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19 avril 2025
Éducation
LE SAEMSS ET LE CUSEMS EXIGENT LE RETRAIT DE LA PROPOSITION DE LOI
Les syndicats enseignants aussi mettent en garde contre les conséquences de ce report de l’élection présidentielle. Le Saems et le Cusems dénoncent une «énième forfaiture».
Les syndicats enseignants aussi mettent en garde contre les conséquences de ce report de l’élection présidentielle. Le Saems et le Cusems dénoncent une «énième forfaiture».
Suite au report de l’élection présidentielle, le Syndicat autonome des enseignants du moyen et secondaire du Sénégal (Saemss) et la Cadre unitaire des syndicats du moyen secondaire (Cusems) ont fait des sorties pour exprimer son désaccord.
Le Saemss qui condamne avec la dernière énergie la décision du président de la République Macky Sall, portant abrogation du décret n 2023-2283 du 29 novembre portant convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle du 25 février 2024, «exige le retrait de la proposition de loi portant report de l’élection présidentielle». Selon El hadji Malick Youm et ses camarades du Saems, «cette décision unilatérale» du président Sall est une «énième forfaiture qui représente un recul démocratique sans précédent pour le Sénégal».
Ce syndicat estime que «cet acte illégal et anticonstitutionnel, qui risque de faire basculer le Sénégal dans une crise sociopolitique sans précédent aux conséquences pernicieuses pour notre pays, requiert de la part de toutes les forces vives de la nation un engagement et une détermination sans faille pour porter le combat pour le respect des principes de l’État de droit».
Le Saemss appelle ainsi «toutes les organisations professionnelles, celles de la société civile et les centrales à la mobilisation pour barrer la route aux fossoyeurs de la démocratie en veillant au strict respect du calendrier républicain».
Le Cusems aussi considère que «cette décision, anticonstitutionnelle, confirme la dérive liberticide observée depuis quelques années». Ndongo Sarr et Cie d’ajouter : «Le Cusems condamne vigoureusement cette forfaiture lourde de dangers pour notre pays, totalement inacceptable et que ses auteurs tentent maladroitement de justifier par un prétexte à la légèreté sidérante. Le Président de la République qui, en recevant les recalés du parrainage, clamait l’impossibilité de revenir sur la décision du Conseil constitutionnel et les invitait à s’y conformer ne devrait point, en tant que clé de voûte des institutions, passer outre.».
ÇA GRONDE A L’UNIVERSITE DE ZIGUINCHOR
Le collectif des Enseignants vacataires de l’Université Assane SECK de Ziguinchor est sur le pied de guerre. En grève depuis le 16 janvier dernier, il dénonce le retard des paiements de salaire.
Le collectif des Enseignants vacataires de l’Université Assane SECK de Ziguinchor est sur le pied de guerre. En grève depuis le 16 janvier dernier, il dénonce le retard des paiements de salaire. Selon le coordonnateur dudit collectif, Jules Fada MANDA, les autorités universitaires font la sourde oreille face à leurs revendications. Ce qui, selon lui, va prolonger leur mouvement d’humeur qui « va se poursuivre jusqu’à ce que les enseignants vacataires de l’UASZ obtiennent le paiement intégral du premier semestre de l’année universitaire 2022-2023».
«Nous vivons dans une situation précaire. Depuis quelques années, nous constatons un manque de considération à notre égard, malgré l’excellent travail que nous faisons. Chaque année, nous sommes obligés d’aller en grève pour être payés. Nous avons bouclé depuis le mois de novembre le premier semestre de l’année universitaire 2022-2023. Nous avons déposé il y a trois mois de cela nos fiches de déclaration d’heures pour paiement. Jusque-là rien n’a été fait pour nous permettre d’entrer dans nos fonds», déclare-t-il.
Par ailleurs, les enseignants ont annoncé une rétention des notes du premier semestre et une intensification de la lutte dans les jours à venir si rien n’est fait.
