SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
2 décembre 2024
Éducation
KEDOUDOU OPTE POUR LE CONCEPT UBBI TEY, JANG TEY
Des enseignants du quartier »Dandé Mayo » de Kédougou ont organisé, samedi, une opération de nettoiement à l’école Bakary Dansokho pour permettre le démarrage des cours le jour de la rentrée des classes prévue, mardi.
Kédougou 30 sept (APS) – Des enseignants du quartier »Dandé Mayo » de Kédougou ont organisé, samedi, une opération de nettoiement à l’école Bakary Dansokho pour permettre le démarrage des cours le jour de la rentrée des classes prévue, mardi.
»Nous avons décidé de nous lancer dans la campagne citoyenne dite Ubbi tey, Jang tey pour une effectivité des enseignement-apprentissages dès le premier jour de la rentrée scolaire’’, a déclaré Pape Saly Dagnokho, président du collectif des enseignants du quartier Dandé Mayo, par ailleurs professeurs de math dans un collège.
Le collectif a organisé des cours de vacance gratuits durant le mois de septembre pour venir en aide aux enfants en difficulté et lutter contre la déperdition scolaire.
»Nous avons organisé ces cours de vacance pour venir en aide à nos enfants et à nos neveux du quartier car l’école ouvre les portes de la réussite », a dit Dagnokho.
Il a indiqué que toutes les dispositions sont prises pour un démarrage effectif des cours dès le premier jour de la rentrée.
»Le ubbi tey, Jang tey sera effectif ici. Toutes les dispositions ont été prises et nous ferons tout pour que les élèves soient accueillis dans des conditions de sécurité », a-t-il déclaré, ajoutant que ses collègues ont également réhabilité des salles de classe durant les vacances.
»On a pris les devants pour réhabiliter et nettoyer les salles de classe détruites. Et nous avons repeint d’autres », a-t-il dit.
ZIGUINCHOR : 52 ECOLES RESTENT NON FONCTIONNELLES A UNE SEMAINE DE LA RENTREE SCOLAIRE
Cinquante-deux écoles, soit 6,62 % de l’effectif des établissements scolaires de la région de Ziguinchor (sud), sont encore non fonctionnelles à une semaine de la rentrée prévue jeudi 5 octobre, a déclaré, vendredi, l’inspecteur d’académie, Cheikh Faye.
Cinquante-deux écoles, soit 6,62 % de l’effectif des établissements scolaires de la région de Ziguinchor (sud), sont encore non fonctionnelles à une semaine de la rentrée prévue jeudi 5 octobre, a déclaré, vendredi, l’inspecteur d’académie, Cheikh Faye.
‘’Une trentaine de ces 52 écoles ont subi des dégâts matériels lors des manifestations de mars et de juin 2023’’, a expliqué M. Faye aux journalistes en marge d’une réunion préparatoire de la rentrée scolaire, en présence du gouverneur de Ziguinchor, Guedj Diouf.
L’Unicef, informée de l’état de dégradation de certaines écoles de la région, a offert du matériel à l’inspection d’académie pour l’aider à les réparer, selon lui.
Malgré l’aide de cette agence des Nations unies chargée de l’enfance, ‘’la situation n’a pas changé’’, s’est inquiété Cheikh Faye, ajoutant : ‘’Nous avons fait part de nos besoins à qui de droit.’’
‘’Il est urgent que les communautés, les collectivités territoriales et les associations des parents d’élèves vivant autour des établissements scolaires endommagés puissent apporter le minium nécessaire au démarrage des enseignements et apprentissages à la rentrée, en attendant que des mesures fortes soient prises pour la réparation de ces écoles’’, a lancé M. Faye.
Quelques-unes des écoles non fonctionnelles le sont à cause des inondations, selon l’inspecteur d’académie.
Il invite les populations locales à aider à l’évacuation des eaux de pluie, au désherbage et à la désinfection des écoles.
Le gouverneur de la région assure, pour sa part, que ‘’des efforts sont en train d’être fournis pour une bonne rentrée scolaire’’.
Guedj Diouf invite les collectivités territoriales – les mairies et les conseils départementaux – à aider les écoles à disposer de tables-bancs et d’autres équipements dont elles ont besoin.
‘’Les collectivités territoriales doivent se mobiliser davantage et aider l’inspection d’académie à trouver des solutions aux problèmes identifiés’’, a dit M. Diouf.
‘’De toute façon, a-t-il assuré, la rentrée scolaire sera effective dans la région de Ziguinchor.’’
PENURIE D’ENSEIGNANTS À ZIGUINCHOR
Au-delà de la problématique des 52 établissements qui, jusqu’ici, ne sont pas fonctionnels, l’académie de Ziguinchor va aborder cette année scolaire 2023-2024 avec un gap de 258 enseignants
Au-delà de la problématique des 52 établissements qui, jusqu’ici, ne sont pas fonctionnels, l’académie de Ziguinchor va aborder cette année scolaire 2023-2024 avec un gap de 258 enseignants. Sur le plan des équipements, la capitale régionale du Sud, en plus des écoles à réhabiliter, est confrontée à un déficit de 22.216 table-bancs, le nombre nécessaire pour pouvoir remplacer les 1.153 table-bancs qui ont été détruits lors des manifestations du mois de juin dernier.
