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30 novembre 2024
Economie
UN PARTENARIAT DE 30 M€ ENTRE LA BANQUE AGRICOLE ET LA BEI POUR BOOSTER L’AGRICULTURE DURABLE
Ce partenariat vise à renforcer les chaînes de valeur agricoles au Sénégal en soutenant plus de 3000 acteurs du secteur, tout en favorisant la production locale et la durabilité environnementale.
iGFM - (Dakar) La Banque Agricole (LBA) du Sénégal et la Banque européenne d’investissement (BEI), avec le soutien de l’Union européenne (UE), signent ce jour un prêt de 30 M€ pour renforcer le développement durable des chaînes de valeur agricoles au Sénégal.
Ce partenariat permettra très concrètement de soutenir les investissements relatifs à la production pour plus de 3000 personnes travaillant dans le secteur agricole sénégalais, d’augmenter la capacité de production locale tout en renforçant la durabilité des chaînes de valeur agricoles, en particulier celles des céréales, de l'horticulture, des arachides et de l’anacarde.
Grâce à ce partenariat, LBA sera en capacité de renforcer le secteur agricole en vue de la souveraineté alimentaire du pays, de développer plus encore son action dans le domaine du climat et des investissements verts ainsi que d’ouvrir de nouvelles opportunités d’exportation vers l'UE.
LBA s’est en effet positionnée comme la Banque du climat au Sénégal avec l’engagement dans le cadre de ce partenariat de consacrer au moins 30 % du prêts de la BEI vers des initiatives d'action verte et climatique et de durabilité environnementale. L’objectif est de soutenir les efforts du Sénégal en termes de réduction des impacts du changement climatique, de gestion durable des ressources, de résilience et d’adaptation pour les secteurs les plus fragilisés et les communautés les plus vulnérables aux effets des changements climatiques.
En termes financiers, la qualité de ce partenariat sera répercutée sur les clients et bénéficiaires des financements de LBA qui pourront ainsi bénéficier d’une durée plus longue des financements pour notamment la pris en charge des besoins d'irrigation, de mécanisation et de stockage des matières premières, ou encore de prêts saisonniers pluriannuels afin de répondre à la variabilité des revenus agricoles avec la saison des pluies.
La promotion de l'égalité des genres et de l'autonomisation des femmes est également un objectif clé de ce partenariat financier. LBA s’est engagé à consacrer au moins 30% du prêt de la BEI aux femmes, pour soutenir leur participation à l'économie et réduire les disparités entre les sexes en matière d'opportunités économiques, et ainsi favoriser une croissance économique plus équitable et inclusive.
Mme Fatma Fall Dieye, Directrice Générale de LBA, a estimé que « La mise en œuvre de ce partenariat à fort enjeu permettra à LBA d’accroitre significativement ses interventions sous deux volets. Au plan du secteur agricole, il s’agira d’adresser les besoins des acteurs des chaines de valeurs agricole en matière de besoin d’investissement avec comme conséquence la relance des productions agricoles des filières ciblées, la prise en charge des besoins de stockage, de transformation et de conditionnement des produits agricoles ; sur le plan du climat, la banque entend contribuer fortement à la résilience de l’économie sénégalaise aux chocs climatiques par une offre de financement durable intégrant la prise en compte de la dimension environnementale et sociale et le développement de l’investissement vert et sobre en carbone ».
« Ce nouveau partenariat de la BEI avec La Banque Agricole établi avec le soutien de l’Union européenne et dans le cadre de Team Europe, permettra de renforcer l’action de LBA fortement engagée en faveur d’une agriculture durable. Elle ambitionne de développer des produits et services innovants répondant aux besoins des agriculteurs et des communautés rurales, et de soutenir les adaptations nécessaires face aux changements climatiques.
Par ce soutien financier, la BEI réaffirme son engagement à appuyer ses partenaires en Afrique dans leurs actions en faveur des populations locales, notamment les femmes, tout en soutenant le développement d’une meilleure production et durabilité des chaines de valeur agricoles. » a déclaré Ambroise Fayolle, Vice-Président de la BEI.
« En tant que partenaire stratégique du Sénégal, et dans un contexte international marqué par plusieurs facteurs d’instabilité, l’UE entend poursuivre et renforcer son appui à la souveraineté alimentaire du pays ; un objectif dont le Gouvernement du Sénégal a fait l’une de ses priorités » a rappelé son Excellence, M. Jean-Marc Pisani, Ambassadeur de l’Union européenne au Sénégal.
« Pour l’atteinte de ces objectifs, il est indispensable que les investissements publics structurants soient relayés par des investissements privés dans les chaînes de valeur agrosylvopastorales et halieutiques. L’accès au financement, et notamment au crédit d’investissement pour les coopératives, les PME et PMI est essentiel afin de créer une dynamique vertueuse d’investissement, tout ceci en ligne avec la stratégie Global Gateway visant à soutenir les secteurs clés, durable et moteurs de croissance économique inclusive », a-t-il ajouté.
