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1 mars 2025
BAZOUM TOUJOURS EN RESIDENCE SURVEILLEE, SANS JUGEMENT
Plus de dix (10) mois après le coup d’Etat militaire ayant renversé son régime, le 26 juillet 2023, l’ancien président du Niger, Mohamed Bazoum et son épouse sont toujours en résidence surveillée.
Plus de dix (10) mois après le coup d’Etat militaire ayant renversé son régime, le 26 juillet 2023, l’ancien président du Niger, Mohamed Bazoum et son épouse sont toujours en résidence surveillée. Ils sont maintenus en détention, sans procès, ni jugement, à la Résidence présidentielle privée de Niamey… sous la surveillance de la Garde présidentielle.
Ceux qui croyaient que le Niger venait de tourner la page des coups d’Etat, avec l’élection de Mohamed Bazoum comme président de la République, ont vite déchanté. Le président Mohamed Bazoum étant toujours maintenu en détention sans procès, sans jugement, depuis le renversement de son régime en juillet 2023.
En effet, aucun des candidats à l’élection présidentielle du 27 décembre 2020, n’ayantréussi à obtenir la majorité absolue des suffrages valablement exprimés, les Nigériens étaient amenés à départager deux des prétendants au fauteuil : l’ancien ministre de l’Intérieur Mohamed Bazoum, le dauphin du président sortant Mahamadou Issoufou, et l’ancien chef de l’Etat (1993-1996), Mahamane Ousmane.
A l’issue du second tour de cette présidentielle, tenu le 21 février 2021, le candidat du pouvoir a été proclamé vainqueur du scrutin, avec 55,75% des voix, devant l’ancien président Mahamane Ousmane (44,25 %), selon les résultats officiels publiés le mardi 23 février parla Commission électorale nationale indépendante (CENI). Une victoire qui sera confirmée parla Cour constitutionnelle nigérienne, qui a publié les résultats définitifs, le dimanche 21 mars ; créditant Mohamed Bazoum de 2 490 049 voix, soit 55,66% et Mahamane Ousmane de 1 983 072, soit 44,34%.
Le nouvel homme fort du Niger, un ancien élève de l’École nationale des officiers d’active (ENOA) de Thiès, au Sénégal, alors âgé de 59 ans, sera officiellement installé dans ses fonctions de président de la République, le 2 avril 2021. Seulement, la gestion des affaires par le maître de la première alternance démocratique au sommet de l’histoire du Niger indépendant, avec la passation de pouvoir entre un président démocratiquement élu et son successeur (lui aussi arrivé au pouvoir par les urnes) n’aura duré qu’environ deux (2) ans. Puisque, le mercredi 26 juillet 2023, il sera déposé par des militaires, avec à leur tête le Général Abdourahamane Tchiani, alors Chef de la Garde présidentielle du Niger depuis 2011. Deux (2) jours plus tard, le vendredi 28 juillet, ce militaire de carrière s’est présenté comme le nouvel homme fort du pays, devenant ainsi le «président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNPS)».
LA DEMOCRATIE NAISSANTE «ASSASSINEE»
À ce titre, à travers une allocution, diffusée dans tout le pays par la télévision nationale nigérienne, il a expliqué que le coup d’État militaire, débuté mercredi, était lié à «la dégradation de la situation sécuritaire» au Niger. Rappelant la présence de groupes djihadistes dans le pays, le Général Tchiani a déploré une approche sécuritaire sous le président Bazoum qui «n’a pas permis de sécuriser le pays en dépit de lourds sacrifices consentis par les Nigériens et le soutien appréciable et apprécié de nos partenaires extérieurs», a-t-il ajouté.
Cette prise de parole intervient trois jours après l’annonce de la «séquestration» du président Mohamed Bazoum et de sa famille. Depuis lors,retenus àNiamey, dans la Résidence présidentielle privée, le président Bazoum et son épouse Hadiza Bazoum sont aux mains de commandants putschistes de la Garde présidentielle, aux ordres du Général Abdourahamane Tchiani. Entretemps, détenu au côté de son père depuis le coup d’Etat, Salem Mohamed Bazoum, fils de l’ancien président nigérien Mohamed Bazoum, a bénéficié d’une remise en liberté provisoire, le lundi 8 janvier dernier. Il a obtenu une autorisation de mise en liberté provisoire du Tribunal militaire de Niamey, alors que ses parents restent eux détenus sous la surveillance de leur ancienne Garde présidentielle.
