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1 mars 2025
DIOMAYE LIVRE SA PRIORITE
« Faire de l’agriculture le fer de lance de l’économie» ; « Nous voulons que notre mandat soit marqué par l’accession réelle du Sénégal à la souveraineté alimentaire »
« Nous voulons que notre mandat soit marqué par l’accession réelle du Sénégal à la souveraineté alimentaire » ; « Nous allons non seulement renforcer les investissements, mais aussi faire davantage dans la gouvernance de tout le système pour avoir les résultats que nous escomptons et sans lesquels il n’y a pas de souveraineté » ; « Tant qu’on ne réussira pas à cultiver pour nous ce que nous consommons… on aura des problèmes pour nous alimenter correctement »
Le Président de la République Bassirou Diomaye Faye a effectué samedi 18 Mai une visite à la Foire internationale de l’agriculture et des ressources animales (Fiara) qui se tient du 4 au 26 mai au Cices. A cette occasion, il a réitéré son engagement devant les acteurs du monde rural de faire de l’agriculture le moteur de l’économie sénégalaise
«Nous allons faire tout ce qu’il faut pour faire de l’agriculture le fer de lance de notre économie » : cet engagement a été pris par le Président de la République Bassirou Diomaye Faye devant les acteurs du secteur de l’agriculture et de l’élevage, le samedi 18 Mai, lors d’une visite à la Foire internationale de l’agriculture et des ressources animales (Fiara).
« Nous avons dit que nous voulons que notre mandat soit marqué par l’accession réelle du Sénégal à la souveraineté, pas seulement internationale, mais la souveraineté alimentaire, monétaire, pharmaceutique et numérique. Ces rendez-vous de la Fiara et du Siara permettent aux autorités notamment les ministres mais aussi le Président de la République de voir ce qui est en train d’être réalisé de façon effective. Parce que les gens viennent exposer des résultats de travaux qui sont déjà faits surle terrain », indique-t-il.
Le président de la République relève que cette année, le gouvernement a commencé à changer les choses dans l’accompagnement des acteurs. Pour cette année et pour la première fois, il signale que l’engrais a fait l’objet d’un appel d’offre grâce auquel le prix va baisser comparativement aux trois dernières années.
Mieux, ajoute-t-il, il y aura une plus grande disponibilité de l’engrais. Il a fait part aussi que l’Etat a impliqué les autorités militaires avec le ministère de l’Agriculture pour que les subventions et l’accompagnement des acteurs, sur lesquels l’Etat injecte beaucoup d’argent, aillent aux ayants-droit. « Nous allons non seulement renforcer ces investissements, mais aussi nous allons encore faire davantage dans la gouvernance de tout le système pour avoir les résultats que nous escomptons et sans lesquels il n’y a pas de souveraineté. Tant qu’on ne réussira pas à cultiver pour nous ce que nous consommons et qu’on dépendra des aléas de la conjoncture internationale ou même des caprices d’autres pays qui décident de ne pas vendre, on aura des problèmes pour nous alimenter correctement. Et un pays ne peut pas se livrer aux aléas de la communauté internationale », a-t-il insisté.
Parlant de la nécessité de réviser la loi agro-sylvo-pastorale, le Chef de l’Etat a instruit le ministre de l’Agriculture Mabouba Diagne de procéder dans les meilleurs délais à la révision de cette loi. « Il est important de renforcer la gouvernance et le rôle des organisations professionnelles, particulièrement du monde rural. Je pense qu’il est important au-delà de la révision de la loi agro-sylvo-pastorale d’évaluer les programmes qui ont été faits non pas dans le cadre d’un audit de gouvernance mais pour voir s’ils collent à nos objectifs », a-t-il soutenu lors de cette visite à la Foire internationale de l’agriculture et des ressources animales (Fiara).
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE MARDI 21 MAI 2024
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Le Témoin Quotidien, EnQuête, L'As, Le Quotidien, L'Observateur, Stades, Libération, Bes Bi le Jour, Yoor-Yoor Bi, Le Soleil, Révélation Quotidien
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Baadoolo - Esprit conteneur
Waay waay louniou def Yallah ? Notre pays a choisi la voie du développement qui ne s’accommode pas de l’encombrement. Et on a trouvé une voie dédiée comme le Brt pour y arriver. Tout a été fait pour ne pas disputer justement la voie aux clandos, camions-ivres, tonton ndiaga, cars rapides pour la mort... Mais foo dem niou fekk lafa. Ils ont décidé que ce Brt soit plutôt une voie déé... et non dédiée. Ces esprits sont fermés et hermétiques comme ce conteneur. Il faut des sanctions lourdes comme ce conteneur.