La rentrée des classes se profile. A Ziguinchor, les autorités en charge de l’éducation se préparent à accueillir les élèves dans des conditions optimales. Cependant, cette académie a plusieurs équations à résoudre. Il s’agit du déficit d’enseignants qui affecte tous les cycles, de la pénurie de table-bancs mais aussi la question relative aux 52 structures scolaires qui ne sont pas fonctionnelles. Cette année, le gap causé par les départs au mouvement national et des retraités est évalué à 258 enseignants avec un besoin de 126 pour l’élémentaire, 39 pour le moyen surtout pour l’Anglais, les Mathématiques et les Sciences de la vie et de la terre (Svt) et 77 enseignants pour l’enseignement secondaire.
Dans la fourchette des 77 enseignants, il y a un besoin de 11 professeurs de SVT, 10 en mathématiques et 16 pour la formation professionnelle. Outre le déficit de ressources humaines, beaucoup d’établissements sont confrontés au manque de table-bancs dont le besoin est estimé à 21.063 contre 15.577 en 2022.
A ce besoin global, viennent s’ajouter les 1.153 table-bancs qui ont été détruits lors des manifestations du mois de juin dernier. Ce qui fait un besoin total de 22.216 table-bancs même si une dotation d’urgence de 900 table-bancs est diligentée auprès de la Direction de l’équipement scolaire. Dans la région de Ziguinchor, les défis à relever sont énormes et l’inspecteur d’académie, Cheikh Faye en est bien conscient. «Pour cette année scolaire, nous avons encore noté des départs. Le déficit d’enseignants est évalué à plus de 250. Mais, nous allons travailler avec les effectifs disponibles en attendant qu’une solution définitive soit trouvée. Pour cela, nous allons mettre le ‘’paquet’’ dès le début de l’année scolaire », a-t-il soutenu, hier, en présence des acteurs de l’Éducation de la région de Ziguinchor, lors de la réunion consacrée aux préparatifs de la rentrée scolaire.
Restant sur la même logique, le patron de l’École dans la capitale régionale du Sud a longuement évoqué l’autre contrainte majeure : les 52 établissements non-fonctionnels dont la plupart ont fait l’objet de saccages lors des manifestations politiques de juin 2023. Il s’agit entre autres, des Cem Boucotte Sud, Boucotte Est, Lyndiane 2, Kénia, Soucoupapaye, le lycée Peyrissac, les écoles élémentaires Amath Barry, Lyndiane 3… Il va falloir rénover tous les établissements scolaires. D’après l’inspecteur d’académie, toutes ces structures ont sérieuses été saccagées et cela peut plomber la reprise immédiate des enseignement-apprentissages. En revanche, Cheikh Faye, a indiqué que des dispositions ont déjà été prises « pour démarrer avec le minimum, avec du mobilier de bureau et du consommable acquis de la part de la Dage et de l’Unicef ». En plus de ces établissements, il y en a d’autres qui sont encore sous les eaux. Sur ce point précis, Cheikh Faye a précisé qu’il faut mobiliser les communautés et les agents du Service de l’hygiène pour pomper l’eau stagnante des cours inondées, désherber, désinfecter et désinsectiser tous ces endroits avant la rentrée des élèves prévue ce 05 octobre. Pour sa part, le gouverneur de la région de Ziguinchor, Guédji Diouf a rappelé qu’il urge de voir au plus vite, quelles sont les dispositions à prendre pour rendre les écoles fonctionnelles dès la rentrée. Pour ce qui concerne le déficit d’enseignants, il a demandé à ce que des ajustements soient faits en attendant de résorber carrément le gap.
LA RENTRÉE AU CUAD AXÉE SUR LA CONSTRUCTION DE COMMUNAUTÉS DURABLES
La rentrée au Collège d'Architecture de Dakar (CUAD) prévue pour le 2 octobre 2023 coïncidera cette année avec la Journée mondiale de l'habitat et de l'Architecture. Le CUAD a dévoilé son programme provisoire
La rentrée au Collège d'Architecture de Dakar (CUAD) prévue pour le 2 octobre 2023 coïncidera cette année avec la Journée mondiale de l'habitat et de l'Architecture. Le CUAD a dévoilé son programme provisoire pour cette rentrée spéciale, qui mettra l'accent sur le thème choisi pour la Journée mondiale de l'architecture de cette année : "L'architecture pour des communautés résilientes".
La Journée mondiale de l'architecture, créée en 1985 par l'Union Internationale des Architectes (UIA), est traditionnellement célébrée le premier lundi d'octobre pour correspondre à la Journée mondiale de l'ONU-Habitat. Cette année, le thème de la Journée mondiale de l'ONU-Habitat est "Économies urbaines résilientes : les villes comme moteurs de la croissance et de la reprise". En lien avec cette thématique, le Conseil de l'UIA a choisi le thème "L'architecture pour des communautés résilientes" pour la Journée mondiale de l'architecture de 2023.
