SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
2 décembre 2024
Éducation
TENDANCE POSITIVE UN PEU PARTOUT SAUF À ZIGUINCHOR POUR LES RÉSULTATS DU BAC
Admis, en rattrapage ou recalés, la suspense est terminée pour bon nombre de lycéens et de candidats libres sur les 155.109 candidats qui étaient inscrits à l'examen du baccalauréat 2023.
Les premiers résultats du premier tour du bac 2023 ont montré une tendance positive et très favorable dans tous les établissements du pays excepté Ziguinchor. Les tendances ont surtout montré la prédominance des séries scientifiques notamment la S1 où les candidats ont obtenu des mentions « Très bien » et « Bien » dans beaucoup de lycées classiques qui titillent les lycées d'excellence.
Admis, en rattrapage ou recalés, la suspense est terminée pour bon nombre de lycéens et de candidats libres sur les 155.109 candidats qui étaient inscrits à l'examen du baccalauréat 2023. Depuis samedi, les présidents de jury procèdent à la proclamation des résultats dont la quasi-totalité est tombée hier dans presque tous les centres d'examen répartis un peu partout dans le pays. Dans presque tous les centres, on a délibéré. D'ailleurs la proclamation a montré des résultats "très satisfaisants" au niveau national, excepté Ziguinchor, selon le chargé des revendications et des négociations collectives du Samess.
Tamsir Bakhoum pense que ces résultats obtenus dans la région de Ziguinchor sont liés au climat socio-politique dans la zone pendant un bon moment avec l'affaire Ousmane Sonko et la suspension des cours dans les circonscriptions de Ziguinchor et de Sédhiou. "Vers la fin de l'année, nous avions parlé de la spécificité de cette région avec les perturbations qui avaient poussé le ministre de l'Education nationale, à travers les inspections d'académie de Sédhiou et de Ziguinchor, à prendre des mesures préventives sur la question de la violence dans la région sud", a développé M. Bakhoum. Une suspension qui n’a pas été sans conséquence. "Nous avons constaté des résultats catastrophiques au centre Wanga, par exemple. Ce qui montre que le système a besoin d'un climat apaisé pour que les enseignements et apprentissages puissent se dérouler correctement"
Résultats annoncés pour être meilleurs
Cette année, comparée à l'année 2022, les résultats provisoires du premier tour de l'examen du bac sont partis pour être "meilleurs"! "Nous avons effectivement constaté, avec les premières tendances, que l'année 2023 est partie pour être meilleure que celle de 2022", s'est félicité le syndicaliste du Saemss (syndicat autonome des enseignants du moyen et secondaire du Sénégal. Ce qui, dit-il, peut être analysé sous plusieurs angles. "Nous disons que cela peut être dû à plusieurs facteurs. L'aspect ou le facteur le plus important reste lié au climat social. Car en 2022, nous avions eu une année scolaire très perturbée. Cette année, on peut dire que c'est une année apaisée. Les quelques plans d'actions(3 à 4) que le Cusemss et le Saemss ont eu à dérouler n'étaient pas très corsés. De ce point vue, cela peut influencer positivement sur les résultats que nous avons obtenus cette année". D'où l'appel qu'il a lancé à l'endroit du gouvernement du Sénégal " de faire tout pour respecter les accords signés avec les syndicats pour une stabilité à jamais du système éducatif sénégalais qui peut être gage des performances de cette année que nous projetons pour l'avenir"
Au-delà de la situation d'apaisement qui a eu un impact positif sur la tenue de l'examen, les épreuves de cette année, dit-il, étaient aussi "très abordables d'autant plus que les collègues qui avaient tenu certaines classes d'examen, du moins la plus grande majorité, avaient très tôt bouclé le programme et entamé, très tôt, des séances de révision". Bakhoum continue pour dire que, "à chaque fois que le Gouvernement se mettra dans une position favorable au respect de son engagement vis-à-vis des parties syndicales, nous pouvons stabiliser le système et espérer avoir des résultats satisfaisants. Ce qui est important pour nous acteurs et pour les autres décideurs que sont le gouvernement du Sénégal, nous devons tout faire pour stabiliser le système et accompagner les apprenants à boucler, à chaque fois de besoin, le programme pour que nous puissions les accompagner et les amener dans des conditions favorables", a-t-il plaidé. Mais il s’est s'abstenu de parler de chiffres tout en demandant d'attendre les statistiques globales des résultats du premier tour du bac en laissant surtout la responsabilité au ministère et à l'office du Bac, en fin de semaine ou les semaines à venir, pour les résultats globaux et définitifs qui pourraient permettre d'avoir un taux national pour le bac général 2023.
