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30 novembre 2024
Economie
BIROM HOLO BA DANS SON BOCS
Le Délégué général du Bureau opérationnel de coordination et de suivi des projets et programmes (Bocs), anciennement Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal émergent (Bos/Pse) a été installé jeudi.
Le Délégué général du Bureau opérationnel de coordination et de suivi des projets et programmes (Bocs), anciennement Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal émergent (Bos/Pse) a été installé jeudi. Birom Holo Ba qui succède à El Ousseyni Kane a décliné ses nouvelles orientations.
C’était l’une des passations attendues parce que symbole d’une transition dans la conduite des politiques publiques entre le Pse et le Projet. Jeudi, El Ousseyni Kane, Directeur du Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal émergent (Bos/Pse) a passé le témoin à Birom Holo Ba, nommé le 18 juillet dernier Délégué général du Bureau opérationnel de coordination et de suivi des projets et programmes (Bocs). Que d’émotions chez les agents qui ont cheminé pendant 5 ans avec le sortant crédité d’un «bon management» et de «bons résultats» en tant que maitre du suivi de l’opérationnalisation du référentiel des politiques publiques sous Macky Sall. «Après cinq années, c’est le bilan d’une structure qui a su trouver sa place malgré les défis, et parfois même l’adversité», a dit El Ousseyni Kane avec insistance. «Nous avons démontré que l’expertise, la rigueur et l’innovation pouvaient se conjuguer au service du développement de notre pays. Les résultats que nous avons obtenus, nous le devons à une vision partagée, à un travail acharné et à la conviction que l’on peut toujours faire mieux pour servir la nation», a-t-il ajouté au micro de l’ApsTV.
«Le Bocs, qui est évidemment différent du Bos/Pse, est sous la responsabilité directe du Pm»
Titulaire d’un doctorat en optimisation et sureté des systèmes, son successeur fixe les grandes lignes de sa feuille de route. Avec d’emblée une démarcation : «Le Bocs, qui est évidemment différent du Bos/Pse, qui va forcément s’appuyer sur son expérience et capitaliser sur ses années de travail, est une delivery unit qui, désormais trouve son ancrage institutionnel à la Primature, sous la responsabilité directe du Premier ministre». Et Biram Holo Ba de décliner les nouvelles orientations adossées sur le Projet. Il s’agit, entre autres, de «coordonner la mise en œuvre cohérente et le suivi opérationnel des projets, programmes et réformes prioritaires, de superviser le dispositif institutionnel et fonctionnel de suivi, d’identifier et d’analyser les contraintes à la bonne mise en œuvre des projets, de formuler des recommandations pour la prise de décision, d’élaborer des études socio-économiques d’impact, de développer des partenariats stratégiques, de rendre compte en permanence au premier ministre, de suivre les entreprises stratégiques de l’Etat, de réaliser toute autre mission confiée par le Premier ministre». Birom Holo Ba d’ajouter : «Notre mission est de garantir l’exécution complète de chaque projet et programme, dans les délais indiqués, avec la qualité requise et sans surcoûts, en répondant aux attentes légitimes de nos concitoyens et en matérialisant la vision d’un Sénégal souverain, juste et prospère, portée par le président de la République. Nous inaugurons une nouvelle ère avec le Bocs pour renforcer la coordination et le suivi des projets, en garantissant une exécution rigoureuse et efficace de l’action publique».
LE TER À L'HEURE DES COMPTES
L'Inspection générale d'État s'apprête à ausculter les comptes de ce projet pharaonique, révélant un surcoût vertigineux de 55%. Bakary Séga Bathily, le nouveau patron de l'APIX, lance l'alerte sur une facture qui s'envole à 883 milliards de francs CFA
L’Inspection générale d’État (IGE) va procéder à un audit du chantier du Train express régional (TER), a déclaré, vendredi, à Sébikotane (ouest), le directeur général de l’Agence nationale chargée de la promotion des investissements et des grands travaux (APIX), Bakary Séga Bathily, en signalant ‘’un surcoût de 55 % sur le budget initial’’ de l’infrastructure.
‘’Nous avons demandé à l’IGE de procéder à un audit du TER, pour qu’on sache combien il a coûté à l’État du Sénégal et aux Sénégalais’’, a dit M. Bathily en s’exprimant en wolof, lors d’une visite des travaux de la voie ferroviaire entre Diass et Diamniadio (ouest).
‘’En faisant l’évaluation de ce projet, on constate qu’on est passé d’un budget initial de 568 milliards de francs CFA à 788 milliards, soit un surcoût de 55 % du budget initial. Ça pose problème’’, a-t-il déclaré.
Bakary Séga Bathily a ensuite apporté une précision relative au montant de 788 milliards de francs CFA. ‘’Je me suis trompé en parlant de 788 milliards au lieu de 883 milliards de francs CFA. Les 788 milliards représentent 39 % du surcoût sans les réclamations. Avec les réclamations, nous en sommes à 883 milliards, soit un surcoût de 55 %’’ du budget initialement prévu pour construire le TER, a-t-il précisé dans un message transmis à l’APS par la direction de la communication de l’APIX.
