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17 novembre 2024
PAR AMADOU FALL CANAR DIOP
CRUE DU FLEUVE : QUAND LA NÉGLIGENCE ET LE MANQUE DE COORDINATION MÈNENT À LA CATASTROPHE
"Souvenons-nous qu’une alerte a été donné par AGRHYMET dès le mois de Mai. Sur cette base, nous avions préconisé la mise en place de plans de contingence en début juillet."
L’onde de crue des fleuves Sénégal et Gambie a englouti les établissements humains, dévasté les cultures et autres moyens de subsistances, anéanti le bétail. Cette catastrophe bascule ces populations riveraines de la pauvreté à l’extrême pauvreté.
Au-delà de l’émotion, des réactions et des promesses de solidarité nationale, force de constater des négligences notoires de la part des différents acteurs.
Souvenons-nous qu’une alerte a été donné par AGRHYMET dès le mois de Mai. Sur cette base, nous avions préconisé la mise en place de plans de contingence en début juillet. Aussi, les alertes précoces relatives aux hauteurs d’eau au niveau de Bakel par la DGPRE et l’OMVS ont été régulières depuis le début du mois d’Aout.
Nous avons tous suivi les fortes pluies qui se sont abattues en guinée et au Mali et les dégâts qui y sont causés depuis août et septembre. Ceux sont ces eaux qui remplissent les fleuves du Bafing et du Bakoy qui ont donné naissance au fleuve Sénégal.
Les pluies de cette année ont été importantes aussi au Sénégal. Les eaux de ruissellement du Diery se dirigent vers le fleuve Sénégal et son affluent la Falemé tandis que, les eaux de l’EST vont vers le Nieriko et le fleuve Gambie.
La prévention des inondations est maintenant du domaine de la DPGI du ministère de l’Hydraulique et de l’assainissement, la prévention et la gestion des catastrophes est du domaine de la Direction de la protection Civile (DPC) du ministère de l’intérieur.
Ces différents services auraient dû se concerter et traduire ces alertes précoces en actions et travailler à :
- mettre en place des plans de contingence en appui aux communes et départements ;
-Prépositionner des sacs à terre dans les préfectures comme cela se faisait à chaque fois que Agrhymet alertait pour atténuer le début des inondations avant l’onde de crue ;
- Recenser les populations qui seraient impactées ;
- choisir avec les autorités administratives et les collectivités locales les sites de recasement ;
- prépositionner le nombre de tentes nécessaires avec la logistique
- déclencher les plans de contingence pour évacuer les populations avant l’arrivée de l’onde de crue au Sénégal (l’arrivée de cette onde de crue est connue des services de l’OMVS)
Etc …
“ la catastrophe n’est pas une fatalité, il faut la prévenir et s’y préparer pour l’éviter”
-DOMMAGE!
SÀMM SA KÀDDU APPELLE À UNE MAJORITÉ DE L’OPPOSITION POUR CONTRER LES DÉRIVES AUTOCRATIQUES
La coalition a exprimé son inquiétude face à la situation politique actuelle, dénonçant la mauvaise gestion du pays. Lors d’une conférence de presse, elle a appelé à l’obtention d’une majorité à l’Assemblée pour instaurer un véritable contre-pouvoir.
La coalition Sàmm Sa Kàddu a exprimé, dans un communiqué rendu public ce mercredi à l’issue d'une conférence de presse des leaders de la coalition, son inquiétude face à la situation politique et institutionnelle du Sénégal. Selon le document, le pays serait à "un tournant décisif", marqué par des "velléités de dérives autocratiques" et une gestion qualifiée d’"incompétente et populiste" de la part des dirigeants actuels.
"Une Assemblée nationale, socle de la démocratie représentative, devra jouer pleinement son rôle face aux velléités de dérives autocratiques", peut-on lire dans la déclaration. La coalition Sàmm Sa Kàddu appelle à une majorité de l'opposition pour exercer un véritable contre-pouvoir et assurer la stabilité institutionnelle du pays.
D’après les leaders de Sàmm Sa Kàddu, "nos compatriotes, qui croulent sous le poids des difficultés quotidiennes, ne pourront compter que sur des représentants dignes pour impulser une nouvelle dynamique".
En réponse aux critiques émises par le régime en place concernant la mise en place d'une Haute Cour de Justice, la coalition a réaffirmé son engagement à établir cette instance dans le mois suivant la première réunion de l'Assemblée nationale. "La mise en place de cette cour est déjà prévue par la loi", rappelle le communiqué, citant la loi n°2002-10 du 22 février 2002.
Sàmm Sa Kàddu souligne que cette cour permettra de garantir la reddition des comptes, tout en évitant qu'elle ne soit instrumentalisée à des fins de règlement de compte politique.