DIOMAYE INVITE LES INVESTISSEURS CHINOIS À SAISIR LES OPPORTUNITÉS INDUSTRIELLES EN AFRIQUE
Le chef de l’état a mis en avant l’importance d’améliorer les facteurs de production, notamment à travers le développement des infrastructures de base pour le transport et la logistique.
À l’occasion de la 8ème Conférence des Entrepreneurs chinois et africains, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a encouragé les investisseurs chinois à explorer davantage les opportunités offertes par le développement des parcs industriels et des zones économiques spéciales en Afrique. Soulignant les besoins immenses du continent dans le secteur industriel, il a exhorté à un renforcement des partenariats économiques sino-africains pour stimuler la croissance et le développement.
Dans son discours, le chef de l’état a mis en avant l’importance d’améliorer les facteurs de production, notamment à travers le développement des infrastructures de base pour le transport et la logistique. Il a également souligné l’importance de l’accès à l’électricité à des coûts compétitifs, un élément clé pour renforcer la productivité des entreprises et profiter pleinement des avantages offerts par la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).
Le président de la République a par ailleurs affirmé que les gouvernements africains doivent, de leur côté, œuvrer à la création d’un environnement juridique propice aux affaires, en garantissant la sécurité des investissements et en réduisant les risques. Il a aussi insisté sur la nécessité de lever les barrières tarifaires et non tarifaires, afin de faciliter les échanges commerciaux entre les deux régions.
MOUSSA FAKI MAHAMAT PLAIDE POUR L'ALLÈGEMENT DE LA DETTE AFRICAINE
Devant l’assemblée du 9ème Forum sur la coopération sino-africaine, le président de la Commission de l’Union Africaine a présenté des éléments qui, selon lui, constitueront la base d’une coopération renforcée et durable.
Après le discours d’ouverture du président chinois, c’est au tour de Moussa Faki Mahamat de présenter les attentes de l’Afrique liées au renforcement de la collaboration sino-africaine.
Dans son discours devant l’assemblée du 9ème Forum sur la coopération sino-africaine, le président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat a présenté des éléments qui, selon lui, constitueront la base d’une coopération renforcée et durable.
«L’allègement du poids de la dette constitue pour de nombreux États africains un impératif urgent pour donner à l’économie de ces pays débiteurs une respiration économique vitale, a-t-il déclaré. Il est également souhaitable que, dans le contexte de notre effort d’industrialisation, le portefeuille des investissements privés en Afrique soit suffisamment diversifié pour s’étendre au-delà du champ classique des ressources minières et énergétiques ».
Une coopération dans divers domaines
Pour le président de la Commission de l’UA, ce partenariat aura un impact majeur dans plusieurs domaines.
«À l’ère de la quatrième révolution industrielle, et au moment où l’UA a choisi de placer l’année 2024 sous la thématique de l’éducation, la question du transfert de technologie se pose avec acuité pour améliorer les capacités productives africaines et réduire subséquemment l’ampleur de notre déficit commercial », indique-t-il.
De son côté, le président chinois Xi Jinping, avait énuméré, lors de son discours d’ouverture, des domaines d’activités sur le continent, dans lesquels il souhaite renforcer les investissements chinois. Il y a notamment l’industrie, l’agriculture et les infrastructures. Le chef de l’État chinois a aussi annoncé la suppression des droits de douanes pour la plupart des pays africains ainsi que l’octroi d’un soutien financier d’un montant de 50 milliards de dollars.
Premier partenaire commercial de l’Afrique, la Chine accueille dans sa capitale, Pékin, le 9ème Forum de coopération sino-africaine. Celui-ci se clôturera ce vendredi 6 septembre.
FINANCES PUBLIQUES, LES RECETTES ET LES DÉPENSES EN HAUSSE
selon la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee), les ressources mobilisées sont évaluées à 1896,3 milliards à fin juin 2024. Soit une augmentation de 3,1% par rapport à la même période de l’an dernier.
Au terme du premier semestre de l’année, le définit budgétaire culmine à plus de 614 milliards de francs Cfa. La Direction de la prévision et des études économiques (Dpee) a fait le point sur les ressources budgétaires.
Au cours du premier semestre de l’année 2024, la gestion budgétaire a été caractérisée par une augmentation des recettes budgétaires, associée à une hausse modérée des dépenses. En effet, selon la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee), les ressources mobilisées sont évaluées à 1896,3 milliards à fin juin 2024. Soit une augmentation de 3,1% par rapport à la même période de l’an dernier.
