Baadoolo - Cotise pas, njacc pas !
Pastef yeungueulna poches yi. Aytia, aytia… Hana Giga yii Pm dina si partager waa Bakel, Matam, Podor, Kédougou… Ils n’ont plus de connexion et sont coupés du monde. Téléthon sakh amna. Pour ceux qui ne voient le thon qu’à la télé. Même les derniers «riches» vont collecter de l’argent pour euxmêmes et les sinistrés. Hana Sonko qui attend des dizaines de millions au Dakar Arena dina si tiompal touti waa mbeund mi. Ça commence bien ! Campagne de fonds pour la campagne. Cotise pas, njacc pas ! Walla gagner pas !
Inondations au Nord et à l’Est Thierno Madani Tall prend la parole
Face aux dégâts humains et matériels causés par les inondations à Podor, Matam, Bakel et Tambacounda et Kédougou, le Khalife Thierno Madani Tall fera une déclaration ce samedi 19 avril 2024 à 15h00, a appris Bés bi. Le guide religieux s’inscrit ainsi dans la trajectoire de son père, Thierno Mountaga Tall, qui, il faut le rappeler, lors des graves inondations de 2005 avait fait une déclaration à la presse en appelant à des prières et à la solidarité. Une médiation sociale de la famille oumarienne qui s’est manifestée également récemment lorsque Thierno Madani s’est rendu à Médina Gounass après les affrontements entre deux communautés. Il y a quelques jours, il a fait le déplacement à Touba pour exprimer sa solidarité à Serigne Mountakha Mbacké suite aux inondations dans la ville sainte.
Nouvelle alerte de l’Omvs Vigilance toujours rouge dans les zones de Matam, Podor…
L’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (Omvs) reste vigilante. «Au niveau du haut bassin, avec la diminution des précipitations, la tendance à la baisse des écoulements des trois principaux affluents du fleuve Sénégal se maintiendra sur les prochains jours. Au niveau de la vallée et du delta, les niveaux resteront au-dessus des cotes d’alertes et les inondations qui ont déjà eu lieu se poursuivront dans les zones habituellement inondables», informe l’organisation dans son communiqué du 18 octobre. L’Omvs indique que, «conformément aux consignes de mise en œuvre du plan d’alerte du fleuve Sénégal, la vigilance orange reste activée sur la plupart des localités riveraines du fleuve Sénégal, avec la ville Kayes qui rentre dans la vigilance jaune, avec une tendance à vigilance rouge dans les zones de Matam, Lexeiba 2, Podor, Kaedi, Toufoundé».
Président par intérim de la coalition Dionne 2024 - Cheikh Diop Dionne choisit Pastef
L’ancien député de Benno bokk yaakaar, Cheikh Diop Dionne a choisi la liste Pastef pour ces élections législatives. Président par intérim de la coalition Dionne 2024, de son défunt frère, Boun Abdallah Dionne, il écrit : «Je déclare publiquement mon soutien sans condition à la liste présentée par le parti Pastef et exprime aux nouvelles Autorités mon ardent souhait de réussite dans la gestion de notre État.» Dans une déclaration parvenue à Bés bi, il ajoute : «Que ceux qui s’opposent le fassent avec élégance. Que ceux qui gouvernent comprennent que tout pouvoir a une fin et n’aient en ligne de mire que l’intérêt général du peuple sénégalais. Telle est ma prière et ma boussole car notre peuple souffre de divers manquements accumulés depuis très longtemps et reste stoïque.»
Ancien maire de Kolda - Bibi Baldé lâche Macky et l’Apr
Son silence était pesant. Abdoulaye Bibi Baldé a choisi de quitter l’Apr. «Je m’adresse à vous aujourd’hui avec un sentiment mêlé de gravité et de soulagement, pour vous annoncer ma décision de recouvrer et de reprendre ma liberté en suspendant toutes mes activités et en démissionnant de toutes mes fonctions au sein de l’Alliance Pour la République (Apr)», a-t-il écrit. Le prédécesseur de Mame Boye Diao à la mairie de Kolda dit croire «fermement que la politique est avant tout un engagement moral, une voie qui exige transparence, loyauté et respect mutuel». Il faut rappeler que la coalition Takku Wallu Sénégal qui regroupe l’Apr, le Pds et autres a investi Moussa Baldé tête de liste départementale de Kolda.
