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1 mars 2025
Par Alioune TINE
ÉMANCIPER LE POUVOIR JUDICIAIRE ET MODERNISER LES RAPPORTS ENTRE GOUVERNANTS ET GOUVERNÉS
Il nous faut une justice qui échappe aux fourches caudines de l'exécutif. Il faut la sortir de la logique des lettres de cachet de l'ancien régime, avec un procureur aux ordres du ministre, qui lui-même est aux ordres du président de la République
Le Président Bassirou Diomaye Faye, en inaugurant les réformes institutionnelles dans notre pays par un dialogue national sur la justice, a choisi une excellente entrée en matière. Il faut absolument par cet exercice salutaire consommer la rupture avec le système ancien.
Vous-même, Président Diomaye, en quittant la prison pour le Palais, avez vécu dans votre chair l'épreuve et les dysfonctionnements de notre justice, l'expérience amère de l'injustice. Il en va de même pour le PM Sonko et de nombreux militants et citoyens sénégalais. L'opportunité de réparer, de corriger et de soigner notre justice malade n'est plus à démontrer. Il serait superflu de ne pas saluer cette importante initiative.
Le deuxième point important réside dans le caractère inclusif et novateur de la démarche qui promeut le citoyen qui dépasse désormais sa simple fonction d'électeur dans laquelle on le confine pour l'acquisition d'une compétence normative. Le citoyen participe à l'élaboration des politiques publiques, ici sur le dialogue national pour une justice indépendante. En plaçant le citoyen au cœur du développement et en le valorisant, vous élargissez la notion de représentation et de légitimité qui transcende désormais l'onction que confère l'élection. C'est ça la démocratie participative, délibérative et décisionnelle. C'est un pas important dans la modernisation des rapports entre gouvernants et gouvernés.
Quel doit être l'enjeu du débat pour nous ? C'est d'abord une justice indépendante et impartiale, protectrice des droits humains, des libertés fondamentales et surtout de la dignité des Sénégalais. Une justice qui défend l'État de droit, un État qui se soumet à sa propre loi, mais pas n'importe quelle loi ! Il s'agit de la loi qui soit conforme aux normes des droits fondamentaux de la personne humaine, une loi qui respecte les engagements internationaux du Sénégal en la matière. Il nous faut enfin une justice qui échappe aux fourches caudines de l'exécutif. Il faut la sortir de la logique des lettres de cachet de l'ancien régime, avec un procureur aux ordres du ministre, qui lui-même est aux ordres du président de la République. Une justice du fait du Prince, du Kumba‐am‐ndey et du Kumba‐amul‐ndey. Il faut une justice capable de juger tous les présumés coupables sur le même pied d'égalité, quel que soit son rang et quel que soit son statut. Respecter le principe d'égalité de tous les citoyens. Il faut pour se faire que l'exécutif ne décide pas de la carrière et des sanctions des juges, donc réformer le Conseil supérieur de la magistrature. On propose même de créer un Conseil supérieur de la justice. Le Président ne doit plus siéger dans ses organes, son influence en tant que chef de l'exécutif serait trop pesante et en dernière instance décisive. Il nous faut une justice qui protège la dignité inhérente à tout être humain. Rebeuss est un cas de violation permanente de la dignité humaine, il faut absolument changer cette situation. Il faut des juges indépendants, compétents, affranchis des soucis quotidiens pour se consacrer l'esprit tranquille à l'exercice de leur charge. Il faut qu'il y ait assez de juges et d'avocats pour que l'accès à la justice soit une réalité pour chaque Sénégalais. Une justice équitable est un facteur de paix et de stabilité pour le pays. Le Sénégal, avec la production du gaz et du pétrole, a besoin de crédibilité internationale.
