Dans le monde professionnel, le réseau demeure un élément important aussi bien pour les jeunes que pour les professionnels avec une grande expérience, qui désirent avancer dans leurs carrières. Dans ce numéro des Conversations avec Odome, AfricaGlobe fait discuter deux chercheures qui s’intéressent à la problématique migratoire dans une perspective décoloniale et féministe.
Il s’agit d’une part d’Odome Angone de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar et d’Agnese Pacciardi, doctorante en sciences politiques à l'université de Lund en Suède. C’est justement grâce au réseautage que les deux universitaires ont réussi à se rencontrer au Sénégal.
Italienne vivant en Suède, les recherches d’Agnese portent sur les politiques migratoires européennes dans une perspective féministe et décoloniale. Son projet de doctorat vise à déconstruire l'imaginaire migratoire européen à partir d'une critique des politiques d'externalisation dans la perspective de la résistance locale au Sénégal. Elle fait également partie du collectif décolonial féministe et antiraciste Fundacion Luvo.
Dans cette échange, Agense explique son expérience de chercheure sur la migration au Sénégal, un terrain qui lui est inconnu.
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LA TRAGEDIE DES PARENTS VIOLENTS QUI DETRUISENT LES ENFANTS
Comment l'Etat peut-il être co-responsable de la violence que subie un enfant de la part de son parent? Pourquoi la dignité de l'enfant est supérieure à la prentalité et égale à celle de son parent? Le psychologue cognitiviste Ibrahima GIROUX explique
L’éducation parentale est tout un art que manifestement beaucoup de pères et de mères ne réussissent pas de nos jours contrairement à ceux de l’Afrique d’antan. Meme des personnes très instruites peuvent échouer dans ce domaine. Aussi, des géniteurs ayant potentiellement subi des assauts d’un pervers narcissique dans leur enfance et qui ont grandi dans un environnement familial toxique, peuvent à leur tour, reproduire ce qu’ils ont eux-mêmes subi sur leurs progénitures. Ça devient un cercle vicieux, infernal. C'est pourquoi l'être devrait bien s'y mêler.
Dans cette deuxième partie de notre interview avec Ibrahima Giroux, docteur et chercheur en psychologie cognitive, il analyse les conséquences des violences parentales subies par un enfant surtout, la violence psychologique; moins bruyante, moins insidieuse mais plus dévastatrice pour l’enfant. Ce type de violence peut affecter la santé mentale et compromettre l’épanouissement de l’enfant.
Si au temps de nos ancêtres tout se passait sans encombre en matière d’éducation parentale, ce n’est plus le cas de nos jours. La violence semble bien fréquente de la part de certains éducateurs. Toutefois, le Dr Ibrahima Giroux, précise qu’un parent violent n’est pas forcément méchant. À moins d’être dans un cas de personne psychotique où la violence exercée sur l’enfant peut être jouissive, un parent n’est violent que parce qu’il ne sait pas comment s’y prendre. C’est une sorte de maladresse, faute de programmes d’encadrement mis en place par l’État pour enseigner aux parents l’art de la parentalité.
C’est en cela que le Dr Ibrahima Giroux appelle les Etats africains à repenser à envisager ces programmes pour assister les parents afin que les enfants reçoivent une éducation parentale dans un environnement apaisé, dans l’amour et dans l’estime d’eux-mêmes puisqu’un enfant bien éduqué, épanoui est une ressource humaine précieuse que la nation gagne. Il faut surtout préciser qu’un enfant qui grandit dans un environnement toxique verra ses capacités cognitives hypothéquées. En d’autres termes plus on est épanoui, mieux on apprend et on assimile.
D’ailleurs, Ibrahima Giroux estime que l’État est aussi responsable de la violence que peut subir un enfant de la part d’un de ses géniteurs parce que des programmes devraient être mis en place par le pays pour que la parentalité soit littéralement apprise.