Selon ladite direction, les réclamations dont parle M. Bathily ont été faites par des entreprises chargées de la construction du chemin de fer.
La deuxième phase du TER, qui va de Diamniadio à Diass, soit 19 kilomètres, va coûter 253 milliards de francs CFA, selon M. Bathily, nommé directeur général de cette agence gouvernementale, le 24 juillet.
Les entreprises chargées de la construction de cette phase du Train express régional ‘’sont dans un cadre de travail amélioré, qui leur permet de délivrer l’ouvrage à temps […] C’est à saluer’’, a-t-il ajouté.
Le directeur général de l’APIX annonce une ‘’mise en service commerciale’’ de l’axe Diass-Diamniadio du TER, ‘’à partir de juillet 2025’’.
Pour construire cette voie ferroviaire, l’État du Sénégal, sous la houlette du président de la République de l’époque, Macky Sall, a sollicité Alstom, une société française spécialisée dans les chemins de fer.
Le contrat signé par les deux parties en 2016 et le coût du TER ont fait l’objet d’une vive polémique au Sénégal, où certains adversaires politiques de M. Sall ont estimé que l’ouvrage était très coûteux et même surfacturé.
Inauguré en décembre 2021, le Train express régional assure depuis lors le transport de milliers de passagers entre Dakar et Diamniadio, tous les jours.
Le chantier visité par le directeur général de l’APIX est une extension de la voie ferroviaire, qui relie la ville de Diamniadio à l’aéroport international de Diass.
À L'ÉPREUVE DU FMI
La visite du 5 septembre intervient après une précédente rencontre avortée qui avait gelé d'importantes facilités de crédit. Le gouvernement, confronté à des questions épineuses sur sa gestion financière, devra fournir des explications convaincantes
Du fait de la défection du Sénégal, la réunion du Conseil d’administration du Fmi qui devait étudier les progrès du programme Ipce qui devait se tenir en juillet dernier, a été reportée. Entretemps, les questions qui avaient été laissées en suspens à cette période, n’ont pas évolué. Elles se retrouveront sur la table lors de la visite de la mission du Fmi qui vient à Dakar à partir du 5 septembre. On se demande comment le gouvernement va s’en sortir.
Une mission du Fmi est attendue pour le 5 septembre prochain à Dakar. Tout le monde espère que la visite se déroulera mieux que la toute dernière, dont on se rappelle qu’elle n’avait pas produit les résultats escomptés. Liés par un accord se basant sur le Mécanisme élargi de facilité pour la résilience et la durabilité, qui lie le Fmi et le Sénégal dans le cadre du programme Ipce, le partenariat entre le Fmi et le Sénégal a toujours considéré comme des plus exemplaires. Ce qui lui a permis d’avoir toujours de rapports exemplaires. Et dans le cadre des accords, qui lient le pays avec l’institution financière, la visite du 5 septembre devrait se ponctuer par un important décaissement de l’institution comme cela se fait habituellement après une revue de la mission.
Cela n’avait pas pu avoir lieu après une mission avortée –annoncée par Le Quotidien du 27 juillet dernier. Nous avions dit que le ministre des Finances et du budget Cheikh Diba, avait préféré faire aux bond, au lieu de se retrouver dans l’incapacité de justifier l’intérêt d’aller lever des fonds importants sur les marchés financiers, alors que les institutions financières le créditaient d’importants montants dans ses caisses. La défection de l’Argentier du Sénégal a eu pour conséquence le gel des facilités de crédit qui étaient destinées au pays en ce moment.
Ayant sans doute besoin d’argent, le gouvernement devrait tenir ses comptes à jour, au risque d’être dans une logique de rupture avec ses partenaires. Car il faudra au ministre des arguments solides pour justifier la situation dans laquelle sont les finances de l’Etat. De plus, l’Assemblée n’a même pas été convoquée pour débattre de la Loi des finances rectificative (Lfr) concernant les dernières levées de fonds de l’Etat. Et il faudra cette fois-ci, trouver des arguments pour satisfaire les partenaires. Cela l’avait empêché d’encaisser une enveloppe de près de 60 milliards de Cfa la dernière fois.
Mais par où les interlocuteurs vont-ils commencer ? On sait que Cheikh Diba n’a toujours pas fourni des explications à ses partenaires sur les justifications et l’utilisation des plus de 750 millions de dollars levés sur le marché financier international. Pire, cet argent n’a même pas encore fait l’objet d’une Lfr, et n’aurait donc pas été encore officiellement utilisé. A quoi et pourquoi servirait-il ?