Quand les lycées traditionnels titillent les lycées d'excellence
Il s'est tout de même félicité de la performance des candidats des séries scientifiques qui se sont bien positionnés à l'issue de cette première phase. Surtout au niveau de la série S1 suivi de la S2 !"Toutes les tendances sorties ont montré une prédominance des séries scientifiques avec des mentions Très bien, surtout la série S1 qui a fait des performances extraordinaires avec les lycées d'enseignement général et scientifique de Diourbel et le lycée d'excellence Mariama Bâ de Gorée. Mais aussi tous les autres lycées avec les séries S1. Derrières ces séries, vient la série S2 qui s'est bien illustrée avec des mentions « Très bien » et beaucoup de mention « Assez bien ». Quand nous prenons le lycée scientifique d'excellence de Diourbel, Mariama Bâ, les centres de Seydou Nourou Tall avec les S1, de Birago Diop, Amadou Hampaté Bâ, ces séries se sont illustrées positivement ", a-t-il expliqué tout en levant un coin du voile. Notamment avec les élèves deslycées traditionnels qui se sont bien illustrés au niveau de la S1. Dans certains lycées non classés lycées d'excellence par la tutelle, M. Bakhoum a remarqué les performances des candidats. "Cette année, nous avons constaté qu’au niveau des lycées d'enseignement général d'excellence de Diourbel, la série S2 n'a pas eu de mention « Très bien ». Mais nous avons vu des lycées comme Ndande et d'autres, qui ne sont pas classés lycées d'excellence dans le compte du ministère de l'Education nationale, et qui sont sortis avec des mentions « Très bien »", a-t-il souligné. Il cite l'exemple du lycée Khassim Mbacké de Guinguinéo qui a eu en série S2 une mention "Très bien". Ce qui, dit-il, "n'est pas évident pour un lycée qui, depuis sa création, n'a jam ais eu la mention « Très bien » en série S2".
LES ETUDIANTS EN SIT-IN SUR LA NATIONALE POUR EXPRIMER LEUR DESARROI ET LEUR RAS-LE-BOL
Ugb-manque criard d’eau et retard dans le paiement des bourses - Les étudiants de l'Université Gaston Berger ont observé dans la matinée d’hier, lundi 10 juillet, un sit-in sur la Route Nationale No.2 pour exprimer leur colère et leur ras-le-bol
Les étudiants de l'Université Gaston Berger ont observé dans la matinée d’hier, lundi 10 juillet, un sit-in sur la Route Nationale No.2 pour exprimer leur colère et leur ras-le-bol face au manque criard d'eau qui sévit dans leur campus. Ils ont dénoncé par la même occasion et avec la dernière énergie le retard noté dans le paiement de leurs allocations de bourses. Ces étudiants de Sanar interpellent directement les autorités étatiques sur ces questions qui risquent de paralyser cette université.
Munis de leurs bidons de 20 litres et d’autres récipients servant à puiser de l’eau, les étudiants de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, sur invite des responsables de leur Coordination (CESL), ont pris d’assaut dans la matinée d’hier, la route nationale no.2 pour y observer un sit-in avant de s’adresser à la presse.