En effet, il ne faut pas s’y méprendre, on n’est pas parent, de facto parce qu’on est père ou mère biologique de quelqu'un étant donné que la parentalité est une vraie compétence et quand on ne sait pas s'y prenrrdre c'est la vie de l'enfant qui est brisée et qui va trainer des séquelles parfois à vie. On apprend à l’être parce qu’il faut savoir éduquer, accompagner, montrer le bon chemin et transmettre de bonnes valeurs à l’enfant.
Les anciennes générations sans avoir été à l’école de Jules Ferry ont eu des précieuses ressources traditionnelles pour bien éduquer les enfants de manière exemplaire, ça ne semble plus être le cas. Aujourd’hui, les intellectuels en Afrique sont les plus incompétents en matière d’éducation parentale comme le disait le Dr Giroux dans la première partie de l’entretien. Trop diplômés, trop incompétents pour être un bon parent.
PLUS DE 16% DES ELEVES SOUFFRENT DE L'ASTHME
Maladie héréditaire et génétique, l’asthme touche de nombreux jeunes, notamment ceux qui sont dans les écoles où une étude a été réalisée sur 8 lycées pour un échantillon de 2 000 élèves
Trouble pulmonaire caractérisé par un rétrécissement des voies respiratoires, les tubes qui transportent l'air dans les poumons qui sont enflammés et contractés, provoquant un essoufflement, une respiration sifflante et une toux, l’asthme est devenu un problème de santé publique. Beaucoup de personnes, adultes comme enfants, souffrent de cette maladie. D’après une étude réalisée au Sénégal, 16% des élèves souffrent de l’asthme.
Maladie héréditaire et génétique, l’asthme touche de nombreux jeunes, notamment ceux qui sont dans les écoles où une étude a été réalisée sur 8 lycées pour un échantillon de 2 000 élèves. Et d’après les résultats, 16% des élèves souffrent d’asthme. Un chiffre élevé selon le pneumo-pédiatre et allergologue à l’hôpital d’enfants Albert Royer, Pr Idrissa Demba Ba, qui a livré les résultats de l’enquête. «Ceux qui vont à l'école font partie de la population et viennent des maisons», souligne le spécialiste. Il estime que beaucoup de choses reste à faire dans le cadre de la sensibilisation. «D’autant que les enfants qui ont l'asthme ne dorment pas la nuit, donc lorsqu’ils vont à l'école, ils vont dormir. C'est important de les diagnostiquer afin qu'ils suivent un traitement sinon, à la longue, cela va impacter sur leur qualité de vie», explique Pr Idrissa Demba Ba.
Interpellé sur la situation de ces enfants et le sport à l’école, il souligne : «Quand ils font l'éducation physique, les enseignants doivent prendre en compte cet aspect, car un asthmatique et un non-asthmatique n'ont pas le même rythme. Quelqu'un qui a un asthme modéré ou sévère ne peut pas courir à un certain rythme». Par ailleurs, il a beaucoup insisté sur l’importance du traitement de fond pour éviter des crises à l'école.
A propos du taux de décès lié à l’asthme, souligne-t-il, les statistiques de l'Organisation Mondiale de la Santé (Oms) montrent que 300.000 personnes meurent de l'asthme dans le monde. «75% de ces décès interviennent dans les pays à faible revenu. Il y a des décès liés à l'asthme au Sénégal, même si cela a beaucoup diminué», affirme Pr Idrissa Demba Ba avant de tirer la sonnette d’alarme. « C'est une maladie qui tue, qui peut amener en réanimation surtout ceux qui font une crise d'asthme sévère. C'est une maladie versatile. Elle a plusieurs formes qui peuvent impacter sur la qualité de vie».
LA MASSE CRITIQUE DE CHERCHEURS JUGEE TROP FAIBLE
Le centre africain de recherche sur la population et la santé (APHRC en anglais) a célébré hier, à Dakar, ses vingt (20) ans d’existence.
