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17 novembre 2024
LE BAOBAB SOUS TOUTES SES BRANCHES
Le baobab a un cachet symbolique en Afrique, plus particulièrement au Sénégal. Cet arbre mythique, mystique, géant aux multiples fonctionnalités est devenu la star depuis quelques jours. Bés bi est allé à la racine pour revenir sur l’histoire de cet arbre
Bés Bi le Jour |
Adama Aïdara KANTE |
Publication 19/10/2024
Le baobab a un cachet symbolique en Afrique, plus particulièrement au Sénégal. Cet arbre mythique, mystique, géant aux multiples fonctionnalités est devenu la star depuis quelques jours. L’Etat du Sénégal l'a remis au goût du jour, à travers le référentiel Sénégal Vision 2050, axé sur 4 piliers. Le baobab est ainsi devenu un symbole de communication. Bés bi est allé à la racine pour revenir sur l’histoire et l’historicité de cet arbre millénaire.
Présent dans de nombreuses régions d’Afrique, le baobab est associé au Sénégal et à son peuple. Emblème national aussi. Il rappelle l’esprit et la force, qui ont permis au pays de traverser diverses périodes de l’histoire et de devenir ce qu’il est aujourd’hui : un phare de l’Afrique de l’Ouest. Le baobab fait partie du patrimoine culturel et historique du Sénégal. Indispensable à la vie des hommes et des animaux, il ne peut être ignoré ou considéré comme un arbre ordinaire. De son nom scientifique Adansonia digitata ou «Gouye» en wolof, il est ancré dans les cultures traditionnelles locales. Grâce à ses multiples propriétés alimentaires et médicinales, il tient une place importante dans la société sénégalaise. D’après plusieurs sources, cet arbre est une espèce de plantes à fleurs du genre Adansonia et de la famille des bombacacées, selon la classification classique, ou des malvacées, selon la classification phylogénétique. C’est la plus connue des huit espèces de baobabs.
Baobab vient de l’arabe «Abu hibab»
Sacré également pour plusieurs cultures, c’est aussi un arbre à palabres qu’il est malvenu ou sacrilège de couper. Le nom «baobab» viendrait de l’arabe «Abu hibab». Il est typique à l’Afrique tropicale sèche et l’emblème du Sénégal et de la Guinée. Son fruit, le pain de singe. Le baobab pousse généralement de façon assez clairsemée. Il a un tronc ventru et un bois tendre gorgé d’eau, appelé pour cette raison «arbre bouteille». Avec son allure caractéristique, il est généralement très massif et peut atteindre 25 m de haut et plus de 20 m de circonférence ; son diamètre atteint 5 à 7 m.
Les jeunes arbres présentent d’abord une racine pivotante leur permettant de s’ancrer dans le sol, puis en vieillissant, le système racinaire s’étend de façon radiale et superficielle plus loin que la hauteur de l'arbre. Les racines principales des arbres âgés sont relativement peu profondes et se prolongent rarement au-delà de 2 m sous la surface du sol. Les baobabs sont de ce fait très sensibles aux vents forts de type tempête ou orage, qui peuvent occasionnellement les déraciner. Les feuilles caduques sont simples sur les jeunes arbres et digitées (5, 7 ou 9 folioles) sur les arbres matures. Elles atteignent alors jusqu'à 20 cm de diamètre. Elles apparaissent irrégulièrement en mai, un peu avant la saison des pluies, et tombent en automne. Dans les lieux plus humides comme la Casamance, les baobabs peuvent rester en feuilles presque toute l'année. (…) Le fruit du baobab pèse en moyenne 250g. Il se présente sous une forme oblongue d'environ 100 mm de diamètre et 20 cm, voire 30 cm de long.
CROISSANCE QUATRE PHASES DE DEVELOPPEMENT DU BAOBAB
Chez les baobabs selon Wikipedia, on distingue quatre phases de développement : jeunes arbres étroits, coniques, en forme de bouteille et vieux. Les jeunes arbres (âgés de 10 à 15 ans) atteignent initialement une hauteur de 4 à 6 mètres sans augmentation d’épaisseur prononcée, et les branches font saillie sous un angle aigu. Aux endroits appropriés, ils grandissent initialement d’entre 80 et 100 centimètres par an. Ensuite, le tronc gonfle en forme de cône (jusqu’à 60 à 70 ans), atteint une hauteur de 5 à 15 mètres et un diamètre pouvant aller jusqu’à 7 mètres. À l’âge de 30 à 40 ans, les branches commencent à se développer perpendiculairement au tronc et leur croissance en longueur augmente considérablement à partir de ce moment. Après cela, l’arbre a une hauteur de 10 à 20 mètres, l’épaisseur du tronc n’augmente que lentement et se développe en forme de bouteille (200-300 ans). Un arbre peut avoir atteint un diamètre de tronc de quatre à cinq mètres à l’âge de cent ans. Enfin, l’arbre développe une cime étalée et ne pousse que très lentement dans la largeur. A noter que 9 des 13 baobabs les plus anciens d’Afrique, âgés de 1 100 à 2 500 ans, sont morts au cours de la dernière décennie, vraisemblablement victimes du changement climatique.
Baobabs Fadial et Iwol au Sénégal - Deux géants se disputent la longévité
Le baobab de Fadial
Entre celui de Fadial et celui d’Iwol lequel est le plus grand baobab du Sénégal ? Le site au-senegal.com a posé le débat en avril 2024. Il renseigne que sur la route de JoalFadiouth, il y a un grand baobab localisé à Fadial. Et les habitants de cette localité prétendent que c’est le plus grand baobab du Sénégal. Ce Baobab sacré de Fadial, mesure 32 mètres de circonférence avec une dizaine de troncs collés les uns aux autres. Ce baobab mythique accueille chaque année des milliers de touristes venant de tout bord. Dans une vidéo postée sur itourismetv, un vieux habillé en tenue wax, au bonnet noir, explique aux touristes venus nombreux pour visiter le géant baobab : «Vous êtes devant le baobab le plus gros du Sénégal. Par le système du carbone 14 on a réussi à le dater. Il aurait eu 850 ans en 2018, c’est-à-dire 8 siècles et demi».
Le baobab de Iwo
Il y a également celui de Iwol, village niché sur une colline à plus de 23 kilomètres de la commune de Bandafassi, dans le département de Kédougou. Chargé d’histoire, les villageois l’appellent «amak». C’est un lieu de sacrifices et d’offrandes pour la communauté Bedik. Ce baobab est également un lieu d’attraction touristique. Avec plus de 23 mètres de circonférence, on n’y organise chaque année des cérémonies autour du tronc. Ce gigantesque arbre surprend par ses dimensions hors-norme.
NOM SCIENTIFIQUE DU BAOBAB : ADANSONIA DIGITATA DU NOM DU BOTANISTE FRANÇAIS MICHEL ADANSON
«Son auteur, le botaniste français Michel Adanson (1727-1806), fit un séjour au Sénégal, de 1748 à 1754, pour y étudier la flore. Rentré en France, membre de l’Académie des sciences, il fut en contact avec Buffon et Bernard de Jussieu. L’ouvrage commence par une «préface Istorike sur l’état ancien et actuel de la botanike et une théorie de cette science», rédigée, comme on le voit, dans l’orthographe réformée que préconisait Adanson. Cette préface lui offre l’occasion de critiquer Carl von Linné, le naturaliste suédois, dont la nomenclature et la classification étaient prédominantes en Europe à l'époque. Sur le premier point, la manière de nommer les plantes, Adanson préfère qu’on garde les noms locaux, plutôt que d’en fabriquer de nouveaux en hommage à des savants européens. Ainsi, il regrette que le nom donné au baobab par Linné, en 1753, soit Adansonia digitata. (…)»
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BALLA MOUSSA FOFANA CONFIRME LE VENT DE DEGEL
Les travailleurs des collectivités territoriales et leur tutelle baisse les armes. Un protocole d’accord est en gestation, selon le ministre Balla Moussa Fofana qui était l’invité de iTv, ce vendredi.