De l’autre côté, les dépenses se sont accrues de 2,6% pour s’établir à 2513,96 milliards de francs Cfa. Ce qui creuse, de ce fait, le solde budgétaire, à 617,7 milliards de francs Cfa à fin juin 2024. Ce déficit contre un déficit budgétaire était de 614,5 milliards un an auparavant.
LA CDC AMBITIONNE DE JOUER UN RÔLE DE CATALYSEUR DE L'ÉPARGNE NATIONALE
Promouvoir la souveraineté économique nationale mais aussi accompagner la mise en œuvre des politiques pour un développement harmonieux et durable. C’est l’objectif que s’est fixé la Caisse des dépôts et consignations (Cdc)
Le directeur général de la Caisse des dépôts de consignations (CDC), Fadilou Keita, a présidé hier un atelier de partage d’échanges avec ses collaborateurs. L’objectif de cette rencontre était de vulgariser les métiers, les missions et projets de ladite institution ainsi que ceux de ses filiales. Les participants ont échangé sur les enjeux et défis liés à la souveraineté économique nationale ainsi que sur le rôle primordial de la CDC dans la mobilisation des ressources stables destinées aux investissements stratégiques.
Promouvoir la souveraineté économique nationale mais aussi accompagner la mise en œuvre des politiques pour un développement harmonieux et durable. C’est l’objectif que s’est fixé la Caisse des dépôts et consignations (Cdc). Selon son directeur général, l’atelier de partage d’hier constituait un premier jalon en perspective de l’organisation du Salon national des investisseurs dans le courant du mois de décembre prochain. « En matière d’investissement, la Cdc est guidée par des orientations et des options qui sont définies par l’État à travers une note de ministère sectorielle. Aujourd’hui, nous parlons de Projet. C’est ce Projet et ses différentes déclinaisons qui guideront, jour et nuit, les actions de la Cdc. Cet atelier de partage vise également à vulgariser les métiers et les missions de la Cdc. Il a aussi pour objectif d’assoir une certaine dynamique de coopération. On parle de missions propres hormis celles qui sont confiées par la loi, hormis celles qui ont des objectifs stratégiques définis par les autorités. La Cdc est aussi une question d’orientation sur l’investissement », a expliqué le directeur général de la Caisse des dépôts et consignations(CDC), Fadilou Keita.
La Cdc, catalyseur de l’épargne nationale et investisseur à long terme
Dans un contexte de rationalité, d’optimisation de ressources, d’équité territoriale et de souveraineté, la Cdc constitue, selon son directeur général, une alternative crédible en termes de mobilisation de ressources conséquentes et accessibles pour l’économie nationale face aux contraintes exogènes multiples et complexes qui limitent les interventions de l’État. A l’instar de ses consœurs du Maroc et de la France, la Cdc Sénégal entend jouer pleinement son rôle de catalyseur de l’épargne nationale et d’investissement à long terme au service de l’intérêt général. « Avec le soutien des hautes autorités et de ma tutelle, j’ai engagé plusieurs actions et démarches visant à repositionner la Cdc comme actrice majeure du financement de l’économie, interlocutrice privilégiée des collectivités territoriales et soutien opérationnel du secteur primaire pour une meilleure croissance du PIB. Je demeure convaincu que l’importance des thématiques, l’intérêt particulier que nous portons à la notion «souveraineté» permettront de s’orienter résolument vers de nouveaux paradigmes où le rôle et l’importance de chaque acteur sera mieux appréhendé et nos missions hautement stratégiques confortées pour bâtir un Sénégal souverain, juste et prospère » a indiqué le Dg de la CDC. Au regard des missions transversales de la structure qu’il dirige, sur les enjeux socioéconomiques, Fadilou Keïta s’engage à développer des énergies à travers divers partenaires (intra-Etat, PPP), et à entreprendre toute initiative permettant, selon lui, de répondre avec efficience aux défis majeurs de la souveraineté nationale tels qu’exprimés par le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye.
Pour parvenir à jouer sa mission de souveraineté économique, notamment en termes de mobilisation des ressources, la Cdc entend d’abord mesurer ses capacités internes en matière d’investissement et de financement. «L’État doit compter sur ses mécanismes, ses leviers propres pour pouvoir quantifier ses besoins. Ensuite, aller chercher d’autres options qui lui permettront de satisfaire cette assiette d’opportunités. Cette souveraineté voulue exige aussi beaucoup de responsabilités. Aujourd’hui, nous avons des banques nationales qui, parfois, ne sont pas assez outillées. Qui n’ont pas une certaine capacité en termes d’utilisation même des ressources, d’utilisation des allocations budgétaires. Aujourd’hui, si vous déposez de l’argent à la Caisse des dépôts et consignations, cet argent est non seulement rémunéré et mis à la disposition sans forcément mettre en sus les coûts supplémentaires alors que si vous utilisez d’autres leviers, vous aller sortir avec d’autres rémunérations de 10, 15, 17 % alors que nous, nous mettons gratuitement les ressources qu’on nous donne en dépôt souvent sur des secteurs priorisés par l’État. C’est pourquoi, pour réussir cette souveraineté, il faut d’abord mesurer nos capacités à utiliser de manière intelligente les ressources dont nous disposons » a déclaré en conclusion le directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), Fadilou Keita.
LES ACTEURS S’INVESTISSENT POUR UN AVENIR ALIMENTAIRE LOCAL ET DURABLE
La Semaine du Pain aux Céréales Locales s’inscrit dans le cadre de l'initiative "Feed the Future Sénégal", soutenue par l’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID)
La Semaine du Pain aux Céréales Locales a officiellement été lancée hier, au Centre International du Commerce Extérieur du Sénégal (CICES), en partenariat avec la Fédération Nationale des Boulangers du Sénégal (FNBS) et le Conseil National des Employeurs du Sénégal (CNES). Cet événement, prévu du 5 au 7 septembre, vise à promouvoir la consommation de pain fabriqué à partir de céréales locales comme le mil, le maïs et le fonio, dans un contexte où la souveraineté alimentaire devient une priorité nationale.
La Semaine du Pain aux Céréales Locales s’inscrit dans le cadre de l'initiative "Feed the Future Sénégal", soutenue par l’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID). Ce programme ambitieux a pour objectif de renforcer l’incorporation des céréales locales dans la panification, un secteur traditionnellement dominé par l’utilisation de la farine de blé importée. L’initiative entend aussi apporter des solutions concrètes pour la substitution des importations tout en améliorant les rendements agricoles locaux.
Lors du lancement, le ministre de l'Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l'Élevage (MASAE), Dr Mabouba Diagne, absent du territoire national, a salué par visio-conférence cette initiative. Selon lui, elle est en parfaite adéquation avec la vision du Chef de l’État qui prône une souveraineté alimentaire effective et non plus seulement théorique. Le gouvernement sénégalais entend, relève-t-il, réduire progressivement sa dépendance aux importations de blé, tout en valorisant les ressources locales. L'un des messages forts de cette semaine est destiné aux consommateurs sénégalais : il est possible de consommer local en privilégiant des produits fabriqués au Sénégal. La diversité des déclinaisons de pain, qu’il s’agisse de pain au chocolat, au thon ou même au miel, prouve que nos céréales locales peuvent être valorisées dans des produits du quotidien. La consommation de pain fabriqué à partir de mil, de maïs ou de fonio permet non seulement de soutenir l'économie locale, mais aussi de renforcer l'autosuffisance alimentaire du pays. C’est ce message qu’ont souhaité porter les boulangers et les promoteurs de cette initiative à travers les nombreux stands, comme celui du Centre National de Développement de la Nutrition (CNDN), présent lors de l'événement.
Pour les organisateurs, cette semaine du pain est l’occasion de sensibiliser les Sénégalais sur l’importance de ces céréales locales dans notre alimentation. En mettant en avant ces produits, le but est de montrer qu'il est possible de rompre avec une dépendance systématique au blé, et de bâtir un modèle alimentaire résilient face aux aléas du commerce mondial.
En parallèle de l'appel à consommer local, un second message important est adressé à l'État sénégalais. Les acteurs du secteur demandent à ce que les produits locaux bénéficient d’un régime fiscal plus favorable. Actuellement, la farine de blé importée bénéficie d’un taux de taxation de 0 %, alors que les farines locales restent taxées. Selon eux, « Ce déséquilibre freine l'émergence d'une véritable industrie locale de panification basée sur les céréales locales ». Pour les boulangers, si le pain est considéré comme un produit de première nécessité, il est incohérent de favoriser fiscalement les importations tout en taxant les produits nationaux.
Les boulangers appellent ainsi à une révision de la fiscalité sur les farines locales, afin que celles-ci bénéficient également d'une exonération de taxes. Cela permettrait de rendre le pain local plus accessible aux consommateurs sénégalais, tout en renforçant l’économie locale.
Pour réussir cette transition, une nouvelle politique agricole s’avère nécessaire, note-t-on. Les rendements actuels du mil et du maïs sont encore insuffisants pour assurer une production de masse à un coût abordable. Ainsi, le gouvernement est encouragé à investir dans des programmes agricoles permettant d’augmenter ces rendements, afin de rendre les céréales locales compétitives et accessibles.
La Fédération Nationale des Boulangers du Sénégal souligne également que la crise récurrente du pain, qui dure depuis plus de dix ans, doit prendre fin. Une solution réside dans la différenciation des types de pain sur le marché : un pain blanc, plus cher et non subventionné, et un pain local, subventionné, permettant à tous les ménages d’accéder à un pain à moindre coût. Cette mesure permettrait de stabiliser le marché et d’assurer une certaine justice sociale.
