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1 mars 2025
Par Vieux SAVANÉ
WAX JI DOY NA SËKK
Quelle urgence y a–t-il alors à vouloir pour certains s’autoériger en conscience morale, sonnant l’alerte à tout bout de champ sur tel lobby dont le dessein serait d’imposer au Sénégal un mode d’être et de faire ayant droit de cité dans leurs espaces ?
De quoi toutes ces personnes qui semblent obsédées par l’homosexualité sont-elles le nom ? Simplifions les choses en rappelant que l’homosexualité est une pratique sexuelle observable depuis la nuit des temps. Tolérée dans certaines sociétés, honnie dans d’autres, elle est condamnée par toutes les religions révélées, notamment l’Islam et le Christianisme.
En sus, ici au Sénégal, en l’état actuel du Code pénal, assimilée à une pratique contre nature, l’homosexualité est punie par la loi et lourdement sanctionnée (5 ans de prison). Et surenchère inutile, on nous avait même promis sa criminalisation comme premier projet de loi à déposer à l’Assemblée nationale. Pour sûr, elle n’est pas une maladie ni considérée comme telle, sinon il y aurait eu des unités de soins intensifs dans les hôpitaux à l’instar du cancer, de la tuberculose, des maladies sexuellement transmissibles, etc. Sortie de la sphère publique, la sexualité relève donc de l’ordre de l’intime. En somme, ce qu’il se passe dans l’enceinte d’un lieu clos, entre adultes consentants, ne concerne personne. Et regarder par le trou de la serrure pour en violer le secret est un délit.
Ce cadre rappelé, quelle urgence y a –t-il alors à épiloguer sur des choses convenues, à vouloir pour certains s’autoériger en conscience morale, sonnant l’alerte à tout bout de champ sur telle personne ou tels groupes de personnes et autres lobbies dont le dessein est d’imposer au Sénégal un mode d’être et de faire ayant droit de cité dans leurs espaces, à savoir la légalisation de l’homosexualité et du mariage pour tous. Au passage ils disent tout le mépris de soi voire de la représentation nationale qui les travaillent, puisqu’ils subodorent que les élus puissent voter des lois dictées et voulues par des forces extérieures.
Ces mêmes personnes, beaucoup plus tolérantes avec la haute criminalité de voleurs à col blanc, détournent les yeux des maux qui gangrènent la société en faisant vaciller ses bases. Elles ne s’offusquent nullement en effet que les deniers publics soient dilapidés, encore moins de la désespérance qui colle à la peau de la jeunesse qui, en dépit de tous les dangers continuent d’émigrer illégalement pour aller tenter sa chance dans des ailleurs plus cléments. L’espoir souverainiste en berne, ils ont du mal à croire que la courbe s’est inversée et que dorénavant le possible peut se décliner sur ses propres terres. Ces mêmes gens ne s’offusquent pas du spectacle affligeant et insoutenable de talibés enguenillés qui encombrent les rues, tendent la sébile et sont victimes des déviances des adultes et à qui on vole leurjeunesse. Elles ne s’indignent point de la bamboula inqualifiable que mettent à nu certains rapports de l’Ofnac et de la Cour des Comptes. Peu leur importe la reddition des comptes, la mal gouvernance, la gabegie. Encore moins le devenir de l’Ecole et de l’université si malmenées ces derniers temps, la santé bien malade, le monde rural soumis au rythme des saisons et à la disette des périodes de soudure.
C’est vrai que l’époque est faitdiversière mais tout de même ! N’oublions pas que l’alternance actuelle a été portée par une forte espérance, une envie de voir tourner la page des rancœurs, de l’arbitraire, de la misère matérielle de morale.
"Wax ji doy na sëkk" a-t-on envie de scander puisque le temps est à l’action. A ce titre, faut-il le souligner, il est rassurant de voir que, loin des agitations de tous ordres, le plus jeune président de la République du Sénégal semble résolument se focaliser sur les problèmes qui taraudent les populations en situation de précarité. La cherté de la vie. La pauvreté en milieu rural. La mal gouvernance, etc. Les chantiers qui sont énormes et en attente de solutions invitent le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye et son gouvernement à ne pas se laisser divertir ni se laisser entrainer sur des terrains sans horizons.