Par ailleurs, du fait calendrier politique, la mission de revue devrait se dérouler quasiment en même temps que le Débat d’orientation budgétaire, s’il n’est pas annulé. Cela serait incroyable, car ce débat est préparatif au vote de la loi sur le budget et il serait inimaginable qu’il soit reporté. Si en effet, la mission de septembre venait à ne pas être concluante, les deux parties devraient programmer une rencontre pour décembre ou au mieux, en juillet prochain. Et on pourrait se poser alors la question de la viabilité de ce programme entre les deux partenaires.
La chance du Sénégal pourrait d’avoir l’occasion d’accueillir un nouveau représentant-résident du Fmi. Le Centrafricain Mesmin Koulet-Vickot dont c’est la fin du mandat ici, sera remplacé à l’issue de cette revue. On imagine difficilement que son remplaçant, originaire du Maghreb, en vienne à entamer sa mission dans un contexte de tension entre les partenaires. On pourrait parier qu’il tenterait, dans la mesure du possible, tout faire pour arrondir les angles.
LA FACTURE D’ÉLECTRICITÉ DE L’ÉTAT DU SÉNÉGAL CULMINE À 71 MILLIARDS FCFA
Le Premier ministre Ousmane Sonko a appelé à des mesures strictes pour réduire cette dépense. Il a annoncé la publication d’une circulaire visant à réguler l’utilisation de certains appareils dans les bureaux publics.
iGFM - (Dakar) La facture d’électricité de l’Etat du Sénégal culmine à 71 milliards de francs Cfa. Le premier ministre Ousmane Sonko, qui est outré par ces chiffres, veut que les choses changent.
«71 milliards de facture d’électricité pour l'Etat c’est énorme. Imaginez qu’on puisse faire, ne serait-ce que 25% de réduction de cette consommation. C’est et être une vingtaine de milliards de francs Cfa que l’Etat pourrait économiser», a déclaré Ousmane Sonko.
Présidant un conseil interministériel sur la question ce vendredi, il a surtout pointé du doigt le comportement des agents de l’Etat : «Pour ce qui est édifices publiques, les gens n’ont pas le même comportement que quand ils sont au bureau que quand ils sont chez eux. Et ça il faut beaucoup de fermeté», dit-il.
En guise de première mensure, le chef du gouvernement dit avoir fait publier un circulaire. Ce, pour règlementer l’usage d’un certain nombre d’outils dans les bureaux. «Chaque bureau veut avoir son frigo bar, sa machine à café, son téléviseur, ce n’est pas possible», dit-il.
LES DÉFIS LIÉS AU SECTEUR AGRICOLE FACE AU CHANGEMENT CLIMATIQUE
Présentement au Sénégal dans le cadre d’un programme quinquennal doté d’une enveloppe de 350 millions de dollars, entamé en 2023, Agra compte créer « d’ici 2030 des emplois verts et décents estimés à 1,5 million de dollars à travers le continent africain"
Recueillir la voix des jeunes sénégalais qui évoluent dans le domaine agricole aux fins de la traduire en un document fiable, tangible permettant aux décideurs politiques et les partenaires techniques et financiers de connaître les problèmes liés à ce secteur est tout le sens de cette conférence sur les systèmes alimentaires résilients face au changement climatique organisée par Agra ( Sustainably Growing Africa’s Food Systems), en partenariat avec Jacob’s Ladder Africa.
Présentement au Sénégal dans le cadre d’un programme quinquennal avec une enveloppe de 350 millions de dollars entamé depuis 2023, Agra compte, en collaboration avec la fondation Master Card, créer « d’ici 2030 des emplois verts et décents estimés à 1,5 millions de dollars à travers le continent africain », a dit l’experte technique de Agra, Caroline Oquero.
Agra souhaite, au-delà d’un simple événement, « travailler à l’échelle continentale où nous abordons les problèmes systémiques liés aux décisions politiques à prendre quant à l’agriculture et aux jeunes qui y sont impliqués mais aussi nous intervenons au niveau des pays ce qui est beaucoup plus spécifique car là, nous abordons des questions plus pratiques les difficultés d’accès aux financements, l’accès aux terres, l’accès aux marchés, entres autres problèmes que connaissent les pays. Donc, c’est spécifié les interventions en fonction des pays », a-t-il soutenu.
Selon le conseiller technique du ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Souveraineté alimentaire, M. Malick Badji, par ailleurs représentant du même institution, le devoir d’engager la jeunesse et toutes les couches de la société au regard des nouveaux défis qui pèse sur lesdits secteurs notamment l’atteinte des objectifs de la souveraineté alimentaire sont à la charge du ministère de l’Agriculture de l’Élevage et de la Souveraineté alimentaire. C’est en ce sens qu’il salue cette initiative et précise également que « c’est une initiative qui entre dans les missions du ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Souveraineté alimentaire. »
Poursuivant, le conseiller technique dudit ministère déclare : « nous avons véritablement mis en place des instruments et des outils pour accompagner les jeunes qui évoluent ou qui souhaitent évoluer dans la chaîne de valeur agricole à savoir l’élevage, l’agriculture ainsi que la pisciculture. Nous avons aussi mis en place un statut qui est véritablement adéquat et adapté au regard de l’entreprenariat agricole à savoir le statut des sociétés coopératives qui est un outil d’identification, un outil de cartographie pour permettre au ministère d’accompagner toutes celles et ceux qui veulent évoluer dans le secteur agricole. »
LES PILIERS DU DÉVELOPPEMENT DURABLE EN DÉBAT
Du 4 au 6 septembre, se tiendra à Beijing, capitale chinoise, le Forum sur la coopération sino-africaine, dénommé FOCAC.
