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26 novembre 2024
Femmes
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DR MARIE NDIAYE, L'IMPÉRATRICE DU BIG DATA
L’Afrique peut-elle devenir «le maître du monde » avec les intelligences artificielles ? Peut-on donner les pleins pouvoirs aux IA ? Pourquoi réguler ChatGpt, Midjourney, Dalle-e et Cie ?
Enseignante-chercheure à l’université Assane Seck de Ziguinchor, Marie Ndiaye est aussi directrice du Laboratoire d’informatique et d’ingénierie pour l’innovation de cette institution universitaire. Précédemment, elle a été directrice du centre des ressources informatiques.
Spécialiste et analyste des données massives, son travail comme celui de ses collègues est déterminant pour la prise de décision des politiques, pour peu les résultats de leur recherches soient pris en compte dans la gouvernance.
L’analyse prédictive, le Dr Marie Ndiaye connaît très bien grâce au big data dont les enjeux ne sont plus à démontrer pour chaque pays à cette ère du numérique.
Informaticienne de formation, le Dr Marie Ndiaye s’est d’abord passionnée précocement pour les mathématiques au point où elle n’en n’eût pas toujours besoin de réviser avant de revenir en classe à la séance suivante.
Cette passion va la poursuivre jusqu’à ses études supérieures au cours desquelles elle va s’orienter définitivement vers l’informatique.
En tant que chercheure, elle faisait partie des 5 scientifiques sénégalaises réunies par la Fondation espagnole Mujeres por Africa pour débattre de leur contribution à l’attente des objectifs de développement durable (ODD) le 11 juillet dernier à l’Institut Cervantes de Dakar.
En marge de cette table-ronde, AfricaGlobe Tv l’a interrogée sur son domaine de recherche, son intérêt pour la science, sur l’émergence, les enjeux et les défis des intelligences artificielles ainsi que la place de l’Afrique dans cette révolution numérique inexorable.
Pour cette informaticienne, les récentes avancée en matière, d’IA avec notamment Chat GPT, sont certes louables, voire révolutionnaires, mais l’homme ne doit en aucun cas donner les pleins pouvoirs aux intelligences artificielles.
Il faut que l’homme garde toujours le contrôle et proportionner dans la mesure du possible le mésusage des intelligences artificielles. Il faut de la régulation, insiste le Dr Marie Ndiaye.
Pour autant, elle estime qu’on n’a pas besoin de stopper les recherches malgré les craintes ; l faut juste du contrôle, de la régulation. Elle en appelle donc à la responsabilité des uns et des autres. En définitive, il faut se souvenir de la formule bien célèbre de François Rabelais, « science sans conscience n’est que ruine de l’âme »
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FATOU NDOYE, SCIENTIFIQUE ET PAS USURPATRICE
Femmes, même à compétences égales, à qualifications égales, elles doivent donner plus d’elles-mêmes pour mériter leur place dans leur secteur d'activités. Les privilèges réservés aux hommes ont assurément la peau dure
Femmes, même à compétences égales, à qualifications égales, elles doivent donner plus d’elles-mêmes pour mériter leur place dans leur secteur activités. Les privilèges réservés aux hommes ont assurément la peau dure. Presqu’aucun secteur professionnel n’échappe à cette situation où les femmes peine à être représentatives avec moins de contraintes que les hommes. Le domaine de la recherche n'y fait pas exception.
Dans cette interview, la microbiologiste Fatou Ndoye, chercheuse à l'Université El Hadj Ibrahima Niass de Kaolack, nous parle de son expérience. Scientifique de formation, c’est depuis que son rêve a pris forme qu’elle a été confrontée au tentative de dissuasion. Tenacen cela ne l’a pas découragée outre mesure. Elle s’est accrochée et a réalisé son rêve en devenant ce qu'elle a voulu être.
Devenue microbiologiste des sols, son ambition est de contribuer à améliorer la production agricole à travers la microbiologie des sols et de d’abréger, de facto, les souffrances des femmes rurales.