Le communiqué met également en exergue la position de la coalition concernant la loi portant amnistie des faits liés aux manifestations politiques entre février 2021 et février 2024. Sàmm Sa Kàddu qualifie cette loi d’"inique" et s'engage à introduire une proposition de loi pour l’abroger. "Les tenants du régime actuel nous parlent des martyrs, tout en s’abstenant de déclarer fermement que cette loi sera abrogée", dénoncent les leaders de la coalition.
Face aux craintes d’un éventuel blocage institutionnel si l'opposition obtenait une majorité à l'Assemblée nationale, Sàmm Sa Kàddu rejette ces inquiétudes. "Parler de risques de blocage dans un régime comme le nôtre, c’est méconnaître le mécanisme de la cohabitation", peut-on lire dans le communiqué. La coalition rappelle que ce système permet une coexistence institutionnelle qui pourrait favoriser les réformes nécessaires pour répondre aux aspirations du peuple sénégalais.
Dans sa déclaration, Sàmm Sa Kàddu réaffirme son engagement à renforcer les mécanismes de contrôle de l’action gouvernementale. La coalition prévoit également de proposer des lois "dans le sens des intérêts majeurs des populations", en concertation avec une opposition diversifiée.
"Nous resterons une sentinelle et une force de proposition afin d’apporter au peuple sénégalais le meilleur de la gouvernance", conclut la conférence des leaders dans le communiqué.
PLAIDOYER POUR L’INSCRIPTION DE L’HÉRITAGE D’AMILCAR CABRAL AU REGISTRE MÉMOIRE DU MONDE DE L’UNESCO
Lors de la commémoration du centenaire de Cabral, Akibodé a sollicité l'appui des autorités sénégalaises pour préserver cet héritage inestimable, qui incarne les valeurs de liberté, de dignité et d’indépendance intellectuelle, culturelle et économique.
Charles Akibodé, conseiller du président de la République du Cap Vert, a plaidé à Dakar pour l’inscription de l’histoire d’Amilcar Cabral, figure de la lutte anti-coloniale, sur le registre “Mémoire du monde” de l’UNESCO.
”il est impératif que l’histoire d’Amilcar Cabral soit aujourd’hui inscrite sur le registre +Mémoire du monde+ de l’UNESCO. Et nous sollicitons vraiment l’accompagnement et le soutien des autorités sénégalaises, notamment le chef de l’Etat et son premier ministre, dans cette mission qu’on s’est donnée”, a-t-il déclaré.
M. Akibodé, historien, spécialiste du patrimoine mondial africain, s’exprimait ainsi, jeudi, à l’occasion de la commémoration du centenaire d’Amilcar Cabral.
Le résistant Amilcar Cabral (1924 –1973), également connu sous le pseudonyme Abel Djassi, est un homme politique de Guinée-Bissau et des Îles du Cap-Vert.
Il est le fondateur du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert, (PAIGC), qui a permis l’indépendance de ces deux États colonisés par le Portugal.
”Cabral est une figure emblématique de la décolonisation, penseur dévoué, un homme qui a su incarner les valeurs de liberté et de dignité, et dont l’engagement, le courage et la vision, toujours d’actualité, ont transcendé les frontières”, a ainsi témoigné Charles Akibodé.
”Il est une source d’inspiration inépuisable qui rappelle que l’indépendance passe également par la liberté intellectuelle, culturelle et économique, en se basant sur nos propres savoirs et ressources”, a pour sa part soutenu la députée de la Nation caboverdienne pour la circonscription Afrique, Gisèle Lopés d’Almeida.
Selon l’ancien président de la République du Cap Vert, Pedro Verona Pires, ”le Sénégal a été d’un grand apport dans la victoire d’Amilcar Cabral face à l’impérialisme”.
”A l’époque, les combattants blessés étaient soignés à Dakar. En plus, il entretenait d’excellentes relations avec l’ancien président Léopold Sédar Senghor et beaucoup d’intellectuels de l’Université de Dakar. (…)”, a expliqué M. Pires, également président de la fondation Amilcar Cabral.
Selon le secrétaire d’Etat à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique, Bacary Sarr, ”l’héritage de Cabral doit être conservé et servi comme modèle à la jeune génération en perte de repères et de référence”.
Le programme “Mémoire du monde”, créé par l’UNESCO en 1992, vise à prévenir la perte irrévocable du patrimoine documentaire, des documents ou des collections de documents d’une valeur significative et durable, sur papier, audiovisuel, numérique ou tout autre format.