Je voudrais enfin saluer chaleureusement cette initiative et lui souhaiter un plein succès.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE VENDREDI 24 MAI 2024
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Le Témoin Quotidien, L'As, Révélation Quotidien, Libération, L'Observateur, Le Quotidien, Stades, Bes Bi le Jour, Yoor-Yoor Bi, EnQuête
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DIOMAYE RENCONTRE MACRON A PARIS LE 20 JUIN
L’information est de «Jeune Afrique». Le président Bassirou Diomaye Faye devrait rencontrer le président français Emmanuel Macron, le 20 juin prochain. Il s’agira, selon nos confrères, de la première visite hors du continent du président de la République qui va se rendre à un sommet visant à accélérer la production de vaccins en Afrique. Bassirou Diomaye Faye se rendra à Paris et sera reçu par son homologue français avec qui il n’avait eu jusque-là que des échanges téléphoniques depuis son élection le 24 mars dernier. Rappelons que le chef de l’État avait promis de revoir en profondeur les relations entre la France et le Sénégal suivant la vision souverainiste de Pastef.
BA DIAKHATE ET IMAM NDAO, EN PRISON JUGES LE 27 MAI
L’activiste Ba Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao ont été envoyés hier en prison par le procureur de la République du Tribunal de Grande Instance de Dakar. Ils sont désormais accusés de « diffusion de fausses nouvelles » et « offense à personne qui exerce tout ou partie des prérogatives du président de la République », selon l’un de leurs avocats, Me Amadou Sall. Ils seront jugés en mode fast track puisque leur procès est prévu pour ce lundi 27 mai à Dakar. Ba Diakhaté, activiste proche de l’ancien régime, et l’imam Cheikh Tidiane Ndao ont eu à tenir des propos jugés offensants à l’endroit du Premier ministre Ousmane Sonko qui avait défendu lors d’une conférence jeudi 16 mai à l’Université Cheikh Anta Diop, co-animée avec Jean-Luc Mélenchon, fondateur du parti La France Insoumise, que l’homosexualité est tolérée au Sénégal. Une levée de boucliers avait suivi ces propos du président de Pastef qui avait soutenu que le fait « n’est pas accepté, il est toléré », avant d’ajouter que le sujet de la légalisation de l’homosexualité risquait d’être le « casus belli » des relations entre l’Occident et des pays comme le sien. Jean-Luc Mélenchon avait répondu que la « liberté d’amour devait être ouverte à tous ceux qui veulent en bénéficier. » Des propos instrumentalisés et sortis de leur contexte par la nouvelle opposition constituée par les membres de l’ancien régime ainsi que par des organisations se disant islamiques ou prétendant défendre les valeurs de l’Islam.
JUSTICE LA FAMILLE DIDIER BADJI PORTE PLAINTE CONTRE AMATH SUZANNE CAMARA, BAH DIAKAHTE, BAATOU DEUGUE ET X
Attendant toujours de connaître la vérité sur la disparition de leur proche, l’adjudant-chef de gendarmerie Didier Badji, le samedi 19 novembre 2022 en compagnie du sergent FULBERT SAMBOU en service à la Direction des Renseignements Militaires, la grande famille Badji est abasourdie par les déclarations de Amath Suzanne Camara, Bah Diakhaté, du titulaire du compte Facebook du nom de Baatou Deugue et X. « En effet, le surlendemain même du communiqué du Procureur de la République, c’est-à-dire le 24 novembre 2022, ces individus démontraient déjà avec emphase un niveau élevé de connaissance du dossier en ne se gênant pas le moins du monde de confesser qu’ils étaient dans le secret des dieux. Ils feront leur la problématique de la disparition des deux sous-officiers de l’Armée et de la Gendarmerie en avançant des informations qui, à n’en pas douter, et pour dire le moins, ont semé le doute et la confusion sur la démarche du parquet et surtout nourri des soupçons légitimes sur les responsabilités à un niveau insoupçonné de l’appareil d’Etat » souligne Me Khoureyssi Ba, un des avocats de la famille de Didier Badji». Poursuivant, il estime que « rien qu’à ce titre le fait que de tels individus soient en liberté constitue un scandale sans précédent et interpelle puissamment les hommes et femmes de foi et de bonne volonté qu’insupporte par-dessus tout la perpétuation de ce type de dissymétrie judiciaire ». Les trois avocats de la famille Badji notamment Mes Ousseynou Gaye, Patrick Kabou et Khoureyssi Ba ont porté plainte devant le Procureur. Ils demandent à ce que les sieurs Amath Suzanne CAMARA et Bah DIAKHATÉ soient visés des délits de l’atteinte à l’image, à la respectabilité, à l’honorabilité et au professionnalisme d’un agent de l’État et la diffusion de fausses nouvelles. Pour le titulaire du compte Facebook B Baatou Deugue, les délits visés sont : - L’atteinte à l’image, à la respectabilité, à l’honorabilité et au professionnalisme d’un agent de l’État et la complicité de diffusion de fausses nouvelles
LES EXCUSES DU PRESIDENT DES DIALYSES A SERIGNE MBOUP ET A CARREFOUR MEDICAL.