C’est même cette ambition de changement qui a été l’origine de sa vocation. Les tentatives de la dissuader de renoncer à son rêve n’ont pas abouti certes, mais bien qu’elle ait gagné son pari, elle comme d’autres femmes doivent affronter des regards dédaigneux qui ont l’air de leur reprocher ce qu’elle font là. Tout comme si elles n'avaient pas leur place là où elles sont ou comme si elles étaient des usurpatrices du titre de scientifiques.
Pour sûr, cela n’est pas de nature à dissuader Fatou Ndoye, bien dans ses bottes et prête à aller là où la recherche peut mener un homme tant que c'est c'est une question de coméptences, d'expériences et de capabilités. Encore encore que certaines organisations la soutient dans ses projets de recherche. Aujourd'hui à travers ces travaux, elle a consiceinces de participer sans doute à l'atteinte des Objectifs de développement (ODD).
Regardez son entretien sur AfricaGlobe Tv
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UNE ODE À LA MÈRE
Cheikh Tidiane Sow, dans son livre « Ma mère » préfacé par Boubacar Boris Diop, fait une touchante déclaration d'amour à sa mère. Il parle de ses origines, de son enfance et de son adolescence
Cheikh Tidiane Sow, dans son livre « Ma mère » préfacé par Boubacar Boris Diop, fait avant tout, une touchante déclaration d'amour à sa mère. Il parle de ses origines, de son enfance et de son adolescence à Podor, Cas-Cas et Saint-Louis pour les études notamment au Prytanée militaire.
Il a ensuite quitté le Sénégal, en portant, viatique enfoui dans son cœur, les sept principes de vie, (harmeeji jedidi) enseignés par sa mère.
Le Docteur en mathématiques, avec ces recommandations comme boussole, avait un socle solide pour tenir de hautes responsabilités dans des sociétés comme Renault et IBM, en France, au Maroc et en Afrique du Sud.
Un livre hommage et témoignage de l'auteur sur la vie exceptionnelle partagée avec sa mère.
Intervention de Cheikh Tidiane Sow, à suivre à partir de la 25e minute de l'émission ci-dessous.
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TOUS LES DOMAINES DÉFLORÉS PAR LES FEMMES
Elle est l'une des deux rectrices à la tête d'une université. Microbiologiste de formation, elle a conscience que la contribution des femmes en sciences est très peu mis en avant, sa nomination à la tête de l'USSEIN est peu ou prou un pas en avant
Le 11 juillet 2023, le Pr Ndeye Coumba Kane a été la modératrice de la table ronde organise à l’Institut Cervantes de Dakar par la Fondation espagnole Mujeres por Africa, en collaboration avec l’ambassade d’Espagne au Sénégal et l’université El Hadj Ibrahima Niass du Sine Saloum qu’elle dirige d’ailleurs.
Elle avait à ses côtés cinq autres scientifiques sénégalaises pour discuter de leur contribution aux objectifs (ODD) definis par les Nations Unies en 2015 pour l’ensemble des pays de la planete dont le cap est fixe en 2030.
En marge de cette rencontre le Pr. Kane Toure a répondu aux questions d’AfricaGlobe Tv sur les objectifs de la table rondes et d’autres questions en rapport avec la place des femmes au Sénégal.
Microbiologiste de formation, le Professeur Ndeye Kane Toure est depuis 2020, la deuxième femme à la tête d'une université au Sénégal en dehors de Ramatoulaye Diagne Mbengue qui dirige l'unversité Iba Der Thiam de Thiès.
Première femme à la tête d'une université thématique, El Hadj Ibrahima Niass du Sine Saloum, au plus fort de la pandémie de Covid-19, elle était aussi l’une des rares femmes à apparaitre dans les médias pour analyser cette crise et donner des conseils pratiques.