Il vise à la fois à sauvegarder ce patrimoine et à le rendre davantage accessible au grand public.
texte collectif
STOP À LA VIOLENCE D’ÉTAT AU TOGO
Les signataires de cette tribune expriment leur profonde indignation et condamnent fermement la violence d’État qui sévit au Togo. Ils enjoignent les autorités togolaises à restaurer l’État de droit et à respecter les droits humains fondamentaux
Les signataires de cette tribune expriment leur profonde indignation et condamnent fermement la violence d’État qui sévit au Togo. Ils enjoignent les autorités togolaises à restaurer l’État de droit et à respecter les droits humains fondamentaux.
Ils exigent que les libertés publiques puissent pleinement s’exercer sur l’ensemble du territoire togolais.
Le dernier incident en date concerne le député sénégalais Guy Marius Sagna, représentant du Sénégal au Parlement de la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). En déplacement à Lomé, la capitale togolaise, dans le cadre d’une session délocalisée du Parlement de la CEDEAO, il a été violemment pris pour cible, tout comme plusieurs députés togolais, des journalistes, et des citoyens ordinaires. Les blessures qu’il a subies ont nécessité des soins médicaux, notamment des points de suture dans une clinique locale.
Cet acte de violence s’est produit, le dimanche 29 septembre 2024, lors d’une rencontre citoyenne organisée à l’initiative de la Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP), un regroupement de partis politiques et d’organisations de la société civile, au cours de laquelle Guy Marius Sagna devait échanger avec des citoyens togolais. Alors que la réunion commençait à peine, des individus non masqués ont méthodiquement attaqué les participants et vandalisé les lieux, sous le regard indifférent des forces de l’ordre présentes sur place.
Ce nouvel épisode s’inscrit dans une série d’atteintes récurrentes aux droits humains fondamentaux au Togo. Ces violations se traduisent par une interdiction quasi systématique des manifestations publiques pacifiques organisées par la société civile et les partis d’opposition. Le dernier exemple en date est l’interdiction d'une journée de prière et de solidarité en soutien aux familles des détenus politiques, initiative du mouvement « Touche Pas À Ma Constitution », un front regroupant des organisations de la société civile. Cette organisation, qui recense actuellement 93 prisonniers politiques, avait prévu, le 20 septembre dernier à Sokodé, de distribuer des kits scolaires aux enfants des détenus dans le cadre d’une campagne de sensibilisation pour leur libération. De la même façon, les meetings de l’organisation de la société civile Novation International sont frappés d’interdiction.
La situation politique au Togo s’est considérablement détériorée depuis la modification unilatérale de la Constitution par le régime en place, sans consultation du peuple. La nouvelle Constitution permet à Faure Gnassingbé de se maintenir au pouvoir indéfiniment, sans se soumettre à des élections, tout en concentrant les principaux pouvoirs de l’État dans sa fonction de président du Conseil des ministres.
Faure Gnassingbé est arrivé au pouvoir en 2005, à la suite du décès de son père, le général Gnassingbé Eyadéma, qui a dirigé le Togo d’une main de fer pendant 38 ans. Depuis 19 ans, Faure Gnassingbé continue de se maintenir à la tête du pays en modifiant régulièrement la Constitution, en organisant de présumées élections, systématiquement contestées par l’opposition et la société civile, et en usant de la violence pour faire taire toute voix dissidente.
La violence doit sortir du Togo, elle doit disparaitre de l’espace CEDEAO. Les signataires attendent des autorités togolaises qu’elles restaurent l’État de droit et qu’elles respectent les droits humains fondamentaux, afin que chaque citoyen puisse jouir pleinement des libertés publiques.
Les 47 Signataires :
Guy Marius Sagna, Dialo Diop, Madieye Mbodj, Alioune Tine, Seydi Gassama, Alfred Bulakali, Yéya Birane Wane, Alassane Seck, Nathaniel Olympio, Jean Kissi, Célestin Agbogan, Atcholi Kao, Gnimdéwa Atakpama, Nicodème Habia, Sambiri Targone, Gérard Adja, Félix Atchadè, Kofi Yamgnane, Jean Sylvanus Olympio, Raymond Ayivi, Soter-Caïus Dovi, Issoufou Moussa, Pierre S. Adjété, Yao Paul Assogba, Isidore Wasungu, Yaya Nuru Ubangiji, Clément Klustsé, Joël Viana, Ramatou De la croix, Aboubakar Ganiou, Geneviève Goëtzinger, Ferdinand Ayité, Raphaël Kpandé-Adzaré, Isidore Kouwonou, Maxime Domegni, Patrick Degbevi, Alain Anifrani, David Dosseh, Tétévi Norbert Gbikpi-Bénissan, Ussumane Camara, Tamilton, Teixeira, Biram Dah Abeid, Moussa Tchangari, Yoporeka Somet, Cheikh Hamala B. Diop, Philippe Amedodji, Hamidou Magasa.