QUAND LA CEDEAO TORPILLE SON «VŒU» D’INTERVENTION MILITAIRE
Isolé ainsi depuis qu’il a été renversé, le 26 juillet 2023, par le Général Tchiani et ses hommes, mais refusant toujours de démissionner, le président Bazoum constituera un sérieux «problème» pour les putschistes qui ne semblaient pas savoir quel sort lui réserver. Surtout que, après la condamnation unanime de ce coup de force partoute la communauté internationale qui appelle à la libération immédiate et au rétablissement du président déchu dans ses fonctions, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est allé plus loin, menaçant d’une intervention militaire au Niger pour déloger la junte du pouvoir – ce qu’elle n’a pas fait –, en plus des lourdes sanctions économiques et financières imposées à ce pays. Entre tentatives de dialogues, des médiations et durcissement de ton de part et d’autre dans les deux camps, le temps semblera tourner en faveur des putschistes. Car, non seulement il n’y aura pas d’intervention militaire au Niger, même si elle affirmait que c’est une option suspendu, mais la CEDEAO «acte» officiellement le coup d’État quatre mois et demi après.
l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est allé plus loin, menaçant d’une intervention militaire au Niger pour déloger la junte du pouvoir – ce qu’elle n’a pas fait –, en plus des lourdes sanctions économiques et financières imposées à ce pays. Entre tentatives de dialogues, des médiations et durcissement de ton de part et d’autre dans les deux camps, le temps semblera tourner en faveur des putschistes. Car, non seulement il n’y aura pas d’intervention militaire au Niger, même si elle affirmait que c’est une option suspendu, mais la CEDEAO «acte» officiellement le coup d’État quatre mois et demi après.
LA JUNTE IMPOSE SA VOLONTE : PAS QUESTION DE LIBERER OU TRANSFERER BAZOUM VERS UN PAYS TIERS
Déjà, réagissant aux nombreux appels pour la libération de l’ancien président déchu et aux inquiétudes exprimées sur ses conditions de détention, le Premier ministre du Niger, Ali Mahaman Lamine Zeine, a assuré que «rien de mal n’arrivera» à Mohamed Bazoum. «Surtous les coups d’État survenus au Niger, jamais il n’a été question de transférer[le président déchu] vers un pays étranger», a-t-il rappelé, citant les précédents présidents renversés dans ce pays qui a connu cinq putschs depuis son indépendance, en 1960. Et Ali Mahaman Lamine Zeine de poursuivre : «Qui a dit qu’il ne va pas un jour être libéré ? Il est détenu dans sa résidence présidentielle, on s’occupe bien de sa santé. Quand le temps de sa libération viendra, il sera libéré»
Cependant, après plusieurs mois d’emprisonnement à la Résidence présidentielle privée, à Niamey, Mohamed Bazoum a saisi la juridiction communautaire, dès septembre. Sur Rfi, son avocat Me Seydou Mohamed, a précisé que cette requête «concerne le président de la République Mohamed Bazoum, son épouse Hadiza Bazoum, son fils Salem Bazoum, qui ont été illégalement arrêtés, séquestrés et détenu arbitrairement». Dans la décision rendue, dont le contenu a été dévoilé par ses avocats, le 16 décembre 2023, le président Bazoum a obtenu gain de cause. La Cour de Justice de la CEDEAO a ordonné la libération immédiate et sans conditions du président nigérien renversé et détenu depuis le 26 juillet dernier. La Cour demandera également à ce qu’il soit réinstallé dans ses fonctions dans un délai d’un mois.
Mais, avant cette victoire juridique, Mohamed Bazoum aura été accusé de tentative présumée d’évasion, par le Procureur général près la Cour d’appel de Niamey, Salissou Chaïbou. Lors d’une conférence de presse, le mardi 31 octobre, il affirmé : «il s’agit de faits réels et non d’une mise en scène. Vingt-trois (23) personnes civiles et militaires ont été interpellées dans le cadre de cette affaire», a-t-il dit,rappelant qu’une «enquête est en cours» pour élucider l’affaire. Ce que les avocats de l’ancien Chef de l’État nient toujours vigoureusement. Mieux, Daouda Djibo Takoubakoye, Directeur de Cabinet adjoint de Mohamed Bazoum, réagissant à cette allégation, s’indignera : «Quel besoin un président qui s’évade peut-il avoir d’emmener dans sa fuite deux cuisiniers ? Comment un président qui s’échappe peut-il transporter des valises contenant de l’or, de l’argent, des bijoux et même des effets personnels aussi inutiles que des téléphones cassés et une antenne parabolique de couleur blanche ? Cette tentative d’évasion n’a jamais eu lieu et la junte tente de détourner l’attention des populations meurtries par les dures réalités de la vie», a soutenu ce proche du président déchu.
En attendant, le président Mohamed Bazoum et son épouse toujours maintenus en résidence surveillée, la posture de son prédécesseur, Mahamadou Issoufou, continue de susciter des spéculations. Même s’il se défend de toute forme d’ambiguïté, la proximité du président Issoufou avec le Chef de la junte, Abdourahamane Tchiani, suscite des interrogations.
Par Dr Idrissa DOUCOURE
LE SENEGAL BATIT SON FUTUR AVEC AUDACE
Dans le cadre de mes contributions régulières au débat national, je souhaite aujourd’hui aborder un thème qui m’a profondément marqué durant les quinze années que j’ai passées en Angleterre
Dans le cadre de mes contributions régulières au débat national, à un moment où les nouvelles autorités du pays affichent une volonté ferme de mettre en œuvre des changements essentiels et systémiques pour la souveraineté du pays dans tous ses compartiments, mais aussi pour un développement endogène et accéléré, je souhaite aujourd’hui aborder un thème qui m’a profondément marqué durant les quinze années que j’ai passées en Angleterre. Cette période a été marquée par plusieurs expériences significatives, notamment le changement de langue d’instruction de mes propres enfants, passant du français à l’anglais en raison de notre déménagement à Londres. Ce changement s’est produit lors des premières années de mon affectation dans cette ville, et j’ai pu observer de près les impacts de cette transition linguistique sur leur éducation. De plus, mes contacts quotidiens avec mes collègues de travail, où aucune place n’était réservée à une autre langue que l’anglais au bureau, m’ont permis de constater l’efficacité d’un tel environnement. Cette immersion totale dans la langue anglaise a révélé des avancées notables dans divers comportements et diverses compétences, démontrant que le système éducatif monolingue ne souffrait d’aucune lacune.