A travers une note envoyée à la Rédaction, le président de l’Association nationale des Hémodialysés Cissé Sarr s’est excusé auprès de Serigne Mboup et de Carrefour Médical. En effet, suite à une plainte déposée par ladite association à l’OFNAC via Guy Marius Sagna, il avait accusé Serigne Mboup de vendre les kits de dialyse à son frère, Saliou Mboup, directeur général de Carrefour Médical, à huit mille (8 000) francs CFA, lesquels étaient ensuite revendus à l’État du Sénégal à trente mille (30 000) francs CFA. Bien que cette information n’ait pas été retenue par l’OFNAC après enquête, elle a causé du tort sur les réseaux sociaux et dans l’opinion publique. Le président de l’Association affirme que c’est grâce à Carrefour Médical que les prix des kits de dialyse ont diminué, et il soutient que Serigne Mboup n’est en aucun cas impliqué dans le marché médical, en particulier celui des dialyses.
SONES PASSAGE DE TEMOIN ENTRE ABDOUL NIANG ET CHARLES FALL
Le nouveau directeur général de la Sones, Abdoul Niang, a été installé dans ses fonctions hier. Il succède à Charles Fall qui a dirigé la société des eaux pendant 9 ans et 8 mois. La cérémonie de passation de service a été empreinte d’émotions dans la sobriété. Charles Fall a exprimé sa gratitude à l’Etat, au personnel, aux anciens travailleurs de la boîte et aux associations de consommateurs. Il a souligné les progrès enregistrés par la SONES dans le secteur et présenté les perspectives tout en souhaitant plein succès à son successeur. Quand à Abdoul Niang, un brillant ingénieur qui a fait toute sa carrière à la Sones — contrairement à Charles Fall qui venait du monde de la finance —, il s’est engagé à poursuivre les efforts pour améliorer l’accès à l’eau potable au Sénégal. Il a insisté sur l’importance de l’approche inclusive, la performance et l’exemplarité pour relever les défis actuels et futurs dans le secteur.
TRANSPORTS TERRESTRES EL MALICK NDIAYE CORSE LES AMENDES FORFAITAIRES
Certainement une réponse de l’Etat face à la recrudescence des accidents mortels et à l’indiscipline sur les routes. Le ministre des Transports, en relation avec celui de l’Intérieur, a en tout cas corsé les tarifs des amendes forfaitaires. On note dans l’arrêté publié des amendes qui peuvent aller jusqu’à 30.000 frs (défaut d’extincteur pour véhicule transportant un liquide inflammable, teinte de vitre sans autorisation, défaut ou modification de plaque de constructeur). Pour les amendes de 20.000 frs, l’on retient la conduite d’un véhicule dépourvu d’assurance, le stationnement sans signalisation appropriée en cas de panne ou de détresse, le transport mixte de marchandises et des passagers. Pour les amendes de 15.000 frs, il s’agit de gabarit non-conforme, défaut de feux de gabarit, défaillance du système de freinage, défaut d’immatriculation, défaut d’éclairage codes ou un seul code. Les autres amendes tournent autour de 10.000 frs, 5000 frs, 3000 frs et 2500 frs. Pourvu que ces nouvelles amendes forfaitaires soient rigoureusement appliquées et que les contrevenants ne se voient pas proposer par les policiers préposés à la circulation des marchés du genre : « tu préfères verser 30.000 francs dans les caisses du Trésor ou me donner 2000 francs ? A toi de choisir ! » En augmentant les montants des amendes forfaitaires dans un Pays où les conducteurs rechignaient déjà à payer 1500 francs, 2000 francs voire 3000 francs pour les porter à 20.000 ou 30.000 francs, El Malick Ndiaye fait les affaires des flics et pandores ripoux !