Le centre africain de recherche sur la population et la santé (APHRC en anglais) a célébré hier, à Dakar, ses vingt (20) ans d’existence. A l’occasion de cet évènement, un panel a été organisé sur le thème « Développement et décolonisation de la recherche en Afrique ». Selon Dr Cheikh Mbacké Faye, Directeur du Bureau régional de l’organisation, en Afrique de l’Ouest, le ratio entre chercheurs et population est trop faible dans le continent. Il est entre 80 et 120 chercheurs pour un million d’habitants.
APHRC (Centre africain de recherche sur la population et la santé) est une institution de recherche qui regroupe environ 22 pays africains. L’organisation non gouvernementale a, à l’occasion de la célébration de ses vingt ans d’existence, organisé hier, vendredi 23 juin 2023, à Dakar, un atelier dont le thème a porté sur « le développement et la décolonisation de la recherche en Afrique ». Selon son Directeur du Bureau régional Afrique de l’Ouest, le choix du thème intervient dans un contexte où, il faut encourager la recherche dans le continent qui, aujourd’hui, compte un faible effectif de chercheurs comparé aux autres continents. « Toutes les études aux niveau mondial ont montré qu’il y a une faible masse critique de chercheurs en Afrique. On a aujourd’hui un ratio qui se situe entre 80 et 120 chercheurs pour chaque million d’habitants ; là où dans d’autres pays dans le monde, on est entre 3000 et 4000 chercheurs pour un million d’habitants », a déclaré Dr Cheikh Mbacké Faye.
Selon ce dernier, pour combler ce gap, il faudra former un million de chercheurs en vingt (20) ans. Dr Faye de préciser que pour y arriver, il nécessitera beaucoup de financements, mais aussi beaucoup plus d’efforts dans la formation. Le président du Bureau régional Afrique de l’Ouest de l’APHRC a également souligné le problème de la rétention des chercheurs dans le continent. A l’en croire, le faible salaire et les conditions difficiles de travail sont souvent à l’origine de la « fuite des cerveaux » qui vide le continent de ses chercheurs. Les différents panelistes ont abordé la thématique de l’atelier sous des angles différents.
Le Pr Mary Teuw Niane a, durant son allocution, invité les chercheurs africains à ne pas « s’isoler ». Pour l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation, « le chercheur africain n’est pas encore véritablement chercheur, tant qu’il n’est cité qu’en Afrique ». L’ancien Recteur de l’Université-Gaston-Berger (UGB) de Saint-Louis, considère que pour booster la recherche en Afrique, il faut que les Etats du continent aient des politiques de Sciences technologiques et innovation.
Quant au Professeur Ousmane Sène, il a plaidé pour que les dimensions contextuelle et culturelle de la recherche soient prises en compte afin de « décoloniser » celle-ci. Pour l’agrégé en littérature africaine et afro-américaine, il faut adapter la recherche aux réalités africaines et surtout prendre en compte le facteur de la langue qui peut constituer une barrière à la recherche.
L’APPEL D’ACCRA
Les syndicats l’éducation du Sénégal, du Ghana, du Nigéria et de la Zambie, membres de l’Internationale de l’Education (IE), dans le cadre d’un Forum sur le Financement de l’Education, ont formulé plusieurs recommandations pour une meilleure qualité
Les syndicats du secteur de l’éducation du Sénégal, du Ghana, du Nigéria et de la Zambie, membres de l’Internationale de l’Education (IE), réunis les 21 et 22 juin dernier à Accra, dans le cadre d’un Forum sur le Financement de l’Education, ont formulé plusieurs recommandations pour une meilleure qualité de l’éducation, informe un communiqué qui nous est parvenu. «Nous réaffirmons notre détermination et engagement à faire pression sur les gouvernements africains, afin qu’ils garantissent une éducation publique de qualité pour tous et toutes en augmentant le financement national de l’éducation, y compris par le recours à une fiscalité équitable et progressive», lit-on dans le communiqué.
