SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
2 décembre 2024
Éducation
LE SAES DECRETE 48 H DE GREVE RENOUVELABLES
Lors d‘une conférence de presse, le Syndicat Autonome des Enseignants du Supérieur (SAES) a annoncé une grève de 48h à partir de ce 12 octobre 2023. En effet, pour non-respect des accords signés entre le gouvernement et le syndicat le 6 janvier 2023
Lors d‘une conférence de presse, le Syndicat Autonome des Enseignants du Supérieur (SAES) a annoncé une grève de 48h à partir de ce 12 octobre 2023. En effet, pour non-respect des accords signés entre le gouvernement du Sénégal et le syndicat le 6 janvier dernier, les enseignants du supérieur vont observer deux jours de grève.
Parmi les points non-respectés, le SAES révèle qu’il s’agit entre autres de «la régularisation des pensions de réversion des veuves et veufs des enseignants, chercheurs et chercheurs, l’achèvement des chantiers et l’équipement des infrastructures sociales et pédagogiques dans les universités et le recrutement conséquent d’enseignants chercheurs ».
Par ailleurs, les syndicalistes exigent l’ouverture des universités publiques du pays afin de permettre aux étudiants de terminer l’année scolaire 2022-2023 qui avait été interrompue.
LES ETUDIANTS DE L’UGB DECRETENT DEUX JOURS SANS TICKET
La coordination des étudiants de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, à peine repris les cours, a renoué avec les grèves.
La coordination des étudiants de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, à peine repris les cours, a renoué avec les grèves.
En effet, les étudiants ont décrété 48 h sans ticket.
Pour cause, les résidents du campus se plaignent du non-paiement des bourses du mois de septembre. Ainsi, ils se disent prêts à renouveler leur mot d’ordre pour entrer dans leur fonds.
LE SAES EXIGE LA REOUVERTURE IMMEDIATE DE TOUTES LES UNIVERSITES
Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) exige la réouverture immédiate de toutes les universités, a déclaré, jeudi, son secrétaire général national, David Célestin Faye.
Dakar, 12 oct (APS) – Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) exige la réouverture immédiate de toutes les universités, a déclaré, jeudi, son secrétaire général national, David Célestin Faye.
»Le SAES exige la réouverture immédiate de toutes les universités et (…) sans quoi, il ne pourra en aucun cas être tenu responsable des menaces sur la validité de l’année académique », a-t-il déclaré, assurant, au cours d’une conférence de presse, que les enseignants sont prêts pour la reprise des cours.
Les autorités ont décidé de la fermeture des universités au mois de juin au lendemain des violentes manifestations qui ont éclaté après la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison pour »corruption de la jeunesse » dans l’affaire Adji Sarr.
L’essentiel des facultés sont à même de reprendre, a-t-il dit, soulignant que l’enseignement à distance pour un effectif de plus de 150 mille étudiants des universités publiques ne s’improvise pas au vu de toutes les difficultés objectives rencontrées pour l’Université virtuelle du Sénégal depuis 2013.
»Nous ne sommes pas des syndicats va-t-en-guerre, car en 38 d’années d’existence, le SAES n’a déposé que 8 préavis de grève », a-t-il dit, faisant allusion à la grève qu’ils ont entamée depuis mercredi.
Selon lui, »tous les efforts consentis par les enseignants-chercheurs pour un retour à un calendrier académique normal ont été anéantis par les fermetures intempestives et continues » des universités publiques »au gré du calendrier électoral ».
»Nous demandons aux enseignants de refuser de faire le cours en ligne, et de regagner les salles de classe. Et cela, même s’il y a aucun étudiant, ils doivent reprendre et faire leur travail », a-t-il lancé.
Il a appelé les recteurs et autres autorités à la responsabilité, toute en exprimant leur »disponibilité » aux parents pour la reprise des cours.
Le syndicaliste a évoqué plusieurs sujets notamment des accords ‘’non respectés’’ par le gouvernement depuis le mois de janvier. Il a invité les autorités compétentes à »tenir la parole donnée ».
VERS LA RÉOUVERTURE DU CAMPUS SOCIAL
Le directeur général du Centre des œuvres universitaires de Dakar informe que le campus social va ouvrir ses portes au mois de novembre. Mais avant la reprise, une rencontre du Conseil d’administration va se tenir pour discuter des mesures de sécurité
Le directeur général du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud) informe que le campus social va ouvrir ses portes au mois de novembre. Mais avant la reprise, une rencontre du Conseil d’administration va se tenir pour discuter des mesures à prendre afin de renforcer la sécurité au sein de l’Ucad.