LE SÉNÉGAL S'INCLINE EN FINALE DE L'AFROBSKET FÉMININ
Les Lionnes ont été battue samedi par leurs homologues du Nigeria (74-84)
L’équipe nationale féminine de basket du Sénégal a été battue samedi par celle du Nigeria (74-84) en finale de l’édition 2023 de l’Afrobasket abritée par le Rwanda, a constaté l’envoyée spéciale de l’APS.
AJS DEROULE LE PROJET «POLITISONS LES FEMMES ET LES JEUNES»
L’Association des Juristes Sénégalaises (AJS), en partenariat avec l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas au Sénégal, dans le cadre du projet «Politisons les femmes et les jeunes» qu’elle déroule depuis 2022, a organisé un panel hier, jeudi 3 août 2023
L’Association des Juristes Sénégalaises (AJS), en partenariat avec l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas au Sénégal, dans le cadre du projet «Politisons les femmes et les jeunes» qu’elle déroule depuis 2022, a organisé un panel hier, jeudi 3 août 2023. L’objet c’est la représentation des femmes et des jeunes au sein des instances politiques.
L’Association des Juristes Sénégalaises (AJS), en partenariat avec l’Ambassade du Royaume des Pays Bas au Sénégal, dans le cadre du projet «Politisons les femmes et les jeunes» qu’elle déroule depuis 2022, a organisé un panel hier, jeudi, dont l’objectif général est de discuter et partager sur les questions cruciales qui constituent un frein à la participation et à la représentativité des femmes et des jeunes au sein des instances politiques de prise de décisions et faire un fort plaidoyer à l’endroit de toutes les parties prenantes afin de trouver une réponse aux défis pour une participation politique saine et équitable.
Mme Aminata Fall Niang, présidente de l’AJS est revenu sur l’importance de cette journée. «L’atelier d’aujourd’hui a pour thème : «La participation des femmes et des jeunes en politique». C’est d’une importance capitale au moment où, justement, il est demandé à toute la population, constitué des hommes et femmes, de s’impliquer dans les activités de développement et dans les instances de décision, afin d’orienter les politiques et les politiques publiques précisément vers des projets qui puissent profiter aux jeunes et aux femmes et surtout sensibiliser, conscientiser sur les droits et les engagements des uns et des autres».
Selon la présidente de l’AJS, «le thème concerne la politisation des femmes et des jeunes. Et, forcément, nous nous adressons à la jeunesse de ce pays qui est l’avenir. C’est à la jeunesse de s’impliquer aujourd’hui pour pouvoir déterminer l’avenir de demain. Et donc, bien évidemment, les jeunes tous seules, malgré leurs bonnes volontés, ne pourront rien changer si l’Etat ne les aides pas, ne les appuis pas. Nous savons déjà que des choses sont faites, ily a de grandes avancées, mais nous devons un peu plus progresser davantage».
Après l’importance de cette journée, Mme Aminata Fall Niang s’est prononcée sur les difficultés auxquelles elles font face. «Souvent, les difficultés auxquelles nous faisons face, c’est d’abord la formation, la sensibilisation et surtout la conscience des droits des uns et des autres. C’est pourquoi AJS mise beaucoup sur les juristes, para-juristes, les ’’Bajenu Gox’’ pour que, de plus en plus, nous puissions avoir ce plaidoyer, cette sensibilisation de la jeunesse afin qu’elle soit consciente que ce n’est pas la violence qui règle les choses, c’est le travail, la formation, l’implication et la volonté».
A travers ce panel, l’AJS compte faire d’une part un examen rétrospectif de la loi sur la parité afin de dégager de nouvelles stratégies et de la rendre effective. Ce sera également l’occasion de faire une lecture approfondie de l’engouement des jeunes et de la percée des candidatures féminines lors des dernières élections territoriales, par rapport aux précédentes, afin de poser des jalons forts leur permettant d’être plus représentatifs au sein des postes politiques de prise de décisions.