Les travailleurs des collectivités territoriales et leur tutelle baisse les armes. Un protocole d’accord est en gestation, selon le ministre Balla Moussa Fofana qui était l’invité de iTv, ce vendredi.
Balla Moussa Fofana confirme le vent dégel qui souffle entre son département et les travailleurs des collectivités territoriales. En grèves cycliques depuis plus de deux ans, ces derniers n’ont pas donné du répit au nouveau régime, après celui de Macky Sall. Lors d’un entretien spécial qu’il a accordé à iTv, ce vendredi, le ministre de l’Urbanisme, des collectivités territoriales et de l’aménagement des territoires. «Nous l’espérons après des heures de travail et d’échanges. Nous avions en face de nous des représentants des travailleurs qui ont compris l’importance du service que nous offrons aux populations. Mais aussi l’importance que le régime attache à ces ressources humaines de qualité», a-t-il dit. Il a souligné que, d’un «commun accord», les deux parties vont «travailler et ensemble pour relever le défi». Il est question, en effet, d’un «protocole d’accord» sur la base des propositions des syndicalistes et de ce que le gouvernement peut «raisonnablement faire pour prendre en compte pas mal de préoccupations». Ce, d’autant plus que le régime compte sur «ces ressources humaines de qualité pour la réussite de sa politique de décentralisation».
Le ministre d’ajoure : «Le président de la République nous a instruit de maintenir un dialogue social permanent et nous sommes conscient que c’est normal que les travailleurs se préoccupent de leur avenir.» Lors de la cérémonie de présentation du nouveau référentiel Sénégal 2050, le Premier ministre a demandé aux syndicalistes de faire preuve de compréhension par rapport à la situation complexe du pays. Ce pacte proposé par Ousmane Sonko est, selon Balla Moussa Fofana, «un appel responsable qui devrait plaire aux syndicats», précisant que cela ne s’oppose pas aux actions syndicales.
«Macky Sall devrait plutôt regretter ses actes»
A ceux qui qualifient Vision Sénégal 2050 de «plagiat», le ministre rappelle qu’il a fallu 2 ans au régime précédent pour avoir un référentiel, après avoir «vendue» le Yoonu yokkuté. Un Plan Sénégal émergent qu’il qualifie de «Plan Sénégal endettement». «En revanche, nous avons, en 3 mois, fait un diagnostic sans complaisance de la situation avec des données confirmées par le Fmi. Et nous avons sorti un plan sur 2050 en 6 mois», a-t-il répliqué. Parlant de la réponse de Macky Sall qui dit regretter les propos du Premier ministres, Balla Moussa Fofana estime que l’ancien Président «devrait plutôt regretter ses actes».
LES LIONCEAUX DEMARRENT PAR LE LIBERIA
L’entraîneur de l’équipe nationale U17 a publié, hier, vendredi 18 octobre 2024, une liste de vingt joueurs retenus pour le tournoi UFOA A prévue du 20 octobre au 03 novembre au stade Lat Dior de Thiès et l’annexe du stade Abdoulaye Wade de Diamniadio
L’entraîneur de l’équipe nationale du Sénégal U17 Pape Ibrahima Faye a publié ce vendredi la liste de 20 des joueurs pour le tournoi UFOA-A U17, prévu à Thiès du 20 octobre au 3 novembre. Huit pays de la zone A vont disputer le trophée de champion de la zone. Le principal enjeu de cette compétition sera la qualification à la phase finale à prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN) U17. Les Lionceaux lancent leur nouvelle aventure ce dimanche 20 octobre, avec le duel qui l’opposera au Libéria.
L’entraîneur de l’équipe nationale U17 a publié, hier, vendredi 18 octobre 2024, une liste de vingt joueurs retenus pour le tournoi UFOA A prévue du 20 octobre au 03 novembre au stade Lat Dior de Thiès et l’annexe du stade Abdoulaye Wade de Diamniadio. Le Sénégal est logé dans le groupe A, aux côtés de la Guinée, de la Gambie et du Liberia. Les Lions entre en lice ce dimanche 20 octobre 2024 face au Liberia (15h). Ils effectueront leur deuxième sortie le mercredi 23 octobre au Stade Annexe de Diamniadio avant de terminer la phase de poule contre la Guinée le samedi 26 octobre au stade Lat Dior de Thiès.
Finaliste lors du dernier tournoi UFOA-A avec une défaite face au Mali, l’équipe sénégalaise avait mis à profit ce tournoi sous régionale pour réussir sa montée en puissance. Il réussira à remporter en 2022 son premier sacre continental à la CAN U17 de la même année en Égypte. Le Mali, champion en titre croisera dans le groupe B la Sierra Leone, la Mauritanie et la Guinée-Bissau Ce sont les deux meilleures équipes de chaque groupe qui se qualifieront pour les demi-finales.
VOICI LA LISTE DES JOUEURS RETENUS
Gardiens : Vincent Gomis (Génération Foot), Assane Sarr (Ndangane FC)
L’IGE AUDITE LES TITRES MINIERS OCTROYES DEPUIS QUELQUES ANNEES
Bassirou Diomaye Faye séjourne à Kédougou depuis ce vendredi matin. Il a visité la Falémé et assuré de l’effectivité du décret interdisant les activités d’orpaillage pendant 3 ans.
Bés Bi le Jour |
Ibrahima Sory KALLOGA |
Publication 19/10/2024
Bassirou Diomaye Faye séjourne à Kédougou depuis ce vendredi matin. Il a visité la Falémé et assuré de l’effectivité du décret interdisant les activités d’orpaillage pendant 3 ans. Le Président dit attendre le rapport de l’Ige sur l’octroi des titres miniers ces dernières années.
Pour son premier jour à Kédougou, Bassirou Diomaye Faye a visité les sites d’orpaillage de la Falémé. Ce déplacement, qu’il avait annoncé lundi, lors de la cérémonie de présentation du référentiel Sénégal 2050, a pour objet de constater les dégâts matériels du débordement du Fleuve Gambie.
À bord d’un avion de l’armée de l’air, le chef de l’Etat a enfilé un treillis militaire, manches retroussées, pour lancer l’offensive contre les inondations. Et Kédougou n’est que la première étape puisqu’il se rendra à Bakel, noyé dans les eaux du Fleuve Sénégal mélangées à celles des pluies torrentielles. Comme à Matam et à Podor. Mais en attendant, à Kédougou, le président de la République s’est adressé à la presse à Saraya pour rendre compte de la situation de la Falémé. Il a salué le «travail remarquable» des Forces de défense et de sécurité (Fds) qui veillent sur le périmètre qui fait l’objet d’interdiction de toute activité d’orpaillage à 500 mètres de la Falémé jusqu’en 2027.