Du 4 au 6 septembre, se tiendra à Beijing, capitale chinoise, le Forum sur la coopération sino-africaine, dénommé FOCAC. En prélude à cet événement majeur, la chargée d’affaires, également ministre-conseillère à l’ambassade de Chine au Sénégal, est revenue en conférence de presse sur les principaux axes de cette réunion des banquiers, tout en annonçant la participation du chef de l’État sénégalais, Bissirou Diomaye Diakhar Faye.
Dans quelques jours, Pékin (nom souvent utilisé pour désigner Beijing), capitale chinoise, accueillera des dirigeants africains, menés par le président de la Commission de l’Union africaine (UA), à l’occasion du sommet 2024 du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC). Cette réunion de haut niveau permettra aux dirigeants africains et à la République populaire de Chine de débattre des enjeux et des défis du développement durable, notamment les perspectives d’un partenariat « gagnant-gagnant » entre l’Empire du Milieu et le continent africain. Après le sommet de Beijing en 2006, celui de Johannesburg en 2015 et celui de Beijing en 2018, la Chine accueillera du 4 au 6 septembre prochains les dirigeants africains au sommet 2024 du FOCAC, sous le thème « Unir nos forces pour faire progresser la modernisation et construire une communauté de destin Chine-Afrique de haut niveau ».
DÉCLARATION DU SOMMET DE BEIJING 2024 ET PLAN D'ACTIONS DE BEIJING 2025-2027 : PARMI LES ATTENTES DU FOCAC
« Le sommet de Beijing sera marqué, comme à l’accoutumée, par un banquet de bienvenue et une cérémonie d’ouverture », a précisé d’emblée la chargée d’affaires, également ministre-conseillère à l’ambassade de Chine à Dakar, Li Yan. Elle ajoutera : « Cette fois-ci, quatre réunions de haut niveau seront organisées en parallèle, respectivement sur les thèmes de la gouvernance de l'État, de l'industrialisation et de la modernisation agricole, de la paix et de la sécurité, ainsi que de la coopération de haute qualité dans le cadre de l'initiative La Ceinture et la Route (BRI). »
Des propositions concernant la construction d'une communauté d'avenir partagée Chine-Afrique de haut niveau seront également au programme. Elle a indiqué que le président chinois annoncera de nouvelles actions et mesures pour renforcer la coopération pragmatique avec les pays africains. En parallèle, « le président Xi Jinping organisera aussi des activités bilatérales pour les dirigeants africains », a souligné la chargée d’affaires à l’ambassade de Chine à Dakar. Quant aux résultats attendus, « le sommet adoptera deux documents finaux, à savoir la déclaration du sommet de Beijing 2024 et le plan d'actions de Beijing 2025-2027, afin d’établir un consensus majeur entre la Chine et l'Afrique et de tracer la voie de la mise en œuvre d'une coopération de haute qualité pour les trois années à venir », a-t-elle déclaré.
LA COOPÉRATION SINO-AFRICAINE SUR LES RAILS
En matière de coopération, Li Yan a fait savoir que le président Xi Jinping attache lui-même une grande importance aux relations sino-africaines, s'étant déjà rendu cinq fois en Afrique à ce jour. « Sous l'impulsion de la diplomatie des chefs d'État, les relations sinoafricaines ont franchi un nouveau cap, nos pays s'efforçant de construire une communauté d'avenir partagée de haut niveau. La coopération gagnant-gagnant entre l'Afrique et la Chine progresse vers une modernisation de meilleure qualité. Les deux parties ont harmonisé l'initiative La Ceinture et la Route avec l'Agenda 2063 de l'Union africaine et les autres stratégies de développement des pays africains, obtenant ainsi des résultats fructueux dans des domaines tels que le commerce, l'industrialisation, l'agriculture, le numérique, la réduction de la pauvreté, l'investissement, etc. », a-t-elle précisé.
LE SÉNÉGAL COPRÉSIDE LE FOCAC AVEC LA CHINE DEPUIS 2018
Concernant le FOCAC, Mme Li Yan a souligné que « la coordination stratégique entre la Chine et l'Afrique progresse en profondeur. À ce titre, la Chine et l'Afrique continuent d'approfondir leur confiance mutuelle et stratégique, se soutenant mutuellement sur les questions relatives à leurs intérêts fondamentaux. Les deux parties s'engagent conjointement dans la mise en œuvre des trois initiatives mondiales lancées par le président Xi Jinping, à savoir l'Initiative pour le développement mondial, l'Initiative pour la sécurité mondiale et l'Initiative pour la civilisation mondiale, tout en veillant à préserver l'équité et la justice internationales et à renforcer le système de gouvernance mondiale ».