La rentrée des classes au CUAD sera une occasion d'accueillir les nouveaux étudiants, de retrouver les anciens et de rassurer les parents sur le programme et l'évolution du projet d'enseignement de l'établissement. Dans le cadre de cette journée spéciale, le CUAD a invité deux conférenciers qui échangeront sur le thème choisi, ainsi que sur d'autres sujets d'intérêt pour le public.
Le premier conférencier, le Professeur Makahly Ba de l'Université de Thiès, UIDT-UFR Sciences et Technologies, abordera le sujet "Le CAMES, quels enjeux pour la reconnaissance du CUAD ?". Cette présentation mettra en lumière l'importance de la reconnaissance du CUAD par le CAMES (Conseil Africain et Malgache pour l'Enseignement Supérieur) et les défis qui y sont associés.
Le deuxième conférencier, le Professeur Diégane Diouf de l'Université du Sine Saloum Ussein, abordera le thème "Villes vertes et résilientes : rôle de la biodiversité dans la planification et le design urbain". Cette présentation mettra l'accent sur l'importance de la biodiversité dans la conception et la planification des villes durables et résilientes.
Les conférences seront suivies de discussions ouvertes, permettant aux étudiants et aux invités de poser des questions et d'approfondir les sujets abordés. Le CUAD accorde une grande importance à ce cycle culturel inscrit dans son programme d'enseignement.
La cérémonie de rentrée débutera à 16h00 avec l'accueil des étudiants et des invités, suivi du mot du directeur et de la présentation du programme et des activités prévues pour l'année. Les conférences débuteront à 17h30 et se termineront vers 18h30, suivies de discussions. La cérémonie se clôturera vers 19h00.
La rentrée au CUAD promet d'être une journée inspirante et instructive, mettant en avant le rôle crucial de l'architecture dans la construction de communautés résilientes et durables. Cette journée spéciale permettra aux étudiants et aux invités de réfléchir aux défis de l'habitat des futures générations et de sensibiliser à l'importance de l'architecture dans la préservation du patrimoine culturel et le rétablissement du lien avec la nature et la biodiversité.
L’ÉQUATION NON RÉSOLUE
La rentrée scolaire est prévue la semaine prochaine sur toute l’étendue du territoire national. L’académie de Diourbel a un besoin de 245 enseignants dont 178 pour l’Elémentaire et le préscolaire et 67 pour le Moyen-secondaire.
La rentrée scolaire est prévue la semaine prochaine sur toute l’étendue du territoire national. L’académie de Diourbel a un besoin de 245 enseignants dont 178 pour l’Elémentaire et le préscolaire et 67 pour le Moyen-secondaire. La révélation a été faite au cours du Comité régional de développement (Crd) présidée par le gouverneur.
Dans son rapport, l’inspecteur d’académie par intérim, Modou Ndiaye, a fait l’état des établissements inondés. Lors de cette rencontre, des recommandations fortes ont été faites. Il s’agit, entre autres, de l’évacuation de l’eau des structures d’éducation et de formation impactées par les inondations, de la réparation des dégâts causés par les fortes pluies (fosses septiques endommagées, toilettes…).
par Thierno Ly
POUR LE RESPECT DES TEXTES DE BONNE GOUVERNANCE DE L’UCAD ET UNE ÉQUITÉ DE TRAITEMENT ENTRE ENSEIGNANTS-CHERCHEURS
Nous protestons contre le changement des textes de la gouvernance universitaire, cherchant à modifier et/ou à abroger des articles du décret 2021-1500 du 16 novembre 2021 sans l’avis préalable du Conseil pédagogique de l’IFE
Ayant constaté que vous n’avez répondu à aucun des courriers que nous vous avons adressés concernant la crise à l’IFE, nous nous permettons de vous écrire par la voie d’une série de lettres ouvertes dont celle-ci est la première.
Le 16 novembre 2021 a été pour notre établissement et pour la gouvernance universitaire un tournant historique et décisif. Pour la première fois, la liberté et le droit de choisir le directeur et le directeur des études ont été accordés à tous les PER titulaires des écoles et instituts d’université, selon l'article 107 du décret 1500-2021 du 16 novembre 2021.
Or, un projet de décret a été convoqué pour la mise en place d’un conseil d’établissement de notre institut alors qu’à ce jour, le nouveau décret de création de l’IFE n’est pas encore signé. Un autre viserait la modification des articles 106 et 107 relatifs au mode d’élection des directeurs et des directeurs des études dans les écoles et instituts d’université pour qu’ils soient nommés sur proposition du conseil d’établissement où siègent et sont électeurs des représentants des personnels de l’université autres que les PER. Cela constitue un recul grave des acquis syndicaux et une attitude discriminatoire entre d’une part les PER des facultés et instituts ayant rang de faculté et d’autre part ceux des écoles et instituts d’université. En outre, selon l’article 106 : « la composition, les modalités d’organisation et de fonctionnement » et « les modalités de désignation des membres de l’organe délibérant » doivent être « fixées par le décret de création ».