La rupture tant chantée, c’est justement la mise en œuvre d’’une nouvelle posture empreinte de gravité et de responsabilité.
Cela s’impose d’autant plus que « le suicide » des jeunes qui empruntent des pirogues pour l’Espagne ou qui se rendent au Nicaragua, se poursuit. Ces gosses, nos enfants, nos frères et soeurs, nos petits-enfants, sont une mauvaise conscience qui dicte l’urgence de se focaliser sur les vrais problèmes. Ils nous disent que la souveraineté se conquiert et que ce n’est pas en la noyant dans des exhalaisons déclamatoires qu’elle épousera la réalité. Et Pour cause !
Il y aura une souveraineté économique quand on arrivera à nourrir et à équiper ses populations avec sa propre production. Il y aura une souveraineté politique quand on pourra assurer soi-même sa propre sécurité.
Et c’est cette souveraineté conquise, réelle, qui sera susceptible d’injecter dans le corps social, plus particulièrement dans la jeunesse, cette fierté de soi, ce sentiment d’appartenance, qui vont tourner le dos aux pirogues de la mort. Au président Bassirou Diomaye Diakhar Faye qui parait humble et déterminé de relever les défis, loin du bruit et de la fureur, en faisant se croiser les préjugés favorables à son endroit avec les réalisations concrètes pour soulager les populations.
Le titre en français : "Assez des bavardages !"
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE JEUDI 23 MAI 2024
Sud Quotidien, Le Quotidien, Le Témoin Quotidien, L'As, L'EnQuete, L'Observateur, Libération, Bes Bi le jour, Yoor-Yoor Bi, Révélation Quotidien, Stades
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Baadoolo - Bah diakhassé
Ça redémarre ! Attachez vos ceintures, ça va voler bas. L’Apr et le Pastef ont repris les hostilités. Et les insultes. Les hommes de Macky avaient décidé d’observer les nouveaux maîtres. Mais, Bah diakhasséna cartes gui. Ak reewmi. Sa sortie au vitriol a provoqué la rupture de jeûne chez les apéristes. Qui ont mis un peu de tonus dans le discours. Et à Pastef, c’est Abass Fall qui répète la chanson de Waly Diouf Bodian, presque le même son. Il demande au gouvernement de déclencher des poursuites contre les «voyous» de l’Apr. Loolou moy mout mba moot.
Invitation du ministre de la Communication aux acteurs de la presse La Cap repousse la date de Alioune Sall
Le ministre de la Communication, des télécommunications et du numérique a manifesté sa volonté de rencontrer les acteurs de la presse ce vendredi 24 mai 2024. La réponse de la Coordination des associations de presse (Cap) n’a pas tardé. L’organisation demande à Alioune Sall de revoir la date de la rencontre. En effet, les acteurs des médias soutiennent que les pré-conclusions des assises nationales des médias qui n’ont pas fait «l’objet d’une validation», le rapport final qu’ils comptent ajouter dans les recommandations et amendements émanant des acteurs autres que ceux retenus par les commissions ne sont pas encore disponibles, lit-on dans le communiqué. La Cap, qui a salué l’initiative, souhaite rencontrer le ministère sous un format moins ouvert afin de partager les préoccupations et enjeux du secteur. Après le rapport définitif des assises des médias, elle promet de donner la «primeur» au ministre.
Journaliste à E-Media L’enseignant à la retraite, Aboubakry Kane, honoré par Diogo
Le samedi 18 mai 2024 la communauté éducative de la zone de Diogo a rendu hommage au Principal Adama Diagne, un notable de Pire et au Professeur d’Anglais Aboubakry Kane. Ce dernier, admis à la retraite, est le correspondant de Bés bi et Emedia.sn à Mbour. Accompagné d’une forte délégation composée de sa famille et de quelques amis, notre collaborateur a eu droit à cet honneur de la part de la population de Diogo, des autorités locales, des enseignants et des élèves. Dans son discours, Aboubakry Kane a souligné l’importance de l’éducation qui est «un droit fondamental, un puissant vecteur de développement et l’un des meilleurs moyens de réduire la pauvreté». L’enseignant à la retraite, mais éternel journaliste par la curiosité et la passion du métier, a appelé les élèves à lire car «la lecture développe la culture générale, enrichit le vocabulaire, facilite l’expression écrite et orale». Les élèves ont lu un poème dédié aux récipiendaires et joué un sketch en Anglais sur l’importance de l’école. EMedia, à son tour, dit au prof d’anglais : «Proud of you !»