Il a, en outre, indiqué que ce déplacement rentre dans le cadre d’une veille permanente de l’application des mesures prises. «C’est surtout pour constater de visu le niveau d’application du décret», a-t-il précisé au micro du correspondant de E-Media à Kédougou. Il a rappelé qu’il est question de protéger l’eau de la Falémé qui fait l’objet d’agressions environnementales avec une «pollution grave». Or, a-t-il martelé, c’est une «question vitale». Bassirou Diomaye Faye a rappelé avoir saisi l’Inspection générale d’Etat (Ige) pour procéder à «l’audit des titres miniers octroyés» depuis quelques années.
16 CLUBS POUR LANCER LE NOUVEAU MARATHON
Après quatre mois de pause, le championnat national de football entame ce week-end la saison 2024-2025. Pour ce nouvel exercice, la Ligue pro expérimentera son nouveau format avec le passage du nombre de 14 à 16 équipes.
Après quatre mois de pause, le championnat national de football entame ce week-end la saison 2024-2025. Pour ce nouvel exercice, la Ligue pro expérimentera son nouveau format avec le passage du nombre de 14 à 16 équipes. Une innovation significative qui participe, selon l’instance du football, à relever un peu plus le niveau. Le choc Jaraaf-Génération Foot en ouverture donnera le coup le coup d’envoi du championnat de Ligue 1 ce 19 octobre prochain.
Plus de quatre mois après la fin de la dernière saison, le ballon va encore rouler sur les pelouses du Sénégal avec la saison de football 2024-2025 qui démarre ce week-end. Cette saison, 16 équipes se disputent le titre de Ligue 1 avec cette fois un format élargi par rapport aux 14 clubs habituels. Le nombre d’équipes passe cette année de 14 à 16 équipes. La nouveauté a été introduite pour permettre, selon la Ligue sénégalaise de football professionnel ( LSFP), de relever un peu plus le niveau de la compétition.
Champion en titre en Ligue 1, Teungueth FC sera encore l’un des favoris pour le titre. Cueillis à froid avec une élimination précoce en ligue africaine des champions, les Rufisquois engagent un nouveau. Avec le même groupe de performance, l’équipe de la vieille ville dispose de bons atouts pour jouer encore les grands rôle cette saison. Teungueth FC débutera le marathon à domicile contre le promus HLM.
Le choc Jaraaf-Génération Foot, programmé ce samedi 19 octobre au stade municipal de Ngor constituera sans doute la grande attraction de cette première journée. Comme TFC, les « Vert et Blanc » figurent parmi les grands prétendants au titre. Etoffé avec l’arrivée des renforts comme Almamy Mateuw Fall, meilleur buteur de la saison écoulée de ligue 2 avec le Duc et grand artisan de la qualification en phases de poules de poules, l’équipe du coach Malick Daff aura de quoi s’imposer cette saison. Ayant traversé une saison mouvementée avec la délocalisation de ses matchs au Stade Lat Dior de Thiès et surtout le départ de plusieurs de ses joueurs, Génération Foot tentera quant à elle, de repartir du bon pied.
Troisième lors du dernier exercice, les Académiciens de Dakar Sacré Cœur (3e) seront aussi surveillés. Il lancera la course avec un duel choc qui l’opposera au stade municipal de Yoff, à l’AS Pikine qui fait partie des cadors et équipes les mieux classées de la dernière saison(5e). Après une saison dans laquelle, il a réussi à se placer dans le quarté finale, Guédiawaye FC (4e) lance sa course sur sa pelouse du stade Amadou Barry, où il recevra l’Us Ouakam.
LE CASA ET LA LINGUÈRE, LES SDF DE LA LIGUE
Dans la même dynamique, on suivra de près le Casa Sport qui engage sans doute une saison charnière. Après une saison compliquée, à l’issue de laquelle elle n’a été sauvée de la relégation que de justesse, les Sudistes sont tout aussi attendus. Pour cause de réfection de son stade d’Aline Sitoé Diatta, le club fanion de Ziguinchor est confronté à un premier écueil puisqu’il est contraint d’élire domicile au stade municipal de Yoff où il accueillera ce dimanche la Sonacos de Diourbel. La Linguère de Saint-Louis vit également même situation. Les Samba Linguère n’ont pas eu d’autre alternative que de quitter leurs bases et d’accueillir le Jamono de Fatick au Stade municipal de Kébémer. La décision a été entérinée par la Ligue professionnelle en raison de la dégradation et l’impraticabilité du stade Mawade Wade de Saint- Louis.
AJEL DE RUFISQUE WALY DANN, LE PREMIER DERBY DES PROMUS
Pour les autres affiches, l’équipe d’Oslo Football Académy fera ses grands débuts dans l’élite. Pour la première journée, les promus Grand Yoffois, club formateur de l’international Krépin Diatta, vont aller défier l’Us Gorée au stade Djaguily Bakayoko . Le premier derby des promus opposera, dimanche au stade Ngalandou Diouf, l’AJEL de Rufisque à Waly daane de Thiès. Un club rufisquois qui ne manque pas d’ambitions. Pour ses premiers pas, il n’a pas hésité à piocher loin et a annoncé le recrutement d’ André Krul, un expérimenté gardien venu du Pays-Bas.
PROGRAMME DE LA PREMIERE JOURNEE
SAMEDI 19 OCTOBRE 2024
Stade Djaguily Bakayoko 16h30 : US Gorée-Oslo F.A
Stade municipal de Yoff 16h30 : Dakar Sacré Cœur-AS Pikine
Stade Ngalandou Diouf 16h30 : Teungueth FC vs ASC HLM
DIMANCHE 20 OCTOBRE 2024
Stade municipal de Kébémer 16h30 : Linguère-Jamono Fatick
Stade Ngalandou Diouf 16h30 : AJEL de Rufisque-Wallydaan
Stade Amadou Barry 16h30 : Guédiawaye FC- US Ouakam
Stade Municipal de Ngor 16h30 : Jaraaf-Génération Foot
Stade Municipal de Yoff 16h30 : Casa Sports-SONACOS
LA VISITE DU CHEF DE L’EST DU PAYS ET LES CRITIQUES DE L’OPPOSITION AU MENU DE LA PRESSE DU JOUR
Les parutions du week-end traitent de la visite entamée vendredi par le chef de l’Etat dans les zones situées en bordure de la Falémé, dans l’est du Sénégal
Dakar, 19 oct (APS) – La visite entamée vendredi par le chef de l’Etat dans les zones situées en bordure de la Falémé, dans l’est du Sénégal, est l’un des sujets les plus en vue dans la livraison de samedi de la presse quotidienne.
“Bassirou Diomaye Faye d’attaque”, affiche Le Soleil en placardant à sa une image du président de la République en tenue militaire de combat, l’air déterminé, au moment d’embarquer pour Kédougou.
Dans cette région située au sud-est du Sénégal, le chef de l’Etat s’est rendu à Kharakhéna et à Sansamba, “pour s’assurer de l’effectivité du décret d’interdiction des activités minières en bordure du fleuve”, rapporte Le Soleil.
“Sur place, renseigne le journal, il s’est dit rassuré quant à la fermeté nécessaire pour l’application dans la durée du décret d’interdiction des activités minières à 500m du cours de l’eau”.