Contre ce changement des textes qui régissent la gouvernance universitaire, en cherchant à modifier et/ou à abroger les articles 106 et 107 du décret 2021-1500 du 16 novembre 2021 sans demander l’avis préalable du Conseil pédagogique de l’IFE, nous protestons, dans les limites des textes et des règlements de notre Institut et de notre université. Cette décision a été rendue possible par la passivité complice et coupable de certains dirigeants syndicaux et de responsables administratifs, ces derniers étant les mêmes qui avaient obéi à l’ordre administratif manifestement illégal de nous priver de cinq mois de salaire, ôtant ainsi à des familles leur moyen de subsistance et la couverture médicale à des enfants de moins de deux ans. Notre seul tort a été d’avoir contesté l’arrêté rectoral n° 1117 du 15 avril 2021 portant nomination de M. Abdoulaye Diouf comme directeur par intérim de l’IFE au mépris du décret 79-175 du 28 février 1979 portant création de l’IFE qui stipule en son article 4 : « Le directeur, [est] obligatoirement choisi parmi les enseignants de la faculté des lettres et sciences humaines […] ». Vous avez regardé M. Abdoulaye Diouf nous retirer nos enseignements, nous faire parvenir en 2022 nos bons de voyage d’études de 2021, et tout récemment annuler les épreuves de nos matières lors des examens de l’année académique 2022-2023, non sans recourir à un huissier de justice lors d’une réunion du conseil pédagogique. Votre silence, malgré nos multiples interpellations, nous conforte dans l’idée qu’il agit en toute impunité, comme en novembre 2021, lorsqu’il affirmait lui-même que : « En tant que directeur de l’institut, donc garant de la continuité des activités pédagogiques, j’ai pris mes responsabilités et j’ai décidé de reporter ce test-là au 11 novembre… euh…décembre – au temps pour moi – à l’ENSETP. Et je me suis par la suite attaché les services des agents de sécurité du rectorat, comme cela se fait ici, partout à l’université, pour qu’ils puissent sécuriser les examens. Alors, les collègues nous y retrouvent également dans l’intention ferme d’empêcher la tenue de ce test-là. Alors… euh… Naturellement, les agents de sécurité les ont mis hors état de nuire […] » ([05.46 : 06.56], JT Français 20h du 14 décembre 2021 présenté par Chérif Diop, TFM, [En ligne] : https://youtu.be/5Eo2MuJqBFw?feature=shared). Nous avons été empêchés de participer en tant qu’enseignants titulaires de l’IFE au test d’entrée de notre institut. Or, le seul maître de la police à l’université conformément au décret n° 2020-979 du 23 avril 2020 fixant les règles d’Organisation et de Fonctionnement des Universités Publiques en son article 29, est le recteur qui « […] est responsable du maintien de l’ordre et de la sécurité dans l’université conformément à la loi relative aux franchises et libertés universitaires ». Cela signifie simplement que ces agents de sécurité qui ont entravé l’exercice de la fonction d’enseignants-chercheurs sur leur lieu de travail sont sous votre autorité.
Monsieur le Recteur,
Malgré toutes ces péripéties qui ont fini de dévoiler ce modèle de gouvernance rigide au mépris des textes, vous avez décidé de valider l’élection irrégulière, pour la deuxième fois, de M. Abdoulaye Diouf au poste de directeur de l’IFE, comme la DIRCOM l’a annoncé dans un mail institutionnel envoyé à tous les personnels de l’UCAD le 4 août 2023 : « Mesdames, Messieurs, l’institut de français pour les étudiants étrangers (IFE) et le Centre de linguistique appliquée de Dakar (CLAD) ont élu leurs nouveaux directeurs le 24 juillet 2023. Il s’agit respectivement du Pr Abdoulaye DIOUF et […] », après presque trois ans d’intérim (la durée d’un mandat normal imposé au mépris du décret 79-175 du 28 février 1979), en l’absence d’au moins trois membres du « collège électoral restreint au personnel enseignant », comme nous pouvons le lire dans « les modalités de désignation du directeur » de l’appel à candidature n° 002804 du 5 avril 2023 que vous avez signé. Encore une fois, vous avez délibérément choisi de ne pas respecter les dispositions du décret 2021-1500 du 16 novembre 2021 portant fonctionnement et organisation de l’UCAD, en décidant d’appliquer un projet de décret qui modifie les articles 106 et 107, relatifs respectivement aux organes délibérants des instituts d’université et au mode d’élection de leurs directeurs. Cela constitue un sérieux problème de bonne gouvernance de votre part car, ayant été doyen puis recteur depuis trois (3) ans et bénéficiant également de conseils d’enseignants juristes, vous ne sauriez ignorer, pour peu que vous gardiez votre posture de professeur et d’intellectuel, qu’un projet de décret ne vaut pas un décret signé par le Président de la République et publié dans le JORS. Vous visez donc un décret qui n’existait pas au moment où vous signiez l’appel à candidatures au poste de directeur de l’IFE n°002804 du 05 avril 2023 : « Critères de sélection du Directeur - Il est choisi, conformément aux dispositions de l’article 107 modifié du décret n° 2021-1500 du 16 novembre 2021 fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de l’UCAD parmi les professeurs titulaires, les professeurs assimilés ou, les maîtres de conférences de l’I.F.E. ».