Baadoolo - Kii di matt, kii di euf !
Un double jeu sur les enjeux. Le président Diomaye sera à Paris le 20 juin. Il parait qu’il va parler avec Macron très… Francement. Parce que les Pastéfiens ont toujours juré que les rapports ne sont pas francs. Diplomatie oblige. Donc, le Président fera la colombe. Son Premier ministre restera, lui, le faucon sous le paravent du président du parti. Comme il l’a bien démontré devant Mélenchon. Le Sénégal ne sera pas un soumis. Tout ça, traduit en wolof, donne : kii di matt, kii di euf !
Cerveau de Magui Pastef et conseiller du Pm Sonko Alla Kane face à E-Media ce vendredi
Ancien Inspecteur des impôts et domaines, une figure illustre de la Gauche radicale sénégalaise fera face aux rédactions du Groupe EMedia ce vendredi, à 21h. Face à Emedia.sn, iRadio, iTv et Bès bi Le jour, en direct, Alla Kane, l’homme qui murmure à l’oreille du président du Pastef devenu Premier ministre reviendra sur les faits marquants des deux premiers mois d’exercice du régime Pastef et ses alliés. La place de la Gauche aussi dans la nouvelle donne. Ce sera sans tabou avec ce membre et «cerveau» de Magui Pastef.
Placés sous mandat de dépôt Bah Diakhaté et Imam Ndao seront jugés ce lundi
Bah Diakhaté et imam Cheikh Tidiane Ndao ont été envoyés en prison hier, après leur face-à-face avec le procureur de la République près le Tribunal de Grande instance hors classe de Dakar. L’activiste proche de l’Alliance pour la République (Apr) et le prêcheur ont cependant échappé à une instruction. Ils seront jugés en flagrant délit le lundi 27 mai prochain. Pour rappel, Bah Diakhaté et Imam Ndao ont été arrêtés pour diffusion de fausses nouvelles et offense contre une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République. En l’occurrence le Premier ministre Ousmane Sonko.
Arrestation du journaliste Armando Lona à Bissau - Le Synpics réclame sa libération immédiate
Le journaliste bissau-guinéen Armando Lona a été arrêté, samedi dernier, pour avoir participé à une manifestation de protestation contre la vie chère et la paralysie des institutions, notamment la dissolution de l’Assemblée nationale populaire et le blocage de la Cour suprême. Suite à cette arrestation du cofondateur du journal «O Democrata», le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics) est monté au créneau pour demander sa libération. Estimant que ce dernier a subi des «maltraitances de la part de la police bissau-guinéenne». Le Synpics signale que selon plusieurs confrères et acteurs de la société civile, «Armando est très malen-point et son état nécessite une prise en charge médicale le plus rapidement possible». Préoccupé par l’intégrité physique de leur confrère, le Synpics se dit «sensible à la liberté d’expression au Sénégal et partout dans le monde». Il apporte toute sa solidarité à Armando Lona et plaide pour sa libération immédiate.
Lourde charge de Diouf Sarr et Cie «Sonko s’exerce à la ‘’fonction’’ de ‘’Président de fait’’»
Comme annoncé, la Convergence des cadres républicains (Ccr) s’est réunie ce jeudi. Abdoulaye Diouf Sarr et ses camarades ont adopté «une motion de soutien au camarade Bah Diakhaté, premier prisonnier politique des 45 premiers jours du Président Bassirou Diomaye Faye». Le communiqué ajoute : «La Ccr demande à tous les cadres du parti et aux démocrates de se mobiliser pour libérer le président de la République de l’emprise du Président du Pastef qui s’exerce à la ‘’fonction’’ de ‘’Président de fait’’». Les cadres de l’Apr rappellent à Bassirou Diomaye Faye, «qu’il est constitutionnellement le seul dépositaire des suffrages des Sénégalais, et doit veiller à ce que le blason du pays ne soit pas terni par une cacophonie diplomatique au sommet de l’Etat». Diouf Sarr et Cie se réjouissent, par ailleurs, du démarrage de l’exploitation du Brt et de la perspective du renforcement du parc de transport urbain par des Bus fonctionnant au gaz, «conformément aux projets phares du Pse».