UGB, LES ÉTUDIANTS RESSORTISSANTS DE GUÉDIAWAYE EXPULSÉS DE LEURS LOCAUX
Les étudiants ressortissants de Guédiawaye inscrits à l’université Gaston Berger de Saint-Louis ont été expulsés de leurs appartements, dans la nuit du 15 janvier 2024.
Les étudiants ressortissants de Guédiawaye inscrits à l’université Gaston Berger de Saint-Louis ont été expulsés de leurs appartements, dans la nuit du 15 janvier 2024.
Ces derniers expriment leur profonde préoccupation et frustration face à l’inaction des autorités compétentes. Pour ces étudiants, il est temps d’élever la voix contre une administration qui semble avoir oublié son devoir fondamental envers ceux qui sont à la base de toute institution éducative.
Selon eux, il est inacceptable que, dans un environnement censé promouvoir l’apprentissage et la croissance personnelle, des étudiants se retrouvent confrontés à des défis insurmontables en raison du manque de soutien adéquat.
Ils tirent ainsi à boulets rouges sur les autorités qui sont censées être leurs guides et défenseurs. « Regardons de près les problèmes qui persistent. Les coûts croissants des frais de scolarité, le manque de logements abordables et l’absence de ressources financières adéquates ont créé une pression écrasante sur les épaules des étudiants. Il est temps que les autorités reconnaissent que l’éducation ne devrait pas être un privilège réservé à ceux qui peuvent se le permettre, mais un droit fondamental accessible à tous », fulmine Massyla Ndiaye, le président de la Fédération des étudiants de Guédiawaye de l’université Gaston Berger.
Très remontés, ces étudiants exigent que les autorités reconnaissent l’urgence des problèmes et prennent des mesures immédiates. Ils estiment que l’éducation devrait être un investissement pour l’avenir et non un fardeau financier.
Face à cette situation complexe et alarmante marquée par un silence radio des autorités de Guédiawaye, la psychose s’installe chez ces étudiants qui prévoient de déloger leurs cadets des écoles du département de Guédiawaye, si leurs problèmes ne trouvent pas de solution.
La suite dans cette vidéo.
LE CUSEMS AUTHENTIQUE EGRENE UN CHAPELET DE REVENDICATIONS
Plan de carrière des enseignants, révision de la rémunération des acteurs du secteur de l’éducation, voilà, entre autres, la substance des doléances égrenées par le Cusems Authentique en tournée syndicale dans le département de Mbour.
Plan de carrière des enseignants, révision de la rémunération des acteurs du secteur de l’éducation, voilà, entre autres, la substance des doléances égrenées par le Cusems Authentique en tournée syndicale dans le département de Mbour.
Dame Mbodji, le secrétaire général du Cusems Authentique, a animé une conférence de presse, à Mbour, à la fin d’une tournée d’une semaine qu’il a effectuée dans ce département, à la rencontre des enseignants, pour s’enquérir de leurs revendications. Il a abordé, devant les journalistes, des revendications relatives au plan de carrière des enseignants, à leur rémunération, d’une part, et, d’autre part, la situation de Mansour Ciss, un enseignant en détention, à la suite d’une plainte déposée par le maire de Mbour, pour une présomption de ‘’Sonkorisation‘’ ayant perturbé une manifestation à laquelle il prenait part. Il a en outre défini un plan d’actions pour la libération de Mansour Ciss, en demandant aux enseignants de boycotter les évaluations dans tout le département de Mbour.
La première question relatée pose le problème des enseignants décisionnaires qui, après avoir perçu des salaires de centaines de milliers de francs CFA obtiennent des pensions de retraite de moins de cinquante mille (50.000) francs CFA. Au bout d’un parcours d’une semaine dans le département de Mbour, avec une écoute attentive et une observation dans des établissements divers, de la maternelle au cycle élémentaire moyen, la délégation du Cusems Authentique, par la voix de son secrétaire général, déplore les problèmes auxquels les enseignants sont confrontés et qui sont sources de difficultés.
