Le Sénégal est un grand pays. C’est un pays fort de sa jeunesse, à l’économie dynamique, et qui très tôt a investi et s’est investi dans sa défense.
Les Armées sénégalaises sont professionnelles et engagées à la poursuite d’ambitieux objectifs voulus par le Président Macky Sall. D’ici2025, ce sera une Armée forte de 30 mille hommes, dotée d’équipements modernisés qui pourra poursuivre son engagement au profit de la stabilisation de la région. Le Sénégal confirme son rôle d’acteur majeur de la sécurité en Afrique de l’Ouest : premier contributeur francophone aux opérations de maintien de la paix de l’Onu et l’un des Etats de la région les plus investis en matière de sécurité maritime.
La France et le Sénégal sont alliés, amis et partenaires. Nous sommes unis par la volonté, toujours intacte, de maintenir des liens forts.
Un geste vient d’illustrer cette relation unique : le Premier ministre Edouard Philippe a remis au Président Macky Sall le sabre de El Hadj Omar, fondateur de l’empire toucouleur, saisi par les troupes françaises en avril 1893, lors d’un combat les opposants au fils de El Hadj Omar. Ce processus de restitution n’est pas qu’un symbole : c’est la traduction concrète d’un nouvel élan dans notre coopération patrimoniale.
Parmi toutes les facettes de cette amitié, la défense brille particulièrement. Et quelques jours après les commémorations du 11 novembre, je souhaite rendre hommage à nos «Frères d’âmes», comme l’écrit si justement David Diop.
au sujet des jeunes tirailleurs sénégalais qui ont combattu à nos côtés durant la première Guerre mondiale. Je veux aussi rendre hommage à leurs enfants, à ceux qui, lors de la deuxième Guerre mondiale étaient à nouveau à nos côtés sur les plages du débarquement de Provence aux abords de Toulon. Les destins de ces héros sont trop méconnus en France. C’est pourquoi le président de la République Emmanuel Macrona souhaité - en lançant un appel aux maires de France - que nos rues, nos places, nos monuments portent les noms de ces héros d’Afrique qui se sont battus pour la liberté de la France. Nous leur devons tant, leur place est dans notre histoire, mais aussi dans notre vie quotidienne.
Aujourd’hui encore, nous sommes ensemble. Les «éléments français au Sénégal» en sont l’une des concrétisations les plus abouties.
Grâce au Sénégal et à la volonté de ses autorités politiques, des militaires français sont en mesure de former, d’entraîner, de préparer des soldats sénégalais, mais aussi issus de toute la région. Ensemble sur le terrain, nos militaires se connaissent, se côtoient, se respectent.
outre relation de défense est exceptionnelle ; elle est aussi moderne et s’étend au cyber.
Comme en Europe, le développement du numérique sur le continent africain est à la fois source d’opportunités et de menaces. Pour s’armer et se préparer à faire face à ces nouvelles menaces, la France a soutenu le Sénégal pour l’ouverture d’une école nationale de cyber sécurité à vocation régionale en 2018. Cette école doit former les Forces de l’ordre, les Pme et les personnels judiciaires pour mieux lutter contre les cyber-attaques, la cyber-délinquance et les messages de propagande extrémiste et les groupes terroristes.
Dans le cyberespace comme sur le terrain, les groupes terroristes ne faiblissent pas. Ils frappent le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Et nous savons qu’ils pourront frapper au-delà, si la communauté internationale ne se mobilise pas davantage.
Au Nigeria, au Tchad, au Niger et au Cameroun, la lutte contre Boko-haram continue. Les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest sont directement concernés par cette menace, comme ils l’ont très justement dit lors du sommet de Ouagadougou en septembre dernier. Le Sénégal l’a compris très tôt et s’est engagé au Mali dans le cadre de l’Onu (la Minusma), en déployant 1 250 soldats et 340 policiers. C’est aussi au Mali que la France concentre ses efforts et déploie la majorité des 4 500 militaires de l’opération Barkhane, la plus grande opération extérieure française.
Nous sommes aujourd’hui à un carrefour de volontés en Afrique de l’Ouest face à la menace terroriste.
Nous devons travailler ensemble, collectivement, et l’exemple de la coopération entre Dakar et Paris est une source d’inspiration pour la France. Nous comptons sur le Sénégal. Le Sénégal peut compter sur la France. Nous serons à la hauteur de cette confiance mutuelle que nous avons bâtie pour répondre aux enjeux d’aujourd’hui et aux défis de demain.
