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30 novembre 2024
Economie
VERS UNE FUSION DE LA CNES ET DU CNP
Les deux principales organisations patronales du Sénégal ont décidé de s'unir pour former une seule entité représentative du secteur privé. Cette fusion vise à renforcer leur influence dans les discussions avec le gouvernement.
La Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES) et le Conseil national du patronat (CNP), les deux principales organisations patronales du pays, ont annoncé leur prochaine fusion, une initiative qui vise à unifier la voix du secteur privé face au gouvernement. Cette nouvelle a été rendue publique lundi par Amadou Seck, vice-président du CNP, lors de la réunion préparatoire des États Généraux de l’Industrie et du Commerce.
L’annonce de la fusion entre la CNES et le CNP marque un tournant majeur dans le paysage économique sénégalais. Amadou Seck a expliqué que cette décision répond à une demande croissante des nouvelles autorités, qui souhaitent que le patronat s’exprime d’une seule voix, notamment dans le cadre du Projet Nouveau Référentiel des Politiques Publiques. « Aujourd’hui, avec l’avènement du Projet [Nouveau Référentiel des Politiques Publiques], les nouvelles autorités veulent parler avec le patronat d’une seule voix », a-t-il déclaré.
Le processus de fusion est déjà en cours et devrait être finalisé d’ici la fin de l’année. Amadou Seck a exprimé sa satisfaction quant à cette évolution, soulignant que cette unification permettra de renforcer le secteur privé sénégalais, souvent critiqué pour son manque de cohésion. « Je crois que c’est une très bonne chose qui permet aujourd’hui au secteur privé d’être renforcé, parce qu’on nous a toujours reproché d’être divisés », a-t-il expliqué.
La fusion permettra aux deux organisations de consolider leurs branches d’activités, qu’il s’agisse de l’industrie, du commerce ou des assurances, afin de parler d’une même voix. Cette unification des forces est perçue comme bénéfique tant pour les autorités que pour le patronat. Amadou Seck a également précisé que la CNES et le CNP regroupent environ 90% des entreprises formelles au Sénégal, couvrant des secteurs diversifiés, allant de l’agroalimentaire à l’industrie pétrolière, en passant par le gaz, les filières de production de tomates et de riz, et même les concessionnaires automobiles.
Cette initiative a été bien accueillie par les autorités publiques, notamment par le secrétaire d’État au Développement des Petites et Moyennes Entreprises, Ibrahima Thiam, qui a salué la décision de fusion des deux organisations. Cette union stratégique est perçue comme un pas en avant pour mieux représenter et défendre les intérêts du secteur privé sénégalais dans les discussions avec le gouvernement.
LE SÉNÉGAL LANCE UNE RÉFLEXION NATIONALE POUR UNE NOUVELLE FEUILLE DE ROUTE INDUSTRIELLE
Le ministre de l’Industrie et du Commerce a initié un vaste chantier pour redéfinir les fondations économiques du Sénégal. Les travaux préparatoires des États Généraux visent à diagnostiquer les faiblesses actuelles et proposer des solutions concrètes.
Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, a officiellement lancé, lundi à Dakar, la cérémonie d’ouverture des travaux préparatoires des États Généraux de l’Industrie et des Petites et Moyennes Entreprises (PME). Cette initiative marque le début d’une réflexion nationale sur les causes du sous-développement industriel du Sénégal et sur les solutions à adopter pour un avenir industriel prospère.
Lors de son intervention, Serigne Guèye Diop a souligné l’urgence de repenser le modèle industriel du Sénégal, en mettant en place une nouvelle feuille de route sur 25 ans. « Nous sommes dit qu’il est temps de faire les États Généraux pour réfléchir d’abord sur les causes du sous-développement industriel du Sénégal et surtout sur les solutions pour trouver de façon inclusive, mettre une nouvelle feuille de route sur 25 ans de ce qui va être le développement industriel du Sénégal », a-t-il déclaré.
Le ministre a également précisé que l’objectif principal de ces travaux préparatoires, qui se dérouleront sur deux mois, est de sensibiliser la nation sur la nécessité d’industrialiser le pays.
Les États Généraux ont convoqué toutes les forces vives de la nation, réunissant les industriels, les femmes, le secteur de l’artisanat, ainsi que les représentants du secteur public. « Ces états généraux ont convoqué aujourd’hui toutes les forces vives de la nation, les industriels, les femmes mais aussi le secteur de l’artisanat, le secteur public, pour réfléchir sur les raisons de retard mais surtout sur ce qu’on attend de chacun », a expliqué Serigne Guèye Diop.