Des questions relatives à la rémunération des enseignants sont revenues sur la table. Beaucoup d’enseignants ont un plan de carrière compromis car n’avançant plus. D’autres attendent, selon lui, des arrêtés, des actes d’intégration ou des actes d’avancement gelés. Certains bénévoles et animateurs polyvalents sont dans l’attente d’un recrutement qui tarde encore.
A l’en croire, les dossiers des enseignants en cours de traitement sont latents et souffrent de lenteurs administratives. Il a fait part de la volonté des enseignants demandant au gouvernement de mouvoir pour régler ces problèmes évoqués, synonyme de sabotage de la carrière. Il a, en plus, évoqué la réforme des grades dans le secteur de l’éducation. Des obstacles qui empêchent les enseignants de plafonner. Selon lui, ils ont exigé du gouvernement des discussions et négociations par rapport à l’âge de la retraite.
En outre, Dame Mbodji est revenu sur une question des syndicats demandant la fusion de la Caisse de sécurité sociale (CSS), de l’Institut de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres) et du Fonds national de retraite (Fnr) en une entité pouvant faire l’objet d’une cotation en bourse. Sur la carrière des enseignants, la volonté affichée est une demande de réouverture du concours de recrutement des normaliens instituteurs et de passerelles devant permettre aux enseignants d’avoir la possibilité de changer de grade, sur la base d’un examen et non d’un concours.
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UCAD FERMÉE, LA COLÈRE GRONDE
L'avenir de toute une génération d'étudiants sénégalais compromis par la fermeture de l'Université depuis huit mois. Certains ont même déjà quitté le pays, désespérant de pouvoir terminer leurs études
L'université Cheikh Anta Diop de Dakar est fermée depuis 8 mois, plongeant ses 90 000 étudiants dans l'incertitude. Cette fermeture pour raisons politiques est vécue comme un sacrifice de toute une génération par les autorités sénégalaises.
Étudiants et professeurs ne décolèrent pas. Ils réclament à cor et à cri la réouverture immédiate de l’université afin de sauver l’année académique. Leur mot d'ordre : que cessent les manipulations politiciennes avec l'avenir de la jeunesse sénégalaise.
Certains étudiants, désabusés, ont déjà quitté le pays, considérant leur avenir irrémédiablement compromis. Tandis que d'autres manifestent dans le calme leur profond mécontentement. Leur message est clair : l'université n'est pas un jouet entre les mains des politiques. Elle doit redevenir ce qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être : un sanctuaire du savoir ouvert à tous.
NOUVEAU MANUEL DE PHILOSOPHIE LANCE POUR ACCOMPAGNER L'ENSEIGNEMENT DE LA MATIERE
Cinq professeurs de philosophie à la retraite dont Amadou Alpha Sy viennent de publier un manuel intitulé « Cours et textes pour apprendre à philosopher » dans le but de « rompre avec l’importation mécanique de livres dans cette matière ».
Saint-Louis, 18 jan (APS) – Cinq professeurs de philosophie à la retraite dont Amadou Alpha Sy viennent de publier un manuel intitulé « Cours et textes pour apprendre à philosopher » dans le but de « rompre avec l’importation mécanique de livres dans cette matière ».
»Il s’agit ici de rompre un peu avec l’importation mécanique, systématique de matériel didactique, notamment en fait de livres de philosophie pour les élèves », a indiqué à la presse Mamadou Kabirou Gano, co-auteur et professeur au lycée des jeunes filles Ameth Fall, en marge de la cérémonie de présentation et de dédicace de cet ouvrage spécialisé.
M. Gano a rappelé que les manuels de philosophie provenant de la France « ont été rédigés par des français pour un public français ».