«Offense au Premier ministre» L’activiste Bah Diakhaté arrêté
C’est le premier dossier pour le régime. «L’activiste Bah Diakhaté a été arrêté par la Dic pour offense au Premier ministre», selon plusieurs sources. Pour l’heure, on ignore le contenu de ses propos. Mais l’homme, proche de l’ancien régime, a souvent pris des libertés dans ses «lives» sur sa chaine Baatou deugg. Cette fois-ci, dans son live, plus qu’avoir déclaré que Ousmane Sonko «défend et fait l’apologie de l’homosexualité», il l’accuse d’avoir commis des actes contre-nature. La charge est suffisamment lourde que l’activiste a pris les devants. «Nous sommes dans un Etat de droit, je suis clair et formel. Si j’ai offensé quelqu’un, que la justice fasse son travail», at-il conclu.
Premier acte d’indiscipline sur la voie du Brt Un camion conteneur force le passage et fait des dégâts
Moins d’une semaine après la mise en circulation du Bus rapid transit (Brt), des actes d’indiscipline sont déjà notés, malgré la campagne de sensibilisation auprès des conducteurs et usagers de la route, sur les voies réservées à ce nouveau transport en commun. Ce dimanche, un incident a eu lieu sur la route empruntée par le Brt à Liberté 6, en direction de Grand Yoff. Un camion conteneur tente de forcer le passage, causants des dégâts matériels à cette station. Dans des vidéos amateurs largement partagées sur les réseaux sociaux, les témoins de la scène rapportent que le conducteur du camion a ignoré les signaux de circulation et a tenté de s’engager sur la voie du Brt. Pourtant, lors de la réunion préparatoire de la mise en circulation du Brt, le 13 mai, le gouverneur de Dakar avait averti. «Ce couloir est dédié au Brt, donc on n’acceptera point qu’un corps étranger puisse y évoluer. Et par rapport à cela, des instructions fermes ont été données et des dispositions claires, nettes et précises prises pour que ces choses-là soient bannies et que véritablement qu’on évite des accidents», avait dit Alhassane Sall.
Guinée-Bissau - e journaliste Armando Lona arrêté dans une marche réprimée
La manifestation pacifique tenue ce samedi en Guinée-Bissau par le Front populaire a été réprimée par les forces de l’ordre. Le journaliste Armando Lona a été interpelé par les forces de l’ordre qui ont dispersé la foule. Coordonnateur de cette mobilisation, Lona a été arrêté en compagnie de plusieurs autres protestataires qui réclament «le rétablissement de l’État de droit, la démocratie et la baisse du coût des denrées alimentaires». Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, les droits-de-l’hommiste, qui engagent la responsabilité du régime de Embaló, condamnent «une action abusive du ministère de l’Intérieur pour repousser la manifestation et exigent la libération immédiate et inconditionnelle de toutes les personnes détenues». Ils ont aussi appelé le président de la République et le Premier ministre à «assumer leurs responsabilités» et ont également «tenu le secrétaire d’État responsable des violences physiques commises contre les organisateurs de la manifestation».
Le président Diomaye à la Fiara «Pas de souveraineté tant que nous ne cultivons pas ce que nous consommons»
Le président Bassirou Diomaye Faye a visité, samedi, la Foire internationale de l’agriculture et des ressources animales (Fiara). Après un tour des stands, le président a réitéré la volonté que son mandat soit marqué par l’accession réelle du Sénégal à la souveraineté alimentaire, pharmaceutique, monétaire et numérique. Il a annoncé qu’il va renforcer les investissements et la gouvernance de tous les secteurs pour avoir les résultats escomptés, condition de la souveraineté. «Tant que nous ne réussirons pas à cultiver pour nous-mêmes ce que nous consommons, nous dépendrons des aléas de la conjoncture internationale ou même des caprices d’autres pays qui décident de ne pas vendre, on aura des problèmes pour nous alimenter correctement. Et un pays qui veut être souverain ne peut pas se livrer aux vicissitudes des relations internationales», a insisté le président Faye. Pour ce qui concerne la révision de la Loi agro-sylvopastorale, le président de la République a souligné qu’il faut écouter tous les acteurs avant de réviser dans les meilleurs délais.
Saisie de 310 kg de cocaïne 3 Français arrêtés par la gendarmerie de Popenguine
La cocaïne fait son chemin au Sénégal. Seneweb informe que la brigade territoriale de Popenguine a saisi plus de 310 kg de cocaïne. Une opération qui conduit à l’arrestation de trois personnes de nationalité étrangère, dont une dame. Le site d’informations souligne que cette impressionnante saisie de drogue dure a été réalisée dans une résidence sise à Ndayane, dans la nuit du dimanche au lundi, à la suite de l’exploitation d’un renseignement. Les trois mis en cause ont tous une double nationalité, dont celle française. La Section de recherches de Thiès mène l’enquête.