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DANS LA TÊTE D'UNE AGRO-ÉCOLOGUE
Dans cette entrevue accordée à AfricaGlobe Tv, le Dr Laure Tall, une des rares agro-écologues parle de la place et des contraintes des femmes scientifiques, les enjeux des intelligences artificielles ou encore du rapport des femmes avec les médias
Le Dr Laure Tall fait partie des rares agr-écologues du pays. D’ailleurs, le Sénégal n’a pas encore une formation à proprement parler en agroécologie comme science. Ce qui explique que cette chercheuse eût fait sa spécialisation au Canada.
Directrice de recherche à Initiative prospective agricole et rurale (IPAR) elle faisait partie de 5 femmes scientifiques sénégalaises, que nous avions qualifiées de puissantes, que l'association Femmes pour l'Afrique a réunies, le 11 juillet dernier, à l'Institut Cervantes de Dakar pour discuter de leur apport à l'attente des objectifs de développement durable (ODD) lors d'une table-ronde.
C'est en marge de cette rencontre que le Dr Laure Tall nous a accordé cette entrevue dans laquelle nous avons abordé à bâtons rompus diverses questions.
Vraisemblablement passionnée par son métier d’agroécologue, la chercheuse est aussi très au fait des questions de genre, d’intelligences artificielles, des enjeux des changements climatiques, la sécurité alimentaire, l’amélioration de l’agriculture, etc.
Selon elle, seulement 25% des chercheurs au Sénégal sont des femmes. Dans un domaine aujourd’hui aussi stratégique que les intelligence artificielle, on note une absence des femmes dans la recherche quand bien même elles seraient informaticienne ou mathématicienne.
En outre, elle relève qu’aussi bien dans d’autres secteurs que dans la recherche scientifique, les femmes sont obligées de fournir anormalement beaucoup plus d'efforts que les hommes pour pouvoir prendre toute leur place à côté de leurs collègues masculin à qui le système patriarcat semble avoir tacitement tout réservé.
La bonne nouvelle toutefois c’est que plus aucun secteur professionnel n’est plus inatteignable aux femmes. Le problème c’est plutôt leur représentativité en termes numéraire.
Parlant des intelligences artificielles, l’agro-écologue dit constater une timide prise de conscience des gouvernants africains sur ces technologies aussi bien émergentes que récentes, surtout en Afrique de l’Ouest où le Bénin et le Sénégal ont clairement engagé des stratégies nationales dans le domaines..
L’agroécologie est une façon de concevoir des systèmes de production qui s’appuient sur les fonctionnalités offertes par les écosystèmes. Elle les amplifie tout en visant à diminuer les pressions sur l’environnement (ex : réduire les émissions de gaz à effet de serre, limiter le recours aux produits phytosanitaires) et à préserver les ressources naturelles. Il s’agit d’utiliser au maximum la nature comme facteur de production en maintenant ses capacités de renouvellement.
L'agroécologie réintroduit de la diversité dans les systèmes de production agricole et restaure une mosaïque paysagère diversifiée (ex : diversification des cultures et allongement des rotations, implantation d'infrastructures agroécologiques...) et le rôle de la biodiversité comme facteur de production est renforcé
ACTE CRIMINEL À YARAKH, LE TÉMOIGNAGE POIGNANT DU CHAUFFEUR ABDOULAYE DIOP
Les circonstances tragiques de l’attaque du bus Tata racontées par le conducteur qui a miraculeusement survécu - Alors que certains luttaient pour sortir par les fenêtres brisées, d'autres se sont bousculés pour atteindre les portes
Dans un acte criminel choquant, deux personnes ont perdu la vie dans des circonstances tragiques après qu'un bus TATA de la ligne 65 a été attaqué par des individus encagoulés, qui ont utilisé un cocktail Molotov pour mettre le feu au véhicule. Le chauffeur du bus, Abdoulaye Diop, qui a miraculeusement survécu à l'attaque, a livré un récit poignant sur les événements dramatiques qui ont eu lieu ce jour-là.