« Le campus social de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar va bientôt ouvrir ses portes. Mais au préalable, il y a des conditions que nous voudrions discuter avec les étudiants et le corps professoral, parce que le 1er juin a été une date mémorable dans l’histoire de l’université. Des violences sans précédent, des saccages. Donc, il va falloir discuter des conditions de sécurité, d’accès et d’hébergement allant dans le sens d’apporter la paix sociale avant de rouvrir le campus social. Et après cela, d’ici novembre, normalement, les cours vont reprendre au sein du campus », a dit M. Sène sur Rfm.
UNE RENTRÉE A MILLE MAUX A KOLDA
La région de Kolda (Sud) a un déficit de 729 enseignants et compte 564 abris provisoires, a indiqué mardi son inspecteur d’académie (IA), Samba Diakhaté, en marge d’une réunion du comité régional de développement (CRD) consacrée au suivi de la rentrée
Kolda, 10 oct (APS) – La région de Kolda (Sud) a un déficit de 729 enseignants et compte 564 abris provisoires, a indiqué mardi son inspecteur d’académie (IA), Samba Diakhaté, en marge d’une réunion du comité régional de développement (CRD) consacrée au suivi de la rentrée scolaire.
»Il est important de pouvoir retenir des enseignants notamment expérimentés dans des zones les plus reculées », a-t -il plaidé.
Il a rappelé que l’académie de Kolda compte pas »moins de 848 écoles élémentaires , 86 collèges d’enseigement moyen, 21 lycées dont un d’enseignement technique et professionnel et 9 centres de formation qui ont fait de bons résultats lors des différents examens avec l’implication de tous les acteurs de l’éducation ».
Il a signalé des »besoins en tables-bancs’’, malgré quelques efforts qui ont été faits ‘’avec l’acquisition de près 3000 unités ».
L’inspecteur d’académie de Kolda a insisté sur »le maintien des efforts enregistrés » avant de rassurer sur les mesures d’accompagnement prévus notamment dans la formation et l’encadrement du personnel enseignant.
Samba Diakhaté a invité également les élus territoriaux à »soutenir les inspections départementales de l’éducation pour combler le déficit de tables-bancs, soit par la dotation et ou par la réparation des tables-bancs détruites ».
LES MAUX D'UN SECTEUR
9% des établissements d’enseignement fonctionnent dans ce pays sans autorisation, et que l’on trouve une pléthore d’enseignants sans diplômes ainsi que des filières inadéquates, ou même sans formateurs
L’audit des établissements d’enseignement privés, restitué le vendredi dernier, a montré que 9% des établissements d’enseignement fonctionnent dans ce pays sans autorisation, et que l’on trouve une pléthore d’enseignants sans diplômes ainsi que des filières inadéquates, ou même sans formateurs. Des chiffres qui révèlent l’étendue du mal qui ronge le système d’enseignement de ce pays.
Les parents devraient bien se renseigner sur les établissements d’enseignement privés avant d’y faire inscrire leurs enfants. D’après les résultats de l’audit des établissements privés à Dakar, «46% des établissements disposent d’autorisations provisoires, 43% ont une autorisation définitive et 9% des établissements ne disposent d’aucune autorisation».
Lors de l’atelier de restitution, le vendredi dernier, de l’audit fait avec l’appui de la Coopération allemande Giz, M. Serigne Modou Niang, le chef de la Division formation privée au ministère de la Formation professionnelle, qui faisait la restitution, a déclaré : «Au Sénégal, nous avons 9% d’établissements qui fonctionnent sans aucune autorisation et 2% d’établissements qui disposent d’actes de reconnaissance.»
Il a ajouté : «Sur le plan administratif, nous savons tous que l’établissement doit être dirigé par un déclarant responsable. Mais nous pouvons aujourd’hui dire, sans risque de nous tromper, que 7% de nos établissements n’ont pas de déclarant.» Une situation qui peut s’expliquer par des cas de décès. «Parfois les déclarants décédés, on ne les remplace pas. Ce sont des établissements qui sont dans une situation administrative chaotique», a-t-il commenté.