KEEMTAAN Gi - LES IDIOTS
Il se trouve donc des gens à cautionner les dérapages d’un idiot qui s’est permis de s’attaquer à l’honorabilité de quelques citoyens. On ne trouverait rien à redire si les défenseurs du taré se recrutaient dans la faune hétéroclite de gens de son espèce. Mais voilà qu’un ancien ministre présente le stupide garçon comme un lanceur d’alerte. Il est ainsi permis aux lanceurs d’alerte de fouiller les poubelles ou des attaques en dessous de la ceinture. Un monsieur - soit dit en passant- qui aurait dû se taire et attendre de répondre de sa gestion calamiteuse de nos finances publiques. Mais voilà qu’il sort de son trou pour narguer son monde et prenant la défense d’un calomniateur. Et il n’est pas le seul. Un autre tente de soustraire l’idiot des critiques. Celui que le malotru garçon calomnie gratuitement et de façon bête et méchante ne serait pas une institution. L’idiot a donc le droit de mentir sur tout le monde et s’attaquer à la vie privée d’honorables pères de famille sans que rien ne puisse lui arriver. Au nom de la liberté d’expression, il peut mentir, dire du n’importe quoi sur des gens. Notre société… Quelle société. Il ne faut pas porter des œillères. Elle est en train de foutre le camp. Elle part en vrille avec la complicité de gens qui ont, eux-mêmes, perdu toute respectabilité à force de soulever des caniveaux. Ils ont tellement menti sur des gens que personne n’arrive plus à les croire. La réconciliation à laquelle appelle le nouveau régime ne doit pas être un laisser- aller. Que les perdants s’opposent mais qu’ils le fassent dans les règles. On ne peut permettre à des gens de briser des vies à travers des accusations gratuites ou en s’attaquant à la vie privée de personnalités. Il nous faut plus d’élégance dans la parole. L’idiot qui est depuis hier entre les mains des enquêteurs ne peut mériter notre sympathie. On ne peut proférer des grossièretés et espérer s’en sortir indemne. Ce serait un permis de détruire des vies. Faites la politique autrement… KACCOOR BI - LE TEMOIN
DECES DU PRESIDENT IRANIEN BASSIROU DIOMAYE FAYE COMPATIT
Bassirou Diomaye Faye compatit à la douleur des Iraniens suite au décès de leur président Ebrahim Raïssi dans un accident d’hélicoptère. Le drame est survenu ce dimanche alors que le dirigeant revenait de la frontière avec l’Azerbaïdjan après l’inauguration d’un barrage. « J’ai appris avec une profonde tristesse, le décès, dans des conditions tragiques, du Président Seyyed Ebrahim Raisi de la République islamique d’Iran et de certains de ses collaborateurs. C’est une douleur immense que le peuple sénégalais partage avec le peuple iranien ami. Avec l’expression de notre compassion, je renouvelle notre solidarité avec l’Iran et prie Allah SWT de faire miséricorde aux illustres disparus. Amen » a twitté le président Diomaye Faye. L’Ambassade d’Iran au Sénégal a ouvert un Registre de condoléances pour la période du mardi 21 mai et mercredi 22 mai au niveau de sa Résidence à Fann.
L’ACTIVISTE BAH DIAKHATE ARRETE POUR OFFENSE AU PREMIER MINISTRE
L’activiste Bah Diakhaté a été arrêté hier chez lui à Pikine (Technopole) par les éléments de la division des investigations criminelles (DIC). Selon les informations de Libération online qui ne donne pas les motifs de son arrestation, il a été conduit dans les locaux de la Dic. Il lui est reproché d’avoir offensé le Premier ministre Ousmane Sonko. Bah Diakhaté a fait une sortie à propos de la polémique sur les LGBT avec Jean Luc Mélanchon à Dakar. Il a porté de graves accusations sur le Premier ministre et certains de ses proches. D’après nos informations, c’est le procureur qui s’est autosaisi en ordonnant son arrestation. Juste avant son arrestation, Bah Diakhaté a fait un live où il maintenait ses graves accusations et sa détermination. « Il est difficile de porter plainte contre moi ou de me conduire devant le procureur, parce je n’ai pas peur, je crois à mes affirmations. Je suis un militant de Macky Sall, qui n’a peur de rien. Je fais ce que bon me semble », a-t-il déclaré entre autre sur sa chaine Youtube. Bah Diakhaté est très présent sur les réseaux sociaux avec des vidéos où il décrie généralement la politique de Pastef et de ses souteneurs. Apprenant l’arrestation de l’activiste Bah Diakhaté suite à des propos qu’il aurait tenus à l’endroit du Premier ministre Ousmane Sonko, le journaliste Madiambal Diagne dit qu’il est trop tôt pour faire des martyrs. « Bah Diakhaté n’a assurément pas dit le quart de ce que Ousmane Sonko disait de Macky Sall qui, lui, était Président de la République et protégé par sa fonction » a-t-il indiqué dans un tweet. Toutefois, le patron du groupe « Avenir Communication » considère que « l’offense au Premier ministre n’existe pas encore dans le Code pénal sénégalais ».