LA NOUVELLE SECTION DE RECHERCHES DE LA GENDARMERIE RÉCEPTIONNÉE
La nouvelle section de recherches installée dans la capitale nord du Sénégal
L’antenne de la section de recherches de la gendarmerie nationale, réceptionnée mardi à Saint-Louis, devrait contribuer à ’’mieux sécuriser les populations et les frontières’’ du Sénégal, a indiqué le ministre des Forces armées, Me Sidiki Kaba.
La nouvelle section de recherches installée dans la capitale nord du Sénégal se veut "un outil plus opérationnel, à la disposition de la justice, traduisant ainsi un acte de déconcentration, pour traiter efficacement les dossiers judiciaires dans la sérénité", a indiqué Me Sidiki Kaba.
Il présidait la cérémonie d’inauguration de la nouvelle unité, en présence du haut commandant de la gendarmerie, le général de corps d’armées, Cheikh Sène, de l’adjoint au gouverneur de Saint-Louis en charge des affaires administratives, Khadim Hann.
Il y avait aussi le procureur de la République Ibrahima Ndoye, la première adjointe au maire de Saint-Louis, Aïda Mbaye Dieng, entre autres personnalités.
Selon le ministre des Forces armées, cet outil permettra à la gendarmerie de faire plus "dans la proximité pour assurer la sécurité des Sénégalais et des frontières et même au-delà, avec la possibilité de lutter contre le grand banditisme, le vol de bétail, les nouvelles menaces, les crimes, le terrorisme et le trafic de drogue et d’armes".
Aussi a-t-il invité les populations à mieux collaborer avec la gendarmerie, estimant que "la sécurité est affaire de tous’’ et que "cela permettra d’apporter des informations utiles à la gendarmerie, pour lui permettre de mener des actions préventives et dissuasives".
Me Sidiki Kaba a salué l’action de la gendarmerie nationale dont il a loué le professionnalisme avec le démantèlement, récemment, d’un réseau de cybercriminels à Ouakam, à Dakar.
MOUVEMENT D"HUMEUR AU CESTI
Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti) va observer un débrayage de 72h mercredi, jeudi et vendredi prochains.
Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti) va observer un débrayage de 72h mercredi, jeudi et vendredi prochains. Cela, suite «au silence du recteur et de la direction des Affaires pédagogiques» face à l’affaire des 52 attestions délivrées à des Béninois.
Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes), section Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti), ne décolère pas. Le Saes/Cesti a décidé en effet de sortir «de la réserve qu’elle s’était imposée depuis le 7 août 2019», afin de permettre aux instances ad hoc de l’Université cheikh Anta Diop (Ucad) de prendre en charge de façon efficiente l’affaire des attestations délivrées aux journalistes béninois par Cousson Traoré, directrice du Cesti, «sans délibération du comité pédagogique».
Dans un communiqué, la section appelle tous ses membres à observer un débrayage de 72h (mercredi 23, jeudi 24 et vendredi 25 octobre 2019), «au regard du silence du recteur et de la direction des Affaires pédagogiques face à cette forfaiture». Au syndicat d’informer en outre que dans toutes les correspondances adressées à l’administration universitaire, la section Saes/Cesti «a posé des questions de fond auxquelles elle attend toujours des réponses : sur quels critères ont été déclarés admis les 52 journalistes béninois ? Dans quel cadre les délibérations ont été faites ? Avec qui ? Sur quelle base juridique ? Où est le procès-verbal qui sanctionne ces délibérations ? Où sont les notes» ?
Pour appuyer leurs propos, les syndicalistes n’ont pas manqué de rappeler que dans un courrier en date du 25 juillet 2019, la section Saes/Cesti a informé le Professeur Ibrahima Thioub, recteur et président de l’Assemblée de l’Ucad, «de dysfonctionnements notés dans la formation des journalistes béninois. Cousson Traoré, en violation flagrante des textes qui régissent le Cesti, a organisé à Cotonou une cérémonie de remise de cinquante-deux (52) attestations à ces professionnels des médias». Un acte qu’ils qualifient de «tentative de blanchiment de formation qui porte atteinte à l’image de notre institution».
Par le canal de la coordination Saes du campus de Dakar, «nous avions appris qu’une commission était mise en place pour statuer sur la dimension pédagogique de ce dossier», lit-on dans le document. Lequel indique en sus que le 10 octobre 2019, une lettre de relance a été adressée au recteur de l’Ucad pour lui réitérer la disponibilité du Saes/Cesti. Pour des raisons liées aux procédures de contradiction dans ce genre de dossiers, renseigne davantage le communiqué, «nous pensions que cette commission devait, au moins, nous entendre avant le dépôt de ses conclusions. Nous étions prêts à déférer à sa convocation et cela nous paraissait indispensable à la manifestation de la vérité», soulignent les syndicalistes.