C’est la raison pour laquelle j’apporte cette contribution au débat public, à un moment où le Sénégal, les nouvelles autorités ambitionnent de refonder le modèle de développement du pays. Le Sénégal aspire à apporter des modifications profondes à son modèle de vie dans tous les secteurs. Quel est le pays au monde, en dehors de l’Afrique subsaharienne, qui a connu un développement fulgurant en adoptant une langue étrangère comme langue de base dans son système éducatif ? Les éléments d’analyse et de propositions que je présente ici proviennent davantage de mon expérience de citoyen ayant vécu cette réalité pendant plus d’une décennie et de réflexions quotidiennes, plutôt que d’une expertise linguistique ou éducative formelle.
L’éducation est un pilier fondamental de développement d’une nation. Au Sénégal, comme dans de nombreux pays africains, le système éducatif a été largement influencé par la colonisation. Depuis l’indépendance, le français est resté la langue principale d’instruction dans les écoles sénégalaises. Cependant, cette approche présente des limites significatives. Il est temps de repenser notre système éducatif en introduisant l’instruction dans la langue maternelle dès les premiers âges, avant d’introduire le bilinguisme avec le français ou l’anglais plus tard dans le cursus éducatif. Cette approche présente des avantages sans commune mesure que nous allons explorer en détail.
L’introduction du français dans le système éducatif sénégalais remonte à l’époque coloniale. Les motivations derrière cette initiative étaient politiques, économiques et socio-culturelles. Les colonisateurs français cherchaient à créer une élite locale francophone qui pourrait servir leurs intérêts, reproduire et perpétuer le système. Cette élite devait être capable de communiquer en français pour faciliter le fonctionnement de l’administration coloniale et les échanges commerciaux. Cependant, cette approche a créé un fossé linguistique et culturel entre les enfants et leur environnement familial et communautaire. Les enfants étaient obligés d’apprendre dans une langue qu’ils ne maîtrisaient pas et qui n'avait pas la même charge émotionnelle, ce qui a souvent conduit à des difficultés d’apprentissage et à des taux d’abandon scolaire élevés.
L’éducation en français présente plusieurs limites. Tout d’abord, elle crée une barrière linguistique pour les enfants qui ne parlent pas le français à la maison. Cela peut entraîner des difficultés de compréhension et d’assimilation des concepts éducatifs. De plus, l’instruction en français peut nuire à l’identité culturelle des apprenants, en les éloignant de leur langue et de leurs traditions. Un exemple concret pour illustrer cette situation est celui d’un enfant britannique qui serait instruit en français dès le bas âge, alors que même ses parents ne connaissent pas cette langue. Il est évident que ce système éducatif enregistrerait des contre-performances significatives. En comparaison, les enfants coréens ou américains , qui sont instruits dans leur langue maternelle, montrent des performances académiques beaucoup plus importantes.
Les avantages de l’éducation dans la langue maternelle sont multiples et multiformes, notamment le développement cognitif, émotionnel et linguistique. L’apprentissage dans la langue maternelle permet aux enfants de développer des compétences cognitives et linguistiques solides. Les recherches montrent que les enfants qui commencent leur éducation dans leur langue maternelle acquièrent des compétences de lecture et d’écriture plus rapidement et de manière plus efficace. Cela est dû au fait qu’ils peuvent comprendre et assimiler les concepts plus facilement dans une langue qu’ils maîtrisent déjà.
L’instruction dans la langue maternelle renforce le sentiment d’identité culturelle et d’appartenance des enfants et favorise l'acquisition de compétences scientifiques . En apprenant dans leur langue maternelle, les enfants se sentent valorisés et respectés, ce qui renforce leur estime de soi et leur confiance . Cela leur permet également de maintenir un lien fort avec leur culture et leurs traditions, ce qui est essentiel pour leur développement personnel et social. L’enseignement dans la langue maternelle favorise l’inclusion et l’équité dans le système éducatif. Il permet à tous les enfants, indépendamment de leur origine linguistique, de commencer leur éducation sur un socle d'équité et d’égalité. Cela réduit les disparités et les inégalités éducatives, en particulier pour les enfants issus de communautés linguistiques minoritaires.
L’instruction dans la langue maternelle encourage également l’engagement des parents et de la communauté dans le processus éducatif, en leur conférant la légitimité de guider et surveiller la progression de leurs enfants. Les parents sont plus susceptibles de participer activement à l’éducation de leurs enfants lorsqu’ils comprennent la langue d’instruction. Cela crée un environnement d’apprentissage plus collaboratif et plus soutenu, bénéfique pour le développement global de l’enfant.