Dans ces deux localités qu’il a visitées dans la région de Kédougou, Bassirou Diomaye Faye “a lancé un message de fermeté pour l’application du décret interdisant l’orpaillage traditionnel le long de la Falémé”, signale également Sud Quotidien, lequel précise que ce déplacement présidentiel visait à “évaluer les impacts des récentes inondations provoquées” dans cette partie du pays par la crue des fleuves.
“Message de fermeté” contre l’orpaillage le long de la Falémé
Cette situation, avec son “lot de populations sinistrées, de dégâts sur les cultures et les terres”, n’a “pas laissé indifférent le président de la République”, qui “s’est rendu au chevet des impactées […]” de cette région, ajoute-t-il.
Le président de la République a aussi saisi l’opportunité de ce déplacement pour “lancer un message de fermeté pour l’application du décret interdisant l’orpaillage traditionnel le long de la Falémé”, note Sud Quotidien.
Le journal L’Observateur, évoquant justement la situation des inondations dans le nord du Sénégal, affiche : “Le Fouta à genoux dans les eaux”. Il rapporte que dans cette partie du pays, “la montée des eaux a plongé les riverains du Dandé Mayo dans une angoisse permanente et persécutante”.
“Malgré les efforts pour endiguer l’eau avec des moyens de fortune, les sinistrés sont accablés par la perte de leurs biens, la propagation des maladies et le manque criant d’assistance”, avec des “villages submergés”, des “maisons et récoltes détruites”, insiste cette publication.
Les journaux se font dans le même temps l’écho des dernières sorties, contre le pouvoir, de deux des principales coalitions de l’opposition. “Tirs groupés de l’opposition sur Diomaye-Sonko”, constate à ce sujet le quotidien L’As. “Diomaye et Sonko noyés dans les critiques”, affiche aussi le journal Le Quotidien.
“Effervescence” à une semaine de la campagne des législatives
La tête de liste nationale de la coalition “Samm sa Kaddu” et maire de Dakar, Barthélémy Dias, en particulier, “n’a pas raté le régime en place et ses affidés”, estime Le Quotidien. L’Alliance pour la République (APR), formation de l’ancien président Macky Sall, a été également “intraitable avec le régime actuel”, selon le même journal.
“Face à la presse hier pour le lancement officiel de Sàmm sa Kàddu, Barthélémy Dias et ses camarades ont juré de freiner les +dérives+ du pouvoir une fois pourvus d’une majorité à l’Assemblée [nationale]. La tête de liste de la coalition a brisé le silence et s’est attaqué au duo Diomaye-Sonko”, rapporte Bès Bi Le Jour.
“Samm sa Kaddu mitraille le pouvoir”, souligne Source A, L’info relevant que Barthélémy Dias et Cie “ont tiré à boulets rouges sur Diomaye et Sonko, qui, pour eux, ont mis le pays sur une trajectoire qui mène tout droit à l’impasse”.
“C’est déjà le branle-bas de combat”, en perspective des législatives anticipées du 17 novembre prochain, fait observer Walfquotidien. “C’est l’effervescence sur la scène politique à une semaine du démarrage de la campagne électorale […]. Les partis et coalitions sont déjà en action”, fait remarquer le journal.
Par Camille COUTEAU
COMMENT SORTIR DU FRANC CFA
Depuis l’arrivée de Bassirou Diomaye Faye à la présidence sénégalaise, l’Afrique de l’ouest se prépare enfin à sortir du Franc CFA. Sa jeunesse l’espère depuis toujours, et les trois pays de l’AES y sont résolus. Oui mais comment ?
Depuis l’arrivée de Bassirou Diomaye Faye à la présidence sénégalaise, l’Afrique de l’ouest se prépare enfin à sortir du Franc CFA. Sa jeunesse l’espère depuis toujours, et les trois pays de l’AES y sont résolus. Oui mais comment ? Le champ des possibles est plus vaste qu’on ne le croit. Hélas, la classe dominante prépare une sortie du Franc CFA à son avantage, sans modifier les règles du jeu en profondeur, une sortie qui ne changerait rien aux injustices ni aux inégalités structurelles.
Techniquement, il s’agirait dans ce cas de renoncer à la parité fixe avec l’Euro (les réserves de change ayant été retirées de la Banque de France depuis janvier 2021) en changeant symboliquement le nom de la monnaie, seulement le nom, pas les fondamentaux, pas la philosophie.
Cet événement historique serait pourtant l’occasion d’ouvrir le débat, et d’intéresser chacun à ce sujet central dont on ne parle jamais, ce grand tabou : la création monétaire. L’occasion d’impliquer l’ensemble de la population dans les décisions à prendre, éventuellement par référendum, pour choisir le meilleur des systèmes monétaires possibles, celui qui permettra un véritable développement endogène, un juste partage du travail, des efforts et des richesses.
La télévision publique pourrait consacrer une émission hebdomadaire à ce sujet, pour diffuser une information cruciale qui n’a toujours pas percuté la conscience collective, ni donc l’imaginaire politique : il y a longtemps que les banques ne prêtent plus l’argent que nous déposons dans leurs coffres, sur nos comptes, car depuis l’abandon de l’étalon-or, dans les années 1970, elles créent l’argent de façon purement scripturale, A PARTIR DE RIEN MAIS UNIQUEMENT SOUS FORME DE DETTES, lorsqu’une banque accorde un emprunt. On peut donc appeler "argent dette" le système monétaire mondial et quasiment toutes les monnaies officielles. Sortir du Franc CFA sans briser ce dogme, cette prison mentale, ne serait qu’un miroir aux alouettes, une manière de prolonger l’escroquerie.
Individuellement, nous sommes habitués à travailler si dur pour gagner de l’argent, et depuis si longtemps, que nous sommes persuadés que l’argent est la valeur du travail, son fruit. Ce fût peut-être vrai pendant quelques siècles. Mais c’est aujourd’hui une illusion, puisque l’argent est depuis longtemps créé à partir de rien, en écrivant simplement des chiffres dans l’ordinateur d’une banque, lorsqu’elle accorde un crédit. La souveraineté monétaire de l’Afrique de l’ouest est une nécessité, une urgence, elle ne changera pourtant rien aux souffrances des peuples tant que l’argent sera créé uniquement sous forme de dettes.
La souveraineté monétaire de la Communauté Européenne, par exemple, n’empêche pas les immenses écarts de richesses individuelles au sein des pays qui la composent, l’extrême pauvreté, le délabrement des services publics, le délitement industriel.
Dans le système monétaire actuel (le système de "l’argent-dette") l’argent est créé uniquement par la Banque Mondiale, le Fonds Monétaire International, les banques centrales et les banques privées lorsqu’elles accordent un prêt à une personne, une entreprise ou un État. Toute la monnaie en circulation vient de là, de l’emprunt.
Ce principe, parfaitement artificiel, explique le déficit budgétaire permanent des États, qui s’interdisent curieusement de créer l’argent eux-mêmes, comme ils le faisaient jadis pour financer le développement et les services publics. Depuis les "ajustement structurels" des années 1980, c’est précisément au nom de ces déficits, absurdes et criminels, que les hôpitaux, les écoles, les universités et le reste sont paupérisés, fracassés, démantelés. Pas seulement en Afrique.