Elle a également affirmé que ces dernières années, les échanges culturels sino-africains ont été actifs et fréquents, avec une variété d'activités telles que le gala de la jeunesse Chine-Afrique et l'exposition « Rêve d'espace partagé » Chine-Afrique à la station spatiale chinoise. Selon elle, le développement et la modernisation de la Chine offriront sûrement plus d'opportunités et d'espoir aux pays du monde entier, y compris à ceux d’Afrique.
Par ailleurs, la partie chinoise dit apprécier « hautement le rôle de leadership important joué par le Sénégal dans le développement du FOCAC depuis qu'il en assure la coprésidence africaine en septembre 2018, il y a six ans ».
« La Chine et le Sénégal ont travaillé en étroite coordination, surmontant les défis de la pandémie de COVID-19 pour organiser avec succès la 8e Conférence ministérielle du FOCAC à Dakar, qui a porté les relations sino-africaines à un nouveau stade de développement. La Chine apprécie également la contribution active et significative du Sénégal à la préparation du présent sommet de Beijing », a-t-elle déclaré.
Revenant sur la genèse du FOCAC, Li Yan a rappelé qu’au cours des 24 années écoulées depuis sa création, et en particulier depuis l'avènement de la nouvelle ère, le Forum a toujours adhéré aux principes de la planification commune, de la construction commune et des bénéfices communs. Elle a affirmé que le développement de ce système a été tout à fait remarquable, en faisant un symbole de la coopération sino-africaine et un modèle de coopération internationale avec l'Afrique, ainsi que de coopération Sud-Sud.
LE SÉNÉGAL ET L'ESPAGNE RENFORCENT LEUR COOPÉRATION DANS DES SECTEURS STRATÉGIQUES
Les deux pays s'engagent à renforcer leur coopération dans des domaines clés tels que l'agriculture, la formation professionnelle, et la lutte contre la migration irrégulière, lors de la visite du Premier ministre espagnol Pedro Sanchez à Dakar.
Dakar, 29 août (APS) – Le Sénégal et l’Espagne vont ”explorer des voies” pour renforcer leur coopération, a déclaré, mardi, à Dakar, le président de la République Bassirou Diomaye Faye.
‘’Nous avons convenu d’explorer des voies de renforcement de la coopération [entre le Sénégal et l’Espagne] dans les domaines tels que l’agriculture, la formation professionnelle et technique, l’industrialisation et la digitalisation qui sont des priorités pour notre pays’’, a dit le chef de l’État.
Il s’exprimait lors d’une déclaration de presse en compagnie du Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, qui a entamé mercredi une visite de deux jours au Sénégal, dans le cadre d’une tournée l’ayant respectivement mené en Mauritanie et en Gambie.
‘’Cette visite témoigne des liens d’amitié et de coopération cordiale entre le Sénégal et l’Espagne ‘’, a ajouté le président Faye.
C’est le sens, a-t-il dit de l’accord-cadre signé entre les deux pays et ‘’qui couvre des domaines de coopération variés tels que l’agriculture, les infrastructures hotellières, l’environnement, la défense et la sécurité, ainsi que, bien sûr, la lutte contre la migration irrégulière’’.
Le chef de l’Etat sénégalais a dans le même temps indiqué que son pays ‘’ continuera de lutter contre la migration irrégulière avec ses partenaires, dont l’Espagne’’.
‘’Nous sommes préoccupés par les départs massifs à partir des côtes sénégalaises avec l’Espagne comme destination. Le gouvernement du Sénégal, sous la conduite du Premier ministre, travaille sur les voies et moyens de stopper les vagues de départs clandestins’’, a assuré Bassirou Diomaye Faye.
Il n’a pas manqué de rappeler que la collaboration entre Dakar et Madrid reposait sur des ‘’valeurs partagées d’attachement à la démocratie et à la promotion et au respect des droits de l’homme et d’engagement pour la paix au niveau mondiale et pour la sécurité internationale’’.
Bassirou Diomaye Faye a déclaré soutenir l’initiative espagnole d’appui au multilatéralisme pour adresser ensemble les défis globaux.
Le Sénégal qui préside le Comité des Nations unies pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, depuis sa création en 1975, le Sénégal ‘’salue la décision espagnole de reconnaître la Palestine non sans appeler à un cessez-le-feu immédiat et à la création de deux Etats’’, palestinien et israélien.
LES FEMMES ONT UN FAIBLE ACCÈS AUX FINANCEMENTS VERTS
Malgré leur rôle crucial dans l'agriculture et la lutte contre le changement climatique, elles restent largement exclues des financements verts. Seuls 3% de l'aide climatique mondiale leur sont dédiés, selon Elena Ruiz d'ONU Femmes.