Les travaux préparatoires se concentreront sur la collecte des avis des maires, des gouverneurs, et des membres des chambres de commerce, afin de comprendre les causes du retard industriel dans les différentes localités du pays.
Les résultats de ces discussions seront présentés lors des restitutions prévues les 18 et 19 novembre prochain à Diamniadio. Un programme complet, sous forme de livre blanc, sera ensuite remis au président de la République. Ce document constituera un plan de développement industriel sur 25 ans, accompagné d’un plan quinquennal pour les cinq prochaines années.
Le ministre a exprimé son inquiétude quant à l’état actuel de l’industrie sénégalaise, qui ne représente encore que 25% du PIB national. « L’industrie du Sénégal est encore balbutiante », a-t-il affirmé, ajoutant que le pays importe encore pour l’équivalent de 6 mille milliards de produits et 250 produits industriels.
Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, a officiellement lancé, lundi à Dakar, la cérémonie d’ouverture des travaux préparatoires des États Généraux de l’Industrie et des Petites et Moyennes Entreprises (PME). Cette initiative marque le début d’une réflexion nationale sur les causes du sous-développement industriel du Sénégal et sur les solutions à adopter pour un avenir industriel prospère.
Lors de son intervention, Serigne Guèye Diop a souligné l’urgence de repenser le modèle industriel du Sénégal, en mettant en place une nouvelle feuille de route sur 25 ans. « Nous sommes dit qu’il est temps de faire les États Généraux pour réfléchir d’abord sur les causes du sous-développement industriel du Sénégal et surtout sur les solutions pour trouver de façon inclusive, mettre une nouvelle feuille de route sur 25 ans de ce qui va être le développement industriel du Sénégal », a-t-il déclaré.
Le ministre a également précisé que l’objectif principal de ces travaux préparatoires, qui se dérouleront sur deux mois, est de sensibiliser la nation sur la nécessité d’industrialiser le pays.
Les États Généraux ont convoqué toutes les forces vives de la nation, réunissant les industriels, les femmes, le secteur de l’artisanat, ainsi que les représentants du secteur public. « Ces états généraux ont convoqué aujourd’hui toutes les forces vives de la nation, les industriels, les femmes mais aussi le secteur de l’artisanat, le secteur public, pour réfléchir sur les raisons de retard mais surtout sur ce qu’on attend de chacun », a expliqué Serigne Guèye Diop.
Les travaux préparatoires se concentreront sur la collecte des avis des maires, des gouverneurs, et des membres des chambres de commerce, afin de comprendre les causes du retard industriel dans les différentes localités du pays.
Les résultats de ces discussions seront présentés lors des restitutions prévues les 18 et 19 novembre prochain à Diamniadio. Un programme complet, sous forme de livre blanc, sera ensuite remis au président de la République. Ce document constituera un plan de développement industriel sur 25 ans, accompagné d’un plan quinquennal pour les cinq prochaines années.
Le ministre a exprimé son inquiétude quant à l’état actuel de l’industrie sénégalaise, qui ne représente encore que 25% du PIB national. « L’industrie du Sénégal est encore balbutiante », a-t-il affirmé, ajoutant que le pays importe encore pour l’équivalent de 6 mille milliards de produits et 250 produits industriels.
par Yoro Dia
ÉMERGENCE DE LA GOUVERNANCE WALAKAANA
Ce n’est pas avec les économies d’épicier faites sur les machines à café qu’on va se développer. Les législatives sont une bonne occasion pour faire demi-tour et limiter les dégâts des conséquences économiques de Pastef qui se trompe de route
Quand on se rend compte qu’on a pris la mauvaise route, il faut avoir le courage de faire demi-tour. Il est évident que ce n’est pas un Premier ministre qui a tous les pouvoirs mais aucune vision, qui ne sait pas où il va, qui se cherche au point de s’occuper de détails comme des imprimantes, des machines à café ou des micro-ondes, qui va accélérer notre marche vers l’émergence. « Christophe Colomb fut le premier socialiste : il ne savait pas où il allait, il ignorait où il se trouvait... et il faisait tout ça aux frais du contribuable. », disait Churchill. Le Premier ministre Sonko est dans la même situation que Colomb. Par chance Colomb découvrit l’Amérique mais l’émergence ne se joue pas sur un coup de chance mais sur une vision, une stratégie et une méthode mais surtout sur une grande ambition pour son pays qui est l’antithèse de la gouvernance Walakaana.