IJGlobal Esg Awards 2024 Le Brt recoit deux nouvelles distinctions internationales
C’est un nouveau virage pour le Bus rapid transit (Brt) de Dakar. le projet, piloté par le Conseil exécutif des transports urbains durables (Cetud), a reçu deux nouvelles distinctions prestigieuses lors de la 3- ème édition des IJGlobal ESG Awards 2024 qui s’est tenue à Londres ce 17 octobre 2024, indique un communiqué du Cetud. «Il s’agit du Prix Transition énergétique - Infrastructures pour l’audace de la première ligne de Brt au monde avec une flotte 100% électrique et du Prix Partenariat Public-Privé (Ppp) pour les innovations importantes dans la structuration du schéma institutionnel et de financement, avec une contribution du secteur privé dans l’investissement à hauteur de 31%», lit-on. Ces distinctions, selon le communiqué, honorent également les «contributions déterminantes» de Ifc, Conseiller du Cetud dans le développement de l’investissement et la transaction, avec toutes les équipes de la Banque mondiale qui ont accompagné le projet, celles de l’opérateur Dakar Mobilité, détenu par la société d’investissement Meridiam (70 %) et le Fonsis (30 %), dont les représentants étaient présents à la cérémonie.
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AU CAMEROUN, UNE SUCCESSION À HAUTS RISQUES
Entre un président vieillissant et des institutions fragiles, le pays d'Afrique centrale semble mal préparé à affronter l'avenir. Une situation explosive qui pourrait avoir des répercussions bien au-delà de ses frontières
Le journaliste Théophile Kouamouo, rédacteur en chef de Média TV, a récemment partagé son analyse de la situation politique au Cameroun lors d'une intervention sur TV5 Monde. Selon lui, le pays traverse une période de tensions et d'incertitudes sans précédent.
Kouamouo décrit un pouvoir camerounais en proie à des luttes internes. Il évoque une « guerre des communiqués » entre les proches du président Paul Biya, chacun cherchant à affirmer sa position dans un contexte politique de plus en plus nerveux.
Le journaliste s'est également penché sur les récents déplacements non officiels du président Biya en Suisse, accompagné de hauts responsables de l'État. Ces mouvements, entourés de secret, alimentent selon lui les spéculations sur la santé du chef de l'État âgé de plus de 90 ans.
L'analyse de Kouamouo met en lumière le rôle prépondérant de Chantal Biya, l'épouse du président. Il souligne son influence significative dans les cercles du pouvoir, due à sa proximité unique avec le chef de l'État.
Le journaliste alerte sur l'impréparation du Cameroun face à une éventuelle transition de pouvoir. Il évoque les défis sécuritaires auxquels le pays est confronté, notamment avec Boko Haram au nord et les tensions dans les régions anglophones.
Enfin, Kouamouo souligne l'implication de puissances étrangères comme la France, les États-Unis, la Chine et Israël, ajoutant une dimension géopolitique à la situation déjà complexe du Cameroun. Selon son analyse sur TV5 Monde, le pays se trouve à un moment charnière de son histoire, oscillant entre stabilité précaire et risque de chaos.
Le Bureau Politique du SET
DROIT DE RÉPONSE À OUSSEYNOU NAR GUÈYE
Monsieur semble ignorer que le nom du parti n'est pas le bien privé d’un individu, mais bien l'œuvre collective de tous ceux qui, à quelque niveau où ils se trouvent, contribuent à sa bonne marche
Dans une publication parue le 17 octobre 2024 sur son blog dénommé «Tract», Monsieur Ousseynou Nar Gueye, journaliste mais également militant de notre formation politique, a porté des accusations graves, infondées et calomnieuses contre le président de notre parti Monsieur Moustapha Mamba Guirassy en prétendant faussement que « l'acronyme, le nom et la signification du parti SET ou «Sénégal En Tête» serait sa «propriété intellectuelle » de sorte qu'il serait en droit de lui réclamer «plusieurs dizaines de millions », selon ses propres mots.
Cette manœuvre cousue de fil blanc n'est qu'une tentative malhonnête de la part d'un militant en rupture de ban depuis plusieurs années pour essayer de couvrir ses sordides démarches constitutives de trafic d'influence et d'extorsion de fonds.
Devant l'intransigeance du président du parti de ne céder sur rien, Monsieur Ousseynou Nar Guèye tente alors de le jeter en pâture à l'opinion, oubliant qu'en signant son papier il fait lui-même l'aveu que le parti SET est le « parti de Moustapha Guirassy ».