UN GENDARME POIGNARDE PAR UN VOLEUR DAHRA :
Un gendarme en service à la brigade de Dahra a frôlé le pire hier dimanche au marché hebdomadaire de Dahra. Selon Sénéweb, il a été poignardé par un voleur qui tentait d’emporter la pochette d’un éleveur. Le voleur qui était en état d’ébriété a donné un violent coup de couteau au gendarme qui voulait l’arrêter et le conduire à l’unité. Les autres gendarmes, qui effectuaient une opération de sécurisation aux alentours du foirail, ont vite rallié les lieux pour neutraliser le délinquant et procéder à l’évacuation de leur collègue blessé à l’hôpital Magatte Lo de Linguère. À l’approche de la fête de la tabaski, le marché hebdomadaire de Dahra est la cible des voleurs à l’arrachée et autres délinquants qui viennent perturber la quiétude des éleveurs et acheteurs de bétail.
STATION DE KHAR YALLA LE CHAUFFEUR DU CAMION QUI A HEURTE LES INSTALLATIONS DU BRT ARRETE
Un camionneur a provoqué, dimanche soir, des dégâts importants en tentant de forcer le passage sur le corridor réservé au Bus Rapid Transit (BRT). Le camionneur a provoqué, dimanche soir, des dégâts importants en tentant de forcer le passage sur le corridor réservé au Bus Rapid Transit (BRT), ignorant délibérément les barrières de sécurité mises en place. L’incident s’est produit sur l’axe Liberté 6 - Grand Yoff. Le chauffeur de camion a défié les mesures de sécurité strictes et s’est retrouvé bloqué sur le passage du BRT. Cette imprudence a entraîné des perturbations pour les autres usagers de la route. Le chauffeur du camion a été arrêté par les policiers qui étaient sur les lieux. En effet, après avoir extrait le conteneur de la voie du BRT par une grue, ils ont procédé à son arrestation. Depuis la mise en circulation du BRT, les autorités ont mis en place des mesures rigoureuses pour assurer la sécurité sur la voie dédiée. Le gouverneur de Dakar avait annoncé que le corridor du BRT serait sécurisé en permanence, 24 heures sur 24. Une présence constante de la Police de circulation était prévue aux principaux carrefours du parcours du BRT pour prévenir ce genre d’incidents. Lors d’une réunion sur les dispositions sécuritaires du BRT, Al Hassane Sall, le gouverneur de Dakar, avait insisté sur l’importance de la signalisation pour éviter toute confusion et assurer la sécurité des usagers. Il avait également désigné un Commissaire pour la gestion et la sécurisation du BRT, avec la collaboration continue de la police et des pompiers pour prévenir les incidents.
DIFFICILES CONDITIONS DE VIE DES SENEGALAIS EN TURQUIE
Babacar Diop, maire de Thiès, a rencontré les Thiessois vivant en Turquie en marge de la Quinzième session des Capitales et Villes islamiques (OCVI) à Konya, du 13 au 15 mai 2024. Au cours de leurs échanges, ils l’ont informé de l’incarcération de plusieurs Sénégalais en Turquie pour des délits liés au non renouvellement de leurs permis de séjour dont la durée de validité est passée de 2 ans à 6 mois. Ils ont aussi évoqué les difficultés liées au renouvellement de leurs passeports. Le maire de Thiès qui a donné son opinion au travers d’un communiqué pense que « le gouvernement sénégalais doit pouvoir résoudre ce problème dans le cadre des relations diplomatiques entre le Sénégal et la Turquie. S’agissant des contraintes afférentes au renouvellement des passeports, le ministère des Affaires étrangères et le Secrétariat d’Etat des Sénégalais de l’Extérieur doivent pouvoir tout mettre en œuvre pour leur faciliter l’accès à ce document nécessaire pour un séjour régulier en terre étrangère », déclare-t-il. Le maire de Thiès s’est engagé pour être leur porte-parole auprès du Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Les membres de l’Association des Thiessois d’Istanbul se sont engagés à l’accompagner dans le développement de la Ville de Thiès. Babacar Diop indique également que la Ville de Thiès a été élue parmi les 27 membres du Conseil d’Administration (CA) de l’Organisation des Capitales et Villes islamiques (OCVI), lors de sa Quinzième session tenue à Konya, en Turquie. Lors de cette édition, les travaux de l’OCVI ont porté sur la gestion durable des déchets. Babacar Diop va présenter la candidature de Thiès pour accueillir la prochaine session de la Conférence Générale de l’OCVI. Cette candidature sera examinée lors de la prochaine réunion du Conseil d’administration (CA) qui se tiendra prochainement à Rabat au Maroc. Babacar Diop a sollicité le soutien du Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye et de son gouvernement pour l’organisation de la prochaine session de l’OCVI au Sénégal.