La Semaine du Pain aux Céréales Locales voudrait marquer ainsi une étape cruciale dans la promotion de la souveraineté alimentaire au Sénégal. Ce projet, porté par des acteurs du secteur public et privé, vise à changer durablement les habitudes de consommation en faveur des produits locaux. Audelà des défis fiscaux et agricoles, c’est une vision de développement durable et inclusif qui se dessine, où l’alimentation devient un pilier de la souveraineté nationale, ont-ils assuré. Et de conclure : «Alors que cette semaine de sensibilisation se déroule, il est temps pour l'État, les producteurs et les consommateurs de prendre conscience de l'importance de soutenir les produits locaux pour bâtir un avenir alimentaire stable, durable et véritablement souverain pour le Sénégal ».
L’ARM DÉFEND L’OIGNON DES PRODUCTEURS LOCAUX
Pour évaluer l’état de la production locale, le Directeur général de l’Agence de Régulation des Marchés a prévu une tournée dans plusieurs localités, dont Potou, Ngomène et Sengindia.
Le Directeur général de l’Agence de Régulation des Marchés (ARM) a souligné l’importance de soutenir non seulement la production locale d’oignons, mais aussi les agriculteurs qui ont investi dans cette culture grâce à des prêts bancaires.
Lors du Magal de Touba, l’ARM a pris des mesures pour garantir l’approvisionnement en oignons.
Le 15 août, un arrêté a été signé pour permettre l’importation d’oignons jusqu’au 25 août, une décision motivée par la nécessité d’éviter une pénurie pendant le Magal de Touba.
« Nous avons agi pour répondre à la forte demande, mais il est crucial de protéger nos producteurs locaux », a déclaré Ansou Sané.
Il a insisté sur le fait qu’après cette période, l’importation d’oignons ne sera plus autorisée afin de favoriser la production nationale.
Pour évaluer l’état de la production locale, le Directeur général a prévu une tournée dans plusieurs localités, dont Potou, Ngomène et Sengindia.
« Je vais rencontrer les producteurs et tous les acteurs du marché pour comprendre les défis auxquels ils font face. Mon objectif est de fournir des recommandations à la tutelle pour assurer la pérennité de notre production locale », a-t-il ajouté.
L’ÉTAT ENVISAGE D’AFFECTER DES TERRES À LA CULTURE DE CÉRÉALES LOCALES
La panification peut contribuer à cette souveraineté alimentaire dans la mesure où, en utilisant plus de céréales et plus de légumineuses dans la fabrication du pain, nous avons plusieurs impacts, selon M. Athie
Dakar, 5 sept (APS) – Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, Mabouba Diagne, a annoncé, jeudi, que l’Etat du Sénégal envisage de dédier des terres cultivables à la culture des céréales locales utilisées dans la fabrication du pain, afin de ‘’booster’’ leur production.
Il participait, par visio-conférence, à l’ouverture officielle de la semaine nationale du pain aux céréales locales, organisée par la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (FNBS).
‘’Nous sommes même en train d’envisager d’allouer des terres cultivables dans l’objectif de voir comment booster la production et motiver les boulangers à utiliser plus de céréales locales dans la fabrication du pain’’, a déclaré Mabouba Diagne.
Il a souligné que le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage est un partenaire ‘’stratégique’’ des boulangers.
‘’Ils sont en train de faire un excellent travail, non seulement pour nourrir la population, mais aussi participer à la sécurité alimentaire’’, a salué M. Diagne.
La semaine nationale du pain aux céréales locales se tient du 5 au 7 septembre au Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES). Son objectif principal consiste à sensibiliser sur la défiscalisation des farines de céréales locales et la modification de la loi sur l’incorporation des céréales locales.
‘’Nous avons priorisé le développement des chaînes de valeur en accordant une attention particulière aux céréales à forte consommation, et c’est dans cette perspective que s’inscrit la collaboration avec la Fédération nationale des boulangers du Sénégal et notre département’’, a souligné Ousmane Mbaye, le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage.
Au nom du ministre de l’Agriculture, il a affirmé que cette semaine arrive à ‘’point nommé’’, comme pour ‘’illustrer la pertinence’’ du partenariat entre la FNBS et le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage.
‘’L’une des aspirations majeures de notre département consiste à préserver les équilibres économiques et la dynamisation de l’économie rurale’’, a précisé M. Mbaye.
Il a rappelé que la souveraineté alimentaire et nutritionnelle des populations constitue l’un des objectifs du gouvernement en matière d’agriculture et de développement.
‘’Changer nos habitudes alimentaires pour une souveraineté alimentaire’’ est le thème sous lequel est placée la semaine nationale du pain aux céréales locales.