Selon toujours le fonctionnaire, 141 établissements fonctionnent sans pilote dans les enseignements-apprentissages. «Un établissement a besoin de directeur pédagogique pour contrôler, veiller, réajuster, remédier le système apprentissage. L’étude a montré que sur tous ces établissements audités, 141 n’ont pas de directeur technique», a-t-il indiqué. Sur la notion administrative, «les documents de gestion ont fait l’objet d’étude, de même que les bulletins de paie et les impôts, et 46 pour cent de nos établissements s’acquittent régulièrement des impôts. La moitié des établissements ne paie pas avec des bulletins. C’est un cas qui peut intéresser l’Inspection du travail, mais aussi qui nous intéresse dans le cadre de la promotion de la qualité du travail», a-t-il déclaré.
Relativement à la planification pédagogique, a-t-il poursuivi, «51% des établissements font des efforts, mais 49% ne planifient pas leurs enseignements-apprentissages sur la base de planning et de chronogramme». Une chose qui n’est pas sans conséquences. «Nous savons tous que la conduite des enseignements-apprentissages nécessite la mise à disposition d’outils d’accompagnement. 27% d’établissements ne gèrent pas correctement les emplois du temps, qui sont pourtant le premier référentiel pour l’organisation pédagogique dans un établissement», a-t-il soutenu.
L’audit a porté aussi sur l’offre de formation. Et à ce propos, les choses ne se passent pas dans les règles de l’art. «Nous avons une répartition un peu inégale de l’offre de formation sur les secteurs porteurs de croissance. Les secteurs qui portent la croissance économique au Sénégal, sont les secteurs qui ont les moyens portés dans l’offre de formation privée. 223 sur l’ensemble des établissements audités sont dans le tertiaire, 96 sont dans le secondaire, 25 sont dans le secteur primaire. Il y a une prédominance de formation dans le secteur tertiaire», a dit M. Serigne Modou Niang. A l’en croire, la conformité des filières a été aussi vérifiée.
«16 pour cent des filières enseignées ne sont pas autorisés. Dans nos établissements de formation professionnelle, il y a beaucoup de filières qui sont enseignées, mais qui ne sont pas autorisées», a-t-il dit tout en précisant que «cela peut bel et bien hypothéquer l’avenir des apprenants. Parfois, il y a des parents qui investissent beaucoup de millions, mais à la fin, le diplôme n’est ni signé par l’autorité compétente ni homologué. Généralement, l’étudiant ne s’en rend compte que lors de son entretien d’embauche. C’est un peu pathétique».
Sur la disposition des formateurs, les audits ont aussi relevé un problème. «Le taux de formateurs intervenant sans diplômes conformes dans les filières enseignées est de 17, 57%», a informé M. Niang, qui pense que «dans les établissements privés, cela devrait attirer l’attention de tous les acteurs». Car «les établissements ouvrent des filières sur lesquelles il n’y a pas de formateurs. Les formateurs habilités à le faire, on n’en cherche, mais on n’en trouve pas. Mais, le fait est réel, il y a 17, 57 pour cent de formateurs qui interviennent sans diplômes conformes aux filières pour lesquelles ils sont recrutés», a-t-il informé.
Mamadou Camara Fall, Secrétaire général du ministère de la Formation professionnelle, a indiqué, à l’issue des travaux, que l’esprit de cet audit n’est pas de tendre vers la répression, mais d’identifier, avec les acteurs, les points à améliorer et les accompagner techniquement et institutionnellement pour qu’on puisse améliorer l’existant. Et d’après lui, d’autres audits seront aussi faits dans les autres régions du pays, en dehors de l’échantillon des 447 établissements audités.
LA RENTRÉE REPORTÉE A CAUSE D’UNE PÉNURIE D’EAU A GORÉE
L’île de Gorée fait face à des problèmes sérieux d’eau au point de plomber l’ouverture des classes. En effet, la localité dirigée par le président de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF), Me Augustin SENGHOR manque d’eau depuis quelques temps.
L’île de Gorée fait face à des problèmes sérieux d’eau au point de plomber l’ouverture des classes. En effet, la localité dirigée par le président de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF), Me Augustin SENGHOR manque d’eau depuis quelques temps.
Ainsi, la rentrée des classes à l’école d’excellence Mariama BA qui devait se tenir ce lundi a été reportée jusqu’au jeudi 12 octobre 2023. Les parents d’élèves qui sont inquiets demandent l’intervention des autorités.
«C’est le deuxième report d’une rentrée des classes à cause d’un manque d’eau à l’Île de Gorée. La situation dépasse les autorités municipales de Gorée. Donc il faut que le président de la République vole au secours des populations de Gorée et de l’école sénégalaise », déclare un parent d’élève. A noter que ce manque n’est pas seulement constaté à Dakar. Plusieurs autres communes de Dakar et de Rufisque font face à une pénurie.