Monsieur le Recteur,
Nous voudrions vous rappeler qu’en ce qui concerne les organes délibérants des instituts d’université, le décret 2021-1500 du 16 novembre 2021 portant organisation et fonctionnement de l’UCAD est clair : « Article 106 - La composition, les modalités d’organisation et de fonctionnement, les modalités de désignation des membres de l’organe délibérant sont fixées par le décret de création ». Ainsi, l’article 106 du décret 2021-1500 du 16 novembre 2021 dispose de façon explicite que ce sont les décrets de création des instituts d’université qui doivent préciser « la composition, […], les modalités de désignation des membres de l’organe délibérant ». Or, en lieu et place du présent décret par l’élaboration du décret de création de l’IFE, le texte qui est actuellement appliqué de façon illégale n’est pour l’instant qu’un projet de décret, visant à mettre en place l’organe délibérant de l’IFE (voir la composition des conseils d’établissement dans l’appel à candidatures pour le poste de directeur de l’IFE) par une modification des articles 106 et 107 du décret 2021-1500, comme nous le notons dans ses dispositions ci-après : « Article 106 nouveau - L’Institut d’université est administré par un Conseil d’établissement qui comprend, outre le recteur, Président : un représentant du ministre chargé de l’enseignement supérieur ; le(s) Doyen(s) de la faculté (des facultés)de rattachement ; le Directeur de l’Institut ; le directeur des Études de l’Institut ; trois représentants des enseignants/Chercheurs en exercice à l’Institut élus pour un an ; un représentant du personnel administratif élu pour un an ; un représentant du personnel technique élu pour un an, un représentant des étudiants élu pour un an ; trois personnalités sont désignées pour trois ans par le recteur. Les modalités de désignation des représentants des enseignants, du personnel administratif et technique, des étudiants ou des chercheurs sont fixées par arrêté du recteur. […]. Les modalités d’organisation et de fonctionnement du Conseil d’Établissement de l’Institut sont fixées par le décret de création ». Cet article « 106 nouveau » n’existe dans aucun décret de modification du décret 2021-1500 du 16 novembre 2021 publié au JORS. Votre modus operandi consiste à définir la composition et la création de l’organe délibérant de l’IFE sur la base d’un décret fictif visé dans l’arrêté n°00001010 du 24 avril 2023 « portant désignation de personnalités pour siéger au Conseil d’Etablissement de l’Institut de Français pour les Etudiants étrangers (I.F.E) » : « Le Recteur, président de l’Assemblée de l’université, Vu la loi n° 67-45 du 13 juillet 1967 relative à l’Université de Dakar, modifiée ; Vu le décret n° 70-1135 du 13 octobre 1970 ; portant statut de l’Université de Dakar, modifié ; Vu le décret n° 2014-931 du 31 juillet 2014 portant nomination du Recteur à l’Université Cheikh ; Vu le décret 2020-979 du 23 avril 2020 fixant les règles d’organisation et de fonctionnement des Universités publiques ; Vu le décret n° 2021-1500 du 16 novembre 2021 fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, modifié », au lieu d’attendre la signature et la publication au JORS du décret de création et d’organisation de l’IFE conformément à l’article 106 du décret 2021-1500 du 16 novembre 2021. L’épithète « modifié », ici détaché, montre bien la tentative, par un tour de passe-passe, de remplacer le décret 2021-1500 du 16 novembre 2021 par un projet de décret en l’y accolant car vous n’êtes pas en mesure de viser le décret de modification du décret 2021-1500 du 16 novembre 2021 qui n’existe pas encore.
Nous rappelons un principe simple en droit que vous n’ignorez pas : celui d’égale dignité des citoyens devant la loi et du droit des enseignants d’instituts d’université d’élire eux-mêmes leurs directeurs au même titre que ceux des facultés et des écoles ayant rang de faculté. Le choix de modifier le collège électoral au mépris de l’article 107 du décret 2021-1500 du 16 novembre 2021 en vigueur crée un traitement inéquitable et discriminatoire entre les enseignants des facultés, des écoles ayant rang de faculté, et ceux des écoles et instituts d’université, alors qu’ils sont régis par les mêmes textes et avancent dans les mêmes grades. Au nom des libertés académiques et scientifiques ainsi que des franchises universitaires dont vous devriez être le garant, votre devoir est de veiller au respect des textes de gouvernance universitaire, en toute démocratie et dans la plus grande transparence. L’IFE est certes un institut de petite taille (nombre d’enseignants et d’étudiants), mais il constitue l’un des fleurons de l’UCAD avec un concentré de compétences et de spécialités qui n’existent dans aucun département en Lettres et Sciences humaines au Sénégal :
Un Professeur assimilé en Littérature française,
Un Professeur assimilé en histoire, spécialiste d’Homère,
Un Maître de Conférences titulaire en Sciences de l’Education, mention ADEF (Apprentissage, Didactique, Evaluation, Formation),
Un Maître de Conférences titulaire en Littératures, Langues et Sociétés,
2 Maîtres de Conférences titulaires en Grammaire et Linguistique du Français,
Un Maître de Conférences assimilé en Sociolinguistique, Analyse du discours,
Un Maître de Conférences assimilé en Linguistique française
Un Maître de Conférences assimilé en Histoire, spécialiste des migrations
Nous exigeons le respect et la considération qui nous est due et surtout, notre institut mérite mieux que cela.