Cette initiative de la FNBS est soutenue par le Projet d’appui aux réformes et aux politiques agricoles de Feed the Future Sénégal (PSS), financé par l’USAID, l’Agence des Etats-Unis pour le développement international.
L’objectif ultime des organisateurs est de réduire la dépendance à la farine de blé importé et de renforcer les conditions nécessaires à la souveraineté alimentaire.
‘’La panification peut contribuer à cette souveraineté alimentaire dans la mesure où, en utilisant plus de céréales et plus de légumineuses dans la fabrication du pain, nous avons plusieurs impacts’’, a estimé Ibrahima Athie, directeur adjoint du Projet d’appui aux réformes et aux politiques agricoles de Feed the Future Sénégal.
Selon lui, les producteurs qui fournissent la matière première vont gagner ”beaucoup plus d’argent” de même que les transformateurs.
‘’La boulangerie a un intérêt aussi à ce que ce projet de panification réussisse, mais les consommateurs aussi, car les aspects nutritionnels et les aspects sanitaires sont aussi extrêmement importants’’, a dit M. Athie.
GESTION CONTROVERSÉE DES PROJETS FONCIERS À L'AÉROPORT ET AUX MAMELLES
L’Inspection générale d’État s’apprête à dévoiler les irrégularités dans la gestion des projets immobiliers pilotés par la CDC. Des soupçons d'actes illégaux et de mauvaises décisions financières entourent plusieurs transactions, selon Fadilou Keita..
Ousmane Sonko avait annoncé hier, le démarrage de la reddition des comptes. À la Caisse des dépôts et Consignations (Cdc), l’Inspection générale d’Etat (Ige) a été mise en branle pour débusquer les fautes de gestion.
«L'Inspection générale d'État mettra la lumière sur la gestion de l'assiette foncière de l'aéroport Léopold Sédar Senghor. Quand elle sortira les rapports, des personnes devront répondre devant la justice», a annoncé le Directeur général de la Caisse de dépôts et consignations. Fadilou Keïta, dans les colonnes du Soleil, explique que sur le foncier de l’aéroport acquis par la structure qu'il dirige, le coût du terrain, les frais de viabilisation sont extrêmement chers. Idem pour les frais de commercialisation. De plus, dit-il, la station de pompage du site est obsolète et nécessite un rafraichissement.
«Donc, si nous prenons en compte l'ensemble des coûts, à savoir le prix du terrain, la viabilisation pour laquelle nous avons payé le double, le coût de commercialisation, la station de pompage à rénover, mais aussi la taxe sur la plus-value éventuelle qu'on réaliserait, environ 15 %, toutes ces choses rapportées aux modalités d'achat du terrain, ça devient lourd. La moitié a été faite sur crédit bancaire avec un taux qui n'est pas forcément concessionnel. Tous ces éléments renchérissent les coûts de sortie du projet et font que l'affaire n'est pas forcément intéressante pour la Cdc», dit-il.
L’actuel Directeur général de la Cdc évoque également un projet de 5,5 hectares aux Mamelles. Là aussi, des soucis ont été décelés. Et pour les deux projets, dit-il, «les intérêts de la Cdc sont totalement compromis». Et quand l'inspection générale d'Etat (Ige) mettra à disposition son rapport, «beaucoup de questions seront posées sur comment est-ce que les biens de la Cde ont été gérés. Cela permettra à tout le monde de comprendre la situation», dit-il.
Il révèle que des actes illégaux ont été posés et des contrats de vente «ont été signés au nom de la Cdc par des personnes qui ne sont pas habilitées, mais aussi par d'autres qui se sont immiscées dans cette affaire.»
Par Makhtar DIOUF
UN PREMIER MINISTRE QUI GOUVERNE
EXCLUSIF SENEPLUS - Naufragés du 24 mars 2024, lâchez donc ces primo-élus à la tête du pays qu’ils s’évertuent à extirper du sous-développement dans lequel vous l’avez enfoncé durant une soixantaine d’années
L’actuelle Constitution 2001 du Sénégal (avec sa réforme de 2016) et les précédentes sont toutes inspirées comme en copier-coller de la Constitution française de 1958.
Cette Constitution supprime le titre de ‘’président du conseil des ministres’’ et le remplace par ‘’Premier ministre’’ pour donner plus de poids à la fonction par rapport au président de la République. Ce que Georges Vedel professeur de Droit public à la Faculté de Droit de Paris avait appelé « bicéphalisme administratif ».