LE DÉFI DU SOUVERAINISME AFRICAIN POUR LA FRANCE
Paris doit réinventer en urgence son approche, privilégiant l'humilité et le respect, selon François Soudan. Pour ce dernier, le maintien de l'influence française passe par l'abandon de "chiffons rouges" devenus des symboles d'ingérence
(SenePlus) - Un vent de souverainisme et de rejet envers l'ancienne puissance coloniale souffle sur l'Afrique francophone, menaçant l'influence séculaire de la France sur le continent. Comme l'explique François Soudan, directeur de la rédaction de Jeune Afrique, dans une analyse récente, Paris doit faire face à "la résistible montée du sentiment anti-français en Afrique francophone".
Cette tendance néosouverainiste, qui gagne en ampleur auprès des jeunes et des classes moyennes, voire certaines sphères dirigeantes, trouve son origine dans l'échec des mouvements citoyens des années 2000 et l'impasse des transitions démocratiques. Alimenté par les réseaux sociaux et les "analphabètes numérisés" issus de deux décennies de déscolarisation, ce phénomène populiste mêle le rejet de la France, bouc émissaire de proximité, à une dénonciation de certains aspects du mode de vie occidental.
Un événement marquant à l'origine de cette défiance est "l'assassinat de Mouammar Kadhafi au terme d'une sordide chasse à l'homme téléguidée depuis Paris, Londres et Washington", comme le souligne Soudan. Le théoricien Achille Mbembe évoque également "l'asymétrie des connaissances" qui fait que les partenaires africains "connaissent beaucoup mieux" la France que l'inverse.
L'offensive russe et la stratégie du "french bashing"
Dans cette lente érosion de l'influence française, la Russie joue un rôle opportuniste en amplifiant la rhétorique anti-occidentale et anti-française à travers une stratégie de "french bashing". Depuis le sommet de Sotchi en 2019, Moscou soutient et amplifie les acteurs et influenceurs locaux déjà en place, actualisant un récit anticolonial hérité de la guerre froide.
Selon l'ambassadeur français Sylvain Itté, cité par Soudan, cette "machine infernale" recourt aux fermes à trolls et de plus en plus à l'intelligence artificielle, produisant un "effet magnétique immédiat" dès qu'un drapeau russe est brandi lors d'une manifestation.
Face à cette offensive, la France semble "totalement aphone sur le terrain de la communication", note Soudan, en panne de solutions malgré une prise de conscience de la nécessité d'une remise à plat.
Les recommandations d'Achille Mbembe
Pour juguler cette montée du sentiment anti-français, Achille Mbembe, théoricien du post-colonialisme, préconise que la France se débarrasse rapidement de trois "chiffons rouges" : ses bases militaires sur le continent, le franc CFA, et sa pratique restrictive de délivrance des visas.
Ces prérequis sont indispensables, selon Mbembe, pour fonder une "politique de la France en Afrique, sans ingérences ni leçons". Associés à "une bonne dose d'humilité et de respect", ils permettraient d'atteindre la "juste distance" susceptible d'"éteindre les braises d'un sentiment anti-français privé de carburant".