Saly, 29 août (APS) – Les femmes ont un accès relativement faible aux financements verts, a déclaré à Saly (Mbour Ouest), Elena Ruiz, Conseillère politique du Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre de ONU Femmes.
‘’Il y a beaucoup de femmes qui s’activent dans l’agriculture. Cependant, nous constatons qu’elles n’ont pas accès aux financements verts”, a dit Elena Ruiz.
Elle a noté aussi la faible présence des femmes dans les transports durables, dans les activités qui génèrent plus de revenus et à haute valeur ajoutée.
Citant les “données disponibles” elle a affirmé que seuls 3% de l’aide climatique officielle au développement sont réservés aux femmes. ‘’ Une tendance qu’il faut combler’’, a-t-elle ajouté.
Mme Ruiz prenait part, mardi, à un atelier de renforcement de capacités sur le genre et l’économie verte, organisé par la Direction du changement climatique, de la transition écologique et des financements verts (DCCTEFV).
Selon Colonel Papa Assane Ndiour, le conseiller technique principal du ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, ‘’ les femmes sont des parties prenantes puissantes” dans la mise en œuvre de solutions à faible émission de carbone.
Ce qui fait d’elles des “agents de changement importants dans la lutte contre le réchauffement climatique et de façon plus globale, dans la préservation de l’environnement’’.
‘’Il est, dès lors, important de lier la durabilité environnementale à l’égalité de genres et l’autonomisation des femmes, lorsqu’on veut aider les communautés à faire face aux changements climatiques’’, a souligné l’officiel.
C’est dans ce cadre, a poursuivi M. Ndiour, que ‘’ le ministère de l’Environnement et de l’Ecologie s’engage à accompagner cet aspect genre pour l’économie verte, à travers la priorisation du volet renforcement de capacités et le partage de connaissances avec tous les acteurs’’.
FINI LA PÊCHE AUX ARRANGEMENTS
La ministre des Pêches, Fatou Diouf, lance une offensive sans précédent contre les infractions maritimes. Sa circulaire, un véritable coup de semonce, exige le paiement immédiat des amendes sous peine de sanctions sévères
La ministre des Pêches, des infrastructures maritimes et portuaires demande aux armateurs de navires de pêche industrielle de s’acquitter, dans les délais, des amendes prononcées pour des infractions de pêche conformément à l’avis de la Commission consultative des infractions. Suite à de nombreuses demandes d’annulation et de paiement par moratoire des amendes, Dr Fatou Diouf précise, dans une circulaire, qu’aucune disposition des lois et règlements en vigueur, notamment du Code de la pêche maritime et de son décret d’application, ne donne de telles prérogatives à son département.
Que les armateurs des navires de pêche industrielle qui ont été arraisonnés pour diverses infractions se le tiennent pour dit. L’Etat a instruit le gouvernement de faire appliquer la loi dans toute sa rigueur. Par conséquent, aucune demande d’annulation, aucun paiement par moratoire ne sera autorisé.
C’est du moins ce qui ressort de la circulaire de la ministre des Pêches, des infrastructures maritimes et portuaires du 28 août 2024, adressée aux armateurs des navires de pêche industrielle.
«Suite à de nombreuses demandes d’annulation et de paiement par moratoire des amendes prononcées pour des infractions de pêche conformément à l’avis de la Commission consultative des infractions et après examen des différentes requêtes, je porte à votre connaissance qu’aucune disposition des lois et règlements en vigueur, notamment du Code de la pêche maritime et de son décret d’application, ne donne de telles prérogatives au ministre en charge de la Pêche. Une première correspondance vous avait été adressée à cet effet», mentionne Dr Fatou Diouf. Par ailleurs, note le document, «nous voudrions rappeler que les amendes retenues ne sont pas simplement des sanctions financières, mais également une mesure dans le cadre de la bonne gouvernance visant à dissuader toute pratique de pêche violant les dispositions règlementaires et qui porteraient préjudice à l’exploitation durable de nos ressources halieutiques. En conséquence, nous vous demandons de bien vouloir prendre les dispositions nécessaires afin de vous acquitter des montants des amendes dues dans les délais impartis sous peine de l’application de l’article 101 de la loi 2015-18 portant Code de la pêche maritime». Pour rappel, dans le cadre de la lutte contre la pêche Illicite non déclarée et non réglementée (Inn), la Direction de la protection et de la surveillance des pêches (Dpsp) avait arraisonné 24 navires de pêche de janvier à juillet 2024. Le montant des amendes prévues est compris entre 400 et 559 millions de francs Cfa. Ces navires ont été arraisonnés pour diverses infractions, notamment pour pêche en zone interdite, transbordement illégal de produits de pêche, pêche sans autorisation, non-détention de licence de pêche à bord et pêche et détention d’espèces immatures.
Ces mesures strictes, conformes à la réglementation en vigueur, sont prises à l’encontre des contrevenants, afin d’assurer la durabilité des ressources halieutiques.
