part des nouvelles autorités. Le dossier fiscal de Dmedia, bien que pendant devant la justice a été réouvert par les services fiscaux réclamant sous huitaine le paiement de plus de 2 milliards sur la base d’une taxation d’office que la direction conteste par voie judiciaire », peut-on lire.
La direction informe avoir reçu, mardi, une équipe de l’inspection du travail pour un contrôle dans les locaux de Dmedia.
« Nous informons le personnel que le groupe Dmedia est en règle avec ses collaborateurs ainsi que toutes les institutions sociales du pays. Chaque salarié du groupe a la possibilité et le loisir de vérifier lui même sa situation au niveau de la caisse de sécurité ainsi qu’à l’IPRES », a rassuré la direction des ressources humaines.
Elle a par ailleurs encouragé les travailleurs du groupe Dmedia et rassuré de son « soutien indéfectible pour la réussite de votre mission d’information envers les sénégalais ».
KÉDOUGOU, LES SOCIÉTÉS MINIÈRES INVITÉES À SE CONFORMER AU PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE
‘’La certification de conformité environnementale peut être retirée purement et simplement si vous ne vous mettez pas en norme’’, a averti le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom.
Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, exhorte les sociétés minières basées dans la région de Kédougou (sud-est), à se conformer ”le plus rapidement possible, et sans délai”, au plan de gestion environnementale et sociale en vigueur dans cette zone sous peine d’un retrait de leur certification de conformité environnementale.
‘’La certification de conformité environnementale peut être retirée purement et simplement si vous ne vous mettez pas en norme’’, a-t-il averti dans un communiqué transmis à l’APS.
Selon lui, ‘’la mise en œuvre insuffisante du plan de gestion environnementale et sociale est à l’origine de la dégradation notoire de la Falémé (affluent le plus important du fleuve Sénégal) et de la pollution de ses environs causée par la cyanure et le mercure, des produits chimiques utilisés dans l’activité d’orpaillage’’.
‘’Ces produits ont également compromis les activités de pêche et d’agriculture, repoussant les populations vers d’autres contrées’’, a-t-il ajouté, soutenant que ‘’les mesures de correction peuvent aller jusqu’au retrait des certificats de conformité environnementale en cas de persistance des irrégularités’’.
Il a précisé que ces mesures, ‘’ au-delà de la sauvegarde de la Falémé, entrent dans la prise en charge de la question de la pollution issue de l’exploitation minière illégale dans la zone de Kédougou’’.
Daouda Ngom a effectué les 26 et 27 mai derniers une visite dans la région de Kédougou, en compagnie de ses collègues des Mines et du Pétrole, Biram Soulèye Diop, des Forces armées, général Birame Diop, de l’Education nationale, Moustapha Mamba Guirassy, et de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye.
Cette visite de travail a permis de constater la mauvaise gestion des déchets issus de l’exploitation de l’or et la pollution des sols et du bassin versant de la Falémé, causées par des sociétés minières à Kédougou, selon la même source.
LES ACTIONS DE LA CPI NE VISENT PAS QUE LES ÉTATS VULNÉRABLES
"Je crois ça fait du bien, de voir tout d’un coup que la CPI a ouvert des dossiers en Géorgie, maintenant en Russie, en Ukraine, au Venezuela et un peu partout", a déclaré Mame Mandiaye Niang.
Les mandats d’arrêts internationaux émis par la Cour pénale internationale (CPI) contre des leaders en Russie, en Ukraine, en Géorgie, au Venezuela et ailleurs attestent que cette juridiction ne vise pas que les Etats vulnérables contrairement à une perception très répandue, a souligné mardi à Diamniadio, le magistrat sénégalais, Mame Mandiaye Niang, Procureur adjoint de la CPI.
”C’était assez gênant pour les Africains de voir que tous les dossiers de la CPI soient seulement en Afrique (…). De ce point de vue, je crois ça fait du bien, de voir tout d’un coup que la CPI a ouvert des dossiers en Géorgie, maintenant en Russie, en Ukraine, au Venezuela et un peu partout. Ça, aussi, c’est un élément de l’universalité à laquelle tend la CPI”, a-t-il indiqué.
Il s’exprimait lors d’un entretien exclusif avec l’Agence de presse sénégalaise (APS), en marge des travaux de la Journée du dialogue national sur la réforme et la modernisation de la Justice sénégalaise, ouvert ce mardi à Diamniadio par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye.
Le magistrat sénégalais était interpellé sur la saisine par le Procureur de la CPI pour l’émission d’un mandat d’arrêt contre le Premier ministre israélien, et certains dirigeants du Hamas (Palestine).
”Il y avait le discours en Afrique de ceux qui se plaignaient du fait que la CPI ne dirigeait ses actions que contre les Etats vulnérables alors que les comportements blâmables ne sont pas qu’en Afrique”, a reconnu le Procureur adjoint de la CPI.