En somme, face au vent de souverainisme qui souffle sur l'Afrique francophone, la France doit répondre par une nouvelle approche, dénuée d'ingérence et empreinte d'humilité, tout en s'attaquant aux symboles devenus des "chiffons rouges". Seule une telle stratégie pourra endiguer le rejet croissant dont elle fait l'objet et préserver son influence sur un continent où, comme le rappelle Soudan, "l'âge médian est de 19 ans" et qui constituera "le premier réservoir de main-d'œuvre disponible pour l'économie mondiale" d'ici 2050.
par Amadou Tidiane Wone
RESTER FOCUS
Le chèque signé par le peuple aux nouvelles autorités n’est pas à blanc. Il est rempli d’exigences, dont certaines sont livrables immédiatement, et d’autres prendront le temps de réformes profondes qu’il va falloir entamer très rapidement
Le 24 février 2024, le peuple sénégalais a fait une option, claire et sans équivoque, pour un changement résolu et définitif d’avec le train-train politicien dominant depuis plus de 60 ans. En vérité, une révolution démocratique et sociale a posé son premier jalon, dès le premier tour d'une élection dont personne n'attendait une issue aussi claire, nette et sans bavures. Les électeurs ont porté leur choix sur la jeunesse et sur la rupture. Ce faisant, ils ont fait le pari de la restauration de notre indépendance, progressivement hypothéquée par les abandons progressifs de Souveraineté sur des pans essentiels et stratégiques de notre économie. Le peuple a aussi fait une option pour l’intégration africaine, la promotion du mérite et, par-dessus tout, pour une lutte sans merci contre la corruption, les détournements de deniers publics, le pillage des ressources naturelles, le bradage du domaine national et la cannibalisation du domaine maritime. Bref, le peuple s’est élevé contre la désinvolture notée ces dernières années, de serviteurs de l’État sensés veiller sur les intérêts de tous, et dont les noms sont associés à des crimes économiques, supposés ou réels. Nous attendons, à cet égard, l’issue des procédures en cours ou à venir…
Il faut ranger au registre de la corruption…d’Etat (!) les avantages exorbitants consentis à certains corps par rapport à d’autres, aussi méritants, tant par leur formation qu’aux regard des services rendus quotidiennement à la nation. La grille salariale de la fonction publique doit être revisitée, totalement, dans le sens de la restauration de plusieurs équilibres rompus ces dernières années par un clientélisme politicien destructeur.
Même les forces de défenses et de sécurité, pudiquement emmurées derrière la notion de « secret défense », doivent lever le voile sur les dépenses liées à des simples questions d’intendance. Celles-ci qui doivent être évaluées et réévaluées au besoin au même titre que les divers engagements de l’Etat. Le voile du secret ne s’étend pas à la gestion rigoureuse de certaines dépenses comme la popote, la construction de casernes, le carburant, les tenues militaires etc. On se comprendra !
Quant au fond, toutes ces distorsions procèdent d’une crise morale profonde dont les symptômes sont visibles à plusieurs niveaux de notre corps social. Il va falloir poser un diagnostic sérieux, qui va bien au-delà des procès d’intention et des règlements de comptes politiques. Le mal est très profond et se niche, bien des fois, dans des recoins insoupçonnables …
Au demeurant, en un mot comme en mille, le chèque signé par le peuple aux nouvelles autorités investies de sa confiance, pour un premier mandat de cinq ans, n’est pas un chèque à blanc. Il est rempli d’exigences, dont certaines sont livrables immédiatement, et d’autres prendront le temps de réformes profondes qu’il va falloir entamer très rapidement. Autant les changements de personnels aux commandes de plusieurs leviers d’actions sont impératifs, autant le souci de la tenue, stricte, de tous les engagements pris, doit faire l’objet d’une communication gouvernementale millimétrée et d’un souci pédagogique en temps réels. Mieux, les actions liées aux changements de comportements doivent être prises en charge par les 54 % d’électeurs qui ont endossé la responsabilité de la rupture et du changement ! Il s’agit, pour chacun et chacune d’entre nous, d’incarner la rupture et de lui donner corps en toutes circonstances. Pour séduire et convaincre les indécis, afin de réduire l’hostilité et la capacité de nuisance des partisans du statu quo ante.
Cela doit être la nouvelle feuille de route du FOCUS 2024. Il faut l’endosser et la conduire.
Pour cela, il est nécessaire de s’attacher à la mise sur pied d’une coalition nationale contre la corruption, le pillage des ressources nationales, le détournement des deniers publiques et l’impunité ! Au-delà des partis, mouvements et personnalités membres de la coalition Diomaye Président, il faut fonder et engager une nouvelle dynamique citoyenne plus large, moins politicienne et plus engagée à défendre notre pays des convulsions artificielles dont sont férus les politicards professionnels. Il s’agit de faire respecter le choix des électeurs sénégalais et de conduire les réformes attendues par :
Une lutte sans merci contre la corruption et tous ses avatars
La restauration d’une justice équitable pour tous,
La mise en œuvre d’une politique d’assainissement des finances publiques et de choix budgétaires judicieux.