Ce qui, aux yeux de certains acteurs du secteur, constitue un grand pas pour la transparence dans la gestion des ressources halieutiques. Le chargé de plaidoyer des océans à l’Organisation non gouvernementale (Ong) Environmental justice foundation (Ejf), Bassirou Diarra, considère, pour sa part, que «c’est un acte important de transparence de la part de la ministre des Pêches, des infrastructures maritimes et portuaires». De l’avis de M. Diarra, «les demandes d’annulation des amendes prononcées par la Commission nationale des infractions sont irrecevables. Les armateurs avaient l’habitude de donner des prérogatives indues au ministre en charge des Pêches».
Le Secrétaire général du Groupement des armateurs et industriels de la pêche au Sénégal (Gaipes) ne dit pas le contraire.
«C’est une décision que nous apprécions à sa juste valeur. Nous applaudissons des deux mains. Et on encourage l’autorité, la Direction de la protection et de la surveillance des pêches. Ils sont en train de faire un excellent travail», s’est réjoui Alassane Dieng.
LE DG DE L’ASER «SACRIFIE»L’ENTREPRISE SENEGALAISE AAE POWER SENEGAL POUR LES BEAUX YEUX DE L’ESPAGNOLE AAE POWER EPC
91 milliards de francs CFA, deux entreprises en conflit et une agence gouvernementale sur la sellette. Le projet d'éclairage de 1740 villages tourne au cauchemar diplomatique entre Dakar et Madrid
Le Premier ministre espagnol, présent à Dakar pour discuter principalement de migration clandestine, sera-t-il content de savoir qu’une entreprise espagnole, Aae Power Epc, est en train de faire des misères à une entreprise sénégalaise, Aae Power Sénégal, sur un marché d’électrification rurale de 91 milliards de frs. Toutefois, quel que soit son sentiment sur cette affaire, Pedro Sanchez pourrait hausser les épaules et dire que ces misères se font aussi avec la complicité des responsables de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (ASER) dont le jeune directeur général, Jean-Michel Sène, a fait fi des organes de régulation qui avaient ordonné la suspension de ce marché. Et pire, il a avalisé, ce mardi 27 août, l’entreprise espagnole au détriment de la sénégalaise sur ce marché à plus de 91 milliards.
Du Jub, Jubanti et Jubbal, on n’en connait à l’Aser que le jubbanti mais certainement pas le jubbal. Le jeune directeur général de cette agence, Jean-Michel Sène, a avalisé, avec le président de AEE POWER EPC, le sieur Jose Angel Gonzalez Tausz, ce mardi 27 août, en grande pompe médiatique, la signature d’un accord de renégociation du contrat de marché N T029/24-Dk pour l’électrification de 928 localités de notre pays pour un coût global de 91.833.980000 francs cfa. «Grâce à une revue et correction de certains items du bordereau de prix, le nombre de villages à électrifier passe à 1740 en lieu et place de 1500 initialement prévus dans les derniers calculs effectués) etle financement des points ci-dessus:-le transfert de compétence parla formation en alternance de jeunes élèves et étudiants de tous les corps en rapport avec le projet (élèves ingénieurs et étudiants) au Sénégal; - l’intégration d’une unité de gestion de projet qui prendra en compte l’appui institutionnel des différentes parties prenantes du projet (ASER, SENELEC, MINISTÈREDE TUTELLE); l’intégration de l’électrification de l’île de Carabane, 50%de contenu local, plafond maximum autorisé par l’ OCDE, dans le cadre d’un financement crédit acheteur. Il appartiendra à l’ASER de réexaminer la répartition des villages. Une extension du délai de 3 mois au-delà du délai contractuel lié au changement intervenu à la direction de l’ASER» a indiqué le nouveau patron de l’ASER Jean Michel Sène à l’occasion de cette cérémonie de signature. Assurément on a envie d’applaudir les prouesses du nouveau jeune directeur général de ‘ASER qui a réussi à faire du « Jubanti ». Parce que le tableau est vraiment beau si on se limitait seulement à ce niveau.
Du jubanti, mais pas de Jubbal
Hélas, le directeur général de l’Aser a pêché dans le « Jubbal ». Il a gardé le silence sur le conflit ouvert qui oppose le bénéficiaire du contrat Aae, power Epc (Espagne) et Aee Power Sénégal, son partenaire sénégalais. Le projet d’électrification rurale a été initié par AEE POWER SENEGAL S.A, une société de droit sénégalais détenue à 100% par des actionnaires sénégalais avec le concours de l’Etat du Sénégal et de la Banque SANTANDER. Il convient de rappeler que ce projet, qui revêt une importance capitale pour le développement des zones rurales de notre pays, est né de la volonté de AEE POWER SENEGAL S.A de contribuer activement à l’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens en milieu rural. En effet, dès le début de l’année 2022, AEE POWER SENEGAL S.A amené les premières études de faisabilité, élaboré le cadre conceptuel du projet et mobilisé les ressources nécessaires pour sa matérialisation.