Le poste de Premier ministre sera occupé en France par d’éminentes personnalités comme Michel Debré, Georges Pompidou, Maurice Couve de Murville, Pierre Mesmer (ancien gouverneur général de l’AOF), Jacques Chaban-Delmas, Jacques Chirac, Lionel Jospin, Michel Rocard… Pompidou et Chirac accéderont à la présidence. Raymond Barre, professeur émérite d’université avait été nommé Premier ministre par le président Giscard d’Estaing, le présentant comme ‘’le meilleur économiste de France’’. Ce rappel est fait pour montrer l’importance de la fonction de Premier ministre dans une démocratie.
La fonction de Premier ministre est bien mise en évidence lorsque son parti remporte une élection législative. Il est alors imposé au président de la République une cohabitation qui émiette sur ses prérogatives, car il à ses côtés un Premier ministre qu’il n’a pas nommé et qu’il ne peut pas révoquer.
Au Sénégal, c’est pour faire cavalier seul que Senghor avait en décembre 1962 accusé Mamadou Dia de tentative de coup d’Etat pour l’éliminer du champ politique. Le général Jean Alfred Diallo qu’il nomme chef d’Etat-Major de l’Armée dira vers la fin de sa vie que Mamadou Dia n’avait jamais tenté de faire un coup d’Etat et qu’il ne pouvait pas le faire.
Les quatre premiers présidents, Senghor, A. Diouf, Wade et Macky ont tous supprimé le poste de Premier ministre, pour le rétablir. Tout Premier ministre qui affiche une forte personnalité est immédiatement démis. Senghor a rétabli le poste de Premier ministre confié à Abdou Diouf après avoir mis en place une nouvelle Constitution dépouillant la fonction de Premier ministre de l’essentiel de ses prérogatives de la Constitution de 1960.
Sous Wade et Macky, le Premier ministre est ravalé dans les bas-fonds de la servitude, de la servilité. Les images de photo et de vidéo sont là pour nous montrer tel Premier ministre en position ‘’tarbiyou’’ serrant la main du président obséquieusement, se prosternant, s’inclinant en presque angle droit comme un talibé devant son guide spirituel. Un Premier ministre béni-oui-oui qui ne fait qu’exécuter les désirs du président, son maître.
C’est à ce type de Premier ministre qu’on veut nous ramener ? Alors que l’actuelle Constitution du Sénégal donne au Premier ministre une autre dimension, avec une autre image.
Dans la loi constitutionnelle du 5 avril 2016 portant révision de la Constitution, on lit :
Le gouvernement conduit et coordonne la politique de la Nation sous la direction du Premier ministre.Il est responsable devant le président de la République et devant l’Assemblée nationale dans les conditions prévues par les articles 85 et 86 de la Constitution…
Le Premier ministre dispose de l’administration et nomme aux emplois civils déterminés par la loi (article 57).
Le tandem Diomaye – Sonko n’a rien à voir avec le tandem Senghor-Dia, deux personnages que tout opposait. Il s’apparente plutôt au binôme Abdou Diouf- Habib Thiam : même génération d’âge, même formation supérieure, même socle d’amitié de longue date. Habib Thiam a occupé une dizaine d’années le poste de Premier ministre à deux reprises (1981-83, puis 1991-98), en se conformant aux pouvoirs que lui conférait la Constitution.
Ceux qui disent que c’est l’actuel Premier ministre Sonko qui gouverne à la place du président de la République ne se donnent même pas la peine de visiter ou de revisiter la Constitution. Ils préfèrent fonctionner au crypto-personnel émotionnel. Peuvent-ils citer un seul acte pris par l’actuel Premier ministre en dehors des attributions que lui confère la Constitution ?
S’ils se donnaient la peine de consulter l’histoire constitutionnelle du Sénégal, ils verraient que de tous les Premiers ministres, c’est Mamadou Dia qui disposait le plus de pouvoirs qui lui étaient conférés par la Constitution de 1960. Raison pour laquelle Senghor l’avait brutalement éliminé de la scène politique pour instaurer un régime présidentiel.
Il est impossible de ne pas mentionner ici le cas spécial constitué par Jean Collin. Français naturalisé Sénégalais, il a une trentaine d’années (1960-91) occupé de nombreuses et hautes fonctions dans l’appareil d’Etat. Il ne s’est jamais départi de ce réflexe colonial de commander des Africains. Il commandait, prenait des décisions, intervenait dans la nomination des ministres, des gouverneurs, des préfets, qui tous le craignaient. Collin a même fait incursion une fois sur un problème d’ordre pédagogique à la Faculté de Droit et de Sciences économiques de l’Ucad pour y imposer son diktat, par-dessus la tête du ministre de l’Enseignement supérieur et du recteur.
L’opinion le considérait à juste titre comme le maître du pays, alors qu’il n’était investi par aucun article de la Constitution. A la surprise générale, en 1991, Abdou Diouf limoge Jean Collin lors d’un remaniement réduisant le nombre de ministres de 27 à 21. Habib Thiam était un des rares à lui faire de la résistance.