Aujourd’hui monopole du système bancaire, le pouvoir de création monétaire ne sert quasiment plus qu’à endetter les États, nourrir les marchés financiers et enrichir les riches, au détriment des services publics et des peuples. Les banques centrales créent des milliards à partir de rien, continuellement, pour alimenter au quotidien la spéculation, et pour sauver ponctuellement les banques, secourir les marchés financiers, dont les crises et les krachs sont cycliques, inhérents à l’économie spéculative elle-même. Lors de ces crises financières, les milliards sont créés encore plus massivement, alors qu’on nous explique du soir au matin qu’il n’y a pas d’argent magique pour les services publics, qui selon le dogme en vigueur devraient être financés uniquement par l’impôt.
En vérité, le déficit public est un mythe1, il y eut des périodes durant lesquelles certains gouvernements ne se faisaient aucune obligation d’équilibrer les dépenses publiques par des recettes fiscales.
Aux Etats-Unis et en Allemagne, par exemple, il fut possible entre les deux guerres mondiales de financer les politiques publiques par la création monétaire à partir de rien, sans générer d’inflation excessive. Nous pourrions le faire aujourd’hui encore, à condition de ne plus gaspiller notre pouvoir de création monétaire pour alimenter les marchés financiers. Ce pouvoir doit être réservé à la bonne économie : l’alimentation, l’hôpital, l’école, l’écologie, etc.
L’idéal serait de faire d’une pierre deux coups, profiter de la sortie du Franc CFA pour s’évader en même temps de l’argent-dette, abolir ce dogme comme fut abolit l’esclavage. Mais comment faire ? Comme jadis, les puissances néocoloniales chercheront sans doute à affaiblir la nouvelle monnaie par tous les moyens. Pour contrer cette menace, sans doute faudra-t-il éviter une sortie brutale, trop risquée, et imaginer un plan en plusieurs étapes, pour éviter l’inflation du prix des denrées et des objets de première nécessité.
En 2015, pour échapper à la pression des institutions financières internationales, le gouvernement grec avait conçu un plan, auquel il a curieusement renoncé in extremis, qui pourrait inspirer les pays d’Afrique de l’ouest : créer une monnaie complémentaire, une "monnaie-don", pour financer sans dette les services publics et la transition écologique. Pour les grecs, cette monnaie aurait été complémentaire de l’Euro, le temps de s’en débarrasser. En Afrique de l’ouest elle serait complémentaire du Franc CFA, le temps de s’en affranchir. Prudemment, par étapes, sans affaiblir le pouvoir d’achat des ménages ni aggraver les pénuries alimentaires, hospitalières, pharmaceutiques, etc. Ce scénario est envisageable dans le cadre d’une sortie conjointe du Franc CFA par plusieurs pays, ou même un seul. Lors du passage à l’Euro, la nouvelle monnaie a cohabité plusieurs années avec les monnaies vouées à disparaître (Franc, Peseta, Lire, Mark, etc.). Pour l’Afrique de l’ouest, la sortie du Franc CFA est une occasion historique d’ouvrir la voie à tous les peuples qui rêvent de se libérer de la tyrannie des marchés financiers, l’horreur économique, l’argent-dette.
1 lire Stéphanie Kelton : "Le mythe du déficit, la théorie moderne de la monnaie et la naissance de l’économie du peuple", et Nicolas Dufrêne : "La dette au 21ème siècle, comment s’en libérer?"
Camille Couteau est chercheur indépendant en économie politique et sociologie du développement, il travaille particulièrement sur les alternatives au système monétaire actuel et prépare la publication, aux éditions L’Harmattan, d’un livre intitulé "Sortir de l’argent-dette, création et destruction monétaire en Afrique de l’ouest et ailleurs".
Cet article a été réalisé́ dans le cadre du programme d’échange «En Quête d’Ailleurs», mettant en lien des journalistes de Suisse romande et de différents pays d’Afrique.
Les Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) se tiendront pour la première fois en terre africaine, à Dakar, du 31 octobre au 13 novembre 2026. Trois lieus ont été retenus. Dakar, Diamniadio et la station balnéaire de Saly (Obama Beach) qui abriteront les compétitions. A Dakar, le stade Iba Mar Diop et la piscine olympique, actuellement en cours de réhabilitation, sont les sites choisis dans la capitale sénégalaise. D’ores et déjà, les fédérations sportives nourrissent beaucoup d’attentes après la mise aux normes de ces infrastructures. Elles ne sont pas les seules. Dans un autre domaine, les artisans dont les ateliers longent le stade Iba Mar Diop se sont vus promettre un site de relogement qui sera baptisé «la maison du cuir ».
Les Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2026 (31 octobre au 13 novembre) sont en préparation et vont, à terme, léguer des infrastructures aux Sénégalais. La rénovation du stade Iba Mar Diop, un site d’accueil de certaines disciplines, verra la construction de deux nouveaux terrains : un pour le football et un autre pour d’autres types de sports collectifs comme le rugby à 15 et le rugby à 7. Les futurs utilisateurs de ce stade disposeront de locaux modernes et plus fonctionnels après les JOJ. D’ailleurs, la fédération du rugby voudrait déjà s’approprier le terrain. « Comme on est en train de squatter les terrains de football des militaires pour jouer nos championnats, nous voulons qu’après Dakar 2026, la fédération soit prioritaire au terrain de rugby », soutient le directeur technique, Oumar Diagne. Ce legs est important car, selon lui, « à part les terrains militaires, le rugby n’a pour le moment que des terrains de sable pour tenir son championnat ». La fédération sénégalaise d’athlétisme dont le siège était logé au stade Iba Mar Diop n’est pas en reste. Comme legs de Dakar 2026, elle « pense aux pistes qui seront réalisées et au matériel utilisé pendant les jeux », dit son président, Sara Oualy. La capacité d’organiser de grands évènements et la formation d’entraineurs sont d’autres attentes des athlètes sénégalais. La coordination des travaux de reconstruction des infrastructures est assurée par AGEROUTE Sénégal, une structure de mise en œuvre des constructions, de la réhabilitation et d’entretien de routes, de ponts et autres ouvrages d’art. Le stade Iba Mar Diop, vieux de quarante-six (46) ans est complément rasé. Il devra renaitre de ses décombres avec « plus de ce qui existait », annonce le coordonnateur, Babacar Senghor. Il explique également que, « la tribune principale qui était de 5000 places, va être doublée ».
« Le terrain de handball sera reconstruit sous forme d’une mini aréna pour permettre à cette discipline d’avoir des locaux qui lui sont dédiés », ajoute-t-il. Les gymnases de l’Institut National Supérieur de l'Éducation Populaire et du Sport (INSEPS) vont aussi être reconstruits. Les infrastructures à réaliser au stade Iba Mar Diop comportent aussi une salle de judo et un centre médico-social.