Introduire le bilinguisme avec le français ou l’anglais à un stade ultérieur de l’éducation, permet une transition plus douce et plus naturelle. Les apprenants qui ont une base solide dans leur langue maternelle sont mieux préparés pour apprendre une nouvelle langue. Ils peuvent transférer les compétences linguistiques et cognitives acquises dans leur langue maternelle, ce qui facilite l’apprentissage et améliore les résultats scolaires.
Pour apporter ce changement dans le système éducatif sénégalais, plusieurs étapes doivent être suivies. Il est crucial de mener une évaluation approfondie des langues maternelles parlées dans différentes régions du Sénégal. Sur cette base, un plan stratégique doit être élaboré pour introduire progressivement l’instruction dans ces langues. Les enseignants doivent être formés pour enseigner dans les langues maternelles. Des manuels scolaires et du matériel pédagogique doivent être développés dans les langues maternelles. Il sera essentiel de sensibiliser les parents et les communautés à l’importance de l’instruction dans la langue maternelle et de les engager activement dans le processus éducatif. Cependant, dans certains milieux religieux où l’école française n’est toujours pas bien perçue, cela constituerait une piste de changement où enfin et à travers tout le pays une adhésion à l’agenda de l’éducation serait acceptée par tous et mieux encore si on y intègre des composantes d’éducation religieuse. Le nouveau type de sénégalaise ou sénégalais que nous voulons , c’est aussi une citoyenne ou un citoyen fortement ancré(e) dans ses valeurs religieuses et morales les plus élevées, et aussi ouvert(e) au monde extérieur.
Afin de ne pas tomber dans nos travers et perdre cet engouement sans les résultats pérennes en place, il me semble indiqué de faire soutenir ce changement majeur par le Bureau de suivi du PROJET, du fait que cela transcende le ministère de l’éducation et interpelle d'autres institutions de la république. Un système de suivi et d’évaluation doit être mis en place pour mesurer l’impact de cette approche et apporter les ajustements nécessaires.
L’instruction de nos enfants dans leur langue maternelle dès les premiers âges est une approche éducative holistique qui favorise le développement cognitif, linguistique, culturel et social de nos enfants. Elle prépare également le terrain pour une transition réussie vers l’apprentissage d’une seconde langue, tout en promouvant l’inclusion et l’équité dans le système éducatif.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE MERCREDI 22 MAI 2024
Sud Quotidien, Le Quotidien, Le Témoin Quotidien, L'Observateur, L'EnQuête, L'As, Stades, Libération, Bes Bi le Jour, Yoor-Yoor Bi,
Baadoolo - Aawo ak niaarel…
Enfin ! Le président Faye a sorti le weekend dernier l’une des Premières Dames. Hamnaa Habsa moo aayé rek. Niaarel yi contaan naniou dé. Un conseil, Monsieur le Président : méfiez-vous des bongo man et des taasoukat et leurs paroles dopantes et envoûtantes de «Aawo ak niaarel... Aawo yaay… Niaarel kharitou dieukeuram…» Seytaane dafa gaaw. Hana, lors de la visite en France, Diomaye va débarquer avec ses deux Premières dames ! Pour répondre à camarade Mélenchon au moins. Bon, c’est Sonko qui avait fait la promesse ! Marie boul mer, Tabaski nieuwna. Lii moy Sénégal.
Propos outrageants contre le Pm Après Bah Diakhaté, Iman Cheikh Tidiane Ndao arrêté
La Division des investigations criminelles (Dic) poursuit les arrestations. Après l’activiste Bah Diakhaté, arrêté ce lundi, c’est au tour de l’imam Cheikh Tidiane Ndao qui était activement recherché, d’être interpelé. Ce dernier aurait rebondi sur les propos jugés outrageants de l’activiste contre le Premier ministre Ousmane Sonko. Ce lundi, Bah Diakhaté, proche de l’Alliance pour la République (Apr), a été arrêté et placé en garde à vue. Il est poursuivi pour «offense contre une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République et diffusion de fausses nouvelles». Face aux enquêteurs, il avait exigé la présence de ses avocats, en l’occurrence Mes El Hadji Diouf, Amadou Sall, Badara Fall et Antoine Mbengue.
Arrestation de Bah Diakhaté Seydi Gassama appelle le nouveau régime à libérer l’activiste
Seydi Gassama s’est prononcé, hier, sur Rfm, sur l’arrestation de l’activiste Bah Diakhaté suite à ses propos contre Ousmane Sonko. S’il les trouve «graves et diffamatoires», le défenseur des Droits de l’homme, rappelle que la position de son organisation sur ces infractions «n’a pas changé». «Nous demandons que ces délits soient dépénalisés et que Bah Diakhaté soit remis en liberté. Qu’on ne puisse pas l’envoyer en prison simplement parce qu’il a commis un acte diffamatoire, même si nous estimons que c’est un acte extrêmement grave qui ne devrait pas être répété dans une société civilisée. Nous l’avons déjà dit aux autorités de ce pays», a dit le patron de Amnesty Sénégal. Selon lui, le régime de Diomaye Faye doit «éviter à tout prix de tomber dans le même piège que l’ancien régime qui a précipité sa chute en arrêtant et emprisonnant systématiquement toutes les personnes qui commettent ces délits liés à la liberté d’expression».