ABDOULAYE BATHILY CHEZ LE GÉNÉRAL GOÏTA
Avant de se rendre au Mali, l'Envoyé spécial de Diomaye Faye avait été accueilli par le président burkinabè Ibrahim Traoré
Avant de se rendre au Mali, le Professeur Abdoulaye Bathily avait été accueilli par le président burkinabè Ibrahim Traoré.
Désigné comme envoyé spécial par le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, le Professeur Abdoulaye Bathily continue ses visites dans les pays du Sahel. Le 17 octobre 2024, il a eu une audience avec le Général d’Armée Assimi Goïta, Chef d’État du Mali. Dans un communiqué publié sur Twitter le 18 octobre, la présidence sénégalaise a affirmé que cette rencontre représente un engagement fort pour renforcer la coopération régionale.
Les autorités maliennes ont, pour leur part, souligné que l’émissaire du Président Faye était porteur d’un message de fraternité et de solidarité. Sa visite s’inscrit dans une dynamique de renforcement des relations bilatérales et régionales entre le Mali et le Sénégal.
Au terme de cette rencontre, le Professeur Bathily a rappelé les liens indéfectibles qui unissent les deux pays. Il a précisé qu’« il n’existe pas une seule communauté au Sénégal qui ne soit liée à une autre au Mali, et vice-versa. L’histoire et la géographie nous imposent de rester ensemble pour forger un avenir commun de prospérité. »
Il a également évoqué la volonté des deux présidents de consolider l’unité régionale et africaine, malgré les défis auxquels certaines organisations régionales sont confrontées.
Le Professeur Bathily a salué la création de l’Alliance des États du Sahel (AES) et a appelé à maintenir la coopération entre les États de la région tout en explorant des voies d’intégration plus larges. Il a souligné qu’« il est essentiel de réaliser ce que l’on peut accomplir à deux ou trois, mais il est également important de continuer à rechercher et à améliorer les collaborations plus larges. »
Son objectif est clair : favoriser l’épanouissement des citoyens de la région tant sur le plan économique que culturel. Il a mis en avant la nécessité d’un espace économique ouvert, permettant aux opérateurs des deux pays de mener leurs activités librement et de prospérer.
Pour conclure, il a exprimé sa satisfaction face à l’engagement renouvelé du Président Goïta à renforcer les liens entre les États du Sahel, dans l’intérêt des peuples de la région. Cette visite du Professeur Bathily s’inscrit dans un contexte de coopération renforcée, jugée essentielle pour le développement et la stabilité de l’ensemble du Sahel.
Il est également à noter que le Professeur Bathily avait été reçu par le président burkinabè Ibrahim Traoré le 10 octobre dernier.
En juillet, le président sénégalais, avec son homologue togolais, avait été désigné comme facilitateur dans les discussions avec les États du Sahel regroupés dans une Confédération, qui avaient annoncé leur départ de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), accusant cette organisation d’être instrumentalisée par la France.
LA DESCENTE MILITAIRE DE DIOMAYE A KEDOUGOU
Le président Bassirou Diomaye Faye avait annoncé son voyage pour Kédougou, touchée par des inondations. Il a joint l’acte à la parole ce vendredi.
Le président Bassirou Diomaye Faye avait annoncé son voyage pour Kédougou, touchée par des inondations. Il ajoint l’acte à la parole ce vendredi.
Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a quitté Dakar ce matin pour se rendre à Kédougou dans le cadre d'une série de visites de deux jours auprès des populations touchées par les crues du fleuve Sénégal. Dès son arrivée, vers 12 heures, le chef de l'Etat s'est rendu au Camp militaire de Kédougou (BAT 34).
Dans son agenda de ce samedi, le Président Diomaye va se rendre au département de Saraya puis dans les sites d'orpaillage de Kharakhéna (exploitation artisanale) et de Sansamba (exploitation semi-mécanisée et impact sur la Falémé).
Par Madana KANE
LES FORTES RESERVES DE MADANA KANE SUR SENEGAL 2050
Lettre au Gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye
Lettre au Gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye
Monsieur le Président de la République, Monsieur le Premier Ministre,
Mesdames, Messieurs les membres du Gouvernement,
Après avoir lu, avec un intérêt scientifique et patriotique, l’Agenda National de Transformation – Sénégal 2050 que votre gouvernement a soumis au Peuple Sénégalais, je me permets de venir formuler à votre haute attention quelques observations reflétant les profondes préoccupations de notre mouvement politique par rapport à la trajectoire que vous avez choisie de faire prendre à notre pays pour les vingt-cinq prochaines années.
Je voudrais, tout d’abord, souligner qu’aucun Sénégalais ne saurait logiquement être contre l’objectif de doter notre pays d’une indépendance par rapport aux contingences internationales, en passant d’une économie de production de matières premières à une économie de transformation adossée à nos ressources naturelles. En cela, il me semble que cette vision que vous avez déclinée ne souffre d’aucune remise en cause de nos concitoyens.