À l’origine de cette colère, le manque criard d’eau qui hante sans cesse leur sommeil au niveau de leur campus social. En effet, l’eau ne coule plus correctement des robinets. Ainsi, pour se procurer le liquide précieux, ces étudiants de Sanar sont obligés de se rabattre sur les camions-citerne de la SONES qui les ravitaillent. Une situation vivement décriée par la Coordination des étudiants de Saint-Louis (CESL) qui a initié des rencontres avec les autorités internes de cette Université pour résoudre ce désagrément que constitue le manque criard d’eau. Et comme si cela ne suffisait pas, le retard noté souvent dans le paiement des allocations de bourses vient allonger la liste de leurs maux au niveau de ce temple du savoir. Ils ont saisi l’occasion pour rappeler aux autorités étatiques que « c’est cette question du retard dans le paiement des bourses qui a été à l’origine de la mort par balle de l’étudiant Mouhamadou Fallou Sène tombé le 15 mai 2018 lors de rudes affrontements entre étudiants et forces de l’ordre. » Face à la presse, les responsables de la Coordination des étudiants de SaintLouis ont mis en garde ces dernières avant de menacer de passer à la vitesse supérieure si jamais rien n’est fait notamment pour le manque criard d’eau au niveau du campus et le retard dans le paiement des allocations de bourses.
LES PREMIERS RESULTATS DU BAC TOMBENT À DAKAR
Reçus du premier coup, recalés ou admis au 2e tour, pour plus de 150 mille candidats au baccalauréat général, les résultats du 1er tour ont commencé à tomber depuis samedi dernier sur l’étendue du territoire national.
Après le démarrage des épreuves du premier tour le mardi 4 juillet dernier, le verdict commence à tomber pour les quelque 151 mille candidats au baccalauréat général. A Dakar comme dans beaucoup d’autres localités, de nombreux centres d’examen ont commencé à dévoiler leurs résultats.
Pour la très grande majorité des élèves de Terminale, le suspense a pris fin. Reçus du premier coup, recalés ou admis au 2e tour, pour plus de 150 mille candidats au baccalauréat général, les résultats du 1er tour ont commencé à tomber depuis samedi dernier sur l’étendue du territoire national. Devant les centres d’examen, les candidats découvrent dans la bousculade le verdict, dans les cris de joie ou les pleurs. Hier, lundi 10 juillet, plusieurs centres d’examens dans l’Académie de Dakar ont publié leurs résultats.
Au lycée Sergent Malamine Kamara de Dakar, au jury 1769 Série L2, il y a 105 admis d’office dont une mention très bien. Au lycée technique Maurice Delafosse, le jury 1795 a aussi donné ses résultats. Pour la Série S2, sur 300 inscrits dont 10 absents, 104 sont admis d’office dont trois Mentions Très bien, 15 Mentions Bien et 34 mentions Assez-Bien. 70 candidats sont admis au second tour et 116 sont ajournés. Pour la Série S1, sur 70 candidats inscrits dont 2 absents, on note 61 admis dont 2 Mentions Très-bien, 10 Mention Bien et 26 Mentions Assez-Bien. 3 élèves sont admis au deuxième tour et 4 sont ajournés.
Au lycée Lamine Guèye, le jury 1788 a dévoilé ses résultats. Pour la Série S2, il y a 92 admis dont 4 Mentions Très-Bien, 8 Mentions Bien et 31 Mentions Assez-Bien. Le top de départ des épreuves du 1er tour du baccalauréat général avait été donné le mardi 4 juillet dernier. L’un des grands centres d’examen, le lycée Seydina Limamoulaye de Guédiawaye a aussi dévoilé ses résultats. Pour le moment, les tendances ne peuvent être données. Les épreuves du second tour devront se dérouler dans la semaine.
Comparativement à l’année 2020 qui avait été considérée à l’époque comme une première avec 48,22% de taux de réussite, le Baccalauréat 2022 aura battu un record en matière de taux de réussite au Sénégal. Après les deux tours, plus de la moitié des candidats avaient été déclarés admis.