En visite à Prague - El Malick Ndiaye annonce d’autres avions L410NG pour Air Sénégal
En visite de travail à Prague, du 19 au 21 mai dernier, le ministre des Infrastructures et des transports terrestres et aériens s’est entretenu avec Jozef Piga, Président directeur général d’Omnipol dans le cadre du renforcement de la coopération entre le Sénégal et la République tchèque dans le domaine des transports. Dans un communiqué, El Malick Ndiaye indique que les discussions s’articulaient autour du projet d’acquisition de cinq avions L410NG pour Air Sénégal. «À ce jour, deux appareils ont déjà été livrés, le troisième est attendu pour le mois de juin prochain, et les deux derniers seront livrés d’ici la fin de l’année 2024». Le ministre soutient également avoir rencontré son homologue tchèque, Martin Kupka, pour discuter du renforcement de la coopération bilatérale dans le secteur des transports, ainsi que le projet de reconstruction des aéroports du Sénégal, en collaboration avec Transcon.
Souveraineté alimentaire et changement climatique Les femmes du Cncr se penchent sur la question
Le Collège des femmes du Conseil national et coopération des ruraux (Cncr), en collaboration avec l’Ipar, ont organisé, hier, un panel sous le thème «La contribution des femmes à la souveraineté alimentaire dans un contexte de changement climatique au Sénégal». Selon leur présidente, Yaram Fall, l’atteinte de la souveraineté alimentaire repose sur des conditions. «On en parle depuis des années, mais il y a des préalables tels que l’accès des femmes aux ressources productives, au foncier, les intrants agricoles et la maîtrise de l’eau. Il y a également une volonté commune pour pouvoir atteindre l’objectif de la souveraineté alimentaire», a-t-elle déclaré en présence du Directeur exécutif de l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar), Dr Cheick Oumar Ba. Au cours des présentations, les panelistes ont abordé, entre autres, les questions des impacts des changements climatiques sur les activités économiques des femmes, l’accès aux financements, aux énergies renouvelables, aux ressources naturelles et les conséquences sur l’autonomie et la diversité alimentaire des populations.
Entre promesse électorale et réalité du pourvoir Djibril Diop tire sur Diomaye et Ousmane
Le leadeur du Front pour la République du Sénégal (Fprs/Liguéy) constate que «face à la dure réalité du pouvoir, le binôme de la rupture est en train de trahir le projet». Dans un communiqué, Djibril Diop soutient que Diomaye Faye et Ousmane Sonko n’ont pas les leviers sur lesquels ils doivent s’appuyer pour baisser les prix des denrées de base (riz, sucre, huile, électricité, eau, etc.). Il estime que «le Projet est en passe de devenir un vœu pieux. La baisse des prix des denrées de base est restée en l’état», s’indigne l’ancien membre de Yewwi askan wi. Il a rappelé que le régime a été «élu pour satisfaire les doléances des populations». Par rapport à la question de l’homosexualité, le leader du Fprs/Liguèy accuse Ousmane Sonko d’avoir adopté une posture «clairobscur» devant le leader de la France insoumise.
L’ÈRE DE LA RUPTURE TERNIE PAR DE VIEILLES PRATIQUES
Promesse de changement ou retour en arrière ? L'emprisonnement récent de deux critiques du gouvernement pour des propos jugés "diffamatoires" sonne comme un revers précoce pour le nouvel exécutif, selon de nombreux observateurs
(SenePlus) - Le changement de pouvoir tant attendu semble déjà terni par la résurgence de vieilles pratiques dénoncées par le passé. Moins de deux mois après l'accession à la présidence de Bassirou Diomaye Faye, les arrestations d'opposants pour "offense" aux dirigeants ont en effet refait surface, ravivant un sentiment de "retour en arrière" chez certains observateurs, comme le rapporte Le Monde.