En revanche, certaines options prises par votre Gouvernement sont fortement discutables et ne rassurent pas.
Il faut le rappeler : un pays se développe avec de grands projets générateurs de croissance économique. Or, face à la pression de corriger la trajectoire de la dette, votre Gouvernement a choisi de moins recourir à l’emprunt et de se focaliser sur les ressources internes. Sur cet aspect en particulier, je voudrais exprimer des inquiétudes, non pas sur le principe de réduire notre dépendance à la dette, mais sur les conséquences négatives que cette option pourrait engendrer pour notre pays et ses vaillantes populations.
Je voudrais plus précisément attirer votre attention sur les éléments suivants :
L’activité économique du Sénégal tourne principalement autour des marchés publics, l’Etat du Sénégal étant le premier agent économique du pays.
La décision de votre Gouvernement de limiter le recours à l’emprunt aura pour effet, dans le court terme, la réduction du rythme des investissements publics, donc d’octroi des marchés publics.
La majorité des entreprises sénégalaises étant dépendantes de ces marchés, leur réduction va inéluctablement engendrer un ralentissement de l’activité économique. C’est ce que nous observons déjà depuis quelques mois, et le Fonds Monétaire International vient à nouveau de le confirmer.
Le ralentissement de l’activité économique va naturellement induire une baisse des recettes fiscales, ces mêmes recettes sur lesquelles votre Gouvernement compte s’appuyer pour financer son programme quinquennal 2025 – 2029.
L’impact des projets du plan quinquennal sur l’économie du pays ne se fera ressentir, le cas échéant, que dans le moyen, voir le long terme. La raison est simple : la période de construction des projets dure généralement entre deux et trois ans. Il en résulte qu’il y’aura, pour une certaine période de transition – qu’il aurait bien été utile de cerner dans le document –, un manque à gagner en termes de recettes de l’Etat.
La baisse des recettes fiscales classiques, le manque à gagner pendant la période de transition, et un éventuel maintien par votre Gouvernement de sa décision de moins recourir à la dette feront certainement entrer le Sénégal en récession économique, avec toutes les conséquences désastreuses qu’elle engendrerait pour nos populations déjà éprouvées.
L’élargissement de l’assiette fiscale annoncé par votre Gouvernement comme mesure de renforcement des comptes publics entraînera, dans le meilleur des cas, une substitution des recettes perdues à cause du ralentissement économique, et servira probablement à couvrir les charges fixes de l’Etat et à assurer le service de la dette au cours des prochaines années. Il restera donc peu de place à l’investissement public.
Votre option de faire jouer au secteur privé sa partition est certes louable. Mais, malheureusement, un secteur privé local déjà affecté par sa dépendance aux marchés publics, ne pourra pas dans le court terme se substituer à l’Etat, et financer les grands projets. Il s’y ajoute la rigidité du système bancaire qui ne facilite pas l’accès au crédit des entreprises locales, à fortiori lorsqu’elles seront en difficulté dans un contexte de récession économique. C’est l’occasion de noter que c’est cette même rigidité qui fait que nos entreprises n’arrivent pas à tirer pleinement profit des dispositions législatives relatives à la promotion du contenu local.
Aussi, les investisseurs privés, nationaux comme internationaux, voudront s’assurer de la rentabilité économique des projets avant d’investir. L’existence d’un marché de consommation robuste constitue le déterminant principal pour garantir la rentabilité économique des projets, surtout que dans les schémas de Partenariats Publics Privés, ou privés durs, les projets sont habituellement remboursés à partir de revenus tirés de la consommation des ménages. Or, dans un pays où les jeunes, qui représentent 75% de la population, ne trouvent pas un emploi, et n’ont donc pas de pouvoir d’achat, il sera difficile, voire impossible, d’asseoir un marché de la consommation, pourtant gage de rentabilité économique des projets à soumettre au financement du secteur privé.
Malheureusement, votre Gouvernement n’a pas décliné dans son Agenda 2050 une feuille de route claire en matière d’emploi et de pouvoir d’achat, ce qui constitue une limite certaine pour pouvoir apprécier le système de financement du programme public de l’Etat proposé aux Sénégalais.
Au regard de toutes ces considérations, il faut craindre que le système de financement du programme public proposé par le Gouvernement ne soit ni opérationnel, ni efficace dans le court moyen terme, car ne prenant absolument pas en compte les dynamiques de fonctionnement de notre économie qui, actuellement, est fortement tributaire de l’investissement et des marchés publics. Cela entraînera un blocage de l’économie du pays, loin de l’objectif que vous vous êtes fixés d’asseoir une économie compétitive. Dans un tel contexte, il serait également utopique de penser que le secteur privé pourra prendre le relais pour créer des richesses avant plusieurs années.