C’est parce que Sonko est dans la même situation que Colomb qu’il ruse avec les institutions pour ne pas faire sa DPG. L’émergence c’est le culte de la grandeur qui est consubstantiel à la création de richesses. Le culte de la grandeur fait les grandes nations mais pas le misérabilisme. Donc concomitamment à l’inquisition fiscale, le duo Diomaye-Sonko doit s’atteler à la création de richesse ou au moins l’encourager. Ce n’est pas avec les économies d’épicier faites sur les imprimantes et les machines à café qu’on va construire les plus grandes tours ou les plus grands mall d’Afrique de l’Ouest.
Wade qui avait le sens de la grandeur a lancé la marche vers l’émergence en ouvrant la boite de pandore de l’hubris. Wade a posé les jalons de l’Emergence et Macky Sall a accéléré la cadence mais cette gouvernance Walakaana, au lieu de nous faire gagner 5 ans dans notre marche vers l’Emergence grâce au pétrole et au gaz va nous faire perdre 5 ans sauf si on fait demi-tour aux législatives qui va être un « mortal combat » démocratique entre des experts qui ont accéléré en 12 ans la marche vers l’émergence et les stagiaires qui en 5 mois ont montré toutes leurs limites.
Quand les Egyptiens ont commis l’erreur de confier démocratiquement leur pays aux stagiaires « frères musulmans », ils ont payé le prix en acceptant de faire demi-tour avec le bonapartisme du Maréchal Sissi. Le Sénégal étant une vielle democratie, le demi-tour ne peut être que démocratique et les prochaines législatives en seront l’occasion. Les législatives sont une bonne occasion pour faire demi-tour et limiter les dégâts des conséquences économiques de Pastef qui se trompe de route.
On voulait aller à Dubai et Sonko avec sa gouvernance Walakaana nous achemine vers le Venezuela immensément pauvre malgré son immense potentiel pétrolier. A la grande différence de l’Egypte, les conséquences du règne des stagiaires de Pastef seront plus économiques que politiques car Pastef est soluble dans nos institutions comme Trump l’a été aux Etats Unis. C’est pourquoi le patriotisme doit aussi être institutionnel. Nous devons être fiers de la solidité de nos institutions qui sont le fondement de l’exception sénégalaise.
Nous sommes le seul pays d’Afrique de l’ouest à n’avoir jamais connu de rupture anticonstitutionnelle. Donc notre Premier ministre doit d’arrêter de donner l’impression qu’il regrette que l’insurrection n’ait pas réussi avec cette instrumentalisation de la question des martyrs qui rappelle le culte nazi du drapeau de sang, le fameux drapeau taché du sang d’un nazi mort lors de la tentative de coup d’Etat de Munich. Les nazis ont toujours gardé le drapeau taché de sang au siège de leur parti jamais à la chancellerie du Reich.
Qui est plus martyres que les deux filles calcinées dans le bus Tata ? Si les grecs qui ont inventé la democratie, ont aussi inventé l’amnistie, c’est pour éviter la comptabilité et la concurrence entre martyrs. N’est pas Mandela qui veut. Dieu aime bien le Sénégal.
Tout le monde constate que c’est Sonko qui gouverne et qu’il est donc comptable de cet échec flagrant. Le mythe s’effondre, la bulle se dégonfle et son ambition présidentielle devient chaque jour un peu plus une « illusion au passé » pour le plus grand intérêt du Sénégal.
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MOUSSA BALA FOFANA FAIT LE MÉNAGE INSTITUTIONNEL
"Acte manqué", "créations politiques", "gaspillage"... Le ministre de l'Urbanisme dresse un réquisitoire sévère contre les institutions héritées de l'ancien régime. Il promet une nouvelle ère pour l'urbanisme et la gouvernance territoriale
Ce dimanche 1er septembre 2024, le ministre de l'Urbanisme, Moussa Bala Fofana, a fait des révélations fracassantes lors de son passage à l'émission "Jury du dimanche" (JDD) sur iTV. Sans détour, il a dressé un bilan sévère des institutions héritées du régime précédent.
Le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) sont dans le viseur du gouvernement. Fofana a qualifié ces institutions de "créations politiques" coûtant 15 milliards FCFA aux contribuables. "Ces fonds pourraient construire des centaines de logements sociaux", a-t-il martelé.