Subvention de la campagne agricole 2024 - Baisse du prix des engrais de 22% et augmentation de 35 mille tonnes
Le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (Cncr) a reçu vendredi la visite du ministre de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’élevage, Dr Mabouba Diagne. Après une rencontre à huis clos, les deux parties ont tenu un point de presse sur la campagne agricole et la Loi d’orientation agricole, sylvopastorale (Loasp). Selon le ministre, la subvention de la campagne agricole a permis de réduire le prix des engrais de 22% et d’augmenter les quantités de 35 mille tonnes. Le ministre de l’Agriculture et le président du Cncr, Nazirou Sall ont pris l’engagement, à travers un mémorandum, de traduire par des actions concrètes dans la révision des dispositions législatives, du financement, de la gouvernance foncière et de l’emploi des jeunes.
Hôpital Mame Abdou Aziz Sy de Tivaouane Les populations marchent pour la démission de la directrice
Depuis un certain moment, l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy de Tivaouane fait l’objet de dénonciations par rapport à la qualité de ses services. Venus de plusieurs quartiers de la commune de Tivaouane, les marcheurs, encadrés par la police, ont dénoncé «la cherté des médicaments, des lenteurs dans la prise en charge des malades et des délestages surtout au niveau du bloc opératoire qui empêchent le service urologique de fonctionner». La goutte d’eau qui a fait déverser le vase est le décès du jeune Abdou Hamid Gueye qui, «pendant 14 jours, était interné dans cet hôpital, des suites d’un accident de la route, avant de rendre l’âme. Les parents, amis et proches de la victime parlent de «négligence médicale» et exigent le départ de la directrice, Binetou Diop Badiane, qui, selon eux, est «le problème majeur de l’Hôpital Mame Abdou Aziz Sy». Cheikh Abdoulaye Mboup et ses camarades marcheurs ont également dénoncé «l’absence d’un service de néonatalogie» digne de ce nom depuis la mort des onze bébés dans cette même structure. Ils ont ensuite remis un mémorandum au préfet de Tivaouane, Mamadou Guèye, qui a promis de le transmettre, dans les meilleurs délais.
Appel à la communauté internationale Cheikh Tidiane Dièye prône la garantie du droit à l’eau
Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a participé au 10e Forum mondial de l’eau organisé à Bali, en Indonésie. Dr Cheikh Tidiane Dièye a assuré que «le monde peut compter sur le Sénégal qui a une volonté politique et une collaboration internationale pour transformer les défis communs en opportunités de paix, de sécurité et de prospérité partagée pour les générations actuelles et futures». Dans son discours, il a rappelé que l’eau, «bien plus qu’une ressource naturelle, est un élément fondamental de l’existence de l’humain, un pilier de sa santé, de sa sécurité alimentaire et de son développement socioéconomique». Le ministre souligne que ce 10e Forum mondial de l’eau rappelle «l’urgence impérieuse d’agir et de mobiliser la communauté internationale pour garantir le droit à l’eau et à l’assainissement pour tous, garantir la disponibilité de la ressource et la résilience, assurer les financements adéquats, assurer une gouvernance inclusive de l’eau et renforcer la coopération dans l’esprit de l’hydro-diplomatie»
AFFAIRE BAH DIAKHATE SEYDI GASSAMA PREVIENT SONKO ET DIOMAYE…
Seydi Gassama s’est exprimé sur l’arrestation de Bah Diakhaté ce mardi. Le patron de la section sénégalaise d’Amnesty International, qui estime que les propos du mis en cause sont graves, a, cependant, lancé un message aux nouveaux gouvernants, renseigne Igfm. « Nous avons écouté les propos qu’il a tenus à l’encontre du Premier ministre. Des propos graves qu’on peut considérer comme diffamatoires. Mais notre position en tant qu’organisation des droits humains, par rapport à ces infractions, n’a pas changé. Cette position est fondée sur le droit international, sur les décisions rendues par les juridictions régionales et sous-régionales comme la Cour de Justice de la Cedeao et la Cour africaine des Droits de l’homme, qui demandent à ce que ces infractions, qui portent sur l’honorabilité des personnes (diffamation, injures publiques), soient dépénalisées. Qu’on ne puisse plus envoyer des personnes en prison pour ces délits » indique Seydi Gassama. « Donc nous demandons que ces délits soient dépénalisés et que Bah Diakhaté soit remis en liberté. Qu’on ne puisse pas l’envoyer en prison parce qu’il a commis un acte diffamatoire. Ce même si nous estimons qu’il s’agit d’un acte extrêmement grave qui ne peut pas être accepté dans une société civilisée. Nous l’avons déjà dit aux autorités de ce pays, qu’elles doivent éviter à tout prix de tomber dans les mêmes pièges que le régime précédent. À savoir arrêter et emprisonner systématiquement toutes les personnes qui commettent les délits liés à la liberté d’expression » a ajouté Seydi Gassama.