Fort de tout cela, il est urgent que votre Gouvernement présente aux Sénégalais un plan de transition qui, tout en cherchant à ramener le déficit public et la trajectoire de la dette dans les proportions acceptables, pourra permettre à l’économie de continuer.
L’ANPS DEVOILE LA LISTE DES NOMINES DES MEILLEURS SPORTIFS SENEGALAIS
L’Association nationale de la presse sportive du Sénégal (ANPS) a publié, vendredi, la liste des nominés pour le titre de meilleurs sportifs sénégalais pour les saisons sportives 2022-2023 et 2023-2024 dans cinq catégories.
L’Association nationale de la presse sportive du Sénégal (ANPS) a publié, vendredi, la liste des nominés pour le titre de meilleurs sportifs sénégalais pour les saisons sportives 2022-2023 et 2023-2024 dans cinq catégories.
Au total, cinq trophées seront remis aux meilleurs sportifs. Il s’agit du prix Abdourahmane Ndiaye Falang pour récompenser les meilleurs lutteurs (sans frappe et la lutte avec frappe), du prix Ibrahima Coulibaly pour le meilleur footballeur local, du prix Jules François Bocandé pou primer le meilleur footballeur évoluant à l’étranger et le prix Amadou Dia Bâ pour le titre du meilleur sportif sénégalais.
Le vote pour la désignation de ces trophées sera effectué par les rédactions sportives.
Elles ”ont jusqu’au mardi 22 octobre 2024 à 18h pour envoyer leur vote”, indique le communiqué de l’ANPS, précisant que le dépouillement aura lieu le jeudi 24 octobre dans les locaux de l’Agence de presse sénégalaise, à partir de 10h.
Les récompenses seront remises au cours d’une soirée de gala, prévue le 7 décembre 2024, à la 2STV.
L’ANPS a prévu aussi de célébrer les sportifs, les dirigeants et les fédérations sportives qui se sont distingués durant les saisons sportives 2022-2023 et 2023-2024.
Voici la liste des nominés pour les deux saisons :
Trophée Ibrahima Coulibaly
Saisons 2022-2023 : Abdoulie Kassama du Casa Sports (12 buts, vice-champion du Sénégal), Cheikh Ibra Diouf de Guédiawaye FC (10 buts, 3e du championnat du Sénégal), Jean-Louis Barthélémy Diouf de Génération Foot (8 buts, champion du Sénégal), Pape Mandial Mboup du Jaraaf (vainqueur de la Coupe du Sénégal), Lamine Camara de Génération Foot (vainqueur du Championnat d’Afrique des nations de football), vainqueur et meilleur joueur de la CAN U20, champion du Sénégal).
Saison 2023-2024 : Cheikh Lo Ndoye gardien de but du Jaraaf (14 clean-sheets, vice-champion du Sénégal), Souleymane Cissé du Jaraaf (7 buts, vice-champion du Sénégal), Abdoulie Kassama du Guédiawaye FC (7 buts, 4e au championnat du Sénégal), Pape Souleymane Ndione de Sonacos (7 buts, 6e au championnat du Sénégal, Joseph Layouss Samb du Teungueth FC (4 buts, champion du Sénégal).
Trophée Jules François Bocandé
Saison 2022-2023 : Sadio Mané (Bayern) avec 12 buts, champion d’Allemagne et vainqueur de la Supercoupe, Boulaye Dia (Salernitana) : 16 buts, Iliman Ndiaye (Sheffield) : 14 buts, Nicolas Jackson (Villarreal) : 13 buts, Ismaïla Sarr (Watford) : 10 buts.
Saison 2023-2024 : Kalidou Koulibaly (Al-Hilal) : vainqueur de la Supercoupe d’Arabie Saoudite, du championnat et de la Coupe du Roi, Sadio Mane (Al Nassr) : 9 buts, vice-champion d’Arabie-Saoudite, Nicolas Jackson (Chelsea) : 17 buts, Mbaye Diagne (Al Qadsiah FC) : meilleur buteur (26 buts) et champion d’Arabie Saoudite de D2, Chérif Ndiaye (Étoile Rouge Belgrade) : 16 buts, champion et vainqueur Coupe de Serbie.