Les artisans attendent leur maison du cuir
Dans son atelier sis à la Médina, un des plus vieux quartiers de Dakar, qu’il partage avec d’autres collègues, Oumar Fall, est occupé à ses tâches quotidiennes. Il est le président de l’Association des cordonniers du Sénégal particulièrement ceux de la Médina. Même s’ils ne sont pas encore déguerpis, ils ont été informés que pour les besoins des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) de 2026, leurs locaux seront réquisitionnés. Un accord a été trouvé de les reloger dans un autre site appelé « la maison du cuir ». Les artisans de la Médina comptent beaucoup sur cette construction annoncée. « On ne peut pas être déguerpis sans un nouveau point de chute. Il faut que le comité prenne conscience que nous sommes des travailleurs et que notre activité nous permet de survivre. Nous attendons beaucoup de la construction du bâtiment », tonne Oumar Fall. L’espoir des artisans renait après la chute de leurs chiffres d’affaires. « Nos commandes sont réduites parce que nos clients pensent qu’on ne pourra pas satisfaire la demande faute de locaux », signale le président. Alors que les chantiers des JOJ sont engagés, les artisans ne savent pas grand-chose sur le projet de construction de la maison du cuir. « Notre site de relogement devrait être construit sur l’emprise du stade si l’espace pris par les infrastructures sportives le permet. Pour le moment, on ne sait pas encore ce qu’il en sera d’autant plus que la pose de la première pierre n’a pas encore eu lieu », affirme Oumar Fall. Le comité d’organisation des JOJ s’est, quant à lui, engagé à respecter sa promesse. « Tous les artisans qui étaient autour du stade, vont faire l’objet d’un processus de suivi. « La maison du cuir » va être construite. C’est un bâtiment de quatre étages qui va permettre de reloger toutes les personnes qui avaient des activités professionnelles », s’engage Abdoulaye Kanouté. Pour Babacar Senghor, cette maison du cuir sera bâtie sur une 1000 m2 et pourra accueillir les 300 cordonniers impactés par les jeux. La durée prévue pour la construction de cette maison du cuir est de douze (12) mois. Sa construction n’a pas encore démarré, selon lui, parce qu’elle prend moins de temps que les infrastructures sportives qu’elle va accompagner. Les constructions prévues au stade Iba Mar Diop dureront dix-huit (18) mois.
La fin des travaux est programmée dans le premier trimestre de 2026. Mille trois cent (1300) personnes ont été impactées et sont dédommagées à hauteur de à 2 milliards francs Cfa.
La fédération de natation veut le centre d’hébergement de la piscine olympique
Comme Iba Mar Diop, l’ambition du CIO est de refaire la piscine olympique de Dakar qui accueillera des compétitions de natation. La fédération sénégalaise de natation qui y a ses quartiers, espère qu’après 2026, elle aura une infrastructure plus aux normes. « Pour le défi de l’organisation, la rénovation de la piscine olympique nationale permettra à la natation de bénéficier d’une infrastructure sportive de dernière génération. Elle sera certainement beaucoup plus apte, non seulement à abriter des compétitions de natation, mais également à permettre aux clubs et à la fédération de mieux s’entraîner et préparer les compétitions », espère le président Maguette Fatim Dièye. Pour lui, la fédération de natation « a aussi une mission d’initiation et d’apprentissage en direction des jeunes ; et la piscine olympique nationale devra aussi jouer ce rôle pour une meilleure lutte contre les noyades ». Le comité d’organisation évoque aussi la construction d’un centre d’hébergement de la piscine olympique. Une telle infrastructure existe déjà, de l’avis de Maguette Fatim Dièye, mais elle n’a jamais profité aux nageurs, il faudrait, « qu’un bon usage en soit fait pour le retour du centre international de développement qui a permis à beaucoup de nageurs sénégalais et de la sous-région de performer grâce à la bourse de la fédération internationale de natation (FINA) ». Il explique que « le Sénégal a abrité de 2019 à 2023 le premier Centre international de développement de la natation de Dakar et le centre d’hébergement a été à l’origine de la discorde, malgré une convention, ayant entraîné le retrait du Centre de Développement par la FINA ». Dakar 2026 sera l’occasion de faire mieux que les JOJ de Buenos Aires pour les nageurs. « La natation faisant partie des rares disciplines présentes lors des derniers JOJ de Buenos Aires 2018 (Natation 2, Athlétisme 1, Escrime 1), on aura pour objectif de faire mieux que nos 2 derniers représentants », a-t-il dit. Selon Babacar Senghor, l’option est aussi de reconstruire totalement pour cause de problèmes constatés. « Les deux bassins, celui de compétition et d’entrainement, seront démolis et seront reconstruits avec une nouvelle technologie qui va permettre aux prochains gestionnaires du site de pouvoir économiser la consommation d’eau qui est la problématique majeure sur cette infrastructure », affirme-t-il.
La consommation d’eau de la piscine sera réduite d’environ 70% en plus d’un bassin de plongeon qui va être remis à neuf au même titre que la pompe et l’alimentation électrique. S’agissant du centre d’hébergement, Babacar Senghor, soutient que, « sa capacité d’accueil permettra au futur gestionnaire d’avoir la possibilité de générer des ressources qui vont faciliter l’entretien ». Le parc adjacent sera reconfiguré avec l’aménagement d’un terrain de foot et de basketball. La durée des travaux à la piscine est prévue sur une période de 14 mois. La réception est attendue avant fin décembre 2025.
Dakar 2026 : Les Joj mêmes dans les quartiers
L’Héritage des JOJ est importante pour le comité d’organisation et la structure en charge des travaux, AGEROUTE. C’est pourquoi dit Babacar Senghor, « des infrastructures de proximité vont être réalisées dans onze (11) quartiers ». Ainsi, les zones cibles, Yoff, SacréCœur, les Maristes, Thiaroye sur mer, Guédiawaye, Diamniadio et Saly vont bénéficier de réhabilitation de terrains de football et de basket. Il s’agira aussi de mettre en place un programme d’éclairage et d’aménagements paysagers. La construction de vestiaires et de tribunes sont à réaliser en fonction de l’espace disponible dans les quartiers. En faisant ainsi, l’ambition est également de promouvoir la pratique du sport chez les femmes. Pour les infrastructures à réaliser dans le cadre des Joj, « le maitre mot reste la qualité et la durabilité », s’engage Babacar Senghor. Pour ce faire, le responsable des travaux indique que « les diagnostics et les études nécessaires ont été faits et les entreprises choisies ont une expérience dans la conception des ouvrages prévus». Toutefois, l’entretien futur des infrastructures est source d’inquiétude. Babacar Senghor soutient que dans « la conception, tout est fait pour permettre au gestionnaire d’avoir des ressources facilitant la gestion.
Diamniadio : Le recours à l’existant
Contrairement à Dakar où le comité d’organisation fait de la reconstruction, le choix porté sur Diamniadio est de miser sur l’existant : le stade Abdoulaye Wade, Dakar Arena, le centre des expositions et le centre équestre de la Gendarmerie nationale et l’Université Ahmadou Makhtar Mbow. Toutes ces infrastructures ont été réalisées sous le magistère de l’ancien président de la République Macky Sall. Le Stade du Sénégal Abdoulaye Wade, est un stade situé à Diamniadio à 36 km de Dakar. Inauguré en août 2018, il accueillera les Jeux olympiques de la jeunesse de 2026. Il dispose d'une capacité de 50 000 places. Ce stade accueille les matchs officiels de l’équipe nationale de football du Sénégal. Réalisé dans la nouvelle ville de Diamniadio, il dispose de plusieurs infrastructures connexes. Dakar Arena, d’une capacité d’accueil de 15.000 places a aussi été réceptionné en août 2018. Les matchs de basketball s’y jouent
Ce joyau a remplacé le stadium Marius Ndiaye qui ne répondait plus aux normes car, étant construit en 1961 pour abriter les jeux de l’amitié de 1963. Le centre des expositions de Diamniadio, quant à lui, est bâti sur plus de 20.000 m² d’espaces d’exposition, 6 halls de 1.400 à 4.500m2. Il se trouve à côté du centre de conférences Abdou Diouf et d’un hôtel, propriété d’une grande chaine d’hôtellerie. La prestation de serment du cinquième président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, y a lieu le 2 avril 2024. L’autre site à Diamniadio est le centre équestre de la gendarmerie nationale qui va recevoir les épreuves d’équitation. Il est en construction. Pour Dakar 2026, l’université Ahmadou Makhtar Diop (UAM) servira de village olympique. C’est une nouvelle construction qui peut accueillir 30 000 étudiants et est doté d’un campus social intégré de 10 000 lits. Il a été inauguré le 1er décembre 2022 par le président Macky Sall.