« Ce manuel a été rédigé pour pouvoir amorcer une sorte de rupture épistémique, parce que c’est le premier manuel complet de philosophie fait par un collectif de professeurs sénégalais depuis les indépendances », a-t-il salué.
Selon lui, cet ouvrage se veut comme un manuel « efficace et pratique’’ conçu pour accompagner les élèves de terminale mais également les professeurs.
« Notre intention, c’est de produire ce texte-là en partant en fait des réalités culturelles nationales et en se servant des textes produits en partie par des Africains. Des textes qui répondent aux normes pédagogiques et didactiques », a-t-il expliqué.
»Il ne s’agit pas simplement d’avoir une sorte de réflexe nationaliste, mais c’est plus pour aller dans le sens même de l’esprit du programme qui est de construire des identités des élèves en partant précisément de leur vécu et sortir un peu de cette logique d’aliénation-là », a-t-il fait savoir.
M. Gano estime que l’ouvrage en question obéit plus que jamais aux exigences du programme de philosophie établi par le ministère de l’Education nationale.
La publication de ce manuel vise à « inciter les élèves et les professeurs aussi à aller dans le sens en fait d’une construction d’identité locale en se servant aussi bien du patrimoine culturel universel que des productions des auteurs africains ».
« L’architecture même de l’ouvrage obéit aux prescriptions du programme de philosophie tel que défini par le ministère de l’Éducation nationale », a-t-il indiqué.
Le professeur de philosophie est également revenu sur les contenus indicatifs de ce manuel et ses différentes composantes.
« L’ouvrage est composé de quatre parties qui sont les parties constitutives du programme de philosophie. La première partie concerne la réflexion philosophique, la deuxième partie concerne la vie sociale, la troisième partie l’épistémologie et la quatrième partie concerne l’esthétique, donc tout ce qui est attrait à l’art », a-t-il conclu.
Le manuel a été rédigé par Alassane Kitane, Alpha Amadou Sy et Mamadou Mbodj, tous deux des professeurs de philosophie à la retraite, Thierno Guèye formateur à la FASTEF mais également Mamadou Kabirou Gano, formateur au département philosophie de la Faculté des sciences et technologies de l’éducation et de la formation (FASTEF), lit-on dans une note transmise à l’APS.
MACKY SALL PROMET DEUX CENT MILLIONS DE FCFA A L’ANSTS POUR LA CREATION D’UNE CHAIRE INTERUNIVERSITAIRE SUR L’IA
Le président de la République, Macky Sall, a promis, lundi, une dotation initiale d’un montant de deux cent millions de Fcfa, pour accompagner l’académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS), dans son projet de création d’une chaire in
Dakar, 15 jan (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a promis, lundi, une dotation initiale d’un montant de deux cent millions de Fcfa, pour accompagner l’académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS), dans son projet de création d’une chaire interuniversitaire sur l’intelligence artificielle (IA).
‘’L’Etat sera à vos côtés pour vous accompagner dans la réalisation de ce projet précurseur, en vous allouant, à partir de 2024, une dotation initiale d’un montant de deux cent millions de Fcfa’’, a-t-il annoncé.
Le président de la République s’exprimait lors de la séance académique solennelle 2024, organisée par l’ANSTS. Cette séance était axée sur le thème »l’IA, enjeux, éthiques et défis humains ».
‘’J’ai bien noté votre projet de création d’une chaire interuniversitaire sur l’IA et la souveraineté numérique pour servir de cadre scientifique et opérationnel à vos contributions’’, a-t-il notamment poursuivi.
Il a à cet effet, demandé au ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, de renforcer les ressources budgétaires allouées à l’académie, tout en travaillant à l’édification rapide d’un siège ‘’moderne et fonctionnel’’ pour cette institution.
Macky Sall a félicité et remercié ‘’toute la communauté universitaire et scientifique du Sénégal, dont l’engagement historique exemplaire, à travers toutes les générations, a fortement contribué au développement du système éducatif dans sa globalité, mais également renforcé la marche résolue du Sénégal vers l’émergence à l’horizon 2035’’.