CAMPAGNE AGRICOLE LE GOUVERNEMENT VEUT RENDRE ACCESSIBLES LES INTRANTS
Les nouvelles autorités veulent une campagne agricole réussie pour cet hivernage 2024. Dans ce sens, elles posent des actes pour rendre accessibles les intrants. Selon le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, Mabouba Diagne, la subvention débloquée par le Gouvernement a permis de réduire le prix des engrais de 22% et d’augmenter les quantités de 35 mille tonnes. Hier, à travers un arrêté, le ministre a traduit en actes la volonté du gouvernement de mettre à la disposition des producteurs des semences et des plants à des prix moins chers grâce aux subventions. Les subventions concernent entre autres les semences d’arachide dont les prix vont connaitre de fait une baisse. C’est ainsi que les semences écrémées 55-437 seront cédées à 225 francs CFA le kilogramme. Les semences écrémées autres variétés seront quant à elles vendues aux producteurs à 210 francs CFA. Les semences d’arachides R1, R2 et R3 vont être commercialisées à 290, 230 et 220 francs CFA. Les producteurs pourront aussi acquérir la qualité base à partir de 325 francs CFA. Les semences d’arachide ne sont cependant pas les seules concernées par les subventions. Parmi les autres semences cédées à des prix au kilogramme subventionnés par l’Etat, on peut citer le sorgho à 250 francs CFA, le maïs à 250 francs CFA, le fonio à 2000 francs CFA, le niébé fourrager à 200 francs CFA, le niébé certifié subventionné à 100%, le sésame à 400 francs CFA, les boutures de manioc à 15 francs CFA, la pastèque à 10 000 francs CFA et les plants de palmier seront aussi vendus à des prix subventionnés à 100%.
THIES-NORD UN ENSEIGNANT POIGNARDE MORTELLEMENT PAR UN AGRESSEUR
Un jeune enseignant d’une trentaine d’années, Alain Kali, marié à une femme, Lélliane, originaire de la verte Casamance a perdu la vie dans une agression survenue, ce mardi 21 mai 2024, entre les villages de Keur Modou Ndiaye et Diassap, à la sortie de la commune Thiès-Nord, sur la route de Tivaouane. En service à l’école élémentaire de Keur Modou Ndiaye, à Thiès-Nord, l’enseignant, selon certaines sources, aurait été mortellement poignardé en cours de route, après avoir quitté son établissement et emprunté un raccourci pour rentrer chez lui. Il a succombé à ses blessures vers les coups de 18 heures.
HABITATION UN DEFICIT DE 300.000 LOGEMENTS
Malgré toutes les stratégies du régime Macky Sall, la question de l’accès au logement est encore problématique. Notre pays fait face à un énorme déficit en logements. Selon le ministre Moussa Bala Fofana, en visite hier au pôle de Daga Kholpa, ce déficit est estimé à 300 000 logements. «Chaque année, le déficit se creuse de 12 000 logements «, a-t-il indiqué. Toutefois, il a révélé que le nouveau gouvernement compte mettre en œuvre bientôt un nouveau programme d’accès à la propriété. «C’est un programme d’accès à la propriété où l’ensemble des acteurs vont être réunis autour d’une seule plateforme où l’on va donner l’information sur toutes les mesures qui permettent aux Sénégalais d’être propriétaires dans les conditions les plus transparentes et les plus avantageuses», a expliqué le ministre. Selon lui, ce nouveau programme permettra de choisir le foncier, les types de promoteurs et donner les coûts du loyer. Les banques et les municipalités seront mises à contribution pour la réussite de ce programme. « Ce sera une machine bien huilée, avec ce programme d’accès à la propriété, pour que les Sénégalais, où qu’ils puissent être, au Canada, en Espagne ou au Portugal, etc., puissent avoir accès à cette plateforme, identifier les projets en cours, connaître les différents projets…» a indiqué Moussa Bala Fofana. Il l’assure, le nouveau programme qui s’annonce va beaucoup aider les Sénégalais. «Aujourd’hui, on sait qu’un Sénégalais qui gagne entre 400 et 500 000 F CFA se retrouve à payer un loyer qui varie entre 250000 à 300000FCFA, soit 50 % de ses revenus. Il faut qu’on revienne à l’orthodoxie qui veut que la part consacrée au loyer doive tourner autour de 33 % des revenus », selon le ministre.
RECONSTRUCTION SANDAGA LES COMMERÇANTS EN COLERE CONTRE LE MAIRE ALIOUNE NDOYE
Les commerçants du marché de Sandaga en reconstruction ne sont pas contents du maire de Dakar-Plateau, Alioune Ndoye. Hier, ils ont manifesté leur courroux contre ce dernier qui les a empêchés de visiter le chantier en cours. « Le collectif s’est réuni aujourd’hui pour effectuer une visite au marché Sandaga. Malheureusement, nous n’avons pas eu la permission. Ils nous ont interdit l’accès. Nous dénonçons cette forfaiture parce qu’avant la reconstruction du marché, il y avait des préalables qui avaient été posés par l’ancien Président Macky Sall. Il s’agit, entre autres, de l’implication en amont et en aval des bénéficiaires et des acteurs du marché dans l’exécution des travaux », a indiqué leur porte-parole, Djiby Diakhaté. Le collectif des commerçants du marché de Sandaga pointe du doigt le maire de Dakar Plateau, Alioune Ndoye. « Il n’a pas respecté ses engagements. Depuis plus de deux ans, nous lui avons adressé des demandes d’audience, en vain. Il refuse de nous recevoir et de nous impliquer dans le processus de reconstruction du marché Sandaga » se plaint le Collectif.