Le Sénégal pour représenter l’Afrique
D’un commun accord, le Sénégal et le Comité International Olympique (CIO) ont décidé de reporter à 2026, les Jeux Olympiques de la Jeunesse de Dakar initialement prévus en 2022. Dans deux ans, la capitale sénégalaise sera donc le rendez-vous des jeunes sportifs du monde. Le souhait est d’en faire, « des jeux mémorables », dit Abdoulaye Kanouté, mais également, ceux qui laisseront un important héritage au Sénégal et à la ville de Dakar en particulier. Le Sénégal s’apprête à organiser les jeux de 2026 avec l’idée qu’il représentera tout un continent. « On en a conscience au point qu’on a défini, « l’Afrique accueille, Dakar célèbre », comme slogan affirme Abdoulaye Konaté. HÉRITAGE DES JOJ : CE QUE DAKAR PEUT APPRENDRE DE LAUSANNE La ville de Lausanne en Suisse a accueilli les jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) en 2020. Ils ont laissé comme héritages, des infrastructures : Vortex, l’ancien village olympique et la Vaudoise Arena, un complexe sportif évènementiel. Vortex et Vaudoise Arena peuvent servir d’exemples à la ville de Dakar qui s’apprête à accueillir les jeux olympiques de la jeunesse en 2026. Elle existait avant les jeux, mais a été reconstruite pour abriter des compétitions. La Vaudoise Aréna est un centre à la fois pour la natation, le patinage, le hockey sur glace et d’autres sports. Comme la reconstruction de la piscine olympique de Dakar, les jeux olympiques ont été un catalyseur du projet. « Sans les jeux de la jeunesse en 2020, la vaudoise aréna allait prendre beaucoup plus de temps à se réaliser. Elle répondait à un besoin évident à Lausanne et dans toute la région après les jeux », dit le syndic (maire) de Lausanne, Grégoire Junod. L’enjeu des jeux olympiques étant de faire des infrastructures utiles après les compétitions, « il faut des installations qui ont un sens, une pertinence dans la durée », recommande Grégoire Junod dessinant la voie à suivre afin que la Vaudoise Aréna serve d’exemple au Sénégal.
L’entretien des infrastructures qui seront réalisées reste encore un défi. Mais La ville de Lausanne quant à elle, a réglé ce problème. Les recettes de la vaudoise aréna à elles seules, ne peuvent pas assurer la maintenance, mais la municipalité a trouvé la solution. « On a mis le budget qui correspond à l’entretien et à la maintenance du lieu ; ça a été prévu au départ », explique l’édile de Lausanne. Est-ce un choix judicieux d’entretenir des infrastructures sportives avec des fonds de la ville ? E tous cas, Lausanne a en fait une option pour faciliter la pratique de certaines disciplines à ses habitants. « Les infrastructures publiques ne sont jamais rentables, le hockey sur glace en suisse est un sport très populaire. Aussi, le patinage est inscrit dans le programme scolaire des écoles. On a donc besoin d’une patinoire », estime le maire. Disposer d’une deuxième grande piscine à Lausanne, une agglomération de 400.000 hbts, motive également, « la nécessité d’entretenir à perte la Vaudoise Aréna dont l’utilité a été démontré après son ouverture », explique Grégoire Junod.
S’adapter au contexte africain
L’autre héritage des jeux de la jeunesse à Lausanne, est le Vortex, l’ancien village olympique. Il est un devenu un logement pour les étudiants de l’université et de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL). C’est un complexe comprenant près de 1000 logements avec des cafétérias, une garderie d’enfants et des ateliers de commerce. Le Sénégal, pays à faible revenu accueille les Joj de Dakar avec l’ambition de révéler le défi d’une première en Afrique. Les investissements faits pour l’organisation des jeux sont-ils opportuns ? Le spécialiste des jeux et professeur d’université à Lausanne, Jean-Loup Chappelet, pense que, « (les investissements) ne seraient pas venus au Sénégal s’il n’avait eu les jeux de la jeunesse ». Les jeux de Dakar ne doivent pas être une copie des éditions antérieures. « Il ne faut pas reproduire le modèle occidental qui correspondait au 20éme siècle. Il faut trouver des solutions plus adaptées à la situation actuelle », recommande Jean-Loup Chappelet. L’organisation des jeux doit se faire en tenant compte du contexte sénégalais ajoute-t-il. « Pour les autres innovations, c’est au comité d’organisation local de jauger la situation et d’agir en conséquence. Il ne faut pas trop être à l’avance ou trop décalé ». Le sens d’organiser des jeux olympiques de la jeunesse en Afrique s’explique par, « un rêve ancien de Pierre de Coubertin ex président du comité international olympique », explique Jean-Loup Chappelet. Dakar 2026 peut être l’occasion d’expérimenter, « de nouvelles disciplines », dit-il justifiant cette première édition africaine.
Reconversion des athlètes : Vaud générations champions, un modèle de réussite
Dans le canton de Vaud, en (Suisse), des athlètes ont une association, VAUD GÉNÉRATIONS CHAMPIONS, pour aider les pairs qui ont terminé leur carrière sportive. Selon la présidente de l’association, Anne-Sophie Thilo, le choix s’explique par le fait que, « en Suisse rien n’est fait pour aider les athlètes après leur carrière ». Pour pallier à cette difficulté, Vaud générations champions essaye d’établir une collaboration entre les athlètes et leurs partenaires pour faciliter leur reconversion. Les aides de l’association aux athlètes sont le remboursement de transports et le financement de la participation à des compétitions internationales, la mise en relation avec des experts, avocats et médecins de sports. Une soixantaine d’athlètes est appuyée chaque année par l’association. Pour Vaud générations champions, les difficultés ne manquent pas. Elles sont principalement liées aux finances, explique Anne-Sophie Thilo. Les anciens athlètes fournissent aussi des conseils de carrière, de mentoring, des stages et des apprentissages et un accompagnement en transition de carrière.
L’APBS PROPOSE LA CREATION DE BOURSES DE FORMATION SPECIFIQUES
Employabilité des personnels vivant avec un handicap vocal - Ce 20 octobre, la communauté internationale va célébrer la journée dédiée au bégaiement. Au Sénégal, elle se fera à l’ile de Gorée avec comme thème : « le pouvoir de l’écoute ».
Ce 20 octobre, la communauté internationale va célébrer la journée dédiée au bégaiement. Au Sénégal, elle se fera à l’ile de Gorée avec comme thème : « le pouvoir de l’écoute ». En prélude à cette rencontre, l' Association pour la prise en charge du bégaiement au Sénégal (Apbs) a fait part aux autorités de ses problèmes d’insertion dans le marché de l’emploi tout en leur proposant la création de bourses de formation spécifiquement destinées aux personnes en situation de handicap vocal.