LES PRECISIONS DE LA DIRECTION DE L’INSTITUTION LUCIE LECLERC
Après la sortie des élèves de Terminale les accusant d’arnaque après avoir raté le baccalauréat, la Direction de l’institution Lucie Leclerc a apporté des précisions
Après la sortie des élèves de Terminale les accusant d’arnaque après avoir raté le baccalauréat, la Direction de l’institution Lucie Leclerc a apporté des précisions. Dans un communiqué en date d’hier, jeudi 6 juillet, elle a indiqué que la « non participation des 9 candidats à la session de Juillet 2023 est consécutive à un retard de l’inscription desdits candidats sur la plateforme de l’Office du Bac qui obéit à des délais de forclusion ».
Selon la Direction, « dès leur information, les autorités de l’École se sont rapprochées du Directeur de l’Office du Bac et de la Direction de l’Enseignement Privé». Toutefois, ajoute la source, « aucune solution n’a pu être trouvée par rapport au respect strict des délais de forclusion pour l’inscription obligatoire des candidats via la plateforme».
La Direction de l’institution Lucie Leclerc ajoute dans son communiqué : «Devant cette réalité, une réunion a été organisée en présence des parents d’élèves concernés. L’Ecole a informé des actions en cours pour trouver dans la mesure du possible une issue à cette situation. De commun accord avec les parents d’élèves, une réunion d’évaluation des actions entreprises a été fixée pour le 30 juin 2023. Ladite réunion a été reportée en raison de la période de Tabaski ».
L’institution Lucie Leclerc accuse le député Guy Marius Sagna d’avoir « délibérément choisi de jeter en pâture une entreprise sénégalaise respectée dans son secteur d’activité, qui a su créer depuis 1998 des centaines d’emplois et former des milliers de diplômés qui servent leur pays dans tous les secteurs et sur l’ensemble du territoire national, sans chercher à s’informer de manière contradictoire ». « En ce qui concerne toutes les autres allégations mensongères et diffamatoires, dont le but est clairement identifié, nous nous réservons le droit en concertation », indique la source.
QUAND LES ELEVES PAIENT LES POTS CASSES
Les établissements scolaires privés fleurissent dans le pays. Même s’ils ont permis de libéraliser le système éducatif, il n’en demeure pas moins que des problèmes entourent certaines écoles privées.
Les établissements scolaires privés fleurissent dans le pays. Même s’ils ont permis de libéraliser le système éducatif, il n’en demeure pas moins que des problèmes entourent certaines écoles privées.
» L e baccalauréat général a démarré depuis le 4 juillet dernier mais sans neuf élèves de l’institution Lucie Leclerc des Almadies. Lors d’une conférence de presse avec le député Guy Marius Sagna tenue avant-hier, mercredi 06 juillet, les élèves ont accusé la direction de cet établissement scolaire privé de les avoir arnaqués après avoir payé toutes les mensualités et les frais d’inscription pour pouvoir passer le bac. «On s’est présentés ici pour dénoncer notre école. Ils nous ont arnaqués. Ils ont abusé de notre confiance parce que depuis le début de l’année, on est en règle. On a payé les frais d’inscriptions, les mensualités et tout. Pour les inscriptions, certains paient 100 000 FCFA, d’autres 40 000 FCFA. On est en règle mais au moment de recevoir les numéros, on s’est rendus compte qu’on n’avait pas de numéro, de jury et tout. Déjà, on avait raté les matières facultatives. Du coup, on a interpellé la Direction. Elle nous a menés en bateau du début jusqu’à la fin», fulmine l’une des élèves. En tout, selon les élèves, l’école leur a fait payer 3922500 FCFA pour l’année scolaire.
Après ce désagrément, les élèves déclarent avoir porté plainte contre l’institution Lucie Leclerc depuis le 30 mai dernier mais toujours pas de suite. Dénonçant les agissements de l’école, les élèves ont aussi révélé la «délinquance» et la «présence de la drogue» au sein de cet établissement.
En effet, cette affaire de l’institution Leclerc remet au goût du jour le débat sur les établissements scolaires privés qui gagnent du terrain dans le pays. La libéralisation du secteur de l’éducation a conduit à une ouverture tous azimuts des écoles privées. A cause des grèves à répétition dans le public, des parents envoient leurs enfants dans le privé.