Monsieur le Recteur,
Nous voudrions vous rappeler que les modalités de l’élection des directeurs d’instituts sont très clairement précisées dans le décret 2021-1500 du 16 novembre 2021 portant organisation et fonctionnement de l’UCAD : « Article 107- L’Institut d’université est placé sous l’autorité d’un directeur nommé par décret après avis du Conseil d’administration de l’Université. Le Directeur, élu par les enseignants-chercheurs, est choisi parmi les professeurs titulaires, les professeurs assimilés, les directeurs de recherche titulaires et les directeurs de recherche assimilés ou, à défaut, parmi les maîtres de conférences titulaires et les chargés de recherche titulaires. Il est élu, pour un mandat de trois (03) ans, renouvelables, une fois par les professeurs titulaires, les professeurs assimilés, les directeurs de recherche titulaires et les directeurs de recherche assimilés, les maîtres de conférences titulaires, les maîtres de conférences assimilés, les chargés de recherche titulaires, les chargés de recherche assimilés, et les assistants titulaires. […]. Lorsque l’Institut ne dispose pas d’enseignants, le collège électoral est composé des professeurs titulaires, des professeurs assimilés, des maîtres de conférences titulaires, des maîtres de conférences assimilés, et des assistants titulaires de la faculté ou des facultés de rattachement scientifique. […] ». Or, dans les appels à candidatures, un « article 107 nouveau » est convoqué sur la base du « projet » de modification du décret 2021-1500 du 16 novembre 2021 : « Article 107 nouveau- L’Institut d’université placé sous l’autorité d’un directeur choisi par le Conseil d’établissement parmi les professeurs titulaires, les professeurs assimilés, les directeurs de recherche titulaires et les directeurs de recherche assimilés ou, à défaut, parmi les maîtres de conférences titulaires et les chargés de recherche titulaires de l’Institut ou, s’il y a lieu, des établissements de rattachement scientifique. Il est nommé par décret sur proposition du Conseil d’administration […] ». Trois points de l’article 107 du décret 2021-1500 du 16 novembre 2021, actuellement en vigueur sont attaqués par cet « article 107 nouveau ».
Le premier point renvoie à l’éligibilité du directeur dans la mesure où toute une disposition de l’article 107 du décret 2021-1500 est escamotée : « Lorsque l’Institut ne dispose pas d’enseignants, le collège électoral est composé des professeurs titulaires, des professeurs assimilés, des maîtres de conférences titulaires, des maîtres de conférences assimilés et des assistants titulaires de la faculté de rattachement scientifique ». Or, l’IFE dispose de neuf (09) enseignants. En réalité, le projet de l’article 107 nouveau élargit l’éligibilité aux PER de la faculté de rattachement scientifique « s’il y a lieu », et, au lieu de tendre vers la précision maximale, entretient un flou qui laisse la place à toutes les interprétations et manœuvres possibles, en plus du fait qu’il n’est conforme ni à l’esprit ni à la lettre du décret en vigueur.
Le second point attaqué concerne le collège électoral pour l’élection du Directeur des Instituts d’université que ce projet d’« article 107 nouveau » vise à élargir aux PER de leur faculté de rattachement, ce qui crée de facto une discrimination par une inéquité de traitement entre d’une part les PER des facultés et d’autre part ceux des instituts dans le mode d’élection de leurs autorités hiérarchiques.
Par ailleurs, dans l’appel à candidatures pour la direction de l’IFE, vous ne convoquez aucun décret en vigueur (voir l’absence de visas sur les appels) et ne mentionnez que les articles « 106 et 107 nouveaux » d’un projet de décret, ce qui confirme l’illégalité des procédures de mise en place de l’organe délibérant de l’IFE, l’appel à candidatures pour le poste de directeur de l’IFE et son élection irrégulière.
Le troisième point concerne le projet de décret modifiant les articles 106 et 107 du décret 2021-1500 du 16 novembre 2021 que vous êtes en train d’appliquer, uniquement pour maintenir à tout prix M. Abdoulaye Diouf à la direction de l’IFE, alors même que les procédures d’élaboration du texte, et plus précisément la consultation des PER en ce qui nous concerne, n’ont pas été respectées. En tout état de cause, ce projet de modification du décret 2021-1500 en ses articles 106 et 107 ne peut être appliqué à l’IFE avant une consultation des PER et en l’absence d’un décret abrogeant ou modifiant les articles en question. Vous ne pouvez en aucun cas modifier de votre propre chef et de façon unilatérale des décrets, ni a fortiori appliquer un projet de décret pour l’élection irrégulière du directeur de l’IFE. Dans le cas présent, en l’absence de consultation des PER, peut-on même parler de « projet » ? La bonne gouvernance consiste à appliquer les textes en vigueur et à les modifier uniquement dans le strict cadre des procédures prévues par la loi.