Le secteur du numérique est devenu un pourvoyeur d’emplois. Beaucoup de projets sont orientés dans ce sens afin d’absorber plus de chômeurs. Cependant, certaines catégories sociales ne s’y retrouvent pas à cause de leur handicap qui devient un frein dans le choix des recrutés. Pour l'Association pour la prise en charge du bégaiement au Sénégal (Apbs), il est primordial de veiller à ce que nul ne soit laissé pour compte. « Les personnes vivant avec un handicap vocal, telles que les personnes bègues, doivent être pleinement intégrées dans cette dynamique de transformation » a fait savoir Mouhamadou Bachirou Dieng.
Pour répondre aux nouveaux défis imposés par cette mutation, l’Apbs a proposé la création de bourses de formation spécifiquement destinées aux personnes en situation de handicap vocal. Des bourses qui viseraient à leur offrir une formation adaptée, couvrant des domaines stratégiques tels que les technologies de l’information, l'intelligence artificielle, la cybersécurité, et bien d’autres encore. « L'objectif est de doter ces individus des compétences nécessaires pour se positionner comme des acteurs clés de l’économie numérique. Ces bourses permettraient d'ouvrir la voie à des opportunités d’emploi plus inclusives et à un accès équitable aux professions d'avenir, tout en les rendant compétitifs sur le marché du travail » a soutenu M. Dieng.
Et d’ajouter : « de plus, l’octroi de ces bourses serait un signal fort envoyé à l'ensemble de la société à savoir, celui d’une volonté d'inclusion active et proactive, où chacun a les moyens d'exploiter son potentiel et de contribuer à l’édification d’un Sénégal moderne et prospère. Nous appelons ainsi les autorités compétentes à mettre en place ces dispositifs de soutien pour faire en sorte que la révolution numérique ne soit pas une nouvelle frontière d’exclusion, mais bien un espace d’opportunités partagées ».
Pour l’Apbs, il est temps de placer l'inclusion au cœur du développement économique et social du pays, en permettant à toutes et à tous, sans distinction, d’être des acteurs de cette transformation historique. Pour y arriver, elle estime que cette insertion professionnelle inclusive doit passer par la révision et l’amélioration des programmes de formation. A l’endroit du ministère de la formation professionnelle, Mouhamadou Bachirou Dieng a déclaré : « il est essentiel de mettre en place des programmes de formation adaptés, permettant aux personnes vivant avec un handicap de développer des compétences en adéquation avec les besoins du marché de l’emploi. Ces programmes doivent intégrer des modules spécifiques aux technologies émergentes et aux métiers de l’avenir, tout en tenant compte des particularités de chaque type de handicap ».
Rappelons que l'Apbs a pour but de promouvoir, développer et soutenir des projets matériels, intellectuels ou scientifiques ayant pour objet l'aide aux personnes bègues, de resserrer les liens de solidarité entre ses membres et favoriser des échanges entre eux par le biais de témoignages et de partage d'expériences au sein de groupes d'entraide mais aussi de mener entre autres, des actions de sensibilisation, de plaidoyer et de lobbying en faveur des personnes bègues, auprès des parents des jeunes enfants, auprès des professionnels de la santé et de l'éducation, et surtout auprès des pouvoirs publics.
Pour cette présente édition de la journée mondiale du bégaiement qui sera célébrée ce dimanche, il est prévu selon les acteurs des séances de sensibilisation/formation des jeunes, un partage d'expériences, des mini conférences, des activités de thérapies de groupe avec des orthophonistes à l’ile de Gorée.
LE PRESIDENT DIOMAYE AU CHEVET DES SINISTRES
À bord d’un avion de l’armée de l’air, le Président de la République. Bassirou Diomaye Faye a atterri à l’aérodrome de Kédougou à 10 heures, vêtu d’un treillis militaire, marquant la solennité et l’importance de sa présence auprès des populations sinistré
Les inondations provoquées par la crue des fleuves Sénégal et Gambie, avec leur lot de populations sinistrées, de dégâts sur les cultures et les terres, n’ont pas laissé indifférent le Président de la République. Bassirou Diomaye Faye s’est rendu au chevet des impactés de Kédougou hier, vendredi 18 octobre 2024. Cette visite de deux jours destinée à évaluer les impacts des récentes inondations provoquées par la crue des fleuves Sénégal et Gambie a été également l’occasion de lancer un message de fermeté pour l’application du décret interdisant l’orpaillage traditionnel le long de la Falémé.
À bord d’un avion de l’armée de l’air, le Président de la République. Bassirou Diomaye Faye a atterri à l’aérodrome de Kédougou à 10 heures, vêtu d’un treillis militaire, marquant la solennité et l’importance de sa présence auprès des populations sinistrées. Accueilli par le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, et les autorités locales, le Chef de l’État a débuté sa tournée par une rencontre avec les militaires du 34e bataillon d’infanterie du camp Fodé-Ba. Cette visite a permis de souligner l’implication des forces armées dans les opérations de secours et de soutien aux populations touchées par cette catastrophe naturelle. Le Président Faye a ensuite prévu de se rendre sur différents sites sinistrés, dont les rives de la Falémé, où de nombreuses familles ont été affectées par les débordements fluviaux. La région de Kédougou, tout comme d’autres parties du pays, subit d’importants dégâts matériels, forçant les populations à quitter leurs maisons inondées. Le président Diomaye Faye a réitéré l’engagement de l’État à apporter une aide immédiate aux sinistrés tout en prenant des mesures durables pour prévenir de tels désastres à l’avenir. Des actions d’urgence sont en cours pour venir en aide aux populations, notamment en termes de relogement et d’approvisionnement en vivres et soins médicaux.
DIOMAYE EXIGE LA FERMETE CONTRE L’ORPAILLAGE TRADITIONNEL
A Kédougou, le Président de la République s’est rendu à Sansamba dans le département de Saraya, pour mesurer l’effectivité du décret interdisant l’orpaillage à 500 m du cours d’eau. « Je suis venu m’enquérir des conditions de travail des administrations déconcentrées et des forces de défense et de sécurité qui effectuent un travail remarquable dans la sécurisation de cette partie du pays afin de relever les défis environnementaux auxquels nous sommes confrontés dans la Falémé et qui ont conduit les ministres de l’Environnement, celui des Mines et de la Géologie leurs collègues de l’Intérieur, de la Sécurité publique et des Forces Armées, à faire un rapport à la suite duquel j’ai pris un décret pour interdire les activités d’orpaillage à 500 m de la Falémé. Il fallait que je vienne constater par moi-même, les dégâts qui ont été rapportés et jauger le niveau d’application du décret. J’invite les Forces de Défense et de sécurité en collaboration avec les populations et les autorités déconcentrées, de veiller à l’application stricte du décret sur la durée prévue (d’ici juin 2027). Il est important que la mesure soit respectée puisque la Falémé étant un affluent du fleuve Sénégal, un cours d’eau qui alimente l’usage domestique d’eau à Dakar. Nous avons l’ambition de transférer de l’eau du fleuve Sénégal jusque dans les villes de Touba, Thiès, Mbour et Dakar. Ces villes concentrent plus de 50% de la population urbaine et 31% de la population du Sénégal. Aussi, l’essentiel des pôles urbains est concentré entre Diamniadio, Daga-Kholpa, Thiès et Mbour dans une certaine mesure. Ce que j’ai constaté me rassure quant à la fermeté qu’il faut avoir dans l’application du décret ».