Le drame s'est déroulé alors que le bus TATA effectuait son trajet entre Kounoune et Colobane. Selon le chauffeur, la situation est devenue chaotique lorsqu'un client a demandé à descendre près d'une passerelle. Abdoulaye Diop s'est arrêté pour permettre au passager de sortir du bus. C'est alors que deux individus encagoulés, munis de grosses pierres, se sont soudainement présentés devant le chauffeur.
La scène s'est rapidement transformée en un véritable cauchemar lorsque l'un des assaillants a jeté un cocktail Molotov à l'intérieur du bus. Le feu s'est propagé rapidement, plongeant les passagers dans une panique généralisée. Les cris et les hurlements remplissaient l'air alors que les clients cherchaient désespérément à sortir du véhicule en flammes.
Abdoulaye Diop a décrit l'horreur de voir les passagers s'empresser de sortir du bus par tous les moyens possibles. Alors que certains luttaient pour sortir par les fenêtres brisées, d'autres se sont bousculés pour atteindre les portes. La terreur était palpable, et la situation a été encore aggravée lorsque quatre autres individus ont rejoint les premiers assaillants, portant leur nombre total à sept.
Ces criminels impitoyables ont rapidement réussi à débloquer l'une des portes du bus, leur permettant de s'introduire à l'intérieur. Ils ont alors commencé à s'emparer des téléphones et des effets personnels des passagers, laissant derrière eux un sentiment de violation et d'injustice.
Le chauffeur Abdoulaye Diop a souligné que ces individus semblaient être des gens costauds, suggérant peut-être une certaine préparation et une organisation derrière l'attaque. Une fois leur méfait accompli, ils ont pris la fuite en direction de la passerelle avant de disparaître dans la nature, laissant derrière eux un bus calciné et deux victimes tragiques.
La population locale est sous le choc et les autorités ont rapidement lancé une enquête approfondie pour identifier et traduire en justice les auteurs de ce crime odieux. La sécurité dans les transports en commun est un sujet préoccupant, et cet incident tragique soulève des questions sur les mesures de sécurité à mettre en place pour protéger les passagers et les chauffeurs.
En rendant compte de cet acte criminel, nous tenons à exprimer notre profonde tristesse face à la perte de vies humaines et à l'impact traumatique qu'un tel événement peut avoir sur la communauté. Nous espérons que justice sera rendue pour les victimes et que des mesures seront prises pour prévenir de tels incidents à l'avenir.
En ces temps difficiles, nos pensées vont aux familles endeuillées et à tous ceux qui ont été touchés par cette tragédie. Puissions-nous, en tant que société, unir nos efforts pour lutter contre la violence et la criminalité, afin de créer un environnement plus sûr pour tous.
N'oublions pas que derrière chaque acte criminel, il y a des histoires humaines brisées, des vies dévastées et des communautés blessées. Soyons solidaires, responsables et déterminés à construire un avenir où de tels événements ne se reproduiront plus.
LES LIONNES ENGAGENT LE DÉFI DE LA RECONQUÊTE DU TITRE DE L'AFROBASKET
Le Sénégal entre ce samedi de plain-pied dans la 26ème Afrobasket démarrée hier, vendredi 28 juillet, à Kigali (Rwanda). Les Lionnes entrent en lice ce samedi 29 juillet face aux Gazelles d’Ouganda, leur premier adversaire de la poule C
Le Sénégal entre ce samedi de plain-pied dans la 26ème Afrobasket qui a démarré hier, vendredi 28 juillet, à Kigali (Rwanda). Les Lionnes entrent en lice ce samedi 29 juillet face aux Gazelles d’Ouganda, leur premier adversaire de la poule C. Elles enchaînent demain dimanche par le duel sous-régional qui les opposera aux Aigles du Mali, déjà vainqueur de l’Ouganda (80-66). Un choc qui sera un test important pour le Sénégal qui, en tant que nation la plus titrée, a l’ambition de reconquérir une couronne perdue depuis l’édition 2017.
L’équipe du Sénégal entame ce samedi ( 16h) la 26ème édition de l’Afrobasket féminin avec le duel qui l’opposera à l’Ouganda. Les Lionnes partiront largement favoris face à ce premier adversaire considéré comme le Petit poucet de la compétition. L’ambition affichée des Gazelles ougandaises est aujourd’hui de faire sans doute mieux que leurs deux participations à
l’Afrobasket. Leur dernière campagne remonte à 2015 avec en prime une 10ème place. Nation la plus titrée du basket féminin avec 11 trophées et finalistes lors des éditions à Bamako en 2017 et à domicile en 2019, les «Lionnes» ont été éjectées pour la première fois du podium lors du dernier Afrobasket 2021 au Cameroun, et reléguées au second rang de la hiérarchie continentale.
Pour le rendez- vous continental de Kigali, l’équipe du Sénégal ambitionne de reprendre sa couronne et de décrocher un 12ème trophée. Une tâche qui ne s’annonce pas simple pour une formation fortement remaniée. Cette nouvelle génération est encadrée par des cadres à l’expérience avérée comme Aya Traoré ( sacrée deux fois MVP), Oumou Khairy Sarr dite «Toch» et Fatou Dieng qui ont joué un rôle de premier plan lors des conquêtes victorieuse de 2009 à Madagascar et en 2015 à Yaoundé. Après cette entrée de lice, les Lionnes enchaînent demain dimanche par son second match dans la poule C. Ce sera face aux Aigles du Mali. Si il n’est pas décisif, ce duel sous-régional sera un test important pour le reste de la compétition.
Autrement dit, une finale avant l’heure et partie pour être très disputée au regard de la rivalité qui existe entre le Mali et le Sénégal. Une rivalité qui a atteint le sommet lors que les Aigles du Mali avaient réussi, au nez et à la barbe du public sénégalais, à ravir aux Lionnes, le trophée de la finale de l’édition de 2007 à Dakar. Malgré cette longue période de régulière sur le podium lors des trois dernières éditions (bronze en 2017 et 2019 et argent et une place de finalistes lors de la dernière édition en 2021 au Cameroun ), l’équipe malienne reste encore un sérieux client pour la bande à Aya Traoré et surtout un des prétendants pour détrôner les D’Tigress du Nigeria qui ont trusté le trophée lors des trois précédents Afrobasket. Mariam Coulibaly, désignée meilleur pivot de l’Afrobasket 2021 au Cameroun, va encore conduire les troupes et sera à côté d’une cuvée de jeunes joueuses aussi talentueuses issues de la WNBA mais aussi des flancs de l’équipe U19.
AMINATA FALL NIANG, UNE JURISTE CHEVRONNÉE MILITANTE DES CAUSES JUSTES
Haut Fonctionnaire de la BCEAO à la retraite, expert juriste-fiscaliste, consultante, elle est la nouvelle présidente de l'Association des Juristes Sénégalaises (AJS)
Haut Fonctionnaire de la BCEAO à la retraite, Expert juriste-fiscaliste, Consultante, Mme Aminata Fall Niang est la nouvelle présidente de l'Association des Juristes Sénégalaises (AJS).
Juriste de formation et expert fiscal, elle a obtenu son baccalauréat en A2 (Philo-Latin-Langues) à l'Institution Sainte Jeanne d'Arc de Dakar, avant de poursuivre ses études supérieures à l'Université de Dakar devenue Université Cheikh Anta Diop) où elle a obtenu successivement une Maîtrise d'anglais option lettres et civilisations anglaises, avec la mention Bien, Major de sa promotion.
Elle y a aussi obtenu sa Maîtrise en sciences juridiques, option droit privé des affaires et un DESS en droit bancaire et fiscalité.
Mme Niang a exercé l'essentiel de sa carrière qui a duré 26 ans au Siège de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) où elle est entrée sur concours en 1996 en tant que Fondée de pouvoirs et y a pris sa retraite en juillet 2022 comme Conseiller du Gouverneur, membre du gouvernement de la Banque.