Certes, il existe des écoles privées, réputées pour avoir une formation de valeur et de bons résultats aux examens de fin d’année à travers une certaine rigueur et discipline, mais il n’en demeure pas moins que d’autres sont minées par des problèmes. Beaucoup d’acteurs de l’éducation reconnaissent les difficultés qui entourent certains de ces établissements scolaires privés. La faute d’abord à l’Etat qui ne semble avoir aucun contrôle sur elles mais aussi aux opportunistes qui se sucrent sur le dos des parents. Des parents se plaignent de la cherté des services offerts par les écoles privées : l’écolage, le transport, la restauration, les cours de renforcement. Du coup, les acteurs de l’éducation ont toujours appelé à la régulation du secteur. Ils ne cessent de demander à l’Etat de mettre de l’ordre dans s ces écoles. A cela, il faut ajouter la prolifération aussi des établissements privés d’enseignement supérieur. Si ce n’est le manque de politique pour le suivi et l’encadrement des étudiants après leur formation qui fait défaut, il y a le problème de reconnaissance des diplômes délivrés pour certaines écoles. Ce qui pose parfois un problème d’insertion des jeunes après les études.
MACKY SALL DEMANDE LA REPRISE EFFECTIVE DES COURS À L'UNIVERSITÉ
Les enseignements ont été suspendus dans plusieurs universités en raison des pillages dont ces infrastructures ont été l’objet lors de violentes manifestations survenues dans certaines villes du pays entre le 1er et le 3 juin
Le président de la République a demandé mercredi au Premier ministre et au ministre de l’Enseignement supérieur de s’atteler à la ‘’reprise effective’’ des enseignements dans les universités publiques.
S’exprimant en Conseil des ministres, Macky Sall a évoqué ‘’la continuité des enseignements dans les universités et établissements d’enseignement supérieur publics’’.
Il a ensuite demandé au Premier ministre et au ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation de ‘’prendre toutes les mesures appropriées, en relation avec les recteurs, pour assurer la programmation de la reprise effective des enseignements dans les universités et établissements d’enseignement supérieur publics’’.
Les enseignements ont été suspendus dans plusieurs universités en raison des pillages dont ces infrastructures ont été l’objet lors de violentes manifestations survenues dans certaines villes du pays entre le 1er et le 3 juin.
Le chef de l’Etat a invité par ailleurs le ministre concerné à ‘’veiller au renforcement académique, administratif et financier de l’Ecole nationale supérieure d’agriculture’’ de Thiès (ouest), selon le porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana.
‘’Le président de la République a adressé ses félicitations, ses encouragements et ses meilleurs vœux de succès aux candidats à l’examen du baccalauréat’’, a écrit M. Fofana dans le communiqué du Conseil des ministres.
LE MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR SALUE LE BON DEMARRAGE DES EPREUVES
Après une année d’attente, de préparation et d’appréhension, le jour J est enfin arrivé pour les quelques 150.000 candidats aux épreuves du baccalauréat général.
Le baccalauréat général dans sa session normale a démarré hier, mardi 04 juillet 2023 sur l’étendue du territoire national. Ils sont plus de 150.000 candidats à devoir passer les épreuves. En visite à deux centres d’examens de Dakar, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Pr Moussa Baldé s’est réjoui de constater un bon déroulement des épreuves.
Après une année d’attente, de préparation et d’appréhension, le jour J est enfin arrivé pour les quelques 150.000 candidats aux épreuves du baccalauréat général. Hier, mardi 4 juillet 2023, les candidats ont fait face à leurs copies pour les épreuves du 1er groupe. C’est par l’épreuve de philosophie dans la matinée que les élèves des séries L ont respectivement commencé l’examen. A Dakar, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Pr Moussa Baldé, en compagnie du directeur de l’Office du bac, de l’Inspecteur d’académie de Dakar, des membres de l’association des parents d’élèves et autres acteurs de l’éducation, a visité deux centres d’examen pour constater le démarrage de l’examen. Il s’agit de l’université Amadou Hampâté Ba et du lycée Blaise Diagne. En somme, la première journée de composition a été calme et aucun incident n’est noté.