L'activiste Bah Diakhaté et l'imam Cheikh Tidiane Ndao ont été appréhendés les 20 et 21 mai par la Division des investigations criminelles pour "diffusion de fausses nouvelles" et "offense" au Premier ministre Ousmane Sonko, selon leur avocat Me Amadou Sall, cité par Le Monde. Une situation qui tranche avec les positions défendues jusqu'alors par M. Sonko.
Lors d'une conférence à Dakar le 16 mai en présence de Jean-Luc Mélenchon, le chef de file du parti Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité (Pastef) avait estimé que l'homosexualité, bien que "non acceptée", était "tolérée" au Sénégal. Des propos qui ont suscité une vive polémique, M. Diakhaté et l'imam Ndao accusant M. Sonko de faire la "promotion de l'homosexualité".
"Nous demandons la libération de Bah Diakhaté et de Cheikh Tidiane Ndao. Les emprisonner pour des insultes est un retour en arrière", dénonce Alioune Tine, défenseur des droits humains, cité par Le Monde. Ce dernier rappelle qu'avant d'arriver au pouvoir, MM. Faye et Sonko "dénonçaient les mêmes restrictions".
Pour Amnesty International Sénégal, si les propos peuvent être jugés "graves et diffamatoires", "les autorités doivent s'efforcer d'éviter les arrestations et les emprisonnements systématiques", plaidant pour des poursuites civiles. Une position partagée par Me Sall, qui dénonce "un passage en force pour arrêter un activiste".
Au-delà de cette affaire, c'est toute la question de l'homosexualité qui reste un sujet sensible au Sénégal. Légalement punie d'un à cinq ans de prison, elle est régulièrement au cœur de polémiques, à l'image du dépôt en 2023 d'une proposition de loi pour un durcissement de la législation. Un texte finalement jugé "irrecevable" mais porté par le ministre actuel de l'Éducation Moustapha Guirassy.
Face aux critiques, l'ex-président Macky Sall affirmait en 2015 que "le Sénégal n'est pas prêt à dépénaliser l'homosexualité", tout en assurant que le pays n'était "pas homophobe". Le chemin vers une société plus ouverte et tolérante reste à parcourir pour cette nouvelle équipe, appelée à rompre définitivement avec les dérives et arrestations controversées du passé.
LOUGA, UN CONDUCTEUR DE MOTO MORTELLEMENT TOUCHÉ PAR DES BARRES DE FER TOMBÉES D’UN CAMION
L’accident s’est produit vers 11 heures 45, non loin de ”Keur Thierno Mountaga Tall”, la résidence du khalife général de la famille Omarienne.
Des barres de fer à béton échappées d’un camion en stationnement ont tué un conducteur de moto ”Jakarta”, mercredi, à Louga (nord), renseigne l’APS.
L’accident s’est produit vers 11 heures 45, non loin de ”Keur Thierno Mountaga Tall”, la résidence du khalife général de la famille Omarienne, précise la même source.
Le conducteur de la moto a été tué sur le coup.
La dépouille mortelle a été acheminée à l’hôpital régional Amadou Sakhir Mbaye de Louga par les sapeurs-pompiers pour les procédures d’usage.
Cette tragédie s’ajoute à une série d’accidents survenus récemment à Louga et porte à trois le bilan total des victimes. Le premier accident a eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi lors d’une course-poursuite impliquant deux conducteurs de motos ”Jakarta”.
LES ADDICTIONS EN MILIEU SCOLAIRE RESTENT UN SUJET PRÉOCCUPANT
De l’avis de Sidy Camara, la directive interdisant la vente de la cigarette à moins de 200 mètres des structures scolaires n’est pas appliquée puisque la mise en œuvre s’avère difficile, surtout en termes de contrôle par manque de moyens nécessaires.
Dakar, 22 mai (APS) – Le secrétaire général de l’Association des parents d’élèves du lycée Birago Diop a alerté ce mercredi sur les addictions en milieu scolaire, qui demeurent ”un sujet préoccupant avec leur lot de conséquences”, soulignant la nécessité de comprendre les défis auxquels font face les élèves.
‘’Les addictions en milieu scolaire sont un sujet préoccupant qui nécessite une attention particulière car pouvant avoir des conséquences graves sur leur bien-être’’, a déclaré Sidy Camara.