Au demeurant, Monsieur Ousseynou Nar Guèye, qui est encore membre de notre formation politique dont il n'a pas encore démissionné à ce jour, semble ignorer que le nom du parti n'est pas le bien privé d’un individu, mais bien l'œuvre collective de tous ceux qui, à quelque niveau où ils se trouvent, contribuent à sa bonne marche. A vrai dire, cette sortie médiatique n'est qu'une tentative malhabile de discréditer notre parti et de porter atteinte à l'honorabilité de son président.
Coïncidence troublante, c'est à la veille de la visite de Monsieur le président de la République à Kédougou précisément, pour s'enquérir de la situation des sinistrés et qui est la région d'origine du président du parti qu'est diffusé ce billet qui n'a d'autre motivation que de ternir l'image de ce dernier.
Tout aussi troublante est la position de Monsieur Ousseynou Nar Gueye sur la liste Kiraay ak natangué qui démontre une manœuvre politique avec une volonté manifeste de nuire à notre président, devenu aujourd'hui son opposant politique. Une posture affligeante tant chacun de nous sait que notre président, depuis plus de quatorze ans, a tenu, avec une fidélité notoire, à maintenir son équilibre financier et familial en lui offrant des postes au sein de toutes ses entreprises.
Le parti SET, qui n'entend pas dévier de sa ligne de conduite politique et des règles et principes qui fondent son action, tient à réaffirmer son soutien indéfectible et sa solidarité agissante envers son président, tout en mettant en garde contre toute tentative visant à porter atteinte à l'unité du parti ainsi qu'au respect et à la considération dus à celui-ci.
D'ores et déjà, les avocats du parti ont été saisis et des instructions fermes leur ont été données pour que cette affaire ne reste pas en l'état et qu'une suite judiciaire appropriée lui soit donnée.
FACE AUX CRUES, LA LD DEBOUT POINTE LE DÉFAUT DE PRÉPARATION
La formation politique met en lumière le manque de prévention et réclame des mesures d'urgence à la hauteur de la catastrophe. Elle appelle également à l'élaboration d'un plan de résilience pour l'après-crise
La LD Debout monte au créneau face à la tragédie des inondations qui frappent le Sénégal. Dans le communiqué ci-après, le parti exprime sa solidarité envers les sinistrés tout en dénonçant les lacunes de la gestion gouvernementale. Il souligne le caractère prévisible de la catastrophe et exige des mesures d'urgence à la hauteur du drame.
"C’est avec beaucoup de peine que le Secrétariat Exécutif National de la LD debout suit l’actualité des inondations consécutives aux crues des fleuves de la Falémé et du Sénégal et qui éprouvent depuis plusieurs jours les populations de nombreuses localités de Kédougou, Bakel et Matam.
Face à l’étendue de cette catastrophe et à ses conséquences, la LD Debout exprime sa solidarité aux populations sinistrées ou affectées par ces douloureux évènements et leur témoigne sa profonde compassion.
Pour la LD Debout, considérant que des outils, technologies et moyens de prévention de telles catastrophes existent, ces évènements étaient prévisibles, et des mesures de mitigation auraient pu être envisagées, si pour autant le gouvernement en avait fait une véritable priorité.
Maintenant, c’est dans la réactivité, mais de manière plus soutenue que ce à quoi on assiste jusqu’à présent, qu’il urge de prendre toutes les mesures nécessaires et suffisantes, au plan local comme au niveau national, pour soulager efficacement ces populations, les mettre à l’abri et les assister, proportionnellement à l’ampleur du sinistre et des dégâts.
Enfin, dans la suite immédiate des premiers secours, le gouvernement doit travailler, d’ores et déjà, à réunir les conditions et les moyens d’un plan de résilience adapté à la situation actuelle de crise pour accompagner toutes les personnes sinistrées à survivre aux conséquences de ces inondations."
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TAKKU WALLU SÉNÉGAL ANNONCE UNE CAMPAGNE DE COLLECTE DE FONDS
Ces fonds serviront à financer la campagne électorale de la coalition, ainsi qu'à venir en aide aux populations du nord impactées par les crues du fleuve Sénégal, a déclaré Abdou Mbow.
A la veille de la levée de fonds de Pastef, ce samedi, à Dakar Arena, Abdou Mbow a lui aussi annoncé une «campagne de collecte de fonds pour la campagne électorale de la coalition Takku Wallu Sénégal mais aussi pour venir en aide aux populations du nord parce que nous sommes dans une période de compensation pour les populations impactées par les crues du fleuve Sénégal».