Mieux, les syndicalistes ont invité «les institutions financières internationales, en particulier le FMI et la Banque Mondiale, à cesser d’imposer des mesures d’austérité et des conditions de prêt préjudiciables aux gouvernements africains» et «exhorté les Nations Unies, les institutions financières internationales et régionales et les partenaires au développement à annuler la dette des pays africains».
Les syndicats du secteur de l’éducation, membres de l’Internationale de l’Education, ont également demandé aux «gouvernements africains à atteindre ou dépasser les exigences de financement de l’éducation convenues au niveau international, à savoir au moins 6% du PIB et/ou au moins 20% du budget national, à investir dans les infrastructures scolaires, les enseignants et le personnel d’appui à l’éducation, à réglementer et à limiter les activités des prestataires privés d’éducation à but lucratif».
L’International de l’Education a rappelé, entre autres, son «but qui est de garantir le droit à une éducation de qualité pour tous et toutes grâce à des systèmes d’éducation financés réglementés par l’État», «les différentes résolutions du Congrès Mondial de l’IE appelant au financement public de l’éducation», «l’engagement de l’IE et de ses organisations membres dans le projet dénommé Alliance Taxe et Education (TaxEd)»
Le Syndicat des enseignants libres du Sénégal (SELS), représenté par son secrétaire général, Amidou Diédhiou, ainsi que d’autres du Sénégal, ont pris part à la rencontre.
KAOLACK SATISFAIT DE SES RESULTATS AU BAC TECHNIQUE
Les résultats du Baccalauréat technique sont disponibles dans toutes les régions du Sénégal. Au Lycée technique El Hadji Abdoulaye Niass de Kaolack, les résultats provisoires sont jugés «satisfaisants» par le Proviseur Alassane Djigo.
Les résultats du Baccalauréat technique sont disponibles dans toutes les régions du Sénégal. Au Lycée technique El Hadji Abdoulaye Niass de Kaolack, les résultats provisoires sont jugés «satisfaisants» par le Proviseur Alassane Djigo.
A l’issue des épreuves du premier tour, le lycée technique de Kaolack enregistre un taux de réussite de 75%, a fait savoir le Proviseur. Ainsi, au total, sur les 256 candidats qui ont composé, 97 ont été déclarés admis parmi lesquels 17 mentions «Assez bien», a indiqué le Proviseur du Lycée technique El Hadji Abdoulaye Niass de Kaolack. Des résultats provisoires qui inspirent de la satisfaction au proviseur. «Les résultats qui sont issus du premier tour sont très satisfaisants», salue Alassane Djigo, Proviseur du Lycée technique El Hadji Abdoulaye Niass. Hier, 66 candidats ont commencé à composer pour le second tour.
CFEE 2023, DES EXAMENS SANS PERTURBATIONS A THIES
Les épreuves des examens du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) se sont déroulées sans perturbations dans la région de Thiès, ont indiqué mercredi les autorités administratives et académiques de ladite circonscription.
Thiès, 21 juin (APS) – Les épreuves des examens du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) se sont déroulées sans perturbations dans la région de Thiès, ont indiqué mercredi les autorités administratives et académiques de ladite circonscription.
‘’Nous n’avons pas jusqu’à présent de bruit majeur. Ce qui fait que nous n’avons pas de perturbations pour ces examens-là’’, a dit l’adjoint au préfet Diadji Guèye, au terme d’une visite de quatre centres d’examen, dont deux dans le département et deux autres dans la ville de Thiès.
A la tête d’une délégation comptant des acteurs de l’éducation, dont des représentants de parents d’élèves, l’adjoint au préfet s’est rendu dans les écoles élémentaires de Ndouffouck, de Lamane Ngomack Faye de Silmang, dans le département. En ville, ce sont les écoles Saint Augustin et Idrissa Diop qui ont reçu la visite des autorités.