Il intervenait dans le cadre d’une conférence annuelle de sensibilisation des jeunes lycéens à l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar. Cette conférence axée autour de ‘’la protection des enfants contre l’industrie du tabac’’, est organisée en prélude à la Journée mondiale de lutte contre le tabac prévue le 31 mai prochain.
Selon M. Camara, les conséquences des addictions sont d’ordre physique, mental, et déteignent ”forcément” sur les ”performances scolaires” des élèves. Sous ce rapport, il estime qu’il est impératif en tant que parents de ”reconnaître et comprendre les défis de l’heure’’ auxquels sont confrontés les jeunes, afin de mieux les accompagner dans leur parcours éducatif et personnel.
“Les jeunes sont exposés à diverses formes d’addiction, telles que la consommation de substances illicites dont le tabac – objet de cette conférence – la dépendance aux écrans, aux jeux vidéo, aux réseaux sociaux, aux jeux de hasard, et bien d’autres’’, a énuméré M. Camara. C’est ce qui justifie cette conférence, dans l’optique d’une sensibilisation des jeunes pour au moins éviter ces déviances, a-t-il expliqué.
‘’Nous avons voulu sensibiliser les jeunes davantage sur les voies et moyens de lutter efficacement contre cette industrie du tabac’’, a ajouté le secrétaire général de l’Association des parents d’élèves de Birago Diop.
Pour une lutte efficace contre les addictions, il invite l’Etat sénégalais, à ‘’réglementer la vente de tabac au niveau des agglomérations” accueillant des établissements scolaires, en l’assortissant d”’interdictions formelles de vente” de ce produit.
Il a proposé aux écoles de mettre en place ‘’des stratégies, des moyens de communication aussi bien avec les parents que le gouvernement scolaire pour mettre en place ces recommandations”.
Il s’agit d’une question qui ne peut pas se réglée toute seule. ‘’Il faudrait une vision d’ensemble, entre parents, personnel scolaire, élèves et même la communauté pour vraiment aider les jeunes, parce que c’est des cibles pour l’industrie du tabac’’, a préconisé le parent d’élève.
De l’avis de Sidy Camara, la directive interdisant la vente de la cigarette à moins de 200 mètres des structures scolaires n’est pas appliquée puisque la mise en œuvre s’avère difficile, surtout en termes de contrôle par manque de moyens nécessaires.
Le Sénégal s’est doté de lois et règlements très stricts pour lutter contre l’industrie du tabac, a-t -il rappelé. Ce qui explique selon lui la ”ferme détermination” des parents d’élèves qui sollicitent l’accompagnement de partenaires pour pouvoir lutter efficacement contre le tabac dans les établissements scolaires.
LE COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 22 MAI 2024
Bassirou Diomaye Faye a demandé au Gouvernement de procéder à un audit des mécanismes et instruments de promotion économique et sociale des femmes et l’actualisation des plans, stratégies et actions destinés au renforcement de leur autonomie.
Dakar, 22 mai (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 22 mai 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Président de la République a fait part de l’importance particulière qu’il accorde au développement du secteur de l’élevage et des productions animales dans notre quête de souveraineté alimentaire.
Le Chef de l’Etat a félicité les éleveurs, les opérateurs privés du secteur et les services de l’Etat pour leurs actions résolues et engagées dans l’autonomisation du Sénégal en moutons, le développement du cheptel, la santé animale et la valorisation des produits d’élevage et dérivés sur les marchés nationaux et internationaux.
Le Président de la République a demandé au Premier Ministre et au Ministre en charge de l’Elevage de parachever l’actualisation du Programme national de production fourragère en corrélation avec une bonne maîtrise des prix de l’aliment de bétail et une stratégie avancée de lutte contre les feux de brousse.
Dans le même sillage, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement d’engager, sans délai, la mise en œuvre d’un plan d’aménagement consensuel des parcours du bétail et espaces de pâturage notamment dans la zone sylvopastorale.
En outre, le Président de la République a souligné la nécessité d’un recensement national régulier et d’une identification nationale précise du cheptel afin de mieux orienter les ressources et les interventions de l’Etat dans le secteur.