En conférence de presse, ce vendredi, Abdou Mbow a, par ailleurs affirmé que «la Stratégie nationale de développement (Snd) Sénégal 2050 est une copie du Plan Sénégal émergent (Pse)», soulignant que Victor Ndiaye, un des « hommes du Pse », est la «preuve formelle» de cette ressemblance.
TIDJANE THIAM SALUE LE RENOUVEAU ÉCONOMIQUE DU SÉNÉGAL
Après une audience avec le Premier ministre Ousmane Sonko, le président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), s'est dit impressionné par la stratégie de développement des nouvelles autorités sénégalaises.
Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Tidjane Thiam, s’est dit ‘impressionné’’ par la stratégie de développement des nouvelles autorités sénégalaises, au sortir d’une audience que lui a accordée, vendredi, à Dakar, le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko.
‘’Je suis reparti impressionné par la stratégie des autorités et le vent nouveau qui souffle sur le Sénégal’’, a-t-il écrit sur sa page Instagram.
Lors de cette rencontre, l’ancien président-directeur général de la banque Crédit Suisse et du groupe d’assurances Prudential s’est entretenu avec le chef du gouvernement sénégalais sur des questions de développement et les défis économiques que les deux pays sont appelés à relever.
‘’J’ai eu l’honneur à Dakar d’être reçu par le Premier ministre Sonko pour un échange de vues sur le développement et les défis que nos économies doivent relever’’, a souligné celui qui s’est déclaré candidat à l’élection ivoirienne, prévue en 2025.
Tidjane Thiam est également membre du Comité international olympique (CIO) et président du conseil d’administration de Rwanda Finance Limited (RFL), l’agence chargée de la promotion et du développement du Rwanda en tant que destination financière internationale.
DIOMAYE APPELLE À UNE COLLABORATION POUR SAUVER LA FALÉMÉ DE LA POLLUTION
Confronté à une grave contamination au cyanure et au mercure, ce cours d'eau essentiel pour l'agriculture et la biodiversité est au cœur des préoccupations environnementales et sanitaires de la région.
Le président de la République a invité, vendredi, les populations du département de Saraya, dans la région de Kédougou (sud-est), à collaborer avec les forces de défense et de la sécurité (FDS) pour lutter contre la pollution de la Falémé, affluent le plus important du fleuve Sénégal.
”Pour nous, c’est une question vitale. Cette eau est celle que nous buvons et elle fait face à une pollution très grave au cyanure et au mercure et tout autre substance sans compter la dégradation de l’environnement et de la biodiversité’’, a déclaré Bassirou Diomaye Faye.
Le président de la République s’exprimait dans le cadre d’une visite au niveau des sites semi-mécanisés du fleuve Falémé dans le village de Sansamba.
Le chef de l’Etat a déploré la dégradation de l’environnement et de la biodiversité au niveau du fleuve Falémé, située à la frontière Moussala-Mahinamine.
“Nous avons constaté que partout où il y a de l’orpaillage (…) tout ce qui est écosystème est détruit alors que cette eau, nous en avons besoin pour l’agriculture irriguée dans une certaine mesure”, a-t-il déploré.
Le président Bassirou Diomaye Faye a invité également l’inspection générale d’Etat (IGE) à faire l’audit des permis d’exploitation semi-mécanisé et des titres miniers.
Il a indiqué, en substance, que les ministères des Mines et de l’Environnement étaient en train de faire ce travail d’investigation.
M. Faye a souligné que l‘histoire de plus d’une trentaine de villages est liée au fleuve Falémé, évoquant les activités agricoles et maraichères pratiquées par les populations riveraines.
Il a annoncé que l’Etat du Sénégal a entamé des discussions avec le Mali et la République de Guinée pour que des mesures idoines soient prises le plus rapidement en matière de dispositifs et d’évaluations environnementales et sociales.
Le président de la République est attendu demain samedi dans la commune de Khossanto pour visiter la mine d’exploitation de Sored mine.
MACKY SALL FACE À L'INÉDIT JUDICIAIRE
Pour la première fois de son histoire, la Haute Cour de justice, une institution rarement sollicitée depuis l'indépendance, pourrait être amenée à juger un ancien président de la République. Un défi de taille dans un contexte politique tendu
(SenePlus) - La Haute Cour de justice, une institution rarement sollicitée depuis l'indépendance, pourrait bientôt se retrouver au cœur d'une affaire sans précédent. Pour la première fois de son histoire, elle pourrait être amenée à juger un ancien président de la République, en la personne de Macky Sall. Cette perspective soulève de nombreuses questions sur le fonctionnement, la légitimité et l'indépendance de cette juridiction.