LES ACTEURS PRESCRIVENT L’ANTIDOTE
La violence et l’introduction de la politique dans le milieu scolaire ont été hier au cœur des débats lors de la 3ème édition de la Foire des Innovations en Education et Formation (FIEF) organisée par la COSYDEP
La violence et l’introduction de la politique dans le milieu scolaire ont été hier au cœur des débats lors de la 3ème édition de la Foire des Innovations en Education et Formation (FIEF) organisée par la Coalition des Organisations en Synergie pour la Défense de l’Education Publique (COSYDEP). Conscients que ces situations perturbent la stabilité de l’école, les acteurs ont mis sur la table une batterie de recommandations permettant d’éradiquer ce fléau du système.
La politisation de l’espace scolaire et les nombreux cas de violence préoccupent notamment la Cosydep qui a profité de sa 3ème édition de la Foire des Innovations en Education et Formation (FIEF) pour poser le débat à travers divers panels animés par des spécialistes de l’éducation. Parmi eux, Penda Seck Diouf, partenaire de la Cosydep, qui plaide pour que l’école soit déconnectée de la politique qu’elle considère comme principale source de perturbation surtout en période électorale. Elle propose aussi que des modules sur les violences sur le genre soient tenus en compte dans la réforme des curricula. «L’Etat doit aussi renforcer la sécurité dans les écoles. Car on voudrait avoir une école décomplexée de toute forme de violence. C’est pourquoi il est important qu’on puisse introduire certaines valeurs de respect de soi et de son prochain dans les modules des apprentissages», souligne Penda seck Diouf.
Un avis que partage le secrétaire national du Cusems, Ndongo Sarr qui trouve la nécessité d’articuler les programmes conformément à nos valeurs culturelles et nos croyances religieuses. «Tout le monde condamne les dérives au sein de nos sociétés et tout le monde s'accorde à dire que par l'école et notamment par les programmes qu'on y enseigne, il faudrait essayer de redresser cette situation. Une école est destinée à former une ressource humaine apte à porter le développement d'un pays. Maintenant chaque pays a ses réalités de sorte qu'on ne peut pas importer un modèle de développement pris ailleurs pour un pays dont les réalités sont totalement différentes», souligne le syndicaliste. A ses yeux, si nos élèves étaient suffisamment ancrés dans nos valeurs, sans doute, au-delà même de l'école on aurait même moins de conflits dans notre société.
S’agissant de la politisation de l’espace, Ndongo Sarr estime que cette situation serait liée à l’intrusion du politique. «Il faut que les politiques arrêtent de créer des mouvements de soutien dans l'espace. Ce sont les autorités qui doivent prendre leurs responsabilités, sachant qu'ils ont leur agenda électoral qu'ils doivent soustraire à la prise en charge et préoccupations des acteurs sociaux d'une manière générale et particulièrement des acteurs de l'école», souligne le secrétaire national du Cusems qui animait le thème sur «la réforme circulaire et les valeurs sociales».
AMIDOU DIEDHIOU, SELS : «L'APPAREIL SYNDICAL NE DOIT PAS SERVIR DE POLITIQUE»
Le secrétaire général national du Syndicat des enseignants libres du Sénégal(SELS), Amidou Diédhiou, invite pour sa part l’acteur politique à rester à l'écart de l'école. «Il faut épargner nos enfants et l'école ellemême des soubresauts politiques», martèle le syndicaliste. A ses yeux, cela aidera l'école à assumer sa vocation d'apprentissage, d'enseignement et d'éducation. Conscient par ailleurs du droit de l’enseignant de s’activer dans la politique, il estime toutefois que ce dernier doit faire le discernement entre ces deux rôles. «Même dans nos mouvements, on est apolitique. Car l'appareil syndical ne doit pas servir de politique», affirme le Secrétaire général du Sels, Amidou Diédhiou.
LES VACANCES, ENCORE LES VACANCES, TOUJOURS LES VACANCES ?
Une semaine après la rentrée des classes, nous constatons que beaucoup d’élèves et de professeurs manquent encore à l’appel. Les salles de classes et les cours d’écoles, d’habitude très animées et peuplés, sont parfois désertes
À l’École élémentaire El Hadj Ibrahima Beye située sur la Place de la Nation, le calme plane. Quelques parents et élèves viennent régler leur inscription. Des élèves marchaient dans la cour au moment où d’autres s’attelaient à balayer leurs salles de classe.