”J’avais entendu cette complainte. Les gens pouvaient s’en émouvoir disant pourquoi ce focus exclusif sur l’Afrique, mais je dois dire que je ne l’ai jamais partagée pour la bonne raison, c’est que partout où la CPI est intervenue, c’est à la demande des Africains”, a-t-il notamment indiqué.
Il a cité plusieurs cas où la CPI est intervenue en Afrique mais à la demande des Africains notamment en Ouganda, en Côte d’Ivoire, en République centrafricaine, en République démocratique du Congo, des Etats dans lesquels, les systèmes judiciaires ne pouvaient prendre en charge des conflits survenus.
”A mon avis, la CPI est venue simplement répondre à l’appel de ces pays dont le système judiciaire ne permettait pas prendre en charge d’une criminalité majeure qui avait carrément ruiné ces pays’’, a t-il dit.
‘’Donc, vouloir se plaindre d’une telle intervention, je trouve qu’il y avait quelque chose de mal placée parce qu’en vérité, il s’agissait d’une demande de Justice même si elle n’était pas satisfaite ailleurs. La partie compréhensible, c’est que personne ne voudrait être perçu comme le mouton noir (…)”, a souligné le magistrat.
AÏSSATOU, LA FILLE DE MANSOUR FAYE, AU COEUR D'UN SCANDALE IMPLIQUANT LA POLICE
Aïssatou Faye affirme avoir été victime d'extorsion de fonds par des policiers à Kébémer. Lors d'un contrôle, après avoir découvert 21 millions sur elle, les agents l'auraient obligée à leur donner 300 000FCFA sous la menace
(SenePlus) - La police nationale a fait la lumière sur une affaire de corruption présumée impliquant deux de ses agents à Kébémer. Dans un communiqué publié ce mardi 28 mai, le Bureau des relations publiques de la police relate les faits et annonce les sanctions prises à l'encontre des fonctionnaires incriminés.
Selon le communiqué, le 25 avril dernier, Aïssatou Faye, fille de l'ancien ministre et actuel maire de Saint-Louis Mansour Faye, s'est présentée au commissariat urbain de Kébémer pour dénoncer une extorsion de fonds dont elle aurait été victime quelques jours plus tôt.
Lors de son audition, Mme Faye a expliqué qu'après un contrôle de routine le 23 avril vers 15 heures à Kébémer, les deux policiers ont découvert en sa possession la somme de 21 millions de francs CFA. Jugeant qu'elle n'avait pas le droit de circuler avec un tel montant, les agents l'auraient alors menacée de poursuites judiciaires si elle ne leur remettait pas 300.000 FCFA, ce qu'elle a fini par faire sous la contrainte.
"Les investigations menées par le chef de service ont permis d'identifier les deux agents de police incriminés qui ont reconnu lors de leur interrogatoire avoir reçu la somme indiquée, mais de manière gracieuse", indique le communiqué de la police.
Face à ces "agissements d'une extrême gravité", l'autorité policière affirme avoir pris "toutes les mesures disciplinaires qui s'imposent". Les deux fonctionnaires ont été immédiatement relevés de leurs fonctions et font désormais l'objet d'un arrêt en salle de discipline, en attendant probablement des sanctions plus lourdes.
C'est le quotidien "Bés Bi - Le Jour" repris par Seneweb, qui a révélé l'affaire. Le journal indiquait notamment qu' "Aïssatou Faye aurait ensuite informé son père Mansour Faye, qui aurait à son tour alerté les autorités policières, après sa libération".
Si l'enquête de la police a bien permis d'identifier et de sanctionner les deux agents fautifs, "Bés Bi" souligne qu'"aucune enquête" ne semble pour l'instant avoir été ouverte contre Aïssatou Faye pour la corruption présumée des policiers.
Quoi qu'il en soit, cette affaire soulève des questions sur la provenance des sommes d'argent en jeu et sur un éventuel traitement de faveur dont aurait pu bénéficier la fille d'une personnalité politique influente.
DES JURISTES SALUENT LA PERTINENCE DES ASSISES DE LA JUSTICE
Doudou Ndir, ancien médiateur de la République, a rappelé le rôle majeur de la justice pour la préservation de la cohésion et l’équilibre de la société. Selon lui, la vocation de la justice est de faire en sorte qu’il y ait un équilibre social.
Diamniadio, 28 mai (APS) – Des experts en droit ont salué la pertinence de l’organisation de la Journée du Dialogue national sur la réforme et la modernisation de la Justice ouverte mardi à Diamniadio par le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye.
Venu prendre part aux travaux, l’ancien président de la Commission électorale nationale autonome (CENA), le magistrat à la retraite, Doudou Ndir, s’est dit ”heureux” de constater qu’il y a une ”mobilisation générale” pour la modernisation de ce secteur.
”Je suis heureux de constater qu’il y a une mobilisation générale au tour de ces thèmes avec véritablement des questions qui nécessitent des réponses appropriées après une analyse approfondie de tous les segments de la vie nationale”, a-t-il déclaré.