Le ministre du Commerce sur la diversification des cultures en Casamance «L’État envisage la production du café, du cacao et du cola»
En visite à Ziguinchor pour le suivi de la campagne de commercialisation de l’anacarde, le ministre du Commerce et de l’industrie a révélé des plans ambitieux pour stimuler l’agriculture régionale. «L’État envisage de promouvoir activement la culture du café, du cacao et du cola en Casamance», a dit Serigne Gueye Diop. Il a souligné «la similitude entre la pluviométrie de la Casamance et celle de pays producteurs comme la Côte d’Ivoire». Face aux opérateurs économiques locaux, le ministre a également annoncé l’implantation d’usines de transformation pour des produits tels que la mangue, l’anacarde et le «madd». Cette stratégie vise, selon lui, à générer de la valeur ajoutée et à créer des emplois, dynamisant ainsi l’économie de la région.
TOUBA, INCINÉRATION DE SEPT TONNES DE PRODUITS IMPROPRES À LA CONSOMMATION
“Sur le plan statistique, nous avons évalué la quantité des produits saisis à sept tonnes pour une valeur qui tourne à peu près autour de dix millions de francs CFA”, a précisé le lieutenant Guèye.
Touba, 23 mai (APS) – La brigade spéciale d’hygiène de Touba (centre) a procédé, jeudi, à l’incinération de sept tonnes de produits impropres à la consommation, a constaté l’APS.
”Cette activité consiste à mener une incinération des produits impropres à la consommation, que les éléments de la brigade spéciale de Touba ont saisis au courant de l’année 2023”, a déclaré son chef, lieutenant Cheikh Guèye.
L’incinération s’est déroulée en présence de l’adjoint au préfet de Ndame, Mamadou Mansour Niang, d’agents des sapeurs-pompiers, de la Croix-Rouge et de la Sonaged, Société nationale de gestion intégrée des déchets.
“Sur le plan statistique, nous avons évalué la quantité des produits saisis à sept tonnes pour une valeur qui tourne à peu près autour de dix millions de francs CFA”, a précisé le lieutenant Guèye.
Selon lui, ces produits, dont la date de péremption est largement dépassée, ont été retirés des boutiques de Touba.
Certains de ces produits sont devenus avariés à cause de conditions de conservation et de stockage inadéquates, a-t-il indiqué.
Le chef de la brigade spéciale d’hygiène de Touba a jugé les sanctions inefficaces, car n’étant pas à la hauteur de l’infraction. ”Elles sont des amendes forfaitaires variant entre 9.000 et 18.000 francs CFA”, rappelé Cheikh Guèye.
Aussi demande-t-il au législateur de revoir le code de l’hygiène ”en essayant un peu de corser ces sanctions, pour que les commerçants véreux qui font entrer ces produits soient bien sanctionnés”.
Il a lancé un appel à l’État pour un renforcement de l’effectif des agents et des moyens logistiques de la brigade.
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MONDIAL 2026, LES INCERTITUDES AVANT LA LISTE DES LIONS
Aliou Cissé dévoile, ce vendredi la liste des joueurs retenus pour les 3e et 4e journées des éliminatoires du mondial. il faut néanmoins relever que le sélectionneur national devrait apporter du sang neuf comme lors du dernier rassemblement.
iGFM (Dakar) Le sélectionneur de l'équipe du Sénégal dévoile, ce vendredi la liste des joueurs retenus pour les 3e et 4e journées des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.
A l'heure actuelle, Aliou Cissé a déjà élaboré une liste de 26 joueurs maximum pour les deux prochaines sorties face à la République Démocratique du Congo (RDC) à Dakar et la Mauritanie à Nouakchott respectivement les 6 et 9 juin 2024. Même s'il faut s'attendre à une liste très classique avec des certitudes, il faut néanmoins relever que le sélectionneur national devrait apporter du sang neuf comme lors du dernier rassemblement. Nos confrères interrogés parlent déjà de la première convocation de Chérif Ndiaye (Étoile Rouge Belgrade) considéré comme l'une des certitudes du moment. Pour les incertitudes, Jakobs blessé, devrait être remplacé, selon nos deux interlocuteurs même si ces derniers ne s'attendent pas à de grosses surprises.
