Le terme BRICS est l’acronyme anglais des noms de cinq pays, que sont le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud. Ces cinq pays sont devenus un acteur majeur de la scène économique et financière mondiale. Leur relative stabilité économique et leurs taux de croissance appréciables sont souvent montrés en contraste avec la crise économique qui frappe les pays occidentaux, notamment après l’éclatement de la crise financière de septembre 2008. Au point que certains experts soulignent que les BRICS sont la principale force qui pourrait faire sortir le capitalisme de sa crise.
Il est un fait que les BRICS constituent un pôle de plus en plus important dans l’économie mondiale, qui a tendance à faire contrepoids aux pays occidentaux. Beaucoup prédisent que le poids économique des BRICS dépassera celui des pays occidentaux dans les dix prochaines années. On sait déjà que la Chine a supplanté le Japon comme deuxième puissance économique derrière les Etats-Unis. Selon certaines sources qui raisonnent en termes de parité des pouvoirs d’achat (PPA), la Chine aurait même dépassé les Etats-Unis.
Quoi qu’il en soit, une chose semble sûre : le centre de gravité de l’économie mondiale est en train de se déplacer graduellement des pays occidentaux vers les pays du Sud, notamment vers l’Asie. Cette évolution induit des changements majeurs sur le plan géostratégique, avec le déclin irréversible de l’hégémonie occidentale dans les affaires mondiales. Elle annonce également un changement de paradigme quand on sait le rôle-clé que joue l’Etat dans tous les pays des BRICS.
Pourtant, des critiques soulignent que les BRICS visent à donner une nouvelle vie, un nouveau souffle au capitalisme. D’autres pensent au contraire que les BRICS, en contribuant à la fin de l’hégémonie occidentale, peuvent dans le même temps contribuer à la fin du capitalisme, du moins tel qu’il s’est déployé depuis le 15e siècle. Par exemple, la décision, prise lors du Sommet des BRICS au Brésil en juillet 2014, de créer une Nouvelle Banque de Développement et une Fonds monétaire d’urgence (CRA selon son sigle anglais) est perçue par l’opinion comme un défi à l’égard de l’hégémonie des Etats-Unis et de l’Europe sur la Banque mondiale et le FMI. Et pour nombre d'observateurs, cette Banque et ce Fonds des BRICS pourraient saper l’influence des institutions de Bretton Woods dans les pays du Sud.
De nos jours, si les BRICS contestent l’hégémonie occidentale, le fait est qu’ils restent tout de même dans le système. Cherchent-ils à le saper de l’intérieur pour le remplacer par un autre ? Ou bien cherchent-ils tout simplement à le contrôler à la place des puissances occidentales ?
Dans ce contexte, que représentent les BRICS pour l’Afrique ? Des opportunités pour amorcer un processus de développement autonome ? Ou bien un danger pour accentuer la dépendance et le sous-développement ?
Telles sont quelques-unes des questions qui feront l’objet de débats à propos de ce groupe de pays.
Le Conférencier
Le sujet sera introduit par Demba Moussa Dembélé, président de l’ARCADE
Programme
9:00 - 9:30 : Arrivée & inscription des participants
9:30-9:10: Mots de bienvenue de la FRL
9:15-10:00 : Evaluation de l’hommage au Pr. Samir Amin
10:00 - 10:30: Intervention de Demba Moussa Dembélé
10:30-11:00: Pause-santé
11:00 - 12:15: Débats
12:15 - 12:30: Synthèse des débats& fin
12:30: Cocktail
Pour Rappel:
Quoi:Conférence sur le thème: « Les BRICS et le système mondial »
Qui: ARCADE etFondation Rosa Luxemburg.
Quand: Samedi 01 novembre à 09h.
Où: Fondation Rosa Luxemburg : Lot Sotrac Mermoz 43, située au fond de la rue se trouvant entre l’Université du Sahel et la maison de Cheikh Béthio Thioune.
Ce mercredi 1er octobre Sud Quotidien passe en mode couleur.
Améliorer la lisibilité du journal, diversifier l’offre de contenus. Le premier quotidien privé du Sénégal, fidèle à sa ligne éditoriale, réaffirme son engagement auprès de ses lecteurs.
Sud Quotidien en mode couleur à partir de ce 1er octobre avec en prime l’interview exclusive de Madame Aminata Touré.
L’ex 1er Ministre se confie sur ses relations avec Macky Sall. Son départ de la primature ? La traque des biens mal acquis. Madame Aminata Touré parle aussi de son avenir au sein de l’APR. De ses appréhensions sur la coalition Benno Bokk Yaakar. Une interview de clarification qui sera également diffusée sur Sud FM ce mercredi 1er Octobre à partir de 13h et la version wolof à 16h sur l’ensemble du réseau synchronisé de Sen Radio.
Une interview co-animée par Baye Oumar Gueye de Sud FM, Bacary Domingo Mané et Ablaye Thiam de Sud Quotidien.
L'ex-entraîneur de Barcelone Tito Vilanova, qui luttait contre un cancer et a été opéré d'urgence jeudi selon les médias, est décédé, a annonce le Barça vendredi.
"Le FC Barcelone est triste d'informer que Francesc 'Tito' Vilanova Bayo est décédé aujourd'hui à l'âge de 45 ans", indique le Barça dans un communiqué.
Tito Vilanova, qui luttait depuis deux ans contre un cancer de la glande parotide (salivaire) et avait été opéré à New York, avait quitté son poste d'entraîneur en juillet dernier.
"Le club souhaite exprimer ses sincères condoléances à sa famille. Nous partageons avec elle ce moment douloureux ainsi qu'avec les membres du club, les supporteurs et l'ensemble du monde du football et du sport", ajoute le Barça.
Vendredi, le quotidien sportif Marca faisait état d'une "opération d'urgence en raison de complications gastriques" et d'un "état très grave" de celui qui avait succédé à Josep Guardiola, aujourd'hui entraîneur du Bayern Munich, après avoir été son adjoint.
Tito Vilanova, ancien milieu de terrain formé au FC Barcelone, n'y est jamais parvenu au plus haut niveau, et avait joué dans plusieurs clubs espagnols avant de revenir au Barça comme formateur des jeunes.
Devenu en 2007 l'adjoint de Pep Guardiola, alors entraîneur de l'équipe B, en troisième division, il l'avait suivi en 2008 à la tête de l'équipe première.
Opéré une première fois en novembre 2011, il avait succédé à Guardiola, parti du Barça en avril 2012, avant de subir une nouvelle intervention en décembre 2012 pour revenir en janvier à son poste, conduire l'équipe au titre national en mai 2013 et recevoir le titre de meilleur entraîneur espagnol de la saison.
En juillet de la même année, il quittait son poste en raison d'une nouvelle détérioration de son état de santé, laissant sa succession à Gerardo Martino.