La réforme en profondeur de notre système éducatif dans toutes ses composantes
Donner du sens à la devise nationale : un peuple-un but-une foi par la criminalisation des discours haineux et qui tendent à s’attaquer à l’âme de notre nation au sein d’une Afrique décomplexée et en reconstruction.
De tout cela, ma conviction reste que la lutte contre la corruption dans toutes ses dimensions est la priorité des priorités ! De son éradication sortira le nouveau type de sénégalais dont nous voulons que nos enfants soient l’incarnation. Cela est possible si la volonté politique, annoncée au plus haut niveau de l’Etat, est portée par chacun d’entre nous au quotidien.
Alors, dans cinq ans Inch’Allah nous pourrons dire :
LA GRANDE DISTRIBUTION FRANÇAISE À L'ASSAUT DU SÉNÉGAL
L'implantation massive d'Auchan, Carrefour et consorts bouscule les habitudes de consommation et cristallise tensions économiques et débats identitaires sur la souveraineté alimentaire du pays
(SenePlus) - La grande distribution française connaît un essor fulgurant au Sénégal ces dernières années, révolutionnant les habitudes de consommation dans ce pays d'Afrique de l'Ouest. Comme le rapporte un article du Monde Diplomatique, des géants tricolores tels qu'Auchan, Carrefour, Super U et Casino se sont lancés dans une conquête agressive du marché sénégalais, multipliant les ouvertures de magasins dans la région de Dakar mais aussi dans d'autres villes comme Thiès, Mbour et Saint-Louis.
Ces enseignes ne se cantonnent plus aux quartiers aisés des capitales, mais s'implantent désormais au cœur des quartiers populaires, proposant des produits frais à des "prix compétitifs voire moins chers", comme l'admettait Xavier Desjobert, ancien directeur général de CFAO Retail, dans les colonnes du Monde Diplomatique. Pour y parvenir, elles réduisent le nombre d'intermédiaires en traitant directement avec les producteurs locaux et importent certains produits, court-circuitant ainsi les circuits traditionnels.
Ousmane Sy Ndiaye, directeur exécutif de l'Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal, déplorait en 2018 cette capacité des multinationales à "accumuler les bénéfices du grossiste, du demi-grossiste et du détaillant", les plaçant "en tête de course pour pratiquer les prix qu'elles souhaitent".
Une menace pour le commerce traditionnel
Face à cette concurrence féroce, des petits commerçants sénégalais se sont regroupés dès 2018 au sein de la coalition "Auchan dégage !" pour réclamer des mesures de protection. Certains, comme cette détaillante du marché Kermel à Dakar, voyaient leur gagne-pain menacé : "Sachant qu'on achète à 700 francs et qu'Auchan arrive à vendre à 400, voire 300, ce n'est pas normal. Nous, on ne gagne rien. On est pauvres maintenant".
Ce mouvement comptait parmi ses rangs le Front pour la révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine (Frapp), dénonçant l'inconcevable concurrence d'"un des groupes mondiaux les plus importants" avec "les commerçantes tabliers d'un des pays les plus pauvres du monde".
Auchan affirme de son côté "valoriser et encourager les produits locaux" et "tisser des liens avec les acteurs locaux", mais l'ONG GRAIN met en garde: si l'implantation des grandes surfaces offre des débouchés, elle "vise particulièrement les agriculteurs en capacité de fournir d'importants volumes" répondant à des normes draconiennes.
Un débat de société
Au-delà des enjeux économiques, l'arrivée en force de la grande distribution soulève des questions de souveraineté alimentaire et de modèle sociétal. L'Association citoyenne de défense des intérêts collectifs au Cameroun s'inquiète d'un changement des habitudes alimentaires, la population délaissant "les mets traditionnels" au profit de produits ultra-transformés.
Le Frapp dénonce quant à lui "une perte de souveraineté du Sénégal sur son commerce intérieur". Son coordinateur Guy Marius Sagna, désormais député, demande une étude d'impact et l'organisation d'assises nationales.
Réaction a minima des autorités
Face à l'ampleur de la contestation, le président Macky Sall a signé en 2018 un décret réglementant l'implantation des grandes surfaces. Mais cette mesure, qui ne concerne pas les supermarchés déjà établis, autorise la vente au détail, laissant une marge de manœuvre conséquente aux distributeurs.
Des alternatives émergent malgré tout, comme l'enseigne Senchan lancée par Rijaal Holding, une société d'investissement mouride. On assiste aussi à des efforts pour moderniser les marchés traditionnels, à l'image du projet soutenu par l'OMS au marché de Grand Dakar.