L’adjoint au préfet a toutefois évoqué huit absents dans les quatre centres d’examens, relevant que tous sont des candidats libres. Toujours est-il qu’il a été demandé aux chefs de centre de se renseigner sur les raisons de ces absences.
L’école Idrissa Diop a la particularité d’abriter les épreuves des candidats malvoyants, qui sont au nombre de 19, dont 16 venus de l’Institut national d’éducation et formation des jeunes aveugles (INEFJA).
‘’L’état que nous avons constaté au niveau de Thiès est le même qu’à Mbour et Tivaouane’’, a relevé l’inspecteur d’Académie, notant être entré en contact avec les responsables de ces circonscriptions. ‘’Globalement, il (…) n’y a pas d’impair, il n’y a pas d’incident majeur, tout se passe comme prévu’’, a-t-il relevé.
Quelque 46.320 candidats sont inscrits pour passer le premier examen scolaire dans toute la région, dont 26.469 filles, soit 57,14%, selon les chiffres les plus récents communiqués à la presse. Cela représente une légère augmentation de 13 candidats, par rapport à 2022, où ils étaient 46.307 à convoiter le CFEE.
Thiès représente le sixième des effectifs nationaux, a relevé l’inspecteur d’académie. Ils sont disséminés dans 276 centres, dont 36 franco-arabes.
Quelque 4.724 enseignants sont mobilisés pour la surveillance et 4.624, pour la correction.
En 2022, la région de Thiès avait enregistré un taux de réussite de 75,45%.
LOUGA FAIT LE POINT DE SES CANDIDATS AU CFEE
La région de Louga va présenter 12.448 candidats dont 7.917 filles à l’examen du Certificat de fin d’études élémentaire et à l’entrée en 6e qui démarre ce mercredi, a révélé, mardi, à l’APS l’Inspectrice d’académie (IA), Penda Bâ.
Louga, 20 juin (APS) – La région de Louga va présenter 12.448 candidats dont 7.917 filles à l’examen du Certificat de fin d’études élémentaire et à l’entrée en 6e qui démarre ce mercredi, a révélé, mardi, à l’APS l’Inspectrice d’académie (IA), Penda Bâ.
‘’L’examen du CFEE/6e dans l’Académie de Louga de cette année 2023 comptera 12.448 candidats contre 13.548 en 2022 dont 7.917 filles et 5.768 garçons’’, a-t-elle déclaré.
Elle a signalé ‘’une baisse de 1100 candidats cette année’’, avant de préciser que les 12.448 candidats vont composer dans 84 centres dans toute la région dont 23 centres à Kébémer), 37 à Louga) et 24 à Linguère.
« Sur ces 12.448 candidats, 7.453 sont des filles, soit un pourcentage de 59,87 %’’, a précisé l’inspectrice d’académie de Louga.
Selon elle, ‘’en termes de nombre, le département de Louga arrive en tête avec 6.314 (3739 filles) suivi de Linguère qui totalise 3.233 candidats (1.998 filles), le département de Kébémer se positionne à la troisième place avec 2.901 candidats (dont 1.716 filles)’’.
‘’La baisse du nombre de candidats s’explique par le déficit d’enseignants qui entraine le gel de certaines écoles à faible effectif, les effectifs réduits des écoles privées, la baisse du nombre de candidats libres qui venaient du moyen entre autres’’, a-t-elle fait remarquer.
LE POINT DES CANDIDATS INSCRITS POUR CFEE A MATAM
Quelque 10 772 candidats dont 66% de filles vont passer mercredi et jeudi l’examen du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) dans la région de Matam, a révélé à l’APS l’inspecteur d’académie (IA), Mbaye Babou.
Matam, 20 juin (APS) – Quelque 10 772 candidats dont 66% de filles vont passer mercredi et jeudi l’examen du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) dans la région de Matam, a révélé à l’APS l’inspecteur d’académie (IA), Mbaye Babou.