SANTE DES MEDICAMENTS DETOURNES COMME DROGUE
Des médicaments comme ‘’les antiphétamines émergents, le tramadole et le candézétamine font partie des médicaments’’ utilisés par les consommateurs de drogues. L’information émane du professeur Idrissa Ba, coordonnateur technique du Centre de prise en charge intégrée des addictions de Dakar (CEPIAD). Le professeur de médecine s’est inquiété, mardi, à Dakar, de l’usage de médicaments à des fins de consommation de drogues, un phénomène qui, selon lui, rend complexe la lutte contre les stupéfiants. ‘’Les enjeux de la lutte contre la drogue, c’est également les autres substances qui font partie intégrante de notre vie : des médicaments sont détournés et constituent un grand danger au Sénégal’’, a indiqué M. Ba, spécialiste de l’addictologie. Il prenait part à un colloque international sur les sciences sociales et les drogues en Afrique francophone. Cette rencontre se tient à Dakar, de mardi à jeudi, sur le thème : ‘’Diversification des usages, transformation des approches’’. Selon le coordonnateur technique du CEPIAD, le Sénégal, une plaque tournante des drogues, est devenue une ‘’zone de consommation’’. Le colloque doit donc servir à établir un lien entre la prise en charge des usagers des drogues et la recherche. ‘’La première et dernière recherche qui a été faite, c’est l’enquête de 2011, qui était une photographie du moment. Aujourd’hui, nous sommes confrontés à d’autres enjeux, d’où l’importance [pour nous] de faire face à cette situation’’, a expliqué le Pr Ba.
AVANT-PREMIÈRE DU FILM «DAHOMEY» DE MATI DIOP À DAKAR
Pour l’avant-première de son film «Dahomey», la réalisatrice franco-sénégalaise en a profité pour présenter son Ours d’or qu’elle a décroché lors de la dernière Berlinale. Ce documentaire de plus d’une heure suit le parcours d’objets volés, 26 trésors roy
Ours d’Or à la dernière Berlinale, le film « Dahomey » de la réalisatrice franco-sénégalaise a été projeté en avant-première à Dakar, vendredi dernier. Mati Diop retrace l’histoire des trésors pillés de l’Afrique.
Le Seanema du Sea plaza, à Dakar, a déroulé le tapis rouge à Mati Diop. Pour l’avant-première de son film «Dahomey», la réalisatrice franco-sénégalaise en a profité pour présenter son Ours d’or qu’elle a décroché lors de la dernière Berlinale. Ce documentaire de plus d’une heure suit le parcours d’objets volés, 26 trésors royaux du Dahomey rapatriés depuis Paris vers leur terre d’origine, devenue le Bénin. C’est également l’histoire de plusieurs autres objets d’art revenus sur le continent à l’instar d’objets en or et en argent pillés cette fois-ci à l’époque où l’empire colonial britannique régnait, et restitués au Ghana dans le cadre d’un accord de prêt à long terme.
Les lumières s’éteignent dans la salle archi-comble, les téléphones en mode vibreur, silence, ça tourne. La camera projette une image noire avec des voix off en langue locale du Bénin, où la réalisatrice fait parler des statues qui sont les principaux personnages d’ailleurs. Mais il y a le numéro 26 qui défile presque à chaque séquence, des numéros, à l’image du roi Ghézo avec ce chiffre qui se plaint de sa vie en exil, loin de la terre natale à laquelle il a été arraché. Avant de mettre en lumière la question de la restitution de ces «trésors volés» qui étaient en exil au musée Quai Branly. Le processus de rapatriement des œuvres composées de statues, de colliers et autres. Le retour de ces objets sacrés était très attendu par la population béninoise, d’où une cérémonie solennelle et une atmosphère de requiem. C’était le défilé des personnalités, des badauds, des universitaires parés de leur boubou traditionnel… personne ne voulait manquer le retour de ces «trésors» rapatriés au Bénin.
La controverse sur le rapatriement des objets
Cependant, le rapatriement de ces objets n’a pas fait l’unanimité dans ce pays. Parce qu’un grand débat sur l’appropriation de cet héritage postcolonial et du patrimoine culturel a été posé par des étudiants dans un amphithéâtre archicomble. C’était un des temps forts du film avec beaucoup d’interrogations sur les relations entre les Africains et leur patrimoine, la place des langues nationales, les politiques de sauvegarde de ces œuvres d’art, et surtout, le discours à développer pour reconnecter ce patrimoine à ses héritiers. D’autres, plus critiques, parlent de manque de respect car sur les 7000 objets pillés, seuls 26 œuvres d’art sont rendues. Pour certains en renvoyant ces trésors, l’Europe veut «polir son image». «Au moins, nous avons reçu 26 œuvres, battons-nous, ou mettons-nous des mécanismes pour faire rapatrier tout le trésor restant dans ces pays», tempèrent d’autres. (…). A la fin de la projection, la salle a réservé une standing ovation à Mati Diop et à son équipe pour la qualité de ce travail historique.