Le démarrage s’est bien passé dans l’ensemble. «Les centres que nous avons visités, le personnel, à savoir, les surveillants, les présidents de jury, tout le monde est en place. Les épreuves ont débuté à l’heure et correctement. Nous espérons que c’est le cas sur l’étendue du territoire national», a déclaré Pr Moussa Baldé.
Poursuivant son propos, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ajoute : «l’année scolaire s’est déroulée correctement. Les examens ont démarré correctement et se déroulent à date. Nous espérons que ça se passera très bien et qu’il y aura aucun changement par rapport aux années précédentes». Cette année, le nombre de candidats inscrits au Baccalauréat 2023 est de 155.109, soit une augmentation de 4184 candidats par rapport à 2022.
Selon l’Office du baccalauréat, le pourcentage de candidats issus du public est de 52,89% et celui des candidats individuels est à 16,49%. «Pour le bac général qui a démarré aujourd’hui, c’est un peu de 151000 candidats. Donc, c’est une progression d’à peu près 4mille candidats par rapport à l’année dernière. Donc, évidemment, on pourrait s’attendre à peu près au même nombre de bacheliers que l’année précédente ou éventuellement mieux», a fait savoir Pr Moussa Baldé. En plus du volet organisationnel, la sécurisation de l’examen a également nécessité une mobilisation générale des forces de l’ordre.
ZIGUINCHOR, UN EXAMEN DU BAC SOUS HAUTE SURVEILLANCE POLICIERE
S’il y a un volet sur lequel les autorités ont bien soulevé le curseur, c’est la sécurité. Elle est au maximum dans tous les centres d’examen à Ziguinchor.
S’il y a un volet sur lequel les autorités ont bien soulevé le curseur, c’est la sécurité. Elle est au maximum dans tous les centres d’examen à Ziguinchor. Constat fait hier, mardi 4 juillet 2023, lors du démarrage des épreuves du Baccalauréat général dans les centres d’examens où les autorités ont pu s’enquérir du bon déroulement de l’examen, lors de la traditionnelle visite.
«Nous avons constaté sur le terrain un bon démarrage des épreuves. La présence du personnel de surveillance, des correcteurs est patente. Nous avons pu prendre les dispositions pour délocaliser certains centres impactés par les récents évènements survenus à Ziguinchor. On a pu également constater la présence des Forces de sécurité dans les centres…», constate le chef de l’exécutif régional, le gouverneur Guedji Diouf, accompagné des autorités académiques, des responsables de syndicats, du président de l’Association des parents d’élèves, du représentant du maire de Ziguinchor.
«Pas de problème particulier sur place», martèle l’inspecteur d’académie de Ziguinchor, Cheikh Faye, qui estime que la sécurisation des épreuves et des centres est réalisée grâce à l’implication des autorités administratives de Ziguinchor. «La sécurité est bien assurée dans les centres d’examen. Et cela résulte de la mise en place d’un dispositif exceptionnel de préparation des examens, compte tenu de la situation marquée par le saccage d’un certain nombre de centres. On a pris les dispositions nécessaires et aujourd’hui nous avons constaté l’effectivité du démarrage des épreuves», a laissé entendre le patron de l’école à Ziguinchor. Ce sont 10.315 candidats qui vont, cette année, à l’assaut du Baccalauréat dans la région qui comptabilise 32 centres dont un centre secondaire. Le nombre de jury est de36. Les filles représentent 54% des effectifs cette année. Si les séries littéraires représentent 90% des candidats, les séries S et T dégagent seulement 9% des effectifs globaux. Sur les 10.315 candidats, les candidats individuels représentent 18,32% contre 53,69% de candidats issus du public et 27,99% venant des écoles privées
Un examen du Baccalauréat qui se déroule dans un contexte particulier d’un système scolaire fortement éprouvé par les violentes manifestations survenues, il y a quelques semaines, à Ziguinchor. Conséquence de cette situation, des centres comme le lycée Peryssac, le Cem Boucotte-Sud, très impactés par les saccages, ont été délocalisés dans d’autres établissements scolaires.