Trophée Amadou Dia Bâ
Saison 2022-2023 : Mbagnick Ndiaye (Judo) : champion d’Afrique 2023 chez les plus de 100 kg à Casablanca, Maroc, Bocar Diop (Taekwondo) : vice-champion d’Afrique 2023 chez les moins de 58 kg à Abidjan, Côte d’Ivoire, qualifié aux Jeux olympiques de Paris 2024, Anta Sambou (Lutte olympique) : médaillée de bronze chez les moins de 76 kg aux Jeux africains de plage 2023 chez les plus de 70 kg et médaillée de bronze aux Championnats d’Afrique de lutte 2023 à Hammamet, Tunisie, Libasse Ndiaye (Judo) : vice-champion d’Afrique 2023 chez les moins de 100 kg poids mi-lourd Abderahmane Diao (Judo) : vice-champion d’Afrique 2023 chez les moins de 90 kg poids moyen.
Saison 2023-2024 : Cheikh Tidiane Diouf (athlétisme) : champion d’Afrique 2024 sur 400 mètres à Douala, Cameroun, demi-finaliste aux Jeux olympiques de Paris 2024 et avec un chrono de 44’94, il bat le record du Sénégal détenu par Amadou Gakou depuis Mexico 1968 (45’01), Louis François Mendy (athlétisme) : champion d’Afrique 2024 du 110 mètres haies à Douala, médaillé d’or aux Jeux africains 2024 d’Accra, Ghana, demi-finaliste aux Jeux olympiques de Paris 2024.
Il y a aussi Saly Sarr (athlétisme) : championne d’Afrique 2024 du triple saut à Douala, elle a participé aux Jeux olympiques de Paris 2024, Oumy Diop (natation) : médaillée d’or sur 100 mètres papillon, médaillée d’argent sur 50 mètres papillon et médaillée de bronze sur 100 mètres nage libre et 500 mètres dos aux championnats d’Afrique à Luanda, Angola. Elle a participé aux JO de Paris 2024, Yves Bourhis (Canoë kayak) : champion d’Afrique à Abuja, finaliste aux JO de Paris 2024.
Trophée Abdourahmane Ndiaye Falang
Saison 2022-2023 (lutte sans frappe) ; Ordinateur : médaillé d’or individuel au Tolac à Niamey, médaillé d’argent par équipe, deux fois médaillé d’or en Tunisie en Beach Wrestling, médaillé de bronze au tournoi international de Beach Wrestling de Singapour, Siny Sembéne : double champion du Sénégal en équipe et en individuel au drapeau du chef de l’Etat à Saint-Louis, médaillé d’or en Tunisie en Beach Wrestling, 4e au tournoi international de Beach Wrestling de Singapour.
Il y a aussi, Ngor Niakh : champion du Sénégal en individuel, champion d’Afrique en Tunisie en Beach Wrestling, 3e au tournoi international de Beach Wrestling de Singapour, vainqueur de plusieurs trophées, Ibou Ndiaye : double champion du Sénégal en équipe avec Dakar et en individuel open, vainqueur de plusieurs trophées, Ngagne : série de 9 trophées successifs en 9 grands galas.
Saison 2023-2024 : Général Malika : vice-champion du Sénégal avec Fatick, 3e en individuel au drapeau du chef de l’Etat, champion d’Afrique en Beach Wrestling à Dakar, huit finales gagnées, 1 perdue, Ngagne Sène : 17 finales gagnées, 4 perdues, Siny Sembéne : champion du Sénégal par équipe avec Dakar et en individuel, vice-champion d’Afrique en Beach Wrestling, Mbaye Diop : champion du Sénégal par équipe avec Dakar et en individuel, champion d’Afrique en Beach Wrestling, ‘’Bross el Bandit’’ : dix finales gagnées, 3 perdues.
Saison 2022-2023 (lutte avec frappe) : Zarco, deux victoires contre Baye Mandione et Ada Fass, Boy Niang 2 : victoire sur Balla Gaye 2, Tapha Tine : victoire sur Bombardier Sa Thiès : victoire sur Reug-Reug, Alboury : victoires sur Joe Technique et Ndiambane 2
Saison 2023-2024 : Modou Lo : deux combats et deux victoires sur Ama et Boy Niang 2, Doudou Sané : quatre combats, quatre victoires, champion du Championnat de lutte avec frappe (CLAF), Zarco : deux combats, deux victoires sur Diène Kairé et Niang Bou Ndaw, Jacob Baldé : trois combats, trois victoires, Thiatou Yarakh : quatre combats, trois victoires, une défaite, vice-champion du CLAF.
IL NOUS FAUT UNE INDUSTRIE ROBUSTE
Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, a souligné, vendredi, à Diamniadio (ouest), la nécessité pour le Sénégal de se doter d’une ‘’industrie robuste’’, d’une ‘’économie diversifiée’’...
Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, a souligné, vendredi, à Diamniadio (ouest), la nécessité pour le Sénégal de se doter d’une ‘’industrie robuste’’, d’une ‘’économie diversifiée’’ et d’un système éducatif ‘’adapté à nos besoins’’, pour disposer d’un capital humain capable de le développer.