Collin est tout le contraire de Sonko que certains s’offusquent de voir gouverner le pays. Comme l’y autorise la Constitution.
Ses détracteurs n’acceptent pas qu’il prenne l’avion de commandement pour représenter Diomaye à l’investiture du président du Rwanda, invoquant l’impératif de rationaliser les dépenses. Pourtant lorsque Macky prenait le même avion pour faire du tourisme dans les Caraïbes, personne ne les entendait. Ils crient au scandale lorsque le Premier ministre reçoit des ambassadeurs. Parce que pour eux, seul le président est habilité à recevoir des ambassadeurs, alors que même le recteur de l’Ucad reçoit des ambassadeurs.
Ils s’offusquent aussi de l’intention des nouvelles autorités de supprimer le Conseil économique et social et le Haut conseil des collectivités territoriales (ancien Sénat). L’histoire de ces deux institutions a été ponctuée de création, suppressions et rétablissements, sans que cela fasse de bruit. C’est maintenant qu’on cherche à en faire un problème.
Le Conseil économique et social n’avait été créé en France que pour recaser des barons du régime battus aux élections. La France, pays développé, avec ses hôpitaux bien équipés, ne comptant pas une seule école abri provisoire, peut se permettre une telle fantaisie. Les dignitaires du défunt régime au Sénégal, défenseurs du Cese et du Hcct n’envoient pas leurs enfants dans des écoles abris provisoires et allaient se faire soigner dans des hôpitaux français, avec l’argent public. La quinzaine de milliards de francs récupérée chaque année de la suppression de ces deux institutions pourra servir à supprimer toutes les écoles abris provisoires et contribuer à l’équipement de nos hôpitaux.
Les pratiques dénoncées sous Abdou Diouf ont été reconduites sous Wade, puis sous Macky Sall. Les tares communes à tous ces régimes sont le gaspillage des deniers publics et l’ignorance des priorités.
L’économie sénégalaise plie aussi sous le poids d’éléphants blancs institutionnels…
Des structures comme le Conseil économique et social (ajouter ‘’environnemental’’ pour faire comme Sarkozy, et avoir Cese), le Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) qui sont aussi inutiles que coûteuses sont à supprimer.
Pour rappel, les économistes appellent éléphants blancs des éléphants à peau blanche qui en Inde sont du décor des palaces des grands dignitaires. Chacun de ces pachydermes ingurgite 200 kg de végétaux et 100 litres d’eau par jour, et ne rapporte rien, étant exempté de tout travail.
Bien auparavant, j’avais tiré sur le Conseil économique et social et sur le Sénat, au nom de la rationalité économique en termes de calcul économique coût-avantage. Un pays ne peut pas se développer si les dépenses publiques ne sont pas rapportées à leur avantage à l’économie nationale. Le développement passe par la chasse aux « faux frais ». La rationalisation des choix budgétaires est un impératif de développement. Le projet de suppression de ces deux institutions n’est donc pas une lubie de l’invention du nouveau régime. Rien à voir avec une politique politicienne. Pourquoi tous ces bruits ?
Je précise que je ne suis pas membre de Pastef, ni d’aucun parti politique. Je ne suis candidat à aucun poste. J’écris toujours sous la dictée des valeurs éthiques de raison, vérité et justice, en guerre contre la déraison, le mensonge et l’injustice. Comme bien d’autres compatriotes patriotes qui ne sont animés que par l’intérêt du Sénégal. Nous continuerons à le faire au gré de l’actualité. Personnellement, je me suis toujours donné comme règle de n’évaluer un nouveau régime au pouvoir qu’à mi-terme de son mandat. Aucun régime nouvellement arrivé au pouvoir n’a été aussi harcelé que celui de Pastef avec Sonko. Il dérange certains, allez savoir pourquoi.
Naufragés du 24 mars 2024, foutez donc la paix à ces primo-élus à la tête du pays qu’ils s’évertuent à extirper du sous-développement dans lequel vous l’avez enfoncé durant une soixantaine d’années ! A l’indice de développement humain du Programme des nations unies pour le développement (calculé à partir du produit intérieur brut, des indicateurs de santé, d’éducation et des droits humains) en 2023, le Cap Vert et la Mauritanie dépassent le Sénégal du Plan émergent et du Livre blanc de l’APR (extirpé des pages rouges).
La démocratie s’accommode mal d’une opposition politique uniquement fondée sur la haine, la jalousie, la frustration, la crainte de poursuites judiciaires justifiées.
Cela dit, préservons-nous de cette quête effrénée de visibilité, de m’as-tu vu avec des interventions au quotidien, maladroites, non réfléchies. Les personnes de valeur reconnue qui s’y adonnent font mal à leur capital de crédibilité.