BON DEMARRAGE DES EPREUVES DU BACCALAUREAT
Les épreuves du baccalauréat général qui ont débuté ce mardi se déroulent normalement sur toute l’étendue du pays, s’est réjoui le ministre de de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Moussa Baldé.
Dakar, 4 juil (APS) – Les épreuves du baccalauréat général qui ont débuté ce mardi se déroulent normalement sur toute l’étendue du pays, s’est réjoui le ministre de de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Moussa Baldé.
Le ministre a visité les centres d’examen de l’Université Amadou Hampâté Bâ et du Lycée de Blaise Diagne en compagnie du directeur de l’Office du bac, de l’Inspecteur d’académie de Dakar, des membres de l’association des parents d’élèves et autres acteurs de l’éducation.
»Pour le moment tout se passe très bien. Dans les centres que nous avons visité les personnels à savoir les surveillants les présidents de jury tout le monde est sur place. Les épreuves ont débuté à l’heure et correctement nous espérons que c’est le cas sur l’étendue du territoire national’’, a-t-il dit.
»L’année scolaire s’est déroulée correctement et les examens ont démarré correctement et nous espérons que ça se passera très bien (…) », a ajouté Moussa Baldé.
Quelque cent cinquante-cinq mille cent neuf (155109) candidats, soit une hausse de 4184 candidats par rapport à 2022, ont entamé ce mardi les épreuves du Baccalauréat général.
ENTRE BLOCAGE DES TRAVAUX ET PILLAGE DU DOMAINE FONCIER
Créé en 2010-2011, le Collège d’enseignement moyen (Cem) de Niacoulrab a vu ses travaux à l’arrêt depuis 2016.
Créé en 2010-2011, le Collège d’enseignement moyen (Cem) de Niacoulrab a vu ses travaux à l’arrêt depuis 2016. Cet établissement, financé à hauteur de 800 millions de FCFA et qui devrait être opérationnel en 2020, est actuellement le seul en abris provisoires parmi les trois (Niacoulrab, Gorom et Niague) concernés par le projet initial. Entre blocage des travaux et pillage du domaine foncier dont il ne reste que 900 m2, les 3/4 de l’espace initial étant vendus, les chances de voir toutes les infrastructures de ce CEM construites sur le site prévu semblent minimes.
L es travaux de construction du Collège d’enseignement moyen (CEM) de Niacoulrab sont à l’arrêt depuis 2016. Entre autres raisons évoquées, le «non-respect des termes du contrat qui liait les parties, en l’occurrence l’Etat du Sénégal et l’entreprise chargée de construire les salles de classe et le bâtiment administratif. Le plan initial ne pouvait plus être respecté car le domaine a été réduit par les autorités municipales», a souligné Mamadou Dème, le président de l’Association des parents d’élèves (APE) de Niacoulrab, par ailleurs, membre de l’Union nationale des parents d’élèves et étudiants de Dakar (UNAPES). Au total, trois (3) entreprises se sont relayées. Mais, cela n’a pas permis de faire avancer les travaux. Pourtant, «la tutelle est au courant de ce qui se passe sur le terrain», indique-t-on. Car, plusieurs rapports auraient été produits puis transmis à l’Inspection de l’enseignement et de la formation (IEF) de Sangalkam.