Considérant tous les faits précités, le Saes/Cesti a décidé de reprendre ses actions syndicales «afin d’ancrer la transparence et la reddition des comptes dans la culture organisationnelle du Cesti». Elle rappelle qu’elle ne cédera à aucune tentative d’intimidation jusqu’à la résolution de cette affaire. «Cousson Traoré sera tenue responsable des conséquences qui en découleront», menace le Saes/Cesti
LE « ADIYA » DE AÏDA DIALLO AU KHALIFE DES MOURIDES
En guise de « adiya » (cadeau), elle a donné 100 bœufs, deux chameaux et un million de francs CFA au Khalife général des mourides
Cheikh Béthio Thioune sera certainement l’absent le plus présent à l’édition 2019 du grand Magal de Touba.Pour perpétuer son œuvre, sa quatrième épouse, Sokhna Aida Diallo a mis les petits plats dans les grands. Elle a cassé sa tirelire pour offrir les réjouissances à ses hôtes, à commencer par le guide des mourides, Serigne Mountakha Mbacké.
En guise de « adiya » (cadeau), elle a donné 100 bœufs, deux chameaux et un million de francs CFA au Khalife général des mourides. À son porte-parole, Serigne Bass Abdou Khadr, elle a offert 7 bœufs et deux chameaux.
Sokhna Aïda Diallo va célébrer le Magal à Ngabou, situé à 5 kilomètres de Touba. Là, où le guide religieux, Serigne Saliou Thioune, fils aîné du défunt guide des thiantacounes, sera à Janatou Mahwa avec une partie des talibés.
MACKY À TOUBA VENDREDI
Le président de la République sera dans la cité religieuse pour effectuer la grande prière du vendredi, mais aussi pour faire son "ziarra"
Macky Sall sera à Touba demain vendredi comme à chaque veille de Magal. Le président de la République sera dans la cité religieuse pour effectuer la grande prière du vendredi, mais aussi pour faire son "ziarra" (hommage) habituel à quelques jours de grands évènements religieux.
Macky Sall sera accompagnée d’une forte délégation composée de ministres et de grandes personnalités du pays.
LE DERNIER SURVIVANT DU CRASCH EN RCA REND LES ARMES
Le capitaine El Hadji Moussa Thiam, pilote-commandant de bord qui luttait contre la mort dans un hôpital de niveau 3 de la mission des Nations unies à Kampala, a finalement rendu les armes.
Le capitaine El Hadji Moussa Thiam, pilote-commandant de bord qui luttait contre la mort dans un hôpital de niveau 3 de la mission des Nations unies à Kampala, a finalement rendu les armes. Il faisait partie de l’équipe qui a péri dans le crash de l’hélicoptère militaire sénégalais survenu le 20 septembre dernier à Bouar, en Centrafrique. Un accident provoqué par les mauvaises conditions météorologiques.
Vendredi, l’Armée avait rendu hommage au capitaine Gorgui Foune, à l’adjudant-chef Mady Coly et au sergent-chef Ndiao Coulibaly, décorés à titre posthume au grade de chevalier dans l’Ordre national du lion. Ils ont été enterrés le même jour à Touba et à Yoff, après avoir reçu un hommage national. «Le capitaine Foune totalisait 11 ans de service. Ses amis, frères d’armes et tous ceux qui l’ont connu, retiendront de lui un homme pieux, discret, volontaire et discipliné. Sa disparition est une grosse perte pour l’Armée de l’air, mais surtout pour sa famille. Il y laisse aujourd’hui des cœurs meurtris, une veuve et un orphelin», témoignait général Joe Diop.
«Très dynamique et sérieux dans le service, l’adjudant-chef Mady Coly a été distingué à mainte reprises parmi ses camarades en se faisant désigner pour effectuer plusieurs missions. Hélas, après 34 ans de service sans interruption, il nous quitte ce 27 septembre 2019, laissant deux épouses et deux enfants», a témoigné le général de brigade aérienne Joe Diop. Et d’ajouter :
«Le sergent chef Ndiao Coulibaly a toujours fait preuve d’un grand professionnalisme et d’un engagement sans faille dans l’exécution des opérations de maintenance et des missions aériennes de son unité.»Après 11 ans de service, le sergent-chef Ndiao Coulibaly laisse derrière lui une veuve et sa fille.
UN BÂTIMENT S’EFFONDRE ET TUE UNE DAME DE 39 ANS
Les pluies suivies d’un vent violent de la nuit dernière ont installé la population de la capitale du Rail dans l’émoi et la consternation.
Les pluies suivies d’un vent violent de la nuit dernière ont installé la population de la capitale du Rail dans l’émoi et la consternation. Elles ont causé la mort d’une femme âgée de 39 ans suite à l’effondrement d’un bâtiment du service régional du commerce de Thiès causé par la chute d’un arbre du fait des rafales de vent.
En effet, un énorme fromager terrassé par la puissance du vent, est tombé sur la chambre du gardien. Son épouse Yaye Penda Cissé, surprise dans son sommeil, a perdu la vie.
Le préfet de la ville et le commandant des Sapeurs pompiers ont pu constaté l’ampleur des dégâts causés par la chute du fromager sur la demeure du gardien dans l’enceinte du service de commerce de Thiés. Le corps de la défunte a été acheminé à l’hôpital Amadou Sakhir Ndiéguéne de Thiés, informe la radio Rfm.
LA THÈSE DU SUICIDE AGITÉE DANS L'AFFAIRE ADJARA CAMARA
Des langues se délient à propos de la mort de la femme de 35 ans dont le corps a été retrouvé sans vie dans les flots du bassin de Technopole à Pikine
Des langues se délient dans l’affaire de la mort d’Adjara Camara, la femme de 35 ans dont le corps a été retrouvé sans vie dans les flots du bassin de Technopole à Pikine. Lors de leurs auditions, les parents de la victime ont confirmé que la défunte ne jouirait pas de toutes ses facultés mentales, souffrant de troubles psychiques.
D’après les Echos, qui donne l’information, Adjara menaçait souvent de se suicider et squatter presque tous les jours les abords immédiats du bassin de rétention d’eaux de pluie.
Ses blessures au visage seraient causées par de petits poissons du bassin en question, rapporte le journal. Lequel signale que la défunte était portée disparue depuis le 30 septembre dans son quartier de Golf sis à Guédiawaye.
Selon le journal, l’autopsie dont Abdou Magib Gaye, en service au laboratoire d’anatomie cytologie pathologie, avait la charge de faire, n’a pas pu être réalisée. « Le corps en état de décomposition très avancé rend impossible l’autopsie des viscères », lit-on dans le document médical.
LES AUTORITÉS ACADEMIQUES PRÉCONISENT UNE OFFRE ÉDUCATIVE PLUS ADAPTÉE
Dans le département de Foundiougne, les élèves ont actuellement tendance à quitter l’école française au profit des écoles arabes ou franco-arabes. Une situation qui a fini de préoccuper les autorités
L’école française n’est pas bien cotée dans le département de Foundiougne. Ici, la plupart des parents préfèrent envoyer leurs enfants dans les écoles arabes ou franco-arabes. Une situation qui a amené les autorités académiques à préconiser une offre éducative conforme à la volonté des populations locales.
Dans le département de Foundiougne, les élèves ont actuellement tendance à quitter l’école française au profit des écoles arabes ou franco-arabes. Une situation qui a fini de préoccuper les autorités académiques de la région de Fatick. Selon l’Inspecteur de l’éducation et de la formation (Ief) de Foundiougne qui s’exprimait hier, lors d’un Comité régional de développement (Crd) consacré à la prochaine rentrée des classes, ce phénomène qui prend de plus en plus de l’ampleur s’explique par le fait que l’offre éducative n’est pas adaptée à la demande des populations locales. Aussi, Dame Touré a-t-il préconisé de «franco-arabiser» certains écoles et établissements de la localité, conformément à la volonté des parents. Une proposition qui a rencontré l’assentiment de l’Inspecteur d’académie (Ia). Lequel a renseigné par la même occasion que dans les îles du Saloum en particulier, les élèves (garçons notamment) qui désertent l’école française, à défaut de s’inscrire dans les écoles arabes ou franco-arabes, s’engagent la plupart du temps dans l’aventure de l’immigration clandestine.
Cela, à en croire Mamadou Niang, a pour conséquence le fait que le ratio entre filles et garçons dans cette partie de l’Ief de Foundiougne est de l’ordre de 75% de filles contre 25% de garçons en moyenne dans les classes. Et pour mieux montrer comment l’école française est désaffectée au profit de l’enseignement arabo-islamique, il explique : «Si vous allez par exemple à Koular Socé ou à Bettenti, vous trouverez une école arabe où il y a entre 700 et 1 000 élèves et un collège où il y a entre 20 et 25 élèves seulement dans les classes, alors que les capacités d’accueil sont deux fois plus importantes», a soutenu l’Ia de Fatick. Mais il faut noter qu’en plus de la préférence aux écoles arabes ou franco-arabes et de l’immigration clandestine, l’activité de pêche ainsi que la lutte traditionnelle constituent également des éléments explicatifs de la désaffection dont est victime l’école française dans le département de Foundiougne.
Revenant à la rentrée des classes à proprement parler, Mamadou Niang a laissé entendre que les dispositions nécessaires ont été prises pour un démarrage effectif des enseignements apprentissages le jour de la rentrée des classes des élèves prévue le 3 octobre prochain. C’est dans ce cadre d’ailleurs que l’adjoint au gouverneur en charge du Développement a fait un certain nombre de recommandations. Ainsi, El Hadj Malick Sémou Diouf a donné des instructions aux différents services compétents pour, entre autres, le pompage des eaux dans certaines écoles inondées, la désinfection désinsectisation et le désherbage des écoles et établissements.
M. Diouf a aussi invité les acteurs à davantage de sensibilisation pour amener les élèves à retrouver le chemin de l’école le jour de la rentrée, en vue de matérialiser le concept «ubi tey diang tey», cher à la Cosydep.
MACKY ANNONCE LA CONSTRUCTION DE 30 NOUVELLES CASERNES
Il s’agira, selon le chef de l'État, « de faire en sorte que toute la population du Sénégal partout où elle se trouve puisse bénéficier dans les meilleurs délais des secours par la modernisation des unités existantes
Le chef de l’Etat, Macky Sall, a annoncé la construction « prochaine » d’une trentaine de nouvelles casernes équipées. Il s’agira, a-t-il expliqué, « de faire en sorte que toute la population du Sénégal partout où elle se trouve puisse bénéficier dans les meilleurs délais des secours par la modernisation des unités existantes, lors de la cérémonie de réception du premier lot de matériels, dans le cadre du programme spécial d’équipement de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) du Sénégal, avec le soutien de la Chine, ce jeudi, 19 septembre, d’équipements et d’engins de secours. Dont, pour la première fois au Sénégal, un engin muni d’une échelle pivotante pouvant atteindre 45 mètres, à multiples fonctions destiné aux sauvetages en hauteur lors des incendies d’immeubles à l’acheminement des matériels et surtout à la maîtrise des feux à longue durée d’extinction. Le Général de Brigade des Sapeurs-pompiers, Mor Seck, a reçu les clés des mains du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Aly Ngouille Ndiaye.
« Ce programme permettra à nos vaillants soldats du feu de remplir leurs missions avec plus d’efficacité à la satisfaction des populations », a ajouté le président Sall. Avant de poursuivre : « En somme, mon ambition est de mettre à la disposition de nos concitoyens des unités de secours de proximité dotées de moyens adéquats et aptes à assurer leurs missions de protection civile, de délivrance des secours, et d’assistance aux personnes en détresse ou en danger. »
C’est ainsi que, a-t-il précisé, « la BNSP verra ses capacités se renforcer significativement afin de mieux assurer la sécurité des Institutions et installations stratégiques pour contribuer davantage à l’accessibilité de soins de santé ainsi qu’à la protection de tissus économiques, et surtout de mieux prévenir les risques pouvant porter atteinte à nos efforts de développement des collectivités territoriales. »
A ce propos, les élus locaux sont invités, par Macky Sall, « à une concertation permanente avec les sapeurs-pompiers qui doivent être leurs conseillers privilégiés en matière de protection civile. Nous parlons beaucoup ces temps-ci de paratonnerres mais aussi d’unités de sauvetage sur les plages, il faut une synergie entre les élus et la BNSP. Ce partenariat permettra, entre autres, la réalisation progressive pour le renforcement de la sécurité des marchés et autres endroits sensibles, la sécurisation des îles du Saloum, et de la Casamance, ainsi que des zones de baignade traversées par des embarcations. »
Après ce lot, la livraison du deuxième est fixée en décembre prochain. Ce dernier, a promis le chef de l’Etat, « prendra en compte les spécificités des îles avec des vedettes-ambulances et des canoës de sauvetage. C’est dire que le renforcement de la sécurisation des personnes et de leurs biens, au-delà du devoir naturel de l’Etat, doit être érigé en un véritable enjeu de gouvernance territoriale. »