En effet, des voix s'élèvent au sein du nouveau gouvernement pour menacer l'ex-chef d'État de poursuites. Fadilou Keïta, directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), a ainsi lancé une charge virulente sur Seneweb TV le week-end dernier : "On a les moyens de lui faire payer ; on va lui faire payer ! Il a fait des choses extrêmement graves, qui sont là. La documentation est là. Les personnes avec lesquelles il dealait sont là. Les gens qu'il a pu sacrifier sont là ; et ce sont des gens qui vont témoigner contre lui, ce sont des gens qui vont sortir des documents probants contre lui !"
Ces accusations soulèvent la question cruciale de la définition de la "haute trahison", seul motif pour lequel un président peut être jugé selon l'article 101 de la Constitution. Le professeur Mouhamadou Ngouda Mboup, de l'Université Cheikh-Anta-Diop, apporte un éclairage, dans un article consacré au sujet par le magazine Jeune Afrique (JA) : "Ni la Constitution ni la loi organique sur la Haute Cour de justice ne la définissent précisément. Autrement dit, il reviendra aux députés de le faire." Il ajoute qu'"un mensonge d'État pourrait s'avérer constitutif de la haute trahison ; en l'occurrence, la falsification du taux d'endettement ou du niveau du PIB."
La composition même de la Haute Cour de justice pose également question. Elle sera constituée de huit juges titulaires et huit juges suppléants, élus parmi les membres de la nouvelle Assemblée nationale. Cette configuration soulève des inquiétudes quant à l'impartialité de la procédure, comme le souligne Me El Hadj Amadou Sall, avocat proche de Macky Sall, inrertogé par JA : "Pour renvoyer Macky Sall en procès, il faudrait que sa mise en accusation soit adoptée à la majorité des trois cinquièmes des députés."
Comme le rappelle Jeune Afrique, l'histoire de cette institution est marquée par un précédent controversé. En 1963, elle a condamné l'ancien Premier ministre Mamadou Dia et quatre de ses ministres dans ce que beaucoup considèrent comme une parodie de procès à caractère politique. Me El Hadj Amadou Sall met ainsi en garde contre une répétition de l'histoire : "Ces accusations relèvent de l'imbécilité de jeunes qui tentent d'intimider Macky Sall pour le dissuader de venir faire campagne au Sénégal. On ne saurait se livrer ainsi à une mise en accusation préventive dans les médias."
Face à ces menaces, Macky Sall semble avoir choisi la prudence. Selon les informations recueillies par Jeune Afrique, il n'envisagerait pas de revenir au bercail pour la campagne électorale, craignant une possible arrestation. Amadou Sall confirme : "Afin d'éviter qu'il soit inutilement chahuté, j'estime préférable qu'il s'abstienne de venir au Sénégal battre campagne."
Les accusations portées contre l'ancien président sont graves. Outre la répression meurtrière des manifestations pro-Sonko entre 2021 et 2023, le Premier ministre actuel, Ousmane Sonko, évoque des soupçons de détournements financiers massifs. Il va jusqu'à suggérer que le Fonds monétaire international (FMI) aurait été dupé par l'administration de Macky Sall.
Cependant, Me El Hadj Amadou Sall conteste la validité de ces accusations : "Comment la Cour des comptes pourrait-elle valider aujourd'hui un audit remettant en cause des chiffres qu'elle avait elle-même validés au cours des dernières années ?" Il relève que "l'actuel ministre des Finances, Cheikh Diba, est l'ancien directeur de la programmation budgétaire dans ce même ministère."
L'issue des élections législatives du 17 novembre sera cruciale. Si le parti d'Ousmane Sonko obtient une majorité confortable, comme le prédisent certains observateurs, la mise en accusation de Macky Sall pourrait devenir une réalité. Cela placerait la Haute Cour de justice dans une position inédite, testant sa capacité à mener un procès équitable dans un contexte politique tendu.