L'Acte 3 de la décentralisation n'a pas non plus été épargné. Le ministre l'a ouvertement qualifié d'"acte manqué", promettant une refonte totale de la gouvernance territoriale.
Le ministre a par ailleurs esquissé les contours d'une politique ambitieuse en matière de logement et d'aménagement urbain.
par Ousseynou Nar Gueye
PREMIER MINISTRE SONKO, VOTRE CAP EST HASARDEUX ?
Alimenter tous les édifices publics au solaire : oui. Mais fliquer les machines à espresso des fonctionnaires : non. De même, le chef du gouvernement n'a pas à aller dans une manif anti-Israël, comme il l'a fait samedi
Je suis assez effaré que le Premier ministre sénégalais parle de machines à café et de micro-ondes dans les bureaux, et fasse des circulaires aux ministres pour ça.
Populiste ? démago ? : J'aurais tendance à le penser et à le dire, vous m'en excuserez.
Le gain d'économies sur les dépenses publiques devrait être sans impact notable, avec ce qu'il faut bien appeler une "mesurette". Mais on ne peut plus critiquer le Premier ministre en public, sans se faire agonir d'insultes.
Alimenter tous les édifices publics au solaire : oui. Mais fliquer les machines à espresso des fonctionnaires : non.
De même, le Premier ministre n'a pas à aller dans une manif anti-Israël, comme il l'a fait samedi. Le Premier ministre qui, aujourd'hui, a accusé "les pays arabes" de ne pas soutenir la Palestine, préférant investir "dans des coupes du monde de football", des "championnats de football" et des "banques juives" (?!!!). Ceci n'est pas bon pour notre coopération économique multilatérale et bilatérale. Si le Premier ministre veut s'exprimer sur le conflit Israël-Palestine contre Israël, qu'il fasse convoquer l'ambassadeur de ce pays par sa ministre en charge des Affaires étrangères. La diplomatie, la "diplomatie économique" - et même la guerre diplomatique - ne se font pas dans la rue.
À ce propos, il peut être utile de rappeler que "Palestine", étymologiquement vient de "Phillistins", ainsi que l'empereur antique Hadrien nommait les juifs et "Palestine", étymologiquement, signifie..."pays des juifs". Donc, Israël versus Palestine, c'est une affaire plus compliquée que cela, pour laquelle on doit éviter de verser dans le manichéisme.
Premier ministre Ousmane Sonko, votre cap économique et diplomatique est, à tout le moins, ....hasardeux ?
Ousseynou Nar Gueye est fondateur-éditeur du site d'information Tract.sn et communicant.
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ABDOULAYE SEYDOU SOW DÉFEND L'HÉRITAGE DE MACKY SALL
L'ancien ministre livre un plaidoyer passionné pour les douze années de gouvernance de son mentor. Chiffres à l'appui et loyauté chevillée au corps, il s'érige en rempart contre les critiques du nouveau régime
Ce dimanche 1er septembre 2024, l'ancien ministre Abdoulaye Seydou Sow a fait une apparition remarquée dans l'émission "Jury du dimanche" sur RFM. Il a farouchement protégé l'héritage de l'ancien président Macky Sall, tout en lançant des piques acérées au nouveau gouvernement.
Dans un contexte politique tendu, Sow a mis en avant la publication d'un livre bilan intitulé "Macky Sall : 12 ans à la tête du Sénégal", véritable plaidoyer pour l'ancien régime. Il a vanté les réalisations de Macky Sall dans divers domaines, de l'agriculture aux infrastructures, en passant par l'énergie.
L'ancien ministre n'a pas mâché ses mots concernant le rejet du projet de dissolution de certaines institutions par la commission des lois de l'Assemblée nationale. Il y voit une victoire de l'État de droit contre ce qu'il qualifie de "jeux politiques" du nouveau pouvoir.
Sow a également évoqué dans la polémique opposant le ministère des Sports à la Fédération sénégalaise de football. Vice-président de cette dernière, il a défendu bec et ongles l'autonomie du mouvement sportif face aux velléités de contrôle du gouvernement.
Enfin, dans un geste politique fort, l'invité de Babacar Fall a réaffirmé sa loyauté indéfectible envers Macky Sall, déclarant rester à ses côtés «tant qu'il est en vie politique».