LES LAURÉATES DES CONCOURS MISS MATHÉMATIQUES ET MISS SCIENCES DE ZIGUINCHOR PRIMÉES
L’inspection d’académie (IA) de Ziguinchor a remis samedi des prix aux 15 lauréates de la treizième édition des concours Miss Mathématiques et Miss Sciences de l’année scolaire 2022-2023
Ziguinchor, 13 jan (APS) – L’inspection d’académie (IA) de Ziguinchor a remis samedi des prix aux 15 lauréates de la treizième édition des concours Miss Mathématiques et Miss Sciences de l’année scolaire 2022-2023, a constaté l’APS.
« L’objectif de cette activité est de récompenser, féliciter les lauréates et simuler l’émulation chez celles-là qui n’ont pas gagné. C’est une occasion de montrer qu’il est possible de réussir dans les filières scientifiques. Nous voulons promouvoir les mathématiques et les sciences », a expliqué la responsable bureau genre à l’inspection d’académie de Ziguinchor, Siga Diouf Fall.
Elle intervenait lors de la cérémonie de remise des prix aux lauréates des concours Miss Mathématiques et Miss Sciences, tenue au Centre culturel de Ziguinchor. Une manifestation qui a eu lieu en présence du préfet de Ziguinchor, Ameth Tidiane Thiaw, par ailleurs représentant du gouverneur de région, de l’inspecteur d’académie, Cheikh Faye, et de plusieurs acteurs éducatifs de la région.
« La promotion de la réussite des filles dans les apprentissages des mathématiques, des sciences et des technologies : quelle stratégie à l’orée du développement de l’intelligence artificielle ? » est le thème de cette 13e édition des concours régionaux Miss Mathématiques et Miss Sciences.
La présidente du Haut Conseil du dialogue social, Innocence Ntap Ndiaye, est la marraine de ces deux concours.
Ndeye Sigga Diouf Fall a indiqué que le défi de l’académie de Ziguinchor est d’augmenter le pourcentage des filles dans les filières scientifiques.
« Nous pouvons réussir dans les filières scientifiques. Il suffit d’y croire », a réagi la miss Sciences, Ndeye Dramé Faye, appelant ses camarades à toujours faire attention aux réseaux sociaux pour espérer réussir.
« C’est possible dans la vie de réussir. Nous appelons les filles à aller de l’avant dans les matières scientifiques et dans la vie de façon générale », a exhorté la marraine, Innocence Ntap Ndiaye. Elle appelle également les élèves à préserver l’école avant de déplorer le saccage en juin dernier de certains établissements scolaires de Ziguinchor par des manifestants.
Ndeye Yandé Fall du Collège ISM Ziguinchor a remporté le concours Miss Mathématiques. En Sciences, Nafi Dramé Faye, élève en classe de seconde S au lycée Djignabo de Ziguinchor, a été sacrée pour le concours Miss Sciences.
Anais Lauriane Manga, élève en classe de seconde S dans ce même lycée, est la première dauphine de ce concours, tandis qu’Oumou Kalsoum Touré, élève en classe de seconde S dans le même établissement scolaire, est la deuxième dauphine du concours Miss Sciences. Les lauréates ont reçu des cadeaux composés d’’ordinateurs, de cahiers, de livres, de sacs, entre autres.
DES FORMULES POUR RESOUDRE LES PROBLEMES DE LA SOCIETE
Nombreux sont ces écoliers qui se n’intéressent pas à cette discipline ô combien importante, surtout face aux défis actuels du changement climatique qui menace la survie de l’espèce humaine.