CONFLITS ENTRE EMPLOYEURS ET EMPLOYÉS, 1667 PLAINTES INDIVIDUELLES RÉPERTORIÉES
Parmi ces plaintes il y a eu 901 cas de conciliations totales et 39 cas de conciliations partiels et 727 plaintes qui n’ont pas trouvé de solutions entre les parties.
La cérémonie des journées du Monde du Travail, s’est ouverte ce jeudi à Dakar. Cette rencontre de deux jours organisée par l’Amicale des Inspecteurs et Contrôleurs du Travail et de la Sécurité sociale, va permettre aux acteurs du monde du travail de réfléchir et d’échanger autour des grandes problématiques de l’emploi et de la protection sociale.
Le thème retenu est «La législation sociale sénégalaise face aux nouveaux enjeux et aux mutations du monde du travail ». Ces retrouvailles entre acteurs du monde du travail, interviennent dans un contexte de changement de régime politique. Un nouveau gouvernement qui fait face à de nombreux défis comme l’emploi, la cherté de la vie et la précarité sociale. À ce propos, le Secrétaire général du ministère du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions qui a présidé la cérémonie a indiqué attendre avec impatience, les propositions et pistes de réflexions qui seront déclinées et formulées lors de cette journée, afin de les soumettre aux autorités.
Pour sa part, le Président de l’Amicale des inspecteurs et contrôleurs du travail et de la sécurité sociale, Ndiaga Ndiaye, est revenu sur les cas de conflits entre employeurs et employés. Il a ainsi révélé qu’en 2023, à travers toutes les inspections du travail du Sénégal, 1667 plaintes individuels, ont été répertoriés. Parmi ces plaintes il y a eu 901 cas de conciliations totales et 39 cas de conciliations partiels et 727 plaintes qui n’ont pas trouvé de solutions entre les parties. La présidente du Haut conseil du dialogue social Innocence Ntap Ndiaye qui a également pris part à cette rencontre a suggéré la prise en compte des travailleurs du secteur informel.
BAH DIAKHATÉ ET L’IMAM CHEIKH TIDIANE NDAO SERONT JUGÉS CE LUNDI
Arrêtés par la Division des Investigations Criminelles ( Dic), Bah Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao vont passer leur première nuit en prison. Ils ont été placés sous mandat de dépôt par le procureur de la République.
Arrêtés par la Division des Investigations Criminelles ( Dic), Bah Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao vont passer leur première nuit en prison. Ils ont été placés sous mandat de dépôt par le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar. L’activiste proche de l’Alliance pour la République (Apr) et le prêcheur seront jugés en flagrant délit le lundi 27 mai prochain.
Pour rappel, Bah Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao ont été arrêtés, pour diffusion de fausses nouvelles (article 255 du Code pénal) et offense contre une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République (article 254 alinéa 2 du Code pénal).
LES RAPPORTS DE L’IGE NE DEVRAIENT PLUS ÊTRE SOUS LE COUDE, SELON BIRAHIM SECK
Les documents de l’Inspection Générale d’État (IGE) n’ont pas encore été rendus publics. Cette situation rappelle une pratique de l’ancien président de la République.
Le coordonnateur national du Forum Civil, Birahim Seck, a interpellé le président de la République Bassirou Diomaye Faye pour la publication des rapports de l’Inspection Générale d’État (IGE). Dans une déclaration faite ce jeudi, M. Seck a insisté sur le fait que ces documents ne devraient plus être retenus.
« Monsieur le Président de la République Bassirou Diomaye Faye, les rapports de l’inspection Générale d’Etat ne devraient plus être sous le coude. Depuis votre adresse du 3 avril, nous n’avons senti aucune exécution de leur part », a-t-il écrit sur X.
Suite à l’adresse du Chef de l’État le 3 avril dernier, ordonnant aux corps de contrôle de publier leurs rapports, l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) et la Cour des comptes se sont exécutés. Cependant, les documents de l’Inspection Générale d’État (IGE) n’ont pas encore été rendus publics. Cette situation rappelle une pratique de l’ancien président de la République, Macky Sall, qui avait admis avoir mis certains dossiers « sous le coude ». Birahim Seck appelle donc à une plus grande transparence et à la mise à disposition de ces rapports pour le public.