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LE GOUVERNEMENT SONKO JUGÉ SANS ÉLÉGANCE
Babacar Abba Mbaye passe au crible la politique du nouveau pouvoir. De la dissolution des institutions à la "traque fiscale", son réquisitoire n'épargne aucun aspect de l'action gouvernementale
Dans une intervention remarquée sur TFM le vendredi 30 août 2024, le député Babacar Abba Mbaye, membre de la plateforme politique Taxawu Sénégal, n'a pas mâché ses mots à l'égard du gouvernement.
Qualifiant de "peu élégant" la méthode du gouvernement, notamment concernant la dissolution du Haut Conseil des Collectivités Territoriales et du Conseil Économique, Social et Environnemental, le député a décrété ce qu'il perçoit comme une tentative "d'humiliation" et "d 'écrasement" de l'opposition.
"On ne gouverne pas un pays avec les émotions des réseaux sociaux", a-t-il lancé, critiquant vivement la communication du gouvernement sur ces questions institutionnelles.
Abba Mbaye a également fustigé l'approche du gouvernement en matière fiscale, le qualificatif de "traque" contre-productive. Il a plaidé pour un élargissement de la base fiscale plutôt qu'une pression accumulée sur les contribuables existants.
Sur la question sécuritaire, le député a reconnu l'existence d'un problème mais a pointé du doigt le manque de moyens et d'effectifs, appelant à une réflexion approfondie sur la police de proximité.
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LA CHARGE DE THIERNO ALASSANE SALL
Un jeu politique", "une provocation"... Le député, leader de la République des valeurs, livre une analyse au vitriol de la stratégie du nouveau pouvoir, notamment concernant le projet de suppression du CESE et du HCCT
Dans une intervention cinglante lors de l'émission "Objection" de Sud FM ce dimanche 1er septembre 2024, le député non-inscrit Thierno Alassane Sall, président de la République des Valeurs, n'a pas mâché ses mots à l'égard du nouveau pouvoir.
Au cœur de sa critique : le projet de suppression du Conseil économique social et environnemental (CESE) et du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT). Pour l'intervenant, cette démarche n'est qu'un "jeu politique" et une "provocation" de la part du gouvernement.
"Ils savaient pertinemment que ce projet n'avait aucune chance de passer", affirme-t-il, pointant du doigt l'absence de dialogue préalable avec l'opposition, notamment Benno Bokk Yakaar (BBY). Le député va plus loin, accusant le pouvoir de chercher préférablement le rejet de cette réforme pour justifier une future dissolution de l'Assemblée nationale.
Thierno Alassane Sall déplore également le manque de vision globale et de réformes en profondeur. "On nous offre la division au lieu de la vision", lance-t-il, appelant à un dialogue national sur les réformes constitutionnelles et électorales plus larges.
Le député n'a pas manqué de souligner les contradictions entre les promesses de campagne et les actes du nouveau régime, citant notamment les nominations controversées et le maintien des fonds politiques.
L'ÉTAT AU RÉGIME SEC
Le Premier ministre Ousmane Sonko a émis une circulaire annonçant la rationalisation des espaces de travail. Fini les machines à café individuelles et les réfrigérateurs personnels, place à la mutualisation
Le Premier ministre Ousmane Sonko, mandaté par le président Faye, lance une opération "bureau zéro gaspillage". Adieu confort individuel, bonjour espaces partagés et équipements mutualisés. Cette circulaire publiée en intégralité ci-dessous, vise à instiller une nouvelle éthique de gestion dans les services de l'État.
"Faisant suite aux directives du président de la République, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye, je vous engage à prendre des mesures hardies allant dans le sens de la rationalisation et de l'optimisation dans l'utilisation des espaces de travail mis à la disposition de vos services.
Cet exercice requiert fondamentalement un changement de comportement dans l'Administration, qui consiste à revoir notre rapport au bien de l'Etat et à cultiver davantage une éthique de gestion et de responsabilité.
Vous devez le faire dans un esprit alliant les impératifs de confort des agents dans l'exercice quotidien de leurs missions, au souci de rationalisation et d'économie, afin de répondre à notre ambition de faire en sorte que l'administration sénégalaise s'aligne aux meilleurs standards.
Je vous exhorte, donc, à une réorganisation de l'aménagement des espaces de travail dédiés à vos collaborateurs, en optant pour la mutualisation dans l'utilisation de certains matériels de bureau et autres commodités.