Pour certains, les mathématiques, c’est du charabia. Et dans la tête, c’est une discipline compliquée. Ce matin du 11 janvier, Seneweb a repris un article de Les Echos parlant d’un homme condamné pour corruption de mineure après avoir transformé les cours de Maths en «leçons sexuelles» avec une fille en classe de 4e. Et puis, du fait de son aspect théorique et abstrait, l’importance des mathématiques a toujours fait l’objet de débats du point de vue de son apport social. Cependant, si l’on en croit Hamidou Dathe, mathématicien et professeur titulaire de classe exceptionnelle à la Faculté des sciences et techniques de l’Ucad, les théories mathématiques aboutissent souvent à des applications concrètes dont l’objectif est d’améliorer les conditions de vie de l’homme, même si la vocation première des maths n’est pas de répondre à des défis de société. Bés bi pose l’équation de cette matière dans la société. Et les solutions qu’elle peut apporter.
MATHS, UNE DISCIPLINE A LA TRAINE DEPUIS LE LYCEE : LA RACINE DU PROBLEME
Les mathématiques sont la bête noire de la plupart des élèves au Sénégal. Nombreux sont ces écoliers qui se n’intéressent pas à cette discipline ô combien importante, surtout face aux défis actuels du changement climatique qui menace la survie de l’espèce humaine. Des élèves du lycée Blaise Diagne semblent confirmer cette thèse du fait de la rigueur que demande cette matière. Reportage…
En cette matinée de mercredi, ce n’est pas encore la grande affluence sur l’axe Fass-Point E-Colobane. La circulation est fluide. Les véhicules roulent convenablement dans tous les sens. Les piétons également n’éprouvent pas des difficultés pour traverser les différentes voies. Les automobilistes sont épargnés des embouteillages à cette heure. Le soleil n’est pas encore ardent ; la fraicheur matinale vit ses dernières heures avant de laisser la place au soleil de plomb qui sévit sur Dakar ces derniers jours. Sur la route menant vers le marché Colobane, c’est le même constat. Les va-et-vient des passants rythment les trottoirs de ce tronçon. A gauche, il y a le lycée Blaise Diagne. Le portail peint en couleur bleu ciel, le nom de l’établissement gravé en haut. Une petite ambiance se crée aux alentours de l’établissement. Des vendeuses de petit-déjeuner et de boissons fraiches se sont installées sous un grand arbre à côté de la grande porte. Il est 10h, l’heure de la récréation. Des groupes d’élèves en uniforme aux couleurs verte et rouge «assiègent» ces dames pour s’offrir une baguette de pain ou un sachet d’eau frais avant la reprise. Pendant ce temps, les uns dans la même livrée franchissent la porte de l’école pour rejoindre la cour, tandis que les autres en sortent pour rentrer chez eux. Voilée de teint clair et de taille moyenne, Astou Diédhiou, une des pensionnaires de l’école accepte d’aborder le sujet alors qu’elle voulait traverser le petit pont du Canal 4 pour rejoindre le quartier populaire de Fass. «Les maths, c’est trop difficile, un seul signe ou une virgule manque et ça fausse tout le calcul», a-t-elle réagi le sourire aux lèvres, montrant que cette discipline ne fait pas partie de ces favorites. Puis elle ajoute : «Malgré tout, je fais des efforts mais les résultats ne suivent pas. Je trouve que c’est compliqué et qu’il y a beaucoup de calculs».
«Les profs n’encouragent pas ceux qui ont des difficultés en maths»
Dans la cour de l’établissement, l’ambiance est au rendez-vous. Des groupes d’élèves se forment partout. Des discussions et des rigolades animent l’enceinte de l’école. Il a fallu une bonne dizaine de minutes pour trouver la bâtisse qui abrite l’administration du fait de l’immensité de cette école qui porte le nom du premier député africain élu à la Chambre des députés française en 1914. Ici, les bâtiments poussent comme des champignons. A quelques encablures du bâtiment administratif, sont assises Aïssatou et Ouly Diallo en train de discuter. Elles partagent la même classe, la seconde L J.