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LIONEL ZINSOU EN DÉFENSEUR DU FRANC CFA
Face aux appels à l'abolition de cette monnaie héritée de la colonisation, l'économiste fustige les "extrêmes" et en vante la stabilité. Pourtant, les critiques sont nombreuses quant à son impact sur le développement des pays africains
Lionel Zinsou, économiste et ancien Premier ministre du Bénin, a défendu sur TV5 Monde le maintien du franc CFA, monnaie commune à 14 pays d'Afrique de l'Ouest. Faisant front face aux appels récurrents pour l'abolition de cette monnaie héritée de la colonisation française, Zinsou a dénoncé les "extrêmes" qui remettent en cause cette union monétaire, garante selon lui de stabilité et d'intégration régionale.
L'ancien Premier ministre a balayé les critiques sur la supposée surévaluation du franc CFA, réfutant son impact sur la compétitivité. "Nos économies sont vendeuses en dollars, la parité importe peu", a-t-il lancé, rappelant que les pays voisins dotés de monnaies indépendantes souffrent des mêmes maux économiques. Une pique à peine voilée envers ceux qui voient dans l'écu colonial un frein au développement.
Zinsou a également relativisé l'aspiration souverainiste, arguant que la plupart des pays membres demeurent attachés à cette monnaie commune. "Un changement prendrait des années", a-t-il prévenu pour mieux décrier toute sortie "par simple décret". Un prudent rappel à l'ordre, alors que les vents de révolte ont récemment soufflé au Niger et au Mali contre le "Franc des colons".
L'ex-chef du gouvernement béninois n'a pas mâché ses mots pour fustiger aussi bien les "extrêmes droites" que les "extrêmes gauches" hostiles aux unions monétaires, un "spectre politique" qu'il juge dépassé. À contre-courant, il a plaidé pour davantage d'intégration, saluant le souhait du Sénégal de réformer le franc CFA, mais "dans le cadre des 15 pays" de la CEDEAO, l'organisation régionale.
Au moment où la contestation enfle, Lionel Zinsou, défenseur de premier plan du "Franc de la France en Afrique", s'est institué en rempart pour maintenir un lien désormais honni par une partie du continent. Un discours résolument contre-révolutionnaire, pour un franc CFA plus que jamais dans le collimateur.
L’ÉTAT VA BIENTÔT PRENDRE EN CHARGE LA QUESTION DE LA CHERTÉ DE LA VIE, SELON SERIGNE GUEYE DIOP
« Le Chef de l’État et son Premier ministre ont déjà démarré les consultations », a annoncé le ministre de l’Industrie et du Commerce.
L’État du Sénégal va bientôt prendre en charge la question de la cherté de la vie. C’est une annonce du ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Gueye Diop.
Selon lui, cette question est cruciale et nécessite une concertation avec les différentes parties.
« Le Chef de l’État et son Premier ministre ont déjà démarré les consultations », a annoncé Serigne Gueye Diop lors de la célébration de la Journée mondiale de la métrologie.
Le ministère de l’Industrie et du Commerce, à travers la Direction du commerce intérieur, a célébré en différé la Journée mondiale de la métrologie.
« La durabilité » est le thème choisi pour sensibiliser les populations sur l’importance de la métrologie légale. Le ministre de l’Industrie et du Commerce a présidé la cérémonie.
Ce thème a été choisi en raison de son importance pour diverses applications de la métrologie, notamment la mesure de la consommation énergétique dans les industries, les bâtiments et les transports, la gestion des ressources dans l’agriculture et la sylviculture, l’identification des sources de pollution et la définition d’objectifs de protection de l’environnement.
TRAGÉDIE DE LA FAMILLE DIOL AUX USA, UN SUSPECT RISQUE 60 ANS DE PRISON
Âgé de 20 ans, Kévin Biu a plaidé coupable la semaine dernière pour avoir déclenché un incendie criminel qui a couté la vie à 5 membres de la famille sénégalaise Diol de Denver (Etat Unis) en août 2020.
Kévin Biu, l’un des auteurs présumés de l’incendie criminel qui a couté la vie à 5 membres d’une famille sénégalaise établie aux Usa, risque 60 ans de prison.
Âgé de 20 ans, Kévin Biu a plaidé coupable la semaine dernière pour avoir déclenché un incendie criminel qui a couté la vie à 5 membres de la famille sénégalaise Diol de Denver (Etat Unis) en août 2020.
Kevin Biu, qui est âgé de 20 ans, a accepté de purger 60 ans de prison dans le cadre de son accord de plaider coupable pour deux chefs d'accusation de meurtre au deuxième degré. En échange, soixante autres chefs d'accusation sont abandonnés dans le cadre de l'accord avec les procureurs.
Il avait utilisé l'application «Trouver mon iPhone» pour suivre son téléphone qui avait été volé. Malheureusement, il mettra le feu à la maison de la famille sénégalaise qui n’était pas celle de son voleur.
Dans la même affaire, en mars dernier, Kévin Seymour, âgé de 19 ans, a été condamné à 40 ans de prison. Il fait partie du trio arrêté dans cette affaire.
Dans ce drame, ont péri Djibril Diol (29 ans), Adja Diol (23 ans), et leur fille de 22 mois Khadija Diol, ainsi que leur proche Hassan Diol, (25 ans) et sa fille de 6 mois (Hawa Beye).