Pour finir, nous ne ménagerons aucun effort pour défendre le respect des textes pour la bonne gouvernance de l’IFE en particulier, et de l’UCAD en général.
Thierno Ly est Dr en Sciences de l’Éducation, Institut de Français pour les Etudiants étrangers (IFE), Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
LE POINT DES ÉCOLES AVANT LA RENTRÉE
En évoquant, vendredi, la situation du secteur de l’éducation au Sénégal, le Ministre de l’Éducation nationale, le Dr Cheikh Oumar Anne, dans sa présentation, lors du Conseil interministériel, a insisté surtout sur l’impact de l’hivernage dans les établis
« À la date du 19 septembre 2023, toutes les inspections d’académie ont été impactées par l’hivernage », a indiqué le Ministre. Il s’agit de 235 écoles élémentaires, 59 collèges et 24 lycées ; soit au total 318 établissements, a dit M. Anne. Concernant l’état des infrastructures, 513 écoles et établissements publics n’ont pas de murs de clôture, 267 n’ont pas d’eau, 785 n’ont pas d’électricité et 473 ne disposent pas de latrines », a dit Cheikh Omar Anne.
Le ministre de l’Education nationale a également déploré le déficit de tables-bancs, de matériel de reprographie et de matériel informatique dans le système éducatif. « Pour le Personnel, on constate un déficit cumulé qui prend en compte les sorties temporaires (détachements, disponibilités et mise en position de stage), les sorties définitives (retraites, décès) et les nouvelles créations », souligne-t-il. Le Ministre confirme aussi l’insuffisance de manuels scolaires.
Le dialogue social constitue un axe prioritaire avec plusieurs rencontres sectorielles qui ont été tenues avec les partenaires sociaux en 2023. Dans ce cadre, le Dr Anne souligne des avancées dans la mise en œuvre des accords avec les syndicats d’enseignants. Il cite notamment l’effectivité de la revalorisation de la rémunération des enseignants (mai 2022 et janvier 2023), du système indemnitaire et du démarrage imminent de la formation diplômante.
PODOR CONGRATULE SES BACHELIERS
Au total, 181 nouveaux bacheliers présentés comme étant les meilleurs de cette année ont été récompensés, samedi, lors d’une cérémonie organisée à la résidence Cheikhoul Khadim de Darou Marnane, à l’initiative de la Convention universelle du Baol (CUB)
Touba, 23 sept (APS) – Au total, 181 nouveaux bacheliers présentés comme étant les meilleurs de cette année ont été récompensés, samedi, lors d’une cérémonie organisée à la résidence Cheikhoul Khadim de Darou Marnane, à l’initiative de la Convention universelle du Baol (CUB)
Ils ont reçu leurs récompenses des mains de l’adjoint du gouverneur en charge des affaires administratives, Omar Ndiaye.
Le représentant du khalife général des mourides, Serigne Mame Mor Mbacké, la directrice de l’Intelligences Magazine Amy Sarr Fall, le représentant du Maire de Mbacké, Mor Gueye entre autres personnalités ont pris part à cette journée de l’excellence.
A cette occasion, tous les bacheliers qui ont obtenu la mention Très bien, au nombre de vingt-trois, ont reçu chacun, un lot de livres, un téléphone portable, un ordinateur portable et une enveloppe de 100 mille francs CFA.
Ceux qui ont obtenu la mention Bien ont de leur côté reçu chacun un lot de livres, un téléphone portable mais également une enveloppe de 50 mille francs CFA.
Les meilleurs élèves des écoles coraniques de la région de Diourbel ont été récompensés, recevant chacun, une enveloppe de 100 mille francs.
L’adjoint du gouverneur de la région de Diourbel en charge des affaires administratives a félicité les récipiendaires avant de les inviter à »maintenir le cap de l’excellence. »
Le représentant le Khalife général des mourides, Serigne Abo Mbacké ibn Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, a rappelé que »l’éducation reste au cœur des préoccupations du patriarche de Darou Minane. » Il a ainsi exhorté les lauréats à faire un bon usage des réseaux sociaux pour pouvoir exceller dans le domaine de l’éducation. »
DIX-HUIT MESURES POUR UNE RENTRÉE APAISÉE
Le Premier ministre Amadou Ba a dévoilé 18 mesures visant à créer les conditions d’une bonne rentrée scolaire 2023-2024, vendredi à l’issue conseil interministériel tenu à huis clos en présence de plusieurs membres du gouvernement, des acteurs de l’école
Diamniadio, 22 sept (APS) – Le Premier ministre Amadou Ba a dévoilé 18 mesures visant à créer les conditions d’une bonne rentrée scolaire 2023-2024, vendredi à l’issue conseil interministériel tenu à huis clos en présence de plusieurs membres du gouvernement, des acteurs de l’école et des partenaires techniques et financiers.