Le magistrat à la retraite a estimé qu’on ”est aujourd’hui en train de revisiter les fondements” de la justice ”pour mieux l’améliorer”.
M. Ndir, ancien Médiateur de la République, a rappelé le rôle majeur de la justice pour la préservation de la cohésion et l’équilibre de la société. Selon lui, ”la vocation de la justice est de faire en sorte qu’il y ait un équilibre social, que la société vive dans des conditions de sérénité, de calme et que la paix règne”.
”Il faut que les Sénégalais se retrouvent dans cette justice qui est vraiment le ciment de notre vivre ensemble”, a-t-il soutenu.
Pour sa part, l’universitaire et ancienne ministre-conseillère, chargée des Droits humains et de la Paix, Professeur Amsatou Sow Sidibé dit avoir beaucoup apprécié l’organisation de ces assises, dans un contexte marqué, selon elle, par ”beaucoup de cas de discrimination et d’atteinte à la dignité des personnes”.
”J’apprécie beaucoup et je considère que ça vient à son heure parce qu’on a failli arriver au divorce entre la Justice sénégalaise et les citoyens. Il y a eu beaucoup de cas discrimination et d’atteinte à la dignité des personnes”, a-t-elle déclaré.
”Quand je parle d’atteinte à la dignité des personnes, je pense qu’aux conditions d’incarcération et je pense aux décisions de justice qui en matière répressive mettent trop facilement les personnes poursuivies en prison”, a t-elle expliqué.
Selon la juriste et ancienne candidate à l’élection présidentielle de 2012, ”les mandats de dépôt sont trop faciles”, ce qui est ”extrêmement dangereux en terme de politique répressive parce que ce n’est pas une politique répressive humanisante”.
”La justice doit se rendre compte qu’elle est elle-même un droit humain fondamental et que les personnes sont des humains qui ont des droits qu’il faut sauvegarder”, a relevé Mme Sidibé.
Les travaux de la rencontre se poursuivent en commissions, après la cérémonie d’ouverture marquée par la présence de plusieurs responsables d’institutions de la République, de membres du gouvernement et d’élus territoriaux.
Des représentants de missions diplomatiques accréditées au Sénégal, des représentants d’associations et d’organisations de travailleurs, de plusieurs experts et spécialistes, des guides religieux et coutumiers étaient aussi présents dans la salle de conférence du Centre international de Conférence Abdou Diouf de Diamniadio.
L'HOMME D'AFFAIRES DORO GUEYE ARRÊTÉ
Proche de l'ancien régime, il est entre les mains des enquêteurs de la Section de recherches de la Gendarmerie de Colobane, depuis hier, tard dans la soirée. Il est arrêté pour une affaire d'escroquerie foncière présumée.
L'homme d'affaires Doro Guèye est dans de beaux draps. Proche de l'ancien régime, il est entre les mains des enquêteurs de la Section de recherches de la Gendarmerie de Colobane, depuis hier, tard dans la soirée. Il est arrêté pour une affaire d'escroquerie foncière présumée portant sur plus d'un milliard de FCfa.
Cette nouvelle arrestation de l'homme d'affaires fait suite à une plainte déposée contre lui par le Directeur de la société Sci Amanah, Zakiloulahi Sow. La partie civile a évalué le préjudice à 1,2 milliard de FCfa. Les gendarmes-enquêteurs ont remis à Doro Guèye une convocation à comparaître dès réception. Une injonction respectée par Doro qui se rend aussitôt dans les locaux de la Section de recherches de la gendarmerie sis à la Caserne Samba Dièry Diallo de Colobane.
Arrivé chez les enquêteurs, le mis en cause a été soumis à une audition. Selon les informations de L'Observateur, Doro Guèye a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Cependant, l'homme d'affaires aurait cité le nom de l'ancien président de la République, Macky Sall, pour se dédouaner. Il aurait déclaré qu'il agissait sous les ordres de Macky Sall. Il a soutenu, devant les gendarmes-enquêteurs, que l'ancien Chef de l'État lui avait donné feu vert sur un lot de terrains situés à l'Aéroport Léopold Sédar Senghor. La mission consistait à procéder à la régularisation des parcelles avant de les vendre, mais entre-temps, il s'est confronté à un litige.
Selon toujours les informations de L'Observateur, Doro Guèye a trouvé un accord de paiement avec le plaignant. Il s'est engagé à verser un acompte de 500 millions FCfa et le reliquat avant la fin du mois de juillet 2024. L'audition s'est déroulée jusqu'à tard dans la soirée. Et malgré les engagements de Doro Guèye, les gendarmes lui ont notifié son placement en position de garde à vue pour escroquerie. L'enquête est en cours. De sources proches de l'enquête, cette médiation pénale tentée hier par Doro Guèye et ses conseils n'a pas encore été validée par le procureur de la République. Et l'avis du plaignant est déterminant pour conclure une telle médiation. Ce qui ne va pas arrêter la procédure...