Par ailleurs, le Chef de l’Etat a demandé au Ministre des Forces armées et au Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique d’intensifier les actions préventives conjointes de lutte contre le vol de bétail.
Il a également fait valoir l’urgence d’un recensement général des infrastructures d’élevage et équipements pastoraux réalisés par l’Etat et appelé à une réflexion stratégique sur leur mode d’exploitation et d’entretien au profit des acteurs du secteur.
Le Président de la République a invité le Ministre en charge de l’Elevage en liaison avec le Ministre de l’Industrie et du Commerce à soutenir le développement des filières avicole, viande et lait de notre pays et favoriser la consommation des productions animales nationales. Dans cet esprit, il a sollicité la révision du cadre d’intervention du Fonds de Stabulation (FONSTAB) dont les dotations financières et les critères d’attribution doivent être évalués et réorientés.
Le Chef de l’Etat a aussi demandé au Gouvernement de veiller au renforcement des ressources humaines spécialisées du secteur de l’élevage et de poursuivre, sans relâche, les campagnes nationales de vaccination du cheptel, les actions de promotion de la santé animale et la recherche en matière d’amélioration des races bovines.
Evoquant l’autonomisation et la promotion économiques des femmes, le Président de la République a rappelé que le PROJET d’un Sénégal souverain, juste et prospère accorde une importance primordiale aux femmes et à leur rôle déterminant dans la consolidation de la famille, du développement économique et du renforcement des solidarités dans notre société.
Il a saisi l’occasion de ce Conseil, pour magnifier la contribution significative des femmes pour un Sénégal prospère dans la justice sociale.
Sur cette lancée, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de procéder à un audit des mécanismes et instruments de promotion économique et sociale des femmes et l’actualisation des plans, stratégies et actions destinés au renforcement de leur autonomie.
Dans cette dynamique, le Président de la République a invité le Gouvernement à préparer, en accord avec l’ensemble des organisations féminines du Sénégal, un projet de loi d’orientation sur l’autonomisation économique durable des femmes.
Enfin, au titre de son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat est revenu sur les visites d’amitié et de travail qu’il a effectuées au Nigéria et au Ghana respectivement les 16 et 17 mai 2024.
Dans sa communication au Conseil, le Premier Ministre est revenu sur les priorités gouvernementales.
À cet égard, il a donné aux ministres concernés des orientations en vue de la réduction du train de vie de l’Etat, avec notamment les démarches à entreprendre pour la récupération de son patrimoine foncier et bâti cédé à des privés dans des conditions irrégulières, alors que des services administratifs font recours à la location.
Il a également indiqué la nécessité d’accorder une attention urgente aux programmes de construction de logements sociaux recentrés sur les nouvelles orientations du Gouvernement et de consacrer un traitement particulier aux prêts DMC.
Le Premier Ministre a, en outre, évoqué les diligences relatives au réexamen de certaines conventions notamment dans les secteurs miniers, pétroliers et halieutiques ainsi que la revue des finances publiques sur la période allant du 1er janvier 2019 au 31 mars 2024.
Il a rendu compte au Conseil des premiers résultats des concertations en cours avec les parties prenantes, sur la réduction du coût de la vie pour les produits de première nécessité et les services de connexion à l’Internet.
Le Premier Ministre a fait part des conclusions des Conseils interministériels consacrés à la prévention et à la gestion des inondations ainsi qu’à la préparation des examens et concours au titre de l’année scolaire 2024.
Il a également annoncé le programme des prochaines rencontres interministérielles sur le secteur de l’hydraulique, les infrastructures maritimes et portuaires ainsi que sur la prévention et la sécurité routière.
Le Premier Ministre a demandé aux ministres et secrétaires d’Etat de proposer les mesures et ajustements à envisager à l’issue de la réalisation de l’état des lieux des programmes et projets, du capital humain et des ressources budgétaires trouvés dans leurs ministères respectifs à leur prise de fonction.
Enfin, le Premier Ministre a partagé avec le Conseil les orientations qu’il compte imprimer à la relance du Service civique national.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
Le Ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines a fait une communication sur l’état d’avancement des projets pétroliers et gaziers d’une part, et d’autre part, sur l’exploitation des phosphates de Ndendory-Ouali Diala ;
Le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a fait une communication sur la situation du programme Xeyu ndaw yi et sur l’état de construction des Maisons de la jeunesse et de la citoyenneté ;
Le Secrétaire d’Etat aux Coopératives et à l’Encadrement paysan a fait une communication sur la préparation de la campagne de production agricole 2024.