A cet égard, les mesures ci-après devront être mises en œuvre :
l'aménagement d'espaces dédiés pour l'installation d'imprimantes réseaux au lieu d'une imprimante pour chaque bureau, à mettre en place notamment au niveau des pools de secrétariat ;
l'aménagement de parties communes pouvant héberger, sous réserve des considérations de sécurité et de préservation des réseaux électriques, des commodités telles que des réfrigérateurs, des machines à café, des micro-ondes, en lieu et place de dotations individuelles ;
l'interdiction d'appareils de télévision à l'exception des bureaux des Directeurs généraux et des directeurs ainsi que des espaces communs (salles de réunion ou de restauration) ;
la dotation parcimonieuse d'appareils de télévision et d'abonnements à des chaînes payantes; l'harmonisation et le respect des normes d'ameublement des bureaux suivant le niveau de responsabilité des agents et en priviléglant le mobilier national ;
le respect des dispositions du décret n°2018-842 du 09 mai 2018 portant comptabilité des matières; l'organisation, autant que possible, de réunions à distance (visioconférence) avec les autres administrations et les services déconcentrés, pour les dossiers ne revêtant pas un caractère sensible.
J'attache du prix à l'exécution correcte de la présente circulaire."
BIROM HOLO BA DANS SON BOCS
Le Délégué général du Bureau opérationnel de coordination et de suivi des projets et programmes (Bocs), anciennement Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal émergent (Bos/Pse) a été installé jeudi.
Le Délégué général du Bureau opérationnel de coordination et de suivi des projets et programmes (Bocs), anciennement Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal émergent (Bos/Pse) a été installé jeudi. Birom Holo Ba qui succède à El Ousseyni Kane a décliné ses nouvelles orientations.
C’était l’une des passations attendues parce que symbole d’une transition dans la conduite des politiques publiques entre le Pse et le Projet. Jeudi, El Ousseyni Kane, Directeur du Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal émergent (Bos/Pse) a passé le témoin à Birom Holo Ba, nommé le 18 juillet dernier Délégué général du Bureau opérationnel de coordination et de suivi des projets et programmes (Bocs). Que d’émotions chez les agents qui ont cheminé pendant 5 ans avec le sortant crédité d’un «bon management» et de «bons résultats» en tant que maitre du suivi de l’opérationnalisation du référentiel des politiques publiques sous Macky Sall. «Après cinq années, c’est le bilan d’une structure qui a su trouver sa place malgré les défis, et parfois même l’adversité», a dit El Ousseyni Kane avec insistance. «Nous avons démontré que l’expertise, la rigueur et l’innovation pouvaient se conjuguer au service du développement de notre pays. Les résultats que nous avons obtenus, nous le devons à une vision partagée, à un travail acharné et à la conviction que l’on peut toujours faire mieux pour servir la nation», a-t-il ajouté au micro de l’ApsTV.
«Le Bocs, qui est évidemment différent du Bos/Pse, est sous la responsabilité directe du Pm»
Titulaire d’un doctorat en optimisation et sureté des systèmes, son successeur fixe les grandes lignes de sa feuille de route. Avec d’emblée une démarcation : «Le Bocs, qui est évidemment différent du Bos/Pse, qui va forcément s’appuyer sur son expérience et capitaliser sur ses années de travail, est une delivery unit qui, désormais trouve son ancrage institutionnel à la Primature, sous la responsabilité directe du Premier ministre». Et Biram Holo Ba de décliner les nouvelles orientations adossées sur le Projet. Il s’agit, entre autres, de «coordonner la mise en œuvre cohérente et le suivi opérationnel des projets, programmes et réformes prioritaires, de superviser le dispositif institutionnel et fonctionnel de suivi, d’identifier et d’analyser les contraintes à la bonne mise en œuvre des projets, de formuler des recommandations pour la prise de décision, d’élaborer des études socio-économiques d’impact, de développer des partenariats stratégiques, de rendre compte en permanence au premier ministre, de suivre les entreprises stratégiques de l’Etat, de réaliser toute autre mission confiée par le Premier ministre». Birom Holo Ba d’ajouter : «Notre mission est de garantir l’exécution complète de chaque projet et programme, dans les délais indiqués, avec la qualité requise et sans surcoûts, en répondant aux attentes légitimes de nos concitoyens et en matérialisant la vision d’un Sénégal souverain, juste et prospère, portée par le président de la République. Nous inaugurons une nouvelle ère avec le Bocs pour renforcer la coordination et le suivi des projets, en garantissant une exécution rigoureuse et efficace de l’action publique».