En tant que promoteur du projet, AEE POWER SENEGAL S.A a pu convaincre les autorités de notre pays de la nécessité de l’accompagner. C’est ainsi que le ministère des Finances et du Budget avait donné mandat à la banque SANTANDER pour la structuration d’un financement pour l’électrification rurale dans les régions de Kaffrine, Kédougou, Tambacounda, Louga et Saint Louis mais aussi de mener toutes les démarches auprès de l’Agence de Crédit à l’Export (CESCE) et du ministère des Affaires Economiques du Royaume d’Espagne.
AEE POWER Espagne a été associée à ce projet par les responsables de AEE POWER SENEGAL uniquement pour qu’elle apporte le financement qui reste une condition incontournable pour finaliser une offre spontanée où, en général, l’autorité contractante intéressée par la proposition du secteur privé ne dispose pas du budget nécessaire à la réalisation du projet.
Dans la genèse des faits, c’est à la suite d’une offre spontanée négociée que la société espagnole Aae Power Epc a signé avec l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (ASER) un contrat portant livraison d’équipements et réalisation de service pour l’électrification de localités au Sénégal d’un montant de 91 milliards 833 millions 980.000 frs. Dans ce cadre, AAE Power Ecp a signé avec AAE Power Sénégal un « contrat de prestation de services et de fournitures de poteaux électriques » dans lequel il est convenu que AAE Power Sénégal intervienne à titre de mandataire et prestataire autonome de AAE Power ECP.
Seulement voilà, juste après avoir perçu 36 milliards de frs de l’ASER, soit 40% du montant du marché de plus de 91 milliards, comme avance de démarrage, l’entreprise espagnole a changé complètement d’attitude. Elle n’a pas répondu pas à la requête d’AAE Power Sénégal qui lui demandait de lui reverser le montant reçu pour lui permettre de démarrer les travaux à temps, gage de respect des délais contractuels. Malheureusement pour l’entreprise sénégalaise, AAE Power, qui connait des difficultés dans son pays, n’en croit pas ses yeux d’une telle aubaine que représentent les 36 milliards de francs. Elle fait d’abord le mort avant de notifier à sa partenaire sénégalaise sa décision de…résilier tous les contrats conclus précédemment entre elles. Un coup de poignard mortel pour l’entreprise sénégalaise qui risque de ne plus jamais se remettre d’une telle trahison.
Saisie d’un recours par AAE Power Sénégal, l’Autorité de régulation de la commande publique (Arcop) oppose son véto. Dans une décision rendue le 03 juillet 2024 à travers son Comité de règlement des différends (CRD), l’ARCOP ordonne donc la suspension de la décision de résiliation du contrat signé entre AEE Power EPC et AAE Power Sénégal et la saisine de AEE Power pour sa version des faits, malgré le fait que, lors de la procédure, Aee Power Sénégal a ouvertement accusé Aae Power Epc d’avoir fabriqué des faux documents pour ternir son image. Mais cette décision de l’Arcop a été ignorée par la nouvelle direction générale de l’Aser qui a pris fonction en début juillet. Jean Michel-Sène fait face à son premier dossier concernant une affaire qui avait été négociée par l’ancienne direction et qui s’était conclue par la signature d’un Engagement entre AAE Power Epc, AAE Power Sénégal et l’ASER en date du 25 novembre 2023 par lequel il est précisé que AEE Power EPC donne mandat à son mandataire-prestataire AEE Power Sénégal d’assurer l’acquisition des poteaux électriques en béton armé pourl’exécution du projet d’électrification rurale dans 928 localités du Sénégal . Mieux ou pire, l’Arcop a été tenue hors du champ de cette surprenante renégociation intervenue après les séjours fréquents du Dg de Aee power epc au Sénégal. Malgré ces fréquents séjours dans notre pays, il a refusé de répondre à toutes les convocations de l’Arcop qui avait entamé une conciliation.
Le jeu trouble du DG de l’ASER
En désespoir de cause, Aee Sénégal a décidé de porter cette affaire devant la justice car, au final, elle aura investi beaucoup d’argent pour rien. Qui plus est, Aee power epc aurait intégralement dépensé l’avance de 36 milliards, payée en toute illégalité pendant la transition. Seulement en s’installant à la tête de l’ASER, Jean Michel Sène ne pouvait ignorer le contentieux entourant ce dossier. Pourquoi s’est-il borné à faire du Jubbanti pour renégocier le contrat de AAE Power EPC en oubliant l’entreprise sénégalaise AAE Power Sénégal, une entreprise de droit sénégalais à 100% constituée par des investisseurs nationaux qui se sont sacrifiés pour arriver à ce niveau. La préférence locale est foulée au pied par le jeune directeur général Jean Michel Sène qui n’a pas fait dans le jubbal sur ce dossier. En ignorant totalement la décision de l’ARCOP, il fragilise un organe de régulation qui a besoin d’être soutenu par les hautes autorités de ce pays.