M. Ndiaye coprésidait, avec son collègue chargé de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, les panels des états généraux de l’industrie, du commerce et des PME.
‘’Je pense que le président de la République a un leadership visionnaire, que le Premier ministre a une gouvernance efficace. Donc, il nous faut une industrie robuste, une économie diversifiée et une éducation adaptée à nos besoins pour avoir le capital humain qu’il faut’’, a-t-il dit.
Malick Ndiaye estime qu’‘’on a raté plusieurs opportunités’’ en termes d’attractivité, en matière d’environnement des affaires et de simplification des procédures administratives, parce qu’‘’on n’a peut-être pas une administration efficace, des processus clairs, accessibles et simplifiés, mais aussi des infrastructures interconnectées…’’’
‘’Qu’est-ce qui a fait que notre tissu industriel a presque disparu ? Nous devons repenser notre modèle économique. C’est justement ce que le président de la République a essayé de faire il y a moins d’une semaine, avec l’agenda national ‘Sénégal 2050’’’, a poursuivi M. Ndiaye.
Parlant de l’éducation, il a relevé la nécessité de créer des passerelles entre l’enseignement moyen-secondaire et l’enseignement supérieur.
‘’Tout le monde ne peut pas avoir une maîtrise, un doctorat. Ces pays qui se sont développés l’ont fait parce que, à un moment donné, ils ont orienté très tôt leurs enfants vers des métiers techniques’’, a poursuivi Malick Ndiaye, jugeant nécessaire de ‘’repenser notre système éducatif’’.
Une étude présentée avant les panels des états généraux par le cabinet A&A Strategy démontre l’inadéquation qui existe entre les offres de formation au Sénégal et les besoins du secteur industriel.
Selon les données fournis par ce cabinet, 76 % des bacheliers au Sénégal choisissent de faire des études supérieures de lettres.
L’étude montre aussi que les écoles de formation sont presque toutes entre Dakar, Thiès et Mbour (ouest).
Le cabinet a donné l’exemple du fer pour montrer le handicap causé par le manque d’infrastructures et d’énergie nécessaires pour l’exploitation de certaines ressources naturelles. ‘’On a du fer, mais on n’a pas les moyens de l’exploiter parce qu’on n’a pas les infrastructures qu’il faut et l’énergie suffisante pour le faire.’’
Malick Ndiaye ministre juge aussi nécessaire de développer la ligne ferroviaire Dakar-Tambacounda. ‘’On travaille sur des corridors qui nous permettront de relier Dakar à Niamey, et cela nous permettra de stimuler l’économie […] Cela ne peut pas se faire sans une souveraineté énergétique’’, a souligné M. Ndiaye.
LIGUE DES CHAMPIONNES, LES AIGLES DE LA MEDINA DANS LE GROUPE A
L’équipe sénégalaise des Aigles de la Médina est logée dans la poule A de la Ligue des championnes africaines 2024 avec le club du pays hôte, le Maroc, l’Association sportive des Forces armées royales, le Tout Puissant Mazembe et l’University of Western
Dakar, 18 oct (APS) – L’équipe sénégalaise des Aigles de la Médina est logée dans la poule A de la Ligue des championnes africaines 2024 avec le club du pays hôte, le Maroc, l’Association sportive des Forces armées royales, le Tout Puissant Mazembe (RDC) et l’University of Western Cape (Afrique du Sud), a appris l’APS, à l’issue du tirage au sort effectué, vendredi à Salé.
Cette quatrième édition, prévue du 9 au 23 novembre, va opposer huit clubs.
Six tournois zonaux ont été organisés afin de qualifier six équipes, en plus de l’hôte et du tenant du titre.
Les équipes qualifiées sont : AS FAR (hôte et vainqueur en 2022), Mamelodi Sundowns d’Afrique du Sud (tenant du titre), Aigles de la Médina (Sénégal – l’Union des fédérations ouest-africaines de football zone A (UFOA-A), Edo Queens (Nigeria – UFOA B), le TP Mazembe (RD Congo – l’Union des fédérations de football d’Afrique centrale), le club Commercial Bank of Ethiopia (Ethiopie – Conseil des associations de football d’Afrique de l’Est et Centrale ), University of Western Cape (Afrique du Sud – Conseil des associations de football en Afrique australe) et Toutankhamon (Égypte – l’Union nord-africaine de football).
Elles seront divisées en deux groupes de quatre équipes.
Le Royaume chérifien va abriter pour la deuxième fois ce tournoi, la plus importante compétition de football féminin de clubs en Afrique, après l’édition 2022.
Voici le tirage au sort au complet :
Groupe A : ASFAR, Aigles de la Médina, TP Mazembe, University of Western Cape
Goupe B : Mamelodi Sundows, Toutankhamon, Cbe FC, Edo Queens