Cette affaire pourrait redéfinir le rôle et l'importance de la Haute Cour de justice dans le paysage institutionnel sénégalais. Elle soulève des questions fondamentales sur l'équilibre des pouvoirs, la responsabilité des dirigeants et la capacité du système judiciaire à traiter des affaires politiquement sensibles. Le Sénégal, souvent cité comme un modèle de démocratie en Afrique, se trouve à un carrefour crucial de son histoire politique et judiciaire.
par Oumou Wane
SÉNÉGAL 2050 : UNE COURSE CONTRE LA MONTRE
Les jeunes de notre pays qui ont porté au pouvoir Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, doivent désormais croire dans ce projet et s’approprier ce nouvel agenda de mobilisation et d’espoir, qui devrait à terme, transformer la vie de notre nation
Selon toute vraisemblance statistique, en 2050, il y aura 2,5 milliards d’habitants en Afrique, dont une très grande majorité de jeunes.
2050, c’est aussi l’objectif que se fixe notre nouveau président Bassirou Diomaye Faye pour faire aboutir son nouveau référentiel des politiques publiques au Sénégal.
Dénommé "Sénégal 2050 : agenda national de transformation", ce référentiel, présenté ce lundi 14 octobre 2024 par le Premier ministre, Ousmane Sonko, repose sur quatre axes stratégiques : la bonne gouvernance, le capital humain, l'aménagement durable, ainsi qu'une économie compétitive. D’après les nouveaux dirigeants de notre pays, leur application, devrait permettre de "bâtir un Sénégal souverain, juste et prospère".
Les jeunes de notre pays qui ont porté au pouvoir Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, doivent désormais croire dans ce projet et s’approprier ce nouvel agenda de mobilisation et d’espoir, qui devrait à terme, transformer la vie de notre nation.
Cependant, aujourd’hui encore, des milliers de nos jeunes, se considérant « sans avenir » ou se trouvant attirés par les mirages de l’occident, risquent leur vie et souvent la perdent, dans de frêles embarcations sur les océans.
Notre nouveau ministre de l'Intérieur, le général Jean Baptiste Tine, en a fait une priorité nationale. Il entend combattre les réseaux de passeurs, tout en soulignant l'importance de sensibiliser les jeunes aux dangers de cette aventure et de leur offrir des opportunités économiques au Sénégal.
Alors je dis à ces jeunes, c’est de la folie. Votre vie vaut plus que cette mortelle route de l’exil !
Quand toute l’Europe durcit ses politiques migratoires dans une société qui se déshumanise et que les conditions de l’immigration clandestine génèrent de plus en plus de misères et de drames humains, une nouvelle réflexion doit être menée chez nous sur notre capacité à garder espoir face aux difficultés et à construire notre avenir.
Cet été, après le naufrage meurtrier d'un bateau de migrants au large de la Mauritanie, avec un bilan effroyable, notre Premier ministre a lancé un appel. « L'avenir du monde est en Afrique », a déclaré Ousmane Sonko, « la jeunesse doit rester en Afrique ». « Le seul continent qui a encore une marge de progression et de croissance importante, le seul continent qui devrait porter la croissance du monde dans les 50 prochaines années, c'est l'Afrique », a-t-il proclamé. Avant d’ajouter, « la réponse que nous avons apportée, nous, est très claire, personne ne fera notre développement à notre place. Nous n'accepterons plus que nos ressources naturelles soient pillées pour nous laisser la pauvreté et le chômage qui va vous pousser à partir, vous les jeunes... ».
Pourtant, ce ne sont pas des lois sur les flux de l’immigration clandestine, ni la crise humanitaire sans précédent que nous traversons, qui vont dissuader nos jeunes de tenter leur chance pour devenir livreurs, maçons, cuisiniers, agents d'entretien.... dans un monde sans pitié ni considération.
C’est donc à nos dirigeants d’accélérer la cadence et comme l’a promis le président Bassirou Diomaye Faye de "traquer sans relâche" les trafiquants d'immigrés, et « de créer davantage d'opportunités pour les jeunes du Sénégal, et avec eux, afin de construire un avenir durable et inclusif ».
À l’heure où le Sénégal entre dans une nouvelle ère avec le lancement réussi de notre premier satellite dans l’espace, il est temps que nous construisions ensemble et sur nos terres, un monde inspirant et solidaire, où chaque parcours de vie, aussi difficile soit-il, peut connaître une fin heureuse et porteuse d'espoir.
Alors, chers jeunes Sénégalais, engagez-vous, croyez-en vous ! L’heure a sonné et la course est lancée ! Aujourd’hui le gouvernement vous propose un projet qui n’est ni une utopie ni un mirage. À vous de vous l’approprier et de le faire triompher.