Selon lui, ces candidats seront répartis dans 92 centres d’examen, dont 52 pour l’Inspection d’éducation et de la formation (IEF) de Matam, 35 pour Kanel et 5 pour celle de Ranérou Ferlo. Mbaye Babou a rappelé que la majorité des candidats sont des filles, soit un taux de 66%.
Lors d’un Comité régional de développement (CRD), tenu la semaine dernière sur les préparatifs des examens de fin d’études, le gouverneur de la région, Mouhamadou Moctar Watt soutenait que ‘’plusieurs mesures avaient été prises pour une bonne tenue des examens’’ dont le CFEE.
La gouvernance et les différents services de la région avaient évoqué entre autres la sécurité des épreuves, les conditions d’accueil et d’hébergement des membres des commissions et la question liée aux inondations.
LA CADENCE S’ACCELERE
Sauvetage de l’année scolaire, La paralysie du système éducatif, liée aux grèves des syndicats d’enseignants et au contexte sociopolitique tendu du pays, avait fini par inquiéter les apprenants.
La paralysie du système éducatif, liée aux grèves des syndicats d’enseignants et au contexte sociopolitique tendu du pays, avait fini par inquiéter les apprenants. Cependant, le ministère de l’Education nationale (MEN) est décidé à sauver l’année scolaire. Dans cette optique, il a rencontré des syndicats d’enseignants et le Comité de suivi des accords est convoqué jeudi prochain. Mieux, des assurances ont été données pour une bonne organisation des examens et concours de fin d’année.
Dans son dynamisme de sauver l’année scolaire, le ministre de l’Education nationale, Cheikh Oumar Anne, a rencontré, le mardi 13 juin dernier, une délégation du Cadre unitaire des syndicats de l’enseignement moyen secondaire (Cusems) et du Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (Saemss). Il s’est ainsi engagé à respecter les accords dernièrement signés. Il s’agit, entre autres, du «reversement de 1075 MEPS dans le corps des PCEMG », « du paiement des indemnités à tous les formateurs actuellement en service dans les CRFPR », du « recrutement d’inspecteurs », de « l’ouverture de la spécialité Lettres/ Arabe », informe un communiqué daté du 18 juin dernier. Ce qui a abouti à la suspension du mot d’ordre de grève par les syndicats, «après avoir reconnu les efforts consentis pour apporter des réponses concrètes à leurs préoccupations». Mieux, Cheikh Oumar Anne a rassuré la communauté éducative que «toutes les dispositions sont prises pour une bonne organisation des différents examens»
Pourrappel, les syndicats d’enseignants étaient en grève pour exiger le respect des accords signés et dénoncer les arrestations d’enseignants. Ils n’ont pas non plus cessé de réclamer la convocation du Comité de suivi des accords ; une doléance qui semble bénéficier d’une oreille attentive puisque la rencontre avec ce comité est prévue finalement ce jeudi 22 juin. Chargé de «veiller à la mise en œuvre de l’accord signé le 26 février 2022 entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants», à la suite de près de trois mois de grève et «d’œuvrer à la pacification et la stabilisation du secteur de l’éducation et de la formation», il est constitué de représentants du gouvernement, des syndicats d’enseignants, de la société civile, de la présidence de la République et du Hautconseil du dialogue social.
En outre, malgré les perturbations de l’année scolaire, les dates de l’organisation des examens et concours sont maintenues. Le Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et le Concours d’entrée en sixième sont prévus le 21 et 22 juin 2022. Le Baccalauréat va démarrer à partir du mardi 4 juillet prochain, tandis que le Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) est prévu à partir du mercredi 12 juillet 2023. «Dans le soucis de mettre à la disposition des acteurs toutes les ressources nécessaires à la bonne organisation des examens et concours, l’Office du Baccalauréat et la Direction des examens et concours mettront à la disposition lesdites ressources selon la disposition de la procédure habituelle», rapporte une note du MEN, en date du 8 juin dernier.