Une semaine après la rentrée des classes, nous constatons que beaucoup d’élèves et de professeurs manquent encore à l’appel. Les salles de classes et les cours d’écoles, d’habitude très animées et peuplés, sont parfois désertes comme c’est le cas de cette école élémentaire.
La directrice qui n’a pas souhaité s’exprimer devant notre micro, affirme cependant que la rentrée est bien effective dans son établissement et que tous avaient commencé leurs cours. « Presque l’ensemble des élèves sont là » ajoute-t-elle.
Souley en classe de CM1, argent pour l’inscription en main, souligne que les cours ont repris ce matin.
Selon Fatoumata une élève en classe de 4e à Mame Thierno, certains profs étaient bien présents mais les cours n’avaient cependant pas encore repris. Elle s’y était rendue vers huit heures.
Ignorant les raisons pour lesquelles il n’y avait pas cours, elle quitte les lieux.
Tout porte à croire que les vacances se prolongent encore. Beaucoup de profs, pour qui la rentrée était le 2 octobre, n’ont pas encore regagné les salles de classes. Les élèves aussi.
RENTREE SCOLAIRE, 460 ETABLISSEMENTS SCOLAIRES NETTOYES A CE JOUR
Au total 460 établissements scolaires sur un objectif de 1000 structures d’enseignement et de formation ont été nettoyés à ce jour dans la région de Dakar dans le cadre de la mise en œuvre des directives du conseil interministériel consacré à la rentrée
Dakar, 9 oct (APS) – Au total 460 établissements scolaires sur un objectif de 1000 structures d’enseignement et de formation ont été nettoyés à ce jour dans la région de Dakar dans le cadre de la mise en œuvre des directives du conseil interministériel consacré à la rentrée scolaire 2023-2024, a-t-on appris de l’adjoint au gouverneur de la région de Dakar, chargé du développement, Assane Guèye.
‘’Des équipes de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED) ont démarré les opérations de nettoiement au sein des écoles depuis le 8 septembre 2023 et ce travail se poursuit jusqu’au 14 octobre prochain’’, a dit M. Guéye.
Il s’exprimait samedi lors de la cérémonie officielle de lancement de la 17ème édition de la journée mensuelle de nettoiement ‘’Besup Sétal’’, organisée à l’école Seydina Issa Laye, dans la commune de Cambéréne (Dakar).
‘’L’école, a-t-il rappelé, demeure un lieu privilégié pour la sensibilisation des jeunes et le changement de comportement ». Cette 17ème édition de la journée de nettoiement qui coïncide avec la rentrée 2023-2024, nous offre une belle occasion d’améliorer le cadre de vie et l’hygiène publique en milieu scolaire contre tenu de la place centrale qu’offre l’école dans la société sénégalaise, a soutenu l’adjoint au gouverneur.
Le maire de la commune de Cambérène, Doun Pathé Mbengue, s’est félicité du choix de sa collectivité territoriale pour accueillir la 17ème édition de la journée de nettoiement, marquant la relance de l’initiative du chef de l’Etat.
‘’Le droit à un environnement sain est un droit constitutionnel qui trouve un sens et une portée suffisante dans la mesure où il est réaffirmé à travers une approche citoyenne mais communautaire’’, a-t-il ajouté.
L’édile de Cambérène a estimé que cette édition consacre les nombreux efforts déployés par la nouvelle équipe municipale de cette ville qui, a-t-il dit, a fait de l’environnement et du cadre de vie une priorité avec l’appui des équipes de la direction du Cadre de vie et du Fonds d’entretien routier autonome (FERA).
M. Mbengue a saisi cette occasion pour plaider en faveur de l’érection d’un lycée à Cambérène.
‘’ Nous sommes dans une cité religieuse où l’enseignement est une préoccupation pour les populations. C’est pourquoi je profite de l’occasion pour plaider pour l’érection d’un lycée à Cambérène. Cet établissement permettra aux nouveaux collégiens d’avoir un lieu d’enseignement de proximité. La construction d’un lycée franco -arabe est aussi nécessaire’, a-t-il lancé.
Des visites guidées sur les sites de la place Mame Seydi et de l’Ecole Franco-arabe Chérif Abdoulaye Thiaw ont été organisées après le lancement officiel des activités de la 17ème édition de la journée mensuelle de nettoiement ‘’Besup Sétal’’.
En 2021 et 2022, les villes de Thiès et Tambacounda, ont abrité les précédentes éditions des journées mensuelles de nettoiement ‘’Besup Sétal’’.