Auparavant, elle a successivement assumé d’importantes fonctions à la BCEAO de 1996 à 2022. En effet, elle a été Juriste Senior avec rang d'adjointe au Directeur; Adjointe au Directeur des Affaires Juridiques; Directrice des Affaires Juridiques; Directrices de la Sécurité; Directrice de l'Organisation et des Méthodes; Conseillère du Directeur Général de la Stabilité et de l'Inclusion Financières, et enfin Directrice Générale de l'Organisation et des Systèmes d'Information.
À la BCEAO et tout au long de sa carrière dans cette Institution, Mme Aminata Fall Niang a contribué à de grands projets structurants pour l'Institut d'émission et l'UMOA et ou piloté certains, notamment le Comité Fintech UMOA et avait été aussi chef des projets « Implémentation des Normes de Bâle II- III » et « Réforme du Plan Comptable Bancaire de l'UMOA ». Elle a vivement participé à la Mise en place de la Stratégie Régionale d'Inclusion Financière, à la Mise en œuvre de la Réforme institutionnelle de l'UMOA, à la Réforme des systèmes et moyens de paiement de l'UMOA. Mme Niang a, en outre participé à la Mise en place de la Centrale des incidents de paiement, à l’Elaboration des lois uniformes relatives à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le finacement du terrorisme (LBC/FT) et créations des CENTIF, aux Solutions à la concurrence normative UMOA-OHADA et à la Création du Médicentre UMOA.
Avant de rejoindre la Banque Centrale, Mme Aminata Fall Niang a travaillé comme conseil juridique et expert fiscal au Cabinet d'audit et d'expertise Coopers & Lybrand Dièye (aujourd'hui Cabinet Aziz Dièye) à Dakar et Paris de 1986 à 1996. Elle a effectué, au sein d'une équipe pluridisciplinaire, de très nombreuses missions d'audit, d'études et de conseil dans divers secteurs (Administration et services publics, banques et institutions financières, industrie, commerce, immobilier, autres services). Par ailleurs, Mme Niang a participé à l'organisation et l'animation de nombreux séminaires en droit et fiscalité destinés aux entreprises. Elle a également donné des cours dans ces matières au CESAG.
Au titre de ses activités sociales, Mme Niang occupe des fonctions clé dans diverses associations et Fondations, Elle est en effet, Membre du Conseil d'Administration et ancienne vice-présidente chargée des Finances de l'Association des Juristes Sénégalaises (ou «Femmes Juristes»- AJS) où elle a adhéré en 1987. AJS a été créée en 1974 pour promouvoir et vulgariser le droit des femmes et des enfants et contribuer à leur protection. AJS œuvre à des relations de genre égalitaires et apporte aide, assistance, conseil et formation aux populations en la matière. L'AJS est membre de la Fédération Internationale des Femmes de Carrières Juridiques (FIFCJ)
Elle est également Présidente du Conseil de la Fondation de l'Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (Fondation UCAD). Reconnue d'utilité publique en 2010, la Fondation a pour objet d'appuyer l’UCAD en particulier dans ses activités liées à la recherche, à l’enseignement et à l’amélioration des infrastructures et des conditions de vie des étudiants. Elle vise également à cultiver l’esprit de solidarité au sein de la communauté universitaire et dans ses rapports avec le reste de la société.
La nouvelle présidente de l’AJS est aussi Conseiller Juridique et Membre du Conseil d'Administration de l'Association des Donneurs Bénévoles de Sang du Sénégal (ANDOBES) depuis 1998. L'ANDOBES poursuit comme objectif la promotion du don de sang bénévole. Elle effectue des campagnes de dons de sang et de sensibilisation auprès des populations.
Elle est aussi Membre Fondateur de l’Association franco-sénégalaise « Brigades Vertes ». Cette association s’active dans reboisement et dans lutte contre la déforestation, son siège est à Clichy-La-Garenne, France.