DES ABRIS PROVISOIRES COMME SALLES DE CLASSE AUX EFFECTIFS PLETHORIQUES, ALLANT DE 100 A 108 ELEVES
En outre, le ministre de l’Education d’alors, Serigne Mbaye Thiam, lors d’un discours, avait donné des assurances fermes en ce qui concerne la fin des travaux du nouveau collège de Niacoulrab. Il est en fait partie d’un ensemble de Cem dont trois de la zone à savoir Niacoulrab, Gorom et Niague, financés par l’Agence française de développement (AFD) pour 12 milliards de FCFA. Et de ces trois écoles, c’est le seul établissement dont les travaux ne sont pas encore achevés. Donc, les autres CEM sont fonctionnels, sauf celui de Niacoulrab. Conséquence, c’est la confusion totale. Les élèves de la localité sont dans l’expectative. Confinés dans des abris provisoires servant de salles de classe aux effectifs pléthoriques, allant de 100 à 108 élèves, «ils étouffent. Vous imaginez des gens que l’on parque dans des magasins, dépourvus de toute aération. Nos classes sont des boîtes à sardine», a déclaré, exaspéré, un parent d’élève. Le collège polarise les localités de Darou Thioub, la cité Safco, entre autres, dont il accueille les élèves, en plus de Niacoulrab. Pour Ousmane Diawara, professeur de Mathématiques et de Sciences de la vie et de la terre (Math-SVT), «les conditions d’un environnement pédagogique ne sont pas réunies. Je fais partie des premiers enseignants de cette école. Les revendications, nous les avons portées partout où besoin en est. Lors des rencontres, nous avons dénoncé le chao qui prévaut dans le secteur de l’éducation, ici, à Niacoulrab. Les autorités sont restées de marbre. Nous ne faisons pas d’expérience. Parce qu’il n’y a pas de matériel didactiques. En plus, les salles ne sont pas adaptées pour certains cours en sciences. Il y aussi l’absence de laboratoire, alors que l’on veut promouvoir l’enseignement des sciences».
700.000 FCFA PAR AN EN LOCATION DE MAGASINS, POUR PALLIER LE MANQUE DE SALLES
Le Centre polyvalent communautaire, un abri provisoire qui accueille les potaches, n’est pas le cadre idéal pour la formation de ces jeunes. Très exiguë, ce local ne peut plus faire face à la demande très forte de ce flux d’élèves qui débarquent dans le village, sous l’effet de la pression démographique. «750 élèves sont inscrits dans cet établissement qui n’est qu’un abri provisoire. L’effectif est énorme, au regard de notre capacité d’accueil. Nous avons été obligés de recourir à la location de magasins, pour pallier au manque de salles. Cela nous a couté beaucoup d’argent. Nous payons 700.000 FCFA par an. Certains cours se déroulent dans une école élémentaire». Cependant, le bailleur a décidé de rompre le contrat le liant aux responsables de l’école. Malgré ces difficultés, l’établissement continue à accueillir des élèves. «L’éducation est un droit. Donc, nous ne pouvons laisser en rade les enfants», a révélé un responsable.
LES 3/4 DE L’ESPACE INITIAL VENDUS, IL NE RESTE PLUS QU’UNE SUPERFICIE DE 900 M2 POUR ABRITER LE CEM
Le nouveau site situé à l’arrêt Baye Mbeur de Niacoulrab sur la route des Niayes, précisément le sens opposé du Centre polyvalent communautaire. Le domaine est réduit à une superficie de 900 m2. Contrairement au plan initial. «Les responsables, ce sont les populations. Elles sont complices du morcellement du site. C’est l’omerta totale. Les délinquants fonciers ont vendu les 3/4 de l’espace du CEM», a fait remarquer un riverain. Pis, l’école élémentaire est totalement rayée de la carte scolaire. Si l’on se réfère à la réalité du terrain. «Les habitations occupent l’aire qui devait servir à la réalisation de l’infrastructure scolaire.» Comme l’indique le plan, l’établissement d’enseignement moyen a été ouvert en 2010- 2011. «L’infrastructure, financée à hauteur 800 millions de FCFA, devait être opérationnelle en 2020. Comme le prévoit le projet d’Appui au développement de l’enseignement moyen dans la région de Dakar (ADEM) Dakar», a indiqué le responsable de l’UNAPES. Néanmoins, confronté à de nombreuses difficultés, le Cem de Niacoulrab se positionne bien au plan national, de par ses résultats. Il a enregistré des taux de réussite de 59% à 68% lors des examens du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM).