Le président de la République veut des sanctions contre ceux qui défient les mesures de sécurité en mer, sur les routes et dans les marchés. Macky Sall appelle les collectivités territoriales à collaborer avec les sapeurs pompiers pour apporter des solutions à ces accidents «bêtes».
Accidents de la route, chavirement de pirogues, incendies… Le changement de comportement des Sénégalais est chaque fois tant réclamé urbi et orbi par les autorités après chaque catastrophe. En vain ! Quelques jours après le chavirement d’une pirogue au large de l’îlot Sarpan, faisant 4 morts, le président de la République a ressorti sa rengaine habituelle. Hier, lors de la réception du premier lot de matériels du Programme spécial d’équipement de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers au Grand Théâtre national, Macky Sall a invité les Sénégalais à l’introspection. «(…) Nous devons tous agir pour changer positivement les comportements qui, il faut le reconnaître, sont (parfois) déplorables, tout à fait inacceptables. Il faudra qu’il y ait plus de sanctions par rapport à ces attitudes de défiance vis-à-vis des mesures de sécurité, du règlement afin que des accidents bêtes ne nous arrivent pas tous les jours», a déclaré le chef de l’Etat.
Agir pour corriger les «négligences», le Président Sall lance un appel à toutes les forces vives de la Nation à développer la «formation pour la gestion des risques, des réflexes de prudence et de prévention avec le soutien professionnel des sapeurs-pompiers». A cette fin, Macky Sall a demandé au ministre de l’Intérieur d’agir en relation avec le ministre de la Pêche et de l’économie maritime ainsi que le ministre de l’Environnement et tous ceux qui interviennent sur le terrain afin de «prendre des dispositions pour l’implantation rapide d’une compagnie spéciale d’incendie et de secours dans l’enceinte du Port autonome de Dakar qui polarise des risques majeurs», d’après le Président.
Les collectivités territoriales mises à contribution
Dans cette mission de protection civile, les élus territoriaux ont un rôle à y jouer, car même s’il ne le dit pas, Macky Sall sait que les communes ont la gestion des plages ; d’où la raison de travailler en synergie avec les sapeurs-pompiers en matière de protection civile. «Ce partenariat permettra entre autres la réalisation progressive du renforcement de la sécurité des marchés et autres endroits sensibles, la sécurisation des îles du Saloum et de la Casamance avec son réseau d’îles ainsi que les zones de baignade traversées par embarcation», plaide le président de la République. Pour ce dernier, le renforcement de la sécurisation de personnes et de leurs biens au-delà du devoir naturel de l’Etat doit être érigé en véritable enjeu de gouvernance territoriale.
«Cette posture est valable pour toutes nos entreprises industrielles ou commerciales en vue de limiter les risques et d’assurer l’intervention rapide et efficace des sapeurs-pompiers en cas d’accident», fait-il retenir. Par ailleurs, le président de la République vole au secours de la Bnsp avec la réception d’équipements comprenant 88 véhicules et engins en plus de 24 mille équipements de protection individuelle. Mais la grande nouveauté constitue l’acquisition d’une échelle pivotante automatique pouvant atteindre 45 mètres de hauteur.
C’est un engin à multiples fonctions destiné au sauvetage en hauteur lors des incendies d’immeubles, à l’acheminement de matériels et surtout à la maîtrise de feu à longue durée d’extinction. Ce projet lancé le 23 juin 2016 et d’un coût de plus de 26 milliards va réceptionner son deuxième lot d’équipements le 10 décembre prochain, selon la Bnsp.
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Xibar Yi Tfm
L'essentiel de l'actualité de ce Mardi,17 septembre avec SOKHNA NATTA MBAYE
L'essentiel de l'actualité de ce Mardi,17 septembre avec SOKHNA NATTA MBAYE
L’ÉVACUATION DES VICTIMES DU DRAME À L'ÎLE DE LA MADELEINE A COMMENCÉ
Tôt ce matin, mardi 17 septembre, les secours étaient déjà sur place. Le commandant accompagné de plongeurs de la brigade des sapeurs pompiers ont embarqué, munis de plusieurs gilets de sauvetage
L’évacuation des rescapés de l’îlot Sarpan (île de la Madeleine) a commencé. Tôt ce matin, mardi 17 septembre, les secours étaient déjà sur place. Le commandant accompagné de plongeurs de la brigade des sapeurs pompiers ont embarqué, munis de plusieurs gilets de sauvetage. Direction : l’île.
Les parents des victimes qui ont pris d’assaut le quai de pêche, dès les premières heures, attendent avec angoisse le retour des plongeurs. Et sont orientés par le commandant des sapeurs pompiers vers l’hôpital Principal de Dakar.Actuellement tous les rescapés ont été évacués par la Marine. Plus personne ne se trouve dans l’île, informe un sapeur pompier. Du Port de Dakar, les victimes seront transportées à l’hôpital Principal, où les familles en attente de nouvelles depuis hier, viennent d’être renvoyées. Certains membres de ces familles sont en larmes depuis l’annonce du renvoi vers l’hôpital par les autorités médicales . Le manque de communication a miné la patience des familles.Une pirogue a chaviré dans la nuit du lundi. Bilan : 4 morts non identifiés et plusieurs victimes dont 24 sénégalais, 6 Français, 2 allemands et un Bissau guinéen.
«C’EST LE SYSTEME JUDICIAIRE SENEGALAIS QUI POSE PROBLEME»
Le président de la Ligue sénégalaise des droits humains (Lsdh), Assane Dioma Ndiaye, pense que le fait que les enquêtes sur les morts en détention qui n’aboutissent pas, est à voir avec des manquements dans le système judiciaire.
En effet, estime-t-il, il est difficile d’avoir une objectivité, surtout que très souvent les enquêteurs sont des éléments des corps concernés par le dossier.
«Souvent, c’est des enquêtes très compliquées parce que ce sont les enquêteurs de l’Administration pénitentiaire qui sont habilités à faire les premières enquêtes (constats). Maintenant, à partir de ces premières constatations, il est difficile d’avoir une objectivité car, le corps impliqué est luimême auteur ou acteur principal de cette enquête. Ce qui peut créer un bonus, ce sont les témoignages des détenus qui sont présents au moment des faits. Là aussi, il faut avoir la chance d’avoir des détenus qui sont dehors et qui acceptent de témoigner. Mais c’est rare quand-même qu’on puisse avoir des éléments objectifs qui permettent de jauger de l’objectivité des enquêtes puisqu’à chaque fois c’est le corps luimême qui fait l’enquête. Il y a des suspicions légitimes de la part des victimes. Par exemple, dans l’affaire Ibrahima Mbow, on pouvait savoir, a priori, parmi les éléments qui étaient là, qui avaient des balles manquantes. Ça aurait permis de faire avancer l’enquête.
Evidemment, c’est un vrai problème qui fait que souvent c’est des dossiers qui peinent à connaitre des issues. De façon générale, c’est le système judiciaire sénégalais qui pose problème. Donc, il n’y a pas suffisamment de garde-fous ou de bonnes pratiques qui permettent d’avoir une justice efficiente. On a une justice très archaïque et on n’essaie pas de faire des plus-values. On s’accroche à des pratiques surannées, dépassées, anachroniques. On n’ouvre une enquête, mais on ne se soucie pas de l’essentiel. Il ne suffit pas d’ouvrir une enquête mais, il faut que l’enquête soit indépendante et impartiale.
L’enquête en soi, n’est pas quelque chose d’extraordinaire dans un état de droit ou dans un état organisé. Mais le plus important, c’est vraiment qu’on respecte les standards internationaux. C’est-à-dire qu’on essaie de faire autant que possible pour que la lumière éclate. Souvent, on cherche à amuser la galerie. Mais, en réalité, on n’est pas disposé à avoir une justice qui puisse apaiser les citoyens. Le plus important dans la justice, ce n’est pas que les citoyens aient gain de cause, mais au moins que les citoyens croient en leur justice. Pour cela, il faut les convaincre. Et pour les convaincre, il faut donner des gages d’un procès juste et équitable. Malheureusement, on n’arrive pas à faire de pas supplémentaires. On est toujours à l’étape grégaire et c’est extrêmement préoccupant.».
SEPT MORTS DANS UN GRAVE ACCIDENT A HAUTEUR DE FATICK
Selon la Rfm, un véhicule 4×4 roulant dans le sens Kaolack-Mbour est entré en collision avec un bus qui se rendait à Vélingara
Sept (7) morts, c’est le bilan de l’accident tragique survenu hier, sur la route nationale N 1, à hauteur de Diouroup dans la région de Fatick. Selon la Rfm, un véhicule 4×4 roulant dans le sens Kaolack-Mbour est entré en collision avec un bus qui se rendait à Vélingara. Toutes les personnes décédées étaient à bord du 4×4 dont le chauffeur se trouve dans un état très critique
ILS SE SONT DÉGUISÉS EN FEMMES POUR VOLER DE L’ARGENT A LEUR PÈRE
L’histoire des deux hommes habillés de Burka alors qu’ils sortaient juste d’une mosquée après la prière de Guéwé du vendredi dernier, 2 Juillet 2019, n’a rien à voir avec une menace terroriste.
Les populations peuvent être rassurées. L’histoire des deux hommes habillés de Burka alors qu’ils sortaient juste d’une mosquée après la prière de Guéwé du vendredi dernier, 2 Juillet 2019, n’a rien à voir avec une menace terroriste. Les deux garçons, frères germains qui avaient besoin d’argent pour se « libérer » du joug familial et mener la belle vie, ont eu l’idée de voler les Burkas de leurs mamans et de les enfiler à l’étage de la mosquée Soninké de la Médina. De ce lieu de culte, ils avaient l’intention de se rendre à la boutique de leur richissime père pour y voler de l’argent. En Burka, les adolescents de 17 ans n’allaient courir aucun risque d’être reconnus par les caméras de surveillance. Ils sont entre les mains de la Sûreté Urbaine (Su) de Dakar.
Ils sont frères germains et n’ont que 17 ans. Dans leur imagination d’adolescents en quête de liberté et d’espèces sonnantes et trébuchantes, ils ont fomenté le coup de se déguiser en femmes pour voler de l’argent au magasin de leur père, truffé de caméras de surveillance. Voilà l’histoire des deux hommes habillés en Burka (vêtement de femmes musulmanes couvrant la totalité du corps sauf les yeux, souvent de couleur noir) qui ont été interpellés vendredi soir, à la sortie d’une mosquée. Ils ont été trahis par leur démarche masculine. Leurs motivations n’ont donc rien à voir avec le terrorisme. Les deux garçons, soufflent des sources proches du dossier habitent la même maison. Ils sont presque jumeaux. L’un est né le 1ier mai, l’autre le 11 du même mois de l’année 2002.
Voulant sortir de la maison familiale pour avoir la liberté de faire la tournée des grands Ducs, recevoir des amis et aller leur rendre visite quand ça leur chante, ils ont peiné à déménager. Mais il leur manquait les « nerfs de la guerre » pour réaliser leur rêve. C’est ainsi qu’ils ont eu l’idée de voler de l’argent au magasin de leur père. Leur père, qui avait redoublé de vigilance suite à un vol d’un montant d’un million de francs par l’un des deux gamins, avait installé plus de caméras de surveillance. Mais pour être méconnaissables, ils ont pensé au Burka…
Ainsi, ils sont pris les Burkas de leurs mamans. Ceci fait, leur grande difficulté a été de savoir où ils allaient mettre ce « déguisement ». Puisqu’ils prient à la mosquée Soninké, sise à la Médina, non loin de la Poste, ils se sont habillés en tenue de sport, ont mis les Burkas dans leurs sacs à dos et se sont rendus au lieu de culte. Après la prière de Guéwé, profitant de l’état du lieu de prière, souvent vide à cette heure, ils sont montés pour se changer.
Mais à la sortie, ils ont attiré l’attention des fidèles et des passants qui ont remarqué leur démarche un peu trop masculine. Pour en avoir le cœur net, ils se sont approchés des suspects et les ont déshabillés. Découvrant qu’il s’agissait d’hommes sous des vêtements de femmes, ils ont alerté la Police.
Une enquête a été ouverte par la Sûreté Urbaine (Su) de Dakar. L’un des frères est élève coranique, l’autre fréquente un établissement scolaire de la place. Ils risquent d’être poursuivis pour attentat à la pudeur (ils avaient les sous-vêtements de leurs mères sous leurs robes). Le fait qu’ils sortaient d’un lieu de culte a choqué les témoins et pourrait aussi aggraver leur cas, sans parler de la tentative de vol.
SOULEYMANE TELIKO REMPILE
Le juge a été réélu Président de l’Union des magistrats Sénégalais (Ums) pour un second mandat de deux ans
Le juge Souleymane Téliko a été réélu Président de l’Union des magistrats Sénégalais (Ums) pour un second mandat de 2 ans. Les magistrats lui ont renouvelé leur confiance samedi dernier lors de leur assemblée générale ordinaire, tenue à Mbour. Teliko a obtenu 189 voix devant son adversaire, Mamadou Ndoye, juge à la Cour d’appel de Dakar, qui a eu 66 voix.
L’essentiel des membres du bureau exécutif sont restés à part le vice-président, Mamadou Seck Diouf et le secrétaire adjoint Mamadou Bachirou. Ils sont remplacés respectivement par Hélène Sarr Camara et Mame Bousso Guèye. Élu pour la première fois le 19 août 2017 au premier tour pour un mandat de deux ans renouvelables, Souleymane Téliko est crédité d’un bon bilan. Il a organisé 16 activités scientifiques et une cérémonie de participation à des travaux de réflexion et d’élaboration de projets de textes. Téliko a contribué à la création d’une Police d’assurance maladie qui soulage les magistrats et leurs familles, ainsi qu’un mailing groupe dynamique. Aussi, il a permis la mise à disposition d’un matériel informatique d’une valeur de 40 millions de FCfa à 49 juridictions, dont 5 Cours d’Appel, 37 Tribunaux d’instance et 7 Tribunaux de grande instance. Souleymane Téliko est également considéré comme un magistrat très indépendant. Son dernier bras de fer avec le pouvoir, n’a d’ailleurs pas encore connu son épilogue. Il s’agit de l’affaire des faux médicaments de Touba Bélel.
Pour rappel, c’est le juge Souleymane Teliko, par ailleurs président de l’Union des magistrats du Sénégal (Ums), qui avait lors du procès en appel le 22 juillet dernier, écarté la grâce présidentielle accordée le 3 avril 2019 par le chef de l’État, Macky Sall, au ressortissant guinéen Mamadou Woury Diallo. Ce dernier avait été condamné à 5 ans dans le cadre de cette affaire. Téliko ne s’est pas limité à cela. Le juge a lancé un mandat d’arrêt contre la personne graciée par Macky Sall. Une décision qui a d’ailleurs poussé le parquet général à se pouvoir en cassation pour annuler la décision de Souleymane Téliko. Citant Frantz Fanon dans son discours, Souleymane Téliko a dit que : “chaque génération doit découvrir sa mission, l’accomplir ou la trahir ”. Et d’ajouter : «C’est pourquoi nous insistons.
Cela interpelle l’Etat qui doit prendre des mesures pour le garantir. Nous avons des acquis si vous prenez les consultations à domiciles, ils n’existent plus, il y a aussi les cas d’intérim qui ont été régularisés. Le magistrat n’hésite pas à sortir de la quotidienneté judiciaire pour se mettre à l’écoute de la société. Cette sensibilité citoyenne constitue à nos yeux, un legs précieux de nos illustres prédécesseurs qui, en plus d’avoir porté l’Ums sur les fonts baptismaux, ont su, engagement et clairvoyance en bandoulière, rehausser l’image et le prestige de la magistrature sénégalaise bien au-delà des frontières de notre pays.
Je pense à des hommes comme Kéba Mbaye, Assane Bassirou Diouf et à tant d’autres qui ont écrit l’une des plus belles pages de l’histoire judiciaire de ce pays. Certes, les époques ne sont pas les mêmes; les défis non plus. Les magistrats ont deux missions. Celle de lutter pour une justice digne de confiance et indépendante. «Nous devons également œuvrer pour de meilleures conditions de travail», a dit Souleymane Téliko
APPEL À CANDIDATURE POUR LE PRIX SARRAOUNIA DE LA FICTION JEUNE ADULTE 2020
Le Prix décerné tous les deux ans récompensera les auteurs et illustrateurs africains qui auront produit les meilleurs manuscrits et ouvrages de fiction inédits, en langue anglaise, française, ouhaoussa, destinés aux jeunes adultes
SenePlus publie ci-dessous, l'appel à candidature pour le Prix Sarraounia de la Fiction Jeune Adulte, édition 2020, récompensant la production africaine des meilleurs manuscrits et ouvrages de fiction inédits, en langue anglaise, française, ouhaoussa, destinés aux jeunes adultes.
"La filière Arts et Culture de l’Université Abdou Moumouni au Niger et la maison d’édition Amalion au Sénégal ont le plaisir de vous annoncer l’appel à candidature pour le Prix Sarraounia de la Fiction Jeune Adulte afin de contribuer à accroître l’offre de lecture pour les jeunes adultes africains et à promouvoir une littérature qui aide à mieux comprendre le monde des adolescents africains. Le Prix Sarraounia décerné tous les deux ans récompensera les auteurs et illustrateurs africains basés en Afrique qui auront produit les meilleurs manuscrits et ouvrages de fiction inédits, en langue anglaise, française, ouhaoussa, destinés aux jeunes adultes.
Pour l’édition 2020, le lauréat recevra 1.000 euros, et le manuscrit gagnant sera publié et diffusé par Amalion et ses partenaires à partir de mai 2020. Le Prix Sarraounia mettra à profit toutes les technologies des médias traditionnels et numériques afin de diffuser ses activités et atteindre le public concerné. Le Prix Sarraounia travaillera à la promotion des auteurs et de leurs ouvrages dans plusieurs forums auprès des acteurs du livre et du grand public.
Le règlement
Les règles, conditions et modalités de participation pour le Prix Sarraounia de la Fiction Jeune Adulte sont disponibles en intégralité sur le site www.sarraounia.com. La participation au Prix Sarraounia entraîne l’acceptation par le candidat du règlement dans son intégralité et sans réserve. Ce règlement est accessible pendant la durée du Prix Sarraounia de la Fiction Jeune Adulte sur Internet à l’adresse www.sarraounia.com. Pour participer, le/la candidat/e doit remplir le formulaire de participation disponible sur le site www.sarraounia.com. Ce siteweb sera le point focal pour toute l’information concernant le Prix Sarraounia de la Fiction Jeune Adulte.
La participation au Prix Sarraounia de la Fiction Jeune Adulte est gratuite et elle est ouverte à toute personne physique majeure ou mineure ayant la nationalité d’un pays africain et résidant dans le continent et qui a écrit une œuvre de fiction, illustrée ou non-illustrée, en langue anglaise, française, ou haoussa. Toute œuvre déjà publiée sur un support numérique ou papier ayant fait l’objet d’un contrat d’auteur ne pourra être acceptée.
S’agissant des mineurs au regard de la loi, leur participation est subordonnée à l’obtention d’une autorisation parentale (ou de la personne titulaire de l’autorité parentale).
Il est précisé que chaque candidat ne pourra participer qu’une seule fois. La collaboration entre deux écrivains ou entre un écrivain et un illustrateur sera considérée comme une seule candidature.
En prenant part au Prix Sarraounia de la Fiction Jeune Adulte, chaque candidat garantit que le texte est original, qu’il est / ou ils sont l’unique (s) auteur(s) du texte présenté, qu’il n’y est fait aucun emprunt ou contrefaçon relative à des œuvres protégées existantes et, de manière générale, garantit de ne pas soumettre des éléments qui portent ou pourraient porter atteinte aux droits de propriété intellectuelle ou à un quelconque droit de tiers notamment au titre de la diffamation.
L’inscription et le dépôt de candidature au Prix Sarraounia de la Fiction Jeune Adulte édition 2020 se font du 30 juin 2019 au 30 septembre 2019. Toute soumission faite en dehors du délai indiqué ci-dessus ne sera pas prise en compte.
Il est fortement conseillé aux candidats de ne pas attendre le dernier jour pour soumettre leurs candidatures.
Seul le lauréat sélectionné sera informé à travers aux coordonnées mentionnées dans le formulaire de participation.
Une cérémonie de remise de prix se tiendra en avril 2020 à Niamey, où le/la lauréat(e) sera invité(e) à se rendre à ladite cérémonie. Le voyage et le séjour du/de la lauréat/e seront pris en charge par le Prix Sarraounia de la Fiction Jeune Adulte.
Le candidat gagnant autorise le Prix Sarraounia et Amalion et ses partenaires à éditer, à publier et à diffuser l’ouvrage dans le monde entier.
CALENDRIER
30 juin 2019 : Lancement des inscriptions et dépôt de candidature en ligne.
30 septembre 2019 : Date limite de réception de candidature.
15 novembre 2019 : Délibération du Jury
15 décembre 2019 : Annonce officielle de lauréat.
15 avril 2020 : Cérémonie officielle de remise du Prix
15 mai 2020 : Sortie de l'ouvrage de lauréat
Partenaires
La filière Arts & Culture de l’Université Abdou Moumouni de Niamey, Niger offre des cursus en Arts et Culture de la License 3 au Doctorat. Ces cursus mêlent connaissances théoriques, apprentissages techniques et pratiques artistiques, accueillent des artistes en résidence de création, proposent des Master Class et des séminaires. Des stages professionnels au niveau local et international renforcent le volet professionnalisation. Les domaines de recherche en master et doctorat visent à valoriser le patrimoine artistique et culturel, à questionner les pratiques et à impacter les politiques.
Plus qu’un simple projet éditorial, Amalion a été fondée en 2009 à Dakar, Sénégal pour la publication et la dissémination du savoir africain pour renforcer la compréhension de l’humanité. Son but est de promouvoir une compréhension plus large de l’Afrique et de ses peuples en travaillant avec des auteurs, afin de diffuser ce savoir auprès d'une vaste audience sur le continent et ailleurs. Amalion publie des essais et des ouvrages littéraires en anglais et en français. http://www.amalion.net
La loi sur les droits d’auteur et droits voisins a fait faire au Sénégal une avancée notable ; en effet au moment où le Bsda ne s’occupait que des auteurs, la Sodav gère, en sus de ces droits, de nouveaux droits appelés «droits voisins» qui rétribuent dés
Le nouveau ministre de la Culture et de la communication vient de vivre son premier «revers» avec des acteurs du secteur... les musiciens. «Revers», d’’autant qu’à l’issue de leur audience en présence de l’équipe dirigeante de la Sodav (Société du droit d’auteur et droits voisins), nouvelle structure de gestion des droits des créateurs qui a remplacé le défunt Bsda et objet de leurs griefs, une partie aura récusé son autorité et décidé de s’en référer, directement au président de la République.
Le ministre qui se voit désavoué par une frange, congrue certes, de ceux qui sont ses interlocuteurs directs, au moment où il arrive. Cependant, nous sommes tenus de reconnaître des circonstances atténuantes pour le ministre Abdoulaye Diop, d’au- tant qu’il vient d’arriver, et que «le revers» qu’il vient de subir est le résultat d’un malaise plus profond, auquel il est totalement étranger...
La loi sur les droits d’auteur et droits voisins (loi 2008-09 du 25 janvier 2008), l’une des rares lois portées par les acteurs de la culture ces dernières décennies, a mis en place la Sodav, une société de droit privé consacrant de nouveaux droits que sont les droits voisins. La Sodav est venue remplacer le Bsda qui était une société parapublique.
Je dois préciser que cela fut certes l’expression d’une volonté politique, mais également et surtout le résultat d’un combat de longue haleine, fait d’engagement et de militantisme des acteurs de toutes les corporations du secteur, même s’il faut avouer que les acteurs de la musique se sont mieux illustrés dans ce processus.
La loi sur les droits d’auteur et droits voisins a fait faire au Sénégal une avancée notable ; en effet au moment où le Bsda ne s’occupait que des auteurs, la Sodav gère, en sus de ces droits, de nouveaux droits appelés «droits voisins» qui rétribuent désormais les interprètes et les producteurs qui n’étaient pas pris en compte par l’ancienne loi qui avait mis en place le défunt Bsda.
«Le développement des technologies, notamment numériques, a bouleversé l’équilibre entre les intérêts des titulaires de droits et ceux des consommateurs. La multiplication des copies permise par les lecteurs de cassette, puis par les magnétoscopes et désormais par une gamme étendue d’appareils et de supports numériques qui se sont substitués aux matériels analogiques a considérablement accru le manque à gagner des auteurs et autres ayants droit. C’est la raison pour laquelle la loi a instauré une rémunération juste et équitable visant à compenser financièrement le préjudice subi par les auteurs et les titulaires de droits voisins» (Cf. Les Tic une chance pour l’Afrique).
Ces nouveaux droits seront gérés au sein de la Sodav par deux (2) Commissions administratives que sont, la Rémunération équitable et la Copie privée.
La rémunération pour copie privée est fixée forfaitairement pour chaque support, en fonction de la durée ou de la capa- cité d’enregistrement qu’il permet et de son usage.
La téléphonie mobile est devenue la «la vache à lait» légale, je devrais dire, des auteurs, des «voisins» et de la société de gestion des droits. Et comme l’a reconnu Didier Awadi, «...nous n’avons pas vu venir, et les dalal tone de musique religieuse reçoivent désormais plus d’argent que nous...».
Mais l’autre intérêt de cette «jacquerie» contre la Sodav, c’est qu’elle nous permet de reconnaître que certains de nos acteurs, et pas des moindres, concernés par la loi 2008-09 du 25 janvier2008 n’en comprennent ni les tenants ni les aboutissants. Ce que le directeur-gérant a reconnu et promis de rectifier.
Les «musiciens» se sont tout de même signalés ; certes de manière peu orthodoxe, même si prêcher le faux pour connaître le vrai est une technique bien usitée, mais cela aurait eu le mérite d’une part de faire percevoir aux gestionnaires de la Sodav que leur instrument de travail est un outil qui leur a été confié par les acteurs qui ont donc la latitude de leur demander des comptes, et d’autre part permis à certains de ces acteurs de savoir que le Bsda appartient désormais à la préhistoire et qu’avec la Sodav, il entrent de plain-pied dans une gestion moderne et autonome de leurs droits.
A contrario, combien d’acteurs des arts plastiques connaissent ce qu’est «le droit de suite» ? Combien de danseurs-interprètes sont à même de dire ce que leur rapportent les droits voisins et comment faire pour gagner plus d’argent ? Les comédiens, idem...
Toujours est-il que la Sodav a emmené un plus dans le cadre de la lisibilité de notre poli- tique culturelle et est appelée à jouer encore pour longtemps un rôle déterminant dans la gestion des droits d’auteur et droits voisins, en attendant de voir l’avènement d’une société de gestion par discipline artistique.
UN DERNIER HOMMAGE NATIONAL SERA RENDU AU LEADER SOCIALISTE À L'AIBD
L’aéroport international Blaise Diagne va être aujourd’hui le centre de toutes les attentions
Le pôle communication de la présidence de la République a sorti hier un communiqué pour annoncer l’arrivée de la dépouille d’Ousmane Tanor Dieng aujourd’hui à l’aéroport international Blaise Diagne où un ultime hommage national lui sera rendu.Il écrit également que le Président de la République Macky Sall va assister à l’enterrement à Nguèniène, le village natal du leader socialiste.
L’aéroport international Blaise Diagne va être aujourd’hui le centre de toutes les attentions. Un dernier hommage y sera rendu au défunt Secrétaire général national du PS dont la dépouille est attendue aujourd’hui aux environs de 14h30 minutes sur le tarmac de l’Aibd. A tout seigneur, tout honneur ! Le Président du Haut Conseil des Collectivités Territoriales recevra des honneurs militaires, des hommages dignes de son rang. Et le chef de l’Etat Macky SALL sera à Diass pour lui rendre un hommage au nom de la Nation avant d’accompagner son allié jusqu’à sa dernière demeure à Nguéniène, sa terre natale. Du côté de la Maison du Parti socialiste, Léopold Sédar SENGHOR, à Colobane, on se prépare déjà à se rendre en masse sur les lieux. Des bus ont été affrétés pour les militants et tous les Sénégalais qui désirent rendre un dernier adieu à l’homme. Depuis l’annonce du décès d’Ousmane Tanor Dieng, une pluie d’hommages salue la mémoire de l’homme décrit comme un homme d’Etat doublé d’humaniste.
ABDOU DIOUF, LAMINE DIACK, ETC à LA LEVEE DU CORPS
Et ceux qui ont assisté à la cérémonie de levée du corps, hier, à Paris, n’ont pas dérogé à la règle. Dans une vidéo postée par le correspondant du journal «Le Soleil» à l’Hexagone, on pouvait apercevoir les ministres dépêchés sur les lieux, Aly Ngouille Ndiaye et Serigne Mbaye Thiam, mais également l’ancien président de la République du Sénégal, Abdou Diouf et son épouse Elisabeth. On pouvait apercevoir aussi le ministre des Affaires étrangères Amadou Ba. Il y a eu également l’ancien président de l’IAAF, Lamine Diack, l’ambassadeur Bassirou Sène, Albert Bourgi, le représentant du PS français, Christian Valentin, entre autres. Prenant la parole hier à la cérémonie de levée du corps, Serigne Mbaye Thiam a soutenu d’emblée parler au nom de la Direction du PS et de la coalition BBY. Il a ensuite remercié le Président Macky Sall pour toutes les dispositions qu’il a eues à prendre depuis la maladie d’Ousmane Tanor Dieng jusqu’à ce jour, notamment l’affrètement d’un vol spécial pour rapatrier la dépouille. Monsieur Thiam a également exprimé sa solidarité et son soutien à la famille d’OTD qui vit cette épreuve « avec courage et dignité », marque de fabrique, dit-il, du défunt Secrétaire général du PS. La preuve, poursuit-il, Ousmane Tanor Dieng a vécu, avec courage et dignité dans la discrétion la plus absolue, cette épreuve depuis qu’il a été cloué au lit le 4 avril 2019 à Dakar. Il a ainsi rappelé que depuis 1976, Tanor est au service des citoyens sénégalais. Non sans dire qu’il a rendu un grand service au peuple sénégalais au ministère des Affaires étrangères puis au cabinet de Senghor. « Pendant toute cette période, il a été au service de l’Etat et de la République. Il nous a toujours appris à servir l’Etat et à aimer l’Etat. Il a consacré toute sa vie à la formation de Senghor après 2000 alors qu’il pouvait se décourager parce qu’on vivait des conditions difficiles. Mais il s’est sacrifié pour mériter l’héritage que les Président Diouf et Senghor lui ont légué», a expliqué le Secrétaire national chargé des élections au PS.
A sa suite, le ministre de l’Intérieur également dépêché par le chef de l’Etat a indiqué être venu assister la famille, mais également présenter au nom du président de la République, les condoléances de la nation à sa famille biologique, à sa famille politique, au Président Abdou Diouf et son épouse ainsi qu’à tout le peuple sénégalais. Aly Ngouille Ndiaye a tenu également à rappeler la discrétion de l’homme en soutenant qu’il connait beaucoup de choses qu’il a toujours voulu gardées pour sauvegarder la paix et la cohésion nationale dans le pays. Il a également rappelé que le Président Tanor fait partie des premiers alliés à promettre à Macky Sall son soutien sans rien demander en retour. Pour dire que le compagnonnage entre Ousmane Tanor Dieng et le chef de l’Etat Macky Sall n’est basé que sur la loyauté. Pour conclure, son fils Pape Birahim Dieng a remercié le Président Abdou Diouf et son épouse qui, précise-t-il, n’ont cessé de demander après son père et de s’enquérir de son état de santé depuis qu’il a été interné en France. Il a aussi remercié le Président Macky Sall qui n’a ménagé aucun effort pour assister la famille. A l’en croire, la relation entre Macky Sall et Ousmane Tanor Dieng dépassait le cadre professionnel et qu’ils étaient de vrais amis.
L’ETAT PERD SA TROISIEME PERSONNALITE
Il faut juste ajouter qu’Ousmane Tanor Dieng est né le 2 janvier 1947 à Nguèniène dans le département de Mbour. Celui qui fut appelé l’éminence grise du président Abdou Diouf a obtenu sa licence en droit de l’Université de Dakar et Dess en droit public et le brevet de l’Enam. En 1974, il est affecté au ministère des Affaires étrangères avant de se hisser à de hautes fonctions de l’Etat et du Parti socialiste sous Abdou Diouf dont il était le Directeur de cabinet avec rang de ministre en 1991. Ministre d’Etat, ministre des Services etAffaires présidentiels en 1993, il est propulsé premier Secrétaire du PS en mars 1996 lors du « Congrès sans débat ». Directeur de campagne deDiouf en2000, iltientles rênes du parti après la défaite du PS et effectue une traversée du désert pendant les 12 années de règne d’Abdoulaye Wade. Candidat déchu au premier tour de la présidentielle de 2012, il accepte de soutenir Macky Sall au deuxième tour avant d’assurer ensemble la victoire contre le pape du Sopi. Depuis lors, son soutien est resté constant à Macky Sall qui lui a rendu l’ascenseur en le nommant Président du Haut conseil des collectivités territoriales. Tanor devenait ainsi la troisième personnalité de l’Etat