Selon elles, les mathématiques sont trop rigoureuses et difficiles, c’est pourquoi elles préfèrent se concentrer sur leurs matières dominantes telles que les langues et l’histoire et la géographie. Aïssatou, de son coté, pense qu’il y a une sorte de discrimination chez les profs de maths, car ils n’encouragent pas les élèves qui ont des difficultés. «En plus ils privilégient seulement ceux qui sont bons», a-t-elle renchéri. Les deux amies reconnaissent tout de même l’importance des maths, surtout face aux défis que pose le changement climatique. Non loin de là, se trouve un terrain où un nombre important d’élèves s’échauffent sous le regard du professeur d’éducation physique. Ils s’étirent puis font le tour du terrain tandis que quelques-uns sont assis aux alentours. C’est le cas de Seybani Konaté, trouvé en train de jouer sur son téléphone. Il est en classe de seconde S et contrairement aux autres, lui n’a pas de difficulté avec les maths, même s’il soutient que sa matière préférée est l’histoire et la géographie. Selon lui, c’est à cause de la paresse que certains n’aiment pas cette discipline. Pendant ce temps, le soleil est devenu plus ardent dardent ses rayons, et les élèves retrouvent petit à petit les salles de classe. Les cours se poursuivent graduellement. La cour de l’école se vide petit à petit, laissant la place au silence et quelques échos lointains provenant de certaines salles de classe.
APPORT DES MATHEMATIQUES UNE SOLUTION AUX NOMBREUSES EQUATIONS
A quoi servent les mathématiques ? Cette question pratiquement tout le monde se la pose. Il arrive même qu’elle se pose lors des réunions des grandes sommités de la discipline. Cette interrogation est peut-être liée, d’une part au caractère théorique et abstrait des mathématiques. Pourtant, pour certains intellectuels, elles ont une grande importance dans la vie en société. Même si cette discipline n’a pas pour vocation première de répondre à des défis de société, selon le Pr Hamidou Dathe, mathématicien de formation. Mais cette science, d’après lui, aide l’être humain à se développer, à se comporter d’une façon convenable par rapport à son environnement. Il ne se limite pas à ce début de réponse, il ira plus loin en affirmant que les mathématiques sont un «instrument irremplaçable de formation à la rigueur, au raisonnement, à l’intuition, à l’esprit critique et à l’imagination». Et toutes ces qualités réunies font de l’être humain un «citoyen modèle». Malgré toutes ces explications «métaphysiques», la réponse à la question semble incomplète car l’aspect concret et palpable constitue la pièce manquante du puzzle. Ce qui rend perplexes d’aucuns. Cependant, ces théories de mathématiques aboutissent toujours à long ou à court terme à des applications, selon le spécialiste. Par exemple, l’informatique, dérivée des mathématiques, à travers plusieurs paramètres, est en train, depuis quelques années, de jouer un rôle déterminant dans l’apport de solutions face aux défis actuels notamment le changement climatique, les problèmes de santé publique avec les épidémies et pandémies… L’objectif des mathématiques est d’améliorer les conditions de vie des populations.
OFFICE DU BAC, LE DIRECTEUR SOSSÉ NDIAYE REMPLACÉ
L’Office du Baccalauréat a un tout nouveau Directeur. Cheikh Ahmadou Bamba Gueye, Professeur titulaire à la Faculté des Sciences et Techniques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, est nommé Directeur de l’Office du Baccalauréat.
iGFM - (Dakar) Au Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Sossé Ndiaye n’est plus le Directeur de l’office du Baccalauréat. Il a été remplacé.
L’Office du Baccalauréat a un tout nouveau Directeur. Cheikh Ahmadou Bamba Gueye, Professeur titulaire à la Faculté des Sciences et Techniques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, est nommé Directeur de l’Office du Baccalauréat, en remplacement de Monsieur Sossé Ndiaye appelé à d’autres fonctions. C’est ce que rapporte le communiqué officiel du conseil des ministres.