Voici la liste des mesures retenues :
Mettre à niveau les structures d’éducation et de formation inondées et/ou endommagées et assurer l’accès à l’eau, à l’électricité et aux blocs d’hygiène fonctionnels dans les écoles et établissements scolaires ;
Procéder à un recrutement spécial de personnel enseignant et diligenter la mise à disposition de tous les personnels ;
Mettre à la disposition des écoles et établissements les fournitures scolaires et autres intrants pédagogiques nécessaires pour un bon déroulement des cours dès la rentrée scolaire.
Poursuivre la mise en œuvre de la politique de l’utilisation des langues nationales à l’école et accélérer l’élaboration de la politique linguistique ;
Accélérer la mise en œuvre des 14 décisions présidentielles sur les daara et apporter l’appui nécessaire aux daaras ;
Accélérer la mise en œuvre du programme national de remplacement des abris provisoires
Accélérer la mise en œuvre d’un programme national de modernisation des établissements scolaires publics, en accordant une priorité aux anciennes écoles
Engager avec le ministère et les acteurs de l’artisanat, des partenariats opérationnels, en vue de relancer l’acquisition, par l’Etat et ses démembrements, des tables bancs, dans le cadre du Projet du Mobilier national et de la relance de l’économie
Achever, dans les meilleurs délais, l’exécution des différents programmes et projets, inscrits dans la loi de finances pour l’année 2023, en mode »Fast Track » ;
Finaliser et mettre en œuvre la stratégie d’orientation des 30% d’élèves issus du cycle fondamental dans la formation professionnelle et technique ;
Faire évoluer les modes et méthodes d’enseignement et de formation par l’intégration systématique du Numérique dans les enseignements-apprentissages ;
Poursuivre et améliorer l’exécution d’un plan de transformation digitale de l’administration afin d’accentuer la célérité, l’efficacité ;
Déployer toutes les actions nécessaires pour la prise en charge des questions liées à l’état civil, à la lutte contre les violences en milieu scolaire et à la protection des couches vulnérables ;
Accélérer et finaliser la révision des curricula ;
Veiller au fonctionnement régulier des établissements scolaires privés et leurs apporter le soutien nécessaire ;
Prendre toutes les dispositions nécessaires afin de consolider, avec les partenaires sociaux, la stabilité du système éducatif
Poursuivre la mise à disposition des tenues scolaires des élèves en diligentant la phase 2 ;
Rendre effectif le transfert des budgets de fonctionnement destinés aux écoles élémentaires ;
Les services administratifs des ministères concernés, l’administration territoriale et les inspections d’académie sont chargés de prendre toutes les dispositions nécessaires pour l’effectivité de ces mesures.
«UBBI TEY JANG TEY» TOUJOURS A LA PEINE
Malgré les efforts consentis chaque année pour le « ubbi tèy, jang tèy » sur tout l’étendue du pays, cette année encore, on est confronté aux mêmes difficultés.
Le concept « ubbi tey jang tèy » risque de ne pas être effectif cette année. Pour cause, plusieurs écoles du pays ne sont pas encore prêtes pour accueillir des élèves. Ce, alors que la rentrée scolaire est prévue le 2 octobre prochain pour les personnels enseignant et administratif, et le 5 octobre pour les élèves.
Malgré les efforts consentis chaque année pour le « ubbi tèy, jang tèy » sur tout l’étendue du pays, cette année encore, on est confronté aux mêmes difficultés. Le SAEMSS craint un démarrage des cours à deux vitesses. Et pour cause, certains établissements privés sont déjà à pied d’œuvre pour la rentrée scolaire à la date annoncée alors que dans d’autres dans zones du pays, des écoles sont inondées. Mieux, elles sont confrontées à l’absence de fournitures scolaires surtout en milieu rural.
Les eaux pluviales ont donc envahi certaines écoles du pays qui pataugent. Ce qui fait que ne sera pas facile pour les élèves et les personnels enseignant et administratif de s’y installer. A ces problèmes, s’ajoute le retard de signature des ordres de services d’affectation. Pour le SELS, il est aussi urgent de régler la question des ordres de services d’affectation du mouvement national.
Selon toujours le SELS, le fait que ces ordres de services d’affectation ne soient pas signés constitue un réel problème car, sans cette signature, les enseignants ne pourront pas rejoindre leur lieu de service le jour de la rentrée scolaire. Il y a aussi la problématique de la publication des résultats des enseignants sortis du recrutement spécial de 2021. Le souci majeur est sans nul doute le déficit d’enseignants auquel il est urgent de trouver une solution permanente car, la rentrée est très proche.
A ces problèmes qui risquent de compliquer la rentrée scolaire, il y a l’alerte des syndicalistes. Si les syndicats d’enseignants saluent des avancées dans la mise du protocole d’accord du 26 février 2022, ils relèvent pour autant des retards dans la matérialisation de certains points d’accord.