Cette offensive de la grande distribution française en Afrique de l'Ouest, et particulièrement au Sénégal, cristallise ainsi les attentes et les craintes d'une société en pleine mutation. Un enjeu économique certes, mais aussi un profond débat de société.
POPENGUINE, MGR ANDRÉ GUEYE APPELLE À LA PROMOTION DE LA JUSTICE ET DE LA PAIX AU SENEGAL
Dans son homélie, Monseigneur Gueye a souligné l’importance de la justice et de la paix, les qualifiant d’inséparables et essentielles pour le développement harmonieux de la société sénégalaise.
La 136ème édition du Pèlerinage marial de Popenguine a été marquée par une messe solennelle présidée par Monseigneur André Gueye, évêque de Thiès. Cet événement, coïncidant avec la célébration de la Pentecôte, a rassemblé des milliers de fidèles autour du thème central : « Avec Marie notre mère, marchons pour un Sénégal de justice et de paix. »
Dans son homélie, Monseigneur André Gueye a souligné l’importance de la justice et de la paix, les qualifiant d’inséparables et essentielles pour le développement harmonieux de la société sénégalaise. Il a exhorté les fidèles à cultiver ces valeurs par un changement de comportement et de mentalité.
L’évêque de Thiès a insisté sur l’importance de l’éducation des jeunes pour la culture de la paix. « En éduquant nos cœurs, en éduquant nos enfants, surtout les jeunes, c’est pour qu’ils deviennent des hommes pour la culture de la paix. Et pour la culture de cette paix, il faut le respect à la parole donnée, avoir une bonne intention et une bonne présomption envers les autres », a-t-il déclaré.
Pour lui, la justice et la paix doivent être incarnées dans les attitudes, les comportements, et les manières d’agir de chaque individu.
Monseigneur Gueye a également évoqué l’importance de l’amour et de la vérité comme fondements pour bâtir une société juste et paisible. « Quand l’amour et la vérité se rencontrent, la justice et la paix s’embrassent », a-t-il affirmé.
Il a souligné que la justice ne doit pas engendrer la violence, mais plutôt être un pilier pour la paix.
Dans son discours, l’évêque a insisté sur la nécessité d’un changement radical des comportements et des mentalités, qu’il a appelé « conversion ». « Justice et paix ne sont pas des slogans ni des principes purement théoriques ou abstraits, des idéaux irréalisables. Au contraire, ce sont nos attitudes, nos comportements, nos manières de faire, de parler, de voir et d’être qui doivent les incarner », a-t-il précisé.
Monseigneur Gueye a exhorté les fidèles à repartir avec des résolutions concrètes et réalistes pour promouvoir la paix et la justice dans leurs pratiques quotidiennes et leurs responsabilités. Il a souligné que tous les citoyens, pas seulement ceux chargés de la justice, sont concernés par cet effort.
Le guide religieux a également abordé des questions d’actualité, notamment le comportement des jeunes et la nécessité d’une bonne gouvernance.
INCIDENT SUR LE BRT
Un camionneur a provoqué, dimanche soir, des dégâts importants en tentant de forcer le passage sur le corridor réservé au Bus Rapid Transit (BRT), ignorant délibérément les barrières de sécurité mises en place.
Un camionneur a provoqué, dimanche soir, des dégâts importants en tentant de forcer le passage sur le corridor réservé au Bus Rapid Transit (BRT), ignorant délibérément les barrières de sécurité mises en place. L’incident s’est produit sur l’axe Liberté 6 vers Grand Yoff.
Le chauffeur de camion a défié les mesures de sécurité strictes et s’est retrouvé bloqué sur le passage du BRT. Cette imprudence a entraîné des perturbations pour les autres usagers de la route.
Depuis la mise en circulation du BRT, les autorités ont mis en place des mesures rigoureuses pour assurer la sécurité sur la voie dédiée. Le gouverneur de Dakar avait annoncé que le corridor du BRT serait sécurisé en permanence, 24 heures sur 24. Une présence constante de la Police de circulation était prévue aux principaux carrefours du parcours du BRT pour prévenir ce genre d’incidents.
Lors d’une réunion sur les dispositions sécuritaires du BRT, Al Hassane Sall, le gouverneur de Dakar, avait insisté sur l’importance de la signalisation pour éviter toute confusion et assurer la sécurité des usagers. Il avait également désigné un commissaire pour la gestion et la sécurisation du BRT, avec la collaboration continue de la police et des pompiers pour prévenir les incidents.
« Nous avons décidé que 24 heures sur 24, le corridor soit sécurisé et qu’il y ait une présence effective de la compagnie de la Police de circulation aux principaux carrefours du BRT, notamment là où nous anticipons des difficultés liées à la signalisation », avait-il instruit.