Le Ministre de la Formation Professionnelle,
Porte-Parole du Gouvernement
Amadou Moustapha Njekk SARRE
LE POUVOIR ACCUSÉ D'ARBITRAIRE
Selon l'APR, Bah Diakhaté n'a fait que prouver des faits relatifs au Pastef, sans injures ni diffamation. "Moins de deux mois de gestion par le Pastef, nos libertés sont agressées et la dictature est en gestation", ponctue l'ex-parti présidentiel
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué de l'Alliance Pour la République (APR) condamnant l'arrestation de l'activiste Bah Diakhaté pour "diffusion de fausses nouvelles" et "offense" à l'encontre du chef du gouvernement Ousmane Sonko. Des motifs fallacieux selon l'APR, qui y voit une manifestation du mode de fonctionnement fondé sur l'injure, la haine et la violence de Pastef, le nouveau parti au pouvoir.
"Monsieur Bah Diakhaté, activiste républicain, réputé pour ses analyses documentées et fouillées, est dans les liens de la détention, pour des motifs aussi fallacieux que farfelus.
Pour ce que nous en savons, l'activiste est revenu au cours d'un live, sur les propos du leader du Pastef, relatifs à la criminalisation de l'homosexualité et le reniement de ce dernier lors d'une conférence conjointe avec le leader de la France Insoumise tenue à l'Ucad, sur une transaction foncière et sur le cas d'un vice-président du Pastef sanctionné par sa hiérarchie pour des questions de mœurs. De notre point de vue, aucun de ces faits ainsi évoqués et prouvés n'est constitutif ni d'injures publiques, ni d'offense encore moins de diffusion de fausses nouvelles.
L'Alliance Pour la République prend l'opinion à témoin pour dénoncer avec la dernière énergie cette arrestation arbitraire et pour exprimer sa vive préoccupation au regard des dérives liberticides des nouvelles autorités.
Notre parti, l'Alliance Pour la République avait très tôt alerté sur la mise en péril de notre vivre-ensemble par le Pastef au regard de son mode de présence en politique basé sur la violence, la haine, la manipulation, l'insulte, l'outrage et les agressions contre les Institutions de la République. Moins de deux mois de gestion du pays par le Pastef, la paix civile est menacée, nos libertés sont agressées et la dictature est en gestation.
A la vérité, cette arrestation consternante interpelle tous les républicains, tous les citoyens démocrates, soucieux de l'avenir du Sénégal et attachés à la liberté, notamment la liberté d'expression. Accepter que Bah Diakhaté soit dans les liens de la détention, c'est abdiquer ; c'est ouvrir la voie à l'arbitraire et à toutes les forfaitures.
L'Alliance Pour la République exprime sa solidarité active à bah Diakhaté et exige sa libération immédiate et sans condition.
En conséquence, l'Alliance Pour la République appelle, les militants et responsables, jeunes et femmes du Parti et de la coalition BBY ainsi que tous les républicains et démocrates épris de paix et de justice à se mobiliser pour engager le combat pour la libération immédiate et sans condition de Bah Diakhaté et pour barrer la route aux fossoyeurs des libertés et de la démocratie."
RASSEMBLEMENT EN SOUTIEN À LA PALESTINE CE 25 MAI A DAKAR
La manifestation prévue à la place de la Nation dans l’après-midi sera «une grande mobilisation pour dire stop au génocide», annoncent les organisateurs.
Alors que l’armée israélienne continue de massacrer les Palestiniens, les voix s’élèvent appelant à un cessez-le-feu.
Au Sénégal, des soutiens se manifestent et appellent à un rassemblement ce samedi 25 mai.
La manifestation prévue à la place de la Nation dans l’après-midi sera «une grande mobilisation pour dire stop au génocide», annoncent les organisateurs.
A noter que le Sénégal est à la tête, depuis 1975, du comité des Nations-Unies pour l’exercice